Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Belgique - Page 225

  • Le 3eme sexe

    IMPRIMER

    Pour la première fois, un Français né sous l’état civil masculin a été reconnu "de sexe neutre". Quelle est la portée biologique, philosophique et juridique de l’intersexualité ? "Libre" examen : une chronique de Drieu Godefridi (photo) dans « La Libre » de ce jour.

    dg1212.jpg

    "De l’efflorescence des études de genre aux travaux de Bernard Saladin d’Anglure sur "le troisième sexe" chez les Inuits, en passant par les toilettes transgenres réclamées à Berlin, le prix Pulitzer pour l’essai "Middlesex" de J. Eugenides, ou le triomphe critique du film "XXY" sur un ado de 15 ans intersexué, l’époque est à la réflexion sur les cas limites du genre et de la sexualité.

    Faisant suite à la parution de mon essai "La loi du genre" (Belles lettres), une revue canadienne de sciences sociales me demande un article sur le cas de l’intersexualité. De quoi s’agit-il ? Les personnes intersexuées présentent une ambiguïté sexuelle, provenant d’une anomalie dans les gonades (ovaires et testicules) ou dans les organes génitaux. On estime le nombre de cas, en France, à 200 par an, soit 1 pour 5 000 naissances ("Le Monde", 19/8/2013). L’idée est d’interroger la portée biologique, philosophique et juridique de l’intersexualité.

    Ma thèse est nuancée. La récupération de l’intersexualité par une partie du mouvement LGBT (Lesbian, Gay, Bisexual, Transgender) pour dénoncer la binarité sexuelle me semble à la fois adroite, et totalement infondée. L’argument consiste à dire : voyez, tous ces individus qui ne naissent ni hommes ni femmes ! C’est la preuve que votre modèle sexuel binaire est tout culturel, idéologique, et pas du tout "naturel".

    La récupération est adroite, car elle ancre dans la réalité naturelle, le rejet de la binarité sexuelle. Elle n’en est pas moins infondée. Rien de ce qui est naturel ne possède la pureté des mathématiques. Je veux dire : il n’y a pas une seule distinction biologique, qui ne doive s’accommoder d’anomalies statistiques, à la marge. Or, c’est bien d’une telle anomalie que nous parlons dans le cas de l’intersexualité : 200 naissances par an en France, 1 cas sur 5 000, il n’y a là rien que de très "normal". Si elle devait accéder à la pureté mathématique pour être reçue en science, aucune distinction biologique ne recevrait jamais le label scientifique. Si 1 personne sur 5 000 naît avec un sexe indéterminé, 4 999 personnes sur 5 000 naissent soit homme, soit femme. Ces deux catégories, honnies par des auteurs tels que Judith Butler et Anne Fausto-Sterling comme des impostures "culturelles", "hétéronormées", n’en sont pas moins la vérité scientifique du sexe.

    La question juridique est plus intéressante. Elle est de savoir s’il faut imposer une détermination sexuelle H/F à la personne intersexuée à la naissance (lorsqu’il n’y a pas de réassignation médicale, voir point suivant), ou s’il est de droit "libéral" de créer une troisième catégorie : sexe indéterminé. C’est le chemin emprunté par l’Allemagne, sur une recommandation de son Conseil constitutionnel. Libre à la personne intéressée, à n’importe quel moment de son existence, d’opter ensuite pour le sexe masculin ou féminin. Cette option me paraît naître de réalités concrètes qui, pour être ultraminoritaires, ne doivent pas être niées, et répondre à d’authentiques préoccupations du respect de l’individu, de son autonomie. Car, par définition, si le sexe reste indéterminé à la naissance, il y a de l’arbitraire à classer en homme ou femme; pourquoi ne pas s’en remettre à la décision future de la personne intéressée ?

