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Débats - Page 743

  • "Tree of Life" : un film difficile

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    Nous avions relayé (http://www.belgicatho.be) les propos de P. Joncquez au sujet de ce film et sa dénonciation de l'inculture de la plupart des critiques qui n'y avaient pas décelé la dimension spirituelle et biblique.

    Un excellent ami, très bon connaisseur du septième art, réagit à ces propos :

    "Si une grande partie de l'analyse de P. Joncquez est juste, son paragraphe intitulé "Père et Mère universels" est tout à fait extravagant. Comment peut-on appeler Père universel un père frustré, autoritaire, injuste, qui ne respecte pas les règles qu'il établit, qui apprend à son aîné à ne pas être bon pour qu'il apprenne à gagner de l'argent, qui ne tolère aucune esquisse de protestation chez sa femme soumise qu'il maîtrise physiquement à l'occasion? Comment appeler Mère universelle une mère, femme-enfant dominée, qui ne prend pas la défense de ses fils lorsqu'ils sont rudoyés?
    Reste la figure du fils aîné,personnage central qui ressemble à son père tout en étant révolté contre lui. Le film raconte en fait sa "conversion" comme celle du père qui change après son licenciement et celle de la mère qui finit par accepter la mort de son enfant. Le tout certes dans un contexte très religieux.
    Ce film n'est pas à conseiller à n'importe qui: il est dur, difficile, impressionnant et oppressant. Il demande une forte connaissance biblique et cinématographique ne fût-ce qu'au niveau du symbolisme."

  • Un homme " de gauche " atypique

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    Nouvelles de France a rencontré un homme de gauche pas comme les autres : Pierre Cassen. Ancien syndicaliste, ce militant laïque et féministe a cofondé Riposte laïque. Théorie du gender, « mariage » homosexuel, féminisation de notre société, islamisation… l’homme nous livre le fond de sa pensée. «Certaines amies vont tousser… mais j’assume!» fait-il mine de craindre, le sourire aux lèvres. Entretien choc.

    Découvrir cette interview ICI

  • Après s'être débarrassé de Dieu, l'homme se débarrassera-t-il de lui-même?

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    C'est Jacques Attali, dont nous ne partageons pas la philosophie, qui pose opportunément cette question après les "avancées" scientifiques, ou plutôt les manipulations génétiques, qui permettraient notamment à des vaches de fournir du lait maternel...

    voir ICI, sur Slate.fr

  • France : la réaction de la Fondation Jérôme Lejeune au sujet du projet de loi bioéthique

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    Communiqué publié par la Fondation Jérôme Lejeune après l’adoption par le Sénat du projet de loi bioéthique en 2ème lecture.

    La Fondation Jérôme Lejeune salue l’effort politique du gouvernement depuis le vote en 2ème lecture de l’Assemblée nationale qui s’est traduite par une réelle mobilisation des parlementaires. Mais sur le fond, la Fondation renouvelle son opposition ferme aux dispositions non respectueuses de la vie humaine :

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  • L'apocalypse démographique ?

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    S'il est un thème récurrent dans les médias, c'est bien celui-là : la planète serait menacée par la démographie galopante. Le prétexte en est fourni aujourd'hui par les nouvelles projections onusiennes qui ont considérablement élevé le niveau de leurs prévisions basées sur des extrapolations que l'on peut contester.

    Les écologistes extrémistes qui font de la nature une valeur absolue voient dans l'humanité une menace pour celle-ci; il faudrait donc recourir à une politique de limitation des naissances pour conjurer ce destin fatal. C'est oublier que, pour une large part, l'allongement de la durée moyenne de la vie entraîne cette hausse de la population mondiale, et que les pressions exercées sur les populations pour les convaincre de diminuer la natalité nous condamnent à vivre avec une humanité vieillissante et nous prive du nécessaire remplacement des générations déclinantes par des générations jeunes et pleines de promesses. C'est aussi un réflexe de vieux riches nantis qui n'ont pas envie de partager leur prospérité avec des "pauvres". Au XIXe siècle déjà, l'approche malthusienne voulait dissuader les pauvres des classes laborieuses et exploitées de faire des enfants parce que la Nature n'avait pas mis le couvert pour eux! Le même discours est tenu à l'ONU par les représentants des pays riches à l'égard des pays pauvres. C'est tellement plus facile que de remettre en cause le système injuste de la répartition des richesses au niveau mondial! Si l'on aidait véritablement les pays défavorisés à se développer, la démographie s'y équilibrerait de façon assez logique comme on a pu le constater chez nous lorsque le niveau de vie s'est progressivement élevé. On sait que pour des gens véritablement misérables, la vie sexuelle est un dérivatif gratuit qui, effectivement, génère trop de naissances. On pourrait donc imaginer que les fonds que l'on débloque pour organiser des campagnes de planning familial (qui incluent le recours à l'avortement) soient investis dans l'aide au développement et dans une réelle éducation à la parenté responsable, basée sur la maîtrise de soi et le respect de l'autre.

