... Du côté francophone, on a mis du temps à intégrer l’euthanasie dans nos pratiques. Maintenant, cela se fait de plus en plus. Rares sont les services de soins palliatifs qui y restent opposés. La demande est toujours accompagnée mais certains restent réticents par rapport à l’acte.
- Personnellement, vous en pratiquez ?
Oui. On aide nos patients jusqu’au bout. Dans notre unité, il y a 170 décès par an, dont 3 ou 4 par euthanasie. On essaie toujours d’être à deux parce que c’est un acte qui est difficile, qui n’est pas banal et qu’il y a aussi deux injections à pratiquer. Cela nous permet de nous soutenir. Je viens aussi souvent en aide à mes confrères à domicile, même si ce sont eux qui sur le plan légal prennent la responsabilité de l’acte. C’est toujours difficile : je ne les laisse pas tout seuls.
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Quand les centres de soins palliatifs intègrent l'euthanasie...
Le docteur Corinne Van Oost est interviewée dans la Libre où elle déclare notamment: -
Qu'est-ce qui pourra limiter un élargissement toujours plus grand de l'euthanasie ?
Nous lisons sur Le Soir (pp. 28-29) cette carte blanche :
Non à l’extension de l’euthanasie aux déments et aux enfants (Carte blanche de Benoît Beuselinck, médecin oncologue (UZ Leuven), co-initiateur d’euthanasiestop.be; Michel Ghins, professeur de philosophie (UCL), co-initiateur d’euthanasiestop.be) :
« A partir du moment où l’euthanasie est légalisée, des pressions de plus en plus fortes s’exercent en faveur de son élargissement à un nombre toujours croissant de personnes, comme aujourd’hui aux personnes démentes et aux enfants. Rien d’étonnant à cela. Une fois la transgression d’un interdit fondateur de civilisation coulée dans la loi, il est logique de repousser sans cesse les limites d’un pouvoir de tuer au nom de l’autonomie de la personne et du refus absolu de la souffrance. … Si les propositions de loi visant à étendre l’accès de l’euthanasie aux enfants mineurs et aux déments en viennent à être votées, la loi conférera à des médecins la liberté de décider de la vie ou de la mort d’autrui. Il n’est pas sûr que beaucoup de médecins souhaitent se voir investis d’une telle prérogative. Mais, surtout, de tels élargissements iraient à l’encontre d’une base philosophique essentielle de la loi de mai 2002, à savoir que l’accès à l’euthanasie ne peut relever que de la seule décision libre et autonome de la personne concernée et ne saurait en aucune manière dépendre de la décision d’un tiers. »
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Monseigneur Léonard évoque l'euthanasie
Maria Chiara Biagioni, pour Sir Europe (Servizio Informazione Religiosa), s'est entretenue avec le Président des évêques belges, Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles.
- Qu’est-ce qui pousse les gens vers l'euthanasie ?
On revendique la liberté individuelle selon laquelle chacun est maître de la vie et la mort, et donc responsable du quand et du comment mourir. Un argument qui est sûrement en prise avec le contexte culturel actuel. Décider de mourir quand et comment l’on veut est pourtant un choix dans lequel sont impliquées d'autres personnes. Il exige que les médecins, les infirmier(e)s, le personnel médical, les pharmaciens s’adaptent à ma volonté et répondent à ma demande de mort. Il est donc illusoire de penser que le choix de l'euthanasie implique seulement la personne concernée ou se réfère à une liberté individuelle, parce que c'est un choix qui implique beaucoup de gens.
- D'après votre expérience, quelles répercussions une loi sur l'euthanasie a-t-elle sur la société ?
Elle nuit à la solidarité entre les citoyens. Au fond, la législation sur l'euthanasie encourage inconsciemment dans l'opinion publique l'idée que chacun doit résoudre seul ses propres problèmes. Ce que je crains le plus est précisément cette influence masquée et insidieuse, ce climat que cela génère en particulier auprès des personnes âgées, auprès de celles qui ne suffisent pas à elles-mêmes, et qui peuvent, dans des conditions difficiles, décider de signer un papier et penser qu’avec leur mort tous les problèmes seront résolus. Ne plus être à charge de quelqu’un. Le processus mental est clair: « je sens que je vieillis, que je commence à perdre mes facultés mentales et physiologiques, je ferais mieux de disparaître. » En ce sens, on a été très frappé par le cas du prix Nobel de médecine qui, à l'âge de 95 ans, pour ne plus être un fardeau pour son entourage, a décidé de demander l'euthanasie qui lui a été accordée. Au lieu d'une solidarité où l’on prend soin des plus faibles, on génère une sorte de libération implicite du faible au moment où il devient un fardeau pour la société. »
- La Belgique prévoit après l'euthanasie pour des souffrances insupportables, qu’on l’étende à présent aux mineurs. Qu’est ce qui se passe à votre avis ?