    Plus délicate encore, la question biologique proprement dite, de la réassignation sexuelle. Faut-il intervenir d’emblée, par le moyen de la chirurgie et/ou de l’administration d’hormones, sur les personnes qui naissent intersexuées ? Cette question paraît si délicate qu’il est malaisé d’y répondre de façon générale et abstraite. Si le sexe d’un nouveau-né, dans ses différentes composantes, est majoritairement porté vers le masculin ou le féminin, pourquoi ne pas donner à la nature le petit coup de pouce qui, sans doute, évitera au sujet des problèmes d’identité ? (je suis conscient que cette phrase repose sur des présuppositions, je les assume). Mais quid de tous les autres cas, c’est-à-dire l’intersexualité au sens le plus fort du terme ? Une intervention chirurgicale lourde sur ce qui est une anomalie, à n’en pas douter, mais qui n’est pas une maladie, se justifie-t-elle ? Je n’en suis pas convaincu, et à cette dernière question je vous laisse répondre vous-même !"

    Ref. Le 3eme sexe 

    Essayiste, Docteur en philosophie (Paris IV-Sorbonne), masters en droit et philosophie (UCL) et d'un DEA en droit fiscal (ULB), Drieu Godefridi sera l’invité de l’Union des étudiants catholiques à l’Université de Liège, le mercredi 13 janvier prochain à 18h00  (salle des professeurs, bâtiment du Rectorat, 7 place du 20 août, 1er étage, parcours fléché), dans le cadre d’un lunch débat sur un tout autre sujet, l'écologie intégrale, pour répondre à cette question : un esprit libéral classique peut-il se retrouver dans les préconisations du pape François face à la crise écologique ? Rendez-vous à la salle des professeurs, bâtiment du Rectorat, 7 place du 20 août, 1er étage, parcours fléché.

    Renseignements et réservations: tel. O4.344.10.89

    ou email  uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be

    JPSC

  • Liège : un nouveau cycle d’initiation au chant grégorien donné à l’église du Saint-Sacrement

    IMPRIMER

    depliant_cycle_2015-20162.jpg

    depliant_cycle_2015-20163.jpg

    depliant_cycle_2015-2016.jpg

    Renseignements et inscriptions :

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège.

    Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye).

    E-mail : academiedechantgregorienliege@proximus.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie :http://www.gregorien.com

    JPSC

  • Vers le meilleur des mondes : nouvel espace pour un adieu "dans la dignité"

    IMPRIMER

    Les églises et les messes d’enterrement disparaissent? Tranquillisez-vous. Que demande le peuple ? Voici la solution séduisante, beaucoup plus appropriée à la mentalité pluraliste de l’ère post-moderne: l'espace pour un adieu "dans la dignité".  Et de plus, à en croire l'article, « ce type d’espace deviendra probablement bientôt obligatoire dans les communes ». JPSC

      Lu sur le site de « La Libre Belgique » :

    561e16ab35700fb92fb30605 (1).jpg« L’échevine en charge des Cimetières de Tournai, Laetitia Liénard (PS), a présenté ce mardi soir le nouvel espace multiphilosophique présent à l’entrée du cimetière du Sud à Tournai. C’est le premier du genre en Belgique.

    Entouré de bambous , l’espace, blanc, est élégant et apaisant. Il est couvert, semi-ouvert, offre une capacité d’accueil de 300 personnes, avec des bancs. Deux pupitres permettent une prise de parole, ainsi que l’écriture des condoléances sur un ordinateur. Cinq écrans et des enceintes permettent la diffusion de photos, de musique et de vidéos. Grâce à cinq caméras, la cérémonie peut être filmée, permettant une diffusion en direct par internet, de telle sorte que des proches retenus à l’étranger, par exemple, peuvent eux aussi participer à l’adieu. Le prix de la location du site est fixé à 150€.

    "C’est l’ancien bourgmestre de Tournai, Roger Delcroix, un socialiste mais qui était aussi catholique, qui avait songé à un tel projet car il avait regretté de se retrouver sous une averse bien belge lors d’une cérémonie laïque dans un cimetière", explique Jacky Legge, président de la commission des cimetières de Tournai. "L’idée d’un espace, qui pouvait être multiphilosophique finalement, a ensuite mûri. Le projet a été mis sur pied quand Ludivine Dedonder était alors échevine."

