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Belgique - Page 403

  • A chacun ses préoccupations

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    Tandis que le diocèse de Liège concocte, pour le 22 octobre prochain,  un symposium avec le fondateur de l’association « habitat et humanisme » sur le recyclage social de ses églises et autres bâtiments ecclésiaux désertés, le diocèse de Toulon, qui n’a apparemment pas ce genre de problème, accueille, au même moment (les 22 et 23 octobre) à l’abbaye de Lérins, un colloque sur la régulation des systèmes monétaire et bancaire : un question aussi éthique, aux retombées sociales très importantes.

    Voici l’ annonce par Eric Martin le 27 septembre 2011 dans Agenda, Economie/entreprises, Nos brèves, Religion :

    « Alors que le sommet du G20 à Cannes des 3 et 4 novembre aura pour trame de fond la réforme du système monétaire international et le renforcement de la régulation financière, l’abbaye de Lérins accueille un colloque sur la crise des systèmes monétaires les 22 et 23 octobre. Organisé par l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon (site|blog) avec le soutien de l’Association des Economistes Catholiques (site), « cet autre sommet entend porter la voix de l’Eglise sur ces sujets sur lesquels se joue l’avenir de nos sociétés ».

    En présence de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, plusieurs économistes internationalement reconnus tels Jacques Bichot (université Jean Moulin, Lyon), Guido Hülsmann  (Université d’Angers), Pierre Garello (Université de Marseille), directeur à l’IREF) , Nikolay Gertchev  (Commission européenne), Pierre de Lauzun (Fédération française des banques) ou encore Charles Le Lien aborderont de façon concrète les thèmes de la réforme du système monétaire international, de la responsabilité bancaire, de la régulation des marchés financiers, ou encore du crédit social.. L’ensemble des solutions étudiées sera présenté lors d’une conférence de presse la veille du G20, à Cannes, le 2 novembre 2011 à 20 heures.

  • Benoît XVI, islamophobe ?

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    Selon une information malveillante mise en ligne (puis retirée) le 26 septembre par la  Libre Belgique » et d’autres (voir ici :Le Pape Benoit XVI a déploré 'le lent suicide de l'Europe du fait de l'immigration musulmane' ) « quand il n'était encore que le cardinal Joseph Ratzinger, l'actuel Pape Benoît XVI ne tournait pas autour du pot pour évoquer le sujet de la présence de musulmans en Europe. Selon une biographie à paraître de la main du magnat anglo-canadien des media Conrad Black, le Pape a explicitement déploré "le lent suicide de l'Europe" lors d'un dîner à Toronto, au Canada, en 1990 : "Sa population vieillit et se réduit. Elle est remplacée par des immigrés que l'on ne peut assimiler." Il estimait alors que "l'Europe se réveillerait de sa léthargie" mais prévoyait toutefois "des jours difficiles". Ce livre fera sans doute l'effet d'une bombe alors que le Pape avait déjà défrayé la chronique en 2006 en assimilant l'Islam à la violence... ».

    Peut-on inviter le quotidien ex-catholique de la capitale à rendre compte, de préférence aux ragots, des paroles  prononcée, réellement celles-là, par le pape lors de son récent voyage en Allemagne. C’est ici, sur Belgicatho : Benoît XVI en Allemagne : quelles convergences avec les musulmans et les juifs

  • Bruxelles : l’Opus Dei apportera son aide à la paroisse Saint-Jacques sur Coudenberg

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    Voici le texte du communiqué co-signé par l’abbé Robrecht Boone, curé et aumônier militaire, et l’abbé Stéphane Seminckx.

    1.L’église de Saint-Jacques sur Coudenberg ne sera pas cogérée par l’Opus Dei, comme TV-Brussel l’a déclaré hier. Elle sera encore moins confiée à l’Opus Dei, comme l’a dit Rik Torfs. Il n’y a eu aucune concertation sur ce sujet avant-hier à l’archevêché de Malines-Bruxelles.