La presse internationale a accordé à juste titre beaucoup d'attention à la nouvelle concernant la personne qui a obtenu l'euthanasie parce que l'opération de changement de sexe ne s’est pas bien passée causant une souffrance psychologique qui lui a permis d'obtenir l'euthanasie. Je pense vraiment qu’il faut s’arrêter. Il y a aussi le projet de loi qui veut étendre le droit à l'euthanasie aux mineurs indépendamment du consentement de leurs parents. Je tiens à rappeler à cet égard que la loi belge n'autorise pas les mineurs à signer des contrats économiques, ni à se marier, ni à signer des actes qui engagent leur avenir mais, en revanche, si la loi devait passer, ils pourraient décider de mourir, même sans le consentement de leurs parents. Et enfin, il y a la volonté d'étendre l'euthanasie pour les personnes atteintes de démence et qui ne répondent plus d'elles-mêmes comme les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer. Ce sont des propositions qui minent les liens sociaux, mais aussi la solidarité entre les personnes. C'est une porte qui menace de s'élargir de plus en plus ".
Mais déjà les médias se déchaînent pour fustiger les propos de l'archevêque, voir ICI
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"La Bible selon le Chat" ou quand Philippe Geluck, franco dans la provocation, prétend dépoussièrer "un livre très rasoir"
Lu ICI :
« Tu riras de tout » : Philippe Geluck (alias le Chat) réinvente la Bible
« Dieu est humour ! », proclame le dessinateur de BD belge Philippe Geluck qui publie une Bible parodique et irrévérencieuse, sans craindre de choquer les bonnes âmes car « il faut oser rire de tout ».
«À mon âge, je peux prendre certains risques», s’amuse à 59 ans le créateur du Chat, le gros matou philosophe le plus populaire de la BD.
Philippe Geluck s’est donc lancé il y a trois ans dans «une nouvelle version» illustrée de la Bible car «après 2 000 ans, il était temps de dépoussiérer ce livre qui est quand même très rasoir à lire».
La Bible selon le Chat, coécrite par «Geluck et Dieu», ne plaira pas à tout le monde. Car Dieu s’y montre bien maladroit dans sa création du monde, des animaux puis d’Adam, un premier homme plutôt stupide à qui il offrira Ève pour calmer ses ardeurs.
«J’y ai été franco dans la provocation», reconnaît l’humoriste.
«Je me suis attaqué à la Bible parce que, même si je ne suis pas du tout croyant, je baigne dans son univers depuis que je suis môme, explique-t-il. Je me sens donc en droit d’y mettre mon grain de sel.»
Sa «réécriture» de l’Ancien testament se termine par l’ajout d’un «onzième Commandement»: «Tu riras de tout, car seul l’humour te permettra de prendre un peu de recul sur les vicissitudes de l’existence.»
Peut-on rire des Noirs et des vieux? Parallèlement à cette «Bible», Geluck sort Peut-on rire de tout?, un ouvrage où il liste, sur un ton caustique, les nombreux sujets tabous de notre société, des handicapés aux juifs, en passant par les homosexuels ou les vieux.
«Je l’ai écrit parce que la liberté de ton semble aujourd’hui se restreindre. À force de ne pas oser un mot plus haut que l’autre pour être sûr de ne choquer aucun groupe ou communauté, on ne dit plus rien», se désole l’humoriste.
«Cette forme de “politiquement correct” n’est pas toujours dictée par les politiques. Elle est plus sournoise, avec notamment les menaces que représentent les “fatwas” numériques lancées sur les réseaux sociaux dès qu’on déplaît à quelqu’un», souligne-t-il.
Philippe Geluck estime avoir «l’autorité» (?!) de clamer son indignation à la lumière de sa notoriété acquise dans la BD et sur les plateaux des talk-shows de télévision, surtout en France.
