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Actualité - Page 421

  • La GPA divise les féministes

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    La GPA : un combat féministe ?

    9 Déc, 2021

    Entre « exploitation du corps féminin » et « liberté à disposer de son corps, y compris pour en tirer profit », la GPA divise les féministes. « Dans un débat proche de celui sur la prostitution ».

    L’abolition de la GPA ou rien

    D’un côté, les « abolitionnistes » n’hésitent pas à parler de « prostitution reproductive », comme l’a fait Andrea Dworkin, « théoricienne du féminisme radical », en 1983. Une tendance dans laquelle s’inscrivent des associations comme le CoRP [1], « créé en 2013 par l’historienne Marie-Jo Bonnet, ancienne du Mouvement de libération des femmes en 1971, et par la philosophe Sylviane Agacinski » (cf. Sylviane Agacinski au Sénat : « La loi sur la PMA aidera et permettra d’arriver à la GPA »), ou encore Osez le féminisme, créé en 2009.

    Pour les membres de ces associations, « la GPA serait l’aboutissement ultime du patriarcat comme système d’oppression des femmes par les hommes ». Et, « a fortiori, de femmes pauvres par des hommes riches ». « De façon majoritaire dans le monde, ce sont les plus pauvres qui se résignent à cette pratique contre rémunération », rappelle Daniela Levy, porte-parole d’Osez le féminisme (cf. Au chômage depuis le confinement, des Indiennes diplômées se tournent vers la GPA « pour payer leurs factures »).

    Le droit à tirer profit de son corps ?

    Dans le camp d’en face, on trouve les féministes qui, dans une approche libérale, défendent les « travailleuses de la procréation ». Et à ce titre, « prônent un encadrement législatif pour défendre les droits individuels ».

    Une perspective dans laquelle la grossesse est pensée comme « une activité » « jusqu’ici considérée comme privée et gratuite », mais qui pourrait l’être « comme une activité commerciale au service d’autres ».

    Les risques occultés ?

    L’exploitation du corps de la femme n’est pas le seul argument des « abolitionnistes anti-GPA ». Elles rappellent les risques inhérents à la grossesse. Des risques parfois mortels, comme en témoigne le décès d’une mère porteuse aux Etats-Unis l’année dernière (cf. Etats-Unis : une mère porteuse meurt en couches, laissant un mari et deux enfants).

    Pour ce courant féministe, la maternité de substitution est également « une énième injonction sociale à la maternité ». Un argument partagé par l’autre tendance qui voudrait « s’émanciper d’une maternité vécue comme une aliénation » (cf. La maternité est-elle une aliénation ?).

    Pour Marlène Jouan, maître de conférences de philosophie à l’université Grenoble-Alpes et auteur d’un livre à paraître sur la GPA, « en détachant la maternité de son origine utérine, la GPA contribue à renforcer le ‘désordre reproductif’ et donc le ‘trouble dans le genre’ amorcé par le recours à la contraception et à l’avortement ».

    [1] Collectif pour le Respect de la Personne

    Source : Le Figaro, Bénédicte Lutaud (08/12/2021)

  • Inauguration de la Cathédrale de Notre Dame d'Arabie

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/BAHREIN - "Inauguration civile" de la Cathédrale de Notre Dame d'Arabie, en présence du Cardinal Tagle

    9 décembre 2021

    Manama (Agence Fides) - Dans la matinée du jeudi 9 décembre, la cathédrale catholique de Notre-Dame d'Arabie a été inaugurée par le cheikh Abdullah bin Hamad Al Khalifa, représentant le roi de Bahreïn Hamad bin Isa Al Khalifa. Mgr Paul Hinder, Vicaire Apostolique pour l'Arabie du Nord, Mgr Eugene Nugent, Nonce Apostolique à Bahreïn et au Koweït, et le Cardinal Luis Antonio Tagle, Préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples( qui présidera la liturgie de consécration du lieu de culte demain, vendredi 10 décembre) ont également assisté à la cérémonie,

    La construction de Notre-Dame d'Arabie est emblématique de la discrétion et de l'essentialité pratique qui caractérisent la présence de tant de communautés catholiques dans la péninsule arabique, également dans leurs relations avec les autorités civiles. En 2007, l’Évêque combonien Camillo Ballin, alors Vicaire Apostolique du Koweït, a demandé au Saint-Siège d'instaurer une journée de célébration en l'honneur de la Vierge Marie avec le titre de Notre-Dame d'Arabie. En 2011, le Saint-Siège a officiellement proclamé Notre-Dame d'Arabie comme patronne des deux vicariats alors présents dans la péninsule arabique, celui du Koweït et celui d'Arabie. En mai 2011, le Saint-Siège a réorganisé le vicariat du Koweït pour y inclure les territoires du Qatar, du Bahreïn et de l'Arabie saoudite, le renommant "Vicariat apostolique d'Arabie du Nord" (tandis que l'autre vicariat de la péninsule arabique, renommé "Vicariat d'Arabie du Sud", comprend les territoires du Yémen, des Émirats arabes unis et d'Oman). En 2012, le siège principal du vicariat d'Arabie du Nord a été transféré à Bahreïn, en raison de la situation géographique du royaume (un archipel de 33 îles le long de la rive gauche du golfe Persique) et d'autres raisons logistiques.

    Dans le royaume, la présence d'une communauté catholique locale composée de travailleurs immigrés est attestée depuis les années 1930 et, à l'heure actuelle, selon les données rapportées par le Vicariat, elle pourrait atteindre 150 000 fidèles, principalement originaires d'Inde et des Philippines. Au cours des dernières décennies, jusqu'à aujourd'hui, seules deux églises étaient ouvertes dans le pays, et le manque de lieux de culte dans lesquels célébrer les liturgies et administrer les sacrements était ressenti avec un malaise croissant par la communauté catholique locale. Face à cette situation, dans un acte de magnanimité royale, le roi Hamad bin Isa Al Khalifa a fait don au vicariat d'un terrain de 9 000 mètres carrés dans la municipalité d'Awali pour la construction d'une nouvelle église.

