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Belgique - Page 295

  • Belgique : quand les partisans de l'euthanasie sont confrontés à la peine de mort pour les criminels récidivistes emprisonnés

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    La France scrute de près la Belgique, ce laboratoire de l'euthanasie où l'on parle français ... 

    Lu sur Le Figaro :

    Ces détenus belges qui préfèrent la mort à la prison

    Par Stéphane Kovacs Publié le 30/10/2013

    En septembre, un détenu condamné à une lourde peine avait obtenu l'euthanasie : une première en Belgique. Aujourd'hui, une dizaine de prisonniers belges auraient également demandé que soit mis fin à leur vie.

    Il n'a plus aucun espoir de retrouver un jour la liberté. Et d'ailleurs, il ne le réclame même pas. «Je suis un monstre!», reconnaît Frank van den Bleeken, un Belge de 50 ans, interné depuis près de trente ans pour le viol et le meurtre d'une étudiante. Un traitement entamé en prison ne l'a pas aidé, constate le quinquagénaire, précisant que s'il sortait, il recommencerait «certainement et rapidement». «Je ne me sens plus un homme», lâche ce violeur récidiviste. Qui demande, dès lors, à la justice belge, de l'euthanasier.

    Son avocat, Jos van der Velpen, vient d'assigner la ministre de la Justice devant le tribunal des référés de Bruxelles. «C'est mon client qui insiste pour ne pas passer devant la commission qui pourrait le libérer, souligne-t-il. Il ne veut pas prendre le risque de faire d'autres victimes. Mais, selon les psychiatres, il souffre mentalement, de manière intenable: il ne veut plus souffrir ainsi jusqu'à la fin de sa vie». Il y a trois ans, Frank van den Bleeken avait déjà déposé une demande d'euthanasie. «Deux médecins ont donné leur accord, poursuit l'avocat. Mais un troisième hésite. Car il y aurait peut-être une alternative: que mon client soit transféré dans une clinique néerlandaise spécialisée, où les conditions de détention sont beaucoup plus humaines, et où il pourrait bénéficier d'un traitement».

    Mais pour le ministère de la Justice, il n'est pour l'instant pas question d'extradition. «Cela créerait un précédent!, s'exclame l'avocat Fernand Keuleneer, ancien membre de la Commission de contrôle et d'évaluation, qui vérifie si l'euthanasie a été pratiquée dans le respect des conditions légales. Après, on verrait, pourquoi pas, des détenus demandant d'être extradés au soleil…».

    Peine de mort volontaire

    En septembre, un détenu condamné à une lourde peine avait obtenu l'euthanasie: une première en Belgique. Aujourd'hui, une dizaine de prisonniers belges auraient également demandé que soit mis fin à leur vie. Un retour de la peine de mort «par le biais humanitaire», s'inquiètent déjà certains… «Voilà la peine de mort volontaire!, lance Me Keuleneer. Grâce à ces prisonniers, on commence à se poser des questions, on hésite parce que peut-être que leurs souffrances seraient uniquement dues à leur détention… Mais c'est dans tous les cas que l'on devrait se poser ces questions sur l'origine des souffrances psychiques et la façon de les apaiser!» Pour Jacqueline Herremans, présidente de l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) et membre de la Commission de contrôle, «il faut faire attention à certains raccourcis»: «S'il s'agit uniquement du désespoir d'être entre quatre murs, ça me pose un problème, dit-elle. Mais cet homme a un problème médical pour lequel il n'y a pas de solution durable».

    La Belgique, qui réfléchit actuellement à un élargissement de sa loi sur l'euthanasie aux mineurs et aux déments, enregistre cette année un nombre record de déclarations anticipées. La loi permet de faire une telle déclaration pour le cas où l'on ne serait plus en état de la demander. Entre le 1er janvier 2013 et la mi-octobre, 15.279 déclarations anticipées ont été recensées (12.728 en 2012). «De plus en plus, les gens refusent de laisser quelqu'un d'autre parler en leur nom, conclut Jacqueline Herremans. La preuve que la dépénalisation de l'euthanasie a représenté la création d'un espace de liberté». Frank van den Bleeken saura mi-novembre s'il pourra bénéficier du seul «espace de liberté» qui lui reste.

