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Belgique - Page 145

  • Marche pour la Vie : une couverture médiatique très minimaliste

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    Une couverture médiatique minimaliste et qui insiste plus sur la présence de contre-manifestants que sur la marche elle-même... 

    Marche pour la vie à Bruxelles: une vingtaine de contre-manifestants interpellés

    BX1 Le collectif demande le retrait de l'avortement du code pénal, le renoncement au délai de réflexion obligatoire, l'abandon du projet de loi visant à octroyer une personnalité juridique aux enfants morts-nés et la gratuité de l'ensemble des moyens de contraception. “Imposer une semaine de grossesse à ...

    Plusieurs centaines de personnes marchent contre la sortie de l'avortement du code pénal
    Environ 800 personnes selon l'estimation de la police de Bruxelles-Ixelles en début d'événement et 2.000 selon les organisateurs, ont participé dimanche après-midi, à la 9e édition de la «marche pour la vie» à Bruxelles. La marche est partie du Mont des Arts à 15h pour se terminer vers 17h sur la ...
     
    -  Plusieurs centaines de personnes manifestent "pour la vie" au Mont des Arts
    Ce dimanche après-midi, plusieurs centaines de personnes étaient réunies pour une manifestation "pour la vie" au Mont des Arts à Bruxelles. Selon la police, ils seraient environ 800 à avoir pris part à l'événement, 2000 selon les organisateurs de la marche. Les manifestants militent contre l'avortement ...
     
    Et, comme nous le disait un de nos amis : "Les spécialistes de la communication savent que ce qui fait le succès d’une manifestation dans une société comme la nôtre, ce n’est ni le nombre de participants ni les bons arguments.  C’est avant tout la couverture médiatique qui compte.  Or, on a pu constater en Belgique que dans le cas de la marche pour la Vie, les voix médiatiques étaient majoritairement en faveur du « droit à l’avortement », ce qui n’est pas étonnant lorsqu’on connaît les tendances de nos journaux, de nos chaînes TV et radio.  Et depuis que certains jeunes se dévouent et consacrent beaucoup d’énergie à l’organisation de la marche, le « droit à l’avortement » et les arguments fallacieux en sa faveur reçoivent une publicité accrue…  Ces derniers jours, on a pu s’en rendre compte en regardant le JT de la RTBF : on annonce que 3 sondés (belges) sur 4 trouvent que l’avortement est en droit. Même si les chiffres sont gonflés (ils viennent du CAL), cela ne diminue en rien leur impact sur l’opinion publique. Sans parler des innombrables débats télévisés où les partisans du « droit à l’avortement » ont le plus long temps de parole et l’appui du modérateur… Même un grand nombre de ceux qui se disent catholiques se sont laissé influencer par cette campagne mensongère qui, depuis la première marche pour la Vie en Belgique, a pris une ampleur sans précédent."
  • De l’hospice à l’euthanasie. Plaidoyer pour les vieux.

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    C’était à l’époque déjà lointaine où  « La Libre Belgique » confiait une chronique du journal augustave-thibon.jpg philosophe Gustave Thibon. Extrait de « La vieillesse encombrante » : une réflexion prémonitoire parue dans l’édition du 9 novembre 1973. Mais  « où sont les neiges d’antan ? », comme dirait le poète…

    «  Cette personne (une jeune interne des hôpitaux) travaille dans un service de cardiologie où elle a observé une étrange et inexplicable recrudescence des cas d’hospitalisation pendant la période des vacances. Les examens faits, très peu de cas lui ont paru justifier une telle mesure. Mais elle n’a pas tardé à découvrir le pot-aux roses en constatant qu’il s’agissait surtout de vieilles gens, présentant évidemment de vagues déficiences cardiaques, chose habituelle à leur âge, et dont les enfants avides de partir en vacances et ne pouvant les emmener avec eux au hasard des routes et des campements, s’empressaient de s’en débarrasser, avec la demi-complicité du médecin traitant, en les envoyant en observation à l’hôpital […]. Ce qui nous conduit à méditer une fois de plus sur le sort amer de tant de vieillards dans la société contemporaine.

