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Actualité - Page 769

  • Le cardinal Sarah s'exprime sur TV Libertés : une interview à ne pas manquer

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    Son Eminence le Cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin, a accepté de répondre aux questions de TV Libertés. Le prélat qui vient de publier "Le soir approche et déjà le jour baisse" répond aux questions de Jean-Pierre Maugendre. Il affirme qu'à la racine de l'effondrement de l'Occident, il y a une crise culturelle et identitaire. Le Cardinal considère que le temps est venu d'un diagnostic sans concession.

    Lire également :

    et aussi :

    Cardinal Sarah : “L’Eglise est plongée dans l’obscurité du Vendredi saint”

  • A Liège, le samedi 13 avril à 15h00 en l’église du Saint-Sacrement: orchestre portugais de guitares et mandolines

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    Concert unique en Belgique dans la tournée européenne de l’orchestre portugais de guitares et mandolines (dir. Helder Fernando Cardoso)

    foliamusica AFFICHE ORCHESTRE PORTUGAIS 2019-page-001.jpg

    A l’initiative de « Foliamusica », directrice artistique, Cécile Leleux. Réservations : 0473 32 19 83

    JPSC

    __________

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement à Liège ?  Pour contribuer à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire undon fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante restauration, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?

  • Seules les paroisses missionnaires survivront, les autres sont condamnées...

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    De Domitille Farret d'Astiès sur aleteia.org :

    « Il n’y a que les paroisses missionnaires qui survivront, les autres vont s’effondrer »

    Aleteia : Pensez-vous que nos paroisses soient vraiment en danger ?
    Père James Mallon : Absolument. Nos paroisses existent encore sur un modèle chrétien ancien. Aujourd’hui, elles ne vivent pas du tout leur identité missionnaire. Elles attendent que les gens viennent à elles. Or, un missionnaire va dehors, il dépasse les obstacles culturels. La plupart des paroisses ne font pas cela et s’attendent à ce que l’on vienne à elles. C’est exactement le contraire. En raisons de changements profonds dans notre culture, dans une génération, il n’y aura plus que les paroisses missionnaires qui survivront. Les autres s’effondreront. Si nous n’allons pas vers les gens, l’Église mourra. Seules les paroisses missionnaires ne tomberont pas. Une communauté qui prie, c’est d’une importance fondamentale mais ce n’est pas suffisant en tant que tel. La prière doit conduire à l’action. L’action sans la prière ne fonctionnera pas mieux. Les deux sont nécessaires.

    Quelles sont les clefs du changement ?
    J’en vois trois. La première, c’est de donner la priorité à l’évangélisation car c’est elle qui change les cœurs. L’Église publie des recommandations sur ce sujet, elle en parle volontiers, elle fait de la théologie. Mais il ne se passe finalement rien de bien concret. Nous prions, nous célébrons les sacrements, mais nous ne savons pas vraiment comment mobiliser. La deuxième clef, c’est la question du leadership. Il est nécessaire de passer de la maintenance à la mission...

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Pâques amères en Chine : comment Pékin sort grand vainqueur de la partie contre Rome

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur diakonos.be :

    Pâques amères en Chine. Pékin sort grand vainqueur de la partie contre Rome

    Voici aussi comment le régime chinois applique son accord avec le Saint-Siège.  Avec un bulldozer escorté par la police (photo) qui rase au sol le 4 avril les bâtiments d’une paroisse de Qianyang, ceux-ci abritaient à l’étage une salle pour la messe et au rez-de-chaussée un dispensaire gratuit pour les pauvres géré par des religieuses.

    La seule faute du curé et des deux mille fidèles de cette paroisse « clandestine » est la même que celle du diocèse auquel ils appartiennent, celui de Fengxiang, dans le Shaanxi, le seul diocèse de toute la Chine dans lequel aucun baptisé, de l’évêque du dernier des fidèles, n’a jusqu’à présent accepté de s’inscrire à l’Association patriotique des catholiques chinois, le principal instrument par lequel le régime garde l’Eglise à sa botte au nom de son « indépendance » avec Rome et que Benoît XVI avait défini comme étant « inconciliable » avec la doctrine catholique, dans la lettre de 2007 aux catholiques chinois qui a été déclarée comme étant toujours valide par son successeur.