L’illustrateur aux lunettes rondes se veut aussi le porte-voix de l’esprit tolérant de Bruxelles, sa ville, où se cultive le «zwanze», «un humour qui mélange le bon sens et le non-sens».
Même si ses expressions sont parfois intraduisibles, le Chat connaît un certain succès au-delà des pays francophones, notamment dans le monde anglo-saxon et jusqu’en Iran où il est publié par un magazine humoristique.
Le prochain défi de Geluck est de tenter d’ouvrir à Bruxelles un «musée du Chat et du dessin de presse».
Gageons qu'en s'en prenant à la Bible plutôt qu'au Coran, Philippe Geluck ne risque pas grand chose. Son humour ne dénote guère dans notre pays où règne un climat de rejet du christianisme et où toute forme de dérision à son égard est la bienvenue. En cela, on a le sentiment que l'humoriste s'inscrit dans le politiquement et culturellement correct bien plus qu'il ne le conteste...
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L'institut de théologie orthodoxe Apôtre-Paul a été inauguré à Bruxelles
Lu sur Orthodoxie.com :
Belgique: inauguration de l’Institut de théologie orthodoxe Apôtre-Paul à Bruxelles
Le 5 octobre, à Bruxelles, a eu lieu l'inauguration de l'Institut de théologie orthodoxe Apôtre-Paul. Un compte-rendu est proposé sur cette page. Notamment en ligne également: le message du patriarche oecuménique, le discours de Mgr Pantéléimon, le discours de Mgr Athénagoras, des photographies.
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Verviers, 19 octobre : concert du duo Olivy
Invitation cordiale au concert du samedi 19 octobreCe samedi 19 octobre à 20H en l’église Saint-Remacle (place Saint-Remacle,12 à 4800 Verviers) aura lieu un concert tout à fait original et exceptionnel.Le duo Olivy , une soprano et une basse, interprétera vingt-trois airs religieux classiques de dix-huit auteurs différents.Avec ce couple de chanteurs passionnés...et passionnants, nul doute que nous passerons une soirée magnifique.Nous espérons bien vous y retrouver.C’est une organisation du comité culturel de Saint-Remacle.Entrée libre.Renseignements:Jacques WYNANTS - Rue Carl Grün, 54 - B - 4800 Verviers
Tél/fax: +32 87 33 87 04 - jacques.wynants@skynet.be -
Banneux Notre-Dame - 12 octobre : Veillée mariale mondiale avec le Pape François en liaison par satellite
Communiqué de Presse
PRECISIONS
Sanctuaire de la Vierge des Pauvres
Banneux Notre-Dame
Veillée mariale mondiale avec le Pape François
en liaison par satellite avec Banneux
12 octobre 2013
Grande Eglise de Banneux
De 18h00 à 22h00
Dans le cadre de l’année de la Foi,
le Pape François consacre le monde à la Vierge Marie.
Il invite 10 sanctuaires marials dans le monde, dont Banneux, à participer à une veillée mariale internationale par satellite (multiplex) et en Eurovision
A Banneux, Mgr Jean-Pierre Delville (Evêque de Liège)
et Mgr Giacinto Berloco (Nonce Apostolique) participeront à cette veillée
Présence à Rome de la statue originale de la Vierge de Fatima
Dans le courant du mois d’août, le Sanctuaire de Banneux a reçu de Rome une demande particulière accueillie avec une grande joie. Le Pape François invite le Sanctuaire de Banneux à participer le samedi 12 octobre, de 18h00 à 22h00, à la diffusion télévisée d’un chapelet international entre le Vatican et dix sanctuaires marials importants dans le monde, à l’occasion de la journée mariale internationale.
La Journée Mariale est l’un des grands événements pontificaux prévus dans le calendrier de la célébration de l’Année de la Foi. Elle rassemblera à Rome des centaines de mouvements et d’institutions liées à la dévotion mariale.
Unis par satellite avec Banneux et le Pape François à Rome, les sanctuaires de Lourdes (France), Czestochowa (Pologne), Nazareth (Israël), Buenos Aires (Argentine), Aparecida (Brésil), Nairobi (Kenya), Akita (Japon), Vailankanny (Inde), Washington, D.C. (U.S.A.) prieront simultanément les mystères joyeux du chapelet diffusé en direct.