    Deux facteurs caractéristiques de notre époque contribuent à les isoler : l’oubli du passé et la dépréciation de la vie.

    L’oubli du passé. On perd la reconnaissance à leur égard, parce que, au sens littéral du mot, on ne les reconnaît plus. Ils appartiennent à un temps révolu qui n’a laissé presqu’aucune trace dans les mémoires […].

    La dévaluation de la vie. Combien de fois n’avons-nous pas entendu proférer cette atroce banalité : je n’ai jamais demandé à naître ? A quoi j’ai toujours envie de répondre : «  Qu’attendez-vous donc pour mourir ? Votre suicide réparerait l’erreur initiale commise par vos parents ». Plaisanterie qui serait d’ailleurs fort peu goûtée  car ce sont en général ceux qui n’ont pas demandé à naître qui sont les plus acharnés à « vivre leur vie », dans le sens d’une satisfaction immédiate  de leurs appétits les plus égoïstes. En quoi ils ne se contredisent pas : la vie individuelle émergeant à peine du néant  -et ce néant est très lourd à porter- quand elle n’est pas animée et transfigurée par l’amour de la vie des autres. Mais on conçoit que, dans un tel climat de misère intérieure, on répugne à la gratitude et au dévouement envers ceux dont on a reçu ce triste cadeau […].

    Nietzche voyait dans le sens de l’honneur et dans la reconnaissance les deux vertus nobles par excellence : celles par quoi l’homme prend assez de distance avec lui-même pour résister au pouvoir dissolvant du temps. La première en engageant l’avenir (l’homme d’honneur et celui qui tient ses promesses quels que soient les changements extérieurs ou intérieurs survenus entretemps), la seconde en liant l’homme au passé, en inspirant la fidélité aux êtres dont on a reçu jadis des bienfaits, mais dont on n’a plus rien à attendre dans le présent et le futur. Aussi n’est-ce pas par hasard que le sentiment de l’honneur et le respect des aïeux ont toujours coexisté dans toutes les civilisations dignes de ce nom.

    On nous vante chaque jour les progrès de la gérontologie –science de la vieillesse- dont le but est de prolonger la durée de la vie humaine. Mais quel sens peuvent avoir ces progrès s’ils ne s’accompagnent pas d’une renaissance de la gérontophilie : l’amour des vieillards ? A quoi bon prolonger la présence absente de ces êtres désaccordés dont personne n’entoure la solitude aussi longtemps qu’ils traînent leur fantôme d’existence, et que personne ne pleurera à l’heure de leur mort ? »

    JPSC

  • Laetitia Calmeyn fait son entrée dans le collège des consulteurs de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

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    De Vatican News :

    Cinq nouveaux consulteurs au sein de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

    Le Pape François a nommé ce samedi cinq nouveaux consulteurs au sein du Dicastère dirigé par Mgr Luis Ladaria Ferrer.

    Le Pape renouvelle et "féminise" le collège des consulteurs de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, puisque trois femmes y font leur entrée, parmi lesquelles Laetitia Calmeyn, vierge consacrée dans le diocèse de Paris, qui a notamment enseigné la théologie morale au Collège des Bernardins de 2009 à 2017. Originaire de Belgique, où elle est née en 1975, Laetitia Calmeyn a notamment été infirmière en soins palliatifs, avant de suivre des études à l’Institut d’Études Théologiques de Bruxelles. Elle s’est notamment spécialisée dans la théologie du corps de saint Jean-Paul II. En 2016, elle était intervenue sur le thème «Les femmes dans la formation des prêtres», lors d’un Symposium de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

    Les deux autres femmes nommées sont deux Italiennes. Il s’agit de la sous-secrétaire du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, Linda Ghisoni, et de la directrice du département de théologie fondamentale à l’Université Grégorienne, Michelina Tenace.

