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Actualité - Page 727

  • Asia Bibi menacée au Canada

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    Lu sur [EEChO] Bulletin n°73 mai 2019 :

    Asia Bibi, arrêtée en 2009 pour délit de blasphème envers l'islam et condamnée à mort, puis acquittée en janvier 2019, a pu quitter enfin le Pakistan et est arrivée au Canada où elle a retrouvé ses proches. Les prières des chrétiens du monde en avaient fait un cas heureusement médiatisé – mais il y en a des centaines d'autres, et une autre chrétienne condamnée à mort pour blasphème, Kausar Sagufta, a pris sa place dans sa cellule. La Grande-Bretagne avait refusé de recevoir Asia Bibi ; au reste, les chrétiens persécutés n'y sont plus bienvenus du tout. Au Canada, des « migrants » lui ont adressé des menaces de mort.

    Une telle situation s'installe aussi en Suède pour les réfugiés syriaques et autres chrétiens orientaux. « Un génocide a été commis au Moyen-Orient contre les Chrétiens. Nous avons fui ces monstres et nous nous sommes réfugiés en Suède, croyant être à l'abri, mais ils nous ont rattrapés ici » a déclaré le porte-parole de l'Association Syriansi Riksförbund, qui ajoute : « Nous nous attendons à une foutue guerre civile entre les différents groupes, à moins que quelqu'un ne mette le holà ou tape du poing sur la table. Les ignobles individus qui ont commis des actes horribles au Moyen-Orient sont maintenant ici ... et personne ne semble s'en inquiéter ».

    Aucun « vivre ensemble » ne sera possible tant que l'idéologie islamique ne sera pas mise en cause au plan religieux, et cela, seuls des chrétiens peuvent le faire. S'ils veulent bien écouter ce que l'Esprit Saint leur demande.

  • L'Europe serait-elle devenue antichrétienne ?

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    Roland Hureaux répond par l'affirmative (source) :

    L'antichristianisme fondamental du projet européen

    L'antichristianisme fondamental du projet européen

    L’entreprise européenne a longtemps porté avec elle, surtout dans le monde catholique, un fumet de bien-pensance. De manière corollaire, planait sur ceux qui s’y opposaient le soupçon d’ être de mauvais chrétiens. 

    Bien-pensance : les Eglises  ont pris parti pour le oui, chaque fois qu’il y a eu des référendums  sur  le projet européen ( 1992, 2005) , croyant faire entendre là  la voix de la  raison.  Cela est vrai de la Conférence des Eglises européennes mais aussi de la  Conférence des évêques de France.  La presse catholique du courant principal  est à l’avenant.   C’est dans cette ligne que le  14 mai dernier,  le CECEF  (Conseil des Églises chrétiennes en France)  a publié un communiqué appelant à soutenir l’entreprise européenne aux prochaines  élections.

    On invoque  les pères fondateurs, démocrates-chrétiens(et catholiques) tous les trois ; Adenauer, de Gasperi et Schumann . Le drapeau européen frappé des  douze étoiles d’or rappelle celles qui nimbent la Vierge de l’Apocalypse .  De ce fait,  un homme comme Charles de Gaulle, quoique catholique pratiquant,se trouvait être  un  chrétien suspect du fait son opposition à  Bruxelles. Pour les mêmes raisons, beaucoup de laïcistes  se sont méfiés de la construction européenne.

    Inversion des signes

    Il est clair que ceux qu’inspirent encore ces vieilles lunes n’ont pas encore pris la mesure  de la véritable inversion des signes qui s‘est produite au cours des quarante dernières années :  tout se passe en effet comme si Bruxelles était devenue au contraire  le centre nerveux de l’antichristianisme en Europe.

    On s’est longtemps contenté  de dire que l’Europe des Six  issue du traité d Rome ( lieu significatif) était dominée par les forces catholiques et que l’élargissement  y avait seulement  accru le poids du monde protestant et donc  anglo-saxon. Mais aujourd’hui la mutation est allée bien plus loin.  En témoignent le  refus d’inscrire les racines chrétiennes de Europe dans les textes constitutifs,  la propagande active en faveur  des évolutions libertaires les plus débridées , tant de la commission que du Parlement européen,  où la majorité social-démocrate et populaire est toujours prête à toutes les surenchères, le harcèlement des pays qui  leur  résistent.