    Un appel à projets a été lancé et c’est l’architecte Jacques Desablens qui l’a emporté. "Cet espace est un concept novateur. Le premier en Belgique. Cela permet une cérémonie d’adieu, sans passer nécessairement par un lieu de culte", note encore Jacky Legge.

    "C’est un espace de prise de parole, de commémorations, de souvenirs", explique Laetitia Liénard. "Soit on vient avec un cercueil et on fait une cérémonie avant l’inhumation ou une crémation. Soit on vient après la crémation avec l’urne. C’est ouvert à tous les Tournaisiens, mais également aux personnes extérieures de l’entité de Tournai."

    L’échevine conclut : "Nous avons été avant-gardistes en la matière. Ce type d’espace deviendra probablement bientôt obligatoire dans les communes." 

    Ref. Tournai: Un nouvel espace pour un adieu dans la dignité

  • Euthanasie des enfants : Philippe Mahoux prêche la "bonne parole" au Grand Orient de France

    IMPRIMER

    Lu sur Famille Chrétienne (Arthur Mertens) :

    Exclusif : le Grand Orient de France planche déjà sur l’euthanasie des enfants

    Alors que la loi sur la fin de vie est réexaminée à l’Assemblée nationale, la principale obédience maçonnique française organisait le 3 octobre à Paris un colloque dédié à la fin de vie des enfants. Pour les intervenants, l’étape suivante est déjà d’introduire l’euthanasie des mineurs, sur le modèle de la loi belge. Famille Chrétienne s’est glissé parmi l’assistance. Récit.

    La franc-maçonnerie n’est pas une société secrète, mais discrète. C’est donc au grand jour, mais devant un public restreint, que la commission nationale de santé publique et de bioéthique du Grand Orient de France s’est réunie à Paris, le 3 octobre, pour un colloque intitulé : « La fin de vie des enfants ». Les échanges se tenaient rue Cadet, au Temple Groussier.

    Dans cette enceinte, qui reçoit les personnalités politiques lors des « tenues blanches fermées » (conférences invitant un profane, non-maçon), l’ambiance est solennelle. L’assistance qui s’apprête à discuter de la fin de vie des enfants, grisonnante et majoritairement masculine, a pris place dans les fauteuils situés de chaque côté latéral. Pas d’applaudissements, de la musique de Mozart entre les interventions : nous sommes en loge.

    L’invité d’honneur du colloque est Philippe Mahoux, sénateur belge de Namur, en Wallonie. Élu depuis 1990, il est président du groupe socialiste du Sénat de Belgique depuis 1999. Chirurgien et maçon, il est le « père » de la loi dépénalisant l’euthanasie en 2002. Il est également l’auteur de la loi qui a étendu l’euthanasie aux enfants, début 2014.

    Sur un ton docte, adouci par la bonhomie wallonne, il plaide longuement en faveur de l’exemple donné par son pays. Le but du législateur, explique-t-il, est de « créer un espace de liberté », dans une « démarche humaniste ».

    Cette liberté, c’est celle d’un patient à demander une euthanasie, « sans limite d’âge », et avec comme unique critère de validité, « la capacité de discernement par rapport à la souffrance générée par les traitements ». Il précise que, pour les mineurs, la seule souffrance physique a été retenue, alors que les adultes peuvent faire valoir une souffrance psychique. Ainsi, une jeune femme de 24 ans du prénom de Laura, habitant en Flandre et souffrant d’une dépression profonde, a demandé l’euthanasie en juin dernier.

    La présence « remarquée » de la présidente de l’INCa

    Philippe Mahoux donne sa définition de l’euthanasie : « Un geste ultime d’humanité, qui est un geste de vie ! » Pour lui, « le scandale, ce n’est pas la mort, mais la souffrance et la maladie. Encore plus lorsqu’il s’agit d’un enfant ». Le parlementaire insiste : « On ne fait pas de métaphysique, ici ! Le sujet, ce n’est pas la mort, mais ’’le mourir’’. On ne s’occupe pas de ce qu’elle signifie. Sinon, on entre dans les opinions personnelles ».

