Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Belgique - Page 227

  • Un poulain du cardinal Danneels pour succéder à Monseigneur Léonard

    IMPRIMER

    C’est l’information que « La Libre » tient d’une « source sûre » : l’évêque de Bruges, Mgr De Kesel  devient archevêque de Malines Bruxelles. Nous avons relayé cette information ici. Elle sera officialisée demain vendredi 6 novembre.

    Mais quel est le profil exact de cet intellectuel moins expansif que son confrère d’Anvers Johan Bonny ? Dans une archive du « Soir », on peut trouver ce qu’en disait  le « spécialiste » de l’actualité religieuse Christian Laporte lorsque Rome fit du chanoine gantois Jozef De Kesel un évêque auxiliaire du Cardinal Danneels à Bruxelles en 2002 :   

    « Jozef De Kesel, un théologien gantois, est devenu, contre toute attente, le nouvel évêque de Bruxelles. Le cardinal Danneels et Rome ont choisi un homme d'ouverture et d'écoute pour une Eglise plus dans les cordes qu'ailleurs.

    Divine surprise pour les catholiques bruxellois. Et davantage encore pour le principal intéressé... car il ne s'attendait vraiment pas à cette promotion un tantinet diabolique : c'est le chanoine gantois Jozef De Kesel qui monte sur le trône épiscopal bruxellois, succédant au duo Lanneau (F) - De Hovre (NL) en place depuis vingt ans.

    Une nomination qui lui fait même un peu peur, qui le met même mal à l'aise mais voilà, quand le grand « patron » de l'Église belge, entendez le cardinal Danneels, vous envoie en première ligne sur le difficile front bruxellois pratique en baisse abyssale, paroisses en difficulté avec la bénédiction de Rome, le théologien fidèle n'a plus guère le choix !

    Les De Kesel ? Une nouvelle « dynastie » épiscopale est née... Son oncle, Mgr Leo-Karel De Kesel fut évêque auxiliaire de Gand de 1961 à 1990.

    Jozef, cinquième d'une famille de neuf enfants, fut probablement inspiré par son exemple lorsqu'il décida d'embrasser le sacerdoce en 1965 en entrant au séminaire de Gand. Mais l'Église se rendit vite compte qu'elle comptait là un excellent élément pour étoffer ses troupes intellectuelles. Après des études d'histoire à Louvain, il fut donc envoyé à l'Université grégorienne à Rome.

    De Kesel Jr devint un pilier du fameux Collège belge dont les murs résonnaient encore des grands débats conciliaires. Mieux, il s'inscrivit dans la lignée des grands « anciens » en devenant un spécialiste de la théologie de Rudolf Bultmann (*) : un auteur très à la mode aujourd'hui, qui fut à la base d'une certaine démythologisation de Jésus, établissant des distinctions nettes entre le Jésus de l'histoire et celui de la foi.

    Une grosse tête, donc, Jozef De Kesel à en juger par sa carte de visite et, surtout, par sa riche production théologique.

    Mais l'homme fut aussi remarqué pour son entregent, sa grande capacité d'écoute. Et pour ses qualités de pédagogue.

    Résultat : nommé entretemps chanoine du chapitre de la cathédrale Saint-Bavon, il fut aussi pendant dix ans vicaire épiscopal responsable de la formation théologique et pastorale.

    Pas une mince affaire, car il fut chargé de piloter aussi bien les prêtres et les religieux que les diacres et les laïcs. Dans la ville d'Artevelde, le frêle chanoine on est loin des clercs imposants des Primitifs flamands était considéré comme une étoile montante que d'aucuns voyaient même succéder à Mgr Luysterman, l'évêque de Gand. Godfried Danneels en a décidé autrement.

    Parce que son passé plaide sans doute le mieux pour affronter la réalité bruxelloise où l'Eglise est plus qu'ailleurs encore sur la défensive.

