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Belgique - Page 183

  • 6% de Flamands vont encore à la messe; ils étaient 20% il y a vingt ans

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    Lu sur la "Gazet van Antwerpen" de ce vendredi 27 janvier (p. 10) :

    6% (de Flamands) vont encore à la messe

    La grande majorité des Flamands ne fréquente plus l'église qu'à l'occasion des baptêmes, des mariages ou des enterrements. Selon les dernières données, cela vaut pour plus de 45% de la population entre 18 et 85 ans. "Ce groupe est resté relativement stable en importance au cours des vingt dernières années. Le plus grand changement concerne les croyants profonds et ceux qui disent n'appartenir à aucune religion ou Eglise», a déclaré Jaak Billiet, professeur émérite du Centre de recherches sociologiques (KU Leuven). Les fidèles stables sont des gens qui assistent à une messe chaque semaine"; 6% des répondants ont dit le faire encore. Avec ce chiffre, nous nous trouvons au niveau historique le plus bas. Parce qu'en 2005, ils étaient encore 12%, et en 1996, 20%. Il y a aussi une proportion de 11% parmi les fidèles qui se rendent de temps en temps à l'église", a déclaré Billiet. Le sondage est effectué chaque année depuis 1996 auprès de 1500 Flamands, sur la base d'une enquête approfondie. Un livre consacré aux changements socio-culturels en Flandre sera présenté le 31 Janvier et aussi via regionalestatistieken.vlaanderen.be. Un catholique pratiquant a, en moyenne, 70 ans; il y en a seulement 2% qui ont moins de 34 ans. Avec un âge moyen aussi élevé, la question se pose: le fond a-t-il été atteint ou la fréquentation de l'église peut-elle tomber plus bas? "Des études ont montré que chaque génération qui vient est de moins en moins religieuse et de moins en moins croyante. Dans le monde chrétien catholique, la chute va encore durer. De sorte que, pendant un certain temps, on ne pourra pas la contenir", a déclaré Mark Elchardus, professeur émérite de sociologie (VUB).

  • Bruxelles (Stockel), 15 février : spectacle "Don et mystère" retraçant la vie de St Jean-Paul II par la jeunesse franciscaine de Bitche

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    « Vous avez fait un travail magnifiquement riche pour pénétrer -autant qu'on peut- dans le mystère de la vie d'un autre. C’est un exploit d’acteur, un véritable exploit »

    Cardinal Schönborn, archevêque de Vienne et ami de Jean-Paul II.

    La jeunesse franciscaine de Bitche donnera un spectacle retraçant la vie de St Jean-Paul II à Notre-Dame de Stockel le 15 février à 20h30.

    La jeunesse franciscaine de Bitche (en Moselle, près de Metz) est un groupe d'une centaine de jeunes de 16 à 30 ans. Il a été créé en 1934 par le Père Marie Joseph, actuellement en procès de béatification.

    Ces jeunes se présentent :

    Nous vivons notre foi à l'image de Saint François, dans la simplicité du coeur et la confiance de l'amour! Nous nous retrouvons chaque semaine en cellules d'évangélisation dans nos villes respectives, et chaque mois pour un week-end d'enseignement et de ressourcement spirituel.

    Cette chance de nous retrouver si régulièrement nous donne l'opportunité de créer une vraie et belle fraternité en Christ. Par notre Foi, nous nous sentons un appel à l'évangélisation et à la diffusion de la Parole de Dieu, notamment chez les jeunes.

    Le Seigneur nous a fait don des charismes du chant et la mise en scène. Nous avons d'ailleurs déjà réalisé auparavant plusieurs jeux scéniques sur différentes figures de l’Eglise, comme Ste Thérèse de l'Enfant Jésus, Ste Claire, St Paul ou encore Ste Edith Stein. C'est pour nous une belle manière d'évangéliser et de transmettre notre Foi!

    NOTRE PROJET

    L’appel : don et mystère est un jeu scénique retraçant, à travers des textes et chants spécialement composés, la vie de Jean-Paul II, dans le but de faire connaitre cette grande figure du XXe siècle.

    Pendant toute la préparation de ce jeu scénique, dont nous avons déjà fait deux représentations pendant les JMJ de Cracovie, nous avons été subjugués par la profondeur et l’humanité de ce Saint fou de Dieu. Sa vie est tel un roman, qui nous apprend l’Amour et l’abandon total de son existence au Seigneur.

    Le spectacle met en scène Karol Wojtyła comme homme, frère et prêtre. Au cours des tableaux présentés, le spectateur entre dans le chemin que cet homme a parcouru pour répondre à l’appel de Dieu.

