De La Gazette de Liège (Libre Belgique) :

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Ce film serait-il distribué sur nos écrans ? Allez savoir pourquoi...
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Les discussions concernant l'élargissement de la loi sur l'euthanasie en Belgique ont repris au Sénat depuis le mercredi 9 octobre.
En signe de protestation face aux projets de loi visant à élargir cette pratique aux mineurs et aux personnes démentes, les Veilleurs debout se postent devant le Sénat (Place de la Nation 1, 1000 Bruxelles - en face du Parc royal, rue de la Loi):
- ce dimanche13 octobre 2013 à 16h00
ATTENTION
Ce n'est pas une manifestation! Les manifestations doivent obtenir un accord préalable de la police.
Il s'agit de respecter la norme légale d'une distance minimale d'1 mètre entre chaque veilleur debout. Ainsi, agira-t-on en toute légalité en évitant l'effet de rassemblement.
L’archevêque entarté une nouvelle fois et Christine Boutin "enlacée" par des « Femen’s » dépoitraillées, hier : au collège Saint-Michel, cette fois. Le temps n’est plus où les « jèzes » savaient tenir leurs boîtes pour prévenir ce genre d'incidents. JPSC. Extrait de « La Libre » :
« Cette action, qui a été un succès, visait les anti-homosexuels, avortements et contre l'intégrisme catholique", a souligné l'entarteur Noël Godin.
L'archevêque de Malines-Bruxelles André-Joseph Léonard a été la cible vendredi soir d'un entarteur lors d'une rencontre européenne des jeunes actifs catholiques au collège Saint-Michel, à Bruxelles, a indiqué l'entarteur Noël Gaudin à l'agence Belga. L'action a également visé la Française Christine Boutin qui a été "enlacée" par quatre ex-Femen belges. La vidéo de l'incident est visible sur le site de la RTBF via ce lien .
Lors de sa prise de parole, la présidente du Parti chrétien-démocrate français a été interrompue par un chant féministe puis a été "enlacée" par quatre ex-Femen belges, désormais appelées "Liliths". Ces dernières sont montées sur scène seins nus, sur lesquels étaient écrits des slogans comme "Caca Boutin! ", "Vive les pédés! ". Elles ont enlacé l'opposante au mariage homosexuel avec le drapeau des LGBT et l'ont "couverte" de bisous.
Les entarteurs ont ensuite fait leur apparition et s'en sont pris à Mgr Léonard. "Des membres de la sécurité se sont montrés particulièrement violents", a précisé Noël Gaudin. "Cette action, qui a été un succès, visait les anti-homosexuels, avortements et contre l'intégrisme catholique", a souligné l'entarteur.
Le porte-parole des évêques dénonce l'acte
"Qu'elles que soient les idées qui se respectent, on ne porte pas atteinte à l'intégrité d'une personne", a réagi vendredi soir Tommy Scholtes, porte-parole des évêques de Belgique, après l'entartage dont a été victime plus tôt dans la soirée Mgr Léonard. L'archevêque de Malines-Bruxelles André-Joseph Léonard a été la cible vendredi soir d'un entarteur lors d'une rencontre européenne des jeunes actifs catholiques au collège Saint-Michel, à Bruxelles. L'action a également visé la Française Christine Boutin qui a été "enlacée" par quatre ex-Femen belges.
"Cette action, qui a été un succès, visait les anti-homosexuels, anti-avortements et était dirigée contre l'intégrisme catholique", avait indiqué l'entarteur Noël Gaudin.
"Cet acte est inacceptable", a commenté Tommy Scholtes. "Les débats se règlent en dialoguant et pas en portant atteinte à l'intégrité des personnes", a conclu le porte-parole. »

SOMMAIRE
Editorial : qu’est-ce qui est essentiel pour la foi ?
Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain LahayeEditeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. , Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.La revue est disponible gratuitement sur simple demande :Tél. 04.344.10.89 e-mail : sursumcorda@skynet.beLes dons de soutien sont reçus au compte IBAN: BE58 0016 3718 3679 BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège |
... Du côté francophone, on a mis du temps à intégrer l’euthanasie dans nos pratiques. Maintenant, cela se fait de plus en plus. Rares sont les services de soins palliatifs qui y restent opposés. La demande est toujours accompagnée mais certains restent réticents par rapport à l’acte.
- Personnellement, vous en pratiquez ?