Retransmise en Eurovision par la télévision italienne (RAI), en collaboration avec le Centre de Télévision du Vatican (CTV), cette prière mariale internationale a lieu dans le cadre de l’année de la Foi. En effet, le Vatican avait décidé de consacrer les dates du 12 et du 13 octobre à une journée mariale internationale. Toutes les réalités liées au culte marial seront mises en évidence, avec la Vierge Marie, Mère de Dieu, comme icône de la foi des croyants.
Pour répondre au désir du Pape François, le 12 octobre, à 17h00, jour de la retransmission télévisée, la statue originale de Notre-Dame de Fatima (celle dont la couronne est sertie de la balle offerte par Jean-Paul II suite à l’attentat dont il fut victime le 13 mai 1981 à Rome),arrivera Place Saint-Pierre, en présence du Pape François, qui dispensera alors une catéchèse mariale.
Entre 18h30 et 19h00, la statue de la Vierge de Fatima sera accueillie au Sanctuaire Marie de l’Amour divin (http://www.santuariodivinoamore.it), à Rome, pour le début de la veillée mariale « Avec Marie au-delà de la nuit », avec le Pape. La veillée est organisée par le diocèse de Rome sous le patronage du Conseil Pontifical pour la promotion de la Nouvelle Evangélisation.
Vers 19h00 débutera la récitation du chapelet en liaison permanente par satellite avec les dix sanctuaires marials choisis dans le monde, dont le Sanctuaire de la Vierge des Pauvres à Banneux. Chaque Sanctuaire invité sera présenté. Dans la soirée, le Pape François fera également une allocution, suivie par un message du cardinal vicaire de Rome.
Le 13 octobre, date de la dernière apparition de la Vierge Marie à Fatima (Portugal), le Pape François présidera une célébration sur la Place Saint-Pierre à 10h30.
L’invitation aux pèlerins à rejoindre la grande église de Banneux est lancée à tous les diocèses belges. À l’honneur qui lui est réservé, le Sanctuaire de Banneux associe l’Eglise de Belgique et l’ensemble des sanctuaires belges.
Le message de Banneux, à la portée internationale immense (plus de 90 nationalités représentées au Sanctuaire), trouve dans cette veillée mariale télévisée un merveilleux écho. Lors des Apparitions, la Vierge Marie a dit par trois fois à Mariette Beco Priez beaucoup, et a déclaré Je suis venue pour toutes les nations.
La Vierge Marie avait demandé la consécration de la Russie et du monde, à Fatima le 13 juillet 1917 lors des apparitions aux trois pastoureaux Jacinta et Francisco et leur cousine Lucia (soeur Lucie), et de nouveau lors d'une apparition à Lucie, à Tuy, le 13 juin 1929, avec mission de transmettre au pape cette demande. En réponse à cette demande, le monde avait été consacré au Coeur Immaculé de Marie par Pie XII puis Jean-Paul II. Le Pape François s’apprête à renouveler cette consécration les 12 et 13 octobre.
Les pèlerins qui désirent participer à cette veillée mariale sont invités à prendre place avant 18h00 dans la Grande Eglise. De grands écrans leur permettront de suivre toute la cérémonie en direct de Rome, ainsi que les interventions du Pape, tout en communiant par la prière et les moyens modernes de communication avec Marie, Mère de Dieu, et le monde entier.
Lien vers le site de l’année de la Foi :
http://www.annusfidei.va/content/novaevangelizatio/fr/eventi/giornatamariana.html
Lien vers le site internet du Sanctuaire de Banneux
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La particule-dieu (« God Particle »)
On ne découvre évidemment pas plus Dieu dans une particule élémentaire que l’âme sous le scalpel, comme disait jadis à l’université de Liège le professeur Marcel De Corte, dans son cours « Philosophie et morale de la relation ». Mais, ll éclate dans sa création, aurait ajouté le poète Péguy. C’est ce que rappelle l’abbé de Beukelaer en évoquant le Nobel attribué à l’inventeur (au sens premier du terme) de la particule de Dieu :
« Ainsi fut surnommé le Boson scalaire, qui vaut en ce jour à notre compatriote, le professeur ULB François Engler, le prix Nobel de physique. La fierté nationale est fondée. Le Boson est, en effet, la particule élémentaire qui permet d’expliquer l’apparition de la masse. Si j’ai bien compris, cette particule invisible peut être représentée mentalement comme un « champ ». La présence de ce champ de particules, est ce qui donne à d’autres éléments traversant le champ, de prendre de la masse. Nous sommes plongé ici au cœur de la recherche pure en physique et à des années-lumières de toutes considérations théologiques… Le surnom de particule-dieu est donc un simple clin d’œil.
Il n’empêche: Sans vouloir tomber dans le concordisme (essai de conciliation entre découvertes de la science et démarche de foi), il est étonnant de constater qu’au niveau le plus élémentaire des particules, tout n’est qu’interaction entre forces énergétiques. L’univers est interaction. Je dirais même: le réel est interaction. Seul un objet virtuel peut être (imaginé) totalement statique. Ceci se vérifie jusqu’à dans l’écosystème qui permet la vie et même dans l’identité humaine – qui est relationnelle. Il est donc intéressant de noter que la vision chrétienne de Dieu – si infime soit-elle, par rapport à son Mystère infini – est relationnelle: Il est le Dieu-Trinité – éternelle relation du Père et du Fils dans l’Esprit. Il est aussi le Dieu de l’alliance avec les hommes. Cette remarque ne se veut pas une démonstration et encore moins la recherche d’une quelconque preuve. Simplement, un étonnement sous forme de clin d’œil… Peut-être que le Boson est un peu une « particule-dieu » après tout ? »
Réf. Ici : La particule-dieu (« God Particle »)
La science n’a pas attendu la déduction « rationnelle » de l’existence de cette particule pour observer que toute la création repose sur les lois d’un système de relations sans lequel notre univers ne serait jamais né ou se serait effondré de suite sur lui-même (il ne perd peut-être rien pour attendre, à l’échelle gigantesque de son espace-temps). Mais ce Boson virtuel ou réel ne nous dit évidemment rien de la source de l’être. C’est dans la foi révélée que nous croyons en l’esprit immatériel et transcendant que nous nommons Dieu et dont la création reflète la nature éminemment relationnelle.
JPSC
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Jacques Brel aux Marquises : le témoignage de Soeur Rose
Découvert ici :
Sœur ROSE nous dit : « Avec Jacques BREL, gémir n’est pas de mise aux Marquise »
Arrivée au collège d’Atuona (île d’Hiva Oa) en 1947, après 42 jours de mer, plus 5 jours pour venir de Tahiti, elle a bien connu Jacques BREL venu passer sur l’île les dernières années de sa vie à la fin des années 70. Elle nous rapporte quelques souvenirs « Ici, il ne montrait pas du tout l’aspect “anti-religieux ”de certaines de ses chansons.
La première fois qu’il est venu, un professeur de français nous l’avait amené en disant que ça serait bien si on présentait une vedette aux enfants. Il n’y avait pas de télé ici. Il n’aime pas beaucoup les curés et les bonnes sœurs, m’avait dit le professeur, alors, j’ai hésité à assister au cours. Quand je l’ai rencontré, tout simple, il m’a dit : “Vous savez ici, les femmes fument trop ”et je lui ai répondu : "Ca serait bien de sensibiliser les jeunes là-dessus."
Avec son avion (Jojo), il allait chercher des légumes pour lui et il nous avait demandé si on voulait quelque chose. Je lui ai dit “Je voudrais bien un beau fromage ”. Lorsqu’il fut de retour après avoir piloté son avion avec beaucoup de fatigue, il l’a déchargé… Au lieu d’aller porter ses provisions chez lui, il est venu apporter le fromage tout de suite, ça m’a beaucoup touché. C’était sa sensibilité.
Quand il a appris qu’on fai- sait une kermesse, sa compagne étant une ancienne danseuse des Claudettes, il a proposé qu’elle apprenne la danse moderne à nos gamines. Il avait commandé une chaîne « hi-fi » à Tahiti ; il l'a installée chez nous avant de l'installer chez lui.
À cette époque, il n’y avait pas de pendule pour sonner minuit dans la pièce « Cendrillon ». Il a enregistré le chant de son coq sur bande et il s’est occupé de la régie du spectacle, tout heureux comme un enfant. Il aimait être traité comme cela ; il était très simple.
À cette époque, il n’y avait pas de liaison régulière, il n’y avait que son avion. Or, 2 ou 3 de nos filles n’avaient pas pu partir en vacances à Ua Pou. Comme il s’occupait du courrier avec cette île voisine, il partait tous les vendredis matin à 6 h. Ainsi, il a pris nos 3 filles à son bord. Quand je lui ai demandé à son retour comment cela s’était passé, il m’a répondu “J’ai perdu vos filles, lorsque je me suis retourné, elles n’étaient plus là ”. Elles étaient parties rapidement rejoindre leurs familles, car elles étaient impressionnées et intimidées par ce grand homme. Il ne s’en est même pas offusqué, il cherchait juste à rendre service ; c’était sa gentillesse.
Ici, depuis qu’il est mort, je n’ai jamais entendu quelqu’un du pays le critiquer. Vous savez, il faisait des évacuations sanitaires sur Tahiti même de nuit, en refaisant le plein de carburant à Rangiroa (Tuamotu). Jamais il ne s'est vanté de dire : "On est allé avec des voitures pour éclairer l'extrémité de la piste." Il ne faisait pas cela pour la gloriole.
Propos recueillis par Daniel et Pierre-Emmanuel Garot
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Anvers accueillera la prochaine rencontre internationale "Religions et Cultures en dialogue"
De Sant'Egidio :
Anvers sera l’année prochaine la ville hôte de la rencontre internationale dans l’esprit d’Assise « Religions et Cultures en dialogue », organisée chaque année par la Communauté de Sant’Egidio. La nouvelle a été rendue publique à la fin de la rencontre de trois jours, « Le courage de l’espérance. Religions et cultures en dialogue », la semaine dernière, à Rome.
La rencontre aura lieu du dimanche 7 septembre au mardi 9 septembre 2014. Les personnes intéressées peuvent dès à présent se libérer : tous les débats, tables rondes et cérémonies officielles sont en principe gratuits et accessibles au public.
Le programme n’est évidemment pas encore connu, mais les échos de la rencontre de cette année peuvent déjà vous donner une idée : photos, textes et compte-rendu sont en ligne sur notre site ici.
Un petit film sur ces journées de dialogue est disponible sur You tube, avec notamment la rencontre des participants avec le Pape François.
Des échos dans la presse belge sont aussi disponibles : «Un sommet des religions à Anvers" et « Appel des chefs religieux à Rome contre le terrorisme religieux ».
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Le dimanche 29 septembre 2013, c'était le pèlerinage de Foy-Notre-Dame
Dimanche 29 septembre 2013: Pèlerinage de Foy-Notre-Dame
Cette édition 2013 du pèlerinage à Notre-Dame de Foy est à marquer d’une pierre blanche puisqu’il a débuté le samedi, et non le dimanche.
Nous donnons d’abord la parole à Alix, une des jeunes participantes:
« A l’occasion du 20e anniversaire de notre pèlerinage familial de Tradition, notre aumônier de la Fraternité Saint Pierre, l’abbé Hygonnet, nous avait lancé un défi : organiser une journée de pèlerinage spéciale jeunes qui nous mènerait de Namur à Leffe.
Chacun a donc activé son carnet d’adresses pour y convier un maximum de bonnes volontés.
C’est ainsi que samedi 28 septembre 2013, une quinzaine de jeunes se sont retrouvés à la chapelle Sainte-Thérèse à Namur pour entendre la Sainte Messe, recevoir la bénédiction des pèlerins et s’imprégner du bon topo d’envoi de l’abbé Bonechi.
Nous avons longé les méandres de la Meuse sous un soleil radieux, récitant notre chapelet et entonnant des cantiques dans un répertoire aussi varié que « le chant des Belges à Notre-Dame », « les cosaques », ou encore, dans un autre registre « le doudou »! Nous étions accompagnés par l’abbé Bonechi, relayé ensuite par l’abbé Komorowski, assistant du Supérieur Général de la Fraternité à Fribourg et que les fidèles namurois connaissent bien.
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One of Us : 1.230.000 signatures pour dire non à la destruction des embryons humains
One of Us
Objet:
La protection juridique de la dignité, du droit à la vie et à l'intégrité de tout être humain depuis la conception dans les domaines de compétence de l'UE où cette protection s'avère d'une importance particulière.
Principaux objectifs:
La dignité et l’intégrité de l'embryon humain doivent être respectées. Ceci a été établi par l'arrêt Brüstle contre Greenpeace de la CJUE qui définit l'embryon humain comme le commencement du processus de développement d’un être humain. Afin d’être cohérente dans l’exercice de ses compétences, l'UE devrait interdire et mettre fin au financement des activités qui impliquent la destruction d'embryons humains, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique.
SITUATION PER COUNTRY
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