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  • Un héros chrétien contre le nazisme sur les écrans à Cannes

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    De Kerknet :

    Un film sur Franz Jägerstätter est présenté à Cannes

    «Une vie cachée» a été présenté pour la première fois au festival de Cannes sur la vie de l'objecteur de conscience Franz Jägerstätter (1907-1943).

    August Diehl dans 'Une vie cachée'.  © rr

    Franz Jägerstätter a été béatifié en 2007, exactement cent ans après sa naissance dans un village autrichien. Enfant, il était déjà fasciné par le religieux, mais ce n’est qu’après son mariage en 1936 que sa foi chrétienne est devenue la référence de sa vie.

    Jägerstätter s'est ouvertement opposé au national socialisme parce qu'il a trouvé cela incompatible avec le christianisme.

    Lorsqu'il fut appelé au service militaire en 1940, il se déclara objecteur de conscience. En 1943, après un nouveau refus de prendre les armes, il fut enfermé et torturé. Jägerstätter a été exécuté le 9 août 1943 pour trahison.

    Le film Une vie cachée est écrit et réalisé par Terence Mallick, un cinéaste original qui excelle dans les films poétiques et esthétiques tels que le célèbre arbre de la vie. Les scènes sont souvent enregistrées sans script écrit, mais basées sur des improvisations et l'interaction entre les acteurs. Il y aurait eu un script à Une vie cachée. Les rôles principaux sont interprétés par August Diehl et Valerie Pachner, et Matthias Schoenaerts a également un rôle à jouer .

    On ne sait pas encore quand le film arrivera sur nos écrans. Vous trouverez ci-dessous un court extrait - le seul publié à ce jour.

  • Congo : un concours d'excuses

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    De Dominique Dupont sur Causeur.fr :

    Colonisation: les Belges lancent un concours d’excuses

    "Pardon est un début", assure une campagne de communication


    « Pardon est un début ». Et on attend la suite… Une campagne de communication somme les Belges de s’excuser auprès du peuple congolais pour la colonisation. Les auteurs des meilleures lettres de repentance pourront participer à « un masterclass en copyrighting » et le peuple belge de choisir ses lamentations préférées. 


    À la pointe de la repentance postcoloniale, la Belgique ne manque jamais une occasion de rappeler qu’elle est l’autre pays du surréalisme. En ce printemps, l’élite des communicants du Royaume a ainsi mis au point un véritable concours Lépine de la contrition : « Pardon est un début. »

    Excuse-moi si tu peux

    Initiée par le collectif Creative Belgium, cette plate-forme permet à chaque citoyen belge d’envoyer sa lettre d’excuses au peuple congolais pour les souffrances – réelles – endurées durant la colonisation.

    Soixante et un ans après l’Exposition universelle de Bruxelles restée célèbre sous le nom d’« Expo 58 », certains ne cessent de ranimer le souvenir des zoos humains qui ornaient le pavillon belge. Tous les prétextes sont bons pour refuser de tourner la page : les migrants, Tintin au Congo, la réouverture de l’Africa Museum…

    Le musée du mal blanc

    Inaugurée fin 2018, la nouvelle mouture de l’établissement qui abrite la plus importante collection d’œuvres et d’objets africains se veut résolument décoloniale. Dès l’entrée, le visiteur est dirigé vers le dépôt des sculptures, qui rassemble diverses pièces retirées de la collection permanente en raison de leur caractère « offensant ». Dans ce carré des punis, on trouve la statue de l’homme léopard ou encore celle d’un négrier arabo-musulman capturant un couple d’Africains. Voilà qui heurte les récits officiels pétris de manichéisme.

    A lire aussi: Le musée d’Orsay, modèle de « décolonialisme »

    Gageons qu’un intellectuel congolais tel que Jean-Pierre Nzeza Kabu Zex-Kongo serait persona non grata au musée pour avoir intitulé l’un de ses livres Léopold II, le plus grand chef d’État de l’histoire du Congo.