    Mais il ne s’agit pas seulement de la destruction matérielle de ce bâtiment comme de tant d’autres de l’Église catholique. Ce qui est plus grave, c’est l’étouffement programmé de cette grande portion d’Église qui n’est pas officiellement reconnue par le gouvernement chinois mais qui ne veut pas céder au chantage de n’être admis dans la légalité que s’ils acceptent de s’inscrire à l’Association patriotique.

    Le cas du diocèse de Mindong, dans le Fujan, est peut-être le plus instructif pour comprendre comment les autorités de Pékin mettent en pratique l’accord secret signé le 22 septembre dernier avec le Saint-Siège.

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  • Pas de "discours historique" du pape sur l'homosexualité

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Dépénalisation de l’homosexualité: le card. Parolin redit l’engagement de l’Eglise pour « la défense de la dignité de toute personne humaine »

    Et contre « toute forme de violence »

    Le cardinal Parolin redit l’engagement de l’Eglise pour « la défense de la dignité de toute personne humaine » et contre « toute forme de violence », à l’occasion d’une recherche sur la dépénalisation de l’homosexualité dans les Caraïbes.

    En réponse aux questions des journalistes, le directeur du Bureau de Presse du Saint-Siège, Alessandro Gisotti, a déclaré : « Le cardinal Pietro Parolin a reçu aujourd’hui au Vatican un groupe d’une cinquantaine de personnes engagées, à différents titres, contre la criminalisation de l’homosexualité. A cette occasion, une recherche sur la criminalisation des rapports homosexuels dans la région des Caraïbes a été présentée au Secrétaire d’État du Saint-Siège. »

    Il indique aussi que « le cardinal Parolin a prononcé une brève allocution dans laquelle il a réaffirmé la position de l’Église catholique en faveur de la défense de la dignité de toute personne humaine et contre toute forme de violence ».

    Enfin, « après les interventions de quelques participants à la rencontre », le cardinal Secrétaire d’Etat a assuré qu’il informerait le Saint-Père du contenu de la recherche ».

    Cette visite et la présentation de cette recherche étaient annoncées par différents sites en ligne. Mais hier, jeudi 4 avril, Alessandro Gisotti avait démenti « de manière catégorique » que le pape puisse prononcer « ces jours-ci un ‘discours historique’ sur le thème de l’homosexualité », comme ces sites l’annonçaient.

    Il courait le bruit que le pape allait prononcer  un discours « historique » sur la « dépénalisation de l’homosexualité », à l’occasion d’une audience.

    En fait, des représentants de ce groupe engagé pour la dépénalisation de l’homosexualité a été reçu par le cardinal Secrétaire d’Etat, Pietro Parolin.

    A ce sujet, on pourra lire :

  • Shaanxi (Chine) : des églises catholiques converties en centres communautaires

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    De Zhou Xiaolu sur le site "Bitter Winter" :

    Des églises catholiques du Shaanxi converties en centres communautaires

    Les autorités présentent aux catholiques une alternative à la démolition de leurs églises : dépouiller leurs lieux de culte de tout symbole religieux. Les bâtiments sont ensuite proclamés « centres culturels » et la pratique d’activités religieuses y est interdite.

    Au cours de l’année qui s’est écoulée, le PCC a pris une série de mesures pour réprimer les Églises et les temples, dont certains appartiennent aux cinq religions autorisées. Des églises protestantes et catholiques ont été démolies ou fermées, des croix ont été démantelées. Toutefois, ces mesures suscitent souvent l’indignation de l’opinion publique. Pour éviter les critiques, le PCC expérimente des méthodes plus subtiles pour empêcher les églises d’opérer.