    Par ailleurs deux prêtres sont eux aussi nommés consulteurs : le père Sergio Paolo Bonanni, prêtre du diocèse de Rome, qui est notamment responsable de l’Action catholique italienne dans la capitale italienne et qui enseigne lui aussi la théologie à la Grégorienne, et le père Manuel Jesus Arroba Conde, un missionnaire clarétain de nationalité espagnole, qui enseigne le droit canonique à l’université du Latran. Il avait fait partie des experts invités au Synode sur la Famille, en 2014.

    Laetitia Calmeyn est née le 6 septembre 1975, à Bruxelles (source)

    Vierge consacrée dans le diocèse de Paris (consécration à Notre Dame des Victoires, le 23 juin 2013)

    Missions exercées :

    Expériences professionnelles et missionnaires: 

    1996-1999 : infirmière en soins palliatifs à la Clinique des Deux Alice à Bruxelles.
    1998-2001 : Organisation et prédication de retraites pour jeunes dans le cadre de la communauté de La Viale (œuvre de la Compagnie de Jésus)
    1999-2000 : Enseignement de la Religion Catholique à l’Ecole Européenne à Bruxelles.
    2003-2004 : Lecture continue des Encycliques Veritatis Splendor et Evangelium Vitae avec un groupe de jeunes professionnels dans le cadre de l’association « Médecine et dignité de l’homme » (à Bruxelles).
    2004-2005 : Cours sur « l’évangile selon saint Jean » donné à une communauté de Clarisses (Namur).
    2004- 2006 : enseignement de la théologie morale fondamentale, de la morale familiale à la Fraternité monastique de Jérusalem (Bruxelles).
    2007-2008 : Cours « Evangelium vitae » à l’Institut Sophia (Bruxelles)
    2008-2009 : Cours de théologie morale fondamentale au Studium Notre Dame de Namur

    2009-2017 : enseignante au Collège des Bernardins à Paris (Professeur extraordinaire à la Faculté Notre Dame, professeur stable de ISSR, Formation des responsables et cours publics)
    2016-2017 : membre du Comité Scientifique de la NRT

    Diplômes:

    Diplôme d’Etat :
    Licence en soins infirmiers (diplôme A1), juin1996, à l’Institut d’Enseignement Supérieur Parnasse – Deux Alice (Bruxelles).

    Diplômes canoniques
    Le baccalauréat en théologie, juin 2002, à l’Institut d’Etudes Théologiques à Bruxelles
    La licence canonique en théologie, juin 2004, à l’Institut d’Etudes Théologiques à Bruxelles, obtenue avec la plus grande distinction.
    Le doctorat en théologie à l’Institut Pontifical Jean-Paul II de Rome, (« Pontifico Istituto Giovanni Paulo II per studi su matrimonio et famiglia). Titre de la dissertation : « La Parole dans l’histoire et la symbolique de l’action. Essai sur les principes et fondements théologiques de la morale selon l’œuvre du Père Albert Chapelle SJ ». La thèse a été soutenue le 8 octobre 2009 à l’Institut Jean Paul II avec la plus grande distinction.

  • 2000 personnes ont participé à neuvième édition de la Marche pour la Vie à Bruxelles

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    2000 personnes ont défilé paisiblement et en silence dans les rues de Bruxelles par respect pour la vie humaine.

    Ils ont marché pour la Vie !

    La neuvieme édition de la Marche pour la vie a connu un grand succès! La Marche pour la Vie rappelle que le développement de la vie humaine est marqué par la continuité. L’embryon et le fœtus humain ont besoin d’une protection d’autant plus forte qu’ils dépendent du sein maternel pour grandir. Ainsi, la viabilité du fœtus humain n’est pas un critère pour reconnaître qu’il est l’un des nôtres et mérite d’être protégé.

    Il en va de même pour les enfants atteints d’une trisomie. Leur vie enrichit la société. La première intervenante a témoigné de la richesse de vivre avec un frère trisomique. Elle a expliqué qu’en effet, la trisomie faisait peur, mais qu’elle était source de beaucoup de joie.

