Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Belgique - Page 252

  • Islamisme : quand les autorités belges prennent le mors aux dents

    IMPRIMER

    La Belgique craint encore d'autres attaques, affirme un communiqué de Belga publié aujourd’hui par « La Libre »

    « Si la police et la justice belges ont déjoué jeudi un attentat dans notre pays, dont la cible étaient des policiers, les autorités craignent maintenant que d'autres terroristes passent à l'action, selon une information développée par De Tijd sur son site internet dans la nuit de jeudi à vendredi. Le journal économique et financier a appris jeudi soir auprès des services de sécurité que le danger d'une attaque n'était pas écarté. Les services anti-terrorisme craignent que d'autres combattants revenus de Syrie ou des terroristes passent à l'action après les opérations menées par la justice et la police jeudi à travers le pays.

    Des menaces auraient déjà été reçues jeudi soir à Bruxelles, raison pour laquelle l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM) a estimé nécessaire d'élever le niveau de la menace à trois (sur une échelle de quatre) pour tout le pays et non plus pour les seuls bâtiments policiers et judiciaires, selon De Tijd.

    Tous les services anti-terrorisme s'accordent sur la cellule opérationnelle qui a fait l'objet d'opérations de la police à Verviers: ses membres sont extrêmement dangereux et étaient prêts à commettre une attaque avec des policiers pour cible.

    Record de dossiers de financement du terrorisme

    La cellule belge de lutte contre le blanchiment a transmis au parquet l'année dernière un nombre record de dossiers concernant le financement du terrorisme. Il s'agirait de 36 dossiers, portant sur un total de 6,8 millions d'euros. En 2013, la cellule avait transmis 25 dossiers, portant sur un montant total de 2,6 millions d'euros, peut-on lire vendredi dans L'Echo et De Tijd. En 2014, la cellule anti-blanchiment a reçu 152 notifications de transactions financières suspectées d'être liées au terrorisme, à comparer à 126 notifications en 2013. Trente-six de ces dossiers ont été transmis au parquet.

    "Il est toutefois très difficile de repérer l'argent des terroristes", insiste Jean-Claude Delepière, le patron de la cellule anti-blanchiment, qui lance un appel pour que la cellule reçoive davantage de compétences.

    "La cellule peut suivre les flux financiers des terroristes mais pas ceux des 'extrémistes'. "Des propositions de loi en ce sens n'ont jamais été approuvées au Parlement", précise-t-il.

    Autre souci: cette cellule ne peut pas directement partager ses informations financières avec les services de renseignements tels que la Sûreté de l'État.

    Le personnel opérationnel de la police d'Anvers autorisé à emmener son arme à domicile

    Les membres du personnel opérationnel de la police locale d'Anvers ont reçu la permission d'emmener à domicile leur arme de service. Les postes de police restent fermés au public jusqu'à nouvel ordre tandis que les commissariats principaux sont eux ouverts mais sont surveillés, a décidé jeudi soir la direction de la police anversoise lors d'une réunion de crise faisant suite à l'élévation du niveau de la menace dans notre pays. Ces mesures doivent garantir la sécurité des collaborateurs de la police et des bâtiments les abritant.

    Il est demandé au public de ne se rendre dans les postes de police qu'en cas d'absolue nécessité. Certaines démarches peuvent ainsi être effectuées par téléphone et des déclarations peuvent être déposées via le portail électronique de la police ».

    Ref. La Belgique craint encore d'autres attaques

    Voici le court communiqué publié par l’évêque de Liège, qui se trouvait hier à Verviers : « Au moment même où je visitais la mosquée du Céciv rue de Hodimont à Verviers, un groupe de terroristes étaient repérés et certains abattus par la police.

    La cordialité manifestée par la communauté musulmane de Hodimont contraste avec la violence de ceux qui trahissent l’Islam par leur agressivité aveugle.

    La guerre engendre la guerre. Seul le dialogue et la rencontre conduiront à la paix ».

