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Belgique - Page 182

  • Eglise à vendre

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    Vu sur immoweb.be :

    Eglise de Petit-Wasmes
      Maison  à vendre - Colfontaine  (n° 6861251)Maison à vendre
à Colfontaine au
prix de 120.000
€ - (6861251)

      • Prix de vente demandé : 120.000 € 
    • 3 chambres
    • surface habitable de 760 m²
    • Terrain de 2200 m²
    • RueodeyMarcasseo2
    • 7340g-jColfontaine
    • Demander plus d'information 

    Eglise de Petit-Wasmes

    Tout en respectant le cadre local et l'ancienne "activité", l'Église Saint-François d'Assise de Petit Wasmes est à vendre. Elle est construite sur un terrain d'environ 23 ares et dispose d'une superficie bÃtie d'environ 765 m². Prix indicatif : 120.000€ // Possibilité d'acquérir en sus la spacieuse cure qui jouxte ladite église. ...
  • Manoeuvres discordantes autour de la première communion

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    Il est question, dans les diocèses belges, de retarder l'âge de la première communion. A Bruxelles, il serait reporté à 11 ans et il semble que cela ne fasse pas l'unanimité tandis que les inscriptions seraient en nette diminution. La RTBF y a consacré une émission-débat ("C'est vous qui le dites") :

    La première communion va-t-elle disparaitre ? À Bruxelles, on la supprime et, en Wallonie, on la retarde vachement. Pourquoi la 1re communion a l’air de ne plus être adaptée aux 7-8 ans ?

    Comme l’écrit Sudpresse ce matin, la plupart des diocèses ont tendance à reculer l’âge de la première communion. De la 2e primaire (7-8 ans), on repousse à la 4e primaire. À Bruxelles, on la supprime et suggère de la faire à l’âge de la communion solennelle, vers 12 ans.

    Formation en 3 ans

    L’abbé Joël Rochette, le vicaire épiscopal pour la catéchèse au diocèse de Namur qui gère les provinces de Namur et Luxembourg, explique la nouvelle manière de vivre cet éveil à la religion. Désormais, la catéchèse se fait en 3 ans, l’âge de la 1re communion est donc repoussée à l’âge de 8-9 ans.

    L’objectif est de mieux préparer à l’initiation chrétienne. "Avant, les enfants étaient dans une société avec une vie chrétienne et un cours de religion. Aujourd’hui, ce lien s’est dilué. Il fallait donc prolonger ce moment d’éveil à la religion" nous explique l'abbé Joël Rochette.

    Lors de la première année de catéchisme, les enfants et leurs familles participent à 5 rencontres. Lors de la deuxième année, il y a 12 rencontres et finalement, on arrive à la 3e année où les enfants sont prêts à recevoir la communion.

    Certains enfants ne savent pas qui est Jésus

    Chaque diocèse est autonome dans l’organisation des communions. L’évêque de Liège, Jean-Pierre Delville, estime qu’il est peu vraisemblable que la 1re communion soit couplée à la communion solennelle. Ceci dit, certaines paroisses ont déjà décidé de retarder ce moment. Olivier Windels, le responsable épiscopal du vicariat de Liège, précise que certains enfants peuvent déjà faire leur première communion lorsqu'ils arrivent en 3e primaire plutôt qu'en 2e primaire. "Il faut retarder ce moment, les enfants sont très éloignés du fait religieux. Ils ont besoin de plus de temps pour cheminer vers l'eucharistie. Certains enfants ne savent même pas qui est Jésus" avance l'abbé Olivier Windels. 

    À Tournai, le vicaire général, Olivier Fröhlich, m’a précisé que retarder l’âge de la première communion n’était pas à l’ordre du jour.

    Consultation diocésaine

    Une consultation diocésaine est en cours. Des questions sont posées et une large réflexion est en cours sur la catéchèse. Cette réflexion se fait au sein de chaque paroisse du pays. Les résultats seront donnés le 30 septembre 2017.

    Le commentaire d'un visiteur de belgicatho :

    Si les enfants ne connaissent pas Jésus, c'est certainement parce qu'ils n'ont pas eu accès à un catéchisme digne de ce nom. Est-ce la faute de ces enfants et faut il alors les priver d'un sacrement ? Nous sortons d'une année de miséricorde et certains souhaitent, en toute contradiction, refuser la grâce accordée par l'Eglise du Christ. C'est à ne plus rien comprendre. A ce rythme, ces chers ecclésiastiques les priveront de la confession car les deux vont ensemble, confession et communion.

  • Les dogmes "moyenâgeux", fomenteurs de schismes ?

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    cercle_logo.jpgA l’invitation de l’Union des étudiants catholiques et du groupe « Ethique sociale » Mgr Delville donnait, le 17 janvier dernier à l’Université de Liège, une conférence très suivie sur « Le christianisme médiéval, creuset de l’Europe ». Nous aurons l’occasion d’y revenir. En avant-première, nous avons épinglé, à l’écoute de l’enregistrement du débat, sa réponse à l’une des questions posées selon l’esprit du temps. Les intertitres sont de notre fait.  

