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Belgique - Page 180

  • Liège : translation des reliques de la bienheureuse Marie-Thérèse Haze à la Cathédrale Saint-Paul, le 29 avril 2017

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    Lu sur le site web du diocèse de Liège         

    Haze.jpg« Un événement important aura lieu à Liège le 29 avril prochain : l’installation du corps de Mère Marie-Thérèse Haze, fondatrice de la Congrégation des Filles de la Croix, dans la cathédrale de Liège. 

    PROGRAMME DE LA JOURNEE :

    → 13h45 : bénédiction du cercueil par Mgr Jean-Pierre Delville;

    →14h00 : départ du cortège solennel de la chapelle des Filles de la Croix, rue Hors-Château, vers la cathédrale. À cette manifestation festive et internationale prendront part les évêques, le clergé, les délégations de religieuses et d’amis des différentes provinces de la Congrégation, les délégations des institutions fondées par les Filles de la Croix, des chœurs et différents groupes. Les Liégeois sont chaleureusement invités à assister au cortège tout au long du parcours;

    → 15h30 : messe solennelle à la cathédrale. À la fin de la cérémonie, le corps de la Bienheureuse Marie-Thérèse sera transféré dans la chapelle Saint-Joseph. La célébration sera suivie du « verre de l'amitié » dans le cloître de cathédrale. »

    Téléphone de contact 04/223.15.26

    E-mail de contact : communication@evechedeliege.be 

    Voici  également le lien  vers le site de la Province wallonne des Filles de la Croix de Liège, où vous obtiendrez notamment tous les renseignements utiles concernant cette translation. http://filles-de-la-croix-de-liege.be/

    « La bienheureuse Jeanne Haze (en religion: Marie-Thérèse Haze), née à Liège en Belgique le 17 février 1782 et décédée dans la même ville le 7 janvier 1876 est la fondatrice de la congrégation religieuse des Filles de la Croix. Elle a été béatifiée le 21 avril 1991, à Rome :

    Fille du secrétaire du dernier prince-évêque de Liège, Jeanne naît à Liège le 17 février 1782 et reçoit de ses parents une bonne éducation chrétienne. La grave désorganisation sociale engendrée par la Révolution française et ses conséquences à Liège, avec son cortège de détresses humaines et sociales, la conduisent, ainsi que sa sœur Fernande, à s’occuper des pauvres et des enfants abandonnés de la ville.

    Les lois antireligieuses du début du xixe siècle ne leur permettant pas de suivre la voie d'une vocation religieuse traditionnelle, les deux sœurs s’organisent à domicile, en groupe de piété.

    En 1824, il leur est demandé de prendre en charge une école se trouvant dans la paroisse Saint-Barthélemy de Liège. L’entreprise est privée et discrète, l’enseignement libre étant interdit par le pouvoir hollandais. L’indépendance de la Belgique, en 1830, leur permet de faire reconnaître officiellement cette école. Avec les quelques compagnes du groupe qu’elle a formé et avec le soutien du chanoine Jean-Guillaume Habets, elle fonde une congrégation religieuse, les « Filles de la Croix ». En 1833, elle prononce ses vœux de religion en compagnie de quelques autres.

    Prenant soin des maladies à domicile, visitant les femmes incarcérées, enseignant catéchisme, broderie et autres travaux utiles aux enfants durant la journée, et s'occupant des adultes en soirée, les quelques premières religieuses commencent à être connues et attirent les générosités.

    Bientôt, des fondations sont faites en Allemagne (1849), en Inde (1861) et en Angleterre (1863). La congrégation se développe tout particulièrement dans le monde anglophone.

    Le 7 janvier 1876, lorsque la sœur Marie-Thérèse Haze meurt dans son couvent de Liège, à l’âge vénérable de 94 ans, la congrégation des Filles de la Croix compte plus de 900 religieuses réparties en 51 communautés. »