    Pendant plus d'une heure et demi, nous retraçons le chemin de conversion de Jean-Paul II. Plusieurs extraits de pièces de théatre qu'il a lui même écrites sont également jouées.

     
  • Les églises évangéliques prolifèrent en Région bruxelloise

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    De Julien Thomas sur le site de la Dernière Heure :

    L’importante expansion des églises évangéliques à Bruxelles (VIDEO)

    Les églises dites du renouveau et prônant une approche plus littérale de la Bible sont aujourd’hui plus de 180 en Région bruxelloise.

    "La Bible nous dit : si notre corps, notre cœur ou notre conscience nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur. Cela veut dire que Dieu voit plus que notre cœur ! Dieu est notre témoin. Il témoigne à notre cœur, et il nous dit des choses dont on est conscient. Si tu veux prier tu peux t’approcher… Si tu as besoin d’une seconde chance par rapport à ta vie d’intégrité, d’honnêteté, de droiture, de sainteté… je dis : il y a une nouvelle chance !", lance le pasteur Bienvenu Kukimunu, devant une centaine de fidèles subjugués et silencieux. Ce dimanche, l’homme d’église insiste lors de son prêche sur telle ou telle phrase, alterne les envolées lyriques et les silences. À ses côtés, un adolescent joue au piano une mélodie douce et calme. Dans le Zion Temple Celebration Centre, situé à Molenbeek, comme dans les autres églises évangéliques ouvertes ces dernières années en Région bruxelloise, les cultes sont rythmés, musicaux, et font participer activement les fidèles.

    Depuis près de 20 ans, cette branche chrétienne prônant une approche littérale de la Bible a le vent en poupe. Un certain nombre d’églises évangéliques ouvrent ainsi chaque année leurs portes dans la capitale, que ce soit dans de simples habitations, d’anciens ateliers ou espaces commerciaux.

    Le Conseil administratif du culte protestant et évangélique (CACPE) reconnaît aujourd’hui pas moins de 178 églises en Région bruxelloise, dont 140 font partie du Synode fédéral, la branche spécifiquement évangélique. "Il existe aussi d’autres églises qui ouvrent de leur propre initiative, et que nous ne connaissons pas", précise Geert W. Lorein, président du Synode fédéral.

    Alors que, dans la capitale, les lieux de culte catholiques sont de plus en plus désertés, voire désacralisés, le nombre d’églises évangéliques ne peut répondre à la demande, surtout issue des communautés latino-américaine et d’Afrique centrale.

    Dans les églises évangéliques, les fidèles viennent en famille et toutes les tranches d’âge sont présentes. "Ici, on a le privilège d’avoir un lien direct avec notre créateur. On reste dans l’intimité avec Dieu", résume Bosco, un habitant de Wemmel âgé de 28 ans. "Quand je peux, je viens aussi le mardi, sinon je commence à penser mal. Je me fortifie avec la parole de Dieu", insiste Marie-Louise, 43 ans, de Dilbeek.

    Chaque mois , les fidèles de la paroisse sont invités à payer la dîme, soit le dixième de leurs revenus. "C’est normal ! Il faut aider la communauté selon ses moyens", sourit cette fidèle.

    Un casse-tête pour les bourgmestres bruxellois 

    "C’est problématique ! La plupart de ces endroits sont inconnus et n’ont pas de permis d’urbanisme et d’environnement. La plupart ne sont donc pas en ordre du point de vue de la sécurité ! Il y a une double responsabilité : celle des propriétaires qui louent ces endroits, et celle des organisateurs !", explique le bourgmestre anderlechtois Eric Tomas (PS), au sujet des nombreuses églises évangéliques installées sur le territoire de sa commune. Des lieux de culte dont le nombre n’est donc pas connu avec précision par les autorités locales, un certain nombre étant ouvert dans de simples habitations ou des hangars. La multiplication du nombre de ces églises représente ainsi un véritable casse-tête pour les bourgmestres bruxellois, responsables de la sécurité des personnes sur le territoire de leur commune. En mai dernier, le bourgmestre jettois Hervé Doyen (CDH) avait fermé trois églises évangéliques africaines qui n’étaient pas en ordre sur le plan urbanistique. "Les trois sont, depuis lors, de nouveau ouvertes. Une des trois a lancé des démarches et il y a enquête publique. Les deux autres n’ont rien fait et ont déjà reçu des courriers de rappel et des mises en demeure. Si elles ne répondent pas, je les ferai de nouveau fermer", indique le maïeur humaniste.