    La Marche pour la Vie appuie aussi sur le respect pour les gens en fin de vie. Provoquer la mort d’un être humain blesse. Les personnes seules et en fin de vie ont besoin d’être aimées et accompagnées. Leur disparition blesse toute la société.

    En début de Marche, le Dr Chantal Kortmann a parlé de  l’importance de la commission de contrôle, dans laquelle elle siège. Connaître les chiffres et les causes de l’avortement est important !

    Après une marche  sans incident majeur, sauf une dizaine de contremanifestants, les 2000 marcheurs sont arrivés au palais de Justice où ils ont déposé une rose et écrit un message d’espoir et d’amour sur une fresque.

    Le dernier intervenant du jour était Émile Duport, le fondateur du mouvement français des survivants. Il a rappelé l’importance de l’engagement. Que les femmes qui ont avorté souffrent et qu’on doit être plus à l’écoute et les soutenir plus. 

    Avant la dispersion, le rendez-vous pour la prochaine édition a été fixé au 31 mars 2019.
     

    Site : www.marchforlife.be

    Facebook : https://www.facebook.com/MarchforLifeBrussels

  • Comment le diocèse de Liège envisage la réaffectation d'églises

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    De la Libre - Gazette de Liège (21 avril, p. 20) :

    La pratique religieuse est en berne dans nos régions, comme c’est aussi le cas pour beaucoup d’engagements collectifs d’ordre philosophique ou politique. Et se pose, lancinante, la question de l’avenir des lieux de culte quand ceux-ci se trouvent ou se trouveront sans emploi.

    Ce contexte confère toute son importance au “Directoire pour la gestion du temporel des cultes” que vient de publier le diocèse de Liège, sous la signature du chanoine Eric de Beukelaer, vicaire épiscopal en charge de la matière, avec l’approbation de l’évêque bien sûr. Les objectifs y sont fixés à l’horizon 2020, dans le contexte induit progressivement par la constitution et l’évolution des unités pastorales (ou regroupements de paroisses). Le scénario des réaffectations partielles, déjà en œuvre en maints endroits, est volontiers privilégié pour être le moins intrusif. Il consiste en un partage avec d’autres communautés chrétiennes – prioritaires – ou avec d’autres activités d’ordre social ou culturel, compatibles avec le respect dû à la nature du lieu. Rencontres, conférences, expositions artistiques, concerts, bibliothèque, accueil de mouvements de jeunes et même… “repair café” sont cités par le “Directoire”. En revanche, précise-t-il, “ il ne peut s’agir d’intérêts privés, d’activités commerciales ou de manifestations de partis politiques ”. La désaffectation complète n’est envisagée qu’en dernier ressort, si les fidèles font totalement défaut.

  • Constance du Bus, personnalité du jour dans La Libre

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    En page 2 de La Libre d'aujourd'hui :

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    Cliquer sur l'article pour l'agrandir

  • A voir et partager : la belle prestation de Constance du Bus sur le plateau de BX1

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    C'est ici : https://www.facebook.com/March4LifeBrussels/videos/1654654891318743/

  • Dimanche 22 avril, 15H30 : neuvième Marche pour la Vie - Mont des Arts

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    Dimanche 22 avril - neuvième Marche pour la Vie - Mont des Arts

    Dimanche, Marche pour la Vie !




    Ce dimanche 22 avril aura lieu la neuvième édition de la Marche pour la Vie.
     
    Est-il encore possible d’oser le dialogue autour de la question de l’avortement ? Le pluralisme et la démocratie ne sont-ils pas à ce prix ?

    Convaincus de l'importance de parler des questions éthiques autour de la fin de vie et de l'avortement, loin de de tout cadre idéologique, les organisateurs de la Marche pour la Vie, un groupe d’étudiants et de jeunes professionnels, interpellent tous les citoyens.

    En réponse aux propos agressifs qui s’expriment trop souvent dans la sphère publique, la Marche pour la Vie invite chacun à marcher paisiblement et en silencepour demander un réel questionnement sur les questions éthiques touchant à la vie, de la conception à la mort naturelle.