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Haze

    JPSC

  • Chant grégorien : les Offices du Mercredi des Cendres 2017 à Rome

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    roma_san_pietro_17.jpg« Loquetur pacem gentibus » (Za. 09.01), Il annoncera la paix aux nations : sous l’impulsion notable de l’Académie de Chant grégorien de Belgique, une petite centaine de choristes se retrouvent à Rome cette semaine à l’occasion du centenaire de la guerre 1914-1918. Sous la direction de Jaan-Eik Tulve (dir. de l’Ensemble Vox Clamantis, Estonie ) ils chanteront les Offices du Mercredi des Cendres (01.03/2017) dans trois basiliques majeures: San Pietro, où repose saint Pierre et la plupart des papes, Santa Maria Maggiore, qui conserve les reliques de la Crèche et San Paolo fueri le Mura, où repose saint Paul. Ils chanteront aussi dans trois autres basiliques remarquables : Santa Prassede, San Clemento et Santi Giovanni e Paolo. Les inscriptions ont été clôturées dès le 12 septembre 2016, étant donné le succès rencontré. Les 83 participants sont belges, hollandais, allemands, lituaniens (chorale de la Cathédrale de Vilnius), estoniens, français, anglais, polonais, hongrois, suisses et espagnols. On attend avec intérêt le compte rendu de cette belle initiative internationale.

    http://www.gregorien.be/ 

    JPSC

  • A Liège, la basilique et le couvent des Carmes de Chèvremont : sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

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    Qui sauvera ce haut-lieu emblématique de la piété populaire liégeoise ? Lu dans la revue « Eglise de Liège » (janvier-février 2017) sous la plume de l’abbé Emile Piront :

    Basilique-de-Chèvremont.jpg« Ce n’est pas ici le lieu de faire écho à l’histoire multiséculaire de ce site. Mais il est bon de rappeler qu’en fait, le pèlerinage à Notre-Dame de Chèvremont nous mène à la petite chapelle du 17ème siècle. Actuellement, cette chapelle classée est propriété de la fabrique d’église de Vaux-sous-Chèvremont. Ce n’est qu’après 1874 que l’évêque de Liège, Mgr de Montpellier, fait appel à une communauté religieuse pour se mettre au service du pèlerinage. Ce sont les Pères Carmes qui y arrivent, le couvent et la basilique sont érigés et consacrés en 1899. Un siècle plus tard, les choses ont bien changé.

    LES CARMES DÉCHAUSSÉS

     Actuellement, la communauté des Carmes n’a plus que trois membres, dont un est en maison de repos et de soins. Elle fait partie de la Délégation congolaise du Carmel. Leurs responsables, tant au Congo qu’à Rome, en sont venus à la décision qu’il n’est plus tenable de rester dans cette immense maison et de gérer cette vaste église. Que l’on se situe à un niveau de gestion financière, d’équilibre humain ou de sens spirituel, cette décision mérite respect et compréhension. Le site est propriété de l’asbl « Couvent des Pères Carmes Dé- chaussés de Chèvremont ». Cette asbl vient d’être renforcée et chargée de la mission de veiller – en étroite concertation avec l’évêque de Liège – à la réorientation de l’ensemble du site. Le père Patrick Bonte, vicaire épiscopal à la vie consacrée, a accepté d’en être le président.

    DEUX PISTES POSSIBLES

    Sous la direction de l’évêque, l’asbl cherche actuellement une ré- orientation durable pour le couvent et l’église de Chèvremont. La préférence va tout naturellement à une communauté religieuse désireuse de reprendre le site. Cependant, vu la taille des lieux et le coût de l’entretien, jusqu’ici, toutes les approches du diocèse sont restées sans résultat. À défaut de solution de ce genre, l’asbl devra prendre les décisions qui lui incombent pour que ce lieu ne devienne pas un lieu inhabitable, voire dangereux. Dans ce cas, il sera fait appel à des promoteurs immobiliers en leur demandant d’imaginer un autre avenir pour cet endroit cher au cœur des Calidifontains et des Liégeois.

    Quelle que soit l’option qui sera choisie, confions  l’avenir de cette chère colline à Notre-Dame de Chèvremont.

    Adresse mail de contact: asbl. couvent.chevremont@gmail.com. »

    Ref. Le couvent et l’église des Carmes de Chèvremont

    Avis à toutes les communautés nouvelles ou monastères florissants de France et de Navarre. Encore faudrait-il que, pour éviter le sort du héron de la fable, le diocèse de Liège se montre pro-actif et sans a priori idéologique dans son « discernement ». La question financière est une autre dimension non négligeable posée aussi aux pouvoirs publics intéressés à la sauvegarde d’un site emblématique

    JPSC  

  • Tous à la Marche pour la Vie, le 26 mars à Bruxelles

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  • Carême à Liège: messe et imposition des cendres le mercredi 1er mars à 18h00 en l’église du Saint-Sacrement

