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Débats - Page 741

  • Abus sexuels: les modifications législatives recommandées par la commission Lalieux bientôt traduites en propositions de loi

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    parlement.jpgLu sur Catho.be : « Après la désignation des experts en vue de la mise en place d’un tribunal arbitral pour lequel l’Église catholique a accepté de coopérer, la Chambre des Représentants devrait voter rapidement quelques-unes des recommandations de la Commission Lalieux.

    Le 7 avril dernier, la Chambre des Représentants votait à l’unanimité (moins une voix) le rapport de la « Commission spéciale relative au traitement d’abus sexuels et de faits de pédophilie dans une relation d’autorité, en particulier au sein de l’Église ». Outre l’instauration d’un tribunal arbitral, les membres de cette commission faisaient part de 70 recommandations afin d’aménager notre droit civil et pénal et d’améliorer le fonctionnement de la justice et de la prévention en matière de pédophilie.

    Bon nombre de ces recommandations, les plus urgentes, devraient rapidement être traduites en proposition de loi et même adoptées avant le 21 juillet, rapporte La Libre Belgique.

    Elles ont été regroupées dans un texte unique. Parmi les changements à venir figurent l’allongement du délai de prescription à 15 ans (au lieu de 10 actuellement) après la majorité de la victime, ainsi que l’enregistrement systématique des auditions de mineurs (dans des pièces adaptées au sein des commissariats) afin d’éviter que les victimes soient obligées de répéter plusieurs fois leur douloureux récit. La nouvelle loi devrait également étendre la levée du secret professionnel, notamment en l’étendant aux infractions révélées par l’auteur de faits et non plus seulement par la victime, et le champ d’incrimination de la pédopornographie à la consultation des sites. Les députés devraient également étendre la possibilité de mise à disposition du gouvernement et du tribunal d’application des peines pour les peines accessoires, et faciliter la « déclaration de personne lésée » afin de permettre à plus de victimes d’être tenues informées des suites données à leur plainte.

    P.G. »

    S’agissant d’étendre la levée du secret professionnel, rappelons que la Commission Lalieux n’a apparemment pas formulé de proposition incompatible avec les dispositions canoniques relatives au secret de la confession.

  • L’autre Credo d’Eric de Beukelaer

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    9782873564957.jpgLe 24 septembre prochain, l’abbé Eric de Beukelaer, ancien porte-parole de l’épiscopat belge, sera installé comme nouveau doyen de Liège Rive Gauche et curé de l’unité pastorale Saint-Lambert-au-Cœur-de-Liège. Mettant aussi un terme au « silence sabbatique » qu’il a observé depuis la fin de son précédent mandat, il vient aussi de publier son « Credo politique » aux éditions « Fidélité ». Le journaliste Christian Laporte l’a interviewé à ce propos pour la « Labre Belgique ». Extraits choisis :

    Un prêtre qui veut parler de politique, cela sent le soufre. Pourquoi cette démarche ?

    (…) S’il est normal de ne pas m’embarquer dans les discussions partisanes, j’ai le droit comme théologien ou philosophe de participer au débat sur la gestion de la "polis", de la Cité.

    (…) En fait, la civilisation des droits de l’homme postule une adhésion à un étalon qui aille au-delà des contingences historiques.

    (…) Il est temps, je pense, de relancer la machine, de conclure un nouveau contrat social qui ne repose pas que sur l’économique, loin s’en faut.

    Vous rendez par contre un hommage surprenant aux hommes politiques…

    Plutôt à la fonction politique On entend trop dire le refrain que ce sont tous des pourris alors qu’il peut, qu’il doit s’agir d’un art noble

     Mais les hommes politiques sont disqualifiés ces temps-ci, aussi chez nous.

    (…) On a les élus qu’on mérite. Si l’on n’est plus content de ses élus, on peut les changer (…) il faut continuer à prendre la politique au sérieux et se réjouir qu’il y ait des marches citoyennes et des citoyens toujours prêts à s’engager.