  • Flandre : économiser sur les vieux et sur les malades en phase terminale ?

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    D'après SenNetMagazine, les Flamands veulent économiser sur les malades en phase terminale ou dans le coma et sur les personnes âgées de plus de 85 ans.

    Selon une étude réalisée par la VUB (Université Libre de Bruxelles néerlandophone), quatre Flamands sur dix considèrent qu'il ne faut plus faire bénéficier d'interventions médicales supérieures à 50000 euros des personnes âgées de plus de 85 ans, à moins qu'ils n'en aient personnellement les moyens. La majorité de la population flamande considère en outre qu'il faut restreindre l'accès aux soins de santé aux personnes malades en phase terminale, à celles qui sont dans le coma ou qui mènent un mode de vie malsain. Il faudrait ainsi cesser de perdre de l'argent pour la santé de personnes qui n'en vaudraient plus la peine, c'est ce que l'opinion majoritaire en Flandre pense.

    Cette enquête a été réalisée sous la direction du Professeur Mark Elchardus auprès de 3000 Flamands âgés de 18 à 75 ans. Commanditaire de cette enquête: les Mutualités Socialistes qui veulent en utiliser les résultats dans la perspective de la politique future dans le domaine des soins de santé.

    Le Professeur s'émeut des résultats de cette enquête et dénonce une stigmatisation de groupes sans défense. Il dénonce un manque d'information de la population qui ne se rend pas compte que les soins de santé ne peuvent exister sans ajustements.

    On trouve ici une illustration concrète et inquiétante de cette "culture du déchet" dénoncée à plusieurs reprises par le pape François. Malheureusement, elle semble bien implantée chez nous, tout particulièrement dans le nord du pays. Le lien avec la banalisation de l'euthanasie s'impose, car de la restriction ou du refus de soins considérés comme coûteux à l'élimination du patient considéré comme incurable, le pas n'est-il pas vite franchi ?

    Lire l'article (en neerlandais) : http://www.seniorennet.be/Magazine/artikel/46/besparen-op-terminaal-zieken-comapatinten-en-85plussers

  • Liège, 3 novembre – Saint Hubert / Cathédrale: Messe aux Trompes de chasses

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    Ce 3 novembre, c'est la Saint-Hubert - dont la fête tombe cette année un dimanche. On l'ignore souvent, mais si saint Lambert est le patron du diocèse de Liège, le nom de saint Hubert est lié à la Cité Ardente. Né vers 656 dans la haute noblesse franque et mort en 727, il devint évêque de Tongres-Maastricht et établit sur les lieux de l'assassinat de son prédécesseur - saint Lambert - une institution religieuse, base de la future cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert, y ramenant ses reliques. Ce fait contribua à la création d'une métropole qui devint dans le courant du VIIIe siècle, le nouveau siège du diocèse de Tongres-Maastricht. Enterré à Liège et élevé à son tour sur les autels, son corps fut transféré en 825 à Andage en Ardennes - lieu qui reçut dès lors le nom de "Saint-Hubert".

    La Messe en l'honneur de saint Hubert sera célébrée à 10 heures en la Cathédrale Saint-Paul de Liège. L'office sera animé par les trompes de chasses du Bien-Aller Ardennes, qui chaque année - et ce, depuis plus de 20 ans - viennent sonner la Saint-Hubert à la cathédrale. Cette année, la fête tombant un dimanche, cela se fera exceptionnellement au cours de la Messe. A la fin de la liturgie, les fidèles pourront venir admirer la "clef de Saint-Hubert". Ce chef-d'œuvre de l'orfèvrerie mosane sera amené pour la circonstance sur place par l'équipe du Trésor de la Cathédrale. Selon la légende, cette clef aurait été offerte à saint Hubert par le pape comme souvenir de son pèlerinage à Rome. La poignée de la clef contient en effet une limaille des liens de Saint-Pierre. En fait, il s'agit d'un reliquaire datant - selon les parties - du XIIe au XIIIe siècle, et donné à l'évêque pour rehausser le prestige de l'Eglise de Liège.

