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Belgique - Page 143

  • Verviers (Sainte-Julienne), 9 juin : Concert exceptionnel "Des mystères au Mystère" avec 90 choristes

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    Un concert pas comme les autres : « Des mystères au Mystère » à Verviers

    9 JUIN À 20 H 00

    « DES MYSTÈRES AU MYSTÈRE »

    Un concert exceptionnel qui a déjà rencontré un grand succès dans les différentes villes où il a eu lieu.  Plus qu’un concert, cette soirée est une expérience de vie et de foi.

    L’asbl Le Chant des Sources au profit de l’asbl Vaphis. Plus de renseignements ici

  • "Créés pour se donner" : conférence de Stéphane Seminckx à Bruxelles (UOPC) le 9 juin à 15H00

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    Bâtir sa maison sur le roc. Logo

    a le plaisir de vous convier à 

    une conférence de l'Abbé Stéphane Seminckx 

    suivie d'une séance de dédicace du livre

    Capture d’écran 2018-05-26 à 23.00.53.png

    
 le samedi 9 juin 2018 de 15 à 17h

     Pour réserver vos places : bx@batirsamaisonsurleroc.be

     Pour visionner la vidéo de promotion du livre, vous pouvez cliquer ici

     Salle de Conférences de la Librairie UOPC, 
Avenue Gustave Demey 14-16 (1er étage)
- 1160 Bruxelles

  • Attentat terroriste à Liège : des funérailles sous le signe de la Croix

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    L’évêque de Liège, Mgr Delville communique : « Les funérailles de Lucile Garcia et Soraya Belkacemi, les deux policières de la ville de Liège, tuées mardi 29 mai 2018, auront lieu au Centre funéraire de Robermont, mardi 5 juin à 10 h. en présence du Représentant du Roi et des autorités civiles. Elles seront présidées par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, assisté de l’abbé Jean-Pierre Pire, doyen de Liège, et de M. Jean-Pierre Huyts, membre de l’aumônerie catholique du Centre funéraire.

    L’accès sera réservé aux membres de la famille et aux membres des services de police. Le ministre de la Sécurité et de l’Intérieur, M. Jan Jambon, remettra aux deux policière la Croix civique de 1e classe à titre posthume. Le chef de corps de la Police de Liège, M. Christian Beaupère, prendra la parole pour rendre hommage aux défuntes. La cérémonie religieuse sera celle du Dernier Adieu et se composera d’abord d’hommages des familles. Ensuite interviendra le rite de la lumière, par l’entrée du cierge pascal ; il sera suivi d’un rite de la Tenue de Service, soulignant le sens du service des policières défuntes ; il sera illustré par deux lectures choisies par les familles : la première lettre de Jean sur le thème de l’amour (1 Jean 3,14-20) et l’évangile sur la tenue de service (Luc 12,35-38). L’homélie sera assurée par Mgr Delville. Elle sera suivie de la bénédiction des corps et du défilé d’hommage des autorités et des participants.

    Il est demandé à chacun de s’associer à distance par la prière et le recueillement à cette célébration de funérailles, conçue dans un esprit de dignité, de gratitude et d’espérance. »

    Par ailleurs, selon « La Libre Belgique », les obsèques du tueur Benjamin Herman se dérouleront dans une église chrétienne :

    « L'église de On, à Marche-En-Famenne : c'est là que se dérouleront les funérailles de Benjamin Herman, le tueur de l'attaque de Liège qui a fait trois morts, selon L'Avenir.

    Le corps de l'assaillant, tué par la police peu de temps après avoir perpétré ces crimes, sera inhumé dans le cimetière de la commune.

    L'abbé du village de On, François Barbieux, s'est exprimé sur la démarche de la famille de celui qui se serait radicalisé en prison : "La famille a tout à fait conscience de l’inacceptable, mais elle doit faire le deuil d’un fils, d’un tonton, d’un petit-fils, qui est décédé de manière tragique, de par les actes qu’il a posés avant son décès et de par la manière dont il est décédé."

    La police sera présente en masse pour sécuriser ces funérailles. »

    Ref. Attaque de Liège : Les obsèques du tueur Benjamin Herman se dérouleront dans une église chrétienne

    Qu’est-ce qu’un rite funéraire de la tenue de service? le communiqué de l’évêché nous explique le sens chrétien susceptible de lui être appliqué.

