Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Débats - Page 745

  • L'improbable révolution syrienne

    IMPRIMER

    Nous avons déjà publié plusieurs notes à ce sujet (la dernière ICI) et nous avons dit toute notre méfiance à l'égard des approches superficielles des médias concernant "le printemps arabe", tout particulièrement en ce qui concerne la Syrie. Nous en trouvons la confirmation sur "Le Temps d'y Penser" :

    "C’est à la superficialité des écrits journalistiques sur des sujets complexes que l’on mesure la qualité d’analyse de notre presse. Beaucoup de choses sont écrites sur le régime syrien et ce pays. Il serait heureux que pour l’avenir des peuples arabes, les dictatures s’écroulent. La réalité est différente."

    à découvrir ici : letempsdypenser.fr

  • Liberté ou servitude ?

    IMPRIMER

    La Libre met aujourd'hui en ligne une tribune consacrée au "consentement sexuel"; il s'agit d'une opinion de Luc VAN CAMPENHOUDT, Directeur de la Revue Nouvelle.

    Bien sûr, l'auteur n'y fait pas l'apologie des valeurs que défendent les chrétiens, les catholiques en particulier, en matière de sexualité. Son approche part du constat selon lequel le "modèle normatif" d'autrefois (basé sur des références religieuses ou sur la loi naturelle) aurait disparu pour céder la place à un "second modèle normatif n’est plus basé sur des garants méta-humains, comme les lois divines ou celles de la Nature, mais sur le consentement entre "partenaires" égaux en droit comme en dignité, qui se choisissent librement et sont amants avant d’être parents." Ce glissement d'un modèle à l'autre (propre à l'Occident) devrait réjouir les partisans de la liberté individuelle, mais voilà, ce n'est pas si simple, et c'est là que cet article est intéressant parce qu'il met en évidence les limites et les dérives de ce "modèle libéré".

    Ainsi dénonce-t-il les conséquences du contexte individualiste et consumériste qui pervertit le nouveau modèle :

    "Dans la mode, les loisirs, les vacances, le spectacle, les médias, les soins et l’entretien du corps, partout où la dimension sexuelle est potentiellement présente, une certaine industrie a vite fait de construire et d’exploiter sans vergogne une vision réductrice et trompeuse mais rentable de la libération de la femme qui n’a plus grand-chose à voir avec le projet émancipateur du féminisme.

    Il ajoute : "Souvent associée au dispositif de sexualité, la culture individualiste et hédoniste ambiante, n’est pas moins normative que la précédente; elle l’est seulement autrement. Elle impose des standards bien en phase avec ceux en vigueur dans d’autres domaines, comme les affaires, le sport ou la politique. En matière de sexualité aussi, il faut désormais être performant, c’est-à-dire sexuellement actif et capable d’y trouver un maximum de plaisir tout en prenant en compte celui de l’autre.

    Ce "culte de la performance" a pour corollaire l’angoisse de ne pas être à la hauteur et incite à recourir à des formes de dopage (psychotropes, alcool, hallucinogènes, Red Bull, Viagra ) qui désinhibent et stimulent ce qui doit l’être, dans la tête et en dessous de la ceinture. L’injonction à être libre et autonome peut conduire à ne jamais s’engager vraiment, à considérer l’autre sinon comme un objet que l’on consomme, au moins comme un tiers avec lequel on passe un contrat, chacun se sentant quitte de toute obligation à partir du moment où il en a rempli sa part, et à n’être finalement dépendant que de ses intérêts et de ses pulsions. Liberté ou servitude ?"

    Ces observations, nous les faisons nôtres même si nos conclusions ne vont évidemment pas dans le même sens. Là où l'auteur invite à repenser cette problématique dans l'optique du politiquement et culturellement correct actuel, avalisant les "conquêtes" de la libération sexuelle, nous plaidons pour l'approfondissement d'une vision authentiquement chrétienne de l'amour qui ne sacrifie pas les valeurs fondamentales (différence sexuelle, indissolubilité du mariage, accueil de la vie, défense de la famille "traditionnelle", etc) à l'air du temps.