     

    Contact chanoine Armand Beauduin, Doyen du chapitre, tél0475/913753

  • 3 novembre : festivités de la Saint-Hubert

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    Festivités de la Saint-Hubert :
    Fête Patronale. Folklore et Traditions (source)

    Patron des chasseurs depuis le 9ème siècle, St Hubert est aussi invoqué pour le succès des chasses et la protection des chiens et des chevaux. A Saint-Hubert, le 03/11/13 !

    Dès 9h, différentes animations prennent place devant la basilique avec des groupes folkloriques, un marché artisanal, des sonneries de trompes de chasse, des rassemblements de cavaliers, de chasseurs, de Compagnons de St Hubert, ou encore de lanceurs de drapeaux…

    Après la messe, vers 11h, a lieu la traditionnelle distribution de pains bénis et la bénédiction des animaux sur le parvis de l'église en présence des sonneurs de trompes de chasse.

    La cérémonie est suivie d'un marché artisanal avec dégustation et vente de produits locaux et animations diverses. 

    • 9h : Messe à l’autel de saint Hubert (Basilique)
    • 9h : Marché artisanal - Dégustation et vente de produits régionaux
    • 9h30 à 10h30 : Adoration du Saint Sacrement et permanence pour les confessions (crypte)
    • 10h : Sonneries de trompes de chasse, démonstrations de fauconnerie, lanceurs de drapeaux, démonstrations de dressage de chiens (centre ville)
    • 10h45 : Rassemblement et départ en cortège vers la Basilique (Place du Fays)
    • 11h : Grand-messe en l’honneur de saint Hubert par le Royal-Forêt Saint-Hubert et chantée par la chorale paroissiale.(Basilique)
    • Bénédiction des pains et imposition de la relique (Basilique)
    • 12h15 : bénédiction des animaux (devant la Basilique)
    • 13h : départ rallye équestre (Complexe sportif)

     

    Renseignez-vous
  • LLN 7 novembre : conférence-débat sur l'euthanasie pour les mineurs

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    LLN - Conférence sur l'euthanasie
    LLN - Conférence sur l'euthanasie | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

    Le Kot droits de l'Homme vous invite à une conférence

    le jeudi 7 novembre 2013

    à l'Auditoire Montesquieu 03  (pl. Montesquieu, LLN).

     

    L'EUTHANASIE POUR LES MINEURS :

    un progrès pour les droits de l’Homme ?

     

    L'euthanasie, chacun a son avis sur la question. Aujourd'hui, on parle de l'étendre aux enfants et aux personnes atteintes de démence.  Est-ce que cela deviendra un droit ?  Qu'en penser ?

     

    Des experts sur le sujet seront là pour en débattre et répondre à vos questions.

     

    Philippe Mahoux (Président du groupe PS au Sénat)

    Catherine Dopchie (Oncologue et médecin en soins palliatifs)

    Christine Defraigne (Présidente du groupe MR au Sénat)

    André du Bus (Sénateur CdH)

    Animé par Michel Dupuis (Philosophe et président du Comité consultatif de bioéthique de Belgique)

     

    PAF : GRATUIT

  • Maredret, 1er novembre : concert de chant grégorien, de polyphonie et orgue

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    img_5883_dx.jpgC O N C E R T

    Vendredi 1er novembre à 17H00

    Chant Grégorien, polyphonie & orgue

    par François Houtart, orgue, composition, chant grégorien

    Avec la participation de Liliana Sallustio, soprano

    Organum Novum, asbl

    Participation libre aux frais

    Abbaye de Maredret - Rue des Laidmonts 9 - B-5537 MAREDRET

  • Liturgie : La réforme de la réforme est bien vivante

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    Lu sur le site du bimensuel « l’Homme Nouveau » :

