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Actualité - Page 392

  • L'année 2021 : la plus violente pour les chrétiens en Inde

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    2021 "l'année la plus violente" pour les chrétiens en Inde

    4 janvier 2022

    New Delhi (Agence Fides) - L'année 2021 s'est terminée comme " l'année la plus violente " de l'histoire pour les chrétiens en Inde, enregistrant pas moins de 486 épisodes de violence et de haine qui ont choqué le pays. La population minoritaire chrétienne de l'Inde a été confrontée à une série de violences souvent perpétrées par des groupes extrémistes hindous dans tout le pays. L'augmentation d'une année sur l'autre de la violence à l'encontre d'une communauté entièrement pacifique a atteint des chiffres alarmants au cours du dernier trimestre de 2021. " Les plaintes déposées à la suite d'incidents de violence révèlent plus d'un incident par jour, totalisant près de 500 cas de violence en 2021, comme le rapporte le United Christian Forum (UCF) ", a déclaré à Fides A.C. Michael, leader laïc catholique et coordinateur de l'UCF.

    Les trois derniers mois de 2021 ont vu plus de 180 incidents impliquant des chrétiens à l'approche de Noël. Le nombre mensuel de cas de violence était le suivant : 37 en janvier, 20 en février, 27 en mars, 27 en avril, 15 en mai, 27 en juin, 33 en juillet, 50 en août, 69 en septembre, 77 en octobre, 56 en novembre et 48 en décembre.

    "L'atmosphère de haine propagée par certaines actions et certains discours de certains groupes et la fausse propagande sur les conversions prétendument frauduleuses semblent encourager les éléments antisociaux à commettre des violences. La promulgation de lois au nom de la liberté religieuse aggrave la situation. Il ne serait pas exagéré de dire que ces incidents sont des actes bien orchestrés et planifiés par certains groupes visant à diviser le pays sur la base de la religion ", a déclaré A.C. Michael à Fides.

    Selon les rapports enregistrés sur la ligne d'assistance activée par le groupe UCF, les incidents de violence à l'encontre des chrétiens sont en augmentation depuis 2014, confirmant l'affirmation ci-dessus : 127 incidents en 2014, 142 en 2015, 226 en 2016, 248 en 2017, 292 en 2018, 328 en 2019, 279 en 2020 et, enfin, 486 incidents au 30 décembre 2021.

    Au total, quatre États du nord de l'Inde, l'Uttar Pradesh (102), le Chhattisgarh (90), le Jharkhand (44) et le Madhya Pradesh (38), ont enregistré 274 incidents de violence contre des chrétiens en 2021.

    Au total, quatre États du nord de l'Inde, l'Uttar Pradesh (102), le Chhattisgarh (90), le Jharkhand (44) et le Madhya Pradesh (38), ont enregistré 274 incidents de violence contre des chrétiens en 2021.

    "Les chrétiens en particulier notent que ces États ne parviennent pas à garantir une atmosphère propice à tous les citoyens de manière égale", note Michael, ancien membre de la Commission des minorités de Delhi.

    Un État du Sud a également enregistré un nombre élevé d'incidents de violence contre les chrétiens en 2021 : il s'agit du Karnataka, avec 59 incidents. D'autres États où la violence contre les chrétiens se produit sont : Bihar (29 cas), Tamil Nadu (20), Odisha (20), Maharashtra (17), Haryana (12), Punjab (10), Andhra Pradesh (9), Gujarat (7), Uttarakhand (8), Delhi (8), Telangana (3), Himachal Pradesh (3), West Bengal (2), Rajasthan (2), Assam (1) et Jammu et Kashmir (1 cas).

    La ligne d'assistance de l'UCF, grâce au plaidoyer de ses avocats, a réussi à obtenir la libération de 210 personnes en détention. En outre, 46 lieux de culte ont été rouverts ou continuent d'accueillir des services de prière. Mais, dans tout cela, seules 34 plaintes officielles (First Information Report) ont été enregistrées auprès de la police contre les auteurs de violences.

    Dans presque tous les incidents signalés en Inde, des groupes d'autodéfense d'extrémistes religieux ont fait irruption dans des réunions de prière ou des assemblées religieuses. Comptant sur l'impunité, ces militants menacent et agressent physiquement les personnes en prière, avant de les livrer à la police sous l'accusation de conversions forcées. Des slogans anti-chrétiens sont souvent entendus devant les postes de police, sans que la police n'intervienne. La violence contre la communauté chrétienne est aggravée par l'incapacité ou le manque d'engagement de la police à enquêter et à poursuivre les auteurs. Et ce, malgré les directives de la Cour suprême de l'Inde, qui a demandé à plusieurs reprises l'arrêt des actes horribles de violence de masse.sa.