    Bitter Winter a publié de nombreux articles sur la manière dont les églises des Trois-Autonomies ont été converties en usines ou autres entreprises séculières. Ces derniers jours, Bitter Winter a visité plusieurs églises catholiques dans le comté de Qishan administré par la ville de Baoji dans la province de Shaanxi. Nous avons constaté que, bien que les églises n’aient pas été démolies, leur apparence a été modifiée. L’une d’elles a été convertie en centre communautaire. Un panneau où sont inscrites les « valeurs socialistes fondamentales » est accroché au mur à l’intérieur de l’église. Les activités religieuses sont aussi interdites dans l’église.

    Des croyants locaux ont confié à Bitter Winter qu’en septembre de l’année dernière, les autorités du comté de Qishan ont commencé à prétendre que deux églises catholiques locales n’avaient jamais reçu l’approbation officielle des autorités. Selon elles, il s’agirait de « bâtiments illégaux » qui, selon les réglementations et les politiques nationales, devraient être démolis. Lorsque les croyants ont protesté contre la démolition, les autorités leur ont dit que, s’ils voulaient éviter la démolition de l’église, ils devaient “d’abord enlever la croix, puis accrocher un panneau indiquant Centre d’activités culturelles” ».

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  • Racines, identité, patriotisme au coeur d'un message du pape à des jeunes

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    De Cyprien Viet sur Vatican News :

    Le Pape François invite les jeunes à cultiver leur identité et leurs racines

    Le Pape a reçu ce samedi midi en audience au Vatican environ 2600 étudiants et enseignants du collège San Carlo de Milan, qui fête le 150e anniversaire de sa fondation.

    Dans un long dialogue sous forme de questions-réponses avec les jeunes, le Pape est revenu sur plusieurs sujets qui lui sont chers, comme la souffrance des enfants. Il a expliqué que dans certaines situations, ce ne sont pas des réponses logiques et intellectuelles que recherchent les enfants, mais tout simplement le regard de leur papa ou de leur maman, qui est le plus beau cadeau qui puisse leur donner de la force. «Le regard d’un homme qui est devenu papa, d’une femme qui est devenue maman, ne s’achète pas dans les magasins», a affirmé le Pape, en rappelant que «c’est la grandeur de la fécondité qui te fait grandir et les questions qui n’ont pas de réponses vont feront grandir dans le sens du mystère».

    «Sur la conscience d’un peuple qui fabrique les armes et les vend il y a la mort de chaque enfant, de chaque personne, il y a la destruction des familles», a rappelé le Pape avec clarté. Dans le monde il y a plus de 900 millions de mines anti-personnel, qui tuent et mutilent de pauvres paysans. Ceci, ce n’est pas Dieu qui l’a fait, a martelé le Pape. «C’est toi qui l’as fait, nous, ma patrie, mon pays», a encore souligné François en revenant sur l’expérience d’un jeune participant au Synode, un ingénieur qui avait remporté un concours pour travailler dans une usine où l’on fabrique des armes mais qui n’a pas voulu salir ses mains et son intelligence pour faire des choses qui auraient tué des autres. «Nous avons besoin de ces jeunes courageux», a expliqué le Pape, et non pas de jeunes passifs et suivistes qui tombent, par exemple, dans le mimétisme du harcèlement en suivant les plus forts.

    Cultiver ses  racines et lutter contre le relativisme

    Concernant la question du lien entre la préservation de notre identité et la confrontation aux autres cultures, le Pape a expliqué que notre société ne devait pas se satisfaire d’être «liquide»mais au contraire cultiver ses racines. Pour cela, les jeunes doivent parler avec les anciens, qui «sont la mémoire du peuple». La génération intermédiaire, qui a été celle du changement, «n’est pas tellement capable» aujourd’hui de transmettre les valeurs comme les personnes plus âgées. Le Pape a évoqué ses souvenirs personnels de Buenos Aires, quand il exhortait les jeunes à aller rencontrer les anciens dans les maisons de repos. Ils jouaient de la guitare et petit à petit les personnes âgées s’animaient, et finalement les jeunes ne voulaient pas partir : ils étaient fascinés par les anciens, qui leur apportaient des racines.