    JPSC

  • Quand Eric de Beukelaer tacle le philosophe (UCL) Jean Leclercq

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    On le savait déjà, l'UCL n'est plus catholique que de nom. Une de ses éminences, interrogée sur les ondes de la RTBF trop heureuse de lui offrir une tribune médiatique, s'est faite l'apôtre d'un libre-examinisme rejetant toute croyance religieuse. A un Stéphane Mercier qui a été exclu en raison de la claire affirmation de ses positions éthiques strictement catholiques, la dite université "catholique" préfère très certainement un Jean Leclercq qui prêche le rejet de toute conviction religieuse. Bravement, le chanoine de Beukelaer monte au créneau.

    Lu sur le blog du chanoine Eric de Beukelaer :

    Pas de libre-examen pour les croyants…

    Qu’un professeur en philosophie de l’UCL (Université Catholique de Louvain) déclare ce jour sur les ondes de la radio publique RTBF Première, dans l’émission « Et Dieu dans tout ça », que le libre-examen (dans le sens du bon usage de la raison qui « fait advenir la vérité ») n’est pas à proprement parler accessible aux croyants, voilà qui a le mérité de la franchise et de la clarté.  Je le cite: « On ne peut pas faire coexister le libre-examen et la croyance religieuse, parce que le deux termes relèvent de la pure contradiction (…) Le libre-examen c’est un affranchissement, c’est une libération, c’est une élucidation. Et je crois donc qu’il demande de se libérer des modes de la croyance religieuse ». 
    Evidemment, étant croyant, je ne suis pas pleinement légitime pour lui répondre, vu que qu’il jugera que mon esprit est voilé par un certain a-priori dogmatique. 
    Et que moi, de mon côté, je pense que son esprit est voilé par un certain parcours de vie.
     
    Je me contente donc de tirer ici trois conclusions d’une prise au sérieux de ce qu’il énonce : 
    1. Cela signifie que son université de tradition catholique, a longtemps été une forme d’imposture, du moins à chaque fois que la croyance chrétienne irriguait le savoir qu’elle prodiguait. 
    2. Cela signifie que Gandhi, Martin Luther King, Mandela et l’abbé Pierre, tous croyants, n’usaient pas totalement lucidement de leur raison.
    3. Cela signifie qu’un croyant est potentiellement moins bon démocrate qu’un non-croyant, la démocratie se fondant sur l’usage de la raison. Et qu’il est donc dans l’intérêt de la démocratie d’empêcher la croyance de s’étendre, au nom du bien commun. Le libre-examinisme non-religieux est, dès lors, appelé à devenir la nouvelle fondation philosophique du contrat social. Bref,… la nouvelle religion d’état.
     
    Qu’il existe un libre-examinisme propre aux personnes qui ne sont pas croyantes, je serai le dernier à le contester. 
    Déclarer, cependant, que seul celui qui n’est pas croyant, est capable d’un libre examen de la réalité, me semble une affirmation fort peu… libre-exaministe.   
  • Plus de 300 Liégeois réunis ce dimanche 3 juin 2018 avec l’évêque de Liège en l’église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy pour célébrer la Fête-Dieu selon le rite traditionnel

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    Plus de 300 personnes ont assisté à la Solennité de la Fête-Dieu célébrée selon la liturgie traditionnelle par Mgr Jean-Pierre Delville  en  l’église du Saint-Sacrement à Liège au Boulevard d’Avroy, à quelques mètres du lieu tragique des tueries de la semaine dernière, que le prélat à largement évoquées dans son homélie ci-jointe. La cérémonie était rehaussée par une très belle messe polyphonique interprétée  par le chœur liégeois « Praeludium » et le chant grégorien de la Schola Minor de Bratislava, qui avait fait le déplacement à Liège pour la circonstance.

    Voici le texte de l’homélie prononcée par l’évêque de Liège :

    " Chers Frères et Sœurs,

    DSC_0260.JPGLa Fête-Dieu, c’est la Pâque aujourd’hui, la Pâques pour moi, pour nous, dans la commuion au corps du Christ. Pâque, c’est la vie du Christ. C’est la Fête-Dieu, c’est notre vie dans le Christ. Comme le dit Jésus : « celui qui me mange vivra par moi ; celui qui mange ce pain vivra éternellement » (Jn 6,56-58).