  • Quand Cathobel, qui se dit "service catholique inter-diocésain", soutient de manière directe une "hérésie"

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    Arnaud Dumouch a relevé une énormité dans l'article de Luc Aerens qui se trouve ici : http://www.cathobel.be/2017/01/16/a-propos-de-virginite-de-marie/

    Luc Aerens commence ainsi (avant de mettre en doute le caractère physique de la virginité de Marie) :

    "Précisons tout d’abord que la virginité de Marie n’est pas un dogme. Ce mot ‘dogme’ fait parfois peur et tout figer. C’est au Concile du Latran de 649 (plus de six-cents ans après la vie terrestre de Jésus avec Marie!) que l’Eglise affirma que Marie est demeurée vierge. Mais "cette conviction ne sera jamais érigée en dogme" (Citation de Charles-Eric Haugel).

    Rappelons ceci : Un dogme est un repère défini par le Magistère, concernant une doctrine du salut, et engageant la vertu théologale de la foi. 

    Or la virginité physique de Marie "avant, pendant et après" la naissance de Jésus est un dogme. 

    Cela fait même partie du Credo actuellement en vigueur, le Credo du Concile Vatican II :

    Citation : LE CREDO

    Profession de Foi du Pape Paul VI

    Le 30 juin 1968, après le Concile Vatican II, le Pape Paul VI proclamait le Credo de l’Eglise Catholique. Les vérités de la Foi Catholique constituent la raison de vivre des chrétiens.

    A la gloire du Dieu très saint et de Notre-Seigneur Jésus-Christ, confiant en l’aide de la Très Sainte Vierge Marie et des bienheureux apôtres Pierre et Paul, pour l’utilité et l’édification de l’Église, au nom de tous les pasteurs et de tous les fidèles, Nous prononçons maintenant cette profession de foi, dans la pleine communion spirituelle avec vous tous, chers frères et fils.

    "Nous croyons que Marie est la Mère demeurée toujours vierge du Verbe incarné".

    Luc Aerens et Cathobel vont devoir se remettre à la théologie en commençant par les bases.  

    A propos de la virginité de Marie… - Le site de l'Eglise Catholique en Belgique

    www.cathobel.be

    Il n’est pas rare, lors d’une retraite dans un monastère par exemple, qu’un adolescent explique que « le dogme de la virginité de Marie, cela fait bloquer la foi de beaucoup d’autres jeunes ». Que faut-il en penser? Cette question n’intéresse pas que les grands enfants…  Précisons tout d’abord que la virginité de Marie n’est pas un dogme. Ce mot ‘dogme’ fait parfois peur et tout figer. C’est au Concile du Latran de 649 (plus de six-cents... [Lire l'article]

    Arnaud Dumouch (Institut Docteur Angélique)

    Soutenez l'Institut Docteur Angélique sur Tipeee : https://www.tipeee.com/institut-docteur-angelique

    Accédez à tous les cours (philo, théologie) : http://docteurangelique.free.fr/accueil/InstitutDocteurAngelique.htm

    On peut aussi citer le Catéchisme de l'Eglise catholique :

    La virginité de Marie

    496 Dès les premières formulations de la foi (cf. DS 10-64), l’Église a confessé que Jésus a été conçu par la seule puissance du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie, affirmant aussi l’aspect corporel de cet événement : Jésus a été conçu " de l’Esprit Saint sans semence virile " (Cc. Latran en 649 : DS 503). Les Pères voient dans la conception virginale le signe que c’est vraiment le Fils de Dieu qui est venu dans une humanité comme la nôtre :

    Ainsi, S. Ignace d’Antioche (début IIe siècle) : " Vous êtes fermement convaincus au sujet de notre Seigneur qui est véritablement de la race de David selon la chair (cf. Rm 1, 3), Fils de Dieu selon la volonté et la puissance de Dieu (cf. Jn 1, 13), véritablement né d’une vierge, (...) il a été véritablement cloué pour nous dans sa chair sous Ponce Pilate (...) il a véritablement souffert, comme il est aussi véritablement ressuscité " (Smyrn. 1-2).

    497 Les récits évangéliques (cf. Mt 1, 18-25 ; Lc 1, 26-38) comprennent la conception virginale comme une œuvre divine qui dépasse toute compréhension et toute possibilité humaines (cf. Lc 1, 34) : " Ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint ", dit l’ange à Joseph au sujet de Marie, sa fiancée (Mt 1, 20). L’Église y voit l’accomplissement de la promesse divine donnée par le prophète Isaïe : " Voici que la vierge concevra et enfantera un fils " (Is 7, 14, d’après la traduction grecque de Mt 1, 23).