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    Ouverture du carême 2017

    EGLISE  DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132, à Liège 

    MERCREDI 1er MARS À 18 HEURES

    MESSE ET IMPOSITION DES CENDRES

    Possibilité de se confesser 

    Logo_cendres_1-2 (1).jpg

    Célébrant : abbé Claude Germeau

    Chants grégoriens et Motets traditionnels

    Repons « Emendemus » de la procession des cendres

    Kyriale XVIII

    Extraits du propre de la messe « Misereris »

    Chant des psaumes 50 (latin) et 129 (français)

      Hymne du carême 

     schola, orgue (Mutien-Omer Houziaux ) et violoncelle (Octavian Morea) 

    Plus d’information : tel 04.344.10.89 (secrétariat) ou sursumcorda@skynet.be 

    Comme toute fête du calendrier chrétien, le mercredi des cendres, par lequel débute le carême,  se situe en référence à la fête des fêtes qu’est Pâques qui célèbre le passage de la mort à la résurrection du Christ. Fête tellement importante qu’elle est célébrée durant cinquante jours (de là vient le mot Pentecôte), et qu’elle est précédée d’une préparation de quarante jours. Le mot "carême" est la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie quarantième -sous-entendu : jour, le quarantième jour étant le jour de Pâques.

    Cette préparation est un temps de cheminement spirituel, tout entier orienté vers Pâques, pour ceux qui se préparent à être baptisés à la veillée pascale et pour tous les fidèles. Il est marqué par le jeûne (privation), la prière et le partage (charité, solidarité), et pas seulement comme pratique à observer - d’ailleurs le plus discrètement possible mais véritable démarche spirituelle. La durée de quarante jours est à mettre en relation avec les 40 jours de Jésus au désert précédant sa vie publique, eux-mêmes en relation symbolique avec les quarante ans de traversée du désert par les Hébreux avant l’entrée en Terre promise.

    C’est pour tenir les quarante jours de jeûne et de privation, en dehors des dimanches qui sont toujours jour de fête et de résurrection - même en temps de Carême - que le début de celui-ci fut avancé au mercredi avant le 1er dimanche de carême. La cendre évoque la faiblesse de l’homme (cf. Genèse 3, 19 "Souviens-toi que tu es poussière…"), elle évoque aussi le péché et la fragilité de l’homme (cf. Sagesse 15, 10 ; Ézéchiel 28, 18 ; Malachie 3, 21) et son regret du péché (cf. Judith 4, 11-15 ; Ézéchiel 27, 30). Pour les chrétiens, l’imposition des cendres est, avant tout, un rite pénitentiel dont la signification est portée par la phrase que prononce le prêtre en faisant le geste : "Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle." (Marc 1, 15

    Ref. Liège, église du Saint-Sacrement : messe et imposition des cendres le mercredi 1er mars 2017 à 18h00

    JPSC

  • Dimanche 19 mars : Pèlerinage avec le Père Guy Gilbert au Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague à Horion-Hozémont

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  • Le départ des Fraternités de Jérusalem : les explications embarrassées de l'évêque auxiliaire de Bruxelles

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    C'est dans l'actu de la semaine ("à la source") sur KTO (un peu avant la 5e minute) et cela ne satisfera personne :

    Le commentaire d'un ami :

    Jusqu'il y a peu, le vicariat de Bruxelles niait toute refonte des structures paroissiales et fermetures d'églises à Bruxelles.
     
    Force est de constater que la presse s'y intéressant ce plan est actionné par Monseigneur Jean Kockerols depuis le départ de Monseigneur Léonard et ce sans tenir compte des remous qu'il cause auprès de nombreux fidèles.
     
    Après avoir viré la Fraternité des Saints-Apôtres (par "solidarité avec la France"), c'est aujourd'hui les Fraternités de Jérusalem qui sont obligées de quitter Bruxelles.
     
    Les explications de Monseigneur Kockerols sont très laborieuses....
     
    Il parle de tensions avec la Fraternité de Jérusalem. Lesquelles ? Il dit qu'il faut des lieux priants dans la ville. N'est-ce pas lui qui voulait fermer Sainte-Catherine et active aujourd'hui un plan de fermetures d'églises ?
     
    Tout le monde se félicitait plutôt de la présence de la Fraternité de Jérusalem.
     