    Les croyants comme les autres ? L’on dit ci et là que la foi doit être réservée à la sphère privée…

    (…) Les religions et les convictions appartiennent au domaine de l’intériorité mais pas à celui du privé (…) Mais la démarche spirituelle n’est pas du même ordre que celle qui prévaut dans l’arène politique où cohabitent des citoyens de toutes convictions. Chacun doit pouvoir s’y faire entendre

    Une question sur votre avenir : vous allez devenir le coordinateur de l’unité pastorale de Liège-centre. Une rampe de lancement vers le siège de l’évêque de Liège qui va devenir vacant dans plus d’un an…

    Bien que né à Anvers, je suis très heureux de mon retour à Liège où j’habitais depuis plus de vingt-cinq ans. De là à devenir à terme l’évêque J’ai une personnalité qui aime aller jusqu’au bout et j’ai de l’ambition pour ce que je suis, mais certainement pas carriériste (…).

    L’interview complète ici : Le prêtre qui parle politique

    Le"Credo politique" d’Eric de Beukelaer est paru chez Fidélité/Avant-Propos. A noter aussi la sortie d’une nouvelle édition de "Quand l’Eglise perd son âme" chez les mêmes éditeurs.

  • "Dimanche", Hamas, même combat ?

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    Un ami nous fait part de son étonnement et de son désaccord avec l'article de Louis Mathoux publié dans l'hebdomadaire Dimanche, intitulé "Flottille vers Gaza... ou vers la mort?" (n°25, p. 6). Nous avions déjà relevé la partialité du même journaliste au sujet de l'Eglise croate.

    Dans une lettre (datée du 1er juilet) qu'il adresse au rédacteur en chef de Dimanche, notre ami fait remarquer que cet article :

    "comporte plusieurs contrevérités et quelques mensonges par omission, prenant position d’une manière totalement unilatérale sur le sujet hautement sensible que constitue le conflit israélo-arabe. A partir d’une relecture des plus partisanes des événements de mai 2010, M. Mathoux se fait le chantre de cette nouvelle « flottille de la liberté », se faisant ainsi « l’allié objectif » de ses défenseurs les plus ardents : les extrémistes du Hamas, lesquels, sans vergogne, « invitent la communauté internationale à assurer la protection de la flottille » (dépêche AFP du 24 juin). (lire la suite en cliquant sur cette mention)

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  • Un rite romain unique : l'objectif de Benoît XVI ?

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    "...l’objectif de Benoît XVI – on le sait et le cardinal Kurt Koch, président du conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, l’a réaffirmé le 14 mai à Rome, lors d’un colloque consacré au motu proprio "Summorum Pontificum" – n’est pas de faire coexister indéfiniment les deux formes du rite, la moderne et l’ancienne. À l’avenir, l’Église aura de nouveau un rite romain unique. Mais le chemin que le pape voit devant lui pour intégrer les deux formes actuelles du rite est long et plein de difficultés. Et il rend nécessaire la naissance d’un nouveau mouvement liturgique de grande qualité, comme celui qui a préparé le concile Vatican II et auquel Ratzinger lui-même a puisé, le mouvement liturgique de Guardini et de Jungmann, de Casel et de Vagaggini, de Bouyer et de Daniélou, de ces grands qui – ce n’est pas un hasard – ont aussi été des critiques sévères des développements liturgiques postconciliaires.

    De même que la liturgie a été, au cours des dernières décennies, le domaine dans lequel se sont manifestées les ruptures les plus évidentes entre le présent de l’Église et sa tradition, de même, avec Benoît XVI, l'herméneutique de la "réforme dans la continuité" a trouvé dans la liturgie son terrain d’épreuve le plus spectaculaire."

    Telle est la conclusion d'un exposé fait par Sandro Magister lors d'un colloque organisé à Pavie, le 21 mai dernier, consacré à Benoît XVI en tant que législateur canonique. On découvrira cet exposé ainsi qu'un bilan des six années de "gouvernement" de Benoît XVI sur le site de S. Magister : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1348526?fr=y

    Nous sommes heureux de constater que les remarques que nous avions faites sur l'existence de deux rites dans l'Eglise latine vont dans le sens des perspectives ouvertes ici.

  • Prier et méditer sur du beau...

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    fra-angelico-the-annunciation-detail.jpgLe christianisme est une religion de l'incarnation. Le visage de Dieu s'est rendu visible à travers les traits d'un homme : le Christ.