    Question: Pour aller vers l'oecuménisme, revoit-on le poids de certains dogmes nés au Moyen-Âge et qui malheureusement ont provoqué des schismes?

    Réponse de Mgr Delville: 

    Les dogmes chrétiens c’est, à 99%, l’antique Credo de Nicée-Constantinople (325- c.380)

    Le Concile de Nicée, avec la rédaction du Credo, complété à Constantinople vers 380, c'est évidemment la base des dogmes chrétiens. Les dogmes chrétiens, c'est le Credo du Concile de Nicée à 99%. C'est évidemment une formulation du contenu de la Foi chrétienne, dans des termes de philosophie grecque de l'époque. Il ne faut pas oublier qu'en grec "dogma", signifie "avis", ce n'est pas le dogme au sens français du terme. Donc, c'est une manière de donner un avis sur la nature de la Foi et aussi ne le faire que pour contrer une déviation et pas nécessairement pour vouloir tout définir. 

    Le dogme met simplement des balises contre des déviations de la Foi.

    La Foi chrétienne est toujours un mystère: c'est un mystère d'amour, c'est un mystère de don, c'est un mystère de grâce, ça échappe à toute définition. Le dogme met simplement des balises contre des déviations qui seraient véritablement transformatrices, négativement parlant, de la Foi. […]  Certains ont dit: "Constantin, qui assistait au Concile de Nicée, a changé l'Evangile puisqu'il a dit: "Jésus est Dieu" alors que ce n'est pas marqué comme ça, tel quel, dans l'Evangile." Ça, c'est vraiment une simplification et même une manière fausse de voir la réalité. Dans la Foi chrétienne, dans l'Evangile lui-même, il y a ce que je vous ai dit, à savoir que le critère d'être Dieu, c'est le Christ. Et ce n'est pas la philosophie platonicienne des idées. Donc, si on dit que le Christ est Dieu, ce n'est pas une espèce d'affirmation dogmatique, comme quoi il est plus qu'un être humain normal, c'est une manière de dire que l'absolu se dit en Lui et qu'on reconnaît un absolu en Lui. Et donc ça, c'est producteur de sens. Quand on dit qu'en Jésus l'absolu se dit, c'est totalement paradoxal parce qu'en Jésus l'absolu a l'air d'être contredit par l'anéantissement, par la mort, par la souffrance, par l'Incarnation. Et pourtant, il faut conjuguer cette existence historique de Jésus, donc limitée, avec, en même temps, l'idée qu'il y a là-dedans un absolu qui se dit et donc ça, c'est Dieu. C'est un double pôle, si vous voulez, un pôle entre l'humain et le divin, sous tension, mais qui est productif. Si vous dites simplement "Jésus est le Fils de Dieu, mais Il n'est pas Dieu", vous aplatissez tout et puis ça n'est plus productif.

    Le Credo ne dit pas tout de notre Foi.

    Donc, le dogme maintient les choses pour qu'on ne simplifie pas à outrance et qu'on ne dénature pas une Foi qui est productive de sens et productive de salut et d'engagement. Donc, en ce sens-là, il est très important. La définition est très importante, mais elle n'est pas exhaustive. Même s'il a évidemment une volonté de synthèse, le Credo ne réduit pas la Foi à l'ensemble de ces 25 lignes. Tant il est vrai que, si à la Messe, on récite le Credo le dimanche, et seulement depuis l'époque de Charlemagne, ça n’empêche pas qu'on doive lire les Evangiles avant d'avoir lu le Credo et que le Credo ne doive pas remplacer les Evangiles. En effet, on pourrait dire "le Credo simplifie, synthétise, pourquoi encore lire les Evangiles? Ça nous complique les affaires! Surtout qu'il y en a quatre." [rire de Mgr Delville]. Donc le Credo/la définition de Foi/le dogme balise les choses mais ne veut pas totalement et exhaustivement définir les choses. Donc le recours aux autres sources est fondamental et nous montre la richesse du mystère de la Foi.

    Une seule formulation dogmatique fondamentale  au Moyen-Âge : contre l’iconoclasme

    Dans les définitions dogmatiques du Moyen-Âge, il n'y en a pas tellement, il y a le deuxième Concile de Nicée, qui est contre l'iconoclasme. Ça, c'est tout à fait fondamental. Vous allez me dire: "C'est peut-être un peu banal, l'iconoclasme, c'est un accident de l'histoire." Non, l'iconoclasme anéantit l'image. Nous sommes à l'époque de l'Islam, donc c'est le même courant iconoclaste dans le christianisme que dans l'Islam qui détruit l'image. 