    En septembre encore, le vicariat disait "sus aux rumeurs"
     
     
    Les chrétiens de Bruxelles commencent à connaître la chanson des "sus aux rumeurs"....Le départ de la Fraternité des Saint-Apôtres est avéré, celui de Jérusalem aussi, le plan de fermetures des églises aussi, le report de la première communion aussi. 
     
    Quel désastreux bilan en quelques mois pour les autorités....Le terrain ne suit plus du tout et la colère commence à gronder fortement contre toutes ces décisions de liquidation !
     
    Et, sur twitter, les commentaires vont bon train : https://twitter.com/perenadler/status/834778374795063297
  • Il y a beaucoup trop de vocations en Belgique. Alors le cardinal laisse partir les Fraternités de Jérusalem...

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    Un tweet de Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction de l'hebdomadaire La Vie, qui réagit à cette information publiée hier :

    Sans titre.jpg

  • Eglise à vendre

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    Vu sur immoweb.be :

    Eglise de Petit-Wasmes
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    • RueodeyMarcasseo2
    • 7340g-jColfontaine
    • Demander plus d'information 

    Eglise de Petit-Wasmes

    Tout en respectant le cadre local et l'ancienne "activité", l'Église Saint-François d'Assise de Petit Wasmes est à vendre. Elle est construite sur un terrain d'environ 23 ares et dispose d'une superficie bÃtie d'environ 765 m². Prix indicatif : 120.000€ // Possibilité d'acquérir en sus la spacieuse cure qui jouxte ladite église. ...
  • Manoeuvres discordantes autour de la première communion

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    Il est question, dans les diocèses belges, de retarder l'âge de la première communion. A Bruxelles, il serait reporté à 11 ans et il semble que cela ne fasse pas l'unanimité tandis que les inscriptions seraient en nette diminution. La RTBF y a consacré une émission-débat ("C'est vous qui le dites") :

    La première communion va-t-elle disparaitre ? À Bruxelles, on la supprime et, en Wallonie, on la retarde vachement. Pourquoi la 1re communion a l’air de ne plus être adaptée aux 7-8 ans ?

    Comme l’écrit Sudpresse ce matin, la plupart des diocèses ont tendance à reculer l’âge de la première communion. De la 2e primaire (7-8 ans), on repousse à la 4e primaire. À Bruxelles, on la supprime et suggère de la faire à l’âge de la communion solennelle, vers 12 ans.

    Formation en 3 ans

    L’abbé Joël Rochette, le vicaire épiscopal pour la catéchèse au diocèse de Namur qui gère les provinces de Namur et Luxembourg, explique la nouvelle manière de vivre cet éveil à la religion. Désormais, la catéchèse se fait en 3 ans, l’âge de la 1re communion est donc repoussée à l’âge de 8-9 ans.

    L’objectif est de mieux préparer à l’initiation chrétienne. "Avant, les enfants étaient dans une société avec une vie chrétienne et un cours de religion. Aujourd’hui, ce lien s’est dilué. Il fallait donc prolonger ce moment d’éveil à la religion" nous explique l'abbé Joël Rochette.

    Lors de la première année de catéchisme, les enfants et leurs familles participent à 5 rencontres. Lors de la deuxième année, il y a 12 rencontres et finalement, on arrive à la 3e année où les enfants sont prêts à recevoir la communion.

    Certains enfants ne savent pas qui est Jésus

    Chaque diocèse est autonome dans l’organisation des communions. L’évêque de Liège, Jean-Pierre Delville, estime qu’il est peu vraisemblable que la 1re communion soit couplée à la communion solennelle. Ceci dit, certaines paroisses ont déjà décidé de retarder ce moment. Olivier Windels, le responsable épiscopal du vicariat de Liège, précise que certains enfants peuvent déjà faire leur première communion lorsqu'ils arrivent en 3e primaire plutôt qu'en 2e primaire. "Il faut retarder ce moment, les enfants sont très éloignés du fait religieux. Ils ont besoin de plus de temps pour cheminer vers l'eucharistie. Certains enfants ne savent même pas qui est Jésus" avance l'abbé Olivier Windels. 

    À Tournai, le vicaire général, Olivier Fröhlich, m’a précisé que retarder l’âge de la première communion n’était pas à l’ordre du jour.

    Consultation diocésaine

    Une consultation diocésaine est en cours. Des questions sont posées et une large réflexion est en cours sur la catéchèse. Cette réflexion se fait au sein de chaque paroisse du pays. Les résultats seront donnés le 30 septembre 2017.

