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Belgique - Page 182

  • L'argent des contribuables belges doit-il financer les ONG américaines faisant la promotion de l’avortement ?

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    L'opinion de Jean-Paul Van de Walle sur le site de LaLibre.be :

    Pourquoi dépenser 10 millions d’euros pour promouvoir l'avortement aux Etats-Unis ? (OPINION)

    Il y a quelques jours, Alexander DE CROO (Open VLD), ministre de la Coopération au développement, a annoncé que la Belgique accueillera bientôt la conférence internationale « She Decides » (« Elle décide »). Il s’agit d’une conférence de fundraising, organisée suite à la décision de la Maison Blanche de suspendre le financement, par les Etats-Unis, d’Organisations Non Gouvernementales faisant la promotion de l’avortement. Le site officiel de la diplomatie belge renseigne que cette conférence sera l’occasion d’établir une « stratégie commune afin de limiter l’impact de cette décision américaine pour des millions de femmes et filles ».

    Dans un message-vidéo publié aujourd’hui sur Twitter, Alexander DE CROO a par ailleurs annoncé que la Belgique contribuera à cette levée de fonds à concurrence de 10 millions d’euros, afin de protéger les (dits) « droits reproductifs et sexuels » des femmes. 

    Faut-il s’en réjouir ?

    1. Il est loisible à un ministre d’exprimer son désaccord, personnel le cas échéant, quant aux décisions prises par le Gouvernement des Etats-Unis. L’on peut cependant se demander si le Gouvernement belge a, aujourd’hui, pour vocation première de pallier toute mesure « contestable » prise de l’autre côté de l’Atlantique.

    Si demain un mur est construit le long de la frontière mexico-américaine, la Belgique organisera et financera-t-elle donc après-demain une « initiative de fundraising » pour contrer la construction de ce mur ?

    2. La vitesse-éclair avec laquelle le Gouvernement belge, en "réaction", a décidé d’accueillir la conférence internationale en question, et de donner la somme de dix millions d’euros, peut poser question. Ne serait-il pas plus raisonnable qu’un pays qui, récemment, a mis 541 jours à constituer un gouvernement fédéral, fasse preuve d’un peu plus de prudence, et de recul, avant de prendre ce type de mesure à la hâte? La rapidité avec laquelle l’on débloque des fonds publics (conséquents) afin de, en définitive, contrer une décision américaine de non-financement de certaines ONG, laisse penser que le gouvernement se serait trouvé face à une situation d’urgence grave – laquelle, sauf erreur de ma part, n’existe absolument pas en l’espèce, ni sur le fond, ni sur la forme.

    D’autres situations, objectivement plus « urgentes », relevant directement de la responsabilité du Gouvernement, ne mériteraient-elles pas, bien davantage, pareil soutien financier ? Récemment, par exemple, les conditions de vie inhumaines des prisonniers en Belgique ont une nouvelle fois été dénoncées – et les conséquences néfastes (récidive, radicalisation, etc.) qui en découlent…

    3. Il est juste de reconnaître la détresse rencontrée par des femmes confrontées à une grossesse non désirée. Pour autant, il n’existe aucune obligation, pour un Etat, de financer directement ou indirectement l’interruption volontaire de grossesse, ou sa promotion. L’on doit en effet pouvoir, dans une société démocratique, librement opiner que l’interruption volontaire de grossesse ne constitue pas une ou « la » réponse adéquate à cette détresse – tel que le fait le Président des Etats-Unis.

    Pas uniquement l'intérêt de la femme enceinte

    On peut rappeler, en tout cas, que l’avortement ne concerne pas uniquement l’intérêt de la femme enceinte, mais concerne également l’intérêt du père de l’enfant, l’intérêt de l’enfant en tant que tel, ou encore l’intérêt du corps médical ou des institutions hospitalières. C’est notamment parce que ces intérêts, importants, parmi d’autres, sont en jeu, que l’avortement n’est pas, en Belgique, un « droit » de la femme, ou un « acte thérapeutique », mais demeure une exception conditionnée à la loi pénale – ayant vocation à préserver les valeurs constitutives et essentielles de l’ordre social.