    Sont-ils voués à disparaitre? ” C'est la question que les organisateurs posent au monde. Ils, ce sont l'enfant avec un handicap, l'embryon dans le ventre de sa mère, la personne en fin de vie... 
    Alors qu'on peut - à raison ! - facilement mobiliser pour les animaux en voie de disparition, ce n'est pas si simple pour les êtres humains. Les parents d'un enfant avec un handicap se heurtent souvent à beaucoup d'incompréhension et de difficultés. Les mères qui tombent enceinte alors qu'elles se trouvent dans une situation précaire ne sont pas assez soutenues ne serait-ce que financièrement et psychologiquement. Les personnes en fin de vie sont submergées de soucis financiers et de sentiments d'être un poids.

    Cela doit changer. Notre société doit être une place où tout le monde a sa place. Et où la valeur de chaque être humain, de sa conception à la mort naturelle, n'est plus niée. La Marche pour la Vie veut plus de soutien financier pour les parents d'un enfant avec un handicap, pour les soins palliatifs et pour les femmes qui gardent leur enfant malgré leur situation précaire. La Marche pour la Vie veut également que ces femmes soient soutenues et qu'elles soient mises au courant des alternatives à l'avortement.

    Un des speakers de cette année sera Émile Duport qui a lancé le mouvement des "Survivants" en France.
     
    Le rendez-vous est donné à 15 heures 30 au Mont des Arts. Le cortège se dirigera ensuite vers le Palais de Justice où les marcheurs seront invités à déposer une rose au pied des marches en hommage. Ils pourront ensuite écrire un message d'espoir et d'amour sur un grand panneau blanc. La foule se dispersera enfin après quelques interventions.

    Mail: communication@marchforlife.be
    Site : www.marchforlife.be
    Facebook : https://www.facebook.com/MarchforLifeBrussels

  • Constance du Bus présente la Marche pour la Vie sur cathobel

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    De cathobel.be :

    AUDIO – En débat: La marche pour la vie

    Emission diffusée le jeudi 29 mars 2018 à 11h sur RCF.

    Constance du Bus est la porte-parole de la marche pour la vie qui se déroule ce dimanche 22 avril, à Bruxelles. Elle nous parle de son combat.

    Présentation: Jean-Jacques-Durré & Hervé Gérard

  • Le cdH et la dépénalisation de l’avortement : oui mais non

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    Le centre mou de la politique belge reste fidèle à son image brouillée et Alda Greoli,  promise à un parachutage à Liège aux prochaines élections communales, soigne la sienne dans les milieux de la libre-pensée.  Lu sur le site RTBF Info :

    "Le débat et la réflexion se poursuivent au sein du cdH", a fait savoir jeudi la ministre Alda Greoli après ses propos sur la sortie de l'avortement du Code pénal.

    La ministre issue du Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC) a créé la surprise mercredi soir en affirmant sur le plateau d'"A votre avis" (RTBF) que le cdH avait pris position en faveur de la sortie de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) du code pénal. Elle précisait qu'il s'agissait là d'une position officielle du parti.

    Dans une réaction adressée à l'Agence Belga jeudi midi, elle a fait marche arrière en indiquant que la réflexion était en cours chez les centristes francophones.

    A titre personnel, elle maintient toutefois sa position.

    "Il est nécessaire à mes yeux de sortir l'avortement du code pénal parce qu'il faut mettre fin à la culpabilisation des familles et des femmes en particulier", a-t-elle déclaré, en apportant deux précisions.

    Une "question fondamentale reste pleine et entière": celle de l'encadrement de l'IVG et des "normes nécessaires" qui doivent faire en sorte que l'avortement ne soit pas "banalisé". Ces normes se trouvent aujourd'hui dans la loi, "dont des sanctions qui demeurent nécessaires".

    "Le plus important dans ce dossier est à la fois de reconnaître la liberté de la femme et le nécessaire accompagnement d'un acte qui est et reste toujours difficile. C'est donc bien par le renfort de la prévention et de l'éducation sexuelle et affective que cette question passe d'abord", a-t-elle ajouté.