    498 On a été parfois troublé par le silence de l’Évangile de S. Marc et des Épîtres du Nouveau Testament sur la conception virginale de Marie. On a aussi pu se demander s’il ne s’agissait pas ici de légendes ou de constructions théologiques sans prétentions historiques. A quoi il faut répondre : La foi en la conception virginale de Jésus a rencontré vive opposition, moqueries ou incompréhension de la part des non-croyants, juifs et païens (cf. S. Justin, dial. 66, 67 ; Origène, Cels. 1, 32. 69 ; e.a.) : elle n’était pas motivée par la mythologie païenne ou par quelque adaptation aux idées du temps. Le sens de cet événement n’est accessible qu’à la foi qui le voit dans ce " lien qui relie les mystères entre eux " (DS 3016), dans l’ensemble des mystères du Christ, de son Incarnation à sa Pâque. S. Ignace d’Antioche témoigne déjà de ce lien : " Le prince de ce monde a ignoré la virginité de Marie et son enfantement, de même que la mort du Seigneur : trois mystères retentissants qui furent accomplis dans le silence de Dieu " (Eph. 19, 1 ; cf. 1 Co 2, 8).

    Marie – " toujours Vierge "

    499 L’approfondissement de sa foi en la maternité virginale a conduit l’Église à confesser la virginité réelle et perpétuelle de Marie (cf. DS 427) même dans l’enfantement du Fils de Dieu fait homme (cf. DS 291 ; 294 ; 442 ; 503 ; 571 ; 1880). En effet la naissance du Christ " n’a pas diminué, mais consacré l’intégrité virginale " de sa mère (LG 57). La liturgie de l’Église célèbre Marie comme la Aeiparthenos, " toujours vierge " (cf. LG 52).

    500 A cela on objecte parfois que l’Écriture mentionne des frères et sœurs de Jésus (cf. Mc 3, 31-35 ; 6, 3 ; 1 Co 9, 5 ; Ga 1, 19). L’Église a toujours compris ces passages comme ne désignant pas d’autres enfants de la Vierge Marie : en effet Jacques et Joseph, " frères de Jésus " (Mt 13, 55), sont les fils d’une Marie disciple du Christ (cf. Mt 27, 56) qui est désignée de manière significative comme " l’autre Marie " (Mt 28, 1). Il s’agit de proches parents de Jésus, selon une expression connue de l’Ancien Testament (cf. Gn 13, 8 ; 14, 16 ; 29, 15 ; etc.).

    501 Jésus est le Fils unique de Marie. Mais la maternité spirituelle de Marie (cf. Jn 19, 26-27 ; Ap 12, 17) s’étend à tous les hommes qu’il est venu sauver : " Elle engendra son Fils, dont Dieu a fait ‘l’aîné d’une multitude de frères’ (Rm 8, 29), c’est-à-dire de croyants, à la naissance et à l’éducation desquels elle apporte la coopération de son amour maternel " (LG 63).

  • A Bruxelles : Questions de bioéthique et Media Training

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    Questions de bioéthique et Media Training 

    Vous arrive-t-il de ne pas pouvoir vous positionner comme chrétien par rapport à toutes ces questions de bioéthique ? Et surtout, vous vous demandez peut-être comment communiquer en vérité, trouver les mots justes et aussi rejoindre la personne en souffrance dans son questionnement ?

    Ce cycle « Questions de Bioéthique » donne les outils et les arguments pour ouvrir le dialogue !

    Thèmes abordés : La grossesse et son arrêt – les tests prénataux et pré-implantatoires – la recherche sur les embryons – les soins palliatifs et l’euthanasie, …

    Approche :

    1.Comment s’approprier les questions d’aujourd’hui en matière de bioéthique ?

    2. Pourquoi certaines questions fâchent-elles ?

    3. Comment y répondre ? Est-ce encore possible de dialoguer et quels arguments utiliser ?

    4. Décryptage sémantique et formatage médiatique

    Par des exercices interactifs et une mise en situation (intervention écrite ou en public, entre amis, en radio, etc,…) ce cycle de 12 cours permettra à chacun de s’approprier les bases de la communication paisible autour de ces questions de vie et de mort, de la souffrance, de la vision de l’homme et de la place de la médecine en bioéthique.