    Présenter l’avortement comme un « droit » me paraît donc erroné. Réduire la question de l’avortement au seul « She Decides » (« Elle décide ») me paraît tout autant appeler de larges réserves.

    Pour ces motifs également, l’on peut se demander s’il est vraiment justifié d’allouer d’emblée des fonds publics conséquents à cette initiative de fundraising – plus récente encore que la Présidence de Donald TRUMP…

    Faut-il donc applaudir la mesure gouvernementale, en y voyant, tel qu’on la décrira peut-être, un geste d’« humanité » de la part de la Belgique, corrigeant, dans sa sagesse, une décision politique américaine (dite) absolument indéfendable ou déraisonnable ?

    Je n’en suis pas vraiment convaincu.

  • Overijse, 25 février : conférence de François Billot de Lochner sur les principes non négociables

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  • L'euthanasie, une solution d'économie budgétaire ?

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    Lu sur Euthanasie Stop :

    Opinion du Dr Marc Moens, Président de l'ABSYM (Association Belge des Syndicats Médicaux)

    (...) Depuis août 2016, et à la suite des problèmes budgétaires dans le domaine des soins aux personnes âgées, on commence à débattre d'une politique de l'euthanasie motivée par des considérations socio-économiques. Quels sont les soins (encore) qu'il faut encore prescrire ? Quels sont les traitements qui font sens et qui sont souhaités par les patients? Autrefois, la mort était gratuite, dit Luc Van Gorp, président des Mutualités Chrétiennes. Est-ce que la mort est maintenant trop coûteuse du fait que 80% des frais de santé surviennent dans la dernière année de la vie, que l'on ait quarante ou nonante cinq an ?

    Dans les journaux, on plaide aujourd'hui ouvertement en faveur de l'euthanasie des patients Alzheimer. « Arrêtons le traitement lorsque la maladie est incurable et investissons l'argent dans le soin des personnes âgées », est un autre slogan.

    Quand commence l'acharnement thérapeutique? Qui détermine quoi ? Le partenaire, les héritiers, les soignants ? Bien des médecins, surtout parmi les généralistes, les gériatres et les oncologues, peuvent raconter des histoires fortes sur l'évolution et de la réaction ds citoyens vis à vis de l'euthanasie. L'euthanasie est petit à petit considérée comme un droit, qui peut être utilisé et dont on peut abuser, mais surtout elle devien t un devoir pour le médecin à qui la question est posée.

    C'est une évidence pour les médecins qu'il faut utiliser efficacement les moyens budgétaires qui sont limités et que le gouvernement met à disposition pour financer les soins de santé.

    Mais jamais l'euthanasie ne peut devenir un solution d'économie budgétaire dans l'élaboration de la politique de santé. Et pourtant, la « slippery slope » se rapproche dangereusement.

    Traduction libre d'un extrait de l'Opinion du Dr Marc Moens, Président de l'ABSYM dans le Artsen Krant du 17 janvier 2017: "Gelieve tijdig sterven"

  • Bruxelles, 17 février : Et les Mistrals Gagnants, avant-première exclusive à Bruxelles en présence d'Anne-Dauphine Julliand

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    affiche-et-20les-20mistrals-20gagnants-120-date.jpgDu site de l'Association "Emergences" :

    Et les Mistrals Gagnants : avant-première exclusive à Bruxelles en présence d'Anne-Dauphine Julliand

    Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual ont entre six et neuf ans. Ils vivent dans l’instant. Avec humour et surtout l’énergie optimiste de l’enfance, ils nous prennent par la main, nous entraînent dans leur monde et nous font partager leurs jeux, leurs joies, leurs rires, leurs rêves, leur maladie. ​Avec beaucoup de sérénité et d’amour ces cinq petits bouts d’Homme nous montrent le chemin du bonheur.

