En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
En écho au chant des moniales cisterciennes fondatrices de l'abbaye de la Cambre.
L'oratorio « In Honorem Sanctae Mariae » est composé de chants médiévaux et grégoriens et à l'orgue d'oeuvres baroques espagnoles ainsi que d'une oeuvre chorale de chacun des compositeurs contemporains Vytautas Miškinis et Simon Wawer.
Graces and Voices est un ensemble vocal féminin international, sensible à l'harmonie de la beauté intérieure du chant choral.
Ses membres proviennent de Lituanie, Biélorussie, Autriche, Singapour et maîtrisent différentes disciplines outre le chant choral, le piano, l'orgue et le violon.
Retour sur la session LEAD qui s'est tenue le 17/09/2017 au prieuré de Corsendonk en Belgique : un espace de réflexion pour concilier vie professionnelle et vie chrétienne.
Le débat sur l'euthanasie dans l'organisation des Frères de la Charité en Belgique nous cause de graves préoccupations depuis un certain temps. C'est ainsi avec honte que j'ai appris, le mardi 12 septembre, le verdict final selon lequel l'organisation a décidé de maintenir leur texte d'orientation et de permettre ainsi la pratique de l'euthanasie chez les patients psychiatriques dans certaines conditions au sein de leurs et nos établissements.
J'étais encore plus surpris de lire qu'ils ont considéré leur décision en conformité même avec la doctrine catholique et l'ont décrite comme une sorte d'assistance miséricordieuse. (Lire la suite)
Fr. René Stockman, Supérieur général des Frères de la Charité
Dans le Soir du 12 septembre dernier, la présidente de l'ADMD s'inquiète elle-même des dérives d’une éventuelle loi euthanasie… pour fatigue de vivre :
Jacqueline Herremans alerte surtout sur les risques de dérives. La personne n’est-elle pas soumise à des pressions extérieures (de son entourage, de sa famille, par exemple) qui la pousseraient à demander l’euthanasie ? Autre dérive potentielle selon la présidente de l’ADMD : « On pourrait se dire : puisque des personnes âgées peuvent mettre fin à leur vie sereinement, pourquoi encore les soigner ? Il ne faudrait pas que des choix individuels deviennent de nouvelles normes sociétales… » Depuis l’élargissement de la loi aux mineurs, l’euthanasie n’a plus suscité d’importants débats remontant jusqu’au Parlement. L’ouverture du droit à l’euthanasie pour les personnes âgées « fatiguées de vivre » pourrait vraisemblablement en devenir un. La population belge semble prête, voire demandeuse. (Le Soir, 12/09/2017)
Un ouvrage consacré à cette question devrait paraître ces prochains jours comme le signale SudInfo :
Les dérives de l'euthanasie recensées dans un ouvrage qui pointe les pratiques en Belgique
Le 23 septembre 2002, la loi euthanasie entrait en vigueur en Belgique. Sept jours plus tard, Mario Verstraete, atteint par la sclérose en plaques, était le premier à demander son application. Ce jeudi paraîtra un livre de l’université de Cambridge, auquel a participé un spécialiste belge. Il dénonce les dérives d’une pratique devenue « normale » en Belgique.
Cela fait quinze ans que la loi euthanasie est d’application en Belgique. Notre pays est à la pointe de cette pratique qui est même « ouverte » aux mineurs. Ce jeudi, un livre sortira aux éditions de la célèbre université de Cambridge. Cet ouvrage, dont le titre traduit de l’anglais, est « Euthanasie et suicide assisté. Leçons de la Belgique », revient sur ces quinze années qui ont changé la fin de vie de bon nombre de Belges.
> Des milliersd’euthanasies sont déclarées chaque année en Belgique… Mais de nombreuses ne le sont pas !