    Histoires belges

    Mais passons au prochain épisode : la restitution des œuvres aux pays africains. Cette mèche allumée par le président Macron risque de compliquer la tâche de l’Africa Museum si son principe était appliqué en Belgique. Encore faudrait-il s’accorder sur l’authenticité des pièces. De nombreuses œuvres collectées par l’institution durant l’époque coloniale n’ont en effet rien de sacré, les chefs de tribu ayant pris soin de dissimuler les pièces qui avaient de la valeur pour ne laisser que des copies sans grand intérêt. L’avenir ravira sans doute les amateurs de blagues belges, celles où il suffit de savoir compter jusqu’à un pour ne pas se tromper de degré.

  • Vincent Lambert : une victoire pour les personnes handicapées et pour le droit international

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    Tôt le matin du 20 mai, sans même attendre que ses proches puissent l’embrasser une dernière fois, le Dr Sanchez a « sédaté » Vincent Lambert pour l’anesthésier profondément, et l’a simultanément privé d’eau et de nourriture pour provoquer sa mort. Son agonie, et la détresse de ses parents, suivis en direct par tous les français, devaient durer la semaine.

    Pourtant, le 3 mai dernier, le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU, saisi par les parents Lambert à l’initiative de l’ECLJ, avait demandé à la France, au titre de mesures conservatoires, « de prendre les mesures nécessaires pour veiller à ce que l'alimentation et l'hydratation entérales de M. Vincent Lambert ne soient pas suspendues pendant le traitement de son dossier par le Comité ».

    Le 10 mai suivant, les parents furent informés du refus du Gouvernement français d’exécuter la demande de l’ONU, et que l’euthanasie de leur fils débuterait le 20 mai. Le Gouvernement prétendait que la demande du Comité n’était pas contraignante.

    La France a pourtant ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées et son Protocole facultatif. Celui-ci a chargé le Comité des droits des personnes handicapées de veiller au respect de la Convention par les États, et lui a donné le pouvoir de recevoir des « plaintes individuelles » -comme celle introduite par les parents Lambert-, et de demander le respect de mesures provisoires ou conservatoires qui s’imposent. 

    Le 17 mai, le Comité des droits des personnes handicapées rappela le Gouvernement français à ses obligations, lui signifiant une nouvelle fois que « conformément à l’article 64 du règlement intérieur du Comité, il a été rappelé à l’État partie aujourd’hui de prendre les mesures nécessaires pour veiller à ce que l’alimentation et l’hydratation ne soient pas suspendues pendant le traitement de son dossier par le Comité ».

    Le même jour, le « Défenseur des droits », chargé de veiller à application de cette convention en France déclara que « les mesures provisoires demandées par les comités des Nations Unies doivent être respectées par l’État, au risque d’entraver l’exercice effectif du droit de plainte prévu par le Protocole facultatif ».

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  • L'hommage rendu aux martyrs des Khmers Rouges

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    2 000 fidèles à Taing Kauk en mémoire des martyrs des Khmers Rouges

    Le 20 mai, le Cambodge a rendu hommage aux quelque deux millions de victimes du génocide des Khmers Rouges, mortes entre 1975 et 1979. L’Église locale s’est également souvenue des 35 chrétiens morts en martyrs durant le génocide, dont le processus de béatification a été ouvert en 2015. La célébration a eu lieu au mémorial de Taing Kauk, dans la province de Kompong Thom à une centaine de kilomètres de Phnom Penh, en présence de 50 prêtres et plus de 2 000 fidèles. La célébration était présidée par Mgr Olivier Schmitthaeusler, MEP et vicaire apostolique de Phnom Penh.