    JPSC

  • Belgique : l’euthanasie se porte bien

    IMPRIMER

    En Belgique, la loi de 2002 constitue une offre qui a créé la demande de plus en plus de personnes alors qu’elles ne sont pas en fin de vie.  Lu sur « Le Point » cette interview d’Etienne Montero (doyen de la Faculté de droit de l’université de Namur) réalisée par Violaine de Montclos :

    « Frank Van Den Bleeken, détenu à perpétuité pour viols et assassinat, devait être euthanasié le 11 janvier. Jugé irresponsable de ses actes, il demandait à mourir en raison de souffrances psychologiques "insupportables", selon les termes de son avocat, Jos Vander Velpen. Une demande acceptée par le ministère de la Justice belge en septembre dernier.

    Parce que son médecin a fait volte-face au dernier moment, parce que le gouvernement a finalement accepté son transfert dans un centre psychiatrique, transfert qu'il réclamait en vain depuis des années,cette mort n'a finalement pas eu lieu. Il s'en est fallu de peu. Et, pour la première fois dans ce pays que toute l'Europe observe car il est le seul, avec les Pays-Bas, à avoir légalisé l'euthanasie en 2002, l'opinion publique belge s'interroge sur une loi dont les conditions d'application ne cessent de s'assouplir. Entretien avec Étienne Montero*, doyen de la faculté de droit de Namur.

    Le Point : Pour la première fois, la loi autorisant l'euthanasie, en Belgique, est critiquée. On a parlé, avec le cas Van Den Bleeken, de "peine de mort" inversée...

    Étienne Montero : La mort de Frank Van Den Bleeken n'a pas eu lieu, mais à sa suite, 15 autres détenus ont déjà formulé une demande d'injection létale. Et on l'a oublié, mais en septembre 2012 un détenu psychiatrique de 48 ans a bel et bien été euthanasié... Notre pays a été condamné 14 fois par la Cour européenne des droits de l'homme parce que nous maintenons en prison, dans des conditions qui ne correspondent pas à leur état, des malades psychiatriques jugés irresponsables de leurs actes. Faute de soigner, on accepte d'euthanasier, et ces cas limites révèlent combien les barrières posées en 2002 ont sauté les unes après les autres.

    Lire la suite

  • L’évêque de Liège, la liturgie et le chant grégorien

    IMPRIMER

    IMG_6585.JPG

    L'évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, est licencié en histoire de l’université de Liège, théologien diplômé  en sciences bibliques de l’ Université  grégorienne à Rome et de l’Université catholique de Louvain (U.CL.), où il fur professeur ordinaire  chargé du cours de  l’histoire de l’Eglise et du christianisme ; il aussi obtenu un prix d’orgue au conservatoire royal de Liège.

    Pour la revue trimestrielle « Canticum novum » (in n°71, décembre 2014), organe de l’ « académie de chant grégorien » (Belgique), Jacques Zeegers a interviewé Monseigneur Delville sur la place des mélodies grégoriennes dans les rites latins de la liturgie catholique :

    Que représente pour vous le chant grégorien ? Comme prêtre et évêque tout d’abord ?

    - Comme prêtre et évêque, c'est-à-dire comme homme d’Eglise, je considère le chant grégorien comme le chant fondamental de l’Eglise. Dans des célébrations plurilingues, par exemple, c’est le chant grégorien qui peut faire l’unité. C’est évidemment le cas dans les liturgies du Vatican, mais aussi en d’autres occasions, dans de grandes rencontres internationales, par exemple. Cela postule bien sûr qu’on ait appris le répertoire par ailleurs car on ne peut avoir la maîtrise du chant uniquement pour ces occasions-là. Mais comme ces occasions sont médiatisées, elles sont aussi porteuses de formation. Cela, c’est l’aspect pratique du chant grégorien, à savoir la référence commune. Mais il y a aussi un aspect plus fondamental lié à son style : c’est un chant méditatif qui porte à la contemplation et qui est donc bien adapté à l’objectif de la liturgie. Il a donc une qualité importante au niveau spirituel.

    -  Et comme historien ?