  • "Pourquoi les catholiques ont raison"

    IMPRIMER

    419FJjC5HfL._BO2,204,203,200_PIsitb-sticker-arrow-click,TopRight,35,-76_AA300_SH20_OU01_.jpg

    Ci-contre, la présentation sur Amazon.ca

    Il y a peu, Michael COREN, publiait un livre intitulé : "Why Catholics are right". Il fallait oser! Nous traduisons la traduction du commentaire qu'il fait à ce propos sur "Catholic Register"

    "Mon nouveau livre vient d'être publié. Il est intitulé "pourquoi les catholiques ont raison"; c'est un livre de vulgarisation dans lequel un journaliste explique et défend l'Eglise. Parmi les chapitres, il y en a qui sont consacrés aux catholiques face au scandale des abus sexuels, aux catholiques dans l'Histoire, aux catholiques et la théologie, aux catholiques et la Vie. En d'autres termes, j'ai répondu aux attaques habituelles banales, mais qui entraînent souvent l'adhésion et que l'on entend à de multiples reprises sur l'Eglise. Il est publié par une maison d'édition importante et non religieuse - la McClelland & Stewart, Random House, aux États-Unis -; ainsi je pense réellement que cela pourrait faire une différence.

    Lire la suite

  • Harry Potter : Liberté Politique nous invite à un approfondissement de la réflexion

    IMPRIMER

    Sous le titre: "Harry Potter et l’au-delà de la fiction : les dangers spirituels de la magie", Antoine Besson commence la publication d'une série de cinq articles consacrée à la saga qui a connu le succès que l'on sait. Nous avions reproduit ici une analyse parue dans la Bussola Quotidiana que nous avions traduite; certains l'on trouvée trop optimiste. Antoine Besson nous aidera sans doute à y voir plus clair.

    "A l’occasion de la sortie du film qui clôt la saga du jeune sorcier, libertepolitique.com propose à ses lecteurs une réflexion sur l’imaginaire et les valeurs véhiculées par ce phénomène culturel au cœur du quotidien de nombreux adolescents et jeunes adultes. Cette réflexion qui fera l’objet de plusieurs articles d’été s’inscrit fondamentalement dans le domaine politique (au sens philosophique) : elle se propose d’apporter un éclairage objectif sur les valeurs et l’imagination qui façonnent aujourd’hui, à travers la fiction, le sens moral et politique des adultes de demain, et pourquoi pas les futurs décideurs..."

    Lire la suite ici : http://www.libertepolitique.com/

    On pourra verser au dossier la note (très critique à l'égard du phénomène "Harry Potter") de Jeanne Smits, sur son blog : http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2011/07/harry-potter-une-seduisante-porte.html

  • Les affabulations anti-chrétiennes sur les sorcières

    IMPRIMER

    Au chapitre des mythes échafaudés pour étoffer la "légende noire" anti-chrétienne, il y a la sorcellerie. Je trouve sur la Bussola Quotidiana ces précisions intéressantes :

    La célèbre anthropologue Margaret Murray (1863-1963) a lancé l'idée que, derrière la «chasse aux sorcières" (depuis la Renaissance jusque dans la seconde moitié du XVIIIe siècle), il y aurait eu en réalité «un mouvement généralisé et caché de religiosité médiévale, basé sur des cultes pré-chrétiens de la fertilité, dont les pratiques auraient été similaires à celles attribués aux "sorcières" (...). Le travail de Murray a connu son heure de gloire, et elle a même écrit beaucoup à ce sujet et notamment la section consacrée à la sorcellerie dans  l'Encyclopedia Britannica. Cependant, les spécialistes les plus respectés sont maintenant d'accord avec Norman Cohn pour reconnaître que Murray a été, au mieux, "superficielle et qu'elle ne maîtrisait pas vrailent la méthode historique." ((I demoni dentro. Le origini del sabba e la grande caccia alle streghe. 1994. ndlr).