    Très vite, après le départ de Jésus, les chrétiens ont voulu rendre visibles les "mystères" de leur foi à travers des figures, des représentations. C'est ainsi que les parois des catacombes sont peuplées de "bons pasteurs", de poissons ("ichtus"), d'ancres, etc. Cet art se voulait symbolique dans le sens étymologique du terme, c'est-à-dire qu'il nous renvoie aux réalités spirituelles évoquées. La figure n'est pas une fin en soi, elle est support pour la prière et la méditation évoquant l'invisible. Cela explique notamment pourquoi le réalisme, la perspective, la conformité à la réalité qui nous environne, étaient étrangers aux préoccupations de ces artistes, comme ce sera encore le cas dans l'art byzantin ou dans l'art roman.

    Par la suite, les artistes chrétiens ont intégré les "conquêtes" de l'art "renaissant" friand de perfection anatomique, de perspective, de trompe-l'oeil, avec les chefs d'oeuvre que l'on connaît et qui peuplent nos musées. Le danger était cependant bien réel de faire de "l'art pour l'art" et de faire de la forme une préoccupation première avec le risque de faire passer la signification spirituelle ou théologique à l'arrière-plan (maniérisme).

    Les bouleversements provoqués par la mentalité des "Lumières" et par la Révolution ont éloigné les artistes des mystères chrétiens; le profane, la célébration de l'Antiquité, l'historicisme, l'exotisme, le paysagisme... ont pris le pas sur l'art religieux. Au XIXe siècle, les chrétiens ont eu tendance à se replier sur un art pieux et dévot qui a produit des choses souvent discutables : des "remakes" néo-byzantins, néo-romans, néo-gothiques d'un goût plus que douteux, relevant de l'imitation et du pastiche plus que de la création artistique inspirée. Les chromos se sont imposés dans les foyers, les images pieuses, mièvres jusqu'à l'écoeurement, sont venues truffer nos missels, et l'on a assisté à un dévoiement du goût qui persiste hélas aujourd'hui dans certains milieux chrétiens dévots.

    Bien sûr, l'important est la foi et l'attachement qui est manifesté à l'égard du Christ, de la Vierge Marie, des saints, mais est-il nécessaire pour cela de sacrifier au mauvais goût, au risque de faire fuir ceux qui ont une réelle sensibilité artistique et qui ne peuvent concevoir qu'un message puisse être vrai et s'exprimer en même temps de façon si peu esthétique?

    Sans vouloir confondre l'expression de la foi avec l'esthétisme, on peut cependant souhaiter que les artistes chrétiens, à l'instar d'un Georges Rouault par exemple, rompent avec cette imagerie fade et doucereuse et osent s'exprimer à travers des formes d'expression nouvelles tout en restant cohérentes avec le contenu de leur foi. C'est aussi vrai des chants et de la musique liturgique où il n'est vraiment pas indispensable de rester "scotchés" à des recueils de cantiques désuets.

    A travers ces quelques considérations qui ne sont qu'une esquisse de réflexion sur l'art, nous ne voulons blesser ni froisser personne. Nous savons que le mauvais goût de l'imagerie pieuse de son époque n'a pas empêché Thérèse de Lisieux d'être une très grande sainte, mais cela n'empêche que la splendeur du Vrai aurait beaucoup à gagner en éclatant dans la beauté appelée, selon Dostoïevski, à sauver le monde...

    On trouvera une réflexion plus étoffée sur le sujet ICI même si l'on peut ne pas toujours être d'accord avec les propos tenus par son auteur...

    Voir également la note figurant sur le blog "Un idiot attentif" consacrée à la phrase fameuse de Dostoïesvski "la beauté sauvera le monde".

  • Le Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique du 22 juin

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    Bulletin de l'IEB - 22 juin 2011

    Sommaire (cliquer sur les liens ci-dessous pour accéder aux articles)

  • Pour quelles raisons ne devrait-on pas craindre l'islam ?

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    9782750901813.jpgA l’approche du dixième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis, beaucoup de questions se posent encore sur l’islam.

    "Les raisons ne pas craindre l’Islam" est le titre d’un livre de Samir Khalil Samir, un spécialiste égyptien de l’Orient chrétien et musulman.

