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Débats - Page 340

  • Quand Arte programme une nouvelle fois "Amen"

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    Amen, le film de Costa-Gavras qui accable le pape Pie XII pour le rôle qu'il aurait joué dans la Shoah, est au programme de la chaîne Arte ce dimanche soir. Belgicatho est revenu de nombreuses fois sur ces évènements pour rendre justice au pape Pacelli :

    Nous vous conseillons d'aller consulter ce site consacré à ce pape calomnié  : http://www.pie12.com/index.php?

    avec les rubriques suivantes :

  • Retour sur "le pacte des catacombes"

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    Sur le site "Smart Reading Press", Aline Lizotte revient sur "le pacte des catacombes" :

    LE PACTE DES CATACOMBES

    31 Oct 2019

    Le 20 octobre, dans les catacombes de Sainte-Domitille, plusieurs dizaines de participants au synode sur l’Amazonie ont renouvelé le «Pacte des Catacombes» signé en 1965 par une quarantaine de participants au concile Vatican II, qui s’engageaient à changer de style de vie et de pastorale pour mieux évangéliser les pauvres. Quel est le contenu de ce nouveau pacte ? Aline Lizotte nous le présente, en le resituant dans le contexte ecclésial latino-américain.

    Le synode sur l’Amazonie s’est terminé le dimanche 27 octobre par la messe de clôture. Nous ne savons pas grand-chose de ce synode, excepté trois paragraphes du document final : les numéros 103, 111 et 119.

    Dans le numéro 103 est exprimé le souhait que le Saint-Père se prononce sur un ministère stable accordé aux femmes «dont le rôle fondamental […] dans l’Église de l’Amazonie et ses communautés a été reconnu et souligné» et «compte tenu des multiples services qu’elles fournissent». Cette reconnaissance ministérielle pourrait être «un diaconat permanent» ou un autre ministère stable. Le vote a été de 137 placet contre 30 non placet.

    Le vote du numéro 111 – le plus mal voté –, portant sur la possibilité d’ordonner à la prêtrise des diacres permanents, fait apparaître diverses tendances. «À cet égard, certains étaient favorables à une approche plus universelle du sujet et proposaient d’ordonner à la prêtrise des hommes appropriés et estimés de la communauté (viri probati). D’autres s’en tiennent à ceux qui ont eu un diaconat permanent fécond et reçoivent une formation adéquate pour le sacerdoce, ayant une famille légitimement constituée et stable pour soutenir la vie de la communauté chrétienne à travers la prédication de la Parole et la célébration des sacrements dans les régions les plus reculées de la région amazonienne». Le vote étant de 128 placet contre 41 non placet – la majorité des 2/3 étant de 121 –, la proposition est passée sans que l’on sache si les votes négatifs sont une protestation par rapport au choix restrictif des diacres permanents ou par rapport au principe même d’ordonner des hommes mariés.

    Enfin, le numéro 119 porte sur la création et l’acception d’un rite amazonien : le nouvel organisme de l’Église en Amazonie doit constituer une commission compétente «pour étudier et dialoguer, selon les us et coutumes des peuples ancestraux, en vue de l’élaboration d’un rite amazonien, qui exprime le patrimoine liturgique, théologique, disciplinaire et spirituel amazonien, avec une référence spéciale à ce que Lumen gentium affirme pour les Églises orientales». Le vote exprime un large consensus : 140 placet contre 19 non placet.

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  • Des prêtres mariés en continence parfaite : la leçon des premiers siècles de l'Eglise

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    De Sandro Magister en traduction française sur le site diakonos.be :

    Des prêtres mariés ? Oui, mais en continence parfaite. La leçon des premiers siècles de l’Église

    Le frère Thomas Michelet, un dominicain, enseigne la théologie à Rome à l’Université pontificale saint Thomas d’Aquin « Angelicum ». Il n’a pas pris part au synode sur l’Amazonie mais il en a suivi les débats, en particulier en ce qui concerne l’ordination au sacerdoce d’hommes mariés.

    Il ne se déclare ni pour ni contre. Mais il a remarqué une amnésie historique monumentale chez la quasi-totalité des hommes d’Église qui se sont attelés à cette question.