    Cours animé par Carine Brochier

    Lieu : Institut d’Etudes Théologiques – Blvd St Michel, 24 – 1040 Bruxelles (Metro Montgomery)

    Horaire : les lundis de 13h30 à 15h30 à partir du 13 février 2017. (pas durant les congés scolaires)

    PAF : 50 euros à régler au compte de l’Institut Sophia : IBAN : BE65 363 005 515 296

    Infos : Tél : 0477 042 367

    Inscriptions par mail : carinebrochier@yahoo.fr

  • La tendance aux baptêmes tardifs s'accentue en Flandre

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    Lu sur Het Laatste Nieuws (lundi 16 janvier, p. 14) :

    Treize enfants baptisés à Hoegaarden

    Pas moins de treize enfants âgés de 6 ou 7 ans ont été baptisés ensemble, hier à l'église Saint-Gorgonius; une tendance sans précédent à Hoegaarden. "Une fois, nous avons eu une demande de baptême à un âge tardif, mais aujourd'hui, soudainement treize à la fois, c'est très surprenant"a déclaré l'animatrice paroissiale Liesbeth Goris, qui veut faire du premier dimanche après l'Épiphanie un jour annuel de baptême. "Je pense que beaucoup de parents doutent quant à savoir s'ils veulent baptiser leurs enfants à la naissance." Goris explique le phénomène. "Ils veulent que leur enfant aie la liberté, mais ne savent pas dans quelle direction ils veulent aller. Il ne s'agit pas de conversions venant d'une autre religion, mais surtout de familles où l'un des partenaires n'est pas croyant." Le nombre élevé reste difficile à expliquer. "L'opposition de principe à l'égard de l'Eglise a pris fin. Les gens s'interrogent sur leur identité et ont peur de la situation instable dans le monde", dit Goris. "Nous leur souhaitons à tous la bienvenue, même si l'un des parents n'est pas déterminé. Je pense qu'il est également préférable d'avoir des enfants qui soient baptisés à l'âge de 6 ans, l'année de leur première communion."

  • L'euthanasie des malades psychiatriques est-t-elle contraire à l'éthique ?

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    De Willem Lemmens, Professeur à l'Université d'Anvers (Centre d'éthique) (Traduction libre de la Tribune libre de Willem Lemmens le 20 Décembre 2016 sur Knack.be, sur Euthanasie Stop)

    L'euthanasie des malades psychiatriques est-t-elle non éthique ?

    « La négligence du législateur apparait 15 ans plus tard comme une erreur tragique. », écrit le professeur d'éthique Willem Lemmens, réagissant à la critique américaine de la loi belge sur l'euthanasie.

    Le comité d'éthique de l' American Psychiatric Association (APA) questionne la pratique de l'euthanasie de patients psychiatriques en Belgique et aux Pays-Bas. L'APA a l'intention de proposer à la WPA (World Psychiatric Association) qu'une demande d'éclaircissements soit faite aux collègues belges et néerlandais. L'organisation professionnelle américaine considère qu'on ne peut pas pratiquer d'euthanasie sur des patients psychiatriques. Ces patients ne sont pas en phase terminale de maladie, leur désir de mourir est inextricablement lié à leur pathologie complexe.

    Ceci rend impossible une appréciation objective de leur désir de mourir et du caractère sans issue de leurs souffrances, par ailleurs plus que réelles. De plus, la motion de l'APA met le doigt sur la problématique éthique fondamentale ; pour eux, il n'est pas possible d'administrer ou de fournir des moyens de donner la mort à des patients qui ne sont pas en phase terminale dans le contexte de la fourniture de soins psychiatriques. Pour l'APA, le serment d'Hippocrate n'est clairement pas un chiffon de papier.

    « L'euthanasie des malades psychiatriques est-t-elle non éthique ? »

    La ministre Maggie de Block n'est pas impressionnée : elle se rappelle les discussions approfondies tenues en 2002 au sujet de la loi sur l'euthanasie. Il faudrait peut-être d'abord rectifier la perception erronée de Madame la ministre. Dans ce pays et au début du siècle, les discussions préalables à la loi ont été importantes. Pour qui a suivi les débats, il est clair que, dès le début, l'euthanasie des malades psychiatriques a été pour quelques-uns un sujet de préoccupation. Mais, toute opposition a été rapidement tuée dans l'œuf par l'audace d'un lobby résolument favorable à l'euthanasie. Les arguments des partisans de la libre disposition absolue de soi-même étaient simples: on ne peut pas discriminer les malades psychiatriques ! il faut faire en sorte que la loi prévoie une consultation de plus d'un psychiatre ou d'un spécialiste pour les patients qui ne sont pas en phase terminale et laisser un intervalle d'un mois entre la demande et la pratique de l'euthanasie, et voilà, tout est réglé.