    Le lundi 20 mai, le Cambodge faisait mémoire des victimes du génocide perpétré par les Khmers Rouges. À cette occasion, l’Église locale a célébré la messe en hommage aux victimes, au mémorial des martyrs du Cambodge, à Taing Kauk (Tang Kok), dans la province de Kompong Thom, à une centaine de kilomètres de Phnom Penh. Près de cinquante prêtres et plus de 2000 fidèles participaient à la célébration, présidée par Mgr Olivier Schmitthaeusler, MEP, vicaire apostolique de Phnom Penh. Ce dernier a notamment appelé les missionnaires catholiques engagés dans le pays à « creuser plus profondément » dans la culture cambodgienne, plutôt que d’apporter leur propre culture aux communautés qu’ils servent. « Soyons serviteurs à la manière de Jésus et en le suivant de tout notre cœur », a-t-il demandé dans son homélie. « Mourrons à nos habitudes, nos repères culturels, notre vision du monde personnelle pour donner du fruit en sortant de terre avec un regard nouveau, un cœur à cœur avec la terre humide qui nous a fait renaître avec ce peuple, qui devient notre peuple… » Mgr Schmitthaeusler a également appelé les fidèles présents, en particulier les jeunes, à s’engager davantage dans les activités de l’Église pour « annoncer la Bonne Nouvelle ». « Jeunes, laissez votre fraîcheur, votre enthousiasme, vos rêves et vos espérances éclater dans nos communautés », a-t-il ajouté. « Enracinez-vous dans notre terre… Ici c’est votre terre de naissance : humez-la, imprégniez-vous de son esprit pour repartir dans vos communautés pleins de joie, de vie et de projets, pour servir mieux et davantage. »

    35 Martyrs du Cambodge

    L’évêque a également rappelé à l’assemblée la façon dont les catholiques, au temps de la répression, célébraient la messe en secret, en se cachant des espions de Pol Pot. Il a ainsi évoqué « l’Année Zéro », quand tout avait été détruit, que les gens n’avaient plus la liberté de parler, qu’il n’y avait plus d’éducation, plus de célébrations religieuses, plus de familles et que tout appartenait à l’État. Des chrétiens sont morts en martyrs, dont Mgr Joseph Chmar Salas, premier évêque cambodgien, Mgr Paul Tep Im Sotha, et 33 autres prêtres, laïcs, femmes, catéchistes et missionnaires, dont le père Pierre Rapin, MEP. Sœur Srey Socheat, de la congrégation des Amantes de la Croix, a souligné, durant la célébration, l’importance de se souvenir de ceux qui sont morts durant ces « années noires », parce que « ce sont nos modèles, qui nous poussent à continuer notre mission dans l’Église ». Eung Try, 76 ans, a confié qu’il n’oublierait jamais ce qu’il a traversé durant le génocide, durant lequel il a perdu quinze membres de sa famille. Il explique avoir déjà pardonné aux coupables. « Je prie pour mes proches et pour ceux qui se sont rendus coupables de ces cruautés, parce que je crois en Dieu », ajoute-t-il.

    (Avec Ucanews, Phnom Penh)

    Retrouvez ici le texte intégral de l’homélie de Mgr Olivier Schmitthaeusler.

  • L'Union Européenne doit accepter qu'il n'existera jamais de "peuple européen"

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    Du site de l'Institut Thomas More :

    Il n’existera jamais de « peuple européen » • L’Union européenne doit l’accepter

    Jean-Thomas Lesueur, délégué général de l’Institut Thomas More, et Jérôme Soibinet, chargé de cours en droit de l’Union européenne à l’ICES

    22 mai 2019 •


    La campagne européenne n’a pas permis d’aborder des problématiques de fond. Jean-Thomas Lesueur et Jérôme Soibinet défendent la vision d’une Europe plus modeste mais plus solide, dans le prolongement du rapport « Principes, institutions, compétences : Recentrer l’Union européenne » que l’Institut Thomas More vient de publier (en savoir +).

    La campagne des élections européennes de ce 26 mai s’achève donc, si tant est qu’elle ait vraiment commencé… Le scrutin aura lieu ce dimanche et le moins que l’on puisse dire, c’est que le fond des questions européennes a été peu traité – au bénéfice d’une « guerre de positions » faite de petites phrases et de raccourcis souvent sommaires.

    Pourtant, un point essentiel constitue ce qu’on pourrait appeler un consensus paradoxal : à savoir la nécessité de réformer une Union européenne qui échoue structurellement à réaliser ses propres ambitions et à répondre aux aspirations de peuples européens qui s’en détournent scrutin après scrutin. Des eurosceptiques de gauche à ceux de droite, en passant par LREM, tous les candidats entendent « changer l’Europe » et y vont de leur solution, oscillant grosso modo du « toujours plus d’Union européenne » au « plus d’Union du tout » !