    Pas moins de 19 appels sont en instance devant différents tribunaux indiens, déposés en vertu de la loi sur la liberté de religion dans neuf États indiens où de telles lois existent. Bien que ces lois soient en vigueur dans certains États depuis 1967 - il y a plus de 50 ans - à ce jour, aucun chrétien n'a été condamné pour avoir forcé quelqu'un à se convertir. De plus, recensement après recensement, la population chrétienne est restée à 2,3% de la population indienne de 1,3 milliard d'habitants (2019).

    La ligne d'assistance de l'UCF a été lancée le 19 janvier 2015, pour soutenir la liberté fondamentale et la promotion de valeurs telles que la justice, la liberté, l'égalité et la fraternité en Inde. Le service d'assistance téléphonique aide les personnes en détresse, notamment celles qui ne connaissent pas les lois du pays, en les guidant dans leurs démarches auprès des autorités publiques.

    (SD-PA) (Agence Fides 4/1/2022)

  • Forest : une église transformée en salle d'escalade

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    Une autre manière de s'élever vers le ciel ? C'est ce qu'annonce La Libre aujourd'hui, sous la plume de Romain Masquelier :

    Façade avant de l'église Saint-Antoine de Padoue, rue des Moines 26 - Rue de Gênes 10, 2019

    L'église Saint-Antoine de Padoue à Forest transformée en... salle d'escalade : "en Belgique, c'est une première"

    Un projet prévoit de transformer la partie non utilisée de l'église Saint-Antoine en lieu d’escalade. L'enquête publique vient d'être lancée.

    5-01-2022

    C’est une reconversion surprenante qui est en passe de se produire dans la commune bruxelloise de Forest. L’église Saint-Antoine de Padoue, située rue des Moines, pourrait abriter prochainement une… salle d’escalade.

    "Un accord a été trouvé entre la fabrique d'église et une société privée. Une partie de l'église sera désacralisée et une autre restera sacralisée", nous explique la bourgmestre faisant fonction de Forest, Mariam El Hamidine (Écolo).

    La suite de l'article est réservée aux abonnés.

    Mais on nous assure que l’extérieur de l’église restera quasiment intact et que les fresques seront protégées; le culte quant à lui devrait être maintenu dans une partie de l’église.

  • Les frères de Saint-Jean ferment leur prieuré de Bruxelles (Jette)

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    Après le départ des prémontrés de la Cambre, celui des frères de Saint-Jean laissera un grand vide dans la communauté catholique bruxelloise...

    De cathobel.be :

    Les Frères de Saint Jean vont quitter Jette

    La fermeture de leur prieuré Sainte-madeleine de Jette a été annoncée ce mardi 4 janvier, en fin de journée, par les Frères de Saint Jean. Cette décision fait suite à « la nécessité d’une réorganisation de leurs effectifs dans la Congrégation, liée à une politique de décentralisation et aux départs de frères« , précise le communiqué publié par les Frères.

    En 2020, le Prieur général et le Chapitre général de la Congrégation avait décidé la fermeture de six prieurés apostoliques dont un dans leur « proprovince Europe Nord », dont fait partie la Belgique. Un « discernement difficile » a donc dû être opéré au sein du Chapitre provincial, ce qui a abouti, en décembre dernier, à la décision de fermer définitivement le prieuré de Jette. Cette fermeture sera effective au cours de l’été 2022.

    La mission des Frères de Saint Jean avait commencé à Jette en 2010, à la suite du départ des Pères Rédemptoristes qui avaient fondé le couvent de la Madeleine en 1903. Cette mission consistait principalement en l’animation spirituelle de l’église conventuelle, l’accompagnement des personnes, la formation, l’accueil de groupes dans le prieuré. Certains Frères étaient également impliqués dans le service de l’Eglise locale et dans d’autres groupes et mouvements.

    « Les frères du prieuré de Jette ont accueilli la décision de la fermeture avec tristesse : ils aiment ce lieu, cette ville et cette Eglise locale et auraient voulu continuer à s’y investir dans l’avenir« , exprime le communiqué. Durant les mois qui restent jusqu’à leur départ définitif, les Frères vont « continuer leur mission et collaborer notamment à la démarche synodale » en cours dans l’archidiocèse de Malines-Bruxelles.

    L’archevêché « a également accueilli cette décision avec tristesse« , note encore le communiqué. « Les Frères de Saint Jean avaient au fil des années bien trouvé leur place dans l’Eglise, spécialement à l’ouest de Bruxelles. » L’archidiocèse entamera sous peu un discernement quant à l’avenir de ce site dont celui-ci est propriétaire.

    C.H. Source : communiqué

    Lire également : Les Frères de Saint-Jean quittent Bruxelles dans la déception

  • Le pape recourt-il trop souvent à des décisions autoritaires (motu proprio) ?