    A ce sujet, on consultera utilement la note que Jeanne Smits avait mise en ligne le 14 mai dernier

  • Cannabis, le "modèle" hollandais contesté

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    Eric Zemmour tient, à propos de la dépénalisation de la consommation du cannabis, ces propos tout à fait pertinents :

    « ...pénaliser n’empêche pas de se droguer. Mais dépénaliser n’empêche pas la criminalité de festoyer. La Hollande le prouve, qui annonce ces jours-ci la fermeture programmée de ses célèbres coffee shops où on ne vendait pas du café mais de la drogue. Le cannabis était en vente libre par petites doses. Au bout de trente ans, le résultat est édifiant : les mafias, les guerres des gangs, la drogue douce et dure, cannabis et héroïne, en masse et des montagnes de narcodollars qui pourrissent toute la région. Une sorte d’ONU du crime s’est donnée rendez-vous à Amsterdam : triades chinoises, cartels colombiens, gangs africains, israéliens, marocains… Le criminologue Xavier Rauffer annonce même une rupture majeure dans la géopolitique du cannabis avec l’herbe sinsemilia, cultivée en Europe, et qui vient concurrencer la traditionnelle résine marocaine. De quoi provoquer de nouveaux affrontements de gangs de plus en plus sanglants ». (Jeudi 9 juin, dans Z comme Zemmour, trouvé ICI)

  • L'arme absolue contre le SIDA ?

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    La Libre d'aujourd'hui, sous la plume de Laurence Dardenne, relaie avec complaisance et sans aucun discernement les consignes de la plate-forme anti-sida dont le propos se résume à faire la promotion du préservatif comme arme absolue contre le sida. Sans vouloir entrer une fois de plus dans la polémique qui a culminé avec la campagne des médias contre le pape à ce propos, nous vous recommandons la lecture de cette étude très circonstanciée intitulée "le préservatif protège-t-il vraiment contre le sida" et qui est à découvrir ici

  • Liturgie : le pape n'irait pas plus loin

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    C'est en tout cas l'opinion de Jean-Marie Guénois sur Religioblog :

    "Retour de Zagreb, via Rome où l'on ne perd jamais son temps car il y a toujours quelque chose à saisir de l'air du temps "catholique", à son plus haut niveau. Les vrais sommets spirituels sont certes, humbles et cachés et il y en a plus que l'on ne croit... y compris au Vatican d'ailleurs !

    Mais en ce lieu, au Saint-Siège, on décide de la politique de l'Eglise, du cap et de la marche à suivre. Et il m'apparait que beaucoup de commentaires lus, ici et là, sur la réforme liturgique se trompent vraiment. 

    Ils attendent en effet de Benoît XVI qu'il aille encore plus loin dans la réforme liturgique et qu'il transforme, en quelque sorte, le rite "extraordinaire" de la messe en latin, selon le missel de 1962, en rite "ordinaire". C'est à dire pour tous en une sorte de retour à la messe en latin, antérieure à la réforme liturgique... (la suite de cette analyse est à découvrir ICI)

    Sa conclusion :

    "Quant à la "réforme liturgique", elle avance par l'exemple. Elle ne concerne pas tant la forme de la célébration que son esprit. Benoît XVI, on l'a encore vu en Croatie, cherche sans mot dire, par sa façon de célébrer la messe, à déclencher une nouvelle culture (quand celle-ci n'existe pas) pour un respect absolu de la dimension transcendentale de la célébration eucharistique. Ce n'est pas un "combat" pour lui mais une sorte de prière. Il l'adresse à tous."