    Jozef De Kesel n'est pas de cette race de messeigneurs tout confits de certitudes qui veulent reconquérir les âmes à grands coups médiatiques. On ne le verra pas non plus organiser une procession sur le canal dans la capitale. Au contraire, à ses yeux, l'Eglise doit être de plus en plus ouverte à la culture actuelle, largement sécularisée. Tout en poursuivant résolument dans la voie de Vatican II.

    Davantage que le maintien des droits acquis (et perdus) de l'institution, c'est la quête de la foi qui le guidera. Son ministère sera moins celui du pouvoir que celui du symbole. Dans une voie résolument oecuménique. Jusque dans le choix de sa devise : « Je suis avec vous les chrétiens ». Chrétiens ? Catholiques, oui mais aussi protestants, orthodoxes. Ouvert à l'autre...

    Quant à ses origines flamandes, il ne les reniera, forcément, pas mais il veut et peut devenir un vrai Bruxellois ». 

    Ref. l’acteur Jozef De Kesel

    (*) Monseigneur De Kesel  a consacré sa thèse  de doctorat en théologie  à cette question de l’historicité de Jésus dans l’œuvre de Rudolf Bultmann, célèbre théologien allemand de tradition luthérienne dont l’œuvre est dédiée à une réinterprétation de  l’Évangile pour rendre celui-ci  « plus recevable et compréhensible » à l’esprit de nos contemporains.

    JPSC

  • Mgr De Kesel succédera(it) à Mgr Léonard : annonce, démenti et confusion

    IMPRIMER

    1847721839.jpgDe la Libre.be (Christian Laporte) :

    Mgr. Jozef De Kesel sera le prochain archevêque de Malines-Bruxelles. La Libre Belgique l'a appris de bonne source jeudi après-midi : le Vatican a tranché dans le dossier de désignation du successeur de Mgr. André-Joseph Léonard. Contrairement à ce que l'on a longtemps cru, ce ne seront pas en définitive ni Mgr. Johan Bonny, l'évêque d'Anvers, ni l'abbé d'Orval, Lode Van Hecke mais bien l'actuel évêque de Bruges, Mgr. Jozef De Kesel. La nouvelle sera annoncée officiellement ce vendredi à 11h30 à la fois à Rome et à Bruxelles.

    Mais... le porte-parole de la Conférence épiscopale ne confirme pas l'information, comme l'indique lesoir.be:

    "Tommy Scholtès, le porte-parole de la conférence épiscopale belge refuse cependant de confirmer l’information de nos confrères. Contacté par Le Soir à l’instant, il déclare : «  Non, je ne confirme pas l’information.  » L’information de La Libre serait-elle fausse ? «  Il n’y a pas d’information. D’ailleurs, aucune conférence de presse n’est prévue demain.  » Nos confrères affirment pourtant que la nouvelle sera annoncée officiellement ce vendredi, à 11h30, simultanément à Rome et à Bruxelles. Or, l’annonce officielle se fait toujours par une conférence de presse à Bruxelles. Tommy Scholtès va plus loin : «  Le Pape n’a pas encore pris sa décision, affirme-t-il.Je ne pense pas que Christian Laporte (le journaliste qui a révélé l’information. NDLR) soit le premier sur la liste des personnes à être informées, avant qu’on ne le soit…  » Vraisemblablement énervé, le porte-parole a coupé court à notre conversation : «  Je pense qu’on va en rester là  »."

    Cependant, sur le site des Médias Catholiques, Jean-Jacques Durré confirme la tenue d'une conférence de presse demain :

    Le nom du nouvel archevêque de Malines-Bruxelles sera officiellement connu demain.

    Selon plusieurs sources, que la presse a relayées, le successeur de Mgr André-Joseph Léonard à la tête de l’archevêché de Malines-Bruxelles est connu.