    Le pape Urbain IV dans la bulle d’institution de la Fête Dieu écrivait en 1264 en insistant sur cette dimension de repas de l’eucharistie : « Sur le point de quitter (« Transiturus », en latin) le monde pour retourner à son Père, notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, comme le moment de sa passion approchait, après avoir mangé la Cène en mémoire de sa mort, institua le souverain et magnifique sacrement de son Corps et de son Sang, donnant son corps en nourriture et son sang en breuvage ».

    Il ajoute une phrase, qui m’inspire beaucoup cette année, où j’ai écrit une lettre pastorale intitulée L’arbre de vie : « Ô très digne mémoire, dans laquelle nous célébrons celui qui est véritablement l’arbre de vie, et qui étant attaché sur l’arbre de la croix, a fait germer pour nous le fruit du salut ! »  Donc pour le pape Urbain IV, le Christ est l’arbre de vie qui est attaché sur l’arbre de la croix. Le pape lie l’arbre de vie à l’arbre de la croix. Il conclut que cela fait germer pour nous le fruit du salut. Nous évoquons donc la passion et les souffrances du Christ. Et nous découvrons que ce don de soi nous donne des fruits de vie. Le pape continue en disant : « En cette fête, la douceur de la joie se mêle avec l’effusion des larmes : car nous nous réjouissons en pleurant, et nous pleurons de tendresse et de dévotion en nous réjouissant ; nos larmes sont des larmes de joie, et notre joie s’exprime et se fait paraître par des larmes. » Il ajoute que cette célébration manifeste « la mort de notre propre mort, et la destruction de notre propre destruction ».

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  • La Fête-Dieu 2018 à Liège

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    sommet fête-Dieu.jpgPlusieurs centaines de personnes se sont réunies à la basilique Saint-Martin ce jeudi 31 mai pour la Fête-Dieu, en cette ville de Liège où le vœu de sainte Julienne a été exaucé pour la première fois : célébrer le don de l’eucharistie, sacrement qui nous rappelle les événements fondamentaux de la foi chrétienne, la mort et la résurrection du Christ. Mais cette année, l’ambiance était particulière à cause des événements survenus il y a quelques jours.

    Après la messe, la procession vers le centre-ville est partie avec quelque retard en raison d’un violent orage qui s’est abattu sur la Cité Ardente, symbole de cet orage de violence qui a secoué les habitants. La marche s’est terminée devant l’entrée de la cathédrale où la « Night Fever », le rendez-vous de prière régulier des jeunes, invitait à l’adoration, à la confession, au recueillement, à la solidarité avec les victimes de l’attentat.

    Dans un communiqué qui fait suite à cette célébration le service de presse de l’évêché écrit :

    « Quel contraste entre la joie de cette Fête du Corps et du Sang du Christ initiée à Liège, et cette chape de plomb qui s’est posée sur la ville le jour même des tueries. Et pourtant, les organisateurs de la fête « made in Liège » n’ont pas renoncé à maintenir les différentes manifestations. Au contraire, cette « actualité » a permis à Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, de faire le lien, lors de la messe à Saint-Martin, ce jeudi soir, entre le sang qui a coulé dans les rues de Liège et celui du Christ, versé sur la croix et symbolisé par le vin de l’eucharistie.

    Le jeudi saint, à la Dernière Cène, Jésus annonce à ses disciples, en présentant du pain et du vin, que son corps sera « livré », que son sang sera « versé pour la multitude », en signe de la « nouvelle Alliance ». Sa mort violente a été le plus grand don qu’on puisse imaginer : celui de Dieu qui donne sa vie par amour pour les hommes. Si la Croix avait été le dernier mot de cette histoire incroyable, le fait de se réunir chaque dimanche pour célébrer la messe n’aurait aucun sens, si ce n’est comme repas de commémoration d’un sacrifice inhumain.

    Ce n’est qu’à partir de la perspective de la Résurrection que les choses prennent leur vrai sens. Ce don ultime du Christ a trouvé une réponse auprès de Dieu. Il montre qu’on ne peut pas tuer l’amour, que la mort n’aura jamais le dernier mot pour celui qui croit en la Vie.

    C’était donc cela la grande intuition de sainte Julienne lorsque, au milieu du 13e siècle, elle a demandé l’instauration d’une fête d’action de grâce pour le don de l’eucharistie et de vraie « communion » avec Celui qui nous a montré le chemin de la Vie. Dans ce sens, les festivités de la Fête-Dieu représentent la réponse chrétienne au non-sens du terrorisme aveugle et sans merci, et cette réponse a déjà été souligné ce jeudi soir à Saint-Martin. »

    On ne peut mieux dire.

