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Art - Page 19

  • « Je n’ai que mon âme » : un nouvel album inspiré de Natasha St Pier

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    D'Athénaïs Clicquot sur Aleteia.org :

    « Je n’ai que mon âme », le nouvel album inspiré de Natasha St Pier

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    Thomas Braut; Natasha St Pier.

    4/11/21

    Après le succès de ses trois derniers albums sur les poèmes de sainte Thérèse de Lisieux, Natasha St Pier revient le 19 novembre avec un tout nouvel album intitulé "Je n'ai que mon âme". À l'intérieur, des nouveautés mais aussi ses plus grands succès, que le public pourra retrouver lors de sa tournée actuelle dans les églises de France.

    De retour dans les églises de France depuis septembre pour sa tournée, Natasha St Pier fait à nouveau le bonheur de ses fans qui avaient hâte de réentendre ses plus belles chansons ! Car depuis ses derniers albums consacrés aux poèmes de sainte Thérèse de Lisieux, le succès de la chanteuse ne tarit pas.

    Et cette nouvelle tournée, qui s’annonce bien chargée avec 65 dates prévues au total, verra se mélanger quelques nouveautés mais aussi les chansons préférées de son public en version plus « authentique ». Les fans auront ainsi la joie de réentendre ses plus beaux succès comme « Je n’ai que mon âme », « Vivre d’amour » (en duo avec Anne Sila), ou encore « Aimer c’est tout donner ». Parmi les nouveautés, quatre titres enregistrés avec Vincent Niclo et les petits chanteurs à la Croix de bois. Ensemble, ils revisiteront des titres phares de Noël comme « l’Ave Maria » ou « Il est né le divin enfant ». « Plus qu’un simple album live, je voulais partager l’émotion, l’histoire de mes titres […] cet album promet de belles découvertes », a confié la chanteuse.

    En attendant la sortie officielle de l’album prévue le 19 novembre, les fans peuvent déjà retrouver la chanteuse en tournée jusqu’au 23 décembre prochain.

  • "Le chant grégorien n’a pas rendu son dernier souffle"

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    De Bosco d'Otreppe sur le site de La Libre Belgique :

    Le chant grégorien, mis à l'honneur à la Toussaint, n’a pas rendu son dernier souffle

    Focus sur ce chant liturgique qui sera mis à l’honneur à l’occasion de la Toussaint et de plusieurs événements.

    Le chant grégorien, mis à l'honneur à la Toussaint, n’a pas rendu son dernier souffle
    On ne peut vivre de frigidaires, de politique, de bilans et de mots croisés, voyez-vous !" [Il faut] "rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles, faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien L'avertissement est signé par Antoine de Saint-Exupéry dans sa Lettre au général X , probablement rédigée durant la Seconde Guerre mondiale. L'écrirait-il encore aujourd'hui ? Qu'importe. Peu ou prou, le grégorien, ce chant liturgique latin généralement chanté à l'unisson, poursuit sa route au cœur du XXIe siècle. Il résonne chaque jour dans les abbayes occidentales. En Belgique, un nouveau cycle de formations s'ouvre ce 27 novembre à Bruxelles (1). La prochaine édition du prestigieux Festival international de chant grégorien de Watou (près de Poperinge) rassemblera des centaines de voix et est annoncée en mai 2022. En France et à l'étranger, de tels cours, stages et festivals sont réguliers et témoignent d'une pratique encore vivante.

    Des racines très anciennes

    Comprendre l'étonnante longévité du grégorien nous plonge d'abord dans les racines juives, grecques et latines du chant chrétien, et plus particulièrement dans les synagogues d'où il tient ses origines. Juifs puis chrétiens ont toujours chanté la Bible et ses psaumes pour mieux les faire résonner en eux et dans l'assemblée. " Ils les récitaient d'abord sur le mode de la cantillation ", précise Bruno de Labriolle qui vient de lancer l'École grégorienne à la paroisse Saint-Bruno-des-Chartreux de Lyon. Cette récitation s'est ornée au fil des siècles avant que le grégorien ne s'impose au Moyen Âge face à d'autres chants traditionnels. Si le pape Grégoire le Grand (540-604) lui laissa son nom, c'est plutôt entre les VIIIe et Xe siècles qu'il faut chercher son ascension. La papauté se rapproche à l'époque du royaume franc, et c'est de la confluence des fonds romains et du chant gallican que surgira le grégorien classique, progressivement fixé en des textes et partitions, sans pour autant s'y figer.

