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Débats - Page 160

  • Un livre sur le « capital-socialisme », le modèle chinois d’organisation de la société

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    Des Editions de l'Homme Nouveau :

    Pour la première fois, le modèle chinois d’organisation de la société, modèle que l’on peut qualifier de « capital-socialisme », est analysé par une dizaine d’experts internationaux sous l’égide de l’Observatoire inter­national cardinal van Thuân sur la doctrine sociale de l’Église (Italie).

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    Les au­teurs dé­montrent non seulement les atteintes au respect de la personne portées par le système chinois, qui est allé jusqu’à des campagnes de stérilisation et d’avortements forcés, mais ils mettent aussi en évidence la fascination qu’il exerce sur une partie des dirigeants des grands pays occidentaux, désireux de s’inspirer de pratiques qui permettent de développer des politiques conformes à des intérêts financiers et économiques sans rapport avec le bien commun des pays en question.

     
    Collectif - Observatoire international cardinal Van Thuân
    Avril 2022, 234 pages

    19,50€

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    Facilement abordable, ce livre s'adresse à tous. Il s'inscrit dans la longue tradition catholique de dénonciation des dangers idéologiques vers lesquels nos sociétés modernes se dirigent sans cesse, faute de repères immuables et transcendants.
     
    Une bonne lecture à faire partager autour de soi, afin de toujours éveiller notre intelligence au message de paix que nos papes n'ont eu de cesse de répéter dans leurs enseignements!

  • Si le pape se tait, il reste aux évêques à se faire entendre

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    De l'abbé Claude Barthe sur Res Novae :

    Si le pape se tait, que parlent les évêques !

    1er juin 2022

    Soixante-quatorze évêques, dont quatre cardinaux, ont adressé une lettre, le 14 avril dernier, à leurs confrères allemands au sujet des risques de schisme que comportait le processus dit de « Chemin synodal »[1]. Cette intervention est en soi un événement considérable : des évêques prennent d’eux-mêmes l’initiative d’exercer leur sollicitude de Successeurs des Apôtres sur une partie de l’Église universelle gangrenée par de graves erreurs doctrinales, sans en référer d’abord au pape. C’est en soi tout à fait possible, le pape ayant ensuite toute latitude pour intervenir, approuver, infirmer, mais ce processus est tout à fait inouï dans l’Église d’après-Vatican II : ces évêques parlent, de fait, parce que le pape se tait.

    Les petits évêques de Vatican II

    Dans un article d’octobre 2019, « Où sont les Successeurs des Apôtres ? »[2], nous observions que les évêques d’aujourd’hui se retrouvent en majorité, au sein d’une Église en crise gravissime, dans un consensus mou, alors qu’ils ont dans leur être même de pasteurs et docteurs tout ce qui est nécessaire pour « jeter le feu sur la terre », notamment pour embraser l’Église de l’amour de Dieu et de sa vérité.

    Paradoxalement, Vatican II, dont on disait qu’il devait être le concile des évêques, destiné à  rétablir l’équilibre faussé par Vatican I, concile du pape, n’a qu’instauré une autre forme de centralisation, l’évêque conciliaire enserré dans un réseau idéologique, se trouvant bien plus dépendant de Rome qu’il ne l’était jadis.

    Le consensus idéologique s’établit à trois niveaux :

    • En haut, le Synode des Évêques, purement consultatif, qui fonctionne par réunion d’assemblées régulières, lesquelles, de manière très moderne, visent en fait à établir – comme l’avait d’ailleurs fait le dernier concile – des accords de compromis, qui se conclurent longtemps dans un sens favorable à « l’herméneutique du renouveau dans la continuité », et qui sont aujourd’hui dans un sens de « progrès ». Les exhortations apostoliques qui s’appuient sur les travaux de ces assemblées, aussi bonnes qu’aient été certaines, émettent en suite, non pas un magistère d’explicitation du Credo, mais un enseignement qui requiert une adhésion en-deçà de l’adhésion de foi, et qui peut donc toujours être corrigé, comme on a pu le voir.
    • En dessous, sont les conférences épiscopales, qui par des décisions et des prises de positions majoritaires, dont on prend grand soin de les donner comme pratiquement unanimes, ce qui est au reste le cas, ligotent plus encore les initiatives personnelles importantes que pourraient prendre les pasteurs diocésains.
    • Enfin, dans son diocèse lui-même, l’évêque prend certes une sorte de revanche, dans la mesure où l’indépendance de ses curés a été considérablement rognée (ils ne sont plus curés inamovibles, démissionnent à 75 ans, et sont entourés, voire remplacés par des équipes de laïcs). L’évêque n’est pas pour autant empereur en son royaume : il dépend de fait de collaborateurs et de conseils qui reflètent les tendances dominantes de l’épiscopat national.