    Ce dimanche 3 juin à 10h00 c’est à l’église du Saint-Sacrement, au Boulevard d'Avroy,  que la Solennité du cette même fête du « Corpus Christi » sera célébrée par l’évêque de Liège dans le même esprit auquel chacun est invité à s’unir :

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    JPSC

  • La Fête-Dieu 2018 à Liège : dimanche 3 juin une journée exceptionnelle à l’église du Saint-Sacrement, de 10h00 à 18h00

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    Du 29 mai au 10  juin prochains, Liège célébrera la « Fête-Dieu » instituée au XIIIe siècle à l’initiative d’une sainte liégeoise : Julienne de Cornillon. Appelée aussi « Corpus Christi » ou « Saint-Sacrement », cette fête aujourd’hui universelle honore la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie.

    Une série de manifestations religieuses mais aussi culturelles et touristiques sont inscrites au programme à Liège et ailleurs dans le diocèse.

    P6254068 (800x600).jpgA ce titre, l’évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville célébrera la Solennité de la Fête le dimanche 3 juin à 10 heures en l’église du Saint-Sacrement située au cœur de la Cité ardente (Bd d’Avroy, 132, face à la statue équestre de Charlemagne).

    L’office sera animé par un chœur grégorien slovaque, la « Schola minor de Bratislava » (dir. Sylvia Urdová) et l’Ensemble polyphonique « Praeludium » (dir. Patrick Wilwerth) accompagné par les cordes de l’orchestre de chambre « Darius ». A l’orgue : Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers. La cérémonie se terminera par la bénédiction du Saint-Sacrement et la vénération des reliques de sainte Julienne (Retinne, 1192-Fosses-la-Ville 1258).

    Le public pourra ensuite se partager entre une réception (accès gratuit) offerte en présence de l’évêque de Liège et une exposition de pièces du patrimoine muséal liégeois illustrant le thème de la Fête-Dieu. Cette exposition sera aussi animée par un diaporama projeté sur grand écran (De 12h00 à 18h00 – entrée libre).

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    Fête-Dieu 2018 - affiche22.jpg

    Tous renseignements : 04.344.10.89  ou e-mail  sursumcorda@skynet.be

    Voir également ici:

    la Fête-Dieu à Liège, du 29 mai au 10 juin pour tous les goûts…

    et là :

    L’Office liégeois de la Fête-Dieu / Sainte Julienne de Cornillon présentée par Benoît XVI

  • Bernard Deheegher fait le bilan du 13e Festival triennal de Chant grégorien de Watou (4-13 mai 2018)

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    Lu sur le site « Pro Liturgia «  de Denis Crouan :

    Watou greg.-festival-watou.png« Le « Festival grégorien de Watou » (Belgique) s’est achevé. Notre ami Bernard Deheegher résume la façon dont il s’est déroulé :
    « A la fin de l’après-midi du dimanche 13 mai, nous avons chanté les vêpres de clôture du Festival, comme un adieu : “Feliciter, Feliciter, Feliciter, Tempora bona habeant.” Ce qui veut dire : “Beaucoup de bonheur, beaucoup de progrès, bonne chance ! Que viennent les temps heureux !” Et nous avons pris congé les uns des autres, remplis d’une émotion sacrée, pleins de joie et de gratitude, avec l’espoir de nous revoir en 2021.
    Watou 2018 prenait fin. Nous étions presque silencieux. Mais nous pouvons déjà porter sur cette édition un regard plein de reconnaissance car elle a pu se dérouler en beauté et harmonie, grâce au grand enthousiasme inspirant et porteur, manifesté par chacun.