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    C'est l'avis du vaticaniste Aldo Maria Valli (en traduction française sur le site "Benoît et moi") :

    "Alors qu’on est sans nouvelles de la réforme de la Curie romaine (le document correspondant, la constitution apostolique Praedicate Evangelium, a désormais disparu des radars), la prolifération des lois émises par décision directe du pape, sous forme de motu proprio, sans l’implication de la curie, est remarquable. Une prolifération qui se heurte au discours constant de François sur la synodalité.

    Pour nous limiter à l’année 2021 qui vient de s’achever, voici la liste, à rebours, des lois émises par François sous la rubrique « motu proprio » [MP].

    • Lettre apostolique en forme de « Motu Proprio » par laquelle le Saint-Père institue la Commission pontificale pour la vérification et l’application du M. P. Mitis Iudex dans les Eglises d’Italie (17 novembre 2021)
    • Lettre apostolique en forme de « Motu Proprio » du Pape François Traditionis custodes sur l’usage de la liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970 (16 juillet 2021)
    • Lettre apostolique en forme de « Motu proprio » du Pape François Antiquum ministerium instituant le ministère de catéchiste (10 mai 2021)
    • Lettre apostolique en forme de « Motu Proprio » du Souverain Pontife François modifiant la juridiction des organes judiciaires de l’État de la Cité du Vatican (30 avril 2021)
    • Lettre apostolique en forme de « Motu Proprio » du Souverain Pontife François concernant les dispositions sur la transparence dans la gestion des finances publiques (26 avril 2021)
    • Lettre apostolique en forme de « Motu Proprio » du Souverain Pontife François concernant la limitation des dépenses pour le personnel du Saint-Siège, du Gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican et d’autres entités connexes (23 mars 2021)
    • Lettre apostolique en forme de Motu Proprio du Souverain Pontife François concernant les changements en matière de justice (8 février 2021)
    • Lettre apostolique en forme de Motu Proprio, sur la modification du canon 230 § 1 du Code de droit canonique concernant l’accès des personnes de sexe féminin au ministère institué du Lectorat et de l’Acolytat (10 janvier 2021).

    Comme on le voit, un rythme remarquable. Mais huit motu proprio en un an, ce n’est pas un record. En 2016, en effet, François en a émis neuf, tout comme en 2019. En 2020, il y en a eu six, en 2017 quatre. En 2013 et 2015, trois, en 2014 et 2018, deux.

    Si l’on compare cette production avec celle de Benoît XVI, la différence est évidente. De 2005 à 2013, le pape Ratzinger n’a émis que treize motu proprio en tout, avec ce rythme : deux en 2005, aucun en 2006, deux en 2007, aucun en 2008, aucun en 2009, un en 2010, deux en 2011, trois en 2012, trois en 2013.

    Si nous revenons ensuite à Jean-Paul II, nous voyons que son maximum était de trois motu proprio par an (en 1988, 1994, 1999), mais normalement il se limitait à un ou deux par an, et pendant quatre ans (1990, 1991, 1995, 1996) il n’en a émis aucun.

    Geraldina Boni, consultante du Conseil pontifical pour les textes législatifs (un organe que Bergoglio a de facto privé de ses fonctions de révision et de contrôle) ne cache pas son inquiétude face au centralisme et à la surproduction juridique de François. Caractère organiques des lois et sécurité juridique sont des souvenirs lointains. Les règles sont souvent rédigées par des commissions créées par le pape, dans un désordre auto-alimenté car, face aux problèmes d’interprétation, arrivent des changements et des corrections qui produisent une confusion supplémentaire.

    Concernant la méthode avec laquelle François gouverne l’Église, des observateurs bien informés n’hésitent pas à parler d’absolutisme monarchique débridé et de Babel juridique. Un style sans comparaison avec les papes qui l’ont précédé.

    Mais le synode lui-même, que François exalte souvent et qui devrait représenter le triomphe de la collégialité, est compris par Bergoglio de manière singulière, comme nous l’avons vu dans les deux synodes sur la famille. De plus, le pape, malgré son exaltation (en paroles) de la synodalité, ne convoque plus les cardinaux à un consistoire et n’a donc plus de discussion ouverte avec eux.

    Le recours fréquent à l’approbation en forme spécifique de chaque nouvelle norme émise par un dicastère fait également partie du tableau. En fait, la formule exclut toute possibilité d’appel.