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  • Quel message le pape François envoie-t-il avec son choix de nouveaux cardinaux ?

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    D'Andrea Gagliarducci sur Catholic News Agency :

    Quel message le pape François envoie-t-il avec son choix de nouveaux cardinaux ?

    30 mai 2022

    Le consistoire pour la création des cardinaux le 27 août est une cérémonie qui semble marquer la fin d'un pontificat - bien que cette fin puisse être longue à venir.

    Après avoir prié le Regina Coeli dimanche, le pape François a annoncé la création de 16 nouveaux cardinaux éligibles au vote lors d'un futur conclave et de cinq personnes âgées de plus de 80 ans.

    Il a également convoqué tous les cardinaux à participer à un autre consistoire, les 29 et 30 août, pour discuter de la nouvelle constitution du Vatican, Praedicate evangelium. Une discussion aussi large entre cardinaux n'a pas eu lieu depuis sept ans.

    Le pape de 85 ans a choisi de convoquer le consistoire en août, une date non traditionnelle. Le dernier événement de ce type a eu lieu le 24 août 1807, lorsque Pie VII a nommé Francesco Guidobono Cavalchini cardinal in pectore. Cette nomination n'a été rendue publique qu'en 1818.

    En annonçant la réunion pour discuter de la nouvelle constitution du Vatican, le pape a effectivement gelé le débat en cours jusqu'à la fin du mois d'août. Pendant trois mois, la discussion sur la réforme curiale et la trajectoire générale de l'Église sera effectivement contenue, ce qui donnera au pape François une plus grande liberté pour effectuer des changements, y compris de nouvelles nominations curiales, et les présenter comme un fait accompli au moment de sa rencontre avec les cardinaux du monde entier.

    Il y a presque un sentiment d'inévitabilité dans le nouveau consistoire pour la création des cardinaux. Il existe une perception répandue à Rome que ce sera le dernier du pape François et qu'il veut donc mettre les choses au clair.

    Certains observateurs avancent même l'hypothèse que le pape François pourrait conclure la réunion des cardinaux des 29 et 30 août en annonçant sa démission. Ce serait certainement un geste frappant, qui enverrait le message qu'une fois son mandat achevé - et celui du pape François est avant tout une réforme curiale - on peut quitter ses fonctions.

    Cette hypothèse semble peu probable pour l'instant. Mais le prochain consistoire envoie de nombreux messages forts. Ils peuvent être divisés en quatre thèmes : les chiffres et les symboles, le langage des consistoires du pape François, ce que révèlent les profils des cardinaux et la vision du pape François.

    Chiffres et symboles

    Le pape François a désormais complètement supprimé l'idée de diocèses cardinalices. Ainsi, d'importants archidiocèses restent sans cardinaux, notamment Milan, Venise, Cracovie, Paris, Los Angeles et San Francisco.

    Le pape François a cherché à élargir la représentativité mondiale du Collège des cardinaux. Ainsi, le Paraguay, le Timor oriental et Singapour auront chacun un cardinal pour la première fois. Le pape François créera également un cardinal en la personne de Mgr Giorgio Marengo, vicaire apostolique à Ulaanbaatar, en Mongolie.

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  • Philo à Bruxelles, 7 juin : "Tempéraments et péchés capitaux" avec Stéphane Mercier

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  • La Guerre d'Espagne (1936-1939) sans mythes ni légendes

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    La guerre d'Espagne sans légendes

    Texte de Jean Sévillia sur l’ouvrage de Pio Moa sur la Guerre d’Espagne.

    Selon un historien espagnol, la guerre civile qui s’est terminée par la victoire de Franco, en 1939, n’a pas été provoquée par le coup d’État militaire raté de juillet 1936, mais par la dérive révolutionnaire de la République.

    Or, cette interprétation est historiquement fausse. L’affirmer ne procède pas d’une quelconque nostalgie franquiste, mais de l’analyse des faits. « No pasarán! » (« Ils ne passeront pas ! ») Repris par la gauche française, d’Hidalgo aux antifas, le cri de guerre des défenseurs de Madrid contre les troupes de Franco, en 1936, exprime une vision idéalisée de la guerre civile espagnole. Celle-ci, provoquée par la rébellion de généraux factieux contre la République, aurait été le premier affrontement armé entre le fascisme et la démocratie. 