    Avec au total 30 événements, à Watou et dans les villes partenaires, près de 10.000 places ont été occupées. Le soleil de printemps, qui a fait son entrée au début du Festival, nous a accompagnés jusqu’au dernier jour. L’édition 2018 s’est une nouvelle fois révélée comme un moment inoubliable. Le 15 mai, dans les pages nationales du journal flamand “Het Nieuwsblad”, le cœur du festival a été décrit comme suit : “Le chant grégorien connaît une renaissance. Les chants ne sont pas seulement un événement musical, ils possèdent quelque chose de mystérieux qui entraîne les jeunes. C’était plus qu’évident à Watou. La popularité grandissante de ce chant en a aussi augmenté le niveau d’exécution et ce, tant pour les groupes professionnels que les chœurs d’amateurs.”
    Cela dit, je voudrais aussi adresser mes remerciements à tous, y compris ceux que j’aurais oubliés :


    AUX SCHOLAS ET AUX ENSEMBLES PARTICIPANTS
    Leur composition était très variée : des ensembles professionnels et des scholas expérimentées ; des scholas de cathédrales ou des chœurs de jeunes. Ils sont venus d’Océanie, d’Asie, d’Europe et aussi d’Amérique du Sud. Et lors de chaque événement on a pu voir à quel point les chanteurs ont pu montrer leur appartenance au “biotope” de cette musique. Ils savaient, ils sentaient très précisément ce qu’ils faisaient : le chant grégorien était leur langue.

    AUX SPONSORS ET AUX DONATEURS
    Nous leur sommes très reconnaissants, car ils nous ont permis de financer notre festival.

    AUX 125 COLLABORATEURS BÉNÉVOLES
    Ceux que l’on pouvait apercevoir, nous les avons reconnus grâce au sourire permanent qu’ils affichaient sur leur visage, mais la plupart d’entre eux ont travaillé dans l’ombre, là où les visiteurs du festival n’avaient pas accès. Certains d’entre eux ont travaillé jusqu’à dix jours de suite à raison de dix heures par jour. Sans cette bonne centaine de bénévoles, il n’y aurait pas eu de festival. Cela aussi, c’est la merveille de Watou.

    AUX VILLES PARTENAIRES
    Nous avons été les hôtes de Grimbergen, Poperinghe, Coxyde, Anvers, Bruxelles, Wervik, Haringe, Houtkerque et Dunkerque. Les concerts y ont connu une grande affluence, dans des églises parfois pleines à craquer. Si le festival a pu se dérouler dans tous ces lieux, c’est grâce aux responsables et aux collaborateurs locaux qui y ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour faire de ces concerts des événements uniques.

    AU PUBLIC ET À CEUX QUI ÉTAIENT DE CŒUR AVEC NOUS
    Vous, qui êtes venus pour écouter, nous avons apprécié au plus haut point votre présence et votre sympathie chaleureuse. Notez dans votre agenda que la radio de musique classique KLARA (90,30 FM) diffusera le 29 mai prochain,de 20 heures à 22h30, les deux concerts du 12 mai avec la participation des deux chœurs polonais, de Graces and Voices, de Psallentes et de Vox Clamantis (programme Klara Live).
    Enfin, je voudrais remercier tout particulièrement l’Association Saint-Grégoire du diocèse de Roermond aux Pays-Bas qui, en collaboration avec Mgr Lode Aerts, évêque de Bruges, m’a accordé une distinction pour les efforts accomplis sur le plan musical au service de la liturgie. Ce n’était bien sûr pas nécessaire, mais cela unit beaucoup de cœurs.
    Le Festival est un événement triennal, ce qui signifie que nous sommes déjà en route pour la quatorzième édition de 2021. Il a traditionnellement lieu autour de la fête de l’Ascension. Comme elle tombera cette année-là le 13 mai, le Festival se déroulera du vendredi 7 au dimanche 16 mai 2021. »

    JPSC

  • Liège : un homme a ouvert le feu sur deux policiers sur le boulevard d'Avroy à Liège. L'évêque de Liège réagit.

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    Lu dans « La Libre Belgique » :

    « Ce mardi matin, à Liège, un individu répondant au nom de Benjamin Herman a donné des coups de couteau dans le dos de deux policières et s'est emparé de leurs armes avant de les tuer. Il a ensuite abattu un civil à bord d'une voiture.

    Il a ensuite pris la fuite pour se réfugier dans une école. C'est là que le peloton anti-banditisme (PAB) de la Cité ardente l'a neutralisé de plusieurs balles.

    Marginal et violent selon des prisonniers, il aurait multiplié les séjours en prison pour des faits de vols, de dégradations aux biens publics et de petits trafics de drogue.

    L'individu pourrait s'être radicalisé en prison, un phénomène inquiétant en Belgique. Nos confrères de Paris Match signalent d'ailleurs qu'un coran et un tapis de prière ont été retrouvés dans la cellule de l'auteur de la fusillade. Ce qui tente à confirmer l’hypothèse selon laquelle il se serait rapproché de l’Islam en prison et, peut-être comme on le craint, de détenus radicalisés.