    - Comme historien, je pense que le chant grégorien constitue un patrimoine extraordinaire, tant au niveau des paroles qu’au niveau des mélodies. Il déborde d’ailleurs de la liturgie actuelle car pas mal de pièces n’y sont plus chantées aujourd’hui, par exemple celles qui faisaient partie des rites locaux. J’y vois le témoignage de la créativité de notre Eglise. Je pense aussi au Dies irae qui est l’expression d’une vision de foi, d’une vision dramatique. Tant les paroles que les mélodies reflètent l’histoire de l’Eglise. Sans doute le Dies irae ne correspond-il plus à notre mentalité contemporaine. C’est en tout cas le sentiment qu’on a eu en le supprimant de la liturgie dans la mesure où il insistait plus sur la condamnation (le jour de colère) que sur la miséricorde qui y est pourtant présente. Mais quand on parle du jugement, on ne peut s’exprimer que par métaphores et ce n’est pas parce que les métaphores ont un côté violent qu’elles n’ont pas une signification pour la vie spirituelle ; elles ne sont pas une photographie des réalités spirituelles mais des images qui doivent être interprétées et éveiller la vie spirituelle.

    Pas mal de pièces du répertoire ne sont plus utilisées, mais il est important de les redécouvrir par d’autres biais, que ce soit par la recherche musicale ou par des enregistrements de caractère plus historique. Il est aussi intéressant de voir comment, à certaines époques, on a ajouté de nouveaux textes, par exemple les intercessions à l’intérieur du kyrie (les tropes dont on retrouve la trace dans les titres du Kyriale) qui permettent d’apprécier la créativité de chaque époque.

    Kyrie tropé "orbis factor":

    Lire la suite

  • 17 janvier : l’évêque de Liège se lance dans la Pop-Louange lors d'un concert à Verviers (Heusy)

    IMPRIMER

    Ressucito-Tour-Heusy-Web.jpgAprès avoir fait danser les églises à travers toute la francophonie, "Le Ressucito-Tour" revient, une dernière fois, pour une date exceptionnelle! 

    Cette soirée exceptionnelle est organisé par le Doyenné de Verviers avec la participation de l'Évêque de Liège, Jean-Pierre Delville.
    Jesus'Trip, le groupe célèbre Belge de Pop-Louange.
    Originaire de la région verviétoise, constitué de trois jeunes qui ont la foi en Dieu et qui revendiquent fièrement d'être catholiques. Ils témoignent et partagent simplement leur joie à travers des concerts de Pop-Louange. 
    (Pop-Louange = Louange au Seigneur sur de la musique Pop). 
    Jesus'Trip aime penser que ' Plus on est de fous, plus on prie ! '.
    Ils ont le désir d'apporter tout leur dynamisme dans chaque doyenné où ils sont invités afin de réaliser un concert de Pop-Louange dans une paroisse. L'Eglise est avant tout invitée à se rassembler pour louer Dieu et vivre dans la joie. 
    Où:
    Eglise Saint Hubert, Place Hubert Delrez, 4802 Heusy
    Téléphone:
    0471 25 14 62
    Tarif:
    Entrée gratuite
    Public:
    à partir de 7 ans
    Internet:
    http://www.jesus-trip.be
    Accéder au communiqué de presse

  • Monseigneur Léonard à l’Université de Liège le 28 janvier 2015 : Synode sur la famille. Echos et perpectives

    IMPRIMER

     header.jpg4051726066.jpg

    Madame, Monsieur, Chers amis,

    Vous êtes cordialement invités à prendre part au cycle de lunch-débats 2015 organisé à l’Université de Liège sur le thème « La famille : solution ou problème ? », par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle interfacultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège, avec le concours du Forum de conférences Calpurnia.

    Cette année, nous nous posons la question de savoir si les liens familiaux constituent un problème pour la société actuelle caractérisée par une culture relativiste qui porte aux extrêmes l’individualisme totalitaire du moi ou si c’est justement la famille la solution à la crise culturelle de notre société. Nous recherchons cette solution dans la révélation que Dieu a donnée de la famille et que notre monde a un urgent besoin de connaître. Ci-joint, veuillez trouver le programme du nouveau cycle.