    Depuis nombreuses semaines, plusieurs noms circulaient concernant le nom du successeur de Mgr Léonard à la tête de l’archevêché. Le journal italien La Stampa a avancé cet après-midi que le nouvel archevêque serait Mgr Johan Bonny, évêque d’Anvers. Le nom de Mgr Joseph De Kesel, actuel évêque de Bruges, est cité et de façon officielle, rien n’est confirmé. Mais, une conférence de presse est convoquée demain à 11h30, à la Conférence épiscopale, rue Guimard, pour annoncer de manière officielle la désignation du nouvel archevêque de Malines-Bruxelles, annonce qui se fera simultanément à Rome, par les services de presse du Vatican.

    Mais Christian Laporte persiste et signe...

     
    Qui a dit que tout cela faisait un peu (!) désordre ?
  • Question pour un champion : lequel des deux est-il le plus légitime d'euthanasier ?

    IMPRIMER

    http://www.lameuse.be/1410865/article/2015-11-03/region-liegeoise-au-nom-de-l-ethique-marie-une-maman-de-30-ans-pourrait-mourir-f

    Marie, une mère de famille de 30 ans, a besoin d’un foie. En région liégeoise, un homme pourrait lui sauver la vie. Il se trouve dans un état de conscience minimale depuis 5 ans. L’euthanasie a été refusée à sa famille qui, en lisant l’histoire de Marie parue dans une précédente édition, a demandé au médecin de réévaluer le cas. Le refus est toujours d’actualité… La famille plaide pour une flexibilité de la loi sur l’euthanasie.
  • « Eia ! Mater » : un nouveau cycle d’initiation au chant grégorien à Liège

    IMPRIMER

    Lu sur Cathobel, le site web des diocèses francophones de Belgique :

    13_05_11_18-42-28_DxO-border.jpg

    « Un nouveau cycle de cours organisé par l’académie de chant grégorien à Liège s’ouvrira fin novembre, sous la direction de Maurice Besonhé.

    cours-liege-2015.jpgDe fin novembre 2015 à juin 2016, un cycle de chant grégorien réunira deux samedis après midi par mois (de 15h à 17h30) une trentaine d’apprenants placés sous la direction de Maurice Besonhé. Le cycle se clôturera par un concert et une messe festive le samedi 11 juin 2016. Ancien élève du conservatoire de Verviers, M. Besonhé a pratiqué le chant choral au sein de la Maîtrise de cette Ville (sous la direction de J.-M. Allepaerts) et découvert la sémiologie grégorienne avec d’éminents spécialistes: Hubert Schoonbroodt, Carlo Hommel et Marcel Pérès. Chantre d’église, il fut aussi titulaire des orgues de l’église Notre-Dame et Saint-Remacle à Spa, de 1994 à 2014.

    Les cours de l’académie de chant grégorien à Liège sont dédiés à l’étude du plain chant et de ses dérivés les plus proches: le déchant et l’organum. Au programme de cette année: un florilège de mélodies consacrées à la Mère de Dieu, depuis les temps carolingiens jusqu’au siècle de Louis XIV. Ces cours sont ouverts à tous sans pré-requis, même si une expérience musicale est la bienvenue.

    Premier rendez-vous: samedi 21 novembre 2015 à 15 heures, dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement (Bd d’avroy, 132). Renseignements et inscriptions: email academiedechantgregorienliege@proximus.be ou tél. 04.344.10.89 (en cas l’absence, portable 0498.33.46. 94). On peut aussi s’inscrire en ligne sur le site www.gregorien.com

    Ref. « Eia ! Mater » : un nouveau cycle d’initiation au chant grégorien à Liège

    JPSC

  • Belgique: "La loi sur l'euthanasie ne fonctionne pas"

    IMPRIMER

    Les nuages n'en finissent pas de s'accumuler sur la commission fédérale de contrôle de l'euthanasie, assaillie de critiques de toutes parts. Dans l’hebdomadaire « Le Vif », cette carte blanche de Xavier Lombard :