    En février 2013, Mgr Ballin a donné la nouvelle de la donation royale par l'intermédiaire de l'Agence Fides (voir Fides 13/2/2013). Le 19 mai 2014, lors de sa visite au Pape François au Vatican, le roi Hamad bin Isa en personne a offert au souverain pontife une maquette de la cathédrale en construction.

    Le 25 novembre dernier (voir Fides 26/11/2021), le roi Ahmad bin Isa a également envoyé au Pape François un message l'invitant officiellement à visiter le Bahreïn. (GV) (Agence Fides 9/12/2021)

  • Pour que, partout dans le monde, Noël reste une bonne nouvelle...

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    https://www.egliseendetresse.be/

  • Chine : Xi Jinping appelle à un renforcement des contrôles sur les affaires religieuses

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    Du site de l'Indian Express :

    Le président chinois Xi Jinping appelle à un renforcement des contrôles sur les affaires religieuses pour renforcer la sécurité nationale

    Le président chinois Xi Jinping a appelé à la "sinisation" des religions, en les réorientant pour qu'elles fonctionnent sous la direction du PCC, qui reste idéologiquement athée.

    6 décembre 2021

    Le président chinois Xi Jinping a appelé à de nouvelles mesures pour renforcer le contrôle de l'État sur les affaires religieuses dans le pays, y compris la "sinisation" des confessions, ce qui signifie en gros les mettre en conformité avec les politiques du Parti communiste au pouvoir.

    Selon un livre blanc officiel publié en 2019, la Chine compte environ 200 millions de croyants - la majorité étant des bouddhistes au Tibet. Les autres comprennent 20 millions de musulmans, 38 millions de chrétiens protestants et 6 millions de chrétiens catholiques, ainsi que 140 000 lieux de culte.

    Xi, 68 ans, chef du Parti communiste chinois (PCC), de la puissante armée et de la présidence, et dont on s'attend à ce qu'il reste au pouvoir à vie, a appelé à la "sinisation" des religions, en les réorientant pour qu'elles fonctionnent sous la direction du PCC, qui reste idéologiquement athée.

    "Il est nécessaire d'améliorer le contrôle démocratique des chefs religieux, de promouvoir l'État de droit dans le travail religieux et de mener une campagne de publicité et d'éducation approfondie sur l'État de droit", a déclaré Xi lors d'une conférence nationale sur le travail lié aux affaires religieuses qui s'est tenue ici ce week-end.

    Cette conférence, à laquelle ont participé les plus hauts dirigeants du pays, était la première depuis 2016 et fixe les paramètres sur les affaires religieuses de la Chine et leur réglementation au cours des prochaines années, selon les experts.

    Dans son discours, M. Xi a déclaré que la Chine allait continuer à promouvoir la "sinisation de la religion", en mettant l'accent sur le renforcement du contrôle des affaires religieuses en ligne, soulignant qu'il est impératif de maintenir le principe du développement des religions dans le contexte chinois, a rapporté l'agence de presse étatique Xinhua.

    La politique du parti sur la liberté de croyance religieuse doit être pleinement et fidèlement mise en œuvre et les groupes religieux doivent servir de pont et de lien entre le parti et le gouvernement, les personnes issues des milieux religieux et les nombreux croyants, a-t-il déclaré.

    La réunion s'est déroulée sur fond d'accusations répandues de contrôle répressif sur les musulmans et les chrétiens en Chine, ainsi que de surveillance de plus en plus étroite des religions par le pays, a rapporté le South China Morning Post, basé à Hong Kong.

    Le mois dernier, la Chine figurait parmi les pays désignés par les États-Unis comme "pays particulièrement préoccupants" en raison de violations de la liberté de religion.

    En outre, la Chine est accusée de mener des politiques religieuses répressives équivalentes à un génocide contre les musulmans ouïghours dans la province rétive du Xinjiang.

    Le PCC appréhende les religions étrangères, en particulier le christianisme, craignant une subversion de son régime, comme en Pologne où le mouvement de l'Église a contribué à renverser le régime communiste en 1989.

    Dans son discours, le Président Xi a également souligné que des efforts devraient être faits pour continuer à renforcer la reconnaissance de la mère patrie, de la nation chinoise, de la culture chinoise, du PCC et du socialisme aux caractéristiques chinoises parmi les personnalités religieuses et les croyants.

    Les personnalités religieuses et les croyants devraient être guidés pour cultiver les valeurs socialistes fondamentales, les mettre en pratique et promouvoir la culture chinoise, a-t-il dit.

    Les activités religieuses doivent être menées dans le cadre stipulé par les lois et règlements, et ne doivent pas nuire à la santé des citoyens, porter atteinte à l'ordre public et aux bonnes mœurs, interférer avec les affaires éducatives, judiciaires et administratives ainsi qu'avec la vie sociale, a déclaré Xi.

  • Quand le torchon brûle entre féministes et transgenres

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    De Philippe Oswald sur la Sélection du Jour :

    Féministes contre « transgenres », le rude retour du réel

    Le 20 novembre, Lia Thomas a pulvérisé les records de natation féminine aux États-Unis : du 100 mètres au 500 mètres en passant par le relais, elle a tout raflé lors des finales du Zippy Invitational à Akron dans l’Ohio. Sur le 500 mètres notamment, nagé en 4’36.06, elle a laissé sa concurrente plus de 14 secondes en arrière. Bluffant ! Quelques jours plus tard, cette étudiante à l’université de Pennsylvanie a clairement avantagé son équipe au championnat opposant les universités de l’Ivy League (les 8 plus prestigieuses universités américaines).