    Presque tous oublient – ou n’ont jamais su – qu’au cours des nombreux siècles pendant lesquels on a ordonné prêtre et évêque des hommes mariés, la réception des Ordres sacrés a toujours été liée à l’engagement d’une continence parfaite entre époux. Et ce célibat « second ou conséquent » n’était pas considéré comme un lien purement disciplinaire que l’Église aurait la faculté de dissoudre de sa propre volonté.  Il remonte à l’époque apostolique et donc à une règle dont l’Église ne peut disposer.  Parce que si elle en disposait selon son gré, « elle ne serait plus l’Église des apôtres ».

    Le Père Michelet a donc pris une plume et du papier pour expliquer comment sont les choses dans cette brève note publiée le 29 octobre dans l’édition française du quotidien catholique en ligne « Aleteia » :

    > Ordonner des “viri probati”. Oú est la difficulté?

    *

    Pour commencer, le P. Michelet rappelle que l’Église catholique latine a continué à ordonner des hommes mariés d’âge mûr « au moins jusqu’au XIIe siècle ».  Mais à une condition: qu’au moment de l’ordination, ceux-ci s’engagent « en présence de leur épouse à vivre désormais avec elle en frère et sœur, c’est-à-dire dans la continence parfaite « .

    Cependant, tous ne respectaient pas fidèlement cette forme de vie et nous avons des témoignages d’évêques déposes de leur charge parce qu’ils étaient retournés vivre « more uxorio » avec leur épouse.  Ce fut donc pour protéger cette règle de ses violations trop fréquentes qu’au XIIe siècle, l’Église décida de ne plus ordonner que des prêtres célibataires.

    C’est ainsi qu’il y eut deux types de célibats.  Avec le premier, le célibat « conséquent » des époux, qui a finit par être supplanté et masqué par le second, le célibat « antécédent » des non-mariés.

    Et étant donné que ce second régime était une institution tardive de l’Église, on a fini par réduire le célibat du clergé à « une simple question de discipline », que l’Église pouvait changer quand et comme elle le souhaitait.

    Mais de cette manière, « ce qui a été décidé au XIIe siècle, pour protéger le célibat en le renforçant, a plutôt fini par le fragiliser par une sorte de perte de mémoire ».

    Si donc aujourd’hui nombreux sont ceux qui veulent revenir au régime de l’ordination des « viri probati », conclut Michelet, il faudrait également qu’ils reviennent à la continence parfaite qui était associée à une telle ordination depuis les origines de l’Église.

    Et de citer en guise de conclusion quelques lignes du discours mémorable que Benoît XVI avait justement dédié au célibat lors de la présentation des vœux de Noël à la Curie romaine le 22 décembre 2006.

    ————

    Pour situer la citation de Benoît XVI du 22 décembre 2006 avec laquelle le P. Michelet conclut sa note:

    > Eunuques pour le Royaume des Cieux. Le débat sur le célibat (28.5.2010)

    > Le pape « repense » le célibat du clergé. Pour le renforcer (15.6.2010)

    *

    Le jésuite français Christian Cochini (1929-2017), grand spécialiste de la langue chinoise et de l’histoire de la Chine et qui a été missionnaire pendant des dizaines d’années à Taiwan, en Chine continentale et chez les chinois émigrés au Japon, est l’auteur de la reconstruction historique la plus complète de la norme du célibat dans l’Église catholique.

    On trouvera sur cette autre page de Settimo Cielo un guide de lecture détaillé de son livre, rédigé par Agostino Marchetto ;

    > Le origini del celibato sacerdotale

    *

    Cet autre article en revanche contient le texte intégral, traduit en italien, de l’exposé sur le sens théologique du célibat sacerdotal présenté par la théologienne allemande Marianne Schlosser au symposium sur les « Défis actuels pour l’Ordre sacré » organisé à Rome par la « Ratzinger Schülerkreise » le 28 septembre 2019.

    > “Trópoi kyríou”, il modo di vivere del Signore

    Le 21 septembre dernier, dans un geste de protestation, Marianne Schlosser a démissionné du synode prévu en Allemagne où elle avait été invitée en tant qu’experte au forum sur le rôle de la femme dans l’Église, un forum ostensiblement biaisé dans le but de conférer les ordres sacrés également aux femmes.