    Une prière

    Sa longévité tient aussi à sa fonction. Le grégorien, composé sur des paroles de la Bible, n'est pas qu'une ornementation de la liturgie et de la messe. Il est une prière qui comprend pour les catholiques une dimension performative : " Les mots font advenir ce qu'ils désignent , poursuit Bruno de Labriolle. Lors de la messe, le chantre, le prêtre, l'assemblée ou la schola contribuent à ce que quelque chose se passe : le temps et l'espace se déchirent et la louange perpétuelle des anges se joint à leur chant. "

    Sur la forme, " la qualité musicale du grégorien, sa profondeur et sa simplicité s'adressent à l'âme plutôt qu'aux seuls sens ", note Jacques Zeegers, directeur musical de la chorale Saint-Irénée de Bruxelles. Avec lui, " l'être s'élève, se nourrit et se tait ", soulignait l'écrivain français Nicolas Diat dans son ouvrage Le grand bonheur (Fayard).

    Ce sont pour ces raisons, et bien qu'il ait été abandonné par de nombreuses paroisses, que l'Église a fait de ce chant celui de la liturgie romaine, celui qui " doit occuper la première place ", souligne le Concile Vatican II.

    Ce week-end, lors de la fête de la Toussaint, de nombreux clochers s'en saisiront. Ce sera notamment le cas lors de la messe de l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg à Bruxelles, chantée par la chorale Saint-Irénée. La fête de la Toussaint est également celle de la "Communion des saints" à laquelle croient les catholiques : le fait que "les chrétiens sont frères et membres d'un même corps, qui est l'Église". Le chant grégorien en témoigne à sa façon. " Il y a en effet quelque chose d'étonnamment fort dans le fait d'avoir un ensemble de personnes qui chantent généralement à l'unisson, en même temps, chacun cherchant à ne pas dénaturer son propre timbre, à être en communion tout en ne perdant pas son individualité. Je pense que l'Église gagnerait à redécouvrir le grégorien , conclut Bruno de Labriolle. Parce qu'il est un chant traditionnel, le grégorien n'est ni un chant d'experts, ni un chant de foule. Certaines pièces sont pour la schola, d'autres pour le chantre, pour le célébrant ou pour l'assemblée. Le grégorien soutient une cérémonie où chacun est invité à participer d'une manière propre, en fonction de sa place, sa vocation et ses talents. "

    (1) L’Académie de chant grégorien organise un cours de chant grégorien pendant huit samedis entre ce 27 novembre et le 2 mars à la basilique de Koekelberg à Bruxelles. Il est ouvert à tous et est organisé sur deux niveaux. Infos : www. gregorien.be ; academiegregorien@skynet.be ; 0477 414 419.

  • Gaudeamus omnes in Domino - Introït de la Toussaint - (William Byrd)

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    Introitus Introït
       
    GAUDEÁMUS omnes in Dómino, diem festum celebrántes sub honóre Sanctórum ómnium: de quorum solemnitáte gaudent Angeli, et colláudant Fílium Dei. Ps. 32, 1 Exsultáte, iusti, in Dómino: rectos decet collaudátio. V/. Glória Patri. Réjouissons-nous ensemble dans le Seigneur, car la fête que nous célébrons aujourd’hui est celle de tous les Saints. Cette solennité réjouit les Anges et tous en chœur louent le Fils de Dieu. Ps. 32, 1. Justes, exultez dans le Seigneur : aux cœurs droits convient sa louange.
  • Les cent ans de Brassens, le poète mécréant qui « parlait de Dieu dans ses chansons »