    Mais tout le monde ne partage pas l’enthousiasme pour les performances exceptionnelles de Lia Thomas. Beaucoup dénoncent une supercherie et une injustice : il y a peu de temps, Lia s’appelait Will, et il était déjà remarqué pour ses performances dans son club de natation de l’université de Pennsylvanie. Bravant le « politiquement correct », des défenseurs du sport féminin contestent vigoureusement la participation d’athlètes « transgenres » aux épreuves féminines. Parmi ces contestataires, des concurrentes de « Lia » et leurs familles, ulcérées de ce mélange… des genres, ou encore Linda Blade, auteur de « How trans activism and science denial are destroying sport » (Comment l’activisme trans et le déni de la science détruisent le sport).

    Cette affaire n’est pas la première à secouer les milieux du sport, dans toutes les disciplines (natation, athlétisme, football…) En août dernier, les Jeux Olympiques à Tokyo ont été marqués par la première participation d’une athlète « transsexuelle » à des J.O., l’haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard. Bien qu’elle n’y ait guère brillé, elle fut accusée de disposer d'un atout physique rendant la compétition « injuste », voire parfaitement « faussée ». Mais le Comité international olympique (CIO) n’est manifestement pas disposé à prendre position avec courage. Renonçant à fixer les critères imposés aux athlètes transgenres et intersexes (dont les caractères sexuels ne correspondent pas à leur identité de naissance), le CIO s’est contenté de proposer un « cadre » aux fédérations internationales pour qu’elles établissent leurs propres règles… Ce cadre indique toutefois que les personnes transgenres ou intersexes « ne doivent plus être supposées bénéficier par nature d’un avantage inéquitable » … Débrouillez-vous avec ça !

    Le mois suivant, en septembre, la victoire au Combate Global de l'athlète d’Arts martiaux mixtes (MMA) Alana McLaughlin, un ancien soldat des forces spéciales américaines nouvellement « transgenre », contre la française Céline Provost, a fait rebondir la polémique aux États-Unis. Certains États ont réagi : le gouverneur de Floride a interdit aux étudiantes transgenres de pratiquer le sport féminin. Mais le président Biden est sur la sellette. Quoique démocrate, la féministe Kara Dansky, auteur de « The Abolition of Sex », critique l’administration Biden pour un décret autorisant l’intégration de transgenres dans les équipes sportives de filles. Publié en janvier 2021, ce décret sur « la prévention et de la lutte contre la discrimination » stipule que les jeunes « transgenres » « devraient pouvoir étudier sans se soucier de savoir s’ils se verront refuser l’accès aux toilettes, aux vestiaires ou aux sports scolaires. » Résultat, selon Kara Dansky : « Nous assistons à l’invasion totale des espaces des femmes, des prisons, des salles de bain, des vestiaires et des sports par les hommes sur la base de leur prétendue identité de genre féminine ».

    Mais l’effacement des droits des femmes va « bien au-delà du sport », remarque la féministe Kara Dansky. Aux États-Unis, le phénomène touche notamment des prisons : « Des États à travers le pays autorisent les violeurs et meurtriers condamnés à être incarcérés dans des prisons pour femmes sur la base de leur prétendue identité de genre. » Kara Dansky clame haut et fort ce que beaucoup pensent in petto : « Je veux vraiment que tout le monde comprenne que des mots comme l’identité de genre n’ont aucun sens. Un être humain est soit un homme, soit une femme. Tout le reste est un mensonge ».

    Les relations entre féministes et « transgenres » s’enveniment aussi de ce côté de l’Atlantique. À Bruxelles, dimanche 28 novembre, une violente altercation entre manifestants a perturbé une marche contre les violences faites aux femmes, rapporte la RTBF. Derrière les griefs : la place des « femmes » transgenres au sein des milieux féministes. Pour Sami Biasoni, docteur en philosophie de l'École normale supérieure, professeur chargé de cours à l'ESSEC (sa tribune en lien ci-dessous), ces affaires qui éclatent dans le monde entier mettent à nu les contradictions fondamentales de l’idéologie LGBT. Certains adeptes de la théorie du genre vont jusqu'à considérer que le concept même de « femme » n'est pas pertinent, au grand dam des féministes « historiques » qui refusent de considérer qu'un homme ayant changé de sexe soit vraiment une femme.

    Philippe Oswald

     
    Pour aller plus loin :
    Victoire d'une athlète transgenre : «Ce succès expose des contradictions fondamentales de l'idéologie LGBT»
    >>> Lire la tribune dans : Le Figaro
  • Le projet de réaménagement intérieur et liturgique de Notre-Dame de Paris a été validé

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    De Philippe MIRKOVIC sur le site d'Ouest-France :

    Notre-Dame de Paris. Voici comment l'intérieur de la cathédrale va être réaménagé

    La Commission nationale du patrimoine et de l’architecture a validé ce jeudi 9 décembre les grandes lignes du projet présenté par le clergé. Mais attend des précisions sur plusieurs points. Elle a aussi refusé que les statues des saints dans les chapelles soient dispersées dans l’édifice. Et l’aménagement d’un espace de prière dans le chœur.   Le projet global fait déjà polémique.

    La commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA) a validé dans ses grandes lignes le réaménagement intérieur et liturgique de Notre-Dame de Paris, présenté par le clergé. Ne refusant que deux opérations, et demandant des précisions sur d’autres, a indiqué son président Albéric de Montgolfier, à l’issue de la réunion consacrée à ce projet très attendu pour l’édifice accueillant en temps normal plus de 12 m illions de visiteurs par an. Et qui ravive déjà les querelles…

    Des objets d’art modernes dialoguent avec des tableaux anciens

    Plus de deux ans et demi après l’incendie qui a touché la cathédrale, le diocèse entend lui donner une nouvelle jeunesse avant sa réouverture au public et au culte en 2024. Son programme, déjà partiellement dévoilé, propose un changement dès l’entrée dans l’édifice, prévu par le portail central et non plus par les latéraux. Le parcours, dont le sens de circulation serait modifié du nord vers le sud, sera aéré autour d’un axe central épuré, de la nef au chœur. Les experts « se sont mis d’accord sur l’axe liturgique central et le mobilier (baptistère, autel, tabernacle) qui devra être conçu par un même créateur », indique encore Albéric de Montgolfier, sénateur LR d’Eure-et-Loir.