    *

    Sur deux livres publiés récemment par un cardinal, le canadien Marc Ouellet et par un évêque, le missionnaire italien Cesare Bonivento, qui prennent la défense du célibat sacerdotal, le premier adoptant une approche plus théologie et le second une approche plus historique :

    > Même un cardinal proche du pape Bergoglio dénonce les dangers des synodes d’Amazonie et d’Allemagne

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

  • Pourquoi l’avortement n’est pas un acte médical

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Pourquoi l’avortement n’est pas un acte médical

    31/10/2019

    C. du Bus

    L'actualité exige d'être clair sur les enjeux en matière d'avortement. C'est pourquoi, ce Flash Expert  peut contribuer à enrichir la réflexion.L'avortement est parfois présenté comme un « acte médical » au motif que sa pratique est confiée par la loi à un médecin. Or, il faut examiner la nature d'un acte, déterminée entre autres par sa finalité, et non pas uniquement la qualité de celui qui le pose, pour conclure qu'il constitue ou non un acte médical. Deux pages pour comprendre et argumenter.

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  • Une vie après la vie ?

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    De Louis Daufresne sur la Sélection du Jour :

    Y a-t-il une vie après la vie ?

    On naît pour mourir mais est-ce qu’on meurt pour naître ? En ce jour de la Toussaint, on pourrait croire que la question ne concerne que le christianisme, Saint-Paul invitant comme on le sait à se dépouiller du « vieil homme » pour revêtir le « nouveau ». L’apôtre recommande d’imiter Jésus-Christ et, à ce titre, se situe dans l’ordre de la foi et de l’esprit. Mais la question peut se lire autrement, dans le registre du corps et de la conscience. C’est ce que montre le film Thanatos, l’ultime passage, sorti en salle cette semaine« Il n’y a pas plus universel que la mort. C’est l’égalité parfaite entre tous les hommes », constate son réalisateur Pierre Barnerias. Mais qui nous parle de ce qui se passe à ce moment-là ? À la vérité, les religions ne communiquent guère sur le sujet, se bornant à la loi des deux f : fidélité et finalité : plus on est fidèle, plus on se rapproche du salut. D’où le rôle-clé joué ici-bas par la persévérance dont tous les rituels servent à entretenir la flamme. Les religions sautent l’obstacle de la mort en canalisant le fleuve de nos angoisses vers l’immense réceptacle capable de les vidanger. Ce fleuve s’appelle l’espérance. Celle-ci est un discours que l’on se raconte. Sauf que la mort n’est pas un discours : ce que l’on en sait découle de l’expérience et non de la croyance. Les religions n’ont pas de prises sur ce phénomène palpable. Car évidemment, pour en parler, il faut l’avoir vécu.

    Victimes d’accidents, des personnes déclarées mortes par la médecine sont revenues à la vie terrestre. Cela s’appelle une expérience de mort imminente (EMI), plus connue son le nom anglais de NDE (near death experience). En passant de l’autre côté, ces anonymes ont fait l’expérience d’une nouvelle naissance, relativisant ainsi la frontière de la mort. Cette expérience n’a rien à voir avec une hallucination. Il s’agit d’une décorporation qui, au lieu d’abolir la conscience du sujet, la déplace dans une autre dimension. De Sydney à Long Island, de Londres à Toulouse, tous les témoignages réunis par Pierre Barnerias concordent : le plus souvent, il y a ce fameux tunnel, cette lumière irradiante, et surtout cet Amour impossible à retranscrire en langage humain. L’enquête confronte des médecins de renom à ce qui contredit toute la doxa matérialiste. « Pourquoi s'obstiner à croire qu'il n'y a rien après la mort ? » interroge Pierre Barnerias. Chez nos ancêtres, aux yeux desquels l’être subsistait dans l’âme, l’ultime passage était vécu comme une migration, pas comme une rupture. Notre société soi-disant évoluée définit la mort en creux : c’est la fin de la vie. Point barre. Cette vision très minimaliste, bas de plafond, sous-tend qu’il n’y a rien à comprendre. Mais (ce qui est le cas dans le film) quand une mère perd brutalement son fils dans un accident de la route, elle va chercher des réponses, exiger une sorte de droit de suite. L’environnement déchristianisé, très peu résilient, n’a rien à lui offrir. Bien au contraire, il augmente la détresse. Puisque la mort est incompréhensible, rien ne peut être dit à son sujet. Et c’est logique, si on considère qu’elle n’est que la porte sur le néant, l’aube du sommeil éternel. C’est pour cela que les « expérienceurs » (comme on les appelle) mettent souvent des décennies à raconter leur voyage dans l’au-delà. De peur d’être pris pour fous. Dans un univers médical ultra technicisé, tout est fait pour maintenir le patient ici-bas, comme si passer de l’autre côté n’était pas concevable. Ceux qui ont vécu des EMI prouvent le contraire. Notre conscience perdure au-delà de nos sens et si invraisemblable que cela puisse paraître, on peut voir les yeux fermés et marcher tout en se voyant allongé dans son lit.