    Lire la suite

  • Les évêques belges appellent à l'ouverture des frontières et à une solide politique d'accueil

    IMPRIMER

    Les évêques belges appellent à l'ouverture des frontières et à une solide politique d'accueil

    Déclaration des évêques de Belgique

     

    Suite à l’afflux de milliers de réfugiés et de migrants à nos portes, les Evêques belges estiment  qu’un pays ne peut refuser d’accueillir des personnes vraiment dans le besoin. ‘Notre attitude doit toujours être faite d’accueil et de respect, indépendamment de nos différences.’ Sur ce point, les évêques ne veulent pas transiger. L’accueil ne peut être soumis à des conditions qui angoissent ces personnes. Les réfugiés et ceux qui ont été contraints de migrer n’ont pas le choix. Ils recherchent la sécurité. Ils ne peuvent se sentir obligés de mentir, d’inventer une histoire ou de changer de religion pour être mieux accueillis. Les plus vulnérables doivent être prioritaires, et non pas les personnes les plus rentables économiquement.

     

    Les évêques constatent quotidiennement que la population belge est prête à vivre avec les réfugiés et les migrants. Ils soutiennent avec force et souhaitent prolonger dans la durée ce climat généreux. Ils appellent les propriétaires, les paroisses et les associations à mettre à disposition les maisons, appartements vides ainsi que des ressources. Ils appellent à collaborer à la réception, au soutien, à l'éducation et à la formation professionnelle de ces personnes. Si ces réfugiés peuvent retourner plus tard chez eux, ils doivent pouvoir repartir avec de meilleures opportunités. Les évêques sont convaincus que les chrétiens et de nombreux citoyens répondent à un tel engagement avec confiance. Ils demandent à la population de ne pas céder à la peur ou à l'incompréhension. L'évangile est exigeant, mais ensemble, nous pouvons porter cet engagement dans la durée.

     

    Les évêques souhaitent que les gouvernements et les citoyens engagent davantage de ressources financières ainsi que toutes les formes de connaissances pour lutter contre les causes de ces migrations forcées dans les pays d’origine. Développement et paix exigent une collaboration et une concertation internationale. La Belgique doit être un leader dans ce domaine et doit aussi augmenter sensiblement sa contribution aux pays en développement: cette dernière n’est actuellement pas assez importante et ni proportionnelle à la prospérité et la capacité du pays.

     

    Les évêques de Belgique – Bruxelles, 13 octobre 2015

     

    Ci-joint : texte intégral de la déclaration.

  • Magazine "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": n° 96, automne 2015

    IMPRIMER

     

    verité et espérance n° 96374.jpg

    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison d’automne. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les titres en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre).

    Au sommaire de ce numéro n° 96 (3e trimestre 2015) : 

    De Corydalle à Lérins

    Témoignage : Catherine Emmerich et Mgr Van Bommel

    Ecologie : ne pas tomber dans une vision irréelle de la création

    La prière comme école de l’espérance

    L’écologie intégrale du pape François

    Qu’est-ce que la théologie du peuple ?

    Crise migratoire : justice et charité sont indissociables

    Les confessions du prieur de Malèves-Sainte-Marie

    Gabriel Ringlet, prêtre, accompagne les patients jusqu’à l’euthanasie

    La merveilleuse homélie posthume d’un père jésuite pour ses funérailles    

     Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude

    au compte IBAN: BE58 0016 3718 3679  

    BIC: GEBABEBB

    de Vérité et Espérance 3000,

    B-4000 Liège

    JPSC

  • Banneux, 10 octobre : Veillée internationale de prière pour la Paix

    IMPRIMER

    Communiqué de Presse

     

    cid:image002.jpg@01CEC6C2.F26F0440logo_API_FR150

     

    Sanctuaire de la Vierge des Pauvres

    Banneux Notre-Dame

    et

    Apostolat de la Prière

     

    Veillée internationale de prière pour la Paix

    10 octobre 2015

     

     

    À la veille de la clôture de la saison des pèlerinages, rythmée par le thème d’année « Seigneur, apprends-nous à prier », le Sanctuaire de la Vierge des Pauvres a voulu s’associer avec l’Apostolat de la Prière (réseau officiel de prière du Pape dans le monde), afin de prier et d’agir pour la Paix, sous le regard de Marie.