    Les 24 chapelles de Notre-Dame vont bénéficier d’un nettoyage complet durant le chantier de restauration. Dans les quatorze latérales, la majorité des confessionnaux, datant parfois de la restauration par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc au XIXe siècle, y seront retirés et des œuvres contemporaines pourraient « dialoguer » avec des « Mays », tableaux d’autel commandés à de grands artistes entre 1 630 et 17 07.

    Mais la commission « refuse que les statues de saints qui se trouvaient sur les autels dans ces chapelles n’en sortent. Qu’elles soient déplacées pour faire un alignement envisagé le long des grands piliers de la cathédrale ». Elle s’est « opposée aussi à un espace de prière prévu dans le chœur, en raison de la fragilité du sol. Il pourrait être abîmé par le passage des fidèles et des touristes. »

    « De telles propositions dénaturent le décor… »

    Le projet de réaménagement vise également l’éclairage, avec une lumière à hauteur de visage. Ainsi que des projections sur les murs de phrases bibliques en plusieurs langues. Il prévoit encore que les chaises séculaires cèdent leur place à des bancs à roulettes dotés de lumignons. Mais sur ce dernier point, les experts de la CNPA ont émis des réserves. Ils demandent au clergé « de revoir le modèle de banc, et qu’un prototype leur soit soumis », sans doute début 2022 .

    « Tout cela permet au diocèse d’avancer dans son projet. Il pourra nous apporter des précisions », ajoute Albéric de Montgolfier, soulignant que « toutes les œuvres se trouvant dans la cathédrale antérieurement à l’incendie y resteront présentées ».

    Avant même la réunion de la commission, le projet était déjà très critiqué. Il « dénature entièrement le décor et l’espace liturgique », ont dénoncé une centaine de personnalités, dont Stéphane Bern ou le philosophe Alain Finkielkraut, dans une tribune publiée mercredi dans Le Figaro. Appelant « à respecter l’œuvre de Viollet-le-Duc ».

    Lire également, sur Aleteia :

  • Asie : recul des libertés fondamentales en 2021

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Un nouveau rapport signale le recul des libertés fondamentales en Asie en 2021

    09/12/2021

    Le 8 décembre, un nouveau rapport sur les restrictions et les attaques contre les libertés fondamentales et la société civile a été publié par Civicus Monitor, une plateforme de recherche qui fournit des données en ligne sur 196 pays et territoires. Selon l’organisation, l’espace civique est considéré comme « fermé » dans 4 pays sur 26 en Asie (Chine, Laos, Corée du Nord et Vietnam). Parmi les quatre pays asiatiques les mieux classés (dont le Japon et la Corée du Sud), seul Taïwan est noté comme « ouvert ». Selon le rapport, il s’agirait d’une tendance qui touche 89 % de la population mondiale.

    En 2021, les restrictions et attaques contre les libertés civiques et la société civile ont persisté à travers l’Asie, selon un nouveau rapport publié par Civicus Monitor, un outil de recherche en ligne fournissant des données sur l’état des libertés fondamentales dans 196 pays et territoires. Le rapport, publié le 8 décembre et intitulé People Power Under Attack 2021 (« le pouvoir du peuple attaqué en 2021 »), montre qu’en Asie, sur 26 pays et territoires, quatre (la Chine, le Laos, la Corée du Nord et le Vietnam) sont classés comme « fermés ». Dans onze pays, la situation des libertés civiques est classée comme « répressive », et elle est considérée comme « obstruée » dans sept pays. L’espace civique est indiqué comme « limité » au Japon, en Mongolie et en Corée du Sud, et seul Taïwan est classé comme « ouvert ».

    Cela veut dire, selon l’organisation, que les libertés fondamentales comme la liberté d’expression, de rassemblement et d’association, ne sont pas respectées dans une majorité des pays de la région. Ce déclin marque une tendance mondiale, selon les chiffres publiés par Civicus Monitorqui montre que 89 % de la population mondiale vit aujourd’hui dans des pays où l’espace civique est classé comme « fermé », « répressif » ou « obstrué ».

    Le statut de Singapour rétrogradé

    Cette année, Singapour a été rétrogradé de « obstrué » à « répressif » alors que le gouvernement semble utiliser différentes tactiques pour faire taire la dissidence. Ainsi, une loi répressive « anti-fake news » a été utilisée contre les critiques du gouvernement et des médias indépendants. Des journalistes et des blogueurs ont également été accusé de diffamation et condamné à de lourdes amendes. Une loi au termes délibérément vagues a été utilisée contre des militants singapouriens, sous prétexte de protéger le système judiciaire. Des participants à des rassemblements pacifiques, dont des manifestants, ont également été arrêtés ou se sont vu imposer une amende.

    L’organisation Civicus Monitor évoque également un projet de loi sur l’ingérence étrangère, voté en octobre dernier, qui pourrait affecter l’espace civique à Singapour. « Un nombre important d’habitants de la région Asie vivent aujourd’hui dans des pays à l’espace civique fermé ou répressif, où les libertés d’expression, de rassemblement ou de manifestation sont sévèrement réprimés. Aujourd’hui, Singapour, où la cité-État se présente comme une démocratie, a rejoint cette liste à cause d’une série de lois restrictives utilisées pour réprimer les dissidences et les médias indépendants », souligne Josef Benedict, chercheur de l’organisation pour la région Asie-Pacifique.