    Comme premier conférencier, nous avons le privilège de recevoir, Monseigneur André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, membre du synode extraordinaire des évêques sur la famille. Cette première rencontre aura lieu le mercredi 28 janvier 2015 dans les conditions indiquées ci-dessous et aura comme thème :

    Synode sur la famille : échos et perspective

    « Un des enjeux principaux du synode est de tenir ensemble amour et vérité, avoir une proximité pastorale et en même temps une rectitude et une fidélité sur le plan doctrinal. Tous les pères synodaux veulent cela, avec des dièses ou des bémols. Je crois que l’unité se fera » (Monseigneur Léonard, in « Famille Chrétienne », 17.10.2014)

    Leonard.jpgPAR Monseigneur André-Joseph Léonard
    Archevêque de Malines-Bruxelles, Membre du synode extraordinaire des évêques sur la famille.

    PROGRAMME
    Apéritif à 18h00
    Exposé suivi du lunch-débat de 18h15 à 20h30

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place); 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire trois jours ouvrables à l’avance (23 janvier 2015) :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org
    soit sur notre nouveau site internet :www.ethiquesociale.org

    Union des étudiants catholiques de Liège - Jean-Paul Schyns - Quai Churchill, 42 - 4020 Liège - Tel. 04.344.10.89  - jpschyns@skynet.be

    Groupe de réflexion sur l’éthique sociale - Elio Finetti - Quai Orban, 34 - 4020 Liège -  Tel. 0475 83 61 61 -finetti@ethiquesociale.org

    Calpurnia - Forum de conférences, débats - Philippe Deitz - Rue Henri Maus, 92 - 4000 Liège - Tel. 04.253. 25.15 -calpurnia.musee@gmail.com

     JPSC

  • Tutelle des fabriques d’église : Mgr Léonard et les évêques wallons postulent l’annulation du décret du ministre Furlan

    IMPRIMER

    L’archevêque de Malines-Bruxelles et les évêques des diocèses wallons, ainsi que plusieurs fabriques d’église ont introduit un recours en annulation partielle du décret du 13 mars dernier du ministre socialiste wallon Paul Furlan sur la tutelle des cultes. Lu sur le site interdiocésain francophone « Cathobel » :

    « En mars dernier, le ministre en charge des cultes à la région wallonne, prenait un décret modifiant les règles de la tutelle applicables aux fabriques d’église ; lequel devait entrer en vigueur le 1er janvier 2015. Mais, c’était sans compter sur le recours en annulation partielle de ce décret, introduit début octobre par l’archevêque de Malines-Bruxelles (pour le Vicariat du Brabant wallon), les évêques des diocèses wallons (Tournai, Namur, Liège) et trois fabriques d’église, auprès de la Cour constitutionnelle.

    De quoi s’agit-il ?

    Avec la fédéralisation du pays, la législation relative aux cultes a été confiée à la tutelle des trois régions du pays. Si la Flandre et Bruxelles ont adopté une réforme des textes régissant le fonctionnement des fabriques d’église, la Wallonie était en retard. Le texte adopté en mars réforme la tutelle administrative sur les établissements chargés de la gestion du temporel des cultes. En fait, ce décret modifie le décret impérial (datant de Napoléon) sur les fabriques d’église et la loi du 4 mars 1870 sur le temporel des cultes. Le ministre Furlan affirme viser une simplification des procédures. Mais, dans les modifications apportées par son décret, les communes auraient la tutelle sur les budgets et les comptes des fabriques, qu’elles devraient approuver. Auparavant, elles prenaient acte de ces comptes,  qui leur étaient transmis en raison de l’obligation faite de les tenir informées. Autre changement : par le décret Furlan, une tutelle générale serait exercée par le gouverneur de province sur les autres actes de la fabrique.

    Que contestent les évêques ?

    Le recours introduit par les évêques se fonde principalement sur l’ingérence des pouvoirs publics dans l’organisation du culte. Ils estiment que celle-ci est injustifiée. Par ailleurs, ils dénoncent le non-respect de la spécificité des établissements cultuels, qui se voient appliquer des règles semblables à celles en vigueur pour les Centres publics d’Action sociale (CPAS).