    Qui peut douter que de tels récits révolutionnent notre manière d’envisager la vie ? Les témoignages recueillis par Pierre Barnerias reflètent cette transformation : d’abord, tous ont désiré rester « là-haut », ne pas redescendre, tellement ils s’y sentaient bien. Simplement, « on » leur a dit que leur temps sur Terre n’était pas fini. La seule expérience négative met en scène un tunnel sombre où des êtres méchants maltraitent « l’âme » en l’entraînant vers un monde terrifiant. Et encore, ce cas inouï s’achève sur une rencontre avec… Jésus ! Ensuite, une fois revenus, les expérienceurs ont changé de vie. Ils n’étaient plus animés que par la volonté de répandre l’Amour autour d’eux. On voit ainsi un patron de boîte de nuit new-yorkais rompre avec la seule trinité qui guidait ses pas, sexe - argent - pouvoir. C’est grâce à leur « voyage » que certains ont pu surmonter la mort de leur proche dans l’accident qui les avait plongés dans le coma. Thanatos se feuillette en images comme le Guide du routard de l’au-delà. Très habilement, Pierre Barnerias ne fait de la retape pour aucun clergé. Son précédent opus, (pour Marie) et le 3° secret était plus clivant. Ici, l’Amour transcende toutes les croyances et il est dommage qu’il ait renoncé à inclure la séquence avec l'expérienceur musulman. Quoi qu’il en soit, le documentaire devrait continuer à libérer la parole sur un sujet trop ignoré du grand public et du corps médical. Les EMI changent notre regard sur le vieillissement et sur le soin que peuvent attendre les personnes abusivement dites « en fin de vie ». Car comme nous tous, elles n’en sont pas encore au début.

    Ecouter aussi sur RCF : https://rcf.fr/spiritualite/temoins-de-la-foi/vincent-lafargue-devenir-pretre-apres-une-experience-de-mort-imminent

  • François : un pape contesté

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    De "Chrétiens dans la Cité" (blog de la lettre d'information de Denis Sureau) :

    Un pape contesté

    Jamais un pape contemporain n'aura été autant critiqué à un si haut niveau que le pape François.

    Tous les papes ont été critiqués à un moment ou à un autre par une partie des fidèles ou des théologiens (comme Paul VI après la condamnation de la contraception), plus rarement par des évêques (on pense à Mgr Marcel Lefebvre). Or sous le pontificat présent, même des cardinaux dénoncent publiquement des déclarations ou décisions du pape François – et tous ne sont pas aussi conservateurs que le cardinal Raymond Burke ; le cardinal Gerhard Ludwig Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et spécialiste de la théologie de la libération, est peu suspect d'intégrisme. Les contentieux sont nombreux et variés.

    Le trouble provoqué par Amoris laetitia sur l'accès des divorcés-remariés à l'eucharistie a suscité les dubia (doutes sous forme de questions) de quatre cardinaux. Doutes restés sans réponses.

    Il y a eu aussi l'affaire Viganò, cet ancien nonce aux États-Unis qui a accusé le pape François d’avoir couvert le cardinal américain pédophile Theodore McCarrick. 