     

    Les différentes célébrations seront présidées par Mgr Giancito Berloco, nonce apostolique pour le Benelux.

     

    L’invitation a été lancée aux diocèses de Belgique et à l’Euregio : paroisses, groupes de prière, équipes de catéchèse, mais aussi mouvements de jeunesse, écoles ou personnes malades.

     

    Les mouvements Justice et Paix, Pax Christi, la communauté Sant’Egidio, Aide à l'Eglise en détresse, Pro Petri Sede, Caritas international ont déjà répondu à l’appel pour coordonner l’aspect de démarche citoyenne (l’exercice de la responsabilité dans la Paix).

     

    Programme

     

    Lieu : Grande église du Domaine de Banneux (église de la Vierge des Pauvres).

     

    16h00   Eucharistie (en français).

     

    17h30   Echanges, ateliers, animation, démarche citoyenne (en français).

     

    19h00   Veillée internationale de prière avec chapelet médité et adoration (en français, néerlandais, allemand, italien et anglais).    

  • Bruxelles (Minimes), 13 octobre : Evolutionnisme et Tradition par Dominique Tassot

    IMPRIMER

    Sans titre.png

    Sans titre.2png.png

    Dominique TASSOT est l'auteur d'un livre intitulé :

    L'évolution : une difficulté pour la science, un danger pour la foi

  • Un synode prophétique pour la famille ?

    IMPRIMER

    johan-bonny.jpgDans une intervention dont les termes enrobent la pensée plus qu’ils ne l’expriment exactement, l’évêque Bonny d’Anvers a pris pour la première fois (5 octobre) la parole au nom de l’épiscopat belge devant les pères synodaux:

    "1. Des enquêtes sociologiques démontrent que le mariage et la famille demeurent des valeurs très importantes dans notre culture occidentale contemporaine. Tant les chrétiens que ceux qui partagent des opinions différentes, nourrissent un désir véritable d'amitié authentique, de relations durables, d’avoir enfants et petits-enfants, de créer un tissu de relations familiales. Ce désir est un ancrage positif pour l'Eglise, lors de l’annonce de l'Evangile. En même temps, notre société doute de la ‘faisabilité’ et la ‘durabilité’ du mariage et de la famille (IL 65). Il est donc important que l'Eglise fasse entendre un message convaincant en faveur du choix du mariage et des enfants, ainsi que du cheminement qui mène à ce choix. Cadre institutionnel du mariage et de la famille, le mariage civil mérite lui aussi dans ce contexte, la considé-ration nécessaire (IL 63, 66 et 102). Nos contemporains comptent également sur le partenariat de l'Eglise pour développer des structures sociales et des cadres juri-diques favorables au mariage et à la vie familiale. Sur ce point, le Synode peut en-voyer un signal puissant et si nécessaire, à contre-courant.

    2. Même parmi les croyants, le mariage sacramentel n’est plus de facto, l’unique modèle de mariage et de vie de famille. Les expériences de nos contemporains sont très diverses et variées. Plus qu’autrefois, leurs vies suivent un parcours personnel. Cette évolution, malgré les risques et les contraintes, offre aussi des possibilités et des opportunités. Il est important pour l'Eglise de saisir les éléments positifs ou constructifs de cette évolution (IL 56 et 98), pour apprécier les ‘semences du Verbe’ qui habitent ces vécus (IL 56 et 99), pour reconnaitre les étapes de croissance des personnes qui se construisent jour après jour (IL 60), pour révéler et promouvoir la ‘divine pédagogie de la grâce’ dans le cheminement que Dieu effectue avec les per-sonnes (IL 62), pour saluer en la ‘symphonie des différences’ une ‘praeparatio evangelica’ (IL 83), et surtout pour arrêter les exclusions (IL 72 et 121). Aujourd’hui, pour les couples mariés et les familles, le chemin de l'Evangile prend la voie du dialogue et du respect mutuel.