    La destruction de l'image empêche, en quelque sorte, la représentation de la Foi, puisqu'on ne peut plus la représenter. Or, la représentation de la Foi permet l'interprétation de la Foi. Si vous représentez une figure de Saint dans un vitrail, dans une peinture ou dans une sculpture, vous pouvez, avec votre petit enfant, dire: "Ah! tiens, regarde, ça, c'est le Curé d'Ars et il tient un livre à la main" - "Pourquoi?" - "Il tient un chapelet." - "Pourquoi?" - "Il est habillé comme ça." - "Pourquoi?" - "Il a vécu comme ça." - "Quand? Pourquoi?". Vous vous faites l'interprète de la personne. Vous voyez Saint Joseph, Sainte Marie, la Sainte Famille, vous expliquer à votre enfant qui Ils sont, mais avec vos mots à vous. Donc l'image est productrice de nouvelles interprétations qui proviennent d'un chacun et qui sont, en même temps, infinies, parce que chacun va redire la Foi à travers l'image à sa façon.

    Le Christianisme est fondamentalement une religion de l'image.  

    Le Christ est image du Père, nous disent les Écritures. Donc, pour le Christianisme, il y a toujours l'importance d'avoir une image des choses parce qu'elle est productrice de sens et elle est productrice d'une interprétation personnalisée. Chaque chose dans l'univers est image d'une autre chose; le Moyen-Âge était très conscient de cela. C'est une peu ce qu'on appelait l'allégorie: chaque plante, chaque élément de la Création est symbole de quelque chose. Le Pape, Innocent III je crois, offre au roi d'Angleterre, Jean sans Peur, lors de son intronisation, trois pierres précieuses, et il explique dans sa lettre "Tu as une rouge, tu as une verte, tu as un bleue. Celle-ci signifie ça, l'autre signifie ça, la troisième signifie ça." C'est un cadeau symbolique parce que, pour le Moyen-Âge, la pierre précieuse, la couleur, c'est tout un symbole, c'est tout un langage. Donc, cette idée que chaque chose est l'image d'autre chose, que l'être humain est l'image d'autre chose, qu'il est l'image de Dieu en lui, est fondamental. C'est pour cela que le Christianisme accepte l'image et la valorise, et a condamné l'iconoclasme. Ça, c'est une grande définition dogmatique du Moyen-Âge ! »

    (Verbatim)

    JPSC

     

  • Les Fraternités monastiques de Jérusalem se retirent de Bruxelles

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    Une nouvelle perte pour la présence religieuse dans notre pays; elle résulte des restructurations entreprises à Bruxelles par le Vicariat. N'aurait-on pu éviter ce nouvel et pénible épisode ?

    Communication des Fraternités de Jérusalem au sujet de leur implantation à Bruxelles (église Saint-Gilles) :

    Nos Fraternités monastiques de Jérusalem se retirent de Bruxelles

    Depuis septembre 2001, en réponse à l’appel du Cardinal Danneels et après avoir préparé durant vingt ans notre arrivée avec le soutien de nombreux laïcs, nos Fraternités sont présentes à Bruxelles, à l’église paroissiale Saint-Gilles qui leur a été partiellement affectée. Le charisme de nos Fraternités s’est adapté à ce quartier populaire et multiculturel et tout un réseau de fidèles vient régulièrement prier à Saint-Gilles. La Fraternité évangélique « Feu et Lumière », le catéchuménat d’adultes et la Fraternité des Veilleurs adorateurs, ainsi que le groupe biblique « Théophile » sont un signe de la vitalité suscitée par la présence des frères et des sœurs. Leur proximité avec les habitants du quartier est également source de rayonnement pastoral par le simple dialogue de la vie.

    Dès le début, notre implantation à Saint-Gilles a dû relever le réel défi de la cohabitation avec de nombreuses réalités paroissiales sur le même lieu, ce qui, malgré la bonne volonté de tous, ne pouvait se faire sans tensions.

    En 2015, le projet de remaniement des unités pastorales de la ville mené par le Vicariat de Bruxelles comportait l’option que l’église Saint-Gilles soit choisie comme « clocher émergent », concentrant l’ensemble des activités paroissiales. Ayant retenu cette option, le Vicariat nous a informés le 2 février 2016 de la décision prise et qu’en conséquence, notre présence monastique à Saint-Gilles n’était plus envisageable. Une proposition de déménagement dans une autre église de la ville nous était faite avec un délai de deux ans pour nous retirer de Saint-Gilles, au cours duquel un statu quo serait respecté de la part de la paroisse comme de celle de nos Fraternités.