    Il faut se féliciter, à cet égard, de la publication en français d’un livre paru il y a presque vingt ans en Espagne où, vendu à 300 000 exemplaires, il a déclenché de violentes controverses. Son auteur, Pío Moa, né en 1948, a été, à 20 ans, militant du parti communiste espagnol avant d’être membre fondateur du Grapo, un mouvement terroriste d’inspiration maoïste. Converti au libéralisme démocratique et retiré de toute activité politique, Pío Moa a dirigé des revues historiques et culturelles, et s’est lancé dans l’étude de la guerre d’Espagne à travers une trentaine d’ouvrages fondés sur des recherches menées dans le fonds documentaire de la Fondation socialiste Pablo Iglesias.

    Les Mythes de la guerre d’Espagne, 1936-1939 fournit la synthèse de ce travail, avec les portraits des principaux acteurs des deux camps, et le décryptage de maints épisodes transformés par la légende, du siège de l’Alcazar de Tolède au bombardement de Guernica. 

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  • De nouveaux cardinaux, dont McElroy : une "gifle" pour les évêques américains

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    De Nico Spuntoni sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    De nouveaux cardinaux, avec McElroy : une "gifle" pour les évêques américains

    30-05-2022

    Parmi les 22 nouveaux cardinaux annoncés hier, François honore l'Américain Robert Walter McElroy. Au sujet de l'exclusion des politiciens catholiques pro-choix de l'Eucharistie, l'évêque de San Diego a accusé ses confrères d'exploiter "à des fins politiques". Une gifle pour les évêques américains dont le président reste en plan.  

    Hier, à l'issue du Regina Caeli récité sur la place Saint-Pierre, le pape François a annoncé la tenue d'un consistoire le 27 août prochain au cours duquel seront créés vingt-deux nouveaux cardinaux.

    Deux jours plus tard, les 29 et 30 août, il y aura une réunion de tous les cardinaux pour discuter de la nouvelle constitution apostolique "Praedicate Evangelium" qui entrera en vigueur le 5 juin. Une occasion exceptionnelle puisqu'une rencontre de l'ensemble du Collège avec le Pontife n'a pas eu lieu depuis des années.

    Ce lot de cardinaux de la fin août porte à 122 le nombre de cardinaux conférés par Bergoglio depuis 2013. Le nombre de cardinaux électeurs passera à 133, dépassant ainsi la limite voulue par saint Paul VI dans le Consistoire secret du 5 novembre 1973 et réaffirmée par saint Jean-Paul II dans la constitution apostolique Universi Dominici gregis qui affirme que "dans les contingences historiques actuelles, la dimension universelle de l'Église semble suffisamment exprimée par le Collège des 120 cardinaux électeurs".  

    Quoi qu'il en soit, l'annonce d'un consistoire pour la création de nouveaux cardinaux était dans l'air depuis un certain temps : de 2014 à 2020, le pape en a fait en moyenne un par an et ne s'est arrêté qu'en 2021. Certains des noms figurant sur la liste ne sont pas surprenants : le pourpre est une évidence pour les curies Arthur Roche, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, et Lazare You Heung-sik, préfet de la Congrégation pour le clergé. Tout aussi prévisible est la décision de créer le président du gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican, le légionnaire du Christ Fernando Vérgez Alzaga, un cardinal. Une autre prédiction devinée par beaucoup est celle de Monseigneur Paulo Cezar Costa, archevêque de Brasília.

    Mais dans la liste, comme c'est la coutume depuis neuf ans, les surprises ne manquent pas.

    Pour la première fois depuis son élection, François a fait d'un évêque résidentiel français un cardinal : il s'agit de l'archevêque de Marseille, Monseigneur Jean-Marc Aveline. Un prélat au profil en phase avec les chevaux de bataille du pontificat actuel, notamment sur les migrants, la synodalité et le dialogue interreligieux. Dans la liste des cardinaux élus, il y a un Ulrich mais ce n'est pas Laurent, le successeur d'Aupetit au siège traditionnellement cardinalice de Paris. Il est brésilien et s'appelle Leonardo Ulrich Steiner, archevêque de Manaus et successeur (à son goût) de l'un des exposants les plus connus de la théologie de la libération, Monseigneur Pedro Casaldàliga Pla.