    3. Dans leurs églises locales, les évêques doivent apporter une réponse pastorale à des questions et des besoins très divers. Dans le monde entier, des croyants et leurs pasteurs ont saisi l’opportunité du Synode et du questionnaire, pour soumettre leurs demandes urgentes au Pape et aux évêques. Ces questions diffèrent selon les pays et les continents. Elles ont cependant comme dénominateur commun, le désir que l'Église se place dans «le grand courant de la miséricorde» (IL 68 et 106). Il est important que le Synode reconnaisse aux évêques locaux l’espace d’action et la responsabilité nécessaires à formuler dans la portion du peuple de Dieu qui leur est confiée, des réponses adéquates aux questions pastorales. Les Conférences épiscopales jouent ici un rôle particulier. Le Synode ne traite pas seulement de ‘la famille comme Eglise’ mais aussi de ‘l'Eglise comme famille’. Chaque famille sait combien il faut de patience et de créativité pour construire l'unité dans la diversité."

    JPSC

  • La tournée de Richard Borgman en Belgique : une vie au service des pauvres, témoin de la miséricorde

    IMPRIMER

    unnamed.jpg

    Dans le cadre de l’année de la Miséricorde proposée par le pape François, 
    et dans le sillage de son retentissant voyage aux Etats-Unis, le charismatique américain

     

    Richard Borgman

    vient témoigner de la Miséricorde de Dieu en Belgique !

     

    11 conférences-témoignages exceptionnelles

    du vendredi 2 au dimanche 18 octobre

    et au SoulQuest Festival de Ciney les 10 & 11 octobre

     

    Mons – Cuesmes – Erquelinnes – Malonne – Namur Salzinnes

    Liège – Herve – Ciney SoulQuest – LLN – Bruxelles – Arlon – Jambes

     

     

    Qui est Richard Borgman ?

    Père et grand-père, ancien pasteur évangélique, aujourd’hui témoin et missionnaire dans l’Eglise catholique, Richard Borgman est un Américain au parcours dense. Spécimen rare de « foi en Christ ». Richard naît orphelin et prématuré à Denver dans le Colorado en 1947. Qui voudrait de cette crevette laide et souffreteuse, atteinte de la maladie de Pinks, une sorte de lèpre ? Pas ses parents, qui l’abandonnent à la naissance. Pourtant, deux bonnes fées, Ernest et Neda Helen Meyers Borgman, vont se pencher sur sa couveuse. Un couple américain moyen, de confession méthodiste, au coeur XXL. Et c’est ainsi que Richard devint un Borgman. Il suit tout d'abord des études de neurologie pour devenir professeur dans une faculté de médecine.

    Alors qu'il connaît une vie pleine de réussite, Richard va faire une expérience qui bouleversera son existence : après une chute d’alpinisme de 45 mètres, il fut miraculeusement épargné et il attribua l’heureuse issue à la présence de Dieu.

    Devenu pasteur protestant, Richard Borgman est envoyé en mission en Côte d'lvoire où il réside avec son épouse Danelle pendant quinze ans. C’est en 1998 qu’il découvre l’amour maternel de Marie et décide de rejoindre l’Eglise catholique. En 2003, tous deux sont retournés aux Etats-Unis pour y fonder à Atlanta une école catholique d’évangélisation.

    Sa conversion au catholicisme bouleverse sa vie, mais une chose ne change pas : toute sa vie est dédiée à l’évangélisation. Cependant, il ne peut plus être missionnaire de la même manière, et il se met à chercher à comment être un missionnaire catholique.

    C’est alors qu’il découvre, providentiellement, le message du Sacré-Coeur de Paray-le-Monial : « voici ce coeur qui a tant aimé les hommes et qui n’a reçu en retour qu’indifférence ». Il comprend qu’il touche au but. Ce qui caractérise l’évangélisation catholique, selon lui, c’est la Miséricorde.

    Faire connaître la Miséricorde de Dieu aux hommes d’aujourd’hui est pour lui le premier défi de l’évangélisation. De passage en Belgique, ce héraut de la Miséricorde de Dieu témoigne de sa foi et des étapes qui l’ont façonné.