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    De Théophane Leroux sur Aleteia.org :

    Brassens, le mécréant « à travers Ciel »

    21/10/21

    Georges Brassens aurait fêté son centième anniversaire ce vendredi 22 octobre 2021 si un cancer ne l’avait emporté « à travers ciel ». Auteur de « Brassens à rebrousse-poil » qui vient de paraître aux éditions Première partie, le journaliste Théophane Leroux lève le voile avec tendresse sur les interrogations spirituelles du poète mécréant qui « parlait de Dieu dans ses chansons »…

    Le moins qu’on puisse dire, c’est que le moustachu n’a laissé personne indifférent de son vivant. Quarante ans après sa mort, son souvenir est toujours vivace, même s’il a été presque momifié par ceux qui se sont faits les gardiens de sa mémoire et qui ont, volontairement ou non, gommé ses interrogations spirituelles. Lorsque l’on s’intéresse de près à son œuvre, peu d’ouvrages ou d’articles s’éloignent de l’image d’Épinal du vieux et gentillet tonton de gauche, anarchiste, anticlérical et paillard. Il n’est pas rare d’entendre vanter son génie littéraire, qui fait souvent oublier son génie musical. On met en avant sa grande liberté, sa simplicité ou son détachement matériel. Mais peu ont osé entrer un peu plus profondément dans les méandres de sa vie intérieure. De peur d’en découvrir des choses qui écorneraient la statue du libertaire athée ?

    BRASSENS

    Théophane Leroux, Brassens à rebrousse-poil, Première partie, septembre 2021.

  • RDC : Cours de musique aux Petits Chanteurs de la Résurrection à Bukavu

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    Quand les jeunes instruisent les jeunes et que la leçon se termine … en chant grégorien

    JPSC

  • La musique sacrée adoucit-elle les moeurs ?

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    La video est ICI; la séquence sur la musique religieuse commence à 6'45.

  • Le film "Fatima" sort en force sur les écrans français; le verrons-nous sur les écrans belges ?

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    De Michel Janva sur Le Salon Beige :

    Fatima, 4e des films en démarrage

    Fatima, 4e des films en démarrage

    Le film FATIMA a rassemblé 13147 spectateurs en salle depuis mercredi dernier. Il se classe 4e des films en démarrage de la semaine dernière. Avec ces résultats, 139 salles ont accepté de le diffuser encore une semaine de plus malgré la forte concurrence.

    Les nouvelles salles de cinéma sont répertoriées sur la page Allociné ou icidans la rubrique “Voir toutes les séances”

    Et pour revoir l’émission spéciale consacrée au film par CNews dimanche dernier, c’est ici.

  • Le coming out de Superman

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    Lu sur le site du Figaro :

    Superman affichera sa bisexualité dans la prochaine BD

    Dans un numéro de Superman paru en août, Jon Kent, fils de Clark Kent et de la journaliste Lois Lane, se lie d'amitié avec le reporter Jay Nakamura. Dans le numéro à paraître le 9 novembre aux États-Unis, cette relation va se muer en romance amoureuse. Cet été, la rumeur d'un «Superman gay» et d'un «coming out» du super-héros avait agité les publications spécialisées et les sites de fans. Et ce n'est pas la première fois que la BD américaine se veut plus en phase avec la diversité de la société: la série Aquaman avait mis en avant cet été un super-héros noir et gay, tandis dans la dernière édition de la BD Batman, Robin s'affichait lui aussi comme bisexuel.

    (...) Dans cette nouvelle série de Superman intitulée Fils de Kal-El, Jon Kent est un super-héros aux préoccupations différentes de celles de son père: il est très impliqué contre les injustices sociales, le dérèglement climatique ou la crise des réfugiés.