    2. Des prêtres de l’Opus Dei sont actifs depuis de nombreuses années dans différentes églises de Bruxelles, où ils célèbrent la messe, confessent, organisent des veillées au Saint-Sacrement, etc.

    3. Pour renforcer cette collaboration de la Prélature avec l’Eglise à Bruxelles, et pour accroître le rayonnement des activités de l’église Saint-Jacques, qui reste l’église du Diocèse aux Forces Armées, Mgr Léonard a émis le souhait que l’Opus Dei contribue à l’animation pastorale de cette église, située sur la Place Royale.

    4. De façon concrète, cela signifie qu’un prêtre de l’Opus Dei, qui est déjà actif depuis plusieurs années comme vicaire à l’église Notre-Dame du Sablon, sera partiellement au service des activités pastorales de Saint-Jacques. Il sera parfois remplacé ou assisté par d’autres prêtres de l’Opus Dei.
     
    5. Rien ne change dans le statut de cette église, comme paroisse et comme église du Diocèse aux Forces Armées. Le curé de la paroisse, l’abbé Robrecht Boone, reste en place, de même que la fabrique d’église.

    La source est ici (sous un intitulé négatif): L’église Saint-Jacques sur Coudenberg ne sera pas cogérée par l’Opus Dei

    Il faut se réjouir de cette perspective de collaboration active qui pourrait inspirer d’autres diocèses en mal de clergé diocésain et la réflexion vaut  naturellement aussi pour tant de jeunes communautés religieuses traditionnelles, classiques ou nouvelles écartées de la vie paroissiale pour des raisons plus idéologiques que raisonnables.

     

  • Benoit XVI en Allemagne : un voyage en demi-teintes ?

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    Le spécialiste « religieux » de la Libre Belgique, Christian Laporte, n’est pas très content : la tournure qu’a donnée le pape à son voyage en Allemagne ne lui a pas plu et le corps de l’article qu’il signe aujourd’hui dans ce journal autrefois catholique est encore plus maussade que son titre :

     « Les rapprochements n’ont pas eu lieu et les catholiques ont été grondés.

    L’Allemagne catholique d’après la visite de Benoît XVI ne ressemblera certes pas à celle qui a accueilli son leader spirituel, jeudi dernier - car une visite papale donne toujours un coup de fouet à l’Eglise locale - mais sur la balance du bilan, le fléau penche du côté de la déception car les attentes ne furent guère rencontrées.

    Assez logique puisque le fil rouge des interventions du Pape fut le recentrage doctrinal, voire une frilosité réelle face à toute forme d’ouverture. Et ce, malgré le constat inquiétant qu’en 2010, il y a eu plus de départs de l’Eglise catholique que de nouveaux baptisés en Allemagne. Bien sûr, outre-Rhin aussi, le scandale de la pédophilie a incité nombre de citoyens à ne plus réserver une frange de leurs impôts à l’Eglise romaine. Benoît XVI a finalement rencontré des victimes mais la rencontre fut apparemment moins chaleureuse que lors de visites antérieures. A la base, les fidèles allemands observent évidemment l’évolution de la société et le fossé qui continue à se creuser avec l’Eglise.

    Sur l’œcuménisme, la déception est aussi très forte chez les protestants : Benoît XVI a impressionné leurs responsables, à Erfurt, par son évocation de Luther, mais il n’a pas fait la moindre ouverture pour un réel rapprochement entre les frères séparés. Rien sur la volonté, partagée à la base, que les croyants des deux confessions puissent partager la même communion. Il est vrai que Rome fronce les sourcils devant les ouvertures morales et éthiques des églises évangéliques qui accordent, de surcroît, une place égale aux femmes, en permettant même qu’elles accèdent à des fonctions épiscopales. Benoît XVI est un homme trop bien élevé pour s’en offusquer et les a donc saluées à Erfurt mais en même temps, il ne met pas toujours des gants pour constater les divergences. Dimanche, à Fribourg, il a mis en garde les catholiques allemands "contre une protestantisation de leur Eglise" et lors d’une rencontre avec les orthodoxes, il avait laissé entendre que le rapprochement avec ces autres "frères séparés" serait plus facile - sous-entendu : qu’avec d’autres chrétiens !