    Non par sens du consensus mais par réalisme, on peut aussi penser que la solution demeure, si ce n’est entre les deux, du moins dans une troisième voie qui serait celle d’une coopération institutionnalisée mais libre entre États souverains, sur le modèle clairement confédéral. Une Europe plus modeste mais plus solide. Moins d’Union européenne pour plus d’Europe.

    Une telle modification structurelle de la construction européenne ne pourrait pas se faire à droit constant. Là donc où certains envisagent d’engager une réforme des traités fondateurs en vue seulement de modifications cosmétiques, il conviendrait plutôt de profiter du lancement d’un tel processus pour revoir les fondamentaux de la construction européenne afin de « traiter le mal à la racine ». Et dans une perspective confédérale, cela devrait schématiquement couvrir trois grands chapitres : principes, institutions, compétences.

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  • Grimbergen : les moines de l'abbaye se remettent à brasser leur bière

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    D'Aleteia.org (Rachel Molinatti ) :

    Les moines de l’abbaye de Grimbergen reprennent du service

    De jeafish Ping / Shutterstock
    La bière d'abbaye, un produit de qualité à consommer avec modération

    Alors qu'ils avaient cessé de brasser eux-mêmes leur bière depuis plus de 200 ans, les moines de l'illustre abbaye de Grimbergen (Belgique) viennent d'annoncer qu'ils reprenaient cette activité.

     
    « La flamme ne s’éteint jamais ». Telle est la devise des moines de l’abbaye de Grimbergen, fondée en 1128 par saint Norbert dans un petit village des Flandres au nord de Bruxelles (Belgique). Et ils nous le prouvent bien puisque les frères prémontrés qui occupent actuellement les lieux sont en train de reprendre le brassage de leur bière qui s’était arrêté en 1795. Ayant subi deux incendies majeurs, l’abbaye a été reconstruite deux fois avant d’être tout bonnement démolie pendant la Révolution française, puis à nouveaux rebâtie. Toute une histoire.

    Une recette inspirée de l’originale

    Après avoir mis la main sur des archives du XIIe siècle donnant le secret de la « véritable » bière Grimbergen (ingrédients, méthodes de brassage, types de fûts…), les religieux ont passé des heures et des heures à les feuilleter et s’en sont inspirés pour élaborer une nouvelle recette. En effet, la création originale serait probablement considérée comme imbuvable aujourd’hui. « À cette époque, la bière ordinaire était un peu insipide, c’était comme du pain liquide », explique Marc-Antoine Sochon, nouveau maître brasseur de l’abbaye, au Guardian. La nouvelle bière contient pas moins de 10,8% d’alcool. Gare aux abus, aussi religieux soient-ils.

    Les travaux devraient débuter en août prochain et les premiers fûts sont attendus pour 2020. S’appuyant sur leur propre micro-brasserie, située au même endroit que la brasserie originale, les frères visent une petite production de 10.000 hectolitres par an pour un marché essentiellement français et belge. Carlsberg, qui produit la gamme de bières Grimbergen pour ensuite l’exporter dans le monde entier, et Alken-Maes, qui la commercialise en Belgique, sont partenaires du projet. Pour les religieux, c’est une sacrée opportunité. Les profits leur permettront de maintenir l’abbaye en état et de soutenir des projets caritatifs… tout en humant le doux parfum du houblon.

  • L’exposition précoce des enfants aux images pornographiques

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    De "La Sélection du Jour" :

    PORNOGRAPHIE À L’ÉCOLE : UNE DIRECTRICE BRISE LE SILENCE

    La directrice du collège de Mios, près d'Arcachon, en Gironde, a pris l’initiative d’écrire aux parents d’élèves pour les mettre en garde contre l’exposition précoce de leurs enfants aux images pornographiques. Si les plus concernés sont des collégiens de 6e et 5e, des élèves du primaire ont accès à de telles images.