    La négligence du législateur apparait 15 ans plus tard comme une erreur tragique. Après quelques temps, des voix inquiètes se sont élevées en provenance du secteur psychiatrique.

    Lors d'une conférence rétrospective il y a quelques années ( nota bene, à l'Université Catholique de Louvain), je me rappelle qu'une soignante du secteur psychiatrique s'est levée et, hésitante, a dit que pour elle, ce sentiment de ''feel good' qui dominait la conférence ne cadrait pas : la loi sur l'euthanasie constituait peut-être un pas en avant pour les patients en phase terminale atteint de maladies physiques graves et incurables mais, dans son secteur, les soins psychiatriques, elle voyait plutôt de gros problèmes quand les patients demandaient l'euthanasie avec un insistant désir de mourir. Son intervention a été ignorée et m'a laissé avec de graves interrogations.

    « Depuis, un ou deux ans, apparaissent dans ce pays des histoires de personnes qui restent avec des traumatismes après qu'a été pratiquée l'euthanasie sur un membre de leur famille qui souffrait d'une maladie psychiatrique incurable et irréversible. »

    Ces êtres chers n'étaient pas en phase terminale. Des articles scientifiques d'experts belges ont présenté des dizaines de cas d'euthanasie en raison d'affections psychiatriques comme les balises d'un progrès éthique et médical. Les plaintes sporadiques de membres de la famille étaient considérées avec dédain comme un signe de 'troubles structurels' dans les familles concernées. Le récent rapport de la FCEE (la commission d'évaluation de l'euthanasie) reconnait pour la première fois le fait que les malades psychiatriques constituent pour l'euthanasie une catégorie à part.

    Mais, la commission souligne aussi que ce groupe est restreint : le docteur Wim Distelmans a commenté les chiffres en soulignant qu'il y a chaque année bien plus de morts d'accidents de la route. Pour information, de 2012 à 2015 les chiffres officiels d'euthanasie sont de 7 autistes, 8 schizophrènes, 17 bipolaires, 30 hommes et femmes avec un trouble de la personnalité et 82 personnes souffrant de dépression.

    Tout le monde ne trouve pas rassurante la réalité derrière ces chiffres. Quelle que soit la façon dont on la considère, l'euthanasie des malades psychiatriques est la fourniture d'une substance létale par un médecin à des personnes dont les souffrances sont plus que réelles, mais qui en principe peuvent encore vivre des années. Tous les psychiatres ne sont pas d'accord sur la signification d'une souffrance sans espoir ou incurable « du fait d'avoir tout essayé ». Pour ne pas parler du concept délicat de la libre disposition de la personne et de sa libre décision.

    Bien sûr, la souffrance psychique peut être une réalité irrémédiable avec laquelle, donc, il faut vivre le restant de ses jours. C'est précisément pour cette raison que l'aide inconditionnelle et active du psychiatre ou du psychologue est essentielle. Par ailleurs, les psychiatres savent d'expérience que la guérison ou un soulagement soudain est possible. Mais, au-delà de ces considérations médicales, il y a une considération éthique sur laquelle l'APA attire notre attention : l'introduction de l'euthanasie dans la psychiatrie signifie de facto la légalisation du suicide assisté. Là, le médecin est placé dans un tout nouveau rôle d'expert de la fin de vie. Un rôle qui dépasse radicalement ses compétences médicales et la finalité de la médecine Hippocratique.

    Eviter la tragédie du suicide classique ?

    Une minorité de psychiatres belges continue d'affirmer que l'euthanasie permet d'éviter la tragédie d'un suicide classique. Ne faut-il pas considérer le fait que les patients ont été euthanasiés (ou assistés dans leur suicide) par des médecins bien déterminés, alors qu'ils auraient pu rester en vie dans les mains d'autres docteurs ?

    Pour les psychiatres américains, ce qui se passe en Belgique est une question de déontologie médicale et d'éthique fondamentale ».

    Dans un article écrit par des partisans de l'euthanasie de malades psychiatriques, il est dit franchement que, en cas de souffrance purement psychique, il y a un facteur subjectif très important aussi bien pour le patient que pour le médecin. Des recherches complémentaires sont donc souhaitables. Mais, dans l'intervalle, des dizaines de patients sont morts.

    En Belgique et aux Pays-Bas, des constatations de ce type ne déclenchent pas des tempêtes de protestations. Mais à l'étranger, les psychiatres américains froncent les sourcils. A raison. Si l'on extrapole les chiffres cités aux Etats-Unis et leur grosso modo 300 millions d'habitants, cela signifierait pour une période de quatre ans l'implication active des psychiatres américains dans 6000 euthanasies à la demande de patients souffrant de maladies psychiques ou de troubles du comportement, mais n'étant aucunement en fin de vie.