    Lire aussi : Superman bisexuel: quand la culture woke remodèle notre imaginaire

    et encoreLa Guerre contre l'homme hétéro (Playboy, Superman)

  • Waterloo, 17 octobre : concert des jeunes talents de la Musica Mundi School au profit de KTO Belgique

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    Nicole Verhaeghe de Naeyer est heureuse de vous inviter au concert des
    jeunes talents de la Musica Mundi School
    au profit de KTO Belgique
    le dimanche 17 octobre à 15 h 30
    Rue de la Croix 21a à 1410 Waterloo
    (dans l’ancien bâtiment du monastère de Notre-Dame de Fichermont)
    Une réception sera offerte à l’issue du concert, de 17 h à 18 h.

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    Réservation pour le 15 octobre. Nombre de places limité.
    Par mail : lambertine.debethune@ktotv.com ou par téléphone 0485 71 83 79.
    Adultes : 40 € — de 6 à 25 ans : 20 € — moins de 6 ans : gratuit
    Virement à KTO Belgique ASBL BE04 7360 3279 2431 avec en communication :
    « Nom, prénom, nombre de places adultes / enfants »
    Le montant total récolté ira intégralement à KTO Belgique.
    Durée du concert : 1 h. Parking aisé.

    Musica Mundi School est une école primaire et secondaire d’enseignement musical professionnel et d’études générales destinée à des jeunes talents venant du monde entier. L’école a ouvert ses portes en 2018 dans les bâtiments de l’ancien monastère de Notre-Dame de Fichermont.
    Plus d’informations sur musicamundischool.org

    KTO vit de votre générosité et ne reçoit  aucune aide, ni de l’Église, ni de l’État. Merci pour votre soutien !

    Les dons faits à KTO Belgique ne sont pas déductibles.

    Belgique : dons sur le compte IBAN BE04 7360 3279 2431

    ou en ligne

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    KTO Belgique ASBL

    Avenue de la Belle Alliance 1 - 1000 Bruxelles

    Tél. 0485 71 83 79 - belgique@ktotv.com

  • Liturgie : A propos du motu proprio « Traditionis custodes » dégradant la forme extraordinaire du missel romain: une question de sémantique

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    « Comment nommer ce missel mis à l’index (tiens…) par le pape François ? La question est-elle superflue ou byzantine ?

    missale-romanum-1962-grand-format.jpgNous ne le croyons pas un instant. Nommer les choses est de la plus haute importance, les Écritures en témoignent à de nombreuses reprises. Le nom c’est l’être et comme le disait Camus : mal nommer les choses c’est ajouter du malheur au monde. Comment donc faut-il nommer ce missel qui est au centre de la question religieuse depuis plus de cinquante ans ? Missel tridentin, de saint Pie V, de saint Jean XXIII, ancien missel, missel traditionnel, missel grégorien, missel en latin, missel de 1962… Écartons immédiatement les appellations de forme ordinaire et extraordinaire que le pape François a biffé de sa plume même s’il serait instructif de revenir sur ce sujet spécifique d’une double forme du rit romain.

    Plus que de missel, il convient de parler de messe et plus largement de liturgie. Quel que soit le respect que l’on porte et que l’on doive à l’objet que le prêtre embrasse, le missel n’est jamais qu’un support alors que la messe est la réalité sacramentelle. On pourrait se passer du livre, pas des prières qu’il renferme (j’ai souvenir d’un chanoine pyrénéen aveugle qui célébrait par cœur la messe votive à la sainte Vierge et nombreux sont les témoignages de prêtres qui ont célébré mentalement dans les camps de tous les totalitarismes dont la modernité est profuse). Quant à la liturgie, elle recouvre des réalités plus vastes puisqu’elle englobe dans une même cohérence cultuelle non seulement la messe, mais encore l’Office divin, les autres sacrements, les sacramentaux et qu’elle va jusqu’à façonner la civilisation.

    C’est donc globalement de liturgie dont nous parlons tous, le pape comme nous autres ; et au fond de cette question s’affrontent deux approches liturgiques.

    Deux approches divergentes de la liturgie.