    Dans son carnet La messe à l’endroit  (Éditions de L’Homme Nouveau, collection « Hora Decima »), l’abbé Claude Barthe disait – il le disait sous Benoît XVI – que l’on ne devait pas attendre des lois et règlements venant d’en haut pour opérer la réforme de la réforme, mais qu’elle était l’affaire des prêtres de terrain :

    « la réforme de la réforme consiste essentiellement dans des choix entre les diverses possibilités laissées par le nouveau missel. Très concrètement, c’est l’aspect systématique des bons choix qui fera la réforme de la réforme ».

    Une floraison d'ouvrages sur la question

    À plus forte raison est-ce vrai sous le Pape François, où l’on n’a plus l’exemple romain des cérémonies pontificales et de leurs petits coups de pouce réformateurs.

    De fait, les parutions de livres en ce sens continuent sous le nouveau pontificat, par exemple du père Giorgio Farè, Le due forme del rito romano (Cantagalli, 2013) ; de Daniele Nigro, I diritti di Dio. La liturgia dopo il Vaticano II (Sugarco, 2013, avec une préface du cardinal Burke). On peut faire entrer dans cette ligne, le petit livre tout récemment paru de Thierry Laurent, La liturgie de la messe geste après geste. Commentaire pastoral de la messe en sa forme ordinaire(Le Laurier, 116 p., 10 €).

     Une préface du cardinal Cañizares

    Laurent-livre.jpgL’abbé Thierry Laurent, prêtre du diocèse de Paris, a commencé son ministère sacerdotal dans le diocèse de Saint-Denis, et il vient d’être nommé aumônier du collège Stanislas, à Paris. Muni d’une préface extrêmement sentie du cardinal Cañizares, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin – « L’abbé Thierry Laurent nous a procuré beaucoup de joie… » –, il décrit, analyse, commente chaque rite. Et d’abord les choisit, car comme on le sait la nouvelle forme ordinaire est largement une liturgie à la carte, dans laquelle rien n’interdit, au contraire, d’opter pour le meilleur : « La messe peut débuter par l’aspersion d’eau bénite de tous les fidèles… L’autel est consacré… Il renferme les reliques des saints… », etc.

    Avec d’utiles rappels : « Le lecteur est en priorité celui qui est institué pour cela » (sur le croquis correspondant, c’est un clerc en surplis). Dans cette messe ordinaire, où selon les illustrations, l’autel est bâti sur trois marches, les chandeliers sont posés sur l’autel de part et d’autre de la croix, la messe est dite face au Seigneur, les fidèles s’agenouillent (par exemple, pour réciter le Confiteor !).

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  • Louis était mon ami...

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    Lu sur Euthanasie STOP :

    Louis était mon ami...

    par Bernard MICHELET, Adm-gérant de sociétés

    J'ai rencontré Louis dans sa maison de retraite. Depuis plusieurs années, nous nous rencontrions régulièrement. Il y a peu, Louis avait gagné une médaille parce que c'était lui qui avait marché la plus longue distance de toute la Maison. Il la portait fièrement tous les jours.

    Louis - qui avait fait une rechute pour un problème mental déjà soigné avec succès auparavant - a été hospitalisé pour une pneumonie. J'ai été le voir tous les jours. Il n'avait plus de famille qui pouvait s'occuper de lui. Mes visites nous rendaient tous les deux heureux. Il me gratifiait chaque fois d'un des merveilleux sourires dont il avait le secret.

    Louis avait des problèmes de déglutition, il était donc nourri et hydraté artificiellement. Je lui demandais s'il avait mal et il me répondait que non. Je lui ai aussi demandé s'il voulait vivre et il m'a clairement répondu « oui » devant 2 autres personnes.

    Et voilà que Louis a fait une rechute de sa pneumonie mais on ne lui a pas donné d'antibiotiques.