Oui. On aide nos patients jusqu’au bout. Dans notre unité, il y a 170 décès par an, dont 3 ou 4 par euthanasie. On essaie toujours d’être à deux parce que c’est un acte qui est difficile, qui n’est pas banal et qu’il y a aussi deux injections à pratiquer. Cela nous permet de nous soutenir. Je viens aussi souvent en aide à mes confrères à domicile, même si ce sont eux qui sur le plan légal prennent la responsabilité de l’acte. C’est toujours difficile : je ne les laisse pas tout seuls.
Nous lisons sur Le Soir (pp. 28-29) cette carte blanche :
Non à l’extension de l’euthanasie aux déments et aux enfants (Carte blanche de Benoît Beuselinck, médecin oncologue (UZ Leuven), co-initiateur d’euthanasiestop.be; Michel Ghins, professeur de philosophie (UCL), co-initiateur d’euthanasiestop.be) :
« A partir du moment où l’euthanasie est légalisée, des pressions de plus en plus fortes s’exercent en faveur de son élargissement à un nombre toujours croissant de personnes, comme aujourd’hui aux personnes démentes et aux enfants. Rien d’étonnant à cela. Une fois la transgression d’un interdit fondateur de civilisation coulée dans la loi, il est logique de repousser sans cesse les limites d’un pouvoir de tuer au nom de l’autonomie de la personne et du refus absolu de la souffrance. … Si les propositions de loi visant à étendre l’accès de l’euthanasie aux enfants mineurs et aux déments en viennent à être votées, la loi conférera à des médecins la liberté de décider de la vie ou de la mort d’autrui. Il n’est pas sûr que beaucoup de médecins souhaitent se voir investis d’une telle prérogative. Mais, surtout, de tels élargissements iraient à l’encontre d’une base philosophique essentielle de la loi de mai 2002, à savoir que l’accès à l’euthanasie ne peut relever que de la seule décision libre et autonome de la personne concernée et ne saurait en aucune manière dépendre de la décision d’un tiers. »
Maria Chiara Biagioni, pour Sir Europe (Servizio Informazione Religiosa), s'est entretenue avec le Président des évêques belges, Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles.
On revendique la liberté individuelle selon laquelle chacun est maître de la vie et la mort, et donc responsable du quand et du comment mourir. Un argument qui est sûrement en prise avec le contexte culturel actuel. Décider de mourir quand et comment l’on veut est pourtant un choix dans lequel sont impliquées d'autres personnes. Il exige que les médecins, les infirmier(e)s, le personnel médical, les pharmaciens s’adaptent à ma volonté et répondent à ma demande de mort. Il est donc illusoire de penser que le choix de l'euthanasie implique seulement la personne concernée ou se réfère à une liberté individuelle, parce que c'est un choix qui implique beaucoup de gens.
Elle nuit à la solidarité entre les citoyens. Au fond, la législation sur l'euthanasie encourage inconsciemment dans l'opinion publique l'idée que chacun doit résoudre seul ses propres problèmes. Ce que je crains le plus est précisément cette influence masquée et insidieuse, ce climat que cela génère en particulier auprès des personnes âgées, auprès de celles qui ne suffisent pas à elles-mêmes, et qui peuvent, dans des conditions difficiles, décider de signer un papier et penser qu’avec leur mort tous les problèmes seront résolus. Ne plus être à charge de quelqu’un. Le processus mental est clair: « je sens que je vieillis, que je commence à perdre mes facultés mentales et physiologiques, je ferais mieux de disparaître. » En ce sens, on a été très frappé par le cas du prix Nobel de médecine qui, à l'âge de 95 ans, pour ne plus être un fardeau pour son entourage, a décidé de demander l'euthanasie qui lui a été accordée. Au lieu d'une solidarité où l’on prend soin des plus faibles, on génère une sorte de libération implicite du faible au moment où il devient un fardeau pour la société. »
La presse internationale a accordé à juste titre beaucoup d'attention à la nouvelle concernant la personne qui a obtenu l'euthanasie parce que l'opération de changement de sexe ne s’est pas bien passée causant une souffrance psychologique qui lui a permis d'obtenir l'euthanasie. Je pense vraiment qu’il faut s’arrêter. Il y a aussi le projet de loi qui veut étendre le droit à l'euthanasie aux mineurs indépendamment du consentement de leurs parents. Je tiens à rappeler à cet égard que la loi belge n'autorise pas les mineurs à signer des contrats économiques, ni à se marier, ni à signer des actes qui engagent leur avenir mais, en revanche, si la loi devait passer, ils pourraient décider de mourir, même sans le consentement de leurs parents. Et enfin, il y a la volonté d'étendre l'euthanasie pour les personnes atteintes de démence et qui ne répondent plus d'elles-mêmes comme les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer. Ce sont des propositions qui minent les liens sociaux, mais aussi la solidarité entre les personnes. C'est une porte qui menace de s'élargir de plus en plus ".