    Nous avons alors accepté avec confiance la proposition faite par l’Archevêché de collaborer à un groupe exploratoire composé de représentants de nos Fraternités, du Vicariat et de l’Archidiocèse, dans le but de voir si une autre implantation pourrait se faire à Bruxelles. Il est très vite apparu que, loin de constituer un simple déménagement, cette perspective revenait à envisager une nouvelle fondation. Or nos deux instituts ne sont pas en mesure aujourd’hui, de repartir sans transition dans un autre projet dans la même ville, surtout après quinze ans de présence à Saint-Gilles. Ce projet, par son ampleur, aurait demandé de toute façon plus que deux années de préparation. Nous avons consenti à l’effet collatéral de la décision concernant l’église Saint-Gilles, décision qui a été confirmée depuis lors par le Vicariat. Avec l’aide de nos conseils, en dialogue avec les frères et sœurs sur place et après avoir rencontré le Cardinal De Kesel et la déléguée à la vie consacrée, nous avons donc décidé de nous retirer de Bruxelles.

    Ce qui a été semé par notre présence auprès des nombreux laïcs qui étaient là avant nous et ceux qui ont fréquenté Saint-Gilles durant cette quinzaine d’années va continuer à porter du fruit après nous. Nous leur sommes profondément reconnaissants pour tout ce que nous avons reçu de leur part et pour les liens fraternels tissés au cours de ces années. Nous leur laissons tout spécialement le goût de la prière liturgique, de la prière personnelle et de la fraternité. Puissent-ils continuer ensemble au cœur de Bruxelles leur mission de louange, d’adoration et d’intercession, au service de l’évangélisation de cette ville ! C’est notre vœu et notre prière pour eux.

    Deux Eucharisties d’action de grâce et d’adieu seront célébrées à Saint-Gilles avant notre départ définitif : le dimanche 18 juin à 11h30, présidée par le Cardinal De Kesel et le dimanche 25 juin à 11h30, présidée par frère Jean-Christophe, prieur général des frères, avec aussi la présence de sœur Violaine, prieure générale de sœurs.

    Nous confions cette étape pascale que vivent nos Fraternités à Bruxelles à votre prière et nous vous assurons de la nôtre.

    L’avenir appartient à Dieu. S’Il veut que nos Fraternités reviennent un jour en Belgique, nous en serions profondément heureux. À Lui rien n’est impossible, sa Providence, si telle est sa volonté, y pourvoira. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous engager dans ce sens mais il est sûr que notre attachement à ce pays et à ses habitants demeure très fort et que le lien de communion se maintiendra autrement.

    Sœur Violaine et frère Jean-Christophe, prieurs généraux

    Le 14 février 2017

  • La lettre des évêques de Belgique pour le 50e anniversaire de Populorum Progressio

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    Le texte de ce document est ICI.

  • L'évêque de Gand sur KTO : "Il faut aujourd´hui conduire les personnes à une réelle rencontre avec le Christ"

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    "Dans la région flamande de Gand en Belgique, le processus de sécularisation entamé en 1968 et qui s´est accéléré à partir des années 80 a constitué un choc pour l´Eglise catholique. Aujourd´hui, sur un million de baptisés, moins de 6% seulement participent à la messe le dimanche, alors que la présence des institutions catholiques demeure forte, à travers les écoles, les hôpitaux ou des maisons de soins. « Il faut aujourd´hui conduire les personnes à une réelle rencontre avec le Christ » insiste Mgr Lucas Van Looy, évêque de Gand depuis 2003. A KTO, sur le plateau de La Vie des Diocèses pour la première fois, il explique son attention pastorale envers les jeunes, et sa préoccupation envers les pauvres. Mgr Van Looy dénonce aussi l´actuelle tentation politique en Belgique de vouloir effacer Dieu de la société, alors même que la recherche spirituelle est forte."

    A découvrir sur KTO :

    • 21/02/2017 11:49 
    • 22/02/2017 00:25 
    • 22/02/2017 04:42 
  • Après Publifin, l’avortement : quand le braconnier se voit promu garde-chasse

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    Une carte blanche de Louis Tonneau :

    Après Publifin, l’avortement : quand le braconnier se voit promu garde-chasse 

    Le Conseil des Ministres procédera-t-il prochainement à la promotion de braconniers au poste de garde-chasse ? C'est la proposition que lui a faite la Chambre des Représentants le 22 décembre dernier, en séance plénière. La désignation des nouveaux membres de la Commission nationale d’évaluation de la loi sur l’avortement est en marche.

    Depuis la dépénalisation partielle de l'interruption volontaire de grossesse dans notre pays (1990), la loi prévoit qu'une Commission, dont les membres sont nommés pour une période de quatre ans renouvelable, s’attelle à diverses tâches dont la plus importante à nos yeux demeure l'évaluation de la correcte application de la loi. Le 22 décembre dernier, la Chambre des Représentants a procédé à l’établissement d’une double liste de 16 candidats, effectifs et suppléants, visant à composer ladite Commission. Chaque candidat s’étant préalablement présenté sur une base volontaire.

    Lorsque ceux-ci s'entrechoquent avec tant de violence, il faut faire preuve d'une incroyable abnégation et d'une intégrité qui force l'admiration pour arriver à concilier ses convictions personnelles avec la probe exécution d'un mandat public. Il faut croire qu'une part non négligeable des candidats récemment proposés par la Chambre des Représentants soit en mesure de réussir cet impressionnant tour de force.