Dans un "post" mis en ligne le 11 septembre consacré à la Manifestation européenne pour le droit à l'avortement du jeudi 28 septembre à Bruxelles, nous avions relevé que plusieurs associations chrétiennes de notre pays étaient liées au mouvement organisateur, celui de la "Marche Mondiale des Femmes". Mais, nous rétorque-t-on, cela n'implique pas que ces associations chrétiennes soutiennent toutes les initiatives de la Marche Mondiale des Femmes, comme le signale un démenti d'Entraide et Fraternité. Nous en prenons acte tout en regrettant que ces associations chrétiennes acceptent de faire partie d'une plate-forme qui promeut des manifestations et des mobilisations en opposition avec l'éthique chrétienne et le respect de la vie.
Entraide et Fraternité et Vivre Ensemble ne soutiennent en aucun cas cette manifestation pro-avortement. Nous ne sommes pas du tout liés ni à l’organisation ni à la promotion de cet événement.
Nous sommes effectivement membres de la plateforme la Marche Mondiale des Femmes comme organisme de lutte contre la pauvreté. Celle-ci regroupe différents membres qui ont en commun la défense des femmes. Il s’agit d’un vaste mouvement de solidarité autour des 4 thèmes suivants :
Pauvreté & indépendance économique – femmes et travail décent,
Violences envers les femmes,
Paix et démilitarisation,
Biens communs et accès aux ressources – souveraineté alimentaire.
Nous ne soutenons absolument pas cette marche contre (ô lapsus...) l’avortement. Nous déplorons que le blog de Belgicatho qui se veut blog de réinformation fasse de la désinformation à ce sujet et utilise notre nom et ceux d’autres organisations proches comme Justice et Paix. Que cherche-t-ils en faisant de tels amalgames malhonnêtes ?
A Entraide et Fraternité/Vivre Ensemble, nous nous battons pour que le Livre de la Vie soit précisément réalité pour tant d’enfants, de femmes et d’hommes dans le monde et ici. Pas de doute que nous nous rejoignons dans le même combat, ainsi qu’avec les communautés chrétiennes de Belgique et nos partenaires d’ici et d’ailleurs.
C'est, somme toute, une bonne nouvelle ! Et alors, on peut rêver de voir Entraide et Fraternité soutenir activement la prochaine Marche pour la Vie...
ce cycle de formation au mariage s’adresse tant aux couples fiancés que mariés, qui souhaitent fonder les bases de leur mariage sur le Christ, pour bâtir leur foyer sur le Roc, à l’aide des enseignements de l’Eglise, d’une meilleure connaissance des vertus humaines du mariage et d’une communication favorisée par des questionnaires préalables à chacune des sept soirées étalées sur une année scolaire. Le tout, dans une ambiance familiale et conviviale.
Deuxnouveauxcyclesdeformation à l'amour et au mariage "Bâtir sa maison sur le roc", débuteront en parallèle :
l’un à Bruxelles (WSL), chez et animé par Oriane et Christophe de Hemptinne (première soirée le samedi 28 octobre 2017),
l’autre à Rixensart, chez et animé par Véronique et Christophe Depreter (première soirée le vendredi 17 novembre 2017).
L'évêque Lambert fut assassiné un 17 septembre d'une année entre 696 et 705 que les historiens hésitent encore à fixer. Son martyre eut lieu à Liège dans la villa franque qu'il possédait sur le site de l'actuelle place Saint-Lambert. Un culte populaire du saint martyr s'y développa. Il fut favorisé par la décision de son successeur, saint Hubert, d'y transférer sa dépouille mortelle qui, dans un premier temps, avait été ramenée au siège du diocèse alors fixé à Maastricht. La dévotion jamais démentie à la mémoire de notre Saint entraîna ensuite le déplacement à Liège de la résidence officielle des évêques: un acte véritablement fondateur pour l'avenir de la Cité et ce qui deviendra, plus tard, le Pays de Liège.