    L'été dernier, l'épuration de l'Institut pontifical Jean-Paul II pour le mariage et la famille, purgé brutalement de la théologie morale du saint pape polonais et des professeurs qui l'enseignaient, a provoqué de violents remous en Italie, et une lettre ouverte a été signée par 200 théologiens (comme Dom Jean-Charles Nault, le père abbé de l’abbaye bénédictine de Saint-Wandrille, ou l'Australienne Tracy Rowland, membre de la Commission théologique internationale)... et le soutien discret de Benoît XVI.

    Dans un autre domaine, le cardinal Zen, archevêque émérite de Hong Kong, a protesté contre les Orientations pastorales pour le clergé de Chine publiées le 28 juin dernier par le Saint-Siège, qu'il juge grosses de dangers pour les fidèles de l'Eglise clandestine.

    Et le déroulement du récent synode sur l'Amazonie a suscité aussi des réactions de trois cardinaux et trois évêques, qui ont exprimé séparément leur opposition au paganisme lors de cérémonies religieuses au Vatican autour des statuettes indiennes Pachamama – « qui étaient là sans intentions idolâtriques », a riposté la pape François.

    A ces contentieux s'ajoute la gestion calamiteuse des finances vaticanes, dont le déficit passerait de 32 millions d'euros en 2017 à 95,3 millions en 2019.

    Contrastant à l'image bonhomme transmise par les grands médias, le pape François a la réputation d'être « très autoritaire », comme le rapporte le vaticaniste Jean-Marie Guénois (Le Figaro, 20/9). A Rome, même certains de ses partisans commencent à douter. 

    A titre d'exemple de cette contestation, on pourra lire ceci : https://www.diakonos.be/synode-sur-lamazonie-le-pape-du-coup-de-bonneteau/

  • Obtenir l'euthanasie lorsqu'on considère sa vie "accomplie" ?

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    Lu sur De Standaard, le 30 octobre, p. 9: 

    L’euthanasie si on juge que sa vie est “accomplie” ? 

    La présidente de l’Open VLD, Gwendolyn Rutten, estime que les temps sont mûrs pour ouvrir un débat sur le droit à l’euthanasie des personnes qui jugent que leur vie est “accomplie”. … “On doit pouvoir mettre un point final pas seulement lorsque l’on souffre de manière insupportable, mais aussi lorsque notre vie est accomplie et qu’on le réclame de manière explicite, librement, indépendamment et durablement.” L’appel demeure jusqu’à présent isolé dans le monde politique. Le SP.A se dit étonné : il essaie depuis un certain temps d’ouvrir le débat sur l’extension de l’euthanasie aux cas de démence mais son initiative n’a pas été suivie jusqu’ici. La N-VA et le CD&V ne veulent pas entendre parler d’une extension de la loi tant que cette dernière n’a pas fait l’objet d’une évaluation approfondie. Quant au PS et au MR, ils estiment qu’un tel débat n’est pas à l’ordre du jour. Dans son rapport relatif aux années 2014-2015, la Commission de contrôle et d’évaluation de la loi euthanasie avait été claire sur cette question. Dans l’état actuel de la loi, le grand âge et la fatigue de vivre qui s’ensuit, sans cause de maladie, ne sont pas des motifs valables pour justifier une euthanasie.

  • Halloween est la fête du démon

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    Du blog "Catéchisme et spiritualité" :

    HALLOWEEN VU PAR UN PRÊTRE EXORCISTE : "HALLOWEEN EST LA FÊTE DU DÉMON".

    archive du 31 OCTOBRE 2016

    L’exorciste contre Halloween: “Protégez vos enfants et habillez-les en saints”

    Don Ermes Macchioni, de la paroisse de Sassuolo, nous met en garde et organise une contre-fête pour faire face à la célébration du mal : « amenez vos enfants à l’oratoire vêtus de blanc et protégez-les de ces histoires spirituelles qui ne sont jamais inoffensives »

    Source de l'article. Traduit par Stephix.