    Mais auparavant, il faudra refaire l’unité chez les catholiques. Or la hiérarchie redoute clairement que l’Allemagne soit à son tour touchée par la contestation autrichienne, avec plus de 300 prêtres, et non des moindres, qui ont réclamé d’urgence des réformes pour l’Eglise. Pour le Pape, il ne peut être question de se laisser entraîner par ces contestataires : l’Eglise ne sera crédible que "si les paroisses, les communautés et les mouvements se soutiennent et s’enrichissent mutuellement, si les baptisés et les confirmés, en union avec l’évêque, tiennent haut le flambeau d’une foi inaltérée et laissent illuminer par elle leurs riches connaissances et capacités".

    Pour Benoît XVI, il y a trop de débats dans l’Eglise : "Ce ne sont pas les paroles qui comptent, c’est l’agir". Evoquant les grands prêtres juifs qui s’opposaient à Jésus, il a critiqué "les experts en religion", dont "la religiosité devient routine" et que "Dieu n’inquiète plus vraiment". La veille, le Pape avait déjà secoué "son" Eglise en lui reprochant, devant les jeunes, d’être trop tiède sur le plan spirituel. Et pas suffisamment réactive aux maux du temps : " Notre époque est largement caractérisée par un relativisme subliminal qui pénètre tous les domaines de la vie. Parfois, ce relativisme devient batailleur, se dirigeant contre des personnes qui affirment savoir où se trouve la vérité ou le sens de la vie. Et nous remarquons combien il exerce de plus en plus d’influence sur les relations humaines et sur la société... Certains semblent incapables de renoncer à quelque chose ou à faire un sacrifice pour autrui. Même l’engagement altruiste pour le bien commun, dans les domaines sociaux et culturels, ou pour les personnes dans le besoin, diminue. D’autres ne sont plus en mesure de se lier de façon inconditionnelle à une autre personne". Benoît XVI : bilan en demi-teintes  Eclairage de Christian Laporte

    Faut-il dire que, tout au contraire de l’opinion de « La Libre Belgique », ce voyage nous a agréablement surpris? Comme d’habitude les médias grincheux nous avaient annoncé une flambée spectaculaire de contestations : en réalité, le vrai contestataire, à la fois humble et intelligent, simple et courageux sans concession, ce fut … Benoît XVI : l’establishment religieux, politique et médiatique en est demeuré bouche bée durant tout le voyage. La « Libre Belgique », pour ne citer qu’elle, a fort peu couvert l’événement. Elle se rattrape aujourd’hui dans la ligne qui est la sienne et qui n’est évidemment pas la nôtre.

  • Combien de séminaristes diocésains en Belgique ?

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    Nous avions déjà mentionné l’information (à confirmer) de « Cathobel » selon laquelle il était prévu  8 entrées au Séminaire pour la Belgique francophone.

     Voici maintenant une information complémentaire émanant de l’agence « Belga » et datée du 20 septembre : Dix-neuf nouveaux candidats-prêtres sont inscrits auprès de séminaires belges pour la rentrée académique, indique l'hebdomadaire chrétien Tertio dans son édition de mercredi. "Au total, il y a désormais 83 candidats-prêtres en Belgique", indique Emmanuel Van Lierde de Tertio .Le séminaire de Namur compte le plus de candidats en Wallonie, avec 32 séminaristes, soit autant que le nombre recensé au sein de l'archevêché de Bruxelles-Malines, selon l'hebdomadaire.