    C'est pour cette raison que les psychiatres américains tirent la sonnette d'alarme. Ne vous y trompez pas ! Ils ont bien étudié ce qui se passe en Belgique. C'est ce que j'ai pu constater en Octobre de cette année au congrès annuel de la ASBH (American Society for Bioethics and the Humanities). Pour eux, ce qui se passe en Belgique est une question de déontologie médicale et d'éthique fondamentale. Cela transcende la simple idéologie politique et la législation d'un pays.

    Il s'agit de l'intégrité de la psychiatrie elle-même et du maintien des principes fondamentaux sur lesquels un bon soin médical doit être fondé. Les politiques et le monde médical belge ont tout intérêt à ne pas éviter le dialogue avec ces experts.

  • Rouvrir le débat sur ce qu’est la mort dans la dignité

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    Mourir dans la dignité : quel est le rôle du droit et de la politique lorsqu'il s'agit de construire une culture valorisant la vie à chaque instant? Le 28 novembre, le bureau bruxellois d'ADF International a lancé la campagne « Affirmer la dignité » ou #AffirmingDignity. Plusieurs vidéos de court métrage traitent de cette question de société et demandent un nouveau débat sur ce qu’est la mort dans la dignité.

     
  • Bruxelles : Yvan Mayeur enverra-t-il "une onde positive" au pape ?

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    Du site de LaCapitale.be :

    Bruxelles: Le courrier qu'Yvan Mayeur a reçu du pape

    Ce n’est pas tous les jours qu’un Bruxellois reçoit un courrier du pape François. Cela vient pourtant d’arriver au bourgmestre de la Ville de Bruxelles Yvan Mayeur (PS) qui n’a pas manqué d’en faire état sur sa page Facebook.

    « Il arrive que certains courriers nous interpellent, comme celui-ci par exemple », écrit le maïeur bruxellois sur sa page Facebook.

    Monsieur le Bourgmestre,

    Je vous remercie pour votre participation au colloque organisé à mon initiative à l’Académie Pontificale des Sciences. Pendant ces deux journées, j’en ai suivi de près les travaux et ai eu connaissance des importantes conclusions qui en ont été tirées. J’ai souhaité respecter la liberté de tous et chacun. J’apprécie beaucoup la proposition qui a été formulée de créer un réseau de maires. Je sais vos initiatives, vos batailles personnelles et les obstacles que vous devez surmonter. C’est pourquoi  je souhaite vous exprimer mon admiration et ma gratitude pour votre action avisée et votre persévérance en faveur de nos frères et sœurs réfugiés. Ma porte vous sera toujours ouverte, à vous-même et à ce nouveau réseau.

    En même temps que je demande au Seigneur de ne jamais vous abandonner, particulièrement en ces temps difficiles, je vous accompagne de ma reconnaissance et de mon affection. Je vous prie de bien vouloir prier pour moi ou de penser à moi en bien et de m’envoyer une « onde positive ».

    Sincèrement,

    François

    « Sans partager les croyances on peut partager des convictions, comme celle de se battre ensemble pour que le monde soit plus juste, pour tout le monde, précisément », ajoute Yvan Mayeur, qui précise. «  Le Pape François et les Villes s'engagent ensemble en faveur des réfugiés. »

  • Hergé, un "anticommuniste primaire" ?

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    Une opinion de Corentin de Salle, directeur scientifique du Centre Jean Gol, sur LaLibre.be :

    Tintin, "l’anticommuniste primaire" (OPINION)

    En 1929, "Tintin au Pays des Soviets" dénonçait un régime dont l’idéologie a fait 100 millions de morts dans le monde. Ne serait-il pas opportun de rappeler aux Belges francophones d’aujourd’hui les méthodes et les crimes du communisme ?

    Comme chacun sait, "Tintin au Pays des Soviets" sort enfin en version colorisée. Comme tous les autres lecteurs de ma génération, je l’ai découvert en noir et blanc durant mon enfance. Mais quand on évoque cette bande dessinée, je pense directement à une autre : une planche de Claire Bretécher lue durant mon adolescence. Claire Bretécher était, dans les années 70, la dessinatrice vedette du "Nouvel Obs". Elle séduisait chaque semaine un public de gauche bourgeoise et cultivée (on ne disait pas encore "bobo" à l’époque) car, avec talent, elle tournait en dérision ce milieu qui adorait se voir étrillé de la sorte.