    Le professeur Paolo Cavana, professeur de droit canonique et ecclésiastique à l’Université libre Maria Santissima Assunta de Rome, en illustrant la situation, n’a pas hésité à parler d’une « dérive » qui « apparaît tout à fait inhabituelle dans l’Eglise catholique ». En effet,

    dans la production législative de ce pontificat, le droit tend à être perçu de manière prépondérante comme un facteur organisationnel et disciplinaire, c’est-à-dire comme une sanction, et toujours dans une fonction d’instrumentalisation par rapport à des choix de gouvernement bien déterminés, et non pas aussi comme un instrument fondamental de garantie des droits (et d’observation des devoirs) des fidèles.

    https://ilregno.it/attualita/2021/16/francesco-poco-canonico-paolo-cavana

    Des mots, il faut le noter, écrits non pas dans une publication hostile à François, mais dans Il Regno [une revue « catho-progressiste », ndt]. Et sous ce titre : François (peu) canonique."

  • Bioéthique en Belgique : état des lieux et perspectives pour 2022 : un webinaire proposé par l'Institut Européen de Bioéthique

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    Il est encore possible de s'inscrire...

    A l’aube de cette nouvelle année, l'IEB vous propose une conférence en ligne :

    Bioéthique en Belgique :

    Etat des lieux et perspectives pour 2022

    Se dirige-t-on vers une légalisation de la gestation par autrui en Belgique ?

    Après vingt ans, quelles perspectives pour la loi euthanasie ?

    Quels sont les nouveaux enjeux éthiques en matière de recherche sur les embryons ?

    Quel impact la crise sanitaire a-t-elle sur le recours à l’avortement et à la procréation artificielle ?

    Profitez de ce webinaire, gratuit et ouvert à tous, pour faire le point sur l'agenda bioéthique belge.

    Rendez-vous le 5 janvier 2022 sur Zoom, de 20h à 21h30.

    Je m'inscris au webinaire
  • 6 000 ONG indiennes privées d'accès à des fonds envoyés par des pays étrangers

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Fonds étrangers bloqués : presque 6 000 ONG indiennes touchées par le non-renouvellement d’une licence

    4/01/2022

    Au 1er janvier, presque 6 000 ONG indiennes ont perdu la licence leur permettant d’accéder aux contributions étrangères, selon la loi (Foreign Contribution Regulation Act) qui régule la possibilité de recevoir des financements de l’étranger pour les organisations indiennes. Outre les Missionnaires de la Charité, de nombreux autres organismes reconnus, dont Oxfam India, sont concernés par la situation. De son côté, sœur Stany Rose, des sœurs de Mère Teresa en Orissa, a réagi : « Nous ne sommes pas inquiètes, Dieu le Père prendra soin de nos besoins. »

    L’offensive du gouvernement indien contre les financements étrangers ne semble pas limitée aux Missionnaires de la Charité : au 1er janvier, presque 6 000 ONG indiennes ne peuvent plus accéder à des fonds envoyés par des pays étrangers. La nouvelle – présentant un tableau plus large du problème, et survenant précisément au moment de Noël en Inde – a été dévoilée par le journal The Hindu, qui cite des documents officiels du ministère de l’Intérieur indien.

    Plus précisément, ce sont 5 933 organisations qui ont perdu le statut requis par la loi sur les contributions étrangères (Foreign Contribution Regulation Act), qui régule la possibilité de recevoir des financements de l’étranger pour les organisations indiennes. Un chiffre est éloquent pour signifier que qui se passe : jusqu’au 31 décembre 2021, il y avait 22 762 licences actives ; aujourd’hui, on n’en compte plus que 16 829. En seulement quelques jours, leur nombre a été réduit de près d’un quart.

    Outre les Missionnaires de la Charité, on compte d’autres victimes de cette situation qui sont également mondialement reconnues comme Oxfam India (la branche locale d’une de l’ONG internationale). Cette dernière a publié un communiqué, le 2 janvier 2022, en confirmant se trouver dans la même situation et en expliquant que le non-renouvellement de sa licence menace ses interventions humanitaires, y compris son assistance aux urgences liées au Covid-19, assurée actuellement dans 16 États indiens. Une question particulièrement sensible alors que le variant Omicron se répand rapidement à Delhi et Mumbai.

    Soutien des gouvernements d’Orissa et du Bengale occidental

    Parmi les autres ONG affectées, selon The Hindu, on compte la Tuberculosis Association of India – une organisation fondée à l’époque coloniale par la couronne britannique, afin d’assister les patients atteints de tuberculose, et se trouvant aujourd’hui sous le patronage de la présidence indienne. L’Indian Youth Centres Trust, un important réseau d’établissements éducatifs, est également affecté, ainsi que Jamia Millia Islamia, une université musulmane historique, active depuis l’époque du Mahatma Gandhi. L’université a été en ligne de mire, probablement pour avoir été au cœur de manifestations contre une loi controversée sur l’accès à la citoyenneté votée en 2019.