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  • D'ici 25 ans, il n'y aura plus de prêtres catholiques en France

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    Du site podcastusbeketrica.com, :

    Jérôme Fourquet : « D'ici 25 ans, il n'y aura plus de prêtres catholiques en France »

    Analyste politique et directeur de département Opinion à l’IFOP, Jérôme Fourquet vient de publier, au Seuil, L’Archipel français – Naissance d’une nation multiple et divisée. Une plongée en chiffres et en cartes dans un phénomène selon lui irréversible : l’atomisation de notre société.

    Effondrement du socle catholique français, dislocation du Parti communiste, fin de la conscription, mais aussi chute drastique du nombre d’enfants envoyés en colonies de vacances, spectaculaire diversification des prénoms… « En quelques décennies, tout a changé », prévient d’emblée cet essai ultra-documenté et objectif.

    Les jeunes générations ne s’en rendent pas forcément compte, mais ce pays, la France, est passé, depuis la fin des années 1970, de l’état de territoire unifié à celui « d’archipel », à la manière des Antilles ou des Cyclades : un amoncellement d’îlots au sein desquels cohabitent sans se croiser « différents groupes ayant leur propre mode de vie, des mœurs bien à eux et parfois une vision du monde singulière ».

    « Où va la France ? », se demandait Trotski en 1938… Quatre-vingt ans plus tard, Jérôme Fourquet a un début de réponse : vers la division. Un constat qui méritait bien un entretien avec l’auteur de ce brutal constat.

  • Un regard critique sur le plaidoyer du pape en faveur des migrations

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    De Benoît Dumoulin sur le site de l'Incorrect :

    LE PAPE FRANÇOIS OU L’APOLOGIE DES MIGRATIONS

    Le pape François s’est rendu au Maroc les 30 et 31 mars derniers à l’invitation du roi Mohammed VI. L’occasion, pour lui, d’aborder une nouvelle fois le thème des migrations, par un discours immigrationniste qui ignore le malaise identitaire qui étreint l’Europe.

    Est-ce parce qu’il est issu d’une famille de migrants piémontais installés en Argentine que le pape François prend si à cœur la question migratoire ? Il est vrai que la situation s’est dégradée en Méditerranée où l’on dénombre près de 17 000 personnes décédées depuis 2014. Personne ne peut rester insensible à cette tragédie humaine et accepter que la mare nostrum devienne un cimetière, comme l’avait expliqué le pape devant le Parlement européen en 2014.

    Mais, au Maroc où il s’est rendu les 30 et 31 mars derniers, c’est un discours bien plus politique qu’il a tenu, notamment lors d’une visite d’un centre de la fondation Caritas qui abrite des migrants africains. Dans le prolongement de ses précédentes prises de position, le pape François se fonde sur le pacte de Marrakech approuvé par les représentants de 160 pays en décembre dernier, pour exiger « une migration sûre, ordonnée et régulière » qui profitera aux sociétés des pays d’accueil. Celles-ci « en seront enrichies si elles savent valoriser au mieux la contribution des migrants, en prévenant tout type de discrimination et tout sentiment xénophobe ». L’idée est de pouvoir construire « une société interculturelle et ouverte », avec « des villes accueillantes, plurielles et attentives aux processus interculturels, capables de valoriser la richesse des différences dans la rencontre de l’autre ».