    C’est l’Observatoire de la Laïcité et des Religions qui a mis en lumière le recours, précisant que celui-ci vise aussi les délais très courts impartis à l’évêque pour statuer et le caractère automatique de la déchéance aux subsides en cas de non-respect des délais.

    Les évêques estiment que les fabriques sont donc assimilées à de simples organismes communaux. Par ailleurs, le décret Furlan voulant harmoniser les règles de l’ensemble des cultes reconnus, ne plus la différence entre les fabriques d’église et les administrations des autres cultes de l’autre. Le texte parle d’ « organe représentatif du culte ».

    Bref, il faut désormais attendre que la Cour se prononce. Paul Furlan se dit prêt à adapter son texte si celle-ci donne raison aux plaignants. Du côté des évêchés, on précise que ce n’est pas l’ensemble de la réforme qui est visée, mais bien certains de ses aspects jugés, à leurs yeux, déraisonnables. Il est donc de bonne guerre d’introduire un tel recours.

    J.J.D. »

    Ref. Les évêques introduisent un recours contre le décret Furlan 

    La liberté d’organisation des Eglises est un principe constitutionnel fondamental postulant que les pouvoirs publics ne peuvent, entre autres pour ce qui est de leur gestion financière, les assimiler à des administrations de l’Etat.

    Les contrôles exercés sur l’emploi des subdides alloués aux « Fabriques d’Eglise » doivent tenir compte de cette spécificité, même si ces Fabriques sont bel et bien des personnes morales de droit public.

    Une certaine jurisprudence récente ne montre déjà que trop, en cas de litige, une tendance à s’immiscer dans l’appréciation des normes canoniques elles-mêmes comme s’il s’agissait de lois et règlements  étatiques.

    Sur cette pente, le « joséphisme » dont les constituants de 1831  ont voulu débarrasser la Belgique n’est plus très loin..

    JPSC

  • Ne te fais pas euthanasier, Peter

    IMPRIMER

    Lu sur 7sur7 :

    Peter Ketelslegers, le jeune père de famille qui demande à être euthanasié car il souffre d'horribles maux de tête, a reçu le soutien inattendu d'un compatriote qui a vécu le même drame. Celui-ci tente aujourd'hui de le convaincre de renoncer à sa demande d'euthanasie.

    "Ne te fais pas euthanasier, Peter", supplie Yves Stroobants, un habitant de Zaventem âgé de 62 ans. Très ému en lisant le témoignage de Peter Ketelslegers ce lundi, celui-ci a immédiatement contacté la quotidien Het Laatste Nieuws pour faire part de sa propre expérience et tenter de redonner espoir au jeune homme de 32 ans.

    "Comme vous, j'ai eu des enfants. Comme vous, j'ai pensé au suicide", explique Yves Stroobants qui confie avoir lui aussi souffert de maux de tête abominables pendant de longues années. "Mais après dix ans, mon mal de tête a subitement disparu", rassure-t-il. "Et maintenant, je peux voir mes enfants et mes petits-enfants grandir".

    Yves Stroobants insiste auprès de Peter Ketelslegers. "Attendez". "Je ne suis pas ici pour jouer le macho et vous dire de supporter la douleur", affirme-t-il. "Je ne vous condamnerai jamais, Peter, si les médecins acceptent votre demande d'euthanasie. Je suis juste là pour vous demander de mordre encore un peu sur votre chique".

    "Vous n'avez que 32 ans et vous avez deux fils âgés de 7 et 12 ans. Battez-vous, mon ami", avant de conclure: "Un jour ce mal de tête cessera, comme pour moi ".