    Radicalisé et fiché S

    L'homme était connu comme étant radicalisé et était fiché à la Sûreté de l'Etat depuis 2017, lors de son passage à la prison de Lantin.

    " J'avais vu qu'il s'était radicalisé, d'ailleurs il me disait qu'il était vraiment musulman" , explique Bruno, un codétenu rencontré par la RTBF, qui a connu Benjamin Herman à la prison de Marche-en-Famenne. " Il pratiquait le jeûne le lundi et le jeudi. Il ne mangeait pas, je le voyais ", ajoute-t-il. Et pourtant, Bruno affirme que la radicalisation de Benjamin Herman n'était pas connu de tous: " Il ne le disait pas . Même aux surveillants qui s'entendaient bien avec lui. Il ne le disait pas à tout le monde ".

    L'homme ne comprend pas les actes de son ex-compagnon de cellule: " Ce n'était pas un mauvais garçon. S'il pouvait aider quelqu'un, il l'aidait. Quand je vois ce qu'il a fait, je ne comprends pas . Il était déjà sorti en permission, il avait déjà eu des congés. Et chaque fois, ça se passait mal ".

    "Ces sorties se sont toujours bien déroulées", affirme Koen Geens

    L'auteur était détenu depuis 2003 et il devait achever sa peine en 2020 à la prison de Marche-en-Famenne. "Il a bénéficié d'autorisations de sortie et de congés pénitentiaires pour préparer sa réinsertion mais n'a jamais été libéré sous condition par le tribunal de l'application des peines", a insisté le ministre de la Justice, Koen Geens.

    Originaire de Rochefort et âgé de 31 ans, le jeune homme se trouvait en congé pénitentiaire pour deux jours. Il devait réintégrer la prison ce mardi. Il aurait été emprisonné pour des faits de droit commun.

    Selon le ministre Koen Geens, l'homme avait déjà bénéficié de 11 autorisations de sortie d'un jour et de 13 congés pénitentiaires de deux jours qui s'étaient bien déroulés. "Il était donc difficile de prévoir que cela se passerait mal à la 14e fois", a-t-il affirmé mardi à son arrivée au Conseil National de Sécurité.

    Le nom de l'auteur était apparu de manière indirecte dans trois dossiers

    Le nom de l'auteur de l'attaque était apparu précédemment dans deux rapports de la Sûreté de l'Etat et un de la police, mais de manière indirecte, a indiqué le Premier ministre Charles Michel mardi soir, à l'issue d'une réunion du Conseil National de Sécurité. Les dossiers dans lesquels le nom Benjamin Herman est apparu "visaient d'autres personnes et d'autres situations", a précisé M. Michel. "Sur base des éléments récoltés, les services ont considéré qu'il ne fallait pas donner de qualification à l'auteur", qui ne figurait par ailleurs pas dans la base de données de l'Ocam.

    L'attaque n'a pour l'instant pas été revendiquée par l'Etat islamique, a ajouté le Premier ministre.

    Antoinette Reyners »

    Ref. L'auteur de l'attaque à Liège était radicalisé et fiché à la Sûreté de l'Etat depuis 2017

    L’évêché de Liège, dont le siège se trouve non loin du lieu de la tuerie, a publié le communiqué suivant, ce même jour à 15h30 :

    «  Après les événements dramatiques qui ont secoué le centre de Liège, à quelques centaines de mètres de l’évêché, Mgr Delville, évêque de Liège, exprime ses condoléances et son soutien moral à ceux et celles qui, de quelque manière que ce soit, sont touchés par ces assassinats sauvages. Il invite en même temps à la prière. Voici le contenu de son communiqué:

     Mgr Jean-Pierre Delville et les communautés chrétiennes du diocèse de Liège sont profondément meurtris par la tuerie qui s’est produite ce 29 mai 2018 au Boulevard d’Avroy. Ils présentent leurs sincères condoléances aux familles des deux policières et du jeune homme qui ont été abattus. Ils adressent aussi leurs sentiments d’amitié et de solidarité au bourgmestre de la ville de Liège et aux membres des forces de l’ordre qui ont été frappés dans leur mission au service de la population et qui ont réagi avec détermination et courage. 