    « Décidément, les nuages n'en finissent pas de s'accumuler sur la commission fédérale de contrôle de l'euthanasie. Celle-ci est assaillie de critiques de l'étranger où elle est présentée régulièrement comme le modèle de ce qu'il ne faut pas faire. Elle est aussi attaquée à l'intérieur du pays par une opposition déterminée à démontrer sa partialité, critiquée par des universitaires de tous bords et accusée d'organiser l'absence de contrôle effectif. De l'aveu de ses propres membres (dont son président Wim Distelmans), cette commission est incapable d'enrayer les milliers d'euthanasies non-déclarées annuellement. De plus, elle est noyautée par les lobbys pro-élargissement de la loi.

    Elle est encore apparue la semaine dernière sous un jour peu flatteur dans la presse nationale. La commission s'est montrée incapable de rassembler encore suffisamment de membres répondant au profil légal. Mais aujourd'hui enfin, elle apparaît dans les médias pour avoir fait son travail ! Car ce mercredi, pour la première fois en 13 ans et plus de dix mille (!) cas d'euthanasies et sans doute autant de non-déclarées, bien qu'en affaires courantes, la commission de contrôle a décidé "à l'unanimité" de transférer un cas au parquet, et non des moindres: l'euthanasie de Simone par Marc Van Hoey. Ce dernier, par ailleurs, rien moins que président de Recht op Waardig Sterven (RWS), le principal lobby en faveur de l'extension de l'euthanasie au nord du pays.

    Motivation invoquée à l'euthanasie : la "fatigue de vie", prétexte invalide, mais maquillé, qui causerait des "souffrances psychiques insupportables".

    On pourrait, et on espère, y voir le signe d'un réveil tardif, mais salutaire de la commission de contrôle pour faire appliquer la loi. Force est cependant de constater qu'en l'occurrence, elle n'avait guère le choix; En effet, toute la procédure a été filmée par la télévision australienne révélant publiquement des détails particulièrement accablants pour le médecin et la manière dont l'euthanasie est pratiquée en Belgique.

    Lire la suite

  • Les tweets inquiétants de Jacqueline Herremans (ADMD)

    IMPRIMER

    euth.jpg

    Cela a suscité la publication d'une note sur le blog de Koz(toujours) intitulée : Réveils pour ceux qui ne se lèveront plus

    Il y a les petits matins blêmes et ceux, pourtant heureux, où l’on blêmit toutefois. Ce matin en est un, au réveil. Et je m’accroche à cet espoir, qui s’échappe parfois, qu’en y prenant ma part d’autres réveils sont possibles encore. Il faut s’y tenir ferme à cet espoir restant. Ce matin, je découvre les tweets de Jacqueline Herremans. Jacqueline Herremans : avocate au barreau de Bruxelles, présidente de l’ADMD (Association – dite – pour le Droit de Mourir dans la Dignité) Belge, et membre de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie. Non contente de pousser toujours plus loin sa logique mortifère en Belgique, Jacqueline Herremans intervient également dans les affaires françaises, que ce soit dans le cas de Vincent Lambert (ici) ou pour témoigner au procès Bonnemaison ().

    lire la suite sur Koztoujours.fr

  • Euthanasie en Belgique : tout est à revoir !

    IMPRIMER

    La Libre.be publie cette opinion :

    Euthanasie : il faut tout revoir !

    Une opinion d'Etienne Dujardin et Drieu Godefridi, juristes.

    Lorsqu’en 2014 débuta le débat parlementaire sur l’extension de l’euthanasie aux mineurs, nous avions émis des réserves sur le mécanisme de contrôle en place, pour les majeurs, depuis 2002.

    Rappelons que le contrôle du respect des conditions légales de l’euthanasie relève, en Belgique, d’une commission administrative, la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie. Durant les douze premières années de son existence, cette commission jugea que pas un seul cas d’euthanasie n’avait enfreint les conditions de la loi.