    Anne-Dauphine Julliand, journaliste et auteure de "Deux petits pas sur le sable mouillé" et "une Journée particulière" nous avait émus lors de sa venue aux Journées Emergences, en septembre 2013.

    Elle sera de retour à Bruxelles (UGC de Brouckère) le vendredi 17 février à 19h30 pour la projection en avant-première de son nouveau documentaire intitulé "Et les Mistrals Gagnants".

    Achetez votre place au tarif adhérent Emergences

    Achetez votre place au tarif UGC

    Voici la bande-annonce, et les premières réactions de spectateurs. Apparemment, on sourit du début à la fin devant ce qui semble être un véritable hymne à la vie.

    Un film à hauteur d’enfant, sur la vie tout simplement, à voir en famille, et que nous vous proposons de découvrir en avant-première, en présence de la réalisatrice et d'Ilios Kotsou, qui débattront avec la salle après la projection.

    La séance aura lieu le vendredi 17 février à 19h30 à l'UGC de Brouckère (Bruxelles) et sera, pour les membres adhérents d'Emergences, la au tarif exceptionnel de 7 euros.

  • Liège : la collégiale Sainte-Croix sauvée de la ruine

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    Du site de LaMeuse.be (Liège) :

    Liège: 15 millions d’aide pour sauver Ste-Croix

    Les deux ministres ont confirmé l’aide de 15 millions.

    Les membres de l’ASBL Collégiale Ste-Croix avaient la larme à l’œil. C’est que, depuis 1998, ils multiplient les initiatives pour assurer la sauvegarde de « leur » collégiale Ste-Croix. Et tentent de convaincre les autorités qu’il y a urgence, sous peine de voir ce bâtiment exceptionnel tomber en ruines.

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    Le combat a été long mais a porté ses fruits. Ce mardi, les ministres régionaux Prevot et Marcourt ont annoncé qu’un financement wallon à hauteur de 15 millions d’euros avait été débloqué en faveur de Ste-Croix. «  La région a prévu un montant de 100 millions en faveur de biens exceptionnels, qui nécessitent des travaux importants  », a expliqué Maxime Prevot. «  Ste-Croix s’y inscrit. Le gouvernement wallon s’engage donc à soutenir les travaux de rénovation pour 15 millions, qui vont être libérés par tranche de 1,5 million durant 10 ans. »

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    Mais ces 15 millions, de par la convention-cadre, ne peuvent couvrir que 85 % du montant total des travaux. Il faut donc y ajouter 2.250.000 euros qui vont être apportés par la Ville et la Province. Le dernier audit des lieux, en 2015, estimait les travaux nécessaires à la rénovation totale à 12 millions. Le montant accordé les couvrira donc, et prémunira contre les surcoûts inévitables sur un tel chantier. «  Dix tranches en 10 ans, cela ne veut pas dire que les travaux dureront aussi longtemps. Ce subside régional est aussi une garantie de la Région qui peut permettre d’aller négocier un prêt  », a encore noté Maxime Prevot, qui a rappelé aussi «  qu’un tel chantier a aussi un impact sur l’économie locale, le tourisme  ».

    Jean-Claude Marcourt -qui, selon plusieurs, a effectué un gros travail de lobbying auprès de son collègue en charge du patrimoine- s’est dit pour sa part heureux de savoir Ste-Croix sauvée : «  Cela aurait été pour Liège une catastrophe de laisser ce patrimoine se détruire. »

  • Uccle, 14 mars : Le Dialogue des Carmélites de Bernanos par le Théâtre de l'Arc-en-Ciel

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    " Ne pas tomber dans le piège de croire le mal vainqueur !"

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  • Quand la Dernière Heure dénonce "le suicide de l'Eglise catholique"...