    Il convient également de noter qu'une fois de plus, le Saint-Père a choisi de ne récompenser aucun évêque allemand.

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  • "Aujourd'hui, en Europe ou en Amérique, quiconque est pro-vie se fait cracher dessus, insulter, persécuter, désavantager et exclure" (cardinal Müller)

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    Une prédication du cardinal Müller sur kath.net/news :

    Le pape François "a récemment attiré l'attention sur la catastrophe démographique qui nous attend".

    29 mai 2022

    "Aujourd'hui, en Europe ou en Amérique, celui qui est prolife se fait cracher dessus et insulter, persécuter, défavoriser et exclure, les juges prolife de la Cour suprême aux États-Unis sont menacés dans leur vie et leur intégrité physique". Prédication de Gerhard Card. Müller

    Rome (kath.net) Le Saint-Père a récemment attiré l'attention sur la catastrophe démographique qui nous attend inéluctablement en Europe et en Amérique. Mais il ne s'agit pas seulement, de manière utilitaire, de faire en sorte que l'économie et l'État aient à nouveau plus de futurs clients et contribuables. Nous argumentons théologiquement : "L'homme est plutôt la seule créature voulue par Dieu pour elle-même". ( Vatican II Gaudium et spes 24). En effet, chaque être humain individuel est "prédestiné par Dieu (à son existence effective sur terre) à participer à la nature et à la forme de son Fils, afin que celui-ci soit l'aîné d'une multitude de frères". (Rm 8, 29). Ainsi, chaque être humain est englobé dans la volonté salvatrice de Dieu depuis le premier instant de sa conception jusqu'à son dernier souffle. Tout acte d'injustice contre le corps et la vie d'un prochain, en particulier le meurtre d'un enfant dans le ventre de sa mère (ou même dans une éprouvette ou une couveuse) est un "crime abominable" (Gaudium et spes 51). Car la vie est sacrée et protégée par Dieu lui-même à travers son commandement :

    "Tu ne tueras pas !" (Dt 5, 17).

    Dans toutes les sociétés et tous les États, l'ordre juridique vise la cohabitation des hommes sur la base de la morale. La morale est l'orientation de nos actions vers le bien. Elle repose sur la reconnaissance de la dignité fondamentale et des droits de l'être humain, qui sont fondés sur sa nature et garantis par Dieu. En tant qu'êtres humains et chrétiens, nous sommes convaincus que l'homme réel (et non pas seulement imaginé de manière abstraite), incarné, n'existe jamais en tant que fin et instrument pour autre chose ou pour les intérêts d'autrui. C'est la base de notre conception de l'homme et le critère de toute éthique.

    Le contraire est le point de départ de tous les crimes contre l'humanité et du mépris cynique de l'homme. Joseph Staline estimait que les prisonniers du GOULAG n'avaient encore droit à la vie que dans la mesure où ils étaient utiles, par exemple, à la "construction du canal de la mer Blanche". Heinrich Himmler, le chef des infâmes SS de son maître Hitler, a déclaré qu'il ne s'intéressait à "la vie de mille femmes russes que tant qu'elles n'avaient pas terminé la construction d'un fossé antichar pour la Wehrmacht". Et ce ne sont là que deux exemples particulièrement drastiques du mépris abyssal de l'être humain dans les idéologies politiques de notre époque.

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  • La guerre de l'avortement aux Etats-Unis : un combat sur quatre fronts

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    De Luca Volontè sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Avortement, les quatre fronts de la guerre aux USA

    28-05-2022

    En attendant que la Cour suprême se prononce sur l'affaire Dobbs, la guerre contre l'avortement s'intensifie. L'industrie de l'avortement reçoit des flots de dollars (3,4 milliards pour la seule année 2020) de la part de milliardaires tels que Buffett, Bloomberg, la famille Hewlett, l'ex de Bezos, etc. Des groupes de chrétiens autoproclamés, financés par Soros, attaquent Cordileone pour avoir interdit la communion au Speaker Pelosi, mais l'archevêque de San Francisco est soutenu par le Vote Catholique et plusieurs frères dans l'épiscopat. Les attaques contre les églises et les initiatives d'opposition des États républicains (avec des lois pro-vie) et démocrates (contre les enfants à naître) se poursuivent.