    Ce qui est tout à fait possible, à condition de supposer que les médecins belges sont tous des anges. Mais ce cas, on peut se poser la question de la nécessité d’un contrôle, voire même d’une loi : autant s’en référer au jugement divinement inspiré de chaque médecin.

    Plus sérieusement, cette commission compte en son sein une majorité d’activistes pro-euthanasie, à commencer par sa co-présidente Jacqueline Herremans, laquelle se déroba à nos propositions de débat public. Depuis 2006, l’ancien sénateur libéral Philippe Monfils, auteur de la loi sur l’euthanasie, demande la démission de l’autre co-président de la commission, Wim Distelmans, en raison de la caution donnée par celui-ci à des violations de la loi. N’est-il pas révélateur que la commission soit aujourd’hui en affaires courantes, ayant de plus en plus de difficulté à trouver des candidats disposés à en cautionner les procédures défaillantes ?

    Scoop ! Lalibre.be révélait hier qu’un premier dossier d’euthanasie venait d’être transmis par la commission aux autorités judiciaires. En effet, la télévision australienne a réalisé un reportage sur « Simone », une patiente qui a choisi de mourir parce qu’elle en avait « marre de vivre ». Cela, alors qu’elle ne souffrait d’aucune affection physique ou psychique particulière. Les conditions légales de l’euthanasie n’étaient absolument pas réunies.

    Qu’à cela ne tienne ! Simone a trouvé un médecin qui se vante, face à la caméra australienne, de se préoccuper des conditions légales de l’euthanasie comme de sa première seringue, et qui s’est effectivement occupé d’euthanasier Simone. Simone est morte.

    Le cas « Simone » n’est que la pointe du sommet de la partie visible de l’iceberg. On estime que 50% des cas d’euthanasie, en Belgique, ne sont pas déclarés du tout. L’autre moitié faisant l’objet, on le constate, d’un « contrôle » qui a tout d’une amusante mascarade.

    Le débat sur l’euthanasie est parasité par une confusion : beaucoup de gens pensent qu’une personne qui veut mourir doit pouvoir le faire dans la dignité. Soulignons avec force que ce n’est pas du tout notre sujet.

    Le point que nous soulevons est le suivant : est-il acceptable que les médecins se voyent offrir de facto le droit de vie et de mort sur leurs patients, en dehors de tout contrôle effectif ? Ne voit-on pas les dérives vertigineuses dont ce système est gros ?

    Il nous semble impératif et urgent d’ouvrir un débat serein sur l’euthanasie telle qu’on la pratique en Belgique. D’autant qu’un arrêt de la Cour constitutionnelle vient de confirmer le travers que nous dénoncions en 2014, soit le fait de s’en remettre de plus en plus à la décision arbitraire du médecin. Le monde entier a le regard rivé sur l’étrange expérience en cours dans notre petit pays, et ses yeux sont éberlués.

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège: horaire des messes du week-end de la Toussaint

    IMPRIMER

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT 

    Copie de église du st sacrement.JPG 

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    LES MESSES DU WEEK-END DE LA TOUSSAINT

    DIMANCHE 1er NOVEMBRE 2015

    10h00, messe en latin (missel de 1962) : chants grégoriens et orgue, propre de la messe « Gaudeamus », kyriale IV, Credo IV, hymne de la Toussaint.

    11h15, messe en français (missel de 1970) : chants grégoriens et vernaculaires, orgue et violoncelle, kyriale VIII.