    Samir Khalil Samir est né en 1938 au Caire. Il est copte et jésuite. Il vit à Beyrouth où il enseigne à l’université Saint-Joseph. Il est également professeur à l’Institut pontifical oriental de Rome, après l’avoir été à l’université du Caire, à la Sophia University de Tokyo, à la Georgetown University de Washington, en Angleterre, en Autriche, à Hong Kong, aux Pays-Bas ou en Palestine. Fondateur du Cedrac (Centre de documentation et de recherches arabes chrétiennes), il est président de l’International Association for Christian Arabic Studies. Il est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages et de plus de mille articles sur l’islam et l’Orient chrétien.

    Découvrir la suite de la présentation de ce livre par Stéphane SEMINCKX en cliquant ICI

  • L'islam peut-il sortir d'une vision totalitaire de l'Etat ?

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    Le "printemps arabe" ne fait plus la une depuis longtemps. Les envolées triomphalistes qui ont salué les révolutions en Afrique du Nord se sont muées en appréciations beaucoup plus nuancées, voire sceptiques. L'exode des Tunisiens, la guerre en Libye, les exactions contre les Coptes en Egypte, tout cela ne permet pas de se bercer de trop d'illusions.

    Fondamentalement, on peut s'interroger sur la nature même de l'islam et sur sa capacité à distinguer le "spirituel" du "temporel", de ne pas confondre ce qui relève de Dieu (ou d'Allah) avec ce qui relève du pouvoir politique.

    Ce qui se passe au Bangladesh, un autre état musulman, confirme nos appréhensions. "Malgré ses promesses de restaurer la laïcité, le gouvernement maintient officiellement l’islam comme religion d’Etat", titre le Bulletin de l'EDA. Et d'expliquer : "Mardi 21 juin, lors de sa réunion hebdomadaire, le Conseil des ministres a approuvé les propositions d’amendement de la Constitution, dont le maintien de l’islam en tant que religion d’Etat. Un revirement qui surprend et inquiète les minorités religieuses du Bangladesh. A l’issue d’une réunion particulièrement houleuse où le Premier ministre Sheikh Hasina Wajed et une grande partie des membres de son cabinet semblent avoir eu des échanges très vifs, le gouvernement a déclaré officiellement que, contrairement à ce qui avait été annoncé ces derniers mois, le Bangladesh ne restaurerait pas la laïcité dans sa Constitution." (lire la suite ICI).

    Le cas de la Turquie kémaliste est un cas isolé et pas vraiment satisfaisant sur le plan des libertés démocratiques. Le "modèle" d'un Etat peuplé de musulmans mais adoptant un système politique indépendant des préceptes religieux n'a été maintenu que grâce à la vigilance de l'armée. Mais aujourd'hui, après la neutralisation de l'appareil militaire, force est de constater que la Turquie elle-même a tendance à revenir à une situation beaucoup plus ambigue quant à la séparation de la religion et de l'Etat, ce qui ne simplifie pas la question de son intégration dans la Communauté Européenne par ailleurs...

     

  • Une reculade significative mais une avancée appréciable...

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    Sur Religioblog, Jean-Marie Guénois se faisait, la semaine dernière, l'écho des propos tenus par l'ambassadeur d'Israël au Vatican au sujet de l'action menée par Pie XII durant la guerre. Morchedaï Lewy n'avait pas hésité à affirmer "que ce pape en voie de béatification, a "sauvé" des juifs alors que beaucoup lui reprochent son "silence" face à la politique nazie d'extermination systématique des juifs." Et d'ajouter : "Il y a tout lieu de penser que ces institutions religieuses catholiques ont recueilli des Juifs avec l'accord et le soutien de la plus haute hiérarchie vaticane". (...) "Ce serait donc une erreur de dire que l'Eglise catholique, le Vatican et le pape lui-même n'ont rien voulu faire pour sauver des Juifs. C'est le contraire qui est vrai."

    Dans un premier temps, l'ambassadeur, confronté au tollé soulevé par ses affirmations, avait affirmé qu'il ne retirerait aucun de ses propos : "Je suis bien conscient que certains dans la communauté juive de Rome vont froncer les sourcils mais j'ai parlé de gens qui ont sauvé des Juifs, ce que Pie XII a fait."