  • Eric de Beukelaer et les propos de Mgr Bonny : non aux "postures tribales", oui au dialogue

    IMPRIMER

    Lu sur le blog de l'abbé Eric de Beukelaer :

    (...) « Je suis effaré ». « Il faut réagir ». «Ces propos créent confusion et division ». Vu toutes les réactions lues et entendues de la part de nombre de catholiques censés,  il est clair que les propos sur l’homosexualité que Mgr Bonny a tenu, au cours d’une interview donnée récemment au quotidien flamand « De Morgen » ne laissent pas indifférents. D’autres catholiques, ont réagi à l’inverse en applaudissant des deux mains. Et puis, il y a tout ceux qui – ni vraiment « pour », ni totalement « contre » – m’ont glissé : « Ce n’est tout de même pas très prudent comme déclaration ». Tout cela, je l’ai lu et entendu. Par contre, j’ai peu rencontré d’arguments de fond. Une fois encore, chacun semble avoir réagi en « tribu », pour se rassurer par une posture, sans trop chercher à entrer en dialogue.  Or, qu’a dit l’évêque d’Anvers ? Je me suis renseigné à la source : Il n’a en rien remis en cause le sacrement du mariage, ni même parlé de bénédiction pour des couples homosexuels. Il a simplement posé la question d’une forme de reconnaissance au sein de la communauté catholique de la réalité que vivent des couples homosexuels stables et fidèles. La question fut discutée lors du récent Synode sur la famille. Dans le rapport intermédiaire de ce Synode, fut ainsi saluée « la réalité positive » vécue au sein de couples non-sacramentels (n°36) et le soutien réciproque au sein de couples homosexuels, qui peut constituer « une aide précieuse pour la vie des partenaires » (n°52). Ces passages ne furent pas retenus dans le rapport final, car ils n’obtinrent pas les votes de 2/3 de l’assemblée – mais ils n’en recueillirent pas moins plus de la moitié des suffrages des pères synodaux. Il ne s’agit donc pas d’une opinion défendue par quelques cathos bobos. Au contraire, ici se retrouve quelque chose du traditionnel principe d’Oikonomia, cher aux chrétiens orthodoxes : On ne transige pas avec l’exigence de l’Evangile, mais il faut tout faire pour que pareille exigence n’éloigne pas les hommes du Christ. Si vous avez dans votre famille ou vos proches quelqu’un qui est remarié après divorce, allez-vous continuer à le fréquenter tout en niant le nouveau couple qu’il a formé ? Admettons qu’il s’agisse de votre enfant, inviterez-vous son nouveau conjoint à Noël ? Si oui, il s’agit d’une forme de reconnaissance. Pas d’une approbation, mais bien d’une reconnaissance de l’autre avec son parcours cabossé – comme chacun de nos parcours. Et si votre fils ou fille est homosexuelle et tente de former un couple avec un partenaire du même sexe, inviterez-vous ce dernier à Noël ? Si oui, il s’agit d’une forme de reconnaissance. Avant de prétendre que JAMAIS vous ne feriez cela – même pour votre enfant et même à Noël – permettez-moi une première réflexion : J’ai rencontré plus d’un catholique classique tenant un tel discours… jusqu’à ce que cela arrive dans sa propre famille. Et une seconde observation : Je connais plusieurs catholiques en couple hétéro, qui vivent en cachette une double vie homosexuelle. Je ne condamne nullement ces derniers, mais est-ce préférable à ceux qui assument leur orientation sexuelle ? Bref, la piste lancée par Mgr Bonny est ouverte à la contradiction, mais à condition que cela se fasse dans l’écoute, le dialogue et le débat avec d’éventuelles contre-propositions concrètes. C’est ce que souhaite notre Pape. Pas une Eglise divisée en petites tribus ultra-modernes : entre « tradis », « modérés » et « progressistes », chacun sa route, chacun son destin. Non – un peuple de disciples du Christ, qui ensemble interrogent les chemins que l’Esprit nous invite à prendre.

  • Frank van den Bleeken ne sera finalement pas euthanasié

    IMPRIMER

    Lu sur le site de la RTBF :

    Le ministre de la Justice, Koen Geens, a pris acte de la décision des médecins traitants de Frank Van Den Bleeken de ne plus continuer la procédure d'euthanasie. "Les motivations personnelles de cette décision relèvent du secret médical", ajoute-t-il.

    Le ministre de la Justice a décidé de transférer Frank Van Den Bleeken au FPC de Gand, qui a été ouvert récemment. Il y sera mis en observation en vue d'un traitement adéquat. Il pourrait aussi être rapidement transféré vers un centre aux Pays Bas, spécialisé dans les longs séjours d'internement, précise le ministre.