    Des lois restrictives utilisées contre les dissidences dans 21 pays

    En Asie, les plus graves violations civiques cette années sont l’utilisation de lois restrictives dans 21 pays, par des gouvernements qui manipulent la législation pour réprimer l’opposition. Des militants pour les droits de l’homme ont été détenus dans le cadre de telles lois dans au moins 19 pays, et ils ont été condamnés dans 11 pays. La Chine continue de poursuivre les défenseurs des droits de l’homme sous prétexte d’accusations souvent vagues, tandis qu’à Hong-Kong, la loi draconienne sur la sécurité nationale a été utilisée pour cibler plusieurs dizaines de militants prodémocratie. Au Vietnam, des militants et blogueurs risque de longues peines pour « propagande contre l’État » et « abus des libertés démocratiques », tandis qu’au Cambodge, des lois sont systématiquement utilisées pour viser plusieurs dizaines d’activistes. Des lois anti-terrorisme et sur la sécurité nationale sont également violées en Inde afin de détenir des militants, tandis que des lois sur la diffamation sont déployées en Thaïlande contre des manifestants, notamment pour lèse-majesté. On rencontre une législation similaire en Malaisie, utilisée contre des opposants politiques, ainsi qu’au Bangladesh contre les critiques en ligne.

    « En Asie, des dirigeants autoritaires cherchent à se maintenir au pouvoir »

    Une autre préoccupation majeure est la répression contre les manifestations et la détention de manifestants dans au moins 14 pays. En Birmanie, plusieurs milliers d’opposants ont été détenus arbitrairement par la junte depuis le coup d’État du 1er février, et certains ont été blessés ou tués. En Thaïlande, les autorités ont également réprimé le mouvement prodémocratie, parfois en utilisant une force excessive, y compris avec des balles réelles.

    En Indonésie, des manifestants protestant contre la reconduction unilatérale de la loi sur l’autonomie spéciale en Papouasie ont été détenus. En Malaisie, les autorités ont tenté de réprimer des manifestations anti-gouvernement, organisées par le Peoples Solidarity Secretariat. En Inde, les autorités ont réprimé le mouvement de protestation des paysans contre des lois libéralisant les marchés agricoles.

    Parmi les autres violations majeures évoquées par Civicus Monitor, on compte des tentatives de harcèlement et d’intimidation contre des militants et journalistes, y compris des activités de surveillance, des campagnes de diffamation, des actes de tortures, des mauvais traitement et des détentions arbitraires. « Alors que des dirigeants autoritaires en Asie cherchent à se maintenir au pouvoir, ils ont déployé des lois restrictives afin d’arrêter et condamner des défenseurs des droits de l’homme. De nombreux journalistes et militants sont derrière les barreaux et font face à des accusations fabriquées », confie Josef Benedict.

    « Plutôt que d’écouter les demandes du peuple, les autorités ont réprimé des manifestations pacifiques dans de nombreux pays, parfois sous prétexte de contrôler la pandémie, avec une l’utilisation d’une force excessive voire meurtrière. Malgré ces attaques, les groupes visés n’ont pas cédé et cherchent de nouvelles façons de faire pression pour défendre leurs droits », ajoute-t-il. Ainsi, en Birmanie, où le mouvement de protestation se poursuit malgré le recul rapide des libertés fondamentales ont après l’arrivée au pouvoir de la junte.

    (Avec Ucanews)

  • Une réponse papale ambiguë à une affaire parisienne ambiguë

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    De JD Flynn sur The Pillar :

    Une réponse papale ambiguë à une affaire parisienne ambiguë

    7 décembre 2021    

    Huit ans après le début du pontificat du pape François, les conférences de presse aériennes ont toujours le pouvoir de surprendre, d'éclairer et, peut-être plus souvent, de confondre. 

    Les remarques du pape sur son vol de retour lundi à Rome, après un court voyage à Chypre et en Grèce, n'ont pas fait exception. Alors que le pape François a évoqué sa récente décision d'accepter la démission de l'archevêque de Paris, il a laissé de nombreux catholiques se demander ce qu'il essayait exactement de dire et ce qui avait guidé sa décision.   

    François a accepté la démission de l'archevêque Michel Aupetit la semaine dernière, annonçant sa décision le 2 décembre, sans explication. Le départ de Mgr Aupetit fait suite à des rapports des médias français selon lesquels il aurait eu une relation inappropriée avec une femme il y a plus de dix ans - un fait que l'archevêque a reconnu, tout en insistant sur le fait que la relation était non sexuelle et consensuelle, mais inappropriée - "ambiguë", a-t-il dit. 

    Lors de son vol de lundi, le pape François a donné quelques détails sur cette relation, affirmant que l'archevêque aurait "caressé" et "massé" sa secrétaire alors qu'il était encore prêtre. Mais le pape a également déclaré qu'il n'avait pas accepté la démission d'Aupetit à cause de ce que l'archevêque avait fait, mais à cause de la façon dont les gens en parlaient. 

    Le pape François a déclaré qu'à cause des "ragots des personnes chargées de rapporter les choses, un homme a perdu sa réputation, [au point] qu'il ne peut pas gouverner."

    "C'est une injustice", a déclaré le pape François. "C'est pourquoi j'ai accepté la démission d'Aupetit : pas sur l'autel de la vérité, mais sur celui de l'hypocrisie."

    Ainsi, selon le pape, la conduite de l'archevêque ne méritait pas en soi une révocation - une perspective qui s'aligne sur le droit canonique en la matière, et qui suit la décision de François de le nommer en premier lieu, en 2018, bien que le Vatican ait apparemment été au courant de la relation.  

    Toujours selon le pape, c'est une injustice que des personnes - vraisemblablement des membres des médias et leurs sources - aient colporté des ragots sur Aupetit. Mais cette injustice est devenue la base de l'éviction de l'archevêque de son poste.

    Le pape a ajouté que les péchés de la chair "ne sont pas les plus graves", a rappelé à la presse que tout le monde est pécheur, et a réprimandé les catholiques qui attendent de leurs évêques qu'ils soient sans péché.