    On savait déjà par des études comme celle commandée à l’Ifop par l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (Open) que 63% des garçons et 37% des filles de 15 à 17 ans consomment du porno. 90% des élèves de 6e en ont déjà vu. Mais les plus jeunes y sont aussi exposés par la banalisation des smartphones qui leur sont imprudemment confiés par leurs parents pour des raisons pratiques. Les rares collégiens dont les parents ont résisté à cette facilité ne sont pas pour autant à l’abri à cause des visionnages auxquels les invitent leurs camarades pendant les intercours ou les récréations. Des élèves du primaire, âgés d’à peine dix ans, y sont aussi exposés. Si le porno n’est anodin pour personne, avec des risques d’addiction surtout pour les garçons, les risques traumatiques sont encore plus importants pour des non-pubères.

    En fait d’« apprentissage » à la relation sexuelle, les scénarios pornos suscitent violence et dégoût. On fabrique des détraqués, hommes et femmes, dont la relation à la sexualité et l’estime de soi sont dégradées. Si les femmes sont les principales victimes de la pornographie, c’est toute la société qui est confrontée à ce fléau surgi tout droit de la prétendue « libération sexuelle » des années soixante au service du mercantilisme le plus abject boosté par la révolution numérique. Sur les réseaux sociaux, des images détournées ou volées violent l’intimité d’adolescents qui sont tombés dans le piège de se mettre en scène. Certains se suicident.

    D’où l’urgence d’alerter les parents dès l’école primaire comme l’a fait cette directrice. Mais entreprendre un vrai dialogue avec les enfants, installer un logiciel de contrôle parental et interdire l’usage des smartphones à l’école ne suffiront pas à endiguer un tel fléau. Il faut aussi frapper les sites. En France, la législation interdit de rendre accessible la pornographie à un mineur. Mais peu de sites mettent en place les moyens pour que la législation soit respectée. Ils se contentent d’inviter à confirmer d’un clic que l’on est majeur. Il suffit aux jeunes internautes de mentir sur leur âge pour accéder aux contenus pornographiques. Au Royaume uni, une nouvelle loi entrera en vigueur le 15 juillet : elle imposera aux sites hébergeant des vidéos ou des images pornographiques de vérifier si les internautes ont effectivement plus de 18 ans en produisant un document d’identité, un numéro de téléphone mobile ou encore via l’achat d’une carte d’accès dans une boutique. Etant entendu qu’être majeur ne rend pas pour autant anodine cette forme d’esclavage sexuel qu’est la pornographie … Le visionnage de contenus pornographiques entraîne une addiction comparable à celle des drogues. Il activerait d’ailleurs les mêmes zones du cerveau.

    Il s’agit d’un fléau mondial d’une ampleur inouïe et en constante expansion : « Un quart des recherches sur le web sont des requêtes à caractère pornographique. Chaque seconde, 372 personnes recherchent des contenus pour adultes sur les moteurs de recherche, 28 258 internautes en visionnent et 3 075 dollars y sont ainsi dépensés (…) L’industrie du sexe représente aujourd’hui un marché mondial de 100 milliards de dollars alors qu’elle était estimée à 60 milliards de dollars en 2015 » rapporte Samy Mansouri, enseignant-chercheur à l’Université Paris Dauphine sur le site The Conversation (en lien ci-dessous).

    http://theconversation.com/incidences-de-la-pornographie-sur-les-comportements-ou-en-est-la-recherche-117133

  • La réforme de la Curie ou quand la montagne accouche d'une souris

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    [Avant première] Le contenu du projet de réforme de la Curie 
    Une ecclésiologie revisitée

    Rédigé par la rédaction le  dans Religion

    [Avant première] Le contenu du projet de réforme de la Curie  <br>Une ecclésiologie revisitée

    Nous publions ici les passages les plus significatifs du projet, en son état actuel, de la réforme de la Curie élaborée par le Conseil de cardinaux (composé aujourd’hui de six cardinaux), coordonné par le cardinal Rodriguez Maradiaga, qui avait été créé au début du pontificat du Pape François pour la préparer. Il est probable que les lignes principales n’en seront pas modifiées avant sa parution. Elle pourrait intervenir le 29 juin prochain. Cela contredirait cependant la philosophie du texte, qui prévoit que toutes décisions importantes sont désormais prises après consultation de toutes les Églises particulières. Or, on est actuellement dans la phase de consultation des Conférences des Évêques sur ce projet. On risque donc paradoxalement de voir promulgué un texte magnifiant la synodalité, élaboré et imposé par le centre romain1