    Le commentaire d'un visiteur de belgicatho :

    Si les enfants ne connaissent pas Jésus, c'est certainement parce qu'ils n'ont pas eu accès à un catéchisme digne de ce nom. Est-ce la faute de ces enfants et faut il alors les priver d'un sacrement ? Nous sortons d'une année de miséricorde et certains souhaitent, en toute contradiction, refuser la grâce accordée par l'Eglise du Christ. C'est à ne plus rien comprendre. A ce rythme, ces chers ecclésiastiques les priveront de la confession car les deux vont ensemble, confession et communion.

  • Les dogmes "moyenâgeux", fomenteurs de schismes ?

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    cercle_logo.jpgA l’invitation de l’Union des étudiants catholiques et du groupe « Ethique sociale » Mgr Delville donnait, le 17 janvier dernier à l’Université de Liège, une conférence très suivie sur « Le christianisme médiéval, creuset de l’Europe ». Nous aurons l’occasion d’y revenir. En avant-première, nous avons épinglé, à l’écoute de l’enregistrement du débat, sa réponse à l’une des questions posées selon l’esprit du temps. Les intertitres sont de notre fait.  

    Question: Pour aller vers l'oecuménisme, revoit-on le poids de certains dogmes nés au Moyen-Âge et qui malheureusement ont provoqué des schismes?

    Réponse de Mgr Delville: 

    Les dogmes chrétiens c’est, à 99%, l’antique Credo de Nicée-Constantinople (325- c.380)

    Le Concile de Nicée, avec la rédaction du Credo, complété à Constantinople vers 380, c'est évidemment la base des dogmes chrétiens. Les dogmes chrétiens, c'est le Credo du Concile de Nicée à 99%. C'est évidemment une formulation du contenu de la Foi chrétienne, dans des termes de philosophie grecque de l'époque. Il ne faut pas oublier qu'en grec "dogma", signifie "avis", ce n'est pas le dogme au sens français du terme. Donc, c'est une manière de donner un avis sur la nature de la Foi et aussi ne le faire que pour contrer une déviation et pas nécessairement pour vouloir tout définir. 

    Le dogme met simplement des balises contre des déviations de la Foi.

    La Foi chrétienne est toujours un mystère: c'est un mystère d'amour, c'est un mystère de don, c'est un mystère de grâce, ça échappe à toute définition. Le dogme met simplement des balises contre des déviations qui seraient véritablement transformatrices, négativement parlant, de la Foi. […]  Certains ont dit: "Constantin, qui assistait au Concile de Nicée, a changé l'Evangile puisqu'il a dit: "Jésus est Dieu" alors que ce n'est pas marqué comme ça, tel quel, dans l'Evangile." Ça, c'est vraiment une simplification et même une manière fausse de voir la réalité. Dans la Foi chrétienne, dans l'Evangile lui-même, il y a ce que je vous ai dit, à savoir que le critère d'être Dieu, c'est le Christ. Et ce n'est pas la philosophie platonicienne des idées. Donc, si on dit que le Christ est Dieu, ce n'est pas une espèce d'affirmation dogmatique, comme quoi il est plus qu'un être humain normal, c'est une manière de dire que l'absolu se dit en Lui et qu'on reconnaît un absolu en Lui. Et donc ça, c'est producteur de sens. Quand on dit qu'en Jésus l'absolu se dit, c'est totalement paradoxal parce qu'en Jésus l'absolu a l'air d'être contredit par l'anéantissement, par la mort, par la souffrance, par l'Incarnation. Et pourtant, il faut conjuguer cette existence historique de Jésus, donc limitée, avec, en même temps, l'idée qu'il y a là-dedans un absolu qui se dit et donc ça, c'est Dieu. C'est un double pôle, si vous voulez, un pôle entre l'humain et le divin, sous tension, mais qui est productif. Si vous dites simplement "Jésus est le Fils de Dieu, mais Il n'est pas Dieu", vous aplatissez tout et puis ça n'est plus productif.

    Le Credo ne dit pas tout de notre Foi.