    En effet, il nous revient de plusieurs sources concordantes que, à l'occasion d'une série de colloques organisés par les mouvements laïques belges ces derniers mois (le dernier s'étant tenu ce vendredi 27 janvier dans les locaux du Sénat), plusieurs des postulants à une nomination au sein de la Commission d'évaluation ont déclaré publiquement n'avoir jamais tenu compte dans leur pratique professionnelle des multiples « stupidités de la loi » (sic!) telles que le respect d'un délai de réflexion de six jours ou la constatation d'un état de détresse chez la mère de l'enfant voué à disparaître. D'autres candidats encore, bien que n'étant pas directement amenés à pratiquer l'avortement, ont publiquement appelé à la désobéissance civile. En d'autres mots : au non-respect conscient, volontaire et assumé de la loi dont ils souhaitent pourtant devenir les scrutateurs privilégiés quant à sa correcte application.

    Nous ne dénions pas à ceux qui souhaitent voir assouplie l'actuelle loi encadrant l'interruption volontaire de grossesse le droit de militer en ce sens. La liberté d'opinion doit être respectée. Ce que nous conspuons, c'est que puissent être nommées au sein d'une commission chargée de veiller au respect de la loi des personnes qui elles-mêmes, dans le quotidien de leur activité professionnelle, la violent sans scrupule. Faites ce que je dis, pas ce que je fais ! Ce que nous dénonçons, c'est que celui qui appelle largement à son non-respect puisse en devenir le gardien. Ce que nous vomissons, c'est que ceux qui plaident pour que l'avortement devienne un droit consacré par la loi sur les droits du patient et un acte de santé publique puissent par ailleurs se voir chargés par l’État, dans le cadre de la mission légale dévolue à la Commission d'évaluation, d'émettre des recommandations en vue « d'autres mesures susceptibles de contribuer à réduire le nombre d'interruptions de grossesse ».

    L'affaire « Publifin », du nom de cette intercommunale liégeoise au centre d'une tempête médiatique depuis plusieurs jours, a profondément indigné bon nombre de nos concitoyens. La presse s'en est suffisamment fait l'écho pour que nul ne puisse l'ignorer. Aux motifs de cette indignation générale, on retrouve en bonne place l''impunité dont bénéficieraient les élites, d'une part, et l’écœurement que peut légitiment provoquer l'absence d'impartialité, réelle ou apparente, de ceux qui se sont englués dans les conflits d'intérêts, d'autre part. Les cas de Claude Parmentier, au sein de l'ex-cabinet Furlan, et de la famille Donfut, le père étant contrôlé par le fils, ont notamment été pointés dans la foulée du scandale Publifin. N’y aurait-t-il pas à nouveau conflit d’intérêts et absence d’impartialité, au moins apparente, si la Commission d’évaluation de la loi était composée comme proposé ? Tout cela ne vaudrait-il que pour le monde des affaires ou la gestion des deniers publics ?

    Le gouvernement est appelé à se prononcer prochainement en validant (ou non) la proposition qui lui est faite par la Chambre. Si le Conseil des Ministres acceptait de procéder à la nomination des personnalités présentées par la Chambre au sein de la Commission nationale d’évaluation de la loi sur l’avortement, l'erreur serait magistrale. En agissant de la sorte, l'apparence d’impartialité, essentielle à la ré-instauration d'un climat de confiance entre le politique et la population, serait foulée au pied. En agissant de la sorte, le mélange des genres, cancer d'un système démocratique malade, serait une nouvelle fois conforté. En agissant de la sorte, alors que son devoir est de nommer des sentinelles de la loi, ce sont les braconniers et leurs complices qui seraient ainsi promus au poste de garde-chasse par le gouvernement. En ces temps troublés, il ne nous reste plus qu'à espérer que le gouvernement ne commettra pas cette erreur...

    Louis Tonneau,

    Juriste et citoyen attentif

  • A l’Université de Rome III, le pape persiste et signe : « les migrations ne sont pas un danger »

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    Répondant à une question d’une étudiante syrienne de l’Université de Rome III, où il était en visite vendredi 17 février, le pape François a une nouvelle fois exhorté à l’accueil et à l’intégration des migrants en Europe. Selon lui, «la première menace vient de l’intérieur même de l’Europe ». A cet égard, il a pris « le triste exemple »  de la Belgique en expliquant que les auteurs de l’attentat de l’aéroport de Zaventem « étaient belges » : « des enfants de migrants mais nés en Belgique, ghettoïsés mais pas intégrés », a-t-il relevé, citant « des pays en Europe qui donnent un bon exemple d’intégration, comme la Suède ». Lu sur le site de « La Croix » cet article de Nicolas Senèze, correspondant de ce journal à Rome (extrait) :

    « Le pape François s’est rendu vendredi 17 février à l’université romaine de Rome III où, répondant aux questions de quatre étudiants, il a longuement disserté sur l’université comme lieu d’écoute et de dialogue, sur l’importance de l’unité dans la diversité et rappelé que « les migrations ne sont pas un danger » mais un « défi pour croître ».