    À vrai dire, à la lecture du projet, on est tenté de citer le dicton : parturiunt montes, nascetur ridiculus mus, la montagne d’« annonces » concernant une radicale réforme a accouché d’une souris. Elle se résume à des regroupements d’organismes (Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, qui absorbe les Conseils pour les Laïcs et pour la Famille ; Dicastère pour le Service de Développement humain intégral, qui regroupe les compétences des Conseils « Justice et Paix », « Cor Unum », Pour la Pastorale des Migrants et Pour la Pastorale des Services de Santé ; Dicastère pour l’Éducation et la Culture, qui regroupe une Congrégation et un Conseil), regroupements dont certains étaient déjà réalisés. Elle consacre, ce qui est le plus neuf, la création d’un Dicastère pour la Communication et d’un Secrétariat pour l’Économie. Mais la Secrétairerie d’État, malgré toutes les déclarations affirmant qu’elle deviendrait un simple et modeste secrétariat du Pape, reste l’administration mère et maîtresse de la Curie, dont la première section, des « Affaires générales », est toujours en charge de la « coordonner ».

    Et pourtant, nombreux sont les aménagements symboliques, qui veulent faire entendre qu’on opère (à peu de frais, semble-t-il) une mutation ecclésiologique et une mutation d’esprit par laquelle une Curie, taxée de conservatisme bureaucratique, deviendra un instrument au service de la synodalité. 

    Il est à remarquer que le terme traditionnel de Congrégation, qui rappelait que ces « ministères » du Pape agrégeaient ensemble des cardinaux prenant les grandes décisions en assemblées plénières, a disparu. C’est un autre paradoxe, dans la mesure où l’appellation rappelait que l’antique organisation de la Curie était celle d’un évêque de Rome gouvernant « en ses conseils ». C’était une polysynodie, un gouvernement structurellement synodal, par conséquent. Le terme est remplacé par celui plus générique de Dicastère, avec cette précision que les membres de la plenaria seront désormais, non seulement des cardinaux et des évêques, mais aussi des prêtres, des diacres, et des laïcs, certains Dicastères pouvant même avoir pour Préfets des laïcs. 

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  • Les chrétiens peuvent-ils prier comme les musulmans ou avec eux ?

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    Traduction d'un article de Life Site News sur le Forum Catholique :

    Pour l'ancien Préfet de la Congrégation pour la doctrine du Vatican: les chrétiens «ne peuvent pas prier comme les musulmans ou avec eux»

    21/05/2019

    ''Le cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a déclaré dans un entretien récent que les chrétiens «ne peuvent pas prier comme les musulmans ou avec eux».

    Le cardinal Müller, qui occupait le poste qui fut occupé également par le pape émérite Benoît XVI, a réfléchi à Vérone sur le thème «La prière: un don de Dieu». Dans une allocution prononcée le 17 mai, il a déclaré à des centaines d'auditeurs que ''les fidèles de l'islam ne sont pas adoptés comme enfants de Dieu par la grâce de Christ, mais sont seulement ses sujets. "Par conséquent, a t-il dit, en ce qui concerne les chrétiens," nous ne pouvons pas prier comme ou avec les musulmans."

    Le cardinal Müller a expliqué que cela est dû au fait que «leur foi en Dieu et de sa propre révélation sont non seulement différentes de la foi chrétienne en Dieu, mais renient même sa formulation, affirmant que Dieu n'a pas de Fils, qui, en tant que Parole éternelle du Père est une personne divine et, avec le Père et le Saint-Esprit, est le Dieu Un et Trinitaire."

    L'ancien archevêque de Regensburg, en Allemagne, a déclaré que les musulmans «ne peuvent que prier un dieu lointain, se soumettant à sa volonté comme à un destin inconnu. Leur prière exprime la subordination aveugle à la volonté dominante de Dieu. Au lieu de cela, le chrétien prie pour que soit faite la volonté de Dieu, volonté que nous faisons dans la liberté et qui ne fait pas de nous des esclaves, mais des enfants de Dieu libres.”