    Les controverses et le vandalisme contre les églises se poursuivent, tandis que les démocrates apparaissent de plus en plus comme des dépendants obséquieux des sociétés d'avortement. Ces derniers jours sont emblématiques des intérêts que, dans l'attente de la décision finale de la Cour suprême sur l'avortement (affaire Dobbs vs Jackson Women's Health Organisation), le parti démocrate, les sociétés d'avortement et certains riches philanthropes promeuvent contre la vie des enfants conçus et contre quiconque la défend.

    Il y a au moins quatre fronts sur lesquels on se bat. Tout d'abord, les milliardaires américains sont parmi les plus grands financiers de l'industrie de l'avortement, à laquelle 3,4 milliards de dollars ont été donnés en 2020. Les chiffres encore partiels pour 2021, rapportés par Forbes, voient Warren Buffett en tête avec deux milliards de dons ; suivi de Mackenzie Scott (ex-femme de Jeff Bezos) avec 300 millions de dollars ; puis la famille Hewlett (118 millions), Michael Bloomberg (82 millions) et George Soros avec "seulement" 8,6 millions de dons. Tout indique que la "collection" d'avorteurs sera encore plus importante si la Cour suprême abolit, comme nous l'espérons, l'arrêt Roe vs Wade de 1973.

    Il y a aussi le front interne au sein de l'Eglise catholique. Ces derniers jours, suite à la décision prudente et opportune de l'archevêque de San Francisco, Salvatore Cordileone, d'interdire à Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants et abortiste, de communier, certains groupes pseudo-chrétiens qui promeuvent l'avortement (Faith in Public Life, un groupe presbytérien, et Faithful America, qui rassemble des catholiques et des protestants), et qui sont financés par Soros, ont promu une lettre-pétition adressée à l'archevêque Cordileone. Le texte reprend les paroles prononcées en 2004 par le cardinal Theodore McCarrick de l'époque : "Un saint sacrement ne devrait jamais être utilisé comme une arme à des fins politiques ou pour mener des guerres culturelles. Votre action irréfléchie défie le leadership pastoral du Pape François". Les porte-étendards de Soros utilisent les mots d'un ancien cardinal, qui a démissionné pour abus sexuels, et tentent ainsi d'influencer la doctrine catholique ? Nous sommes consternés. Soros veut clairement étendre son influence dans l'Église catholique et changer sa doctrine, par le biais de ses organisations ; avec des menaces similaires, il avait déjà tenté d'intimider le président de la Conférence épiscopale américaine, Monseigneur José Gomez, l'hiver dernier, pour ses propos sur le danger des "pseudo-religions promues par les mouvements de justice sociale".

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  • L'Eglise peut-elle choisir de passer par pertes et profits un concile et ses conclusions ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Les abbés Celier et Guelfucci avec Jean-Pierre Maugendre sont les invités de Philippe Maxence dans le Club des Hommes en Noir. Cette semaine ils s'attaquent à un sujet délicat : est-il possible de se débarrasser d'un Concile ? L'Eglise peut-elle choisir de passer par pertes et profits un concile et ses conclusions ? Pourrait-elle même reconnaitre s'être trompée lors d'un concile ? Existe-t-il des précédents historiques ? 

  • Massacres dans les écoles américaines : et si le vrai problème n'était pas les armes à feu

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    De Riccardo Cascioli sur le Daily Compass :

    Massacres dans les écoles américaines : le vrai problème n'est pas les armes à feu

    26-05-2022

    La réponse courante à une nouvelle fusillade de masse causée par un jeune tireur est l'habituelle polémique sur le droit de garder et de porter des armes aux États-Unis. Mais il s'agit d'une vision réductrice qui ne tient pas compte de tous les facteurs en jeu. Ce qui ressort, c'est le profond désespoir des auteurs de ces massacres, un manque de sens qui les pousse à la mort. Ceci devrait être le point de départ de la réflexion.

    Le nouveau massacre d'enfants au Texas, perpétré par un jeune homme de 18 ans lourdement armé qui a fait irruption dans l'école primaire Robb à Uvalde, ne peut laisser indifférent et amène à se demander quelle est la cause de la répétition de ces fusillades de masse. Malheureusement, cela ressemble à un rituel inutile qui se répète à chaque massacre, après les jours de deuil et les polémiques politiques, rien ne change en attendant la prochaine fusillade.

    Une des raisons de cette inutilité réside dans le fait que l'on réagit toujours en considérant la réponse comme acquise : c'est la faute du droit de garder et de porter des armes aux Etats-Unis, et donc c'est le lobby des armes qui empêche le Congrès d'intervenir pour limiter ou interdire leur achat. Depuis hier, tous les journaux sont remplis de ces analyses qui disent en chœur la même chose. Mais est-ce vraiment le cas ? Ou bien y a-t-il d'autres facteurs à prendre en compte et qui, à long terme, sont beaucoup plus déterminants que les armes ?