    S’il rappelle « le droit d’émigrer » comme « celui de ne pas être contraint à émigrer », le pape voit avant tout dans l’immigration une source d’enrichissement mutuel. Il n’a probablement pas à l’esprit le déracinement des immigrés ni les difficultés d’intégration qu’engendre une immigration de masse, surtout quand l’immigré porte une culture différente de celle du pays d’accueil. Il s’agit, pour lui, d’une obligation morale qui ne souffre aucun doute. D’ailleurs, il culpabilise ceux qui s’opposent à la pression migratoire, en expliquant qu’ils cèdent à « la peur » qui fait le lit « des populismes » qui, par le passé, ont pu conduire Hitler au pouvoir. On croirait entendre un dignitaire du parti socialiste ; mais non, il s’agit du pape.

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  • "Christus vivit" : un rejet de la doctrine et de la morale ?

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    D'Aldo Maria Valli en traduction française sur le site "Benoît et moi" :

    "CHRISTUS VIVIT" ET CETTE AVERSION INSIDIEUSE POUR LA DOCTRINE

    De l'exhortation post synodale Christus vivit, dédiée "aux jeunes et à tout le peuple de Dieu", émerge un aspect: l'aversion, de la part de celui qui a rédigé le document, pour le contenu doctrinal et moral.

    Il suffit de lire ici : «Concernant la croissance, je veux faire une mise en garde importante. Dans certains endroits, il arrive que, après avoir suscité chez les jeunes une expérience intense de Dieu, une rencontre avec Jésus qui a touché leur cœur, on leur offre ensuite seulement des réunions de "formation" où sont uniquement abordées des questions doctrinales et morales : sur les maux du monde actuel, sur l’Eglise, sur la Doctrine sociale, sur la chasteté, sur le mariage, sur le contrôle de la natalité et sur d’autres thèmes. Le résultat est que beaucoup de jeunes s’ennuient, perdent le feu de la rencontre avec le Christ et la joie de le suivre, beaucoup abandonnent le chemin et d’autres deviennent tristes et négatifs. Calmons l’obsession de transmettre une accumulation de contenus doctrinaux, et avant tout essayons de susciter et d’enraciner les grandes expériences qui soutiennent la vie chrétienne. Comme l’a dit Romano Guardini: "dans l’expérience d’un grand amour […] tout ce qui se passe devient un évènement relevant de son domaine"» [n. 212].

    Ce passage est significatif parce qu'il montre que le document a été écrit non pas tant en tenant compte des besoins et des exigences des jeunes d'aujourd'hui, mais sur la base des idiosyncrasies de certains anciens jeunes, aujourd'hui âgés, liés à l'idée que "les questions doctrinales et morales" ne comptent pas et ne font qu'ennuyer.

    Ceux qui travaillent avec les jeunes savent qu'à notre époque, le problème n'est pas d'offrir des "expériences intenses" et des occasions de rencontres fortes d'un point de vue émotionnel. Ils peuvent en trouver partout parce que le monde les offre en abondance. Ce que les jeunes demandent, peut-être d'une manière confuse mais non moins évidente, c'est le contraire. Puisqu'ils vivent dans une société "liquide", pleine d'expériences possibles mais sans repères moraux et sans sens rationnel, ils ont soif de doctrine, de pensée structurée, de contenu, de règles, et quand ils trouvent quelqu'un qui puisse satisfaire leur soif, ils ne s'ennuient pas du tout, mais sont reconnaissants, car ils découvrent de nouveaux horizons, dont on ne leur a jamais parlé. Et ils découvrent la valeur de l'autorité.

    Écoutez ce qu'un éducateur catholique m'écrit: «Dans mon expérience de plusieurs décennies de travail avec les jeunes d'abord du lycée, puis les étudiants et les travailleurs, j'ai fait l'expérience du contraire de ce que Christus vivit prétend. J'ai été témoin de la demande de la part des jeunes d'être aidés pour porter un jugement sur des questions dont l'école, l'université et d'autres endroits ne parlent pas. Mais quels jeunes ont écouté les évêques et le pape pour en arriver à des affirmations de ce genre?»