    Il est important de maintenir des balises pour éviter des dérives

    Interrogée avant l'envoi de cette réaction, la cheffe de groupe cdH à la Chambre, Catherine Fonck, soulignait qu'elle n'était pas "au clair" sur la façon dont une dépénalisation complète pouvait "maintenir les balises" de l'interruption volontaire de grossesse.

    "Je ne remets pas en cause l'IVG mais il est important de maintenir des balises pour éviter des dérives. La liberté des femmes, ce n'est pas d'abord l'IVG. C'est surtout d'éviter une grossesse non désirée. Travailler en amont, c'est au moins tout aussi important", expliquait-elle.

    Actuellement, l'avortement n'est que partiellement dépénalisé en Belgique. Une loi de 1990, adoptée au terme d'une crise institutionnelle sans précédent, impose plusieurs conditions, la plus importante concernant la durée de la grossesse. L'acte doit avoir lieu avant la fin de la douzième semaine après la conception.

    A l'instigation des milieux laïcs, le débat sur une dépénalisation complète a resurgi il y a peu. Les socialistes, les libéraux et les écologistes se sont prononcés en faveur de cette évolution. Des propositions de loi ont été déposées à la Chambre mais leur examen a été ajourné à la demande de la majorité. Traditionnellement, les partis issus de la démocratie-chrétienne, dont le CD&V et le cdH, ne soutiennent pas de telles initiatives. La sortie de Mme Greoli était donc inattendue.

    Le débat sur l'avortement a connu un regain en 2015 à la suite d'une autre initiative législative. Plusieurs partis de la majorité ont déposé ou soutenu des propositions de loi concernant les enfants nés sans vie. Pour aider certains parents à surmonter leur deuil, ils souhaitent revoir une disposition du code civil qui établit à 180 jours à partir de la conception le seuil à dater duquel un enfant est enregistré.

    Le CD&V préconise d'abaisser cette échéance à 140 jours et d'autoriser l'établissement d'un acte de naissance avant 140 jours sans que celui-ci n'emporte un effet juridique quelconque. Le cdH a proposé une formule plus libre, offrant la faculté aux parents de donner un prénom à leur enfant dans un registre ad hoc à la commune.

    Malgré les dénégations des auteurs des propositions, le courant laïc y a vu une tentative de donner un statut juridique au foetus et de la sorte mettre en péril le droit à l'avortement. Le Centre d'action laïque a lancé une pétition. La présidente du Sénat, Christine Defraigne (MR), s'est dite favorable à la sortie de l'avortement du Code pénal, un colloque a été organisé dans l'assemblée, etc. "

    Ref. Le cdH en faveur de la sortie de l'IVG du code pénal? Pas si clair qu'Alda Greoli ne l'a dit...

    Suite au prochain « numéro »…

    JPSC

  • Sortir l'avortement du code pénal ? Une question pas si neutre...

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    SORTIR L’AVORTEMENT DU CODE PÉNAL BELGE ? UNE QUESTION PAS SI NEUTRE

    Gènéthique vous informe 

    Deux jour avant la « Marche pour la vie », certains reposent la question de l’avortement et du code civil : pour quelle raison ? Carine Brochier, de l’Institut Européen de Bioéthique (IEB), répond pour Gènéthique.

    A la veille de la « Marche pour la Vie » qui aura lieu ce dimanche 22 avril à Bruxelles à 15 heures, le Centre d’action laïque présente les chiffres d’un sondage qui montrent qu’une grande majorité des Belges ignorent que l’avortement est toujours inscrit dans le code pénal. Cette enquête publiée dans les deux organes de presse principaux du Royaume est signée par de nombreuses personnalités : des gynécologues, des universitaires, des représentants du monde académique et intellectuel. Elle n’est pas le fait des femmes qui ne sont pas interrogées, ni d’associations de terrain confrontées à ces enjeux au quotidien.