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    L'éditorial de Géry De Maet (2 février) :

    Le suicide de l’église catholique

    La petite communion serait sur le point de disparaître. Une réflexion est en tout cas engagée dans ce sens dans le diocèse de Bruxelles. Le but serait de retarder l’âge d’un an ou deux. En attendant une suppression pure et simple ? L’explication de l’Église est que les enfants ne connaissent plus leur histoire sainte. Un constat qui rejoint celui de parents invités voici peu par Pascal Vrebos. Ils se plaignaient eux aussi que les enfants ne recevaient plus d’éducation religieuse même dans les écoles catholiques. Il n’y a pas de quoi s’étonner quand l’exemple vient d’en haut. Depuis son élection, le nouveau pape semble davantage préoccupé par l’accueil aux migrants que de revitaliser la pratique des fidèles. François avait d’ailleurs passablement choqué en déclarant au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo que si un ami insultait sa mère, il devait s’attendre à recevoir un coup de poing. Comme charité chrétienne, il y a mieux ! Depuis lors en Belgique, le trop fougueux monseigneur Léonard a été écarté au profit d’un cardinal si transparent que la plupart des fidèles seraient bien en peine de citer son nom. L’Église catholique de Belgique s’est également illustrée en bradant son patrimoine religieux au motif que plusieurs églises n’accueillent plus de fidèles. La voici qui s’applique à supprimer des sacrements. De quoi laisser le champ libre aux autres cultes qui, aux dernières nouvelles, n’envisagent pas de retarder l’âge de la circoncision.

  • Rencontre au sommet entre "jeteurs de ponts"

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    Lu dans La Libre Belgique (2 février), p. 13 :

    Le cardinal De Kesel au Prieuré de Malèves

    En ce début du mois de fé­vrier, Mgr Jozef De Kesel se rendra à deux reprises dans le Brabant wallon. Ce lundi 6 fé­vrier, il présidera à 15 heures la célébration eucharistique qui ouvre traditionnellement les festivités de la fête patronale de l’UCL en l’église Saint-François d’Assise de Louvain-la-­Neuve. Une “première” comme cardinal mais pas comme archevêque puisqu’il vint déjà à l’Alma Mater lors de la dernière rentrée académique. Par ailleurs, le 16 février prochain à 20 heures, il sera l’hôte du Prieuré de Malèves-Sainte-­Marie et de l’abbé Gabriel Ringlet. C’est ce dernier qui interviewera le nouveau cardinal belge mais le public pourra également l’interpeller. Un bel entretien en vue quand on sait que l’un comme l’autre sont des “jeteurs de ponts”. La rencontre s’annonce d’autant plus riche que comme le précisent les organisateurs, le cardinal belge expliquera pourquoi à ses yeux, “le christianisme doit être humble et accueillant à la diversité des regards s’il veut continuer à être présent dans une société sé­cularisée”.

    Dis-moi qui tu hantes ... Décidément, l'ère Léonard est bien close; retour à la case Danneels avec toutes ses ambiguités.

  • Sortir l'avortement du code pénal ?

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    Belgique : faut-il sortir l'avortement du Code pénal ?

    A lire : Flash Expert "Sortir l'avortement du Code pénal?"

    Ces derniers mois, 3 colloques ont été organisés à l'initiative de la laïcité organisée visant à sortir l'avortement du Code pénal, dont le dernier en date, le vendredi 27 janvier dans les bâtiments du Sénat.
    Plusieurs propositions de loi sont d'ailleurs déjà prêtes (Voir tableau). D'autres partis disent y travailler.

    L'argument principal est que l'avortement volontaire est un choix de la femme et le maintenir au sein du Code pénal pourrait mener à une culpabilisation de...

  • Actrices ou spectatrices, les femmes oubliées de 1830

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    Actrices ou spectatrices, les femmes oubliées de 1830

       "Pourquoi pas ?" Ce fut notre première réaction quand Soraya Belghazi nous fit part de l'essai qu'elle a consacré aux femmes dans la Révolution de 1830. En même temps, nous ne pouvions ...
     