    Tournée de Belgique

    Mar 6 oct Namur-Salzinnes Ste Julienne

    Jeu 8 oct Liège – St Jacques

    Ven 9 oct Collège Providence de Herve

    W-E 10-11 oct Ciney SoulQuestFestival - détails

    Lun 12 oct Louvain-la-Neuve Foyer St Paul - détails

    Mar 13 oct Bruxelles Hands Up St Henri - détails

    Mer 14 oct Louvain-la-Neuve St François - détails

    Jeu 15 oct Nancy (FR)

    Ven 16 oct Metz (FR)

    Sam 17 oct Arlon jeunes 12-18 ans – privé

    Dim 18 oct Namur-Jambes Cté Emmanuel – privé

    Son témoignage est aussi disponible sur KTO où il a été le grand témoin de l’émission « un coeur qui écoute »: http://www.ktotv.com/video/00085774/richard-borgman

    Bibliographie :

    « Une vie conduite par la Miséricorde », Ed. de l’Emmanuel, 2007

    « A la recherche du jardin perdu », Ed. de l’Emmanuel, 2005

    « Le coup de grâce », Ed. Decitre, 2000

    « Je t’aime comme … ça ! », Ed. Emeth

    « La genèse de ton avenir » , Ed. Emeth

    « Le Royaume équilibré de Dieu », Ed. « Le lion et l’agneau », 1995

  • Jésus Christ a-t-il permis un divorce sous condition ?

    IMPRIMER

    640px-lucas_cranach_the_elder_-_christ_and_the_adulteress_museum_of_fine_arts_budapest.jpg

    "Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime [porneia, dans le texte grec originel] – et qu’il en épouse une autre, il est adultère." (Matthieu 19, 9).

    Voici qu’à l’occasion de l’ouverture du synode bis sur la famille, cette sempiternelle question de la « porneia » refait surface dans les médias. Pour en finir, relisons la réponse de Monseigneur Léonard lors du débat organise par l’Union des étudiants catholiques à l’Université de Liège  le 28 janvier dernier :

    -L’ Evangile selon saint Matthieu ne parle-t-il pas de répudiation possible pour motif de « porneia » ?

    -Le sens du mot « porneia », en grec, est assez vague. Au synode d’octobre 2014,  j’ai appris du cardinal Ravasi, président du conseil pontifical de la culture, et en lisant des livres dans les moments creux, quel était l’accord du plus grand nombre d’exégètes sur l’expression « porneia » au chapitre 19 de l’évangile de saint Matthieu, quand celui-ci rapporte les paroles de Jésus à ce sujet. Cela vise les situations où, au fond, il n’y a pas de véritable union, notamment le cas d’inceste et d’autres cas d’union irrégulière : en fait, il n’y pas là matière à répudiation ou divorce parce que ce sont des cas où il n’existe pas d’union reconnaissable par la loi, déjà au temps de Jésus. Je ne suis pas exégète et je fais confiance à des gens qui le sont ou qui ont la réputation de l’être. On a parfois compris cela autrement, dans l’orthodoxie, comme visant l’adultère du conjoint mais l’interprétation la plus probable du texte de saint Matthieu c’est que cela permet de séparer une union qui n’en était pas une : un pur concubinage, de la prostitution ou une relation incestueuse. 

    -Comment concilier les positions de l’Eglise catholique et des Eglises orthodoxes à propos du divorce ? 

    -Au synode, on a entendu la position des Eglises orthodoxes disant, d’une part, que le mariage est indissoluble mais que, d’autre part, par l’application de l’économie (au sens de disposition) de la « miséricorde » on permet, avec une dimension pénitentielle, un second et même éventuellement un troisième remariage. Cela se fait après une décision où l’évêque doit intervenir, en personne ou par des intermédiaires, avec une sorte de tribunal qui évalue les situations. Je suis très ami avec le métropolite orthodoxe de Belgique, Athenagoras Peckstadt, comme je l’étais avec son prédécesseur Pantaleimon, mais je lui ai dit : pour moi, c’est une manière de faire comme si le mariage n’était pas indissoluble. On dit qu’il est indissoluble mais on trouve un chemin pour permettre le remariage avec ce genre d’argument : l’amour n’est plus là, alors le mariage est comme mort. A mon sens cela revient à introduire une nouveauté par rapport à la parole de Jésus. On dit : je te serai fidèle en vertu d’un lien indissoluble sauf, par exemple, si tu commets l’adultère car, alors, je reprends mes billes. C’est plus raisonnable mais on n’a plus, je trouve, la folie de l’Evangile, laquelle, je le reconnais, est très exigeante. Je note aussi que cela pose un gros problème œcuménique dans des Eglises comme celles de l’Ukraine ou de la Roumanie, par exemple, où on trouve à la fois des catholiques et des orthodoxes. Là, vous avez le cas de catholiques qui font un petit passage par l’orthodoxie, le temps de se remarier, et puis qui reviennent à l’Eglise catholique… »

