Comment les hérésies modernes nous ont isolés et nous laissent inassouvis
J'ai mentionné ici un livre remarquable de Ross Douthat que je recommande comme lecture obligée pour quiconque veut saisir ce qui s'est passé dans le domaine de la foi durant la deuxième moitié du 20ème siècle et jusqu'à aujourd'hui. Il est intitulé "Bad Religion - Comment nous sommes devenus une nation d'hérétiques'. Dans ce livre, Douthat expose comment les Eglises (l'Église catholique et les Églises protestantes) ont augmenté de façon spectaculaire dans les années qui ont suivi la guerre, puis, tout à coup, se sont effondrées, et il décrit avec une grande précision comment elles ont été submergées par des vagues successives d'hérésies.
Il utilise le mot hérésie tout à fait correctement pour désigner une version de la foi chrétienne qui détient une version incomplète de la pleine vérité. Ce que fait celui qui choisit certains points mais en en rejetant d'autres qui assurent l'équilibre et complètent le tableau. Bien sûr, il y a souvent des tensions lorsqu'on veut garder ensemble toutes les vérités.
Par exemple , comment pouvons-nous concilier la souveraineté de Dieu avec la puissance de notre liberté et notre capacité de dire non? Ou comment peut-on concilier la miséricorde d'un Dieu d'amour avec l'existence de l'enfer? L'approche orthodoxe consiste à maintenir les deux termes, et à laisser les tensions rester largement sans réponse, ou du moins à trouver un équilibre qui les respecte en même temps. L'approche hérétique est d'en choisir un, et de rejeter ou de minimiser l'autre afin d'échapper à la tension.
Ils sont à la une de la RTBF ou de RTL, ils déblatèrent sur les ondes, ils sont omniprésents sur les scènes de la ville ou de la province, ils sont censés nous faire rire et y parviennent parfois… Ils s’appellent de Warzée, Pirette, Theunis et consorts. Ils égratignent gentiment le monde politique ou médiatique, épinglent les travers de notre société, mais là où ils se « lâchent », c’est lorsqu’ils se déchaînent contre l’Eglise, la foi, la religiosité catholique. Ils pourraient tout aussi bien cibler les célébrations compassées du militantisme laïc, les débordements fanatiques des mosquées, les grimaces de la bienpensance politiquement et culturellement correcte, mais ce serait risqué, et d’ailleurs, il vaut mieux ne pas cracher dans la soupe. En revanche, que risque-t-on à tourner en dérision des enfants faisant leur communion, des vieilles égrenant leur chapelet, les prêtres - tous pédophiles bien sûr -, le pape ou l’archevêque toujours ridicules, bien évidemment ? On sait bien que tous ces gens passés à la moulinette d’un humour destructeur n’intenteront pas de procès, qu’ils ne lanceront pas de fatwas, qu’ils ne déposeront pas d’explosifs, alors pourquoi se gênerait-on, d’autant que les portes sont largement ouvertes à ces « drôles » par tous ceux qui dominent le monde de la « culture » et du divertissement. Alors, même si « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », on y va de tout cœur, sans retenue. Derrière les rictus grimaçants de cet humour stéréotypé et convenu, se cache à peine un parti-pris antichrétien mais surtout anticatholique. Ce n’est pas nouveau; ainsi, lors de la révolution française, des carnavals furent organisés avec des ânes portant des ornements sacerdotaux, et les « oripeaux de la superstition » furent l’objet de parodies haineuses. L’humour corrosif, même lorsqu’il se fait bête ou médiocre, ne finit-il pas par tuer plus sûrement que de longs discours ?
Sous le soleil, on a bien marché aujourd'hui. Au tout petit matin, à Herve, la traditionnelle procession "del Céqwemme" a parcouru le bocage menée par les tambours de la
de Soignies, le retour des saintes reliques à la collégiale au terme du Tour Saint-Vincent, s'articule en deux parties. L'une fait revivre en riches tableaux coloriés les années 600, à travers les différentes étapes de la vie de saint Vincent et l'autre rassemble l'évocation des hommages rendus au saint au fil des siècles et jusqu'à nos jours."
Selon Jean-Marie Guénois, dans le « Figaro », Paolo Gabriele (à l'avant-plan sur la photo), l'auteur présumé du vol de documents dans le bureau de Benoît XVI, n'est sans doute que le maillon d'un réseau de « taupes ».