  • 28 janvier, « dies natalis » du Bienheureux Charlemagne (Empereur d' Occident ,✝ 814)

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    Frédéric Ier, surnommé Barberousse, empereur germanique, fit canoniser Charlemagne ((✝ 814) en 1165, par un anti-pape qu'il soutenait. Beaucoup de diocèses du nord de la France le mirent à leur calendrier et en 1661, l'Université de Paris le choisit pour patron. Actuellement, Aix-la-Chapelle en Allemagne, fait vénérer ses reliques, mais l'Eglise a retiré de son calendrier l'empereur qui convertit les Saxons par l'épée plutôt que par la prédication pacifique de l'Evangile. Le titre de bienheureux a été toléré par le pape Benoît XIV.

    Ci-dessous, reconstitution (Eric Rice) des Vêpres et des Complies de la fête telles qu’elles auraient pu être entendues à la chapelle palatine d’Aix-la-Chapelle le samedi 27 janvier 1582.  Le contenu et l’ordre des Vêpres et des Complies, soit les offices du soir célébrés la veille de la fête, ont été déterminés grâce à des ordinaires (qui prescrivent l’ordre correct des services pour une église donnée) de sorte que les psaumes des Vêpres proposés ici correspondent à ceux chantés lors d’un service du samedi soir. Disque publié par Musique en Wallonie:

    JPSC

  • France : comme en Belgique, les prêtres africains viennent au secours de l’Eglise

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    Lu sur le site « Diakonos.be » :

    D’abord, il y a eu les prêtres polonais aux alentours des années 90. Puis, dix ans plus tard, a commencé la vague (qui ne se dément pas) des curés africains. Et la nouvelle tendance est une arrivée croissante de religieux vietnamiens. En France, l’Eglise catholique a donc, elle aussi, ses «travailleurs détachés». Prêtres étudiants qui viennent terminer leur cursus ou curés officiellement détachés de leur diocèse (les fidei donum en latin) accomplissent des missions temporaires de trois ou six ans, et comblent le manque récurrent de curés français. Un déficit d’effectifs provoqué par la chute drastique des vocations dans notre pays.

    Mais pour ce responsable catholique, «le recours à des étrangers ne peut pas être une solution. C’est à nous de trouver les moyens de faire face, de susciter des vocations». Un vœu pieux ? Cela y ressemble. Depuis une trentaine d’années, le quadrillage territorial des paroisses catholiques, qui nécessite notamment un nombre conséquent de prêtres, est en train de s’effilocher. En dehors des grandes villes, l’Eglise manque de plus en plus cruellement de forces vives. «La tentation existe chez des évêques de retenir les meilleurs curés étrangers», remarque un expert du dossier. ...
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    Des pères par delà les mers pour sauver les églises

    liberation.fr

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    Prêtre africain à Molenbeek

    « Libération » pose le problème en termes agnostiques et sécularistes. La question est de savoir si  un apôtre venus d’Orient ou d’ailleurs n’ est pas autre chose qu’un  « travailleur détaché ». Un chrétien aurait un autre regard que le journal fondé par Jean-Paul Sartre:

    La société européenne change aujourd’hui de manière sans doute irréversible. Le relativisme des populations de souche, intoxiquées durant plus de deux siècles par la mentalité des « Lumières »  côtoie désormais en masse, sur son propre sol, une immigration demeurée imperméable à son pyrrhonisme  religieux  et moral.  

    Benoît XVI disait à propos de l’Europe : « Pour les cultures du monde, la dimension absolument profane, qui est apparue en Occident, est quelque chose de profondément étranger. Elles en sont persuadées : un monde sans Dieu n’a pas d’avenir. Aussi, la multiculturalité nous invite-t-elle à rentre de nouveau en nous-mêmes ». C’est une chance pour les  assemblées chrétiennes des pays occidentaux si elles s’ouvrent  à un métissage  susceptible d’en faire  le creuset d’une chrétienté  régénérée. Pour l’historien Toynbee,  « le destin d’une société dépend toujours d’une minorité capable de créer »  et Benoît XVI d’ajouter :  « les chrétiens croyants devraient se considérer comme constituant une telle minorité active et contribuer ainsi à ce que l’Europe retrouve le meilleur de son héritage et se mette ainsi au service de l’humanité entière ».

    JPSC