    Voir aussi l’article publié sur le site web aleteia ce 4 octobre 2015 : Jésus Christ a-t-il permis un divorce sous condition ?

    JPSC

  • Un successeur tout trouvé pour l'archevêché de Malines-Bruxelles ?

    IMPRIMER

    5.jpgC'est ce qu'il semble d'après la Libre Belgique (Bosco d'Otreppe) qui publie cette nouvelle ce matin :

    Rome aurait trouvé le successeur de Mgr Léonard

    Après la démission de Mgr Léonard comme archevêque de Malines-Bruxelles en mai dernier, tout indique que la Belgique devrait connaître prochainement le nom de son successeur.

    Si beaucoup pariaient sur une mise en avant de l’évêque d’Anvers Mgr Bonny, c’est un autre nom qui semble récolter le consensus. La personnalité de Lode Van Hecke, père abbé de l’abbaye d’Orval, aurait, en effet, convaincu le nonce apostolique en Belgique, Mgr Giacinto Berloco, tout comme la congrégation pour les évêques à Rome.

    Pour l’heure, rien n’est encore confirmé, mais après une sortie en ce sens de Rik Torfs, le recteur de la KUL sur les ondes de la VRT, la rumeur tient le coup et trouve un écho certain auprès de l’Eglise belge.

    Orval capital

    Il se confirme, en tout cas, que parmi la quarantaine de personnes que le nonce aurait rencontrées pour établir sa terna, sa liste de trois personnalités susceptibles de reprendre la fonction, le nom du cistercien trappiste aurait gagné en légitimité semaine après semaine. Si ce choix se confirme, il s’agirait pour Rome d’un compromis parfait, confirment plusieurs sources.

    Néerlandophone, originaire de Roulers, Lode Van Hecke a su se faire apprécier en Wallonie, en redynamisant l’abbaye d’Orval mais en gardant également des liens précieux avec les évêchés flamands, qui lui envoient régulièrement leurs paroissiens en retraite.

    Et puis, il faut le reconnaître, sa personnalité est moins clivante que celle de Mgr Bonny, encore super-favori il y a un an. Sa très ouverte prise de position en amont du synode sur la famille de 2014 aurait refroidi quelques personnalités en quête d’un "rassembleur" à la tête de l’Eglise de Belgique.

    "Discret , Lode Van Hecke est une personnalité fidèle et efficace", explique-t-on au sein de l’Eglise. "Et puis il a fait de l’abbaye d’Orval un lieu par lequel tout le monde finissait par passer."

    Agé de 65 ans, père abbé depuis 2007, Lode Van Ecke peut donc compter sur sa bonne réputation pour devenir le nom qui contenterait tout le monde dans une Eglise cherchant à s’assurer d’une nouvelle stabilité.

    L’avenir est dans les mains du nonce

    Une fois la démission d’un évêque acceptée par Rome, le Pape demande au nonce apostolique de lui présenter une terna, une liste secrète reprenant trois personnalités susceptibles d’assurer le poste, en sachant que la condition pour devenir évêque est d’être prêtre. Une fois la terna remise, c’est la congrégation pour les évêques qui soumet au Pape ses recommandations avant que celui-ci ne nomme le successeur en question. En Belgique et contrairement à la France, aucun avis n’est demandé au gouvernement. Seul un échange d’informations purement protocolaire est organisé entre le nonce et le Premier ministre.