    Qu'est-ce que tout cela signifie ?

    Le pape François a-t-il accepté la démission d'Aupetit parce que de fausses rumeurs ou allégations avaient entravé la capacité de l'archevêque à gouverner ? Alors qu'un pasteur de paroisse peut être démis de ses fonctions parce qu'il a perdu sa bonne réputation auprès de ses paroissiens - même si cette perte de réputation n'est pas imputable au pasteur - le pape n'a pas laissé entendre auparavant qu'il appliquerait une norme similaire aux évêques diocésains.  

    En fait, si c'est ce que le pape a voulu dire, cette décision semble représenter un changement radical pour le pontife, qui a défendu par le passé des évêques qu'il estimait victimes de fausses accusations. Si François, qui s'est toujours efforcé de défier la pression des médias, a démis Aupetit de ses fonctions à cause d'une tempête médiatique de "ragots", a-t-il donné le pouvoir aux critiques épiscopaux du monde entier de susciter la détraction comme moyen de voir leurs évêques renvoyés ?    

    Autre question : le pape peut-il imputer avec précision les échecs de leadership d'Aupetit aux détracteurs de l'archevêque dans les médias ? 

    L'archevêque a perdu deux conseillers principaux cette année, l'un en janvier et l'autre en mars - des prêtres très respectés qui auraient démissionné parce qu'ils avaient du mal à supporter le style de leadership autocratique d'Aupetit. Ces démissions sont intervenues plusieurs mois avant que les médias français ne mettent la main sur une histoire salace concernant le passé de l'archevêque. En quoi les médias sont-ils responsables ?

    Le pape voulait-il dire que les rumeurs sur la relation d'Aupetit ont circulé parmi les prêtres parisiens pendant des mois avant que la presse ne s'en empare ? Est-ce que cela a un lien avec les démissions de son personnel de chancellerie ? Les ragots cléricaux sont-ils vraiment responsables de la chute d'Aupetit ? Les détracteurs de l'archevêque au sein de la chancellerie ont-ils transmis aux médias des informations d'apparence salubre - et est-ce là ce que le pape avait en tête ?

    Nous ne le savons tout simplement pas. Et cette incertitude met en évidence un défi permanent pour le Vatican : Le Pape François a promis une nouvelle approche du Vatican pour traiter les évêques ayant commis des fautes ou des incompétences administratives. Le Vatican a également promis la transparence. Mais quelques commentaires aériens hors sujet - une vue à 30 000 pieds du problème, pour ainsi dire - sont le genre de transparence qui soulève plus de questions qu'elle n'en résout. 

    Si le pape n'est pas confronté à d'autres questions sur Paris, il continuera à être interrogé sur la façon dont il prend des décisions cruciales en matière de personnel et sur les raisons de ces décisions. Un avertissement en vol contre les commérages, associé à un petit je ne sais quoi sur les détails, n'est pas de nature à démontrer à de nombreux catholiques que l'engagement du Vatican dans la réforme de la gestion du personnel est un plan qui fonctionnera lorsque le caoutchouc rencontrera la piste.

  • L'intolérance croissante contre les chrétiens en Europe

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    De Kath.Net/News (traduction automatique) :

    Un rapport met en garde contre l'intolérance croissante contre les chrétiens en Europe

    8 décembre 2021

    L'Observatoire de Vienne nomme les formes agressives de laïcité et d'islamisme comme les principales causes de "tendance inquiétante" - la majorité des cas documentés en France, en Allemagne, en Espagne, en Suède et en Grande-Bretagne

    Vienne (kath.net/KAP) L'intolérance laïque et l'extrémisme islamiste contribuent de manière significative au fait que les chrétiens ou les institutions chrétiennes pratiquant dans les pays européens sont de plus en plus exposés à la discrimination, y compris aux actes de violence et de persécution : cela vient d'un rapport de l'Observatoire sur l'intolérance et les discriminations à l'encontre des chrétiens en Europe » (OIDAC), qui a été présenté mardi lors d'une conférence de presse en ligne. Le phénomène de l'intolérance envers les chrétiens est totalement sous-évalué en Europe et doit être perçu, discuté et prévenu tant politiquement que socialement, selon la porte-parole.

    « Dans l'Europe d'aujourd'hui, non seulement il n'est pas à la mode de vivre la foi chrétienne avec conviction, mais cela peut également conduire à de graves atteintes à la liberté personnelle dans des domaines importants de la vie tels que le travail ou la formation », a déclaré la directrice de l'OIDAC, Madeleine Enzlberger, résumant le résultats ensemble. L'intolérance à l'égard des chrétiens et leur discrimination allaient du vandalisme dans les églises et les bâtiments chrétiens aux crimes haineux contre les individus. Mais on peut également constater une restriction progressive des droits fondamentaux tels que la liberté d'opinion, de religion et de conscience, la liberté de contrat ou les droits parentaux par le biais de pressions sociales ou étatiques, ainsi qu'un degré élevé d'"autocensure" parmi les étudiants chrétiens.

    Pour son rapport annuel, l'Observatoire de Vienne avait évalué les incidents qu'il avait documentés, ainsi que des questionnaires approfondis sur le sujet et des entretiens approfondis avec des experts. Dans cinq pays - à savoir la France, l'Allemagne, l'Espagne, la Suède et la Grande-Bretagne - les chrétiens sont les plus confrontés aux restrictions. Plus précisément, 754 « crimes haineux » ont été documentés pour les cinq pays, sans compter les situations de discrimination. Selon le rapport, les signalements de crimes de haine antichrétiens sont particulièrement fréquents en France et en Allemagne, tandis que le Royaume-Uni a le plus de poursuites pénales et d'enquêtes sur les discours de haine présumés. Dans l'ensemble, les crimes haineux antichrétiens auraient augmenté de 70 % en Europe de 2019 à 2020. Les auteurs appellent à la prudence en ce qui concerne le nombre : le rapport « innove » et révèle un énorme écart de recherche ; cependant, il est encore trop tôt pour faire des déclarations quantitatives et comparatives.