    Mais voilà, les pressions exercées sur le diplomate ont été telles qu'il n'a pu y résister et qu'il s'est senti obligé de publier un communiqué atténuant ses affirmations "précisant que ce qu'il avait dit à propos de Pie XII - il "a sauvé" des juifs pendant la seconde guerre mondiale, était "historiquement prématuré"."

    Comme on le constate, il faut beaucoup de cran pour tenir bon face à la dictature médiatique exercée par d'importants groupes de pression, et l'histoire de cet ambassadeur téméraire ne fait que confirmer ce constat. Il est toutefois intéressant de constater que peu à peu la vérité historique reprend ses droits et qu'il se trouve de plus en plus d'historiens et de gens sérieux pour travailler à la réhabilitation de ce grand "pape outragé" comme le qualifiait déjà Alexis Curvers.
  • Tout doit changer pour que rien ne change

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    Le prétendu « printemps arabe » est une illustration parfaite de la parole du prince Salina dans le roman de Giuseppe Tomasi di Lampedusa « Le Guépard » : tout doit changer pour que rien ne change. Petite illustration contemporaine :

     « En Egypte aussi, la révolution suit son cours. L’université d’Al Azhar a enfin élaboré son document sur ce que doit être la nouvelle Egypte, donc sur ce qu’elle sera. Et c’est le grand imam, cheikh al-Tayyeb, qui l’a présenté lui-même : il faut établir « un Etat national constitutionnel moderne », fondé sur la séparation des pouvoirs et garantissant l’égalité des droits entre les citoyens. Sic. Il a ajouté que les principes de la charia islamique devraient rester la source principale de la législation. Ce qui annule tout ce qui précède.

     

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  • Trois bonnes raisons d'en finir avec l'intervention en Lybie

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    Philippe Oswald, sur le site de Liberté Politique, développe trois bonnes raisons pour en finir avec l'intervention en Lybie, à juste titre nous semble-t-il, rejoignant ainsi les prises de position du Vicaire apostolique à Tripoli qui a dénoncé à plusieurs reprises les frappes militaires qui se sont abattues sur la population lybienne.

    C'est ICI

  • Radaelli, un "déçu" de Vatican II, demande au pape d'exercer pleinement son magistère

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    Depuis plusieurs mois, sandro Magister, sur www.chiesa, a donné tour à tour la parole à des "décus" ou à des défenseurs de Vatican II et de la réforme postconciliare.

    "A présent, nous dit S. Magister, "parmi les "grands déçus" du pape Benoît XVI cités dans un article que www.chiesa a publié il y a deux mois, il en est un qui ne s’était pas encore exprimé jusqu’à maintenant : le professeur Enrico Maria Radaelli, philosophe de l'esthétique, disciple de celui qui a été l’un des plus grands penseurs traditionalistes du XXe siècle, le Suisse Romano Amerio (1905-1997).

    "Radaelli, à en juger principalement par son dernier livre, "La beauté qui nous sauve", est certainement l’un des plus "déçus" par le magistère des papes du concile et de l’après-concile, y compris le pape actuel.

    "Radaelli reproche à ces papes et à la hiérarchie catholique dans son ensemble d’avoir abdiqué le plein exercice du magistère, fait de définitions et de condamnations claires, au nom d’une vague "pastorale" qui aurait laissé libre cours à la confusion et aux erreurs.

    "Cependant cette déception n’empêche pas Radaelli de continuer à espérer un retour de l’Église à la plénitude de son "munus docendi", en premier lieu grâce au pape Joseph Ratzinger.

    "Dans le texte, à découvrir ICI, – par lequel il met fin à son silence dans le présent débat – Radaelli condense à la fois son diagnostic des maux de l’Église d'aujourd’hui et la "voie surnaturelle" qui peut les guérir, avec une proposition qu’il fait au "Trône le plus élevé", c’est-à-dire au pape.

    "C’est une proposition dont Radaelli dit qu’elle est à la fois "de Tradition et d’audace" et qu’il intègre désormais dans son livre "La beauté qui nous sauve", comme sa contribution essentielle.

    ("Le site www.chiesa a consacré à ce livre l’article suivant : > Seule la beauté nous sauvera (6.6.2011)