    Sur ce dernier point, le pape répondait à la question de Nour Essa, une étudiante syrienne, qu’il avait lui-même ramenée dans son avion quand il s’était rendu sur l’île de Lesbos, et qui l’interrogeait sur la « peur » que suscitent les migrants du Moyen-Orient perçus comme une menace à la culture chrétienne de l’Europe.

    À LIRE > De Grèce, le pape rentre à Rome avec 12 réfugiés et défend l’intégration

    « Les migrations ne sont pas un danger mais un défi pour croître », a répondu le pape à celle qui est aujourd’hui étudiante en biologie, rappelant que « l’Europe s’est faite de migrations et d’invasions ». « Et c’est quelqu’un qui vient d’un pays où plus de 80 % des gens sont des migrants », a-t-il souri.

    « Pourquoi y a-t-il un phénomène migratoire aussi fort ? », s’est-il ensuite interrogé, citant notamment les flux venant d’Afrique et Moyen-Orient vers l’Europe. « Parce qu’il y a la guerre et qu’ils fuient la guerre, a-t-il répondu. Parce qu’il y a la faim et qu’ils fuient la faim. »

    « Pas seulement accueillir mais intégrer »

    Soulignant que « la solution idéale » serait « qu’il n’y ait plus de guerre ni de faim », le pape a dénoncé la « culture de l’exploitation » de l’Occident sur les pays du Sud et qui poussent les populations à fuir.

    Le pape a alors appelé les Occidentaux à accueillir les migrants « comme des frères et sœurs humains ». « Chaque pays doit voir le nombre qu’il peut en accueillir, a-t-il reconnu. C’est vrai qu’on ne peut pas accueillir si cela n’est pas possible, mais tous peuvent faire quelque chose. » « Et puis il ne s’agit pas seulement d’accueillir mais d’intégrer, de recevoir, a-t-il insisté : apprendre la langue, chercher du travail, un logement… »

    A LIRE > « Le pape François appelle à accueillir mais aussi à intégrer les migrants »

    Le pape a alors rappelé l’expérience même de la jeune Syrienne qui l’interrogeait : « Trois jours après ton arrivée, les enfants allaient à l’école, et quand ils sont venus me voir trois mois après, les enfants parlaient italien, parce qu’ils sont allés à l’école, et la majorité des parents avaient un travail. C’est cela intégrer. »

    A LIRE > Le pape François a déjeuné avec des réfugiés syriens

    Le pape a aussi souligné que les migrants « apportent une culture qui est une richesse pour nous » mais qu’« eux aussi doivent recevoir notre culture ». « Il y a besoin de cet échange de cultures, et cela fait tomber la peur », a-t-il expliqué.

    Soulignant le besoin d’intégration, il a pris le « triste exemple » de la Belgique et le fait que les auteurs de l’attentat de l’aéroport de Zaventem « étaient belges » : « des enfants de migrants mais nés en Belgique, ghettoïsés mais pas intégrés », a-t-il relevé, citant « des pays en Europe qui donnent un bon exemple d’intégration, comme la Suède ».

    « La première menace vient de l’intérieur même de l’Europe »

    « Quand il y a cet accueil, cet accompagnement, cette intégration, il n’y a pas de danger, a-t-il résumé. Avec l’immigration, on reçoit une culture et on en offre une autre. Voilà ma réponse à la peur. »

    Comme à ce qui est désormais son habitude en pareil cas, le pape avait laissé le discours qu’il avait préparé pour improviser librement ses réponses aux questions des quatre étudiants qui l’interrogeaient.

    Dans le discours qu’il n’a pas prononcé, mais considéré comme « remis » et prononcé par le Saint-Siège, le pape répondait en outre à la jeune Syrienne que « la première menace à la culture chrétienne de l’Europe vient de l’intérieur même de l’Europe ».

    « Une culture se consolide dans l’ouverture »

    Rappelant que l’université peut être « le lieu où s’élabore une culture de la rencontre et de l’accueil des personnes de traditions culturelles et religieuses diverses », il a souligné que « la fermeture sur soi-même ou sa propre culture n’est jamais un chemin pour rendre l’espérance et opérer un renouveau social et culturel ».

    « Une culture se consolide dans l’ouverture et la confrontation avec les autres cultures, pourvu qu’elle ait une conscience claire et mature de ses principes et de ses propres valeurs et principes. »

    Ref. « Les migrations ne sont pas un danger », affirme le pape François

    JPSC

     

  • Quand Rudy Demotte dérape...