    Cependant, la situation reste opaque et confuse : ainsi, le ministère de l’Intérieur de New Delhi a publié une circulaire affirmant que les licences permettant d’accéder aux contributions étrangères sont prolongées jusqu’au 31 mars. Mais le document précise que cette extension ne s’applique pas aux organisations qui ont déjà perdu leur licence. Quoi qu’il en soit, l’objectif politique de cette restriction, qui fait partie de l’agenda nationaliste imposé par le gouvernement Modi et qui sera subi avant tout par les plus démunis, semble évident.

    Après le tweet récent de Mamata Banerjee, ministre en chef du Bengale occidental, le gouvernement d’Orissa est également intervenu pour soutenir les Missionnaires de la Charité. Le 30 décembre, le chef du gouvernement local, Naven Patnaik, a ordonné aux autorités locales de s’assurer que les orphelinats et les léproseries des sœurs de Mère Teresa ne soient pas en difficulté. « Là où c’est nécessaire, des ressources d’urgence peuvent être utilisées. En Orissa, il y a 13 centres des Missionnaires de la Charité qui offrent de l’aide pour près de 2 000 personnes. » Depuis Bhubaneswar, sœur Stany Rose a réagi en disant : « Nous ne sommes pas inquiètes : Dieu le Père prendra soin de nos besoins. Nous sommes reconnaissantes envers le chef du gouvernement [d’Orissa] pour l’annonce de son soutien, mais par-dessus tout, nous remercions le peuple d’Orissa pour son affection et son aide apportées tout au long de ces années. »

    (Avec Asianews)

    Lire également : Inde : les Missionnaires de la charité contraintes de rationner la nourriture

  • L'intention du pape pour janvier 2022 : les victimes de discrimination et de persécution religieuse

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    De Vatican News, cette intention sans mention particulière pour les persécutions dont sont victimes de façon très cruciale les chrétiens à travers le monde :

    En janvier, le Pape prie pour les victimes de persécutions religieuses

    La première intention de prière du Pape François en 2022 est consacrée à la lutte contre la discrimination et la persécution religieuses. Le Saint-Père rappelle que la liberté religieuse ne se limite pas à la liberté de culte, mais qu'elle est liée à la fraternité.

    «Comment se peut-il qu’aujourd’hui tant de minorités religieuses souffrent de discriminations ou de persécutions?

    Comment pouvons-nous permettre, dans une société si civilisée, que des personnes soient persécutées en raison du seul fait qu’elles professent publiquement leur foi? Non seulement c’est inacceptable, mais c’est inhumain: c’est une folie.   

    La liberté religieuse ne se limite pas à la liberté de culte, à savoir au fait de pouvoir pratiquer son culte le jour qui est prescrit par les livres sacrés, mais elle consiste à valoriser l’autre dans sa différence et à voir véritablement dans l’autre un frère.

    Nous avons tellement de choses en commun en tant qu’êtres humains que nous pouvons vivre en accueillant nos différences dans la joie d’être frères.

    Qu’une différence, qu’elle soit petite ou substantielle comme la différence religieuse, ne nous empêche pas de voir la grande unité d'être frères!

    Choisissons le chemin de la fraternité. Parce que soit nous sommes frères, soit tout s’écroule.

    Prions pour que les victimes de discrimination et de persécution religieuse trouvent dans la société la reconnaissance de leurs droits, et la dignité qui vient de la fraternité.»

  • Avec 43 millions de victimes, l'avortement a été la première cause de décès dans le monde en 2021

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    De JEAN-PATRICK GRUMBERG sur Dreuz Info :

    3 JANVIER 2022

    L’avortement a été la première cause de décès dans le monde en 2021, avec près de 43 millions de bébés à naître tués dans le ventre de leur mère, selon les données fournies par Worldometer.

    Le 31 décembre 2021 à midi, 42,6 millions d’avortements ont été pratiqués au cours de l’année, a révélé Worldometer, tandis que 8,2 millions de personnes sont mortes du cancer, 5 millions du tabagisme, 1,7 million du VIH/sida, 1,3 million d’accidents de la route et 1 million de suicides.

    Si l’on additionne tous les décès dans le monde dus à des causes autres que l’avortement, on obtient un chiffre de 58,7 millions, ce qui signifie que les avortements ont représenté un peu plus de 42 % de tous les décès humains en 2021.

    À titre de comparaison, les décès dans le monde dus au coronavirus en 2021 s’élevaient à environ 3,5 millions, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Worldometer – élu l’un des meilleurs sites de référence gratuits par l’American Library Association (ALA) – tient le compte tout au long de l’année des principales statistiques mondiales, notamment la population, les naissances, les décès, les automobiles produites, les livres publiés, les émissions de CO2, etc.