    LUNDI 2 NOVEMBRE 2015

    18h00 messe de la commémoration des fidèles défunts : kyriale et propre de la messe grégorienne de « Requiem », orgue et violoncelle

     JPSC

  • La croix des JMJ est en Belgique à la Toussaint 2015

    IMPRIMER

    La Croix des JMJ en Belgique le 31 Octobre, 19h30 en la Cathédrale St-Michel et Gudule

    Cette croix, signe de notre foi en Jésus mort et ressuscité, a déjà parcouru le monde dans des centaines de régions, dans des milliers de lieux de souffrances, de joies et d’espérances, sur des dizaines de moyens de transport différents. Le rassemblement national de la Toussaint sera une étape vers les JMJ de juillet 2016 à Cracovie. Près de 600 jeunes belges sont attendus !

    unnamed.jpgTémoignage de Gregory Turpin 

    La soirée commencera par un témoignage exceptionnel de Gregory Turpin, artiste français de renommée internationale ayant notamment chanté avec Natacha Saint-Pier. Nous aurons également la chance d'entendre Dorotha, la responsable des JMJ pour le monde entier.

    unnamed (1).jpg

    Procesion aux flambeaux

    Par la suite, une magnifique procession aux flambeaux prendra place dans les rues de Bruxelles: l'occasion de se réchauffer et de témoigner. 

    unnamed (2).jpgVeillée de prières

    Et pour clôturer la soirée, une nuit de prière sera proposée dans l’église ND des Riches-Claires: possibilité de loger sur places mais amener matériel ! Pour les infos pratiques, cliquez ici !

    unnamed.pngGrande messe de la Toussaint, dimanche 1er Novembre

    Et pour cloturer ce weekend, une procession avec les drapeaux du monde entier partira à 8h50 de l'Eglise ND des Riches Claires pour la grand messe de Toussaint à la cathédrale à 10h00.

    Tout un programme donc ! Pour toutes les informations pratiques, c'est ici: http://cracovie2016.jmj.be/actus/News/croix-des-jmj-en-belgique. Des cars partiront de toute la Belgique pour s'y rendre.

    Je participe à la grande soirée de la croix des JMJ le 31 octobre à Bruxelles

     

    Rejoignez-nous sur l'événement Facebook !

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (29 octobre)

    IMPRIMER

    Sommaire

  • GPA : seuls 27% des Belges en font une priorité politique

    IMPRIMER

    D'Action pour la Famille :

    SEULS 27% DES BELGES FONT DE LA GPA UNE PRIORITE POLITIQUE

    En l’absence de demande de la société et sous la pression de lobbies très minoritaires, le Sénat a décidé de se pencher sur la possibilité de légiférer en matière de gestation pour autrui (GPA). Dans ce contexte, Action pour la famille a commandé un sondage à Dedicated Research sur la GPA. Ce sondage a été réalisé du 1 au 5 octobre 2015 sur un échantillon de 1605 belges.

    Seulement 49% des personnes sondées disent être au courant de la problématique de la GPA. Ceci montre un grand manque d’information au sein de la population sur une pratique qui fait courir de grands risques aux femmes plus précarisées et aux enfants dont la naissance négociée est marquée à jamais du sceau de l’abandon par la femme qui les a portés.

    1. Pas de majorité de belges en faveur de la GPA

    Sur l’ensemble des personnes interrogées, seule une minorité soutient en principe la pratique de la GPA. 43% se disent plutôt favorables ou tout à fait favorables à la GPA, tandis que 57% y sont plutôt défavorables, tout à fait défavorables ou sans avis. Il n’y a donc pas de majorité en faveur de la pratique de la GPA en Belgique. De façon significative, 16% des sondés sont tout à fait opposés en principe à la pratique de la GPA soit le double des 8% qui y sont tout à fait favorables. Ces résultats varient peu selon les régions.

    Il est intéressant de noter que parmi les personnes sans enfant le pourcentage des personnes favorables à la GPA tombe à 39%.

    2. Pour la majorité des gens, la GPA n’est pas une priorité politique

    De façon très significative, la majorité des personnes interrogées, soit 52%, estiment qu’une législation sur la GPA n’est PAS une priorité politique, tandis que seules 27% estiment que c’en est une.