    Halloween est la fête du démon. Il se cache derrière des vêtements noirs, des chapeaux à pointe, des citrouilles sculptées et des rites au sens douteux qui commencent tous par « farces ou friandises ». Don Ermes Macchioni, prêtre et exorciste de la paroisse de Sassuolo, nous met en garde et organise pour le 31 octobre prochain une contre-fête pour faire face à la célébration du mal : 

    « Venez à l’oratoire e amenez vos enfants habillés de blanc – a dit le prêtre à ses paroissiens – ou mieux encore, déguisés en saints. Protégez vos enfants cette nuit-là, parce que, même sans le vouloir et à leur insu, ils se réjouiraient et danseraient pour celui qu’on appelle « le grand cornu » et qui ne peut pas les sauver. Amenez-les à la messe le lendemain, le jour des Saints, et protégez-les de ces histoires spirituelles à la mode qui ne sont malheureusement jamais inoffensives ».
    On dirait qu’on parle de croisades du mal contre le bien, où les hordes d’esprits doivent être combattues avec des vêtements blancs et des témoignages chrétiens, et elles arrivent de la province de Modène.
    « À la fin du XIXème siècle – continue Don Ermes – les esprits l’ont avoué. Même si les rites sont devenus superficiels, chaque fois que nous les évoquons, eux se sentent appelés pour la cause et autorisés à revenir. C’est pour cela que je dis, chacun peut faire ce qu’il veut, mais le soir du 31 octobre, si les baptisés ne veulent pas jouer les hypocrites, qu’ils viennent fêter la fête de la lumière habillés de blanc. Là aussi on peut danser, mais en rappelant la lumière et non les ténèbres ».

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  • Exhortation post-synodale : 6 points écrits d'avance

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    De Sandro Magister en traduction française sur le site Diakonos.be :

    Des paroles aux faits.  Les six points sur lesquels l’exhortation post-synodale est déjà écrite

    Le synode sur l’Amazonie étant à présent derrière nous, il ne reste qu’à attendre ce que le Pape François va décider, sur base des votes qui lui ont été remis dans le document final.

    À en juger par le discours improvisé que Jorge Mario Bergoglio a prononcé en espagnol dans la salle du synode au terme des travaux l’après-midi du samedi 26 octobre, ses décisions ne tarderont pas.  Et elles sont déjà écrites en bonne partie.

    Pour les trouver, il suffit d’analyser morceau par morceau le discours du Pape, dans sa transcription littérale.

    *

    Avant tout, le Pape François a fait comprendre que pour le prochain synode, son thème de prédilection sera la synodalité :

    « L’un des thèmes qui a été voté, qui a eu la majorité – trois thèmes on eut la majorité pour le prochain synode -, c’est celui de la synodalité.  Je ne sais pas encore si c’est ce thème qui sera retenu ou pas, je n’ai pas encore décidé, j’y réfléchis et j’y pense mais je peux déjà vous dire que nous avons fait beaucoup de chemin et que nous devrons cheminer encore davantage sur ce chemin de la synodalité. »

    *

    Deuxièmement, le Pape a dit que le document dans lequel il établira comment mettre en pratique les votes du synode sur l’Amazonie ne tardera pas à arriver, probablement déjà en décembre :

    « L’exhortation post-synodale qui – ce n’est pas obligatoire que le Pape la fasse – la chose la plus probable, non excusez-moi, la chose la plus simple serait : ‘Bien, voici le document, débrouillez-vous’, quoi qu’il en soit, un mot du Pape sur ce que le synode a vécu pourrait être le bienvenu.  Je voudrais la rédiger avant la fin de l’année, de sorte à ne pas laisser passer trop de temps, tout dépend du temps que j’aurai pour penser. »

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  • Et si Ecolo se montrait cohérent ?

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    Une carte blanche publiée sur le site du Vif (opinion) :

    Lettre ouverte au parti Ecolo : pour une écologie cohérente

    30/10/19

    Chers députés, chers mandataires, chère présidente et cher président de parti, dans tous les combats que vous menez, ou peu s'en faut, vous visez juste, nous vous le concédons. Vous parlez avec le coeur, mais aussi avec la voix de la raison.