Le "dies natalis", la naissance au ciel, de saint Lambert se fête le 17 septembre de chaque année. La messe de cette fête sera célébrée à l'église du Saint-Sacrement à Liège ce dimanche 17 septembre 2017 à 10 heures, en grégorien et en plain chant liégeois par la Schola de l’église. À l’orgue : Michèle Baron.
DIMANCHE 17 SEPTEMBRE 2017 À 10 HEURES
A l'église du Saint-Sacrement
Boulevard d'Avroy, 132 à Liège
Le programme des chants:
Propre grégorien de la fête :
Introït « Gaudeamus », graduel « Ecce sacerdos magnus », alleluia « Ego sum pastor bonus », offertoire « Posuisti » et communion « Ego sum pastor bonus »:
Ces chants du propre de la fête sont ceux de la messe de saint Lambert en usage à Liège au XXe siècle, à partir de la réforme de saint Pie X. Il démarque lui-même une partie de la messe, beaucoup plus ancienne cette fois, du deuxième dimanche après Pâques, le dimanche du Bon Pasteur. On sait que la représentation la plus précoce du Christ dans les catacombes était celle d’un berger ayant une brebis sur ses épaules, illustration en forme d’arcane de la parabole du bon berger : d’où sa présence dans la liturgie pascale. L’adaptation de cette liturgie aux évêques martyrs est obvie, puisqu’ils ont, comme le bon berger de l’Evangile, « donné leur vie pour leurs brebis ». C’est le cas du verset alléluiatique « Ego sum pastor bonus » (1er mode) et du verset de communion sur le même texte (IIe mode). D’autres textes chantés de la messe proviennent du répertoire destiné aux fêtes d’évêques, peut-être créés en partie pour la célébration de la fête de saint Martin de Tours. Ce serait le cas du graduel « Ecce sacerdos magnus » (Ve mode) et de l’offertoire « Posuisti » (VIIIe mode). L’introït est le très célèbre « Gaudeamus » (1er mode) attesté dès le haut moyen âge et qui a tant de fois servi de « teneur » aux compositions polyphoniques ; cette page, peut-être écrite primitivement pour la commémoration du martyre de sainte Agathe, se retrouve aux fêtes de la Toussaint et de Notre-Dame.
(D’après la notice du musicologue Carl de Nys accompagnant le disque « Plain-chant pour le millénaire de Liège »)
Kyriale « Cunctipotens genitor Deus » :
Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus Dei et Credo IV
Plain-chant liégeois :
Séquence à saint Lambert "Christi nomine laetemur et Lamberto gratulemur"
Cette prose ou séquence « Christi nomine laetemur » (Ve mode), qui se chante après l’alleluia, avant la lecture de l’Evangile, ne se trouve pas dans le répertoire : il s’agit plus que probablement, de l’adaptation d’un texte assez récent sur un schéma mélodique ancien en usage à Liège.
Antienne eucharistique "Jesu bone"
Cette antienne, qui sera chantée pendant la communion des fidèles, est extraite de l'office liégeois primitif de la Fête-Dieu
Hymne de la Principauté de Liège "Magna Vox",
La Magna vox fut considérée comme l’hymne « national » de la Principauté de Liège. Un des derniers maîtres de chapelle de la cathédrale Saint-Lambert, Jean-Noël Hamal (Liège 1709-1778) nous en a laissé une belle version polyphonique à six voix. En fait, il s’agit de l’antienne ad Magnificat des premières Vêpres de l'office liégeois de saint Lambert . Sa version primitive, en plain-chant, a été composée par l’évêque Etienne de Liège ( ° c.850 +920). C’est cette version que l’on peut lire et écouter ici, interprétée par des grégorianistes du diocèse:
Contre l'avis du pape François et du frère René Stockman, L'euthanasie a été votée dans les hôpitaux des frères de la charité en Belgique
L’organisation des frères de la charité a décidé ce 12 septembre 2017 de désobéir au pape François et de pratiquer l’euthanasie dans les établissements catholiques chargés des personnes handicapées.