    Au vu des résultats de ce sondage, Action pour la famille demande que le public soit informé de façon objective sur les risques réels de la GPA aussi bien pour les mères porteuses que pour les enfants nés par GPA, au-delà de l’émotion et de la compassion bien compréhensibles suscitées par les difficultés rencontrées par les couples confrontés à la stérilité biologique. Au niveau des discussions au Sénat et à la Chambre, il importe que davantage d’auditions soient programmées, en particulier de représentantes d’associations de femmes. Il est également important d’entendre des témoignages de mères porteuses qui, même si elles sont accompagnées par un psychologue, peuvent mal vivre à terme cette grossesse pour abandon. Il en va de la crédibilité et du bon fonctionnement de notre démocratie.

    De plus, comme la GPA n’est pas une priorité politique aux yeux d’une majorité de belges, il n’y a aucune urgence à légiférer en la matière. L’actualité, aussi bien nationale qu’internationale, nécessite des mesures urgentes qui touchent de près un grand nombre de citoyens.

    Lire la suite

  • Belgique : Simone a été euthanasiée parce qu'elle en avait "marre de vivre"

    IMPRIMER

    D’Annick Hovine dans « La Libre » de ce jour :

    « La Commission fédérale de contrôle de la loi euthanasie a transmis un dossier à la Justice. C'est le tout premier cas depuis que l'instance de contrôle a été mise en place. En cause: un médecin n'aurait pas respecté les conditions imposées par la loi sur l'euthanasie du 28 mai 2002. La commission a pris cette décision à l'unanimité mardi soir.

    Selon nos informations, le médecin en cause est le docteur Marc Van Hoey, médecin généraliste et par ailleurs président de "Recht op waardig sterven", l'équivalent en Flandre de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). La patiente concernée, Simone, a été euthanasiée dans sa maison de repos à Anvers le 22 juin dernier, la veille, précisément, de son 85e anniversaire.

    Transmis au parquet

    Pour quelles raisons la déclaration d'euthanasie du docteur Van Hoey a-t-elle interpellé la Commission au point de renvoyer le dossier vers le parquet (d'Anvers probablement)? Les membres de la commission que nous avons contactés ont refusé de s'exprimer.

    Mais la fin de vie de Simone a été filmée par un journaliste australien qui a tourné un documentaire de 52 minutes (diffusé sur la chaîne "SBS News") sur la pratique de l'euthanasie en Belgique (voir vidéo ci-dessous à partir de 38'35'').

    On y voit Simone dans son home prendre son petit déjeuner, faire du vélo d'appartement, papoter avec les autres résidents qui sont pour beaucoup bien moins vaillants qu'elle.

    Mais la vieille dame, qui a perdu sa fille 3 mois auparavant, veut mourir pour la rejoindre. "Le chagrin est une douleur insupportable", explique-t-elle au journaliste.

    Simone ne souffre pas d'un problème physique particulier qui entraîne d'affreuses souffrances ni d'une maladie psychique. Face caméra, le docteur Marc Van Hoey, son médecin traitant, en convient. "Elle ne veut pas mourir parce qu'elle est dépressive. Non. Mais parce qu'elle en a marre". En avoir marre de la vie? Ce n'est pas un diagnostic médical qui entre dans les conditions de la loi de 2002.

    Interrogé par le journaliste, le médecin explique qu'il va indiquer "dépression réactive" sur la déclaration d'euthanasie et préciser qu'elle était impossible à traiter. Là encore, on peut s'interroger: on ne fait pas son deuil en trois mois… A-t-on vraiment mis tous les traitements en œuvre?

    Le médecin n'a pas davantage consulté un troisième confrère, comme l'exige la loi sur l'euthanasie quand le décès du patient n'est pas prévu avant brève échéance. Pourquoi? "Pas de problème", répond encore le docteur Van Hoey au journaliste australien. Comment en est-il sûr? "Mon expérience".

    Le parquet pourrait en juger autrement. S'il n'a pas respecté les conditions de la loi sur l'euthanasie, le médecin risque d'être poursuivi pour assassinat. »

    Ref. Simone a été euthanasiée parce qu'elle en avait "marre de vivre"

    JPSC