    Le ministre de la Justice annonce encore qu'il va s'atteler au développement d'une "capacité concrète d'accueil en Belgique, en conformité avec les critères modernes de suivi de ce type d'internés, et qui répondrait ainsi aux critiques et aux condamnations nombreuses dont notre pays a fait l'objet en la matière, de la part de la Cour européenne des droits de l'homme".

    La Ligue des droits de l'Homme avait critiqué le silence de l’Etat face aux demandes d’euthanasie introduites par une quinzaine d'internés suite à celle de Frank Van Den Bleeken. Elle y voit le résultat direct des manquements de l'Etat à son obligation de prise en charge des personnes souffrant de troubles mentaux.

  • Grandes manoeuvres autour de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles

    IMPRIMER

    De correspondanceeuropeenne.eu (J. Soibinet) :

    Belgique: grandes manœuvres pour l’archidiocèse de Malines-Bruxelles

    Le 6 mai 2015 marquera le 75ème anniversaire de Mgr André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles (Belgique), et par conséquent la date à laquelle il devra officiellement remettre sa lettre de renonciation au pape François. Très souvent dans de tels cas, et a-fortiori pour des sièges archiépiscopaux, la nomination du successeur n’est pas immédiate et le Souverain Pontife demande au ‘démissionnaire’ de rester en poste quelques temps. Pourtant à Bruxelles, et même si l’échéance n’est pas proche, cette situation fait déjà des vagues du fait même, d’une certaine façon, de Mgr Léonard : en effet, pressé de questions par un journaliste d’une chaîne de télévision flamande sur la renonciation à son office, il a semblé espérer ne pas être prolongé «personne sur cette terre n’étant indispensable».

    Il n’en fallait pas plus pour que la machine médiatique se mette en route. La procédure de nomination peut pourtant être longue et son issue incertaine car dépendant de la seule et souveraine décision du Saint-Père. Mgr Léonard s’est beaucoup investi depuis sa nomination à Bruxelles en 2010, par le Pape Benoît XVI. Ayant trouvé à la suite du départ de son prédécesseur le Cardinal Danneels, un des diocèses belges les plus sinistrés avec une importante chute de la pratique et des vocations. Récemment encore, et malgré de nombreux avis contraires dans son propre entourage, il s’est opposé à la volonté des autorités bruxelloises de fermer l’historique église Sainte-Catherine, dans le centre de Bruxelles, et a décidé de la confier à la Fraternité des Saints Apôtres du Père Michel Marie Zanotti-Sorkine. Par ailleurs, il a activement participé aux travaux de la dernière Assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques sur la Famille, où il était rapporteur du groupe linguistique francophone “B”. Mais il fait depuis toujours les frais de sa fidélité à la doctrine de l’Eglise : comme évêque de Namur puis archevêque de Malines-Bruxelles, il a continuellement subi l’épreuve de l’‘air du temps’ qui anime la vie belge, y compris ecclésiale. Cela n’a certainement pas affecté la Foi du pasteur mais sans aucun doute éprouvé la résistance de l’homme. S’y ajoute d’aussi incessantes qu’injustes attaques, tant verbales que physiques, qui ne peuvent que l’affecter ; ainsi le journaliste spécialiste (paraît-il) des questions religieuses d’un grand quotidien belge anciennement catholique, résumait le commentaire de Mgr Léonard sur sa renonciation à un « souhait de ne pas subir un nouvel affront » de la part du Pape ! Et enfin, dans toutes ces difficultés, il ne peut même pas compter sur le soutien de ses pairs. (Jérôme Soibinet)

  • Les Raisons de la Foi

    IMPRIMER

    les-raisons-de-la-foi-a-l-epreuve-de-la-modernite.jpgL’apologétique n’est pas morte ! Dans un style très accessible Mgr Manuel Cabello, Vicaire Régional de la Prélature de l’Opus Dei en Belgique, vient de publier aux Editions du Laurier un ouvrage bien documenté sur les présupposés de la foi aujourd’hui (Les raisons de la foi à l’épreuve de la modernité, Le Laurier, Paris 2014). Manuel Cabello est docteur en sciences de l’éducation, diplômé de l’Université de Navarre. Commentaire de Georges Rouel sur le site web didoc.be :

    « Beaucoup de gens aujourd’hui ne croient pas ou plus en Dieu. Si vous êtes dans ce cas, ou si vous vous demandez pourquoi, ce livre vous aidera. En quatre chapitres, vous pourrez structurer votre pensée et comme le demandait St Paul à ses amis de Corinthe, vous pourrez vous laisser réconcilier avec Dieu.