    Il enregistre également le nombre total d’avortements pratiqués dans le monde, sur la base des dernières statistiques sur les avortements publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Selon les statistiques du Worldometer, il y a eu plus de décès dus à l’avortement en 2021 que tous les décès dus au cancer, au paludisme, au VIH/sida, au tabagisme, à l’alcool et aux accidents de la route réunis.

    Le nombre alarmant de décès dus à l’avortement a d’ailleurs conduit certains observateurs à qualifier l’avortement de « cause de justice sociale de notre temps », car l’ampleur du problème éclipse complètement les autres questions relatives aux droits de l’homme.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

    Source : Worldometer et Breitbart

  • Les convertis au christianisme persécutés en Algérie

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    De

    En 2021, l’enfer des Algériens convertis au christianisme s’est accentué

    L’exercice d’un culte en Algérie – musulman on non musulman – est lié à l’obtention d’un agrément fixant le lieu du culte et d’un autre désignant le prédicateur, en vertu d’une loi inique de février 2006. Plusieurs procès ont été intentés ces derniers mois contre des Algériens pour atteinte aux préceptes de l’islam, notamment contre des convertis au christianisme. Les autorités algériennes ont également procédé à la mise sous scellés de plusieurs églises principalement les églises protestantes de Kabylie.

    Récemment, une cour d’appel en Algérie a condamné Foudhil Bahloul, un Algérien converti, à six mois de prison avec sursis et à une amende de 100 000 dinars algériens (environ 720 dollars) pour un transfert de 200 euros considéré comme un «don non autorisé» en vertu d’une loi discriminatoire utilisée contre les minorités religieuses.

    «Foudhil Bahloul n’aurait jamais dû être poursuivi en justice en premier lieu – personne ne devrait être puni pour ses croyances religieuses ou pour avoir pratiqué sa foi. La cour d’appel a eu la possibilité d’annuler une condamnation injuste et a pourtant insisté sur une peine de prison, même si elle était avec sursis. Ce verdict est un signe troublant de la détermination des autorités algériennes à réprimer le droit à la liberté de religion et de conviction et ajoute au climat de peur croissant en Algérie, en particulier pour les minorités religieuses, et jette les bases de nouvelles violations des droits en vertu de la prétexte de réglementer le culte non musulman en vertu de la loi 06-03», a déclaré Amna Guellali, directrice adjointe d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

    «Depuis 2017, les autorités algériennes ont utilisé cette loi pour persécuter effrontément les minorités religieuses. Il est grand temps de l’abroger et d’annuler tous les verdicts qui en découlent, y compris dans le cas de Foudhil Bahloul», a déclaré l’ONG.

    Des agents de la gendarmerie ont arrêté Foudhil Bahloul et trois de ses amis à Aïn Defla (nord) en avril 2021 avant de perquisitionner son domicile et de saisir des livres et du matériel liés à la foi chrétienne. Le 21 juillet, M ahloul a été jugé sans avocat et les témoins n’ont pas été autorisés à témoigner devant le tribunal d’Ain Defla. Sur la base de la loi 06-03 de 2006, qui comprend un certain nombre de dispositions trop larges et vagues qui criminalisent la liberté de croyance, il a été condamné à six mois de prison et à une amende de 100 000 dinars algériens (environ 720 dollars).

    En mai, un haut dignitaire religieux algérien a déclenché une violente polémique en affirmant que «l’Algérien ne peut être que musulman»«L’islam et le nationalisme sont les deux faces d’une même pièce», a estimé le président du Haut Conseil islamique (HCI), Bouabdellah Ghlamallah, dans un discours prononcé le 5 mai à l’occasion du 90anniversaire de l’Association des oulémas musulmans algériens, créée en 1931 pendant la colonisation française (1830-1962).

    Bouabdellah Ghlamallah a même contesté l’identité algérienne des non-musulmans. «Les graines semées par la France commencent à germer et les ouléma musulmans algériens doivent y faire face et poursuivre le djihad [«effort»] national et théologique pour éradiquer ces résidus», a souligné l’ancien ministre des affaires religieuses, dont les propos ont été rapportés par des médias proches du régime.

    Pour beaucoup, le discours du président du HCI n’est qu’un anneau de chaîne des tensions franco-algériennes, notamment autour de la très houleuse question mémorielle. À l’occasion du 60anniversaire de l’indépendance de l’Algérie (1962), le président français Emmanuel Macron a entrepris une série d’«actes symboliques» afin de tenter de «réconcilier les mémoires», sans geste de réciprocité jusqu’à présent côté algérien, lequel brouille toujours les ressorts de ce dossier.