     Des chiffres présentés de façon un peu brouillonne : on aimerait connaître les nombres respectifs d’entrées néerlandophones et francophones. Par ailleurs, il serait étonnant que les 32 séminaristes inscrits au séminaire interdiocésain de Namur relèvent  tous de l’archidiocèse de Mgr Léonard…

    De son côté, « Cathobel » précise le 22 septembre :« Quatorze nouveaux séminaristes belges : les séminaires belges ont accueilli cette année treize nouveaux candidats à la prêtrise. Un quatorzième séminariste a choisi le séminaire de Bovendonk, aux Pays-BasParmi ces quatorze nouveaux séminaristes, huit sont francophones: quatre viennent de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles, deux de Namur et deux de Tournai. Côté néerlandophone, on compte deux candidats venant de l’archevêché de Malines-Bruxelles, deux du diocèse de Bruges et deux d’Anvers »

     Vous avez dit « communication » ?

     



  • L’utilisation de la psychologie dans l’admission des candidats au sacerdoce

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    A propos des déclarations faites par Mgr A.-J. Léonard à propos des examens psychologiques auxquels sont soumis les candidats au sacerdoce (cfr http://www.7sur7.be/) :

    Le 29 juin 2008, la Congrégation romaine pour l’éducation catholique, en charge des séminaires, publiait un document au sujet du discernement pour l’admission et la formation des futurs prêtres.

    Pour voir le texte complet : http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccatheduc/documents/rc_con_ccatheduc_doc_20080628_orientamenti_fr.html

    D’emblée, le Vatican a rappelé que « toute vocation chrétienne vient de Dieu, est don de Dieu ; mais elle n'est jamais donnée en dehors ou indépendamment de l'Église. Elle passe toujours dans l'Église et par l'Église ». L'Église a le devoir de discerner la vocation et « l'idonéité des candidats au ministère sacerdotal ». Dans la promotion de ce discernement et dans la formation complète au ministère, « l'Église est conduite par une double attention : sauvegarder le bien de sa mission et celui des candidats ».

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  • Bruxelles : L’Islam à l’assaut de la modernité

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    h-4-1260560-1220888605.jpgDans « Le Soir » de ce lundi 19 septembre, Ricardo Gutiérrez consacre une double page» Notre dossier à la réislamisation de la jeunesse d’origine musulmane. Nous y apprenons qu’à Bruxelles (où 17% de la population confesse la religion de Mahomet) l’identité à laquelle adhèrent de plus en plus les jeunes arabes est influencée par deux mouvances activistes : les Frères Musulmans (une organisation panislamiste fondée en 1928 en Égypte) et les Néosalafistes (mouvement sunnite étroitement lié au fondamentalisme wahhabite  revendiquant un retour à l'islam des origines).

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  • Tomas Luis de Victoria à l'honneur à Sainte-Julienne (Verviers) ce dimanche 25 septembre

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    A Sainte-Julienne - Verviers

    Lors de la célébration eucharistique du dimanche 25 septembre, à 10H00,

    la messe « O quam gloriosum est regnum » de Tomás Luis de Victoria (1548-1611)

    (Kyrie – Sanctus – Benedictus – Agnus Dei)

    sera interprétée par la chorale de Sainte-Julienne

    (quinze enfants choristes et quinze adultes sous la direction de Margaret Scott)

    En outre, la chorale interprètera « Oculi omnium » de Charles Wood

    et le « Lacrimosa » de la Messe de Requiem de Mozart

    A 11.00, après la messe, un bref concert sera consacré

    à des œuvres de Joseph Haydn :

    Deux extraits de la Création

    (solistes : Elisabeth Willemaers, Sophie Gardier, Julian Todd et Jean-Louis Leloup)

    Kyrie et Benedictus de la Missa Brevis de  Saint-Jean de Dieu

    (soliste : Ginette Agus)


    Cordiale invitation à tous ! (entrée libre)

  • Fête de l'Aïd chez les bénédictines de Liège; comment prier ensemble si l'on ne prie pas le même Dieu ?