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  • Pakistan : des jeunes chrétiennes et hindoues enlevées et converties à l'Islam

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    Une dépêche de Fides.org :

    ASIE/PAKISTAN - De la nécessité d’un plan d’action national contre le phénomène des jeunes chrétiennes et hindoues enlevées et converties à l’islam

     

    Lahore (Agence Fides) – « Il est urgent que le nouveau gouvernement pakistanais d’Imran Khan mette en place des mesures sérieuses et efficaces pour protéger les jeunes, chrétiennes et hindoues, qui subissent de continuelles violences physiques et morales ». Tel est l’appel remis à l’Agence Fides par Anjum James Paul, responsable laïc chrétien, enseignant d’une école publique et Président de la Pakistan Minorities Teachers Association. Il observe que « le festival de Holi est devenu un jour de deuil pour les hindous en ce que deux sœurs, Ravina, 13 ans, et Rina, 15 ans, qui vivent dans le Sindh, ont été enlevées le 20 mars et converties de force à l’ìslam ». Le responsable remarque que « de même, une jeune chrétienne de 13 ans, Sadaf Khan, a été enlevée, convertie à l’islam et contrainte à s’unir en mariage avec un musulman en février dernier au Pendjab ».

    « Ces actes – poursuit-il – sont intolérables. L’heure est venue de décider si les jeunes chrétiennes et hindoues ont le droit de vivre librement ou bien si elles doivent vivre cachées, en étant exposées à de dangereux crimes qui demeurent impunis ». « Nous exhortons avec force le gouvernement à garantir la vie des femmes pakistanaises chrétiennes et hindoues et à prendre des mesures afin de bloquer la plaie des enlèvements, des conversions et des mariages forcés, en affrontant les violations des droits des minorités religieuses au Pakistan ».

    S’adressant au Premier Ministre pakistanais, Imran Khan, Anjum James Paul dit à Fides : « Nous nous souvenons de ses promesses de protéger les droits des minorités religieuses faites au cours de la campagne électorale de 2018. Les minorités religieuses souffrent à cause de la discrimination et de la persécution au Pakistan », concluant : « Contre cet horrible phénomène qui foule aux pieds les droits fondamentaux élémentaires de la vie, de la liberté de conscience et de la religion, il faut un plan d’action national qui bloque les enlèvements, les conversions à l’islam et les mariages forcés ».

    Selon des communiqués envoyés à l’Agence Fides par l’Eglise au Pakistan, quelques 1.000 jeunes chrétiennes et hindoues sont enlevées au Pakistan chaque année. De nombreux autres cas ne font pas même l’objet d’une plainte, du fait de la complicité de la police ou d’une magistrature complaisante qui décourage les minorités d’entreprendre des actions légales. Les femmes des communautés religieuses minoritaires – le Pakistan compte environ 2% de population hindoue et 1,5% de population chrétienne – vivent dans une condition de « double vulnérabilité », exposées à des abus et à des discriminations en tant que femmes et en tant que non musulmanes. (PA) (Agence Fides 23/03/2019)

  • L'Eglise catholique sous le feu des médias

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    D'Aline Lizotte sur "Smart Reading Press" :

    L’ÉGLISE CATHOLIQUE FACE À LA CRISE MÉDIATIQUE

    Parmi les réactions récentes aux scandales dans l’Église, plusieurs livres ont été publiés, qui proposent des réformes pour y remédier et ouvrir à un nouvel avenir. En pointe, celui de Marie-Jo Thiel, L’Église catholique face aux abus sexuels sur mineurs, propose des analyses fondées sur la sociologie et la psychologie systémiques, qui voudraient orienter ces réformes vers une profonde remise en cause d’un système autoritariste et sacralisant, présenté comme la cause structurelle de ces déviances. Réforme véritable ou leurre dangereux ? Aline Lizotte propose des clefs pour un discernement.