Que se passe-t-il au Royaume de Belgique ? Il se passe que la tolérance et l’ouverture du pape François ont eu un effet paradoxal : ils ont fait sortir à la lumière « la bête de la terre » (Ap 13, 11) qui était tapie depuis 60 ans au cœur de l’Eglise et que les papes avaient simplement mis sous le boisseau sans la nommer clairement, sans la désigner comme le fit saint Athanase à son époque pour l’hérésie de son temps. Le nom de cette hérésie est l’humanisme sans Dieu, l’humaniste de cette terre uniquement, sans vie surnaturelle avec Dieu, sans éternité. Le mot « hérésie » signifie, au sens originel « choix ». Il s’agit bien ici d’une « hérésie » car, tout en se revendiquant « catholique », elle a choisi d’exalter « une partie » du message de Jésus Christ (la dimension horizontale d’attention au prochain, dans ses besoins terrestres). Mais elle n’est plus catholique car elle en a rejeté toute la partie verticale, surnaturelle (le sens ultime de cette vie, l’Autre Réalité qui arrive). Son chef de file est le théologien Allemand Hans Küng qui vient lui-même de demander l’euthanasie à cause de son âge et de sa maladie de Parkinson. Il s’exprima dès les années 60 comme professeur de théologie, avant de quitter le sacerdoce. Selon lui, le vrai message du Christ, a été remis sur ses jambes après 2000 ans d’errance par « l’esprit de Vatican II » (la lettre de ce concile étant soumise « aux anciennes superstitions spiritualistes »). Ce « vrai message », c’est que Dieu a fait l’homme pour le bonheur sur terre, et que seule la construction du monde ici-bas est réaliste et légitime. Fini le fanatisme illuminé qui s’illusionnait dans une espérance de l’au-delà. Jésus est le révolutionnaire du bonheur sur terre. Il nous veut heureux maintenant et tout de suite. Cette idéologie a conquis le cœur des clercs, de la majorité des fidèles en Occident suite au traumatisme des deux guerres mondiales. Son chef de file en Belgique fut Gabriel Ringlet et le combattant inlassable qui essaya de maintenir un peu de spiritualité théologale fut Monseigneur Léonard.
Que faire ?
1° Identifier et nommer l’hérésie. C’est fondamental. On trouvera ici la raison de la nécessité de cette étape préalable de « mise en lumière ». Voici le récit de l’action théologique précise de saint Athanase au IV° s face à une crise tout aussi grave : Saint Athanase, Docteur de l’Eglise, la colonne de la foi catholique (+373) (64 mn), https://youtu.be/WhKbh4v45rsIl faut donc se demander : Qu’est-ce que l’humanisme sans Dieu ? Pourquoi est-ce une hérésie ? En quoi est-ce différente de la foi et de l’espérance catholiques ?
2° A court terme : imposer aux personnes ayant une autorité dans les structures catholiques, un « minimum déontologique », à savoir le serment de fidélité institué par saint Jean-Paul II en 1989. On en trouvera le texte ici. http://docteurangelique.free.fr/AD_TU... Il est évidemment impossible de demander d’adhérer intimement à cette foi. Mais le minimum est d’en défendre les conséquences lorsqu’on est responsable d’une instance catholique. L’idée du frère René Stockman de retirer le label catholique aux hôpitaux des frères de la charité qui sortiraient des exigences minimales du catholicisme ne me paraît pas bonne. C’est l’inverse qui me paraît souhaitable : les personnes qui se sont mises formellement en désobéissance avec les exigences minimales de la morale catholique doivent démissionner des instances dirigeantes et être remplacées par des défenseurs de la vie.
3° A long terme : un travail de réappropriation de la foi catholique et de sa cohérence est à refaire. Ce sera un travail long et difficile tant le paysage intellectuel et spirituel est en ruine. C’est un travail sans espoir pour la génération de mai 68 mais plein d’espérance pour la génération des jeunes qui, abreuvée d’un monde terrestre sans but ultime, à soif de connaissances. Je l’ai expérimenté durant 20 ans dans les écoles où j’ai enseigné la religion catholique.