  • La livraison de La Nef de juin est parue

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    lanefjuin.jpg SOMMAIRE DU N°227 DE JUIN 2011

    ÉDITORIAUX
    Rome confirme le cap, par Christophe Geffroy
    DSK, sujet obligé, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Remettre la philosophie à l’honneur, par Michel Boyancé
    Le nouveau départ d’Ichtus, entretien avec
    Bruno de Saint-Chamas
    Constitution de refondation nationale en Hongrie, par Grégor Puppinck
    Vie de l’Église : Espérance, par Loïc Mérian
    La crainte des chrétiens d’Orient, par Annie Laurent
    La nouvelle christianophobie, par Annie Laurent
    L’autre Israël, par Falk van Gaver       . / ...

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  • La liberté religieuse est elle un droit ?

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    e73e369c.jpgSans même remonter plus haut, de Grégoire XVI (pape de 1831 à 1846), qui la qualifiait de délire (1), au concile Vatican II (1962-1965) qui en parle comme d’un droit révélé par Dieu (2), la question de la liberté religieuse continue de faire couler beaucoup d’encre (et de sang), dans l’Eglise catholique comme ailleurs.

    De Grégoire XVI à Vatican II, la doctrine catholique a-t-elle changé dans ce débat toujours brûlant ? Avant de polémiquer, il faut définir ce dont on parle. Dom Basile Valuet, moine de l’abbaye traditionaliste Sainte-Madeleine du Barroux (Vaucluse) y consacre un petit exercice éclairant, que reproduit le blog « Osservatore Vaticano » (ICI) :

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  • Quand Jean Clair dénonce le Culte de l'Avant-Garde et la culture de mort

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    C'était à l'occasion du "Parvis des Gentils", à Paris, lors d'une communication faite à l'Institut de France, le 25 mars 2011 :

    « J’ai interrogé la terre ; et elle m’a répondu : « Ton Dieu, ce n’est pas moi ». Et tout ce qui est en elle m’a fait la même réponse. « J’ai interrogé la mer et ses abysses, et les formes rampantes de la vie ; et ils m’ont répondu « Ton Dieu , ce n’est pas nous. Cherche au-dessus de nous ! »

    « J’ai interrogé les souffles de la brise ; et l’espace de l’air avec ses habitants m’a dit : « Anaximène se trompe : je ne suis pas Dieu ».

    « J’ai interrogé le ciel, le soleil, la lune, les étoiles ; et ils m’ont dit : «Nous ne sommes pas non plus le Dieu que tu cherches ».

    « Et j’ai dit à tous les êtres qui entourent les portes de ma chair : « Dites-moi de mon Dieu – puisque vous ne l’êtes pas -, dites-moi quelque chose de lui. Et d’une voix forte, ils me clamèrent : « C’est lui qui nous a faits ». En fait, les interroger, c’était les regarder de tous mes yeux : écouter leur réponse, c’était voir leur beauté » (1).

    « Bien tard je t’ai aimée, O Beauté si ancienne et si neuve. Bien tard, je t’ai aimée » (2).

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  • Pour poursuivre la réflexion sur Vatican II...

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    Un ami nous fait parvenir ce texte qui se trouve sur le site des dominicains de Bordeaux. C'est une réflexion intéressante sur la lecture de ce concile dans l'optique de la continuité :
    Quelques reflexions sur Vatican II
     
    "Pourquoi, aujourd’hui, dans l’Eglise peut-on tout critiquer : le pape, les dogmes, la morale, les sacrements, les conciles, les documents pontificaux… tout, sauf Vatican II ? Comment un concile peut-il effacer les autres conciles, remplacer le catéchisme et être si populaire, alors même qu’il affirme explicitement des choses dont on ne veut plus aujourd’hui à commencer par la réalité de l’enfer, du jugement dernier. Corrélativement, son refus violent est l’acte fondateur de la fraternité saint Pie X. Dans les deux cas, Vatican II est synonyme de nouveauté, voire même de rupture, saluée avec enthousiasme par les uns, rejetée avec horreur par les autres. Beaucoup de jeunes catholiques perçoivent le concile un peu comme la révolution française dans les anciens livres d’école : le triomphe de la liberté contre l’autoritarisme. Certains vont même jusqu’à laisser croire qu’avant le concile il était interdit de lire la Bible, de discuter et, à la limite, de réfléchir, au point qu’on se demande comment saint Thomas d’Aquin, pour ne citer que lui, a pu exister."