    S'exprimant à la basilique Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus en compagnie de Mgr Giuseppe Zenti, Müller a affirmé que les chrétiens, contrairement aux adeptes d'autres religions, «ne voient pas leurs voisins, qui ne veulent pas ou ne peuvent pas croire en Dieu, comme des adversaires ou des victimes du Zeitgeist à plaindre, mais en tant que frères dont le Créateur et le Père est le seul Dieu, Celui qui les cherche.

    "Ils [les chrétiens] offrent un dialogue honnête sur la question qui détermine le sens de l'être en général et de l'existence humaine en particulier, parce qu'ils se sentent unis à eux dans la recherche d'un monde meilleur."

    Pour Müller, «même l’Islam a foi dans le Dieu unique, mais cela est compris comme une foi naturelle en l’existence de Dieu et non en tant que foi qui est une vertu infusée avec l'espérance et la charité, ce qui nous permet de partager la vie de Dieu, que nous demeurions en lui et lui en nous." (…)

    Pour lire l'article en entier, c'est ICI.

  • Euthanasie : l'envers du décor; réflexions et expériences de soignants

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    Du site des éditions Mols :

    Euthanasie, l'envers du décor

    Réflexions et expériences de soignants - Préfaces de Jacques Ricot et Herman De Dijn

    Euthanasie, l'envers du décor

    Description

    Huit soignants belges – professeurs d’université, médecins, infirmiers et éthiciens reconnus et expérimentés en accompagnement palliatif – tentent ensemble de dire leurs questions autour de la fin de vie, des soins palliatifs et de la pratique de l'euthanasie. Deux femmes médecins, française et israélienne, se sont jointes à eux. Les regards croisés de ces praticiens de la santé font la richesse et l’originalité de cet ouvrage.

    Résumé

    Les auteurs partagent ici leur vécu et leurs réflexions face aux demandes d’euthanasie et d'accompagnement en fin de vie auxquelles ils ont été confrontés, dans un pays, la Belgique, où l’euthanasie, dépénalisée depuis 2002, est aujourd'hui souvent devenue un acte usuel, pour ne pas dire banal.

    Ces récits évoquent l’envers du décor, l’autre face d’une réalité qu’il est grand temps de prendre en compte ou d'évaluer avec plus de rigueur.

    Le livre s’adresse tant au milieu médical qu’à toute personne s’interrogeant sur le sens de la mort et de la souffrance, ainsi que sur la réalité de l’application d’une loi qui, votée en 2002, suscite toujours plus de questions.

    Ce livre rend la parole aux soignants de terrain afin qu’ils partagent ce qu’ils ont vécu, des histoires concrètes. Ils permettent au lecteur de prendre conscience de la complexité des situations et des conséquences concrètes de la loi sur l'euthanasie.

    La réalité belge est suivie et analysée depuis le monde entier. De nombreux pays trouveront ici des réponses aux questions qu’ils se posent par rapport à l’accompagnement à donner en fin de vie et au rôle des lois se proposant de définir ce qu’elles permettent ou non.

    Extraits - Commentaires

    Ouvrage collectif auquel ont contribué 

    Pr Timothy Devos (hématologue), Jacques Ricot (philosophe), Herman De Dijn (philosophe), Eric Vermeer (infirmier éthicien en soins palliatifs), Dr Catherine Dopchie (oncologue), Pr Willem Lemmens (philosophe et éthicien), Dr An Haekens (psychiatre), Dr Rivka Karplus (maladies infectieuses et HIV/SIDA), Dr Marie Frings (médecin en soins palliatifs), Pr Benoit Beuselinck (oncologue), Dr Julie Blanchard (médecin en soins palliatifs), François Trufin (infirmier urgentiste en soins palliatifs)

    Auteur : Timothy Devos

    Collection : Autres Regards

    Format: 150 x 205 / Nombre de pages: 240

    ISBN: 978-2-87402-245-6

    Prix: 23 Euros