    Propre opinion et églises ouvertes en danger

    Pour l'Allemagne, le rapport recense 255 cas, dont la plupart concernent le vandalisme dans les églises. "De plus en plus de chrétiens sont touchés par cela car les églises restent alors fermées pour éviter les incidents", a déclaré Enzlberger, expliquant les conséquences. Alors que les mesures de l'État ne sont « restrictives que dans certains domaines », il existe une grande « hostilité sociale » contre les chrétiens dans certaines régions. La liberté d'expression est restreinte à la fin des groupes radicalisés et sous prétexte de lutter contre les « discours de haine ». Comme autres problèmes, les auteurs du rapport citent les restrictions aux droits parentaux, par exemple dans l'éducation religieuse ou l'éducation sexuelle, mais aussi le traitement injuste des convertis chrétiens par les autorités,

    Le pasteur anglican Bernard Randall a donné un exemple concret de "comment la foi chrétienne est réduite au silence". L'ancien pasteur du Trent College de Nottingham, une école dirigée par l'Église anglicane d'Angleterre, avait été signalé au programme britannique de lutte contre le terrorisme « Prevent » et avait été renvoyé de l'école. Il s'était rendu à une foire scolaire pour se faire sa propre opinion sur les opinions exprimées par une organisation LGBTI active dans l'école lors d'un cours de formation anti-intimidation. Dans son sermon, il n'a ni discrédité ni réfuté la position de l'association, a déclaré l'ecclésiastique, qui n'a aucun espoir d'être à nouveau employé dans une école. L'audience pour son procès contre sa propre école est prévue pour septembre 2022.

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  • Une école catholique victime de débordements hindous au Madhya Pradesh

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/INDE - Une école catholique dévastée par des extrémistes hindous

    7 décembre 2021

    Vidisha (Agence Fides) - Une foule d'environ 500 militants extrémistes a fait irruption, commis des actes de vandalisme et dévasté une école catholique dans l'État du Madhya Pradesh, au centre de l'Inde. Selon les sources de Fides, des membres du groupe extrémiste hindou " Bajrang Dal " ont pénétré de force dans l'école St Joseph de Ganj Basoda, dans le district de Vidisha, Madhya Pradesh. Ils ont jeté des pierres sur le bâtiment de l'école, endommageant les fenêtres et le mobilier, alors que les examens de 12ème année étaient en cours, terrorisant les étudiants. Les autorités scolaires, les enseignants et les élèves présents dans le bâtiment au moment de l'attaque ont réussi à échapper à la violence. Les violences ont eu lieu en raison de la conversion religieuse présumée de huit étudiants hindous, qui aurait été encouragée par le personnel de l'école. Cette allégation est totalement démentie par les autorités de l'école.

    Le frère Antony Pynumkal, directeur de l'école, gérée par les Frères missionnaires de Malabar (MMB) dans le diocèse syro-malabar de Sagar, a déclaré à Fides que la prétendue conversion est " un prétexte, faux et sans fondement ". Il rapporte qu'il a appris l'organisation imminente du raid la veille des événements, par les médias locaux. Le frère Pynumkal a alors rapidement informé la police, qui n'a toutefois pas mis en place de mesures de sécurité pour empêcher les violences.

    Les militants accusent les chrétiens de célébrer un rite de baptême pour les enfants des écoles. Sabu Puthenpurackal, prêtre chargé des communications dans le diocèse de Sagar : "L'église voisine de Saint-Joseph à Ganj Basoda avait organisé la première communion de quelques enfants catholiques de la paroisse le 31 octobre. Une photo de groupe des enfants avec l'évêque James Athikalam et le prêtre de la paroisse, le père Jose Lee Cyrakkove, a été publiée dans le bulletin mensuel du diocèse, Sagar Voice, le 5 novembre. Cette photo a été interprétée à tort comme la conversion d'enfants hindous par les personnes qui dirigent la chaîne YouTube 'Aayudh', ce qui a incité le groupe de militants hindous à agir contre les chrétiens". Ces derniers jours, les autorités ecclésiastiques ont également fait appel à la police pour protéger les institutions chrétiennes de Ganj Basoda. Cependant, ils n'ont pas pu limiter la violence. La police a indiqué que des enquêtes sont en cours sur les actes de vandalisme.

    Fondée en 2009, l'école accueille les étudiants dans la ville de Ganj Basoda, située à environ 105 km au nord-ouest de Bhopal, la capitale de l'État. Elle compte 1 500 étudiants de toutes religions et cultures, dont moins de 1 % sont chrétiens.
    (SD-PA) (Agence Fides 7/12/2021)

  • L'Eglise catholique dans le collimateur des journalistes

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    Cette fois, c'est la gestion d'ASBL liées à l'Eglise qui est ciblée par divers journalistes et qui sera l'objet de l'émission Investigation diffusée ce 8 décembre sur La Une; présentation sur le site de la RTBF  :

    DONS AUX PAUVRES, L’ETRANGE DISPARITION

    Poverello est un ASBL qui lutte contre la pauvreté. Cette ASBL nage dans l’argent puisqu’elle génère à elle seule 870.000€ de bénéfices par an. C’est donc l’une des plus riche de Belgique dans ce secteur.

    Pourtant, on constate que ces millions d’euros accumulés par les dons ne sont que très rarement utilisés dans le but d’aider réellement les pauvres.

    Comment une ASBL dont l’objectif premier est d’aider les personnes en difficultés dépense-t-elle alors cet argent ? Où va-t-il ? On peut se demander également comment Poverello peut-elle générer autant de bénéfices ?