Mais déjà les médias se déchaînent pour fustiger les propos de l'archevêque, voir ICI
Lu ICI :
« Tu riras de tout » : Philippe Geluck (alias le Chat) réinvente la Bible
« Dieu est humour ! », proclame le dessinateur de BD belge Philippe Geluck qui publie une Bible parodique et irrévérencieuse, sans craindre de choquer les bonnes âmes car « il faut oser rire de tout ».
«À mon âge, je peux prendre certains risques», s’amuse à 59 ans le créateur du Chat, le gros matou philosophe le plus populaire de la BD.
Philippe Geluck s’est donc lancé il y a trois ans dans «une nouvelle version» illustrée de la Bible car «après 2 000 ans, il était temps de dépoussiérer ce livre qui est quand même très rasoir à lire».
La Bible selon le Chat, coécrite par «Geluck et Dieu», ne plaira pas à tout le monde. Car Dieu s’y montre bien maladroit dans sa création du monde, des animaux puis d’Adam, un premier homme plutôt stupide à qui il offrira Ève pour calmer ses ardeurs.
«J’y ai été franco dans la provocation», reconnaît l’humoriste.
«Je me suis attaqué à la Bible parce que, même si je ne suis pas du tout croyant, je baigne dans son univers depuis que je suis môme, explique-t-il. Je me sens donc en droit d’y mettre mon grain de sel.»
Sa «réécriture» de l’Ancien testament se termine par l’ajout d’un «onzième Commandement»: «Tu riras de tout, car seul l’humour te permettra de prendre un peu de recul sur les vicissitudes de l’existence.»
Peut-on rire des Noirs et des vieux? Parallèlement à cette «Bible», Geluck sort Peut-on rire de tout?, un ouvrage où il liste, sur un ton caustique, les nombreux sujets tabous de notre société, des handicapés aux juifs, en passant par les homosexuels ou les vieux.
«Je l’ai écrit parce que la liberté de ton semble aujourd’hui se restreindre. À force de ne pas oser un mot plus haut que l’autre pour être sûr de ne choquer aucun groupe ou communauté, on ne dit plus rien», se désole l’humoriste.
«Cette forme de “politiquement correct” n’est pas toujours dictée par les politiques. Elle est plus sournoise, avec notamment les menaces que représentent les “fatwas” numériques lancées sur les réseaux sociaux dès qu’on déplaît à quelqu’un», souligne-t-il.
Philippe Geluck estime avoir «l’autorité» (?!) de clamer son indignation à la lumière de sa notoriété acquise dans la BD et sur les plateaux des talk-shows de télévision, surtout en France.
L’illustrateur aux lunettes rondes se veut aussi le porte-voix de l’esprit tolérant de Bruxelles, sa ville, où se cultive le «zwanze», «un humour qui mélange le bon sens et le non-sens».
Même si ses expressions sont parfois intraduisibles, le Chat connaît un certain succès au-delà des pays francophones, notamment dans le monde anglo-saxon et jusqu’en Iran où il est publié par un magazine humoristique.
Le prochain défi de Geluck est de tenter d’ouvrir à Bruxelles un «musée du Chat et du dessin de presse».
Gageons qu'en s'en prenant à la Bible plutôt qu'au Coran, Philippe Geluck ne risque pas grand chose. Son humour ne dénote guère dans notre pays où règne un climat de rejet du christianisme et où toute forme de dérision à son égard est la bienvenue. En cela, on a le sentiment que l'humoriste s'inscrit dans le politiquement et culturellement correct bien plus qu'il ne le conteste...
Lu sur Orthodoxie.com :
Belgique: inauguration de l’Institut de théologie orthodoxe Apôtre-Paul à Bruxelles
Le 5 octobre, à Bruxelles, a eu lieu l'inauguration de l'Institut de théologie orthodoxe Apôtre-Paul. Un compte-rendu est proposé sur cette page. Notamment en ligne également: le message du patriarche oecuménique, le discours de Mgr Pantéléimon, le discours de Mgr Athénagoras, des photographies.