    Jean-Pierre DELVILLE, évêque de Liège 

    Ce soir, une prière en mémoire des victimes aura lieu aux endroits suivants de la ville de Liège :

    - à 17h45, Mgr Aloys Jousten, évêque émérite de Liège, célèbrera la messe à l’église des Bénédictines, 56 Boulevard d’Avroy.

    - à 20h00, Mgr Jean-Pierre Delville présidera la prière de la Communauté Sant’Egidio à l’église St-Barthélemy, place St-Barthélemy à Liège. »

    JPSC

  • Ne pas banaliser l’acte qui supprime une vie en devenir : une cause à défendre avec la tranquille assurance d’un matin de Pentecôte

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    Une chronique du Père Charles Delhez ("opinion") sur le site de la Libre.be :

    L’audace de la Pentecôte

    Une chronique de Charles Delhez.

    La Pentecôte est l’histoire d’une audace. Alors que tous ceux qui passaient par le Golgotha avaient pu voir Jésus pendu au gibet de la croix (il fallait que cela fasse exemple), voilà quelques hommes qui ont l’audace de le proclamer vivant. Or, le centurion lui-même, ayant constaté qu’il était déjà mort, lui avait percé le côté de sa lance. Joseph d’Arimathie avait obtenu de Pilate qu’il soit déposé dans un tombeau et les grands prêtres avaient reçu une garde. Et voilà que, par un matin de printemps, un petit groupe d’hommes, jusque-là timorés, ouvrent les portes et se mettent à annoncer le contraire de toutes les évidences. Audace de l’Esprit .

    Le film américain "Jésus, l’enquête" (1) de John Gunn est construit autour de ce fait : tout le christianisme tient là. Si Lee Strobel, journaliste athée, parvient à démontrer l’irréalité de la résurrection du Christ, il pourra prouver à sa femme qu’elle a eu tort de se faire baptiser. "Sans la résurrection, tout s’écroule", lui avait soufflé un de ses amis. Mais ce ne sera pas sans peine. Le fait n’en demeure pas moins incroyable selon nos catégories habituelles. Pourtant, depuis 2000, cette rumeur prospère.

    Cette audace de la Pentecôte n’est pas seulement un émouvant souvenir, mais le fil rouge qui traverse toute l’histoire de l’Eglise : aller contre les évidences du temps. Qu’il me soit permis de m’inscrire dans cette mouvance à propos d’un débat qui nous occupe actuellement en Belgique : la sortie de l’avortement du Code pénal. Actuellement, il y est inscrit comme un délit, mais pas toujours punissable. En France, pour éviter les avortements clandestins, la loi Veil de 1975 autorise des exceptions. La ministre s’en était expliquée: "L’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame."C’était pour elle un pis-aller et elle voulait en dissuader la femme.

    C’est la notion de détresse qui justifie la dépénalisation partielle de l’avortement. Dans ces situations, on n’est pas toujours en mesure de choisir le meilleur. Si cela devient un droit, que restera-t-il alors comme justification ? L’enfant en devenir perd toute protection. L’avortement sera dès lors une question non plus éthique, mais d’opportunité.

    Gandhi estimait que "moins une créature peut se défendre, plus elle a droit à la protection". Qui nierait qu’il s’agit bien d’un embryon humain, d’un être vivant, qui a son identité, puisqu’il a son propre ADN, unique au monde ? Cette "singularité admirable"(Axel Kahn) appartient déjà à l’humanité et en a toutes les caractéristiques biologiques. (Quand on implante un embryon, après fécondation in vitro, qu’implante-t-on donc ?) Si on ne considère plus l’embryon comme un être humain, il devient hélas logique de supprimer la balise des 12 semaines, car ce n’est pas une semaine qui changera la donne. Le futur enfant restera totalement dépendant de la décision de la maman jusqu’à ce qu’il quitte son corps.

    Aucune femme n’a recours à cet acte de gaîté de cœur. Ce n’est donc pas un droit, mais bel et bien une détresse. L’Evangile m’a appris à ne juger personne, mais aussi à croire que le bien et le mal ne sont pas équivalents, qu’il faut toujours faire son possible pour choisir le bien et rejeter le mal. J’essaie donc de continuer à appeler mal ce qui est mal, pour moi comme pour les autres, mais à ne pas juger ceux qui n’ont pas pu l’éviter, car je ne connais pas leurs combats intérieurs. Il ne faudrait pas banaliser l’acte qui supprime une vie en devenir. L’être humain a cet extraordinaire pouvoir de donner la vie. Que les chrétiens et tout autre personne habitée par les mêmes convictions n’hésitent pas à soutenir cette magnifique mission, chacun à sa façon, sans agressivité, mais avec cette assurance tranquille d’un matin de Pentecôte.