    En effet, la malhonnêteté de l'auteur a été clairement dénoncée lorsque pour induire en erreur ses lecteurs, elle omet les parties des confessions qui n'accréditent pas ses thèses; ses oeuvres sont actuellement considérées sans valeur. Il est utile de rappeler que Murray a interprété la mort de Jeanne d'Arc comme un véritable sacrifice rituel destiné à demander une bonne récolte; elle a finalement prétendu qu'à partir de Guillaume le Conquérant et durant les quatre siècles qui ont suivi, chaque roi d'Angleterre avait officié secrètement comme prêtre de ce culte des «sorcières». Voir Rodney Stark, "For the Glory of God". L'auteur demande aussi: «Si une telle chose avait réellement existé, comment cela serait-il resté inaperçu pendant plus d'un millier d'années?" (Ibid.)

    source : http://www.labussolaquotidiana.it/ita/articoli-caccia-alle-streghe-2549.htm

  • La "chute libre du catholicisme" et nous

    IMPRIMER

    Nous avions réservé un écho à cette enquête de l'ADRASS, aussitôt relayée par nos médias, selon laquelle les perspectives seraient apocalyptiques pour l'Eglise catholique en Wallonie; nous avions dénoncé au passage le manque de rigueur de la RTBF à ce sujet (http://www.belgicatho.be/archive/2011/07/16/rigueur-ertebeenne.html).

    Sur son blog, l'abbé de Beukelaer, qui jouit habituellement de notre sympathie, réagit de façon assez pateline à ces projections inquiétantes (moins de 5% de pratiquants en Wallonie en 2030). Je suis cependant allergique à des propos comme ceux-ci : "L’avenir est ouvert : le cœur de l’homme étant variable, qui dit que le catholicisme ne reviendra pas « à la mode » dans 10 ans ? Je ne parle pas d’un retour à une religion de masse, mais à un petit côté « vintage » qui fera en sorte que nombre de compatriotes sans fort ancrage religieux se déclareront à nouveau « plutôt catholiques »."

    Cela ressemble à des considérations telles qu'on a pu en échanger dans les salons de la bonne société du XVIIIe siècle lorsque des oiseaux de mauvais augure faisaient de sombres pronostics sur les évènements à venir. Notre espérance n'est pas que le christianisme "revienne à la mode" en raison du caractère volage des gens, ou que la vogue du "vintage" le sauve de l'enfouissement total. Bien sûr, notre ami ecclésiastique le sait puisqu'il revient ensuite à des considérations plus adéquates sur la parabole du grain de moutarde qui contient le germe d'un grand arbre, mais tout de même...

    Aujourd'hui, dans de nombreuses terres comme l'impitoyable Pakistan, c'est le sang des martyrs qui est semence pour la foi de demain. Hier, ce sont des décennies de persécution communiste qui ont préparé le réveil du christianisme dans de nombreux pays de "démocratie populaire". Et ici, à présent, l'étau se resserre et la persécution se précise : l'Eglise et le pape sont systématiquement dans le collimateur des médias, l'objection de conscience des croyants contre des lois contraires à leurs convictions est de moins en moins reconnue, on traînera bientôt les catholiques devant les tribunaux pour "homophobie" parce qu'ils refusent le mariage homosexuel, et peut-être devons-nous nous préparer à de drastiques limitations de la liberté d'expression, et à pire, sans doute. Parmi des centaines d'autres manifestations de dérision et de mépris à l'égard du christianisme, la parution d'un article particulièrement offensant à l'égard du Christ dans Libé montre à quoi il faut s'attendre et la totale liberté dont jouissent ceux qui nous agressent; seuls les chrétiens sont traités de cette façon car on sait qu'ils ne brandiront ni fatwas ni appels au djihad.

    Alors, je ne puis m'empêcher de sursauter devant des propos lénifiants où il est question de modes qui vont et qui viennent, de vogue "vintage" comme s'il s'agissait de déco, de retour de la foi comme le beau temps est censé revenir après la pluie. Ce discours est dangereux car il est anesthésiant et rassure à bon marché les gens qui ont été troublés cinq minutes par les sombres prédictions de l'ADRASS...