  • "René Girard, la vérité mimétique" : une émission à ne pas manquer sur KTO

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    Ce soir, sur KTO Télévision :

    René Girard, la vérité mimétique

    30/12/2021

    René Girard est considéré comme l’un des grands penseurs de la seconde moitié du XXème siècle. Ce documentaire est un voyage au coeur de son oeuvre, de sa réflexion et de sa vie. Il explore et révèle les multiples aspects de sa fascinante « théorie mimétique ». Proches et fins connaisseurs de Girard se succèdent pour mettre en lumière sa pensée. Celle-ci affirme que le désir et l’imitation alimentent depuis toujours la mécanique du comportement humain, menant à la rivalité et la violence mimétiques, puis à la désignation du bouc-émissaire. A travers les mythes, les sociétés anciennes, les religions, l’Histoire de l’humanité, et jusque dans notre actualité, René Girard apporte l’éclairage singulier de sa vérité universelle. Où souffle aussi l’Esprit car, pour lui, tous les chemins de l’Homme mènent au Christ.

    René Girard, la vérité mimétique - Une coproduction KTO/CRESCENDO MEDIA FILMS 2021 - Réalisée par Yves Bernanos

  • Vatican : un imbroglio financier et judiciaire qui risque d'être embarrassant pour le pape

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    Un article de Sandro Magister sur Settimo Cielo

    Le procès du siècle requiert le pape au tribunal. Qui risque également un incident avec la Chine.

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    Parmi les documents en possession du tribunal du Vatican appelé à juger le cardinal Giovanni Angelo Becciu et d'autres accusés, dont la prochaine audience est fixée au 25 janvier, figure une note d'information au sommet de laquelle il est écrit que "lors de l'audience du 6 avril dernier, le Saint-Père a donné la permission de rendre publique la note susmentionnée". Signé : Edgar Peña Parra, Secrétaire d'État par intérim.

    C'est ce que fait Settimo Cielo dans ce billet : fournir aux lecteurs les caractéristiques essentielles de ce document jusqu'ici inédit, remis par Peña Parra au tribunal du Vatican pour décrire la situation de la Secrétairerie d'État au moment de sa prise de fonction en tant que suppléant, le 15 octobre 2018, " ainsi que certains aspects du travail de la Secrétairerie d'État concernant l'immeuble du 60 Sloane Avenue à Londres ".

    Le dossier compte 322 pages, avec de nombreuses annexes, mais les pages clés sont les vingt premières avec la note de Peña Parra. Il s'agit notamment d'informations qui pourraient créer un incident diplomatique avec nul autre que la Chine.

    En effet, on y lit "quelques nouvelles fournies par l'archevêque de Vilnius (Lituanie) concernant l'insécurité" du système informatique du Vatican. M. Peña Parra a précisé : "Un neveu de l'archevêque, expert en la matière, avait la preuve de l'intrusion de la Chine dans notre système informatique et nous en avions la preuve".

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    Au-delà de la vulnérabilité informatique, le tableau que Peña Parra dresse de la Secrétairerie d'État et en particulier de son bureau administratif dirigé à l'époque par Mgr Alberto Perlasca est résolument critique.

    "Le Saint-Père avait demandé un audit du bureau administratif et des fonds de la Secrétairerie d'État, qui aurait dû être achevé avant l'arrivée du nouveau remplaçant", c'est-à-dire Peña Parra à la place de son prédécesseur Becciu.

    Mais rien de tout cela n'a été fait. M. Peña Parra a écrit que M. Perlasca a justifié son manquement en arguant que "la Secrétairerie d'État avait vécu des moments très difficiles ces dernières années avec le Secrétariat à l'économie, en raison des prétentions du cardinal George Pell à prendre le contrôle de toute l'administration du Saint-Siège, ce qui signifiait interférer dans les compétences propres de la Secrétairerie d'État dans le domaine administratif. Deuxièmement, Mgr Perlasca était d'avis que tant le précédent Auditeur général, le Dr Libero Milone, que l'actuel Auditeur général, le Dr Alessandro Cassinis Righini, n'étaient pas des personnes dignes de confiance".

    Peña Parra écrit que l'auditeur et lui-même ont insisté à plusieurs reprises pour que la volonté du pape soit respectée. Mais en vain. Le bureau administratif a fait une "grève blanche", sans changer d'un iota son "modus operandi" systématique, décrit comme suit :

    "C'est un mécanisme dans lequel le supérieur est mis sous pression, le poussant à agir rapidement, prévoyant des événements 'catastrophiques', tels que : 'Si vous ne signez pas immédiatement, vous risquez de perdre beaucoup d'argent'. [J'ai souvent été interrompu de manière inattendue lorsque je recevais des ambassadeurs, des évêques, etc. pour signer des documents urgents qui, selon eux, ne pouvaient pas attendre la fin des entretiens. [Le leitmotiv constant était que je ne connaissais pas la "machine" et que, par conséquent, les incertitudes que je soulevais n'étaient pas fondées et ne faisaient que ralentir le travail du bureau administratif".