    Tel que promis, je fais. La semaine dernière, après la condamnation du cardinal Barbarin, nous avons vécu une semaine quasi hystérique d’opinions diverses. Tout s’est passé comme si cette condamnation et la décision de l’archevêque d’offrir sa démission au pape avaient donné un coup de pied dans une fourmilière. Les protestations sont venues de toute part, souvent erronées ou naïves ou idéologiques.

    On a lu par exemple dans plusieurs journaux que quarante-huit prêtres du conseil presbytéral du diocèse de Lyon auraient voté un sorte de demande pressante au pape pour qu’il accepte la démission de l’archevêque afin, disait-on, de pouvoir «tourner la page». Mais cette information est fausse. Le message de rectification du Père Yves Baumgarten, vicaire général, désigné pour diriger provisoirement le diocèse de Lyon, publié sur le site du diocèse, dit le contraire : «Les conseils du diocèse ont été entendus le 26 mars dans un très bel esprit de communion, de paix et d’unité. Les débats ont été riches et sereins. Je ne peux pas accepter que ce beau travail de communion soit réduit aux quelques lignes écrites dans certains médias qui ne reflètent absolument pas l’esprit de cette assemblée et qui présentent une interprétation partiale des avis responsables qui ont été demandés et donnés. Les membres des conseils ont exprimé les souffrances et incompréhensions ressenties actuellement par les laïcs et les prêtres de notre diocèse. Beaucoup ont également souligné la richesse du travail pastoral réalisé par notre cardinal depuis 17 ans.»

    Par contre, l’opinion de Danièle Hervieu-Léger, directrice d’étude de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, transmise par La Croix1, émet un tout autre son : Mgr Barbarin «a perdu sa dignité d’évêque, dont la première responsabilité est d’assurer l’unité du peuple qui lui est confié. Il était peut-être légitime de faire appel comme citoyen, mais pas comme évêque. L’archevêque de Lyon aurait eu la dignité de ne pas faire appel, le pape aurait pu accepter sa démission, celle de quelqu’un qui s’est simplement tu et qui porte les fautes morales et juridiques commises par ses prédécesseurs. Le cardinal Barbarin serait alors sorti par le haut».

    On ne peut qu’être étonné de cette remarque. Même Jésus Christ n’a pas fait cela. Il n’a jamais acquiescé à la condamnation prononcée par le Sanhédrin qui l’accusait d’avoir blasphémé, ni n’a confirmé l’autorité de Pilate le condamnant injustement. A-t-il perdu pour autant sa dignité ? Il n’est jamais demandé de donner son assentiment à une injustice !

    Fait surprenant, l’opinion de Chantal Delsol, publiée dans le Figaro Vox2, qui définit l’Église comme un «société holistique», et lui fait la leçon : elle «se voit obligée, sous peine de reproches intolérables, de se porter à la défense des individus contre l’institution. Cela est nouveau, inédit. C’est un pas important franchi dans la défense de l’individualisme. L’abandon du secret revient à rejoindre la société moderne, dans laquelle l’individu vaut davantage que la communauté ».

    L’Église une société holistique ! Surprenant ! On est attardé si, avec saint Paul, on la considère comme un «corps mystique» ou, avec Lumen gentium, comme une «Communion». Quant à considérer que la personne, dans son individualité, vaut mieux que l’institution, on réfléchit face à cette assertion qui vient en droite ligne du personnalisme d’Emmanuel Mounier et qui met le bien de la personne individuelle au-dessus du Bien commun. Et comment devrait faire le Politique si sa tâche consiste d’abord à poursuivre le bien de chacune des personnes individuelles, en tenant compte d’abord des individualismes égoïstes, dont la primauté devrait être satisfaite contre le Bien commun qui, bien défini, est le meilleur bien de la personne3.

    Quant à notre inénarrable Véronique Margron, je laisse à Jérôme Fouquet le soin de l’analyse de son «moment de vérité4», qui sera publié la semaine prochaine. Pour ma part, je me suis surtout occupée du livre de Marie-Jo Thiel5 : L’Église catholique face aux abus sexuels6.

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