    Donc, le dogme maintient les choses pour qu'on ne simplifie pas à outrance et qu'on ne dénature pas une Foi qui est productive de sens et productive de salut et d'engagement. Donc, en ce sens-là, il est très important. La définition est très importante, mais elle n'est pas exhaustive. Même s'il a évidemment une volonté de synthèse, le Credo ne réduit pas la Foi à l'ensemble de ces 25 lignes. Tant il est vrai que, si à la Messe, on récite le Credo le dimanche, et seulement depuis l'époque de Charlemagne, ça n’empêche pas qu'on doive lire les Evangiles avant d'avoir lu le Credo et que le Credo ne doive pas remplacer les Evangiles. En effet, on pourrait dire "le Credo simplifie, synthétise, pourquoi encore lire les Evangiles? Ça nous complique les affaires! Surtout qu'il y en a quatre." [rire de Mgr Delville]. Donc le Credo/la définition de Foi/le dogme balise les choses mais ne veut pas totalement et exhaustivement définir les choses. Donc le recours aux autres sources est fondamental et nous montre la richesse du mystère de la Foi.

    Une seule formulation dogmatique fondamentale  au Moyen-Âge : contre l’iconoclasme

    Dans les définitions dogmatiques du Moyen-Âge, il n'y en a pas tellement, il y a le deuxième Concile de Nicée, qui est contre l'iconoclasme. Ça, c'est tout à fait fondamental. Vous allez me dire: "C'est peut-être un peu banal, l'iconoclasme, c'est un accident de l'histoire." Non, l'iconoclasme anéantit l'image. Nous sommes à l'époque de l'Islam, donc c'est le même courant iconoclaste dans le christianisme que dans l'Islam qui détruit l'image. 

    La destruction de l'image empêche, en quelque sorte, la représentation de la Foi, puisqu'on ne peut plus la représenter. Or, la représentation de la Foi permet l'interprétation de la Foi. Si vous représentez une figure de Saint dans un vitrail, dans une peinture ou dans une sculpture, vous pouvez, avec votre petit enfant, dire: "Ah! tiens, regarde, ça, c'est le Curé d'Ars et il tient un livre à la main" - "Pourquoi?" - "Il tient un chapelet." - "Pourquoi?" - "Il est habillé comme ça." - "Pourquoi?" - "Il a vécu comme ça." - "Quand? Pourquoi?". Vous vous faites l'interprète de la personne. Vous voyez Saint Joseph, Sainte Marie, la Sainte Famille, vous expliquer à votre enfant qui Ils sont, mais avec vos mots à vous. Donc l'image est productrice de nouvelles interprétations qui proviennent d'un chacun et qui sont, en même temps, infinies, parce que chacun va redire la Foi à travers l'image à sa façon.

    Le Christianisme est fondamentalement une religion de l'image.  

    Le Christ est image du Père, nous disent les Écritures. Donc, pour le Christianisme, il y a toujours l'importance d'avoir une image des choses parce qu'elle est productrice de sens et elle est productrice d'une interprétation personnalisée. Chaque chose dans l'univers est image d'une autre chose; le Moyen-Âge était très conscient de cela. C'est une peu ce qu'on appelait l'allégorie: chaque plante, chaque élément de la Création est symbole de quelque chose. Le Pape, Innocent III je crois, offre au roi d'Angleterre, Jean sans Peur, lors de son intronisation, trois pierres précieuses, et il explique dans sa lettre "Tu as une rouge, tu as une verte, tu as un bleue. Celle-ci signifie ça, l'autre signifie ça, la troisième signifie ça." C'est un cadeau symbolique parce que, pour le Moyen-Âge, la pierre précieuse, la couleur, c'est tout un symbole, c'est tout un langage. Donc, cette idée que chaque chose est l'image d'autre chose, que l'être humain est l'image d'autre chose, qu'il est l'image de Dieu en lui, est fondamental. C'est pour cela que le Christianisme accepte l'image et la valorise, et a condamné l'iconoclasme. Ça, c'est une grande définition dogmatique du Moyen-Âge ! »

    (Verbatim)

    JPSC

     

  • Les Fraternités monastiques de Jérusalem se retirent de Bruxelles

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    Une nouvelle perte pour la présence religieuse dans notre pays; elle résulte des restructurations entreprises à Bruxelles par le Vicariat. N'aurait-on pu éviter ce nouvel et pénible épisode ?