Le sens de la vie - Enseigner la religion en Belgique /Documentaire
L´enseignement de la religion occupe une place toute particulière dans les écoles belges, qu´elles soient publiques (réseau officiel) ou privées (réseau libre). Malgré les attaques dont il a été l´objet au fil de l´histoire, le cours de religion a gardé toute sa place dans le réseau libre et l´enseignement catholique n´a cessé de se développer partout sur le territoire belge. Il totalise à ce jour plus d´un millier d´écoles et une cinquantaine d´internats- Fait exceptionnel en Europe, L´enseignement catholique en Belgique représente environ 50% des écoles et scolarise la moitié des élèves belges appartenant à des profils sociaux, culturels et religieux différents. Comment l´enseignement de la religion catholique se vit-il au sein des écoles, en Belgique francophone ? Quels en sont les enjeux dans un monde en plein bouleversement, une société en quête de valeur et de sens ? Telle sont les questions auxquelles le documentaire se propose de répondre en allant, sur le terrain, à la rencontre d´enseignants et d´élèves de tous âges.
UNE COPRODUCTION KTO/GRAND ANGLE PRODUCTION 2017 - Réalisé par Christine Stromboni
Euthanasie : les Frères de la Charité en Belgique désobéissent à Rome (source)
L’organisation des Frères de la Charité en Belgique ne reviendra pas sur sa décision, prise en mars dernier, d’autoriser la pratique de l’euthanasie au sein de la quinzaine d’établissements psychiatriques placés sous sa responsabilité, a-t-elle déclaré le 12 septembre à l’issue d’une conférence de presse. Cette prise de position a été prise la veille lors d’une réunion exceptionnelle du conseil d’administration.
L’organisation belge a donc choisi de ne pas suivre les recommandations de Rome et du supérieur général de l’ordre lui demandant de revenir sur sa décision, jugée contraire à l’enseignement de l’Église catholique. Elle estime au contraire que leur texte « est conforme à la doctrine de l'Église catholique » et affirme prendre « en compte le changement et les évolutions au sein de la société ». L’organisation risque l’exclusion de l’ordre selon le frère Stockman, son supérieur.
Le communiqué de l'organisation est en pdfICIet l'annexe justificativeICI
La réaction du Supérieur général des Frères de la Charité ne s'est pas faite attendre :
Communiqué de presse du Généralat des Frères de la Charité à Rome :
Rome, 12 septembre 2017.
Le supérieur général des Frères de la Charité, le Frère René Stockman, a pris connaissance de la position du Conseil d'administration de l'organisation des Frères de la Charité en Belgique concernant l'application de l'euthanasie à des patients psychiatriques en phase non terminale.
Il déplore le fait qu'il n'y ait plus aucune volonté de négocier le texte d'orientation. Il ne comprend pas que le conseil d'administration ne veuille prendre aucun compte des experts de terrain qui ont exprimé des objections claires à l'égard du texte d'orientation. Il regrette également que la consultation planifiée, sous la direction du Prof. Rik Torfs qui devait agir en tant que médiateur ait fait long feu parce que le Prof. Rik Torfs ne pouvait plus faire confiance à l'organisation des Frères de la Charité en Belgique. Cependant, au Vatican, un report provisoire de l'ultimatum posé qui expirait le 11 septembre avait été consenti afin de permettre un dialogue entre le Conseil général et l'organisation belge.
Le supérieur général reste prêt à dialoguer, pourvu que ce dialogue porte sur le contenu du texte d'orientation, et donc sur le fait qu'il s'agit ou non d'appliquer l'euthanasie dans les murs des Frères de la Charité, et non pour trouver un "modus vivendi". Toutefois, il présentera de nouveau la situation actuelle aux autorités compétentes du Vatican avant de prendre d'autres mesures. Cela se produira dans la semaine du 25 du mois de septembre en cours.