    5 journalistes d’investigation (Knack, Le Vif et RTBF) ont uni leurs forces pour obtenir les réponses à ces questions.

    Cette enquête collaborative va les mener jusqu’à l’Église catholique belge et ses plus hautes sphères. Au bout d’un travail acharné d’une durée de 6 mois, ils vont mettre en lumière des réalités cachées : conflits d’intérêts, exploitation économique et abus de biens sociaux.

    Cette enquête sur le business de la charité sera diffusée ce mercredi 8 décembre à 20h20 sur La Une.

  • L'ASBL Rafael au coeur d'une tourmente médiatique

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    De cathobel.be (Vincent Delcorps) :

    Rafael : un projet honnête de logement pour les pauvres à Bruxelles

    Le projet social Rafael se trouve au cœur d’une opération médiatique conjointement menée par la RTBF, Le Vif et Knack. Dans un communiqué, Mgr Herman Cosijns, président de l’Organe d’Administration de l’asbl, dénonce « un tissu de mensonges ». Et tient à rétablir la vérité.

    L’abbé Reginald Rahoens frappé par les besoins sociaux de la paroisse de Sint-Guido à Anderlecht, a fondé l’asbl Rafaël pour faire face à ce problème. L’asbl a eu l’opportunité d’acheter le bâtiment de l’ancienne clinique Sainte-Anne aux Soeurs hospitalières du très Saint-Sauveur en 1997. Il y a accueilli des personnes en difficulté et y a même vécu lui-même. Grâce au Conseil d’administration, Rafaël a pu poursuivre son œuvre après le décès de l’abbé Rahoens, en 2011. En 2015, 300 personnes étaient hébergées dans l’ancienne clinique Sainte-Anne. Et ce sans le moindre subside public.

    Restauration du bâtiment

    Fin 2016, la commune d’Anderlecht a déclaré que le bâtiment n’était plus en conformité avec les dispositions légales (procès-verbal du 23/12/2016). L’état du bâtiment était si mauvais que la commune a interdit la prise en charge de nouveaux résidents et a enjoint l’évacuation d’un grand nombre de chambres.

    L’organe administratif a décidé la rénovation en profondeur du grand bâtiment d’une surface habitable de 10.000 m². Prix : 10 millions d’euros. Le coût de cette rénovation dépassant largement les possibilités de l’asbl Rafaël, l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles a été sollicité. Ce dernier s’est dit prêt à soutenir le projet suite à l’inspiration évangélique réelle et très concrète qui l’animait.

    Le bâtiment qui a toujours appartenu à la communauté ecclésiale, a été transféré à l’Archidiocèse, en vue de sa restauration. L’Archidiocèse en confiera ensuite la gestion à Rafaël pour lui permettre de poursuivre son objectif social : la réinsertion des personnes vulnérables dans notre société.

    Objectif social

    Le centre rénové comprendra 52 logements sociaux. Cette action sera menée en collaboration avec plusieurs partenaires, dont l’asbl ‘t Eilandje (refuge pour les personnes sans abri), Les petits Riens (et leur projet d’habitat accompagné pour les personnes provenant d’un Centre d’accueil) et l’asbl Convi-vial (qui propose des logements aux réfugiés).

    Le centre comprendra également une dizaine de logements pour hébergement d’urgence ou pour situation de transit. Un centre de santé, un restaurant social, une banque alimentaire et des locaux paroissiaux sont également prévus. Les travaux terminés, la chapelle rouvrira également ses portes.

    L’objectif social est donc maintenu, même si la structure de cet objectif social est différente.

    Un logement pour tous les anciens résidents

    La rénovation, exigée par la commune et qui prendra deux ans, ne pouvait avoir lieu que si l’ancien bâtiment était entièrement évacué. Depuis 2017, on a recherché un nouveau logement pour et avec chacun des anciens résidents. La commune d’Anderlecht et son service social, le service social de Cureghem, qui assurait la permanence, et le syndicat des locataires d’Anderlecht ont participé à cette recherche.

    Finalement, début 2021, seuls quelques résidents n’avaient pas trouvé de solution. L’asbl  Rafaël a loué pour eux, un bâtiment d’une vingtaine de chambres. En juin 2021, cinq chambres de ce bâtiment étaient encore libres. Des chambres étaient donc encore disponibles pour tous ceux qui n’auraient pas trouvé de logement. Ceci est en opposition totale avec les déclarations mensongères à ce sujet.

    Banque alimentaire

    La banque alimentaire de Raphaël a toujours continué à fonctionner. Elle remettait des colis alimentaires trois fois par semaine à plus de 600 personnes. Trois à dix bénévoles – résidents de Rafaël et autres – en assurent le fonctionnement. Nous nions totalement qu’il s’agissait de travail obligatoire, comme certains le prétendent. Ce n’était pas non plus le cas dans le cadre du déménagement des tables et des chaises offertes par l’ambassade d’Islande.

    Crédit-pont

    Un autre mensonge qui a été diffusé est que l’un des administrateurs de l’asbl aurait reçu de l’argent. Les faits, corroboré par document sont les suivants : un crédit-pont a été accordé à l’une des administratrices, mère célibataire avec cinq enfants qui s’est retrouvée en situation financière très précaire suite à des circonstances ne comportant aucune faute de sa part. Ce crédit est entièrement remboursé, avec intérêts. Cette procédure est parfaitement légale.

    Nous tenons à souligner qu’aucun des administrateurs de Rafaël n’a jamais fait usage de l’argent de Rafaël à des fins personnelles. L’asbl Rafaël n’a également jamais bénéficié de subventions d’une quelconque instance gouvernementale.

    Rafaël est un projet honnête qui fournit des logements aux personnes en situation précaire de Bruxelles. Nous sommes profondément choqués par les mensonges diffusés à son sujet.

    Herman Cosijns

    Président de l’Organe d’administration de l’asbl Rafaël

    8 décembre 2021