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    Sous la plume de Françoise Mélard, un compte-rendu de la rencontre entre chrétiens et musulmans qui a eu lieu à l'Abbaye Paix Notre-Dame à Liège, le 9 septembre dernier, figure sur le site du diocèse de Liège.

    Nos amis et visiteurs connaissent nos réticences à l'égard de ce genre d'évènements et des ambiguïtés qu'ils véhiculent, quelles que soient les cautions épiscopales, cardinalices ou même pontificales dont ils bénéficient. Cela n'empêche pas certains d'entre nous de rencontrer et d'accueillir chaque semaine des musulmans dans le cadre de l'aide qui leur est apportée, en particulier dans le cadre des centres de distribution sous l'égide de saint Vincent de Paul.

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  • 8 entrées au Séminaire pour la Belgique francophone

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    seminairenamur.pngC’est l’agence cathobel qui l’annonce : un chiffre (à confirmer) bien modeste pour trois diocèses et la moitié d’un archidiocèse…

    « Depuis un an, le séminaire Notre-Dame de Namur et son studium assurent la formation des séminaristes francophones des différents diocèses. La nouvelle année académique a été ouverte en présence de l’archevêque Mgr Léonard, Mgr Jousten, évêque de Liège, Mgr Harpigny, évêque de Tournai, et Mgr Vancottem, évêque de Namur.

    Le recteur et directeur du Séminaire Notre-Dame de Namur, le chanoine Rochette, s’est adressé aux séminaristes. Cette année, ils devraient être huit à faire leur entrée à Namur. Les chiffres seront officialisés d’ici quelques jours.
     « L’entrée au séminaire dira le recteur, c’est renoncer à un peu de confort, à des facilités… Ce sont des petits renoncements qui amèneront au fur et à mesure d’un discernement au  "oui" de l’engagement. » Prendre sa croix, c’est une chose mais suivre en est une autre…  »Dans notre société d’aujourd’hui être un suiveur n’a pas la cote. Il faut être un meneur, poursuivra-t-il. Vous êtes amenés non pas à apprendre à courir mais bien à apprendre à suivre le Christ. »

    Il remerciera encore les séminaristes d’avoir entendu l’appel de Dieu à se former. A ces futurs prêtres, le recteur soulignera combien leur rôle est important. Un curé de paroisse est amené à bien connaître ses paroissiens, à encourager ceux qui se sentent appelés à une vocation.  »Les prêtres doivent accepter plus souvent d’être des accompagnateurs spirituels » dira encore le recteur.
    Avant l’eucharistie de rentrée présidée par Mgr Léonard, Mgr Vancottem a déclaré l’année académique officiellement ouverte. Et, comme le veut la tradition lors d’une rencontrée académique, une leçon publique a été proposée au public : « La Vérité », par l’abbé Rouard, recteur des séminaires Notre-Dame de Beauraing. »

  • Une proposition intéressante du Président du Standard de Liège, Roland Duchatelet

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    Dans la Libre de ce week-end, le président du Standard qui s'est aussi intéressé à la politique (Vivant), insiste pour que l'on abandonne le système des partis dédoublés en partis unilingues. C'est une suggestion tout à fait pertinente car, dans tous les pays fédéraux, les partis sont généralement fédéraux avec des structures communes qui "surplombent" les entités fédérées. Cela signifie qu'il faudrait reconstituer des partis bilingues belges pour sortir de cette logique binaire dans laquelle le pays s'enlise (encore faudrait-il que les Belges fassent l'effort de comprendre la langue de l'autre). Cela permettrait également d'échapper à cette arithmétique scabreuse où les gouvernements sont soutenus par des majorités résultant d'assemblages fragiles et manquant totalement de cohérence. Le problème serait de mettre fin à la "féodalité particratique" qui constitue la base de notre système actuel. Aux yeux de nombreux politiciens, les intérêts du parti passent bien avant ceux du pays car le souci qui l'emporte sur tous les autres est de conserver ses prébendes après avoir été réélu lors des élections suivantes.