    L’une, héritière du mouvement liturgique qui inspira la réforme demandée par le concile Vatican II, menée à bien par ses principaux théoriciens, est visible partout. Cette conception liturgique fait du rit un enjeu pastoral. La liturgie est le rassemblement de la communauté qui prie ensemble, fait mémoire et célèbre. Partant de l’idée neuve que la liturgie doit être accessible immédiatement, elle doit faire ressentir l’appartenance à une communauté, elle doit répondre aux attentes concrètes des situations de vie incarnée des participants, elle fait cercle. Pour parvenir à ses fins, elle doit donc user des artifices des modes du temps. Elle assume d’être du monde et de s’en inspirer pour mieux toucher les hommes de ce temps. Tout ceci est demandé textuellement par le concile Vatican II dans Sacrosanctum concilium : révision des livres liturgiques en faisant appel à des experts (n°25) ; promotion de la participation active en favorisant acclamations, actions, gestes et attitudes corporelles (n°30) ; simplicité, brièveté, suppression des répétitions, rites adaptés à la capacité de compréhension des fidèles (n°34) ; utilité de la langue du pays dans toute la liturgie (n°36) ; adaptation des rites à la diversité des assemblées, des régions, des peuples… (n° 38) ; efficacité pastorale (n°40) ; adaptations des rites aux nécessités de notre temps (n°62)… Pour respecter ces principes il est donc nécessaire de réviser continuellement, d’adapter et de dater. Cette compréhension de la liturgie est par nature progressiste et vouée à d’incessantes évolutions puisqu’elle veut répondre aux attentes des hommes du jour.

    L’autre approche, traditionnelle en ce sens que c’est celle constante et ininterrompue de l’Église jusqu’à aujourd’hui compris (même si c’est de manière limitée et restreinte depuis 1969) comprend la liturgie comme le culte public que l’Église rend à Dieu par diverses expressions, artifices et moyens (sens, objets, temps, espace…) car tout vient de Dieu et que tout est pour Dieu. La liturgie c’est la manière concrète pour les hommes de répondre à la première table du décalogue et à la première demande du Pater. Elle est verticale car elle relie le Ciel et la terre, hiérarchique comme toute la création, orientée vers notre source et notre fin. La liturgie c’est la « joie de Dieu » (Alcuin), c’est la lumière du monde ; comment prétendre aménager la lumière ? Comment vouloir l’adapter ? Je ne peux m’empêcher de songer à cette réflexion de Sylvain Tesson sur un sujet pas si éloigné de notre réflexion : « Il fallait que les hommes fussent drôles pour s’imaginer qu’un paysage eût besoin qu’on l’aménageât. D’autres parlaient d’augmenter la réalité. Un jour peut-être s’occuperaient-ils d’éclairer le soleil ? (Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs, 2016, Gallimard). La liturgie n’est pas une invention, une création, elle ne nous appartient pas et ne peut être le fruit de notre créativité. Elle n’est pas le fruit d’une volonté mais un héritage. La liturgie est l’expression de la foi catholique, elle s’est longuement sédimentée, sans autre but précis que de rendre gloire à Dieu ; elle est l’aboutissement de 2000 ans de christianisme non sans quelques apports du culte de l’ancienne alliance. Si la codification et la normalisation ont connu des étapes importantes (la Réforme Grégorienne ou le concile de Trente par exemple), le rit ancien est le fruit de la longue et lente maturation spirituelle de tous ceux qui nous ont précédés et avec qui nous sommes en relation par la communion des saints. La liturgie par essence se méfie de la nouveauté et des idées personnelles. La liturgie qui englobe tous les mystères de notre foi et qui rend Dieu présent (par la réunion des baptisés en son nom, par sa Parole et plus encore dans l’Eucharistie), n’est que lentement pénétrable bien qu’elle soit immédiatement aimable. La liturgie, en cachant, possède la paradoxale particularité de désigner : c’est entre autre tout l’usage liturgique des voiles qui attirent l’attention sur ce qu’ils dissimulent par la majesté, la délicatesse et la beauté dont ils usent ; on pourrait en dire autant de la langue sacrée et de l’orientation. Il faut accepter humblement et patiemment cette difficulté à saisir certains aspects des rites, c’est la condition d’un enthousiasme inlassable, d’un émerveillement sans cesse renouvelé et d’un progrès spirituel véritable. De même qu’on ne devient pas saint Jean de La Croix ou sainte Catherine de Sienne un petit matin en laçant ses souliers, on ne peut approcher les réalités insondables que renferme l’écrin liturgique d’un coup de baguette magique ou par une invention de l’équipe d’animation pastorale.