Compte tenu du fait que le supérieur général séjourne momentanément au Congo, il n'est pas disponible pour d'autres commentaires.
De Marie-France Cros dans « La Libre Belgique » de ce jour et sur le site « La Libre Afrique » sous le titre « RDC: une chute inexorable » :
" Alors que l’Organisation mondiale de la Santé a lancé ce week-end un cri d’alarme au sujet de l’épidémie de choléra qui s’est propagée à 20 des 26 provinces du Congo sans que le gouvernement de Kinshasa réagisse, le Premier ministre Bruno Tshibala poursuit son séjour à Paris à la recherche d’appuis pour un régime mal en point et tenterait d’y négocier une visite du président hors mandat Joseph Kabila.
Car, ayant passé le plus clair de ces dernières années à préparer son maintien anticonstitutionnel au pouvoir, le chef de l’État a peu travaillé au bien-être des 80 millions de Congolais. La tension que cela crée – ainsi que l’insécurité juridique dans un pays où la famille Kabila s’est extraordinairement enrichie – font fuir les investisseurs et provoquent une chute régulière du franc congolais depuis 2016; rien que depuis le début 2017, il a perdu plus de 55 % de sa valeur. Kinshasa en rejette la faute sur la chute des prix des matières premières; cela a été vrai mais, depuis septembre 2016, le cours du cuivre ne cesse d’augmenter, alors que la production congolaise de métal rouge a été multipliée par trois depuis 2011.
Après avoir beaucoup vilipendé les Occidentaux qui ont pris des sanctions contre les principaux responsables des violations des droits de l’homme, Kinshasa a, il y a quelques mois, demandé leur aide financière. En juin, le Fonds monétaire international (FMI) a insisté pour que Kinshasa promulgue un calendrier électoral (toujours absent, alors que la date limite de convocation des élections tombe ce mois-ci) et mette en œuvre des mesures de décrispation politique (alors que le nombre de détenus politiques n’a jamais été aussi élevé).
Aujourd’hui, le Congo est donc comme une grange où se promèneraient des fumeurs : la moindre flammèche peut y provoquer un incendie.
En raison de la chute du franc congolais, de nombreuses stations à essence avaient fermé, fin août – après plusieurs hausses du prix au consommateur depuis le début de l’année – les pétroliers assurant vendre le carburant à perte; une commission mixte a été créée début septembre pour trouver une solution.
La chute du franc et le mauvais état des routes ont aussi entraîné une hausse des prix des denrées alimentaires, qui doublent ou triplent par rapport aux derniers mois selon l’aliment et le lieu considérés. Or, on sait que septembre et décembre sont les mois les plus “explosifs” au Congo en raison du désespoir que causent, dans la population, l’impossibilité de financer la rentrée scolaire et celle de bien manger au moins à Noël.
La rentrée scolaire du 4 septembre a été peu honorée à Kinshasa, dans le Sud-Ubangui et l’Équateur (nord-ouest du pays), et à Kisangani (nord-est) notamment, à cause des difficultés de paiement des parents et d’une grève des enseignants qui réclament une hausse de leur pouvoir d’achat, amputé de moitié. De nombreux fonctionnaires ont d’importants arriérés de salaire.
Et alors que la Banque centrale a tout juste de quoi payer seulement deux semaines d’importations – dans un pays si mal géré qu’il importe presque tout – son gouverneur, au début du mois, dénonçait dans “l’État” le “premier mauvais client” des banques du pays.
Le Congo paie toujours les conséquences du péché originel commis par la Belgique : celui d’une indépendance jetée à la figure des autochtones dans l’impréparation la plus totale après 18 mois (janvier 1959-juin 1960) de tergiversations incohérentes et irresponsables. Un bon demi-siècle plus tard, Ponce-Pilate continue à secouer la tête: azali likambo na ngai mosusu te…