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    Lu sur LaLibre.be :

    Rudy Demotte dérape: "Le politique a le lien à l'argent que l'Eglise a à la pédophilie"

    C'est une petite phrase qui en a fait tiquer plus d'un. Alors qu'il expliquait sur les antennes de Bel RTL le lien entre le monde politique et l'argent qu'il considère comme un tabou, Rudy Demotte a osé une comparaison très douteuse. Il a effectivement considéré que l'argent était à la politique ce que la pédophilie était à l'Eglise. Était-ce pour dire que dans les deux cas, il y avait un tabou et que ni l'église, ni le monde politique ne voulait en parler. Ou bien Rudy Demotte considérait-il l'amalgame que l'opinion publique pouvait faire en généralisant quelques cas à l'ensemble de classe politique ou ecclésiastique ? Difficile de savoir. Voici la phrase originale :

    "Je ne veux pas dire que tout est lié à l'argent. Et d'ailleurs, le lien à l'argent est devenu de plus en plus compliqué dans notre société. Les partis politiques ont un peu le lien à l'argent que l'Eglise a à la pédophilie. On sent qu'il y a quelque chose d'extrêmement tabou dans la façon d'aborder les choses. Pour des cas révélés, on pense que l'ensemble de la pensée est orienté vers l'argent. Et c'est vrai, qu'à titre personnel, je suis sensible à cet argument sous un angle qui est celui de l'égalité parce qu'effectivement, il faut que les écarts de revenus ne soient pas aussi importants."

  • Carême 2017: double initiative de la Fraternité Saint-Pierre

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     Témoignage de l'association Mère de Miséricorde

     http://www.meredemisericorde.org/qui-sommes-nous/

    A Banneux, le samedi 18 mars:

    "journée des familles" autour du thème de la femme, sa vocation, son être et comment elle peut l'être au XXIème siècle. Avons-nous conscience que la femme est au coeur de la famille, donc de la société ? Si la société va si mal, ne serait-ce pas parce que la femme ne peut plus vraiment assumer ce rôle car elle doit faire face à tout ? Cette journée, chez la Sainte Vierge des Pauvres à Banneux est ouverte à toutes nos familles et plus largement à toutes celles que vous pourrez inviter.

    Journée des familles 2017.3-page-001.jpg

    A Herstal, le dimanche 19 mars:

    à l'église de la Licour (Place de la Licour 4040 Herstal), rencontre consacrée à la femme mais dans une blessure et une souffrance spécifiques et souvent profondément cachées et d'autant plus douloureuses mais aussi parfois niées : celles de l'avortement ou plus généralement de l'enfant non-né (fausse-couche et mort in utero). Si l'avortement est un tabou dans notre société, la souffrance post-avortement l'est plus encore.Rarement les femmes ou les jeunes filles sont averties de cette souffrance avant de commettre l'irréparable...

    Carême 2017.3-page-001.jpg

     JPSC

  • Banneux : Winter Forum du 17 au 19 février 2017

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    METS TES GODASSES, QUITTE TON DIVAN !

    winter forum.pngLiège - Belgique, le 15 février 2017. Le Winter Forum est le plus grand rendez-vous jeunes et jeunes pros, 18-30 ans, chrétiens et en quête de sens en Belgique et dans les régions limitrophes. C’est la 3ème édition de ce Forum belge et européen qui rassemblera plus de 350 participants de 6 pays et qui est animé en 3 langues (français, néerlandais et anglais). Au sanctuaire international Notre-Dame de Banneux, avec sa source pour les nations, du vendredi 17 au dimanche 19 février 2017. Plus de 20 grands témoins sur 20 sujets d’actualité: SDF, travail, Islam, amour, ...

    Le thème reprend le message du pape François aux jeunes lors des dernières Journées Mondiales de la Jeunesse : "Wake up, put your walking shoes on, leave your sofa and open new horizons". “Réveille-toi, mets tes godasses, quitte son divan et ouvre de nouveaux horizons”. Ce forum propose aux jeunes d'expérimenter une foi joyeuse, d'entendre des témoignages de vie inspirants, de se former, de se détendre et de développer une fraternité humaine. Le Forum débute le vendredi soir avec une grande “Winter Forum’s Got Talent Night” au cours de laquelle les jeunes rivaliseront de créativité pour décrocher la palme.

    Ce qu’en disent les participants de 2016:

    “Ce Winter Forum fut la meilleure expérience de ma vie ! Des amis m’avaient invitée et j’ai été touchée par la joie des participants et des animations. J’ai redécouvert un Dieu proche, incarné par son fils Jésus, bienveillant et surtout patient avec moi. Bref, j’ai été moi-même. J’ai fait le plein d'énergie, de joie et d'amis !” Sophie 

    “C’était fantastique de vivre ce temps avec tous ces jeunes. C’est un réel décalage avec une certaine image d’une Eglise moralisatrice véhiculée par certains media. Il faut vraiment le vivre. Nous avons parlé d’un tas de sujets d’actualité qui nous concerne, nous, les jeunes: études, futur travail, mariage, souffrances, Facebook, liberté, Dieu aussi bien sûr. En fait, nous sommes l’avenir de l’Eglise, non ?” François

    “Un week-end pour découvrir qu'il y a d'autres jeunes qui cheminent dans la foi. Le dîner frites et steak était particulièrement délicieux ! Vive le winterbar ! Merci à toute l'équipe organisatrice.” Eric

    Ce Winter Forum est une initiative de Emmanuel Youth Belgium & Europe, la mission jeunes de la Communauté de l’Emmanuel.