    Au-delà de l’effet d’annonce, l’inscription de l’avortement dans le code pénal rappelle que, même dépénalisé, depuis 1990 en Belgique, aucun médecin n’a jamais été condamné pour des faits d’avortement. Pourquoi l’avoir inscrit et le garder dans le code pénal ? C’est que l’acte en lui-même n’est pas un acte médical comme un autre puisque cette intervention chirurgicale conduit immanquablement à mettre fin à la vie d’une personne, si petite soit-elle. Cet acte d’avortement ne peut être banalisé. Le droit met en œuvre certains repères qu’il est bon de conserver, et sortir l’avortement du code pénal conduirait à son ultime banalisation pour en faire un droit : « L’intérêt fondamental protégé deviendrait, en définitive, exclusivement ‘l’autodétermination de la femme’, au moment-même où sa décision sera bien souvent prise dans un contexte de fragilité »[1]. Comme tel, il serait opposable au médecin qui ne pourrait plus le refuser et ne serait donc plus en mesure d’exercer son objection de conscience : « la femme n’aurait pas seulement la faculté de demander un avortement », mais celle « de l’exiger »[2].

    En Belgique, 500 000 avortements auraient été pratiqués depuis 28 ans. Officiellement car, depuis 2011, la structure chargée de recueillir ces données est « en panne », les chiffres de l’IVG ne sont donc pas disponibles : politiquement, il n’y a pas de volonté de contrôler ou de maîtriser l’avortement.

    Il serait pourtant urgent de s’interroger sur les moyens à mettre en œuvre pour la prévention (cf. L’obligation des Etats de prévenir le recours à l’avortement) : que faire pour que l’avortement devienne impensable et pour qu’en termes de prévention, les femmes enceintes ne se laissent pas proposer l’avortement comme unique solution « raisonnable » ?

    L’avortement est une question de santé publique. Il serait courageux de s’atteler à mettre en place une vraie réponse à ces questions.

    [1] Institut Européen de Bioéthique, Sortir l’avortement du Code Pénal ?

    [2] Institut Européen de Bioéthique, Sortir l’avortement du Code Pénal ?

  • Les reniements de l'ex PSC atteignent un sommet : le cdH serait d'accord pour retirer l'avortement du code pénal

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    Lu sur le site de RTL.be :

    Avortement: le cdH d'accord pour sortir l'IVG du Code pénal (*)

    "Il faut sortir l'avortement du Code pénal, et c'est la position du cdH", a affirmé mercredi soir la ministre wallonne de l'Action sociale Alda Greoli (cdH), lors d'un débat sur ce sujet sur le plateau d'"A votre Avis" (RTBF).

    "C'est une position importante, et officielle", a-t-elle ajouté, tout en insistant sur la nécessité de maintenir un encadrement, un accompagnement social, un conseil, etc. L'an dernier, le CD&V, autre parti héritier de la démocratie chrétienne traditionnellement très frileuse sur ce dossier, avait obtenu l'ajournement de l'examen de propositions de loi visant à sortir l'interruption volontaire de grossesse (IVG) du Code pénal. Le cdH s'était alors abstenu. Favorable à la dépénalisation, la présidente du Sénat Christine Defraigne (MR) a estimé que, si des partis comme le CD&V ou la N-VA bloquaient encore sur cette question, "il est possible de trouver, le cas échéant, des majorités alternatives". Sept Belges sur dix ignorent que l'avortement reste un délit contre l'ordre des familles et la moralité publique inscrit dans le Code pénal, selon un sondage mené à la demande du Centre d'action laïque (CAL) publié mardi. L'interruption volontaire de grossesse n'a été que partiellement dépénalisée en 1990, c'est-à-dire que les sanctions prévues par la loi ne sont appliquées que si toute une série de conditions ne sont pas respectées. Trois quarts des sondés s'affirment en faveur d'une dépénalisation totale de l'avortement.