    La mauvaise gestion concernait également l'argent détenu par le Secrétariat d'État, déposé dans trois fonds de placement et dans pas moins de treize banques, les contrats respectifs étant "presque toujours conclus en faveur des contreparties". Sans parler des "erreurs graves" dans les comptes, qui ont "gonflé de manière injustifiée la valeur du patrimoine géré par le Secrétariat d'État", qui, à une certaine date, a été considéré comme valant 603 millions d'euros alors qu'il s'agissait en fait de 425 millions.

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  • Où va l’Eglise aujourd’hui ? L’évêque de Toulon-Fréjus, Mgr Dominique Rey, 70 ans, n’a pas dit son dernier mot :

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    Lu sur le site web du « salon beige »,sous la signature d’Antoine Bordier :

    Rey 20211219-212418b-scaled-735x600.jpg« Une page se tourne avec l’évêque du diocèse de Fréjus-Toulon, Mgr Dominique Rey : celle de 2021. Une autre, toute blanche encore, va se noircir de quelques lettres, de quelques mots, de quelques phrases : celle de 2022. Celui qui fêtait ses 20 années à la tête du diocèse, l’année dernière, fêtera, en 2022, ses 70 ans de pèlerinage terrestre, ou plutôt de navigation maritime. Car, face aux avis de tempête, sur cette mer agitée, il est entre deux eaux, comme l’Eglise de France. Dort-il comme le Christ au fond de sa barque ? Navigation en eaux troubles, avec cet évêque-skipper au long cours.

    Comme à son habitude, même si le poids de l’âge et de la fonction commence à se faire sentir, Mgr Rey est en forme. Il blague, le sourire en coin. Dans sa voiture blanche – elle n’est pas blindée et n’a pas vocation à se transformer en papamobile – il écoute ses chanteurs préférés. Ils appartiennent à l’ancien-temps, à celui où les chanteurs étaient des conteurs, des poètes. Il écoute du Léo Ferré, du Brassens, du Brel. Cette fois-ci, alors que sa voiture roule en direction du Séminaire de La Castille, où l’attendent les 60 séminaristes qui ont préparé un temps festif, à l’approche de Noël, il écoute la chanson de Pierre Bachelet, L’homme en blanc. Les paroles sont surprenantes de réalisme, même si elles appartiennent désormais au passé :

    « Il descend de l’avion, il embrasse la terre. A genoux sur le sol, comme on fait sa prière. Et, même les officiels ne savent plus quoi faire, avec leurs vieux discours, leur tenue militaire. Il arrive, il descend, il est là l’homme en blanc… »

    Cet homme, c’est le pape Jean-Paul II. Mgr Rey appartient à sa génération. Il entre au Séminaire presqu’au même moment où Karol Wojtyla devient pape, moins de deux ans après en 1980. Il sera ordonné en 1984, par le cardinal Jean-Marie Lustiger, l’archevêque de Paris.

    Aujourd’hui dans son diocèse, il regarde l’année 2021, et, constate facilement que

    « la pandémie a chamboulé nos habitudes. Comme dans toute la France nous avons été très affectés par le virus. Les conséquences de la pandémie, dans tous les domaines, ont été négatives. Il existe une réelle inquiétude pour l’avenir. Nous sommes entrés dans un cycle où la fragilité, la peur, voire la folie sont présents. Des personnes se sont retrouvées extrêmement seules. Et, que dire de la pression médiatique et des décisions politiques et gouvernementales ? »

    Durant cette crise de pandémie mondiale, le diocèse de Fréjus-Toulon a perdu quelques ouailles, dans la bataille. Mais, il a su rebondir et offrir de nouveaux services à ses fidèles pour vivre sa foi et les célébrations.

    « Face aux situations très difficiles, très anxiogènes, des jeunes se sont levés, ils ont organisé des maraudes, pour visiter les personnes seules. Grâce aux nouvelles technologies de l’information et à internet, nous avons lancé un réseau social qui s’appelle La Traversée. Plus de 30000 personnes ont adhéré et participé à différents parcours sur l’espérance, la miséricorde. Nous avions la Messe quotidienne via notre chaîne YouTube. »

    Un évêque sur le pont

    Confronté à cette crise de Covid-19, à celle des vocations, à la déchristianisation, Mgr Rey ne baisse pas les bras. Au contraire, il remonte d’autant plus les manches de son pull-marin au-dessus des coudes. Cet homme de Dieu est un véritable navigateur, qui a plus d’une solution dans son sac de marin-pèlerin.

    « Oui, je suis un pèlerin. J’arpente les chemins, les routes et les ruelles de mon diocèse. Je ne suis pas un gestionnaire de Dieu. Je ne suis pas un fonctionnaire de l’Eglise. Je suis un pèlerin. »

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