    Galloy.png

    Contacts

    info@emmanuelyouth.be - +32 (4) 374 23 74 / +32 (497) 44 67 36

    Laurence & Jacques Galloy, responsables Emmanuel Youth Belgium

    Informations & Media:

    Informations, programme, inscriptions et détails sur: http://winterforum.emmanuelyouth.be

    Vidéo bande annonce 1: https://www.youtube.com/watch?v=9FFJVPKTBVk

    Vidéo bande annonce 2: https://www.youtube.com/watch?v=GfYuNb0YIk0

    Evènement Winter Forum 2017 sur facebook: https://www.facebook.com/events/441034829400083/

    Page facebook Emmanuel Youth Belgium: https://www.facebook.com/emmanuelyouthbelgium/

  • Un statut légal pour l'embryon et le foetus ?

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    BELGIQUE : VERS UN STATUT LÉGAL POUR L’EMBRYON ET LE FŒTUS ?

    synthèse de presse bioéthique de genethique.org 

    Le 9 février, le Parlement fédéral belge a voté une proposition de loi (PPL) visant à « permettre la reconnaissance de la filiation paternelle hors mariage dès le début de la grossesse ». Ainsi, « la reconnaissance d’un enfant conçu peut avoir lieu à tout moment de la grossesse sur la base d’une attestation de grossesse réalisée par un médecin ou par une sage-femme ».

    Le terme d’ « enfant » employé par l’auteur de la PPL, Stéphanie Thoron, n’est pas anodin. Avec cette loi, il peut être établit un lien de filiation et un document d’état civil, « deux des quatre attributs nécessaires à l’attribution d’une personnalité juridique ».

    Dans la même lancée, le ministre de la Justice prévoit de supprimer le délai légal de reconnaissance d’un enfant mort-né, actuellement fixé à six mois de grossesse.  

    Ces mesures font réagir le Conseil des Femmes Francophones de Belgique (CCFB), qui estime que ces « tentatives de donner un statut à l’embryon et au fœtus » sont des « attaques de plus en plus directes » à l’IVG. 

    Sources: Belga (13/02/2017); CCFB (10/02/2017)

    Lu également sur le bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : modification du Code civil : reconnaissance prénatale par le papa

    Jeudi dernier, la Chambre a adopté une proposition de loi visant à permettre la reconnaissance de la filiation paternelle (ou maternelle dans un couple homosexuel) sans délai minimal de grossesse. Son objectif : clarifier les dispositions du Code civil en la matière face aux pratiques disparates des autorités communales. En effet, tandis que certaines communes imposent un délai de six mois, d’autres acceptent la reconnaissance quel que soit le stade de la grossesse.

    De plus, cette disposition légale rétablit une certaine égalité pour l’enfant in utero puisque les couples non-mariés ne seront plus discriminés par rapport aux couples mariés. La filiation paternelle prénatale peut désormais être établie même en dehors du cadre du mariage.

    Les députés socialistes, de concert avec le CFFB (conseil des femmes francophones de Belgique), se sont violemment élevés contre cette disposition, craignant qu’elle ne remette en question la possibilité pour les femmes d’avorter.

    La Députée MR, Stéphanie Thoron, principale auteur du texte de loi, a toutefois indiqué qu’il s’agissait d’une simple reconnaissance conditionnelle. Elle ne sera effective que si l’enfant naît et reste en vie et n’accorde donc aucun droit supplémentaire au père avant la naissance de l’enfant. 

    Cette disposition légale permet d’autre part de mieux prendre en compte la responsabilité du père vis-à-vis de l’enfant à naître. Sonia Becq, député CD&V, a saisi l’occasion pour rappeler combien il était important d’accorder une certaine reconnaissance au fœtus, bien que jusqu’ici, les libéraux aient toujours bloqué toute tentative d’évolution sur le sujet.

    Selon le député DéFi Olivier Maingain, la formule juridique employée dans cette proposition de loi n’est pas adaptée car elle crée selon lui une « reconnaissance civile de l’enfant conçu ». Francis Delpérée (cdH) lui a objecté que l'enfant conçu et à naître pouvait toutefois déjà être considéré comme un sujet de droit puisqu’il était actuellement déjà possible de faire une donation à ce dernier.

    La nouvelle disposition légale souligne la réalité du lien affectif entre l’homme et l’embryon-fœtus, lien essentiel à l’heure où les femmes expriment leur solitude et le manque de soutien du compagnon, comme cause première les poussant à avorter.

    Source : La LIbre  - Projet de loi adopté : ICI