    (*) En fait, ce n'est pas si clair (jeudi 19 à 13H00) : http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/sortir-l-avorterment-du-code-penal-alda-greoli-fait-marche-arriere-sur-la-position-officielle-du-parti-5ad84b98cd709bfa6b698b81

     

    Cette prise de position a suscité cette réaction d'un jeune de 26 ans qu'un vent favorable a porté à notre connaissance :

    " Madame Greoli,

    (...) permettez-moi de vous écrire suite à vos déclarations hier soir sur la sortie de l'avortement du code pénal sur le plateau de la RTBF. 

    1. Votre argumentation au sujet de la question de sortir l’avortement du code pénal me dérange fortement. Votre position tient en ces mots: "Il me semble assez évident, et c'est la position du cdH, qu'il faut sortir l'avortement du Code pénal". Vous serez d'accord avec moi, ceci est plutôt une absence d'argumentation; si ce n'est l'acceptation des arguments du Centre d'Action Laïque (une communauté philosophique non confessionnelle subsidiée depuis la loi de 2002 sur le financement des cultes); qui se résument en 2 points:

    • "Il y a urgence à dépénaliser l'avortement?". Permettez moi de vous demander quelle urgence il y a? Les chiffres du nombre d'avortements sont ils en baisse parce qu'il n'y a plus assez de praticiens? 
    • "Nous sommes au XXIe siècle": Ceci sonne comme l'argument ultime du CAL: nous devrions enlever l'acte d’avorter du code pénal sous prétexte que nous sommes en 2018. Pourriez-vous m’expliquer en quoi le fait que nous vivions au 21e siècle justifierait de nier qu’il s’agit d’un acte grave et de le réduire à la prise d’un cachet ou à une banale opération chirurgicale?

    2. Nous attendons un autre discours de la part du cdH, une opinion vraiment humaniste. Sur ce sujet difficile, ne pensez-vous pas que l'on attende du cdHun autre discours que celui de la "citadelle de la bien-pensance" qui nous fait croire que l'urgence est de sortir l'avortement du code pénal? L'urgence n'est elle pas plutôt d’aider les femmes en difficulté? Pour 89% des femmes, cet acte laisse "des traces psychologiques difficiles à vivre"*. Là est le vrai constat, l'avortement n'est pas un acte banal. Les femmes le savent et le disent : 72% estiment que "la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’interruption de grossesse"*. Un comportement vraiment humaniste, respectueux de la dignité de ces femmes, est de se battre pour la reconnaissance de cette souffrance et de mettre en place tous les moyens pour l'éviter. Je souligne par ailleurs le combat honorable et courageux de Madame Catherine Fonck pour donner un statut juridique aux enfants morts nés.

    Permettez-moi de vous poser une question: Les partisans invétérés de l’avortement scandent bien souvent le slogan "mon corps, mon choix", pensez-vous que la femme ait réellement le choix? Je parle de la jeune femme souvent en difficulté sociale et financière. Pourriez-vous me confirmer avec certitude qu’elle a réellement le choix de garder l’enfant ou non; que les plannings familiaux proposent tous une aide sociale et financière pour que la femme soit libre de garder son enfant?  Dans quelle mesure l’Etat l’accompagnera dans ce choix ? Qu’en sera-t-il de son parcours universitaire et professionnel si rien n’est prévu pour l’aider? C’est ici que se situe l’urgence, et non dans le fait de sortir l’avortement du code pénal.

    Ce que j'attends du cdH et avec moi de nombreux jeunes qui ne prennent pas la peine de vous écrire, c'est une voix différente. Une voix argumentée qui cherche à construire, à chercher la vérité et à œuvrer pour le bien commun. Votre faible argumentation sur un sujet aussi important qui blessent de nombreuses femmes et hommes œuvre à la décrédibilisation et la dilution du cdH; et participe je le pense au positionnement actuel de 6e parti de Bruxelles avec 5% des voix, et 5e parti de Wallonie avec 8% des voix dans le Baromètre du soir du 8 décembre dernier.

    Derrière ce message rempli de déception, je vous félicite néanmoins pour votre engagement en politique, je vous en assure. Nous avons besoin de femmes et d’hommes qui se battent pour ce qui est bon, juste et vrai. En retour, il appartient aux citoyens de veiller à l'action de nos politiciens. "