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  • Un suicide assisté au cinéma ("Tout s'est bien passé")

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    De Louis Daufresne sur Aleteia.org :

    « Tout s’est bien passé », un suicide assisté au cinéma

    22/09/21

    Le nouveau film de François Ozon, "Tout s'est bien passé", en salle le 22 septembre, met en scène le suicide d’un père assisté par sa fille. Pour notre chroniqueur Louis Daufresne, cette œuvre ambiguë, qui se veut une « ode à la vie », annonce une nouvelle campagne en faveur de l’euthanasie.

    Le suicide assisté est-il une preuve d’amour ? François Ozon le pense et son film, sorti en salle ce mercredi 22 septembre, vise à poser cette question et surtout à en suggérer la réponse. Le grand retour à l’écran de Sophie Marceau, l’une des actrices préférées des Français, sert de « suppositoire idéologique » à cette intention militante. Tout s’est bien passé se présente comme une ode à la vie, alors qu’il s’agit d’en précipiter le terme, ce que la loi interdit. Mais pour combien de temps ?

    Lire la suite sur Aleteia.org

    Lire aussi : https://amomama.fr/266313-andr-dussollier-souhaite-partir-de-la-m.html

  • De l'athéisme à la foi chrétienne : le parcours de C.S. Lewis sur les écrans

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    De kath.net/news :

    Le plus réticent des convertis - Nouveau film sur C.S. Lewis

    La biographie du film montre le parcours de l'auteur des "Chroniques de Narnia", de l'athéisme à la foi chrétienne. Le film a été en partie tourné à l'Université d'Oxford.

    Le 3 novembre, un film biographique sur l'auteur C.S. Lewis (1898 - 1963) sera projeté dans certains cinémas des États-Unis. Intitulé "The Most Reluctant Convert : The Untold Story of C.S. Lews", le film se concentre sur la conversion de Lewis qui, d'athée convaincu, est devenu l'un des plus importants apologistes du christianisme au XXe siècle. Parmi ses œuvres les plus connues figurent les "Chroniques de Narnia" en sept parties.

    Le film est basé sur une pièce de théâtre du même nom, qui s'inspire du livre autobiographique de Lewis "Surprised by Joy". Dans des flashbacks, un C.S. Lewis plus âgé se rappelle les étapes clés de sa vie, notamment la mort de sa mère bien-aimée lorsqu'il avait neuf ans, sa relation difficile avec son père, ses expériences dans les tranchées de la Première Guerre mondiale et son séjour à l'université d'Oxford, où des amis chrétiens tels que John R.R. Tolkien et Hugo Dyson remettent en question son athéisme.

    Certaines parties du film ont été tournées sur des lieux originaux de l'Université d'Oxford. Le Fellowship for Performing Arts (FPA) et Aspiration Entertainment sont responsables de la production. FPA a adapté plusieurs œuvres de C.S. Lewis en pièces de théâtre et les a mises en scène. Parmi eux, citons "The Great Divorce", "Instructions to a Sub-Devil" et "The Most Reluctant Convert", déjà mentionné. Les pièces sont soigneusement sélectionnées pour transmettre - comme l'indique le site web - une vision chrétienne du monde qui est "imaginative, à multiples facettes et compréhensible pour les publics de toute confession ou non".