    En fait, la thèse "tout est de la faute des armes" est très réductrice, et ce pour plusieurs raisons, notamment le fait que "c'est l'homme qui tue, pas son épée", comme le rappelait Jean-Paul II dans son message pour la Journée de la Paix de 1984. Il est donc nécessaire de regarder de façon plus réaliste l'être humain, son cœur et ses motivations plutôt que son épée ou son fusil automatique.

    Peu importe le fait que la possession d'armes personnelles aux États-Unis soit enracinée dans ses origines, qui placent la liberté et la propriété privée comme fondement de l'identité américaine. Il existe d'autres faits concernant la diffusion et l'utilisation des armes à feu qui font douter qu'il s'agisse de la véritable cause du problème. Tout d'abord, les États-Unis ne sont pas le seul pays où il est largement possible de garder les armes à feu chez soi. Il y a seulement deux ans, le Canada a fixé des limites en interdisant l'achat de fusils d'assaut, mais même avant cela, les fusillades de masse ont été des événements très rares. Dans de nombreux autres pays, en outre, il est très facile de se procurer des armes de manière plus ou moins légale - pensez, pour ne pas trop vous éloigner, au Mexique et au Venezuela - mais il n'y a pas de phénomène de ce type, même si la violence y est très répandue. De plus - comme le dit un rapport du FBI, publié il y a quelques jours et cité par la BBC - les attaques armées par des citoyens privés ont doublé depuis le début de la pandémie de Covid-19. Cela réfute une relation directe entre la disponibilité des armes et les fusillades de masse (les armes n'ont pas doublé au cours de la même période). Elle devrait plutôt susciter des interrogations sur les conséquences de certaines politiques de gestion des pandémies.

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  • Cathobel a invité Léopold Vanbellingen (IEB) à s'exprimer sur l'euthanasie

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    Du site de cathobel :

    Pleins Feux sur … l’euthanasie, avec Léopold Vanbellingen

    Léopold Vanbellingen

    C’est le 28 mai 2002 que la loi dépénalisant l’euthanasie a été votée en Belgique. Vingt ans plus tard, comment a-t-elle évolué? Comment se traduit-elle dans la pratique? Léopold Vanbellingen, docteur en droit et chargé de recherche à l’Institut européen de bioéthique, est l’invité de Vincent Delcorps. Il analyse les raisons et le contexte qui accompagnaient le vote de la loi sur l’euthanasie. Et en tire un petit bilan.

    Dans cette émission il sera également question de la neutralité entre Eglise et société.

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    C'est à lire également sur Dimanche (numéro 21 du 29 mai 2022), pp. 2 et 3. 
  • Les gynécologues inquiets face à l'allongement du delai d'IVG

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Allongement du délai d’IVG : l’inquiétude des gynécologues

    24 mai 2022

    Alors que le délai pour avorter est passé de 12 à 14 semaines de grossesse en France[1], le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a fait à nouveau part de ses inquiétudes lors du congrès Pari(s) Santé Femme. Des « difficultés techniques et/ou organisationnelles » et des « risques médicaux ».

    « La technique chirurgicale des IVG entre 12 et 14 semaines de grossesse est différente », explique le Dr Geoffroy Robin, secrétaire général du CNGOF. « Ce qui suscite pour certains beaucoup de crainte et d’angoisse et pourrait même en amener à démissionner. » Quant aux avortements médicamenteux, à ces termes plus tardifs ils sont synonymes de « mini-accouchement » pour la femme.

    Si l’avortement est chirurgical, « il faut dilater beaucoup plus le col », pointe le Dr Cyril Huissoud, avec de potentielles conséquences pour les futures grossesses. Les potentielles faiblesses ou béances cervicales occasionnées par l’avortement pourraient conduire ultérieurement « à des fausses couches tardives ou à des menaces d’accouchement prématuré ».

    « Toutes les études le montrent, affirme le Pr Joëlle Belaisch Allart, présidente du CNGOF, [les risques] vont en augmentant avec le terme de la grossesse. »

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    [1] La loi a été publiée au Journal officiel le 3 mars 2022 (cf. Avortement : Les députés adoptent définitivement la PPL Gaillot)

    Source : Le Généraliste, Bénédicte Gatin (23/05/2022)