    YW

  • Le catholicisme et le délitement de la Belgique

    IMPRIMER

    5971441-bruges--glise-catholique-m-di-vale--bruges-en-belgique.jpgUn des grands traits de l'histoire de la Belgique est incontestablement la vitalité du catholicisme dans ce pays. Il suffit, pour s'en convaincre, de parcourir ce pays hérissé de clochers, constellé d'abbayes, où un folklore encore bien vivant est lié aux célébrations religieuses, où les musées regorgent d'oeuvres inspirées par la foi catholique (van Eyck, Rubens, Servaes et tous les autres), etc. L'historien libéral Henri Pirenne n'hésitait d'ailleurs pas à affirmer qu'en Belgique, le catholicisme tenait lieu de sentiment national.

    Lire la suite

  • Quel statut humain pour une une personne en état végétatif persistant ?

    IMPRIMER

    Dans sa synthèse de presse bioéthique du lundi 18 janvier, genethique.org recense l'article de Pierre-Olivier Arduin, paru sur Liberté Politique, au sujet des malades en état végétatif persistant :

    "Sur Liberté Politique.com, Pierre-Olivier Arduin revient sur les propos tenus par Benoît XVI le 22 avril 2011 lors d'une émission de télévision italienne : le Pape avait notamment répondu à la question d'une mère se demandant si l'âme de son fils, plongé dans un état végétatif persistant depuis 2 ans, avait abandonné son corps. Benoît XVI avait répondu que son âme est bien présente dans son corps (Cf. Synthèse de presse du 27/04/11).

    Lire la suite

  • Culture cathophobe : créer une "ligue anti-diffamation" ?

    IMPRIMER

    Décidément, le culturellement correct est très envahissant. Jusqu'à s'emparer des hauts lieux de notre histoire chrétienne en Belgique tels que l'abbaye de Villers-la-Ville. Celle-ci est le théâtre d'un spectacle adapté du "Nom de la Rose" d'Umberto Eco.

    Cette oeuvre est une caricature de la vie monastique médiévale véhiculant les habituels poncifs anticatholiques; le spectacle bénéficie déjà des encensements des journaleux de service dans les pages "culture" de différents quotidiens. Que le roman soit bien ficelé, qu'Eco soit un écrivain reconnu, que le spectacle soit bien enlevé, etc, n'empêche que cette entreprise associée à cette belle abbaye brabançonne participe aux fantasmes anti-catholiques du "culturellement correct". Et le quidam qui applaudira en poussant des "oh!" et des "ah!", ignorant l'histoire réelle, ne pourra que succomber sous le charme d'une oeuvre brillante et de son adaptation probablement talentueuse... Voilà comment le travail de sape va son chemin en empruntant les chemins de la culture et en n'hésitant pas à s'approprier les hauts-lieux du christianisme.

    Mais c'est assez, et comme le disait Vittorio Messori, de trop nombreux mythes circulent. Un exemple: l'extermination des cathares à laquelle il est fait allusion dans "le Roman de la Rose". Et Messori de nous suggérer de suivre l'exemple des Juifs afin de protéger la vérité historique…

    Voici notre traduction d'un article paru en juin 2009  sur "noxilandia" et intitulé "Una lega anticalunnia in  difesa dei cattolici" :
    (http://noxilandia.wordpress.com/2009/06/02/vittorio-messori-una-%C2%ABlega-anticalunnia%C2%BB-in-difesa-dei-cattolici/) (lire la suite)

    Lire la suite

  • Syrie : ne pas se méprendre ?

    IMPRIMER

    Hier, la Libre Belgique publiait dans sa rubrique "débats et opinions" un tribune de Pierre Piccinin intitulée : Syrie, vicissitudes et réalités du "printemps arabe". L'auteur met en garde contre un amalgame entre les faits qui se sont produits dans d'autres pays arabes avec ceux auxquels on assiste en Syrie :

    "Pendant que le Yémen et la Libye s’enfoncent dans la guerre civile, guerre de clans et de tribus, guerre des chefs aussi, avec, dans un cas, l’interventionnisme des monarