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Belgique - Page 302

  • Banneux Notre-Dame - 12 octobre : Veillée mariale mondiale avec le Pape François en liaison par satellite

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    Communiqué de Presse

    PRECISIONS

     

     

     

    Sanctuaire de la Vierge des Pauvres

    Banneux Notre-Dame

     

    Veillée mariale mondiale avec le Pape François

    en liaison par satellite avec Banneux

     

    12 octobre 2013

    Grande Eglise de Banneux

    De 18h00 à 22h00

     

    Dans le cadre de l’année de la Foi,

    le Pape François consacre le monde à la Vierge Marie.

    Il invite 10 sanctuaires marials dans le monde, dont Banneux, à participer à une veillée mariale internationale par satellite (multiplex) et en Eurovision

     

    A Banneux, Mgr Jean-Pierre Delville (Evêque de Liège)

    et Mgr Giacinto Berloco (Nonce Apostolique) participeront à cette veillée

     

    Présence à Rome de la statue originale de la Vierge de Fatima

     

     

    Dans le courant du mois d’août, le Sanctuaire de Banneux a  reçu de Rome une demande particulière accueillie avec une grande joie. Le Pape François invite le Sanctuaire de Banneux à participer le samedi 12 octobre, de 18h00 à 22h00, à la diffusion télévisée d’un chapelet international entre le Vatican et dix sanctuaires marials importants dans le monde, à l’occasion de la journée mariale internationale.

     

    La Journée Mariale est l’un des grands événements pontificaux prévus dans le calendrier de la célébration de l’Année de la Foi. Elle rassemblera à Rome des centaines de mouvements et d’institutions liées à la dévotion mariale.

     

    Unis par satellite avec Banneux et le Pape François à Rome, les sanctuaires de Lourdes (France), Czestochowa (Pologne), Nazareth (Israël), Buenos Aires (Argentine), Aparecida (Brésil), Nairobi (Kenya), Akita (Japon), Vailankanny (Inde), Washington, D.C. (U.S.A.) prieront simultanément les mystères joyeux du chapelet diffusé en direct.

    Retransmise en Eurovision par la télévision italienne (RAI), en collaboration avec le Centre de Télévision du Vatican (CTV), cette prière mariale internationale a lieu dans le cadre de l’année de la Foi. En effet, le Vatican avait décidé de consacrer les dates du 12 et du 13 octobre à une journée mariale internationale. Toutes les réalités liées au culte marial seront mises en évidence, avec la Vierge Marie, Mère de Dieu, comme icône de la foi des croyants.

     

    Pour répondre au désir du Pape François, le 12 octobre, à 17h00, jour de la retransmission télévisée, la statue originale de Notre-Dame de Fatima (celle dont la couronne est sertie de la balle offerte par Jean-Paul II suite à l’attentat dont il fut victime le 13 mai 1981 à Rome),arrivera Place Saint-Pierre, en présence du Pape François, qui dispensera alors une catéchèse mariale.

     

    Entre 18h30 et 19h00, la statue de la Vierge de Fatima sera accueillie au Sanctuaire Marie de l’Amour divin (http://www.santuariodivinoamore.it), à Rome, pour le début de la veillée mariale « Avec Marie au-delà de la nuit », avec le Pape. La veillée est organisée par le diocèse de Rome sous le patronage du Conseil Pontifical pour la promotion de la Nouvelle Evangélisation.

     

    Vers 19h00 débutera la récitation du chapelet en liaison permanente par satellite avec les dix sanctuaires marials choisis dans le monde, dont le Sanctuaire de la Vierge des Pauvres à Banneux. Chaque Sanctuaire invité sera présenté. Dans la soirée, le Pape François  fera également une allocution, suivie par un message du cardinal vicaire de Rome.

     

    Le 13 octobre, date de la dernière apparition de la Vierge Marie à Fatima (Portugal), le Pape François présidera une célébration sur la Place Saint-Pierre à 10h30.

     

    L’invitation aux pèlerins à rejoindre la grande église de Banneux est lancée à tous les diocèses belges. À l’honneur qui lui est réservé, le Sanctuaire de Banneux associe l’Eglise de Belgique et l’ensemble des sanctuaires belges.

     

    Le message de Banneux, à la portée internationale immense (plus de 90 nationalités représentées au Sanctuaire), trouve dans cette veillée mariale télévisée un merveilleux écho. Lors des Apparitions, la Vierge Marie a dit par trois fois à Mariette Beco Priez beaucoup, et a déclaré Je suis venue pour toutes les nations.

    La Vierge Marie avait demandé la consécration de la Russie et du monde, à Fatima le 13 juillet 1917 lors des apparitions aux trois pastoureaux Jacinta et Francisco et leur cousine Lucia (soeur Lucie), et de nouveau lors d'une apparition à Lucie, à Tuy, le 13 juin 1929, avec mission de transmettre au pape cette demande. En réponse à cette demande, le monde avait été consacré au Coeur Immaculé de Marie par Pie XII puis Jean-Paul II. Le Pape François s’apprête à renouveler cette consécration les 12 et 13 octobre.

    Les pèlerins qui désirent participer à cette veillée mariale sont invités à prendre place avant 18h00 dans la Grande Eglise. De grands écrans leur permettront de suivre toute la cérémonie en direct de Rome, ainsi que les interventions du Pape, tout en communiant par la prière et les moyens modernes de communication avec Marie, Mère de Dieu, et le monde entier.

     

    Lien vers le site de l’année de la Foi :

    http://www.annusfidei.va/content/novaevangelizatio/fr/eventi/giornatamariana.html

     

    Lien vers le site internet du Sanctuaire de Banneux

    www.banneux-nd.be

  • La particule-dieu (« God Particle »)

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    On ne découvre évidemment pas plus Dieu dans une particule élémentaire que l’âme sous le scalpel, comme disait jadis à l’université de Liège le professeur Marcel De Corte, dans son cours « Philosophie et morale de la relation ». Mais, ll éclate dans sa création, aurait ajouté le poète Péguy. C’est ce que rappelle l’abbé de Beukelaer en évoquant le Nobel attribué à  l’inventeur (au sens premier du terme) de la particule de Dieu :

    « Ainsi fut surnommé le Boson scalaire, qui vaut en ce jour à notre compatriote, le professeur ULB François Engler, le prix Nobel de physique. La fierté nationale est fondée. Le Boson est, en effet, la particule élémentaire qui permet d’expliquer l’apparition de la masse. Si j’ai bien compris, cette particule invisible peut être représentée mentalement comme un « champ ». La présence de ce champ de particules, est ce qui donne à d’autres éléments traversant le champ, de prendre de la masse. Nous sommes plongé ici au cœur de la recherche pure en physique et à des années-lumières de toutes considérations théologiques… Le surnom de particule-dieu est donc un simple clin d’œil.

    Il n’empêche: Sans vouloir tomber dans le concordisme (essai de conciliation entre découvertes de la science et démarche de foi), il est étonnant de constater qu’au niveau le plus élémentaire des particules, tout n’est qu’interaction entre forces énergétiques. L’univers est interaction. Je dirais même: le réel est interaction. Seul un objet virtuel peut être (imaginé) totalement statique. Ceci se vérifie jusqu’à dans l’écosystème qui permet la vie et même dans l’identité humaine – qui est relationnelle. Il est donc intéressant de noter que la vision chrétienne de Dieu – si infime soit-elle, par rapport à son Mystère infini – est relationnelle: Il est le Dieu-Trinité – éternelle relation du Père et du Fils dans l’Esprit. Il est aussi le Dieu de l’alliance avec les hommes. Cette remarque ne se veut pas une démonstration et encore moins la recherche d’une quelconque preuve. Simplement, un étonnement sous forme de clin d’œil… Peut-être que le Boson est un peu une « particule-dieu » après tout ? »

    Réf. Ici : La particule-dieu (« God Particle »)

    La science n’a pas attendu la déduction « rationnelle »  de l’existence de cette particule pour observer que toute la création repose sur les lois d’un système de relations sans lequel notre univers ne serait jamais né ou se serait effondré de suite sur lui-même (il ne perd peut-être rien pour attendre, à l’échelle gigantesque de son espace-temps). Mais ce Boson virtuel ou réel ne nous dit évidemment rien de la source de l’être. C’est dans la foi révélée que nous croyons en l’esprit immatériel et  transcendant que nous nommons Dieu et dont la création reflète la nature éminemment relationnelle.

    JPSC 

  • Jacques Brel aux Marquises : le témoignage de Soeur Rose

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    Découvert ici :

    Sœur ROSE nous dit : « Avec Jacques BREL, gémir n’est pas de mise aux Marquise »

    Arrivée au collège d’Atuona (île d’Hiva Oa) en 1947, après 42 jours de mer, plus 5 jours pour venir de Tahiti, elle a bien connu Jacques BREL venu passer sur l’île les dernières années de sa vie à la fin des années 70. Elle nous rapporte quelques souvenirs « Ici, il ne montrait pas du tout l’aspect “anti-religieux ”de certaines de ses chansons. 

    La première fois qu’il est venu, un professeur de français nous l’avait amené en disant que ça serait bien si on présentait une vedette aux enfants. Il n’y avait pas de télé ici. Il n’aime pas beaucoup les curés et les bonnes sœurs, m’avait dit le professeur, alors, j’ai hésité à assister au cours. Quand je l’ai rencontré, tout simple, il m’a dit : “Vous savez ici, les femmes fument trop ”et je lui ai répondu : "Ca serait bien de sensibiliser les jeunes là-dessus."

    Avec son avion (Jojo), il allait chercher des légumes pour lui et il nous avait demandé si on voulait quelque chose. Je lui ai dit “Je voudrais bien un beau fromage ”. Lorsqu’il fut de retour après avoir piloté son avion avec beaucoup de fatigue, il l’a déchargé… Au lieu d’aller porter ses provisions chez lui, il est venu apporter le fromage tout de suite, ça m’a beaucoup touché. C’était sa sensibilité. 

    Quand il a appris qu’on fai- sait une kermesse, sa compagne étant une ancienne danseuse des Claudettes, il a proposé qu’elle apprenne la danse moderne à nos gamines. Il avait commandé une chaîne « hi-fi » à Tahiti ; il l'a installée chez nous avant de l'installer chez lui. 

    À cette époque, il n’y avait pas de pendule pour sonner minuit dans la pièce « Cendrillon ». Il a enregistré le chant de son coq sur bande et il s’est occupé de la régie du spectacle, tout heureux comme un enfant. Il aimait être traité comme cela ; il était très simple.

    À cette époque, il n’y avait pas de liaison régulière, il n’y avait que son avion. Or, 2 ou 3 de nos filles n’avaient pas pu partir en vacances à Ua Pou. Comme il s’occupait du courrier avec cette île voisine, il partait tous les vendredis matin à 6 h. Ainsi, il a pris nos 3 filles à son bord. Quand je lui ai demandé à son retour comment cela s’était passé, il m’a répondu “J’ai perdu vos filles, lorsque je me suis retourné, elles n’étaient plus là ”. Elles étaient parties rapidement rejoindre leurs familles, car elles étaient impressionnées et intimidées par ce grand homme. Il ne s’en est même pas offusqué, il cherchait juste à rendre service ; c’était sa gentillesse.

    Ici, depuis qu’il est mort, je n’ai jamais entendu quelqu’un du pays le critiquer. Vous savez, il faisait des évacuations sanitaires sur Tahiti même de nuit, en refaisant le plein de carburant à Rangiroa (Tuamotu). Jamais il ne s'est vanté de dire : "On est allé avec des voitures pour éclairer l'extrémité de la piste." Il ne faisait pas cela pour la gloriole.

    Propos recueillis par Daniel et Pierre-Emmanuel Garot

  • Anvers accueillera la prochaine rencontre internationale "Religions et Cultures en dialogue"

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    logo_seg.jpgDe Sant'Egidio :


    Anvers sera l’année prochaine la ville hôte de la rencontre internationale dans l’esprit d’Assise « Religions et Cultures en dialogue », organisée chaque année par la Communauté de Sant’Egidio. La nouvelle a été rendue publique à la fin de la rencontre de trois jours, « Le courage de l’espérance. Religions et cultures en dialogue »,  la semaine dernière, à Rome.

     

    La rencontre aura lieu du dimanche 7 septembre au mardi 9 septembre 2014. Les personnes intéressées peuvent dès à présent se libérer : tous les débats, tables rondes et cérémonies officielles sont en principe gratuits et accessibles au public.

     

    Le programme n’est évidemment pas encore connu, mais les échos de la rencontre de cette année peuvent déjà vous donner une idée : photos, textes et compte-rendu sont en ligne sur notre site ici.

     

    Un petit film sur ces journées de dialogue est disponible sur You tube, avec notamment la rencontre des participants avec le Pape François.

     

    Des échos dans la presse belge sont aussi disponibles : «Un sommet des religions à Anvers" et « Appel des chefs religieux à Rome contre le terrorisme religieux ».

  • Le dimanche 29 septembre 2013, c'était le pèlerinage de Foy-Notre-Dame

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    Sans titre.pngDimanche 29 septembre 2013: Pèlerinage de Foy-Notre-Dame

    Cette édition 2013 du pèlerinage à Notre-Dame de Foy est à marquer d’une pierre blanche puisqu’il a débuté le samedi, et non le dimanche.

    Nous donnons d’abord la parole à Alix, une des jeunes participantes:

    « A l’occasion du 20e anniversaire de notre pèlerinage familial de Tradition, notre aumônier de la Fraternité Saint Pierre, l’abbé Hygonnet, nous avait lancé un défi : organiser une journée de pèlerinage spéciale jeunes qui nous mènerait de Namur à Leffe.

    Chacun a donc activé son carnet d’adresses pour y convier un maximum de bonnes volontés.

    C’est ainsi que samedi 28 septembre 2013, une quinzaine de jeunes se sont retrouvés à la chapelle Sainte-Thérèse à Namur pour entendre la Sainte Messe, recevoir la bénédiction des pèlerins et s’imprégner du bon topo d’envoi de l’abbé Bonechi.

    Nous avons longé les méandres de la Meuse sous un soleil radieux, récitant notre chapelet et entonnant des cantiques dans un répertoire aussi varié que « le chant des Belges à Notre-Dame », « les cosaques », ou encore, dans un autre registre « le doudou »! Nous étions accompagnés par l’abbé Bonechi, relayé ensuite par l’abbé Komorowski, assistant du Supérieur Général de la Fraternité à Fribourg et que les fidèles namurois connaissent bien.

    Lire la suite et découvrir les photos

  • One of Us : 1.230.000 signatures pour dire non à la destruction des embryons humains

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    One of Us

    Objet:

    La protection juridique de la dignité, du droit à la vie et à l'intégrité de tout être humain depuis la conception dans les domaines de compétence de l'UE où cette protection s'avère d'une importance particulière.

    Principaux objectifs:

    La dignité et l’intégrité de l'embryon humain doivent être respectées. Ceci a été établi par l'arrêt Brüstle contre Greenpeace de la CJUE qui définit l'embryon humain comme le commencement du processus de développement d’un être humain. Afin d’être cohérente dans l’exercice de ses compétences, l'UE devrait interdire et mettre fin au financement des activités qui impliquent la destruction d'embryons humains, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique.

    SITUATION PER COUNTRY

     le tout petit score de la Belgique (inférieur à celui du Luxembourg!) n'échappera pas au lecteur...

    Country

    Total signatures collected per country

    Minimum necessary

    Percentage achieved

    (at) Austria

    31.135

    14.250

    218,49%

    (be) Belgium

    4.078

    16.500

    24,72%

    (bg) Bulgaria

    767

    13.500

    5,68%

    (cy) Cyprus

    2.040

    4.500

    45,33%

    (cz) Czech Republic

    9.029

    16.500

    54,72%

    (de) Germany

    115.012

    74.250

    154,90%

    (dk) Denmark

    6.043

    9.750

    61,98%

    (ee) Estonia

    3.641

    4.500

    80,91%

    (el) Greece

    5.183

    16.500

    31,41%

    (es) Spain

    70.322

    40.500

    173,63%

    (fi) Finland

    948

    9.750

    9,72%

    (fr) France

    91.911

    55.500

    165,61%

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  • Quand un sénateur belge envisage d'euthanasier des nouveaux nés

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    Dans l'émission Controverse, le sénateur MR Jacques Brotchi et le chef de groupe cdH au Sénat, Francis Delpérée, débattent de l'opportunité d'élargir l'euthanasie aux enfants.

    http://www.rtl.be/videos/video/460173.aspx

  • Mgr Léonard et les crématoriums : un bel exemple de désinformation

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    Lu sur InfoCatho.be :

    Cérémonies religieuses dans les crématoriums : la réalité 

    La presse généraliste, écrite et radio-télévisée, a voulu une nouvelle fois faire les « choux gras » d’une information concernant Mgr Léonard, qui… n’en était pas vraiment une!

    En accusant Mgr Léonard de vouloir interdire les cérémonies religieuses de funérailles dans les crématoriums du pays, nos confrères se sont tout simplement trompés… Dès la matinée, la nouvelle s’est répandue dans la presse à la vitesse de l’éclair. « L’archevêque André Léonard interdit les offices dans les crématoriums », annonçait la RTBF. « Les offices religieux dans les crématoriums, c’est terminé », précisait RTL-TVI, expliquant que « le Primat de Belgique et l’ensemble des évêques flamands ont décidé d’interdire aux prêtres catholiques de célébrer des offices religieux dans les crématoriums pour les enterrements. La mesure s’appliquera dès 2015… en Flandre. Car aucun texte équivalent n’a été adopté en Wallonie pour l’instant ». De son côté, le Soir titrait: « Monseigneur Léonard déclare la guerre aux crémations ».

     Une orientation des évêques de Flandre

    « La décision de ne plus envoyer de prêtre ou de diacre dans les crématoriums pour des célébrations religieuses à partir de 2015  est une orientation de l’ensemble des évêques flamands et non de Mgr Léonard seul », a dû préciser le père Tommy Scholtes, attaché de presse de la Conférence épiscopale de Belgique, samedi. Il a ajouté qu’il n’y aucune volonté de s’opposer aux crématoriums de la part de l’Eglise.

    Dès 2015, les prêtres ne pourront donc plus se rendre dans les crématoriums que pour y prononcer de petites prières, d’une dizaine de minutes pas plus, et ne pourront  plus y tenir des offices complets. En réalité, cette décision a été prise par l’ensemble des évêques flamands, dont Mgr Léonard fait partie en tant qu’archevêque de Malines-Bruxelles. Aucun texte équivalent n’a été adopté en Wallonie pour l’instant.

    « Ce n’est pas du tout une question de principe ou d’idéologie », a encore indiqué Tommy Scholtes à l’agence Belga. « Il y aura toujours un lien entre le crématorium et la paroisse la plus proche pour aider les familles qui le souhaitent à avoir un temps de prière avant la crémation », a-t-il précisé, ajoutant qu’après la cérémonie religieuse dans l’église locale, « le défunt sera conduit au crématorium ou au cimetière, selon le choix de la famille ».

    J.J.D.

  • Namur, 16 octobre : journée de formation consacré à l'art baroque et de la contre-réforme

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    Art baroque et Contre-réforme, journée de formation à Namur (Belgique)

    EgliseSaintLoup

    Art baroque et Contre-réforme
    Journée de formation continuée pour les accueillants et guides dans les églises et toute personne intéressée.
    Mercredi 16 octobre 2013 – 10h-16h – Église St-Loup à Namur

    Après le choc de la réforme protestante, l’Église a connu une vigueur exceptionnelle concrétisée par un important aggiornamento qui fut formulé au Concile de Trente (1545-1563). L’art baroque qui s’épanouit alors soutient avec enthousiasme et expressivité ce renouveau. L’église Saint-Loup de Namur en témoigne à merveille.

    Au 19e s., l’Église se remet d’un nouveau traumatisme, la tourmente révolutionnaire. Elle va chercher dans le moyen âge les éléments d’un nouveau souffle. L’art gothique du 13e s. fait référence à une société chrétienne tout en harmonie.

    Nos églises paroissiales, pour la plupart construites ou réaménagées au 19e ou au début du 20e s., combinent des éléments issus de ces deux courants pourtant bien différents. Art néogothique et organisation issue du Concile de Trente vont se côtoyer avec un bonheur variable.

    Cinquante ans après la réforme de Vatican II, il n’est plus toujours facile de comprendre l’inspiration et les motivations qui sous-tendent l’aménagement et la décoration de cette époque et dont tant d’éléments subsistent encore.

    L’exposé tentera d’éclaircir l’origine et le sens des différents éléments de nos églises : organisation spatiale, sens du sacré, mobilier, statuaire, iconographie ou encore rituels.

    Rendez-vous à 10h à l’église St-Loup, rue du Collège 5000 Namur

    PROGRAMME
    10h15 : Mot d’accueil à l’église Saint-Loup.
    10h30 : Visite de l’église Saint-Loup par le Père Hermans, curé de Saint-Loup et Professeur d’histoire à l’Université de Namur.
    Vers 12h30 : Repas
    Possibilité de prendre le dîner chaud à “l’Arsenal” (env. 12 €) ou self vert (7 €) ou bar sandwiches.
    Après-midi animée par Christian Pacco, historien de l’art,
    à l’église St-Loup :
    14h : 1ère partie : Art et architecture baroque : un enthousiasme au service de la Contre-réforme.
    15h : 2ème partie : Du baroque au néogothique, comprendre une église aujourd’hui.

    Prix de la journée : 12 € (hors repas)
    à verser sur le compte BE54 0682 4843 3797
    de ACT, Av. Reine Astrid 38/01 – 4900 SPA

    Repas chaud à l’Arsenal (env. 12 €), repas vert (env. 7 €), ou sandwiches. (Le repas ainsi que les boissons sont à payer sur place.)

    Merci de réserver pour la journée et le repas pour le mardi 1er octobre au plus tard en mentionnant vos coordonnées et le nombre de personnes.

    Renseignements et inscriptions :
    ACT – Inès De Sousa
    Rue du Houmier 84 – 4140 Florzé – Sprimont
    Tél. : 04/344.48.81 – Fax : 04/344.56.22 – act@reliures.org – www.clochers.be

    CHEMIN D’ACCES
    En face de la gare, prendre la rue Godefroid, puis à votre gauche la rue de Bruxelles. Puis prendre la première rue à votre droite (rue de l’Ouvrage) qui se prolonge rue St-Loup. L’entrée de l’église est située rue du Collège. Le trajet prend 10 minutes.

    Sponsorisé par la librairie Reliures : http://www.reliures.org/la-librairie/les-livres

  • Les Belges et l'euthanasie : un drôle de sondage

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    Euthanasie: un drôle de sondage (via Didoc.be)

    Écrit par Etienne Dujardin le 4 octobre 2013.

    La grande majorité des Belges serait-elle en faveur d’une extension de l’euthanasie ? Pas si vite, semble dire un article d’opinion, publié dans « La Libre Belgique » du 4-10-13.

    Un sondage publié dans "La Libre" d’hier explique qu’entre 75 et 80 % des Belges sont favorables à l’élargissement de l’euthanasie aux enfants, même sans leur consentement, et aux personnes démentes en état de souffrance irrémédiable.

    Comme tout sondage, il faudrait en savoir plus sur les conditions de réalisation de ce dernier pour savoir s’il est pertinent ou non. Mais le débat n’est pas là. Ce qui est curieux, c’est que les questions posées ne correspondent nullement au débat législatif. En effet, il n’est pas question d’élargir l’euthanasie à des personnes mineures sans leur consentement ou à des déments sans une déclaration préalable.

    Les responsables de ce sondage devraient savoir que, sans le consentement du patient, on sort du cadre de la loi sur l’euthanasie. N’est-il pas dérangeant que, sur une matière aussi complexe, un institut de sondage ne puisse rassembler une information correcte ? Ce débat mérite de la précision et du sérieux.

    Il n’est pas anodin que le comité des droits de l’homme des Nations unies se soit inquiété de l’évolution de l’euthanasie aux Pays-Bas. La question de la capacité et du consentement est fondamentale : comment et sur quelles bases un ou plusieurs médecins vont-ils juger si un enfant ou un dément a réellement décidé de faire le dernier voyage en toute connaissance de cause et sans influence ou pression externe ? Qui garantira qu’il n’y aura jamais aucune erreur de diagnostic ? Quel comité, aussi honorable qu’il soit, pourrait disposer de la vie d’autrui dans ces circonstances ?

    Robert Badinter, qui a beaucoup œuvré pour mettre fin à la peine de mort, notamment à cause des erreurs judiciaires possibles, se déclare contre l’euthanasie, car personne ne peut disposer de la vie d’autrui. Le sénateur Philippe Monfils, l’un des pères de la loi euthanasie de 2002, déclarait en 2009 : "Le Parlement n’a pas accepté l’euthanasie des mineurs en raison du risque d’absence de consentement libre et volontaire. De toute manière, le médecin peut déjà, dans ce cas, recourir à des mesures autorisées par la déontologie médicale (de la prise de médicaments soulageant la souffrance au refus de l’acharnement thérapeutique)."

    Le Pr Marc Englert, administrateur de l’ADMD (association qui milite pour l’euthanasie), déclarait, quant à lui, cet été au journal français slate.fr : "Selon moi, la question aujourd’hui la plus délicate est celle concernant l’abaissement de l’âge de la majorité à 16 ans, 14 ou moins. J’y suis pour ma part opposé. A mes yeux, la frontière indépassable est claire : l’euthanasie ne peut être pratiquée que s’il y a demande, une demande consciente, clairement exprimée et réitérée par écrit sinon c’est un meurtre."

    De plus, seul entre 0 et 5 cas d’euthanasie d’enfants, seulement, ont été déclarés depuis 2002 en Hollande. Ce que révèle finalement ce sondage est que la souffrance touche et qu’elle doit être abrégée. Cependant, la vie est précieuse et nous devons la traiter avec respect. Il y a une grande différence dans le vécu du patient et du médecin entre le faire mourir et le laisser mourir.

    L’institut Dedicated Research aurait pu poser les deux questions suivantes : 1) Etes-vous d’avis qu’il faut augmenter la présence et le financement des soins palliatifs pour lutter contre la souffrance des enfants et des déments en fin de vie ? 2) Pensez-vous que l’interdit de tuer est fondamental dans une société, mais que, dans certains cas, une sédation (traitement qui fait disparaître la souffrance par exemple par la perte de conscience) pourrait être utilisée en vue de supprimer la souffrance de l’enfant avec son consentement ?

    A ces deux questions, le pourcentage d’adhésion aurait été, plus que probablement, identique, à savoir 75 % ou plus, et "La Libre" aurait eu un titre différent : "Les Belges veulent un traitement médicalisé de la souffrance des mineurs, mais restent attachés à l’interdit de tuer." A questions différentes, résultats contradictoires…

    Etienne Dujardin est licencié en droit et en notariat.

  • Monseigneur Léonard déclare la guerre aux crémations

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    Un titre abusif pour un information confuse lue dans la « Libre », qui poursuit en citant l’agence « Belga » :

     «  Le nombre de crémations en Belgique ne cesse pourtant de grimper ces dernières années.

    ‘« Monseigneur Léonard réclame le retour des croyants dans les églises pour les enterrements et a dès lors décidé d'interdire les célébrations religieuses dans les crématoriums dès 2015, peut-on lire samedi dans Sudpresse , Het Nieuwsblad et  De Standaard. Dès 2015, les prêtres ne pourront se rendre dans les crématoriums que pour y prononcer de petites prières, d'une dizaine de minutes pas plus, et ne pourront donc plus y tenir des offices complets, ce qui se fait pourtant aujourd'hui lors de quatre crémations sur dix.

    Le but est de "faire revenir les croyants dans les églises pour les funérailles", précise Monseigneur Léonard. Un courrier en ce sens a été envoyé à tous les prêtres du pays.

    Une décision prise non pas contre les crématoriums mais en faveur des églises, insiste le porte-parole de l'Eglise, Tommy Scholtes, qui précise que la décision a été prise en concertation avec l'ensemble des évêques.

    Le nombre de crémations en Belgique ne cesse pourtant de grimper ces dernières années, avec 55.741 crémations enregistrées l'an passé »

    Réf. Monseigneur Léonard déclare la guerre aux crémations

    Au lieu d’y aller de leurs propres commentaires biaisés, l’agence « Belga » et « La Libre » auraient mieux fait de préciser clairement si cette heureuse décision était le fait de Mgr Léonard pour l’archidiocèse de Malines-Bruxelles ou de tous les évêques de Belgique pour l’ensemble des diocèses du pays, ce qui semble être le cas si un courrier en ce sens a été envoyé à tous les prêtres du pays.

    JPSC

  • Des secrets du bonheur et de l'amour à celui du marketing

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    Un fidèle ami de belgicatho réagit aux propos de Léo Bormans dans l'émission "Face à Face" de ce vendredi sur RTL-TVI :

    Sur RTL TVI, dans l'émission « Face à Face » de ce vendredi, l'invité Leo Bormans faisait la promotion de son dernier livre « Le secret de l'amour », excusez du peu. Il parait qu'il avait déjà produit un premier livre à succès « Le secret du bonheur », ré-excusez du peu.

    Première surprise : il semble qu'il ait consulté une centaine de spécialistes sur ce sujet, mais sauf erreur il ne cite parmi eux aucun religieux, d'aucune religion. Cela restreint déjà très fort sa conception du mot « amour ».

    Deuxième surprise : il prétend que l'homme n'a commencé à étudier les concepts de « bonheur » et « amour » que très récemment. Et que sa propre contribution à ces deux études est donc forcément révolutionnaire et visionnaire.

    Voici par ailleurs une vidéo où il offre ce livre à un éminent spécialiste de ces deux concepts, le très bienheureux et très amoureux Di Rupo : http://videos.dhnet.be/video/actu/l-amour-selon-elio-di-rupo/?sig=80eff7a04a4s.

    On n'est pas vraiment sûr que Leo Bormans maîtrise bien ces concepts de « bonheur » et « amour » mais il semble maîtriser parfaitement celui du « marketing ». Il est vrai que pour beaucoup de gens le secret du « bonheur » rime toujours avec « amour de l'argent ».

    Cela me fait penser à cet homme qui avait fait la promotion de son secret pour « devenir riche », secret proposé contre l'envoi d'une certaine somme sur son compte en banque. Ceux qui lui avaient versé de l'argent recevaient en retour : « Faites comme moi ! ».