    Le gag tient en une planche : un enfant lit un exemplaire de "Tintin au Pays des Soviets" (acheté dans une brocante ou autre part). Sur ces entrefaites, les parents arrivent. Ils sont scandalisés. Ce sont des parents de la classe supérieure votant PS -typiquement le couple qui lit le "Nouvel Obs" - et, d’autorité, le père confisque l’album et décide qu’il est hors de question que son fils lise cette BD car elle véhicule un "anticommunisme primaire"… Mais, saisi d’un doute, il se demande subitement s’il ne s’agit pas de l’édition originale, auquel cas l’exemplaire vaudrait une fortune. Du coup, son attitude change du tout au tout et il dit, de manière admirative : "Tu as eu le nez fin, mon fils." Avant de s’apercevoir, déçu, qu’il s’agit en réalité d’une réédition.

    Les horreurs du régime soviétique

    Aussi étrange que cela puisse paraître aujourd’hui, cette attitude de rejet de la première aventure de Tintin était très répandue dans le troisième quart du siècle passé. A cette époque, une portion importante des intellectuels, des journalistes, des enseignants, etc., était communiste ou proche des idées communistes. Et, pour beaucoup de gens, y compris les non-communistes, il était stigmatisant de se voir traiter "d’anticommuniste primaire". Condamner trop brutalement cette idéologie rédemptrice du genre humain revenait à passer pour un ignare doublé d’un imbécile. C’était également courir le danger de passer pour un être dénué de compassion face aux souffrances de la classe exploitée. Rétrospectivement, cela fait sourire quand on sait que la mise en œuvre criminelle de cette idéologie a fait 100 millions de morts dans le monde. Cet aveuglement volontaire face aux horreurs du régime soviétique a été abondamment commenté depuis, notamment dans "Le Passé d’une illusion", le remarquable ouvrage de François Furet, et dans toute l’œuvre indispensable de Jean-François Revel.

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  • Liège : Foliamusica au Saint-Sacrement, le dimanche 15 janvier à 16h00

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    Dans son parcours d’aide aux jeunes artistes surdoués, « Foliamusica »

    vous offre son premier concert 2017 avec la découverte de deux talents exceptionnels :

     

    FOLIAMUSICA AFFICHE DE duo JORIS 2017-page-001.jpg

     

    Le dimanche 15 janvier 2017 à 16h à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège :

    Duo “le contrepoint”

    JORIS  VERCRUYSSE -  FLUTE

    THOMAS  VANBINSBERGEN -  VIOLON

    Une heure de musique avec Telemann, Leclair, Beethoven, Bartok...

    Au plaisir de se retrouver au concert  (suivi de l'apéro dans la salle de réception)

    Entrée: 9 €

    Prévente : 6 €, par mail cecile.leleux.be@gmail.com

     ou gsm  0473 321983

    JPSC

  • A l’Ulg, l’Union des Etudiants Catholiques de Liège et le Groupe « Ethique sociale » organisent un nouveau cycle de lunchs débats inauguré par Mgr Delville le mardi 17 janvier 2017 : les inscriptions sont ouvertes

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    ulg_17 janv 2017.jpg

     aimable rappel: les inscriptions sont reçues jusqu'au 12 janvier inclusivement (téléphone, email ou réservation en ligne, comme indiqué ci-dessous)  

    « Le christianisme médiéval, creuset de l’Europe », par Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, professeur honoraire d’histoire du christianisme à l’Université catholique de Louvain (U.C.L.) : un lunch-débat organisé  le mardi 17 janvier 2017 à 18h00, à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l'Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 15 € (à régler sur place) – 5 € pour les étudiants

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (12 janvier 2017)

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    Plus de renseignements et  s’inscrire en ligne, cliquez ci-dessous:

    http://www.ethiquesociale.org/

      

    CYCLE DE CONFÉRENCES 2017

    L’EUROPE, SES FONDEMENTS, AUJOURD’HUI ET DEMAIN 

    Le cycle complet comportera quatre rencontres :

    Mardi 17 janvier 2017

    1. Le christianisme médiéval, creuset de l’Europe

    par Mgr Jean-Pierre DELVILLE, évêque de Liège

    L’Europe a-t-elle des racines spirituelles, et plus précisément des racines chrétiennes ? Les invasions germaniques qui ont suivi la chute de l’Empire romain ont bouleversé l’Europe. Le christianisme, et plus spécifiquement l’Église latine, s’est alors affirmé comme fondement de valeurs créatrices d’une culture commune, enracinée dans une histoire des peuples où la mémoire biblique et l’héritage chrétien jouent un rôle majeur.

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