    L’auteur passe en revue ce qui, depuis le 16ème siècle, a conduit à cette situation. Certains écrivains, penseurs, philosophes ou théologiens ont une responsabilité immense. C’est pourquoi beaucoup de nos contemporains pourraient être qualifiés de victimes consentantes. Mais pour celui qui cherche et frappe à la porte, elle s’ouvrira. En effet, les raisons de croire sont nombreuses et les obstacles peuvent être surmontés. Le principal obstacle est assurément le mal, qu’il soit moral ou physique, surtout s’il nous touche de près dans notre vie de tous les jours. La souffrance, la nôtre ou celle d’un proche, nous croyons qu’elle est permise par Dieu. Si nous comprenions Dieu, serait-il encore Dieu ? Nous croyons que par cette souffrance, Dieu veut nous faire savoir non seulement qu’il nous aime, mais encore que le péché, cause de tout ce mal, n’est pas quelque chose de banal.

    On peut alors se rendre compte qu’il est plus difficile d’être athée que de croire en Dieu. En effet, pour l’athée, la matière s’est créée toute seule, elle s’est organisée et a donné origine à la vie et à la conscience par ses seules forces. Ceci n’est pas prouvé mais est hautement improbable. En sens contraire, les raisons de croire en Dieu ne s’imposent pas de manière décisive à notre intelligence car il y a assez de lumière pour ceux qui désirent voir, et assez d’obscurité pour ceux qui ne désirent pas voir. L’athéisme pourrait donc bien être en train de mourir philosophiquement, même s’il reste présent dans le paysage sociologique

    Lire la suite

  • Frank Van den Bleeken sera euthanasié le 11 janvier

    IMPRIMER

    Du blog de Jeanne Smits :

    Le prisonnier belge sera euthanasié le 11 janvier

    Les autorités belges pensaient ne pas annoncer l’euthanasie de Frank Van Den Bleeken, 51 ans, ce conduit par  minibus vers la section hospitalière de la centrale de Bruges vendredi prochain ; il devrait être euthanasié à la fin de sa « permission », dimanche. C’est ce qu’a annoncé une porte-parole du ministre de la justice Koen Geens au quotidien flamand De Morgen.

    Finalement, le prisonnier de Turnhout, a-t-on appris samedi, condamné pour viol et meurtre, a obtenu de la justice le droit d’être transféré vers un hôpital carcéral, afin d’y obtenir une piqûre létale.  

    La justice s’est en fait contentée d’approuver en référé la demande de transfert de 48 heures : la décision d’accorder l’euthanasie est d’ordre « médical » et ce sera son médecin qui décidera en dernière analyse.

    En attendant, le prisonnier, très atteint sur le plan psychiatrique, profite de ses derniers jours de vie pour prendre congé de ses amis de détention.

    Frank Van Den Bleeken avait demandé dans un premier temps un transfert vers un établissement carcéral spécialisé aux Pays-Bas pour y recevoir les soins psychiatriques requis par son état – il s’estime lui-même trop dangereux pour être remis en liberté – mais la justice belge avait décidé que le ministre de la justice, qu’il avait saisi de la demande, n’était pas compétent pour ordonner le transfert. Subsidiairement, l’avocat du prisonnier avait demandé qu’il puisse être placé en situation d’obtenir l’euthanasie, au motif que les souffrances psychiques du prisonnier étaient insupportables et sans aucun espoir. Il est en prison depuis près de 30 ans et n’a aucune perspective de libération.

    Lire la suite sur le blog de J. Smits