    Vous cherchez à préserver le monde au sein duquel nous vivons, la vie qui nous entoure, la beauté de notre planète. En toutes choses, vous cherchez à concilier l'écologie avec une nécessaire exigence sociale, en vous préoccupant du sort des plus vulnérables.

    Nous sommes jeunes, nous croyons dans votre combat. Comme vous, nous avons marché pour le climat. De la sphère privée à l'action collective, l'écologie politique est pour nous une lutte quotidienne. Nous adhérons à vos valeurs et nous vous avons soutenu jusqu'ici.

    Mais vous vous engagez aujourd'hui sur une voie où nous ne pouvons vous suivre. Dans le contexte actuel des affaires courantes, loin des médias, en l'absence de tout débat public, vous cherchez en effet à faire passer en grande hâte un projet de loi visant à élargir le délai d'avortement à 18 semaines en vous appuyant sur une majorité de circonstance.

    Outre le fait que le contexte mentionné n'est guère propice à la transparence et au débat démocratique que nous chérissons tant, et dont Ecolo s'est toujours targué d'être l'un des plus fervents défenseurs, nous avons l'intime conviction que ce projet de loi va dans une direction qui ne devrait pas être la vôtre. A l'heure où nous devons rebâtir notre lien avec la communauté, vous participez à la fuite en avant vers une glorification de la liberté individuelle aux dépens des vies vulnérables. Vies vulnérables qui ne sont pas uniquement celles des foetus, mais aussi celles des femmes qui les portent. Cette vulnérabilité ne devrait ni être niée ni être perçue comme une honte et encore moins comme un obstacle à la vie décente. Nous n'avons pas besoin qu'on fasse encore une fois retomber notre échec commun sur les épaules de quelques-unes. Ce dont nous avons besoin, c'est d'un monde auquel les femmes n'ont pas peur d'exposer leurs enfants. C'est d'une société où nous disons à ces femmes pour qui une grossesse apparaît comme impossible à assumer : "Tu vas pouvoir continuer tes études, tu vas pouvoir travailler dans des conditions humaines, car nous sommes là." Ce dont nous avons besoin, c'est de réenchanter la solidarité, et non de se déresponsabiliser du sort d'autrui.

    C'est en tant que jeunes écologistes que nous nous adressons à vous, car nous sommes persuadés de lutter pour la même cause. Nous nous disons écologistes parce que nous luttons contre le mépris dont la nature fait l'objet. Aujourd'hui, l'être humain ne peut plus espérer nier son insertion dans une réalité plus fragile et mystérieuse que la masse de ressources qu'il a espéré avoir à sa disposition. Il nous semble y avoir une grave contradiction entre d'une part militer pour préserver le climat, les écosystèmes et la biodiversité, et d'autre part faire comme si le corps humain et sa propre fécondité pouvaient constituer un monde à part, un empire dans un empire, pour paraphraser Spinoza. Comment peut-on militer pour le respect de la vie, la protection et le bien-être des animaux, en ce compris leurs petits, et dans le même temps permettre d'avorter jusqu'à 18 semaines de grossesse ? Sauf à considérer que la vie d'un foetus de 18 semaines vaut moins qu'une vie animale, n'y a-t-il pas là une incohérence à dénoncer ? La révolution écologique que nous voulons suppose d'accepter que tout est lié, et que le mépris de l'enfant à naître, la violence à l'égard de la femme qui le porte et la destruction de notre maison commune sont les avatars d'un même égoïsme.

    Chaque femme qui fait le choix de l'avortement doit être traitée avec le plus grand respect ; chaque situation est toujours particulière et comporte son lot de difficultés et de peines. Mais nous devons impérativement garder à l'esprit qu'une personne qui avorte est le plus souvent une personne seule face à l'immensité de la tâche qu'est celle d'accueillir un enfant dans ce monde en ébullition. L'extension du délai d'avortement à 18 semaines, c'est par bien des aspects le choix de l'indifférence.

    Nous brisons tous les jours un peu plus la vie qui nous nourrit. N'allons pas jusqu'à nous dissocier de celle que nous engendrons.