    (1) Diffusé en Belgique par SAJE Films et vu en avant-première dans les grandes villes de Belgique.

  • Pentecôte : les sept dons de l’Esprit ou l’Échelle intérieure

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    Les dons du Saint Esprit.jpgPlus de sept siècles avant la naissance de Jésus, le prophète Isaïe parle ainsi du Messie : “Sur lui reposera l’Esprit du Seigneur : esprit de sagesse et d’intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de science et de piété ; et l’esprit de crainte du Seigneur le remplira” (Is. 11, 2-3).

    Cette mystérieuse énumération ne s’applique pas seulement au Fils de Dieu incarné, elle propose à notre humanité une voie de sanctification, car nous sommes invités à recevoir les mêmes dons, à gravir les mêmes échelons spirituels pour progresser sur le Chemin, dans la Vérité, vers la Vie. Comme l’écrit Dom Prosper Guéranger dans son Année liturgique (qui a inspiré la substance de ce texte) : “L’humanité de Jésus est le type surnaturel de la nôtre, et ce que l’Esprit-Saint a opéré pour la sanctifier doit en proportion avoir lieu en nous”.

    On vient de le lire, la première liste des dons de l’Esprit est descendante ; Isaïe décrit le Messie comme s’il le voyait d’en haut, commençant par la sagesse et terminant par la crainte. Or, le rédacteur inspiré du livre des Proverbes affirme que “la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse” (Prov. 9, 10), comme s’il contemplait les mêmes dons de l’Esprit d’en bas, depuis le sol de notre nature humaine, là où l’aventure spirituelle commence...

    Posons le pied sur le premier échelon : la crainte de Dieu. Cette crainte n’est en rien de la peur ou de la défiance vis-à-vis de Dieu ; au contraire, elle exprime la situation initiale objective de la créature face au Créateur : la petitesse. Considérant l’infinité de Dieu, l’homme ne peut que reconnaître d’emblée sa propre insuffisance, ses carences, son péché. La vision du sommet d’une très haute montagne, l’infini des mathématiques ou le ciel étoilé peuvent donner une idée du rapport initial qui s’établit entre Dieu et celui qui le découvre. La vertu primordiale pour entamer et poursuivre jusqu’au bout le voyage spirituel est donc l’humilité. Lestée de son orgueil natif, l’homme peut entamer avec confiance son ascension, sûr que Jésus-Christ le précède tout au long du parcours, car s’il a pris notre condition humaine, c’est pour nous entraîner à sa suite. Il a reconnu le parcours, l’a balisé, équipé de relais...

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  • Le bon coup de com de l'abbaye de Grimbergen

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    Lu ICI :

    Les moines de Grimbergen souhaitent reprendre le brassage

    Les bières Grimbergen sont bien connues mais ne sont pas du tout brassées par des moines ou pour une abbaye. En effet, les indications « bières d’abbaye » n’ont aucune valeur d’authenticité ou de légalité envers une communauté religieuse. Seule l’appellation « authentic trappist product » fixe des règles liant le brassage de la bière à un monastère reconnu. Grimbergen est donc bien une marque industrielle.

    Les Pères de l’Abbaye de Grimbergen souhaitent changer cet état de fait en reprenant le brassage. L’objectif: reprendre les vieilles recettes et la tradition brassicole de l’abbaye. Mais retrouver ces recettes n’est pas forcément facile, ni utile… L’abbaye (et ses archives brassicoles) fut démolie lors des guerres de la Révolution Française, en 1797. La reconstruction de l’abbaye (d’où le symbole du phénix) n’a pas intégré de nouvelle brasserie et le décryptage des archives restantes n’ont pour le moment pas révélé de recettes originales. Et même si elles étaient retrouvées, la plupart des recettes d’antan sont simplement imbuvables de nos jours. La pasteurisation, la maîtrise des fermentations ou des ingrédients ont transformé le paysage brassicole depuis des décennies.

    En dehors de l’intérêt historique, l’abbaye de Grimbergen signe surtout un bon coup de communication.