    Communication des Fraternités de Jérusalem au sujet de leur implantation à Bruxelles (église Saint-Gilles) :

    Nos Fraternités monastiques de Jérusalem se retirent de Bruxelles

    Depuis septembre 2001, en réponse à l’appel du Cardinal Danneels et après avoir préparé durant vingt ans notre arrivée avec le soutien de nombreux laïcs, nos Fraternités sont présentes à Bruxelles, à l’église paroissiale Saint-Gilles qui leur a été partiellement affectée. Le charisme de nos Fraternités s’est adapté à ce quartier populaire et multiculturel et tout un réseau de fidèles vient régulièrement prier à Saint-Gilles. La Fraternité évangélique « Feu et Lumière », le catéchuménat d’adultes et la Fraternité des Veilleurs adorateurs, ainsi que le groupe biblique « Théophile » sont un signe de la vitalité suscitée par la présence des frères et des sœurs. Leur proximité avec les habitants du quartier est également source de rayonnement pastoral par le simple dialogue de la vie.

    Dès le début, notre implantation à Saint-Gilles a dû relever le réel défi de la cohabitation avec de nombreuses réalités paroissiales sur le même lieu, ce qui, malgré la bonne volonté de tous, ne pouvait se faire sans tensions.

    En 2015, le projet de remaniement des unités pastorales de la ville mené par le Vicariat de Bruxelles comportait l’option que l’église Saint-Gilles soit choisie comme « clocher émergent », concentrant l’ensemble des activités paroissiales. Ayant retenu cette option, le Vicariat nous a informés le 2 février 2016 de la décision prise et qu’en conséquence, notre présence monastique à Saint-Gilles n’était plus envisageable. Une proposition de déménagement dans une autre église de la ville nous était faite avec un délai de deux ans pour nous retirer de Saint-Gilles, au cours duquel un statu quo serait respecté de la part de la paroisse comme de celle de nos Fraternités.

    Nous avons alors accepté avec confiance la proposition faite par l’Archevêché de collaborer à un groupe exploratoire composé de représentants de nos Fraternités, du Vicariat et de l’Archidiocèse, dans le but de voir si une autre implantation pourrait se faire à Bruxelles. Il est très vite apparu que, loin de constituer un simple déménagement, cette perspective revenait à envisager une nouvelle fondation. Or nos deux instituts ne sont pas en mesure aujourd’hui, de repartir sans transition dans un autre projet dans la même ville, surtout après quinze ans de présence à Saint-Gilles. Ce projet, par son ampleur, aurait demandé de toute façon plus que deux années de préparation. Nous avons consenti à l’effet collatéral de la décision concernant l’église Saint-Gilles, décision qui a été confirmée depuis lors par le Vicariat. Avec l’aide de nos conseils, en dialogue avec les frères et sœurs sur place et après avoir rencontré le Cardinal De Kesel et la déléguée à la vie consacrée, nous avons donc décidé de nous retirer de Bruxelles.

    Ce qui a été semé par notre présence auprès des nombreux laïcs qui étaient là avant nous et ceux qui ont fréquenté Saint-Gilles durant cette quinzaine d’années va continuer à porter du fruit après nous. Nous leur sommes profondément reconnaissants pour tout ce que nous avons reçu de leur part et pour les liens fraternels tissés au cours de ces années. Nous leur laissons tout spécialement le goût de la prière liturgique, de la prière personnelle et de la fraternité. Puissent-ils continuer ensemble au cœur de Bruxelles leur mission de louange, d’adoration et d’intercession, au service de l’évangélisation de cette ville ! C’est notre vœu et notre prière pour eux.

    Deux Eucharisties d’action de grâce et d’adieu seront célébrées à Saint-Gilles avant notre départ définitif : le dimanche 18 juin à 11h30, présidée par le Cardinal De Kesel et le dimanche 25 juin à 11h30, présidée par frère Jean-Christophe, prieur général des frères, avec aussi la présence de sœur Violaine, prieure générale de sœurs.

    Nous confions cette étape pascale que vivent nos Fraternités à Bruxelles à votre prière et nous vous assurons de la nôtre.

    L’avenir appartient à Dieu. S’Il veut que nos Fraternités reviennent un jour en Belgique, nous en serions profondément heureux. À Lui rien n’est impossible, sa Providence, si telle est sa volonté, y pourvoira. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous engager dans ce sens mais il est sûr que notre attachement à ce pays et à ses habitants demeure très fort et que le lien de communion se maintiendra autrement.

    Sœur Violaine et frère Jean-Christophe, prieurs généraux

    Le 14 février 2017