    Jean-Baptiste Ghins

    Marie Hargot

    Grégoire Cuchet

    Alix Le Jemtelle

    Fiona Degrave

    Margaux Villebrun

    Marie-Sophie van Kerckhoven

    Priscilla de Hemptinne

  • "Pro Europa Christiana" mobilise contre la représentation de "Jeanne d'Arc au bûcher" à la Monnaie

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    "Jeanne d'Arc au bûcher" est au programme de La Monnaie qui nous a habitués à des spectacles provocateurs qui font les délices des spectateurs bobos, tout particulièrement lorsqu'ils sont l'oeuvre de metteurs en scène réputés pour leur goût du scandale comme Romeo Castellucci. "Pro Europa Christiana" a lancé une pétition pour que ce spectacle soit déprogrammé; l'entreprise est sans doute louable mais a fort peu de chances  d'aboutir.

    Jeanne d’Arc dans une pièce obscène et transgenre : STOP !

    Le personnage-symbole de sainte Jeanne d’Arc est à nouveau la cible d’une représentation pornographique, cette fois à Bruxelles ! Une actrice intégralement dénudée prétend la représenter et pousse l’obscénité jusqu’à changer de sexe au cours de la représentation !

    Ça suffit ! Souiller publiquement la figure de sainte Jeanne d’Arc est inacceptable !

    A travers la Pucelle, c’est l’union de la France avec Dieu qui est prise pour cible.

    Réagissez en signant le message ci-dessous adressé au directeur du Théâtre de la Monnaie et au ministre belge des Institutions culturelles fédérales :

    10 352 Signatures

    Depuis le 30/08/19

    Mon message indigné à M. Peter de Caluwe, directeur du Théâtre royal de la Monnaie, et à M. Didier Reynders, ministre belge des Institutions culturelles fédérales

    Insulter sainte Jeanne d’Arc, c’est insulter Dieu et la France !

    Monsieur le Directeur, Monsieur le Ministre,

    Une version dénaturée de l’oratorio dramatique « Jeanne au bûcher » de Claudel et Honegger est programmée au Théâtre royal de la Monnaie du 5 au 11 novembre prochains.

    Au début de la pièce, un homme incarne la sainte, avant de se transformer en une femme hystérique entièrement nue. Pour le metteur en scène, Romeo Castellucci, il s’agit de « s’insurger contre les symboles, contre l’hagiographie, contre la commémoration nostalgique de l’histoire et contre la célébration de l’héroïne céleste ».

    Monsieur le Directeur, Monsieur le Ministre, souiller publiquement la figure de sainte Jeanne d’Arc est inacceptable ! Je vous demande l’annulation immédiate de ce spectacle obscène et offensant pour les chrétiens. 

    Veuillez croire, Monsieur le Directeur, Monsieur le Ministre, à l’expression de ma vigilante considération

    (Pour signer, remplissez le formulaire ICI)

    La Féderation Pro Europa Christiana s'est associée à plusieurs associations pour promouvoir cette pétition.

  • "Soif" d'Amélie Nothomb : quand le roman est médiocre...

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    D'Henri Quantin sur aleteia.org :

    À propos du dernier Nothomb : pitié pour le roman !

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    29 octobre 2019

    Le dernier roman d’Amélie Nothomb, consacré à la passion de Jésus, a suscité beaucoup d’intérêt. Mais un roman se juge d’abord à sa qualité littéraire. Les grands écrivains chrétiens — Bloy, Maritain, Bernanos — l’ont toujours dit : l’art du roman est d’abord l’art du roman. Quand un écrivain parle de Jésus, il y a tout lieu de se réjouir, mais quand le roman est médiocre, c’est médiocre.

    Ce n’est pas un Évangile, mais cela aurait pu être une bonne nouvelle : Jésus au cœur de la rentrée littéraire. Le nouveau roman d’Amélie Nothomb, Soiffait parler le Christ à la première personne, au cours de son chemin de croix. Le livre a emporté quelques suffrages chez les catholiques. On pourrait s’en réjouir si cela signifiait la fin des critères exclusivement moraux ou théologiques pour juger une œuvre d’art. Cent ans après les belles pages de Léon Bloy contre le best-seller de l’abbé Bethléem, Romans à lire et romans à proscrire (1904), le temps des bons points de vertu attribués à un auteur peut sembler révolu.

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