    Un jour, j'ai remarqué qu'on avait supprimé le baxter qui le nourrissait. Les infirmiers un peu gênés – alors que nos contacts avaient, jusqu'alors, été ouverts et cordiaux - m'ont dit qu'ils ne pouvaient pas me donner d'informations. Etant proche de Louis et parce qu'il n'avait personne pour le protéger, j'ai mis en route en urgence une procédure pour être sa personne de confiance comme il le souhaitait.

    Après avoir supprimé la nourriture de Louis, c'est son hydratation qui lui a été enlevée. Son dernier soir, il me regardait en disant « j'ai soif ! ».

    Je suis arrivé trop tard avec mes papiers.

    Louis aurait encore dû vivre mais son médecin – imprégné de la mentalité euthanasique ambiante – ayant constaté qu'il avait un problème mental et qu'il n'avait plus de famille, a décidé que Louis ne devait plus vivre.

    Oh... il ne lui a pas fait d'injection létale. Il l'a juste mis dans les conditions pour qu'il meure vite... contre sa volonté.

    Louis était mon ami, il est mort à Gand ce 25 juin 2013.

  • BXL, 11 novembre : Vive la Belgique ! Vive le Roi !

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    du blog "caté à dreusdeille" :

    Vive la Belgique! Vive le Roi!

    StJacquesSurCoudenberg

    Une manifestation patriotique aura lieu à l’église Saint-Jacques-sur-Coudenberg le lundi 11 novembre à 19h30 prochain, organisée par le diocèse aux Armées… et nous y sommes tous conviés!

    Il s’agit de l’inauguration des Emblèmes (étendards) « reprenant les glorieuses citations de l’Armée belge » dans cette église, qui est la « cathédrale du diocèse aux Forces armées » (en quelques lignes, j’ai appris plein de choses!).

    2013-11-11 - InvitationEtendards

    Comme le Roi sera présent, nous sommes invités à être en place avant 19h (mais comme il y aura beaucoup de monde, l’église sera ouverte à 18h).

    Ce qui va se passer? La cérémonie consiste en la lecture des citations reprises sur les étendards (par des élèves de l’École Militaire), entrecoupée de chorales et de sonneries de trompettes. Mgr Léonard, évêque aux Armées, donnera sa bénédiction, et cinq intentions de prière seront lues par des jeunes. Tout cela en présence du Roi. La cérémonie se termine vers 20h45.

    La Place des Palais sera réservée pour le parking.

    Avis aux patriotes, aux chrétiens, aux Belges fiers / amoureux / enthousiastes de leur pays!

  • Bulletin de l'IEB - 24 octobre 2013 - Peine de mort Euthanasie prisonniers

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    header_fr.jpgSommaire


  • La collégiale Sainte-Croix à Liège : un des monuments les plus menacés de la planète

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    sc-exter-complet.jpgLu sur La Libre - Gazette de Liège :

    Quel chemin pour Ste-Croix ?

    Un SOS mondial a été lancé pour la collégiale. Ville et Région se renvoient la balle.

    C’est une première en Région wallonne : depuis quelques jours, la collégiale Sainte-Croix de Liège figure sur la liste des monuments les plus menacés de la planète, dressée par le World Monuments Fund qui a son siège à New York. Ce n’est évidemment pas un compliment pour nos responsables du patrimoine. Mais entre la Ville et la Région, on se renvoie la balle…

    "Ce classement est un signal d’alarme, explique Mathieu Piavaux, de l’ASBL SOS Sainte-Croix, par ailleurs chargé de cours à l’Université de Namur. A Bruxelles, la maison de la Radio place Flagey et le site de Tour et Taxis ont figuré sur la liste Monument Watch et cela a contribué à les sauver. Cette fondation est comme l’Unesco ou comme Amnesty International. Elle ne donne pas les fonds pour lutter contre ce qu’elle dénonce, mais elle est une caution morale, une légitimité". Le message fera-t-il de la restauration de l’édifice médiéval une priorité ? C’est évidemment ce qu’espèrent ses défenseurs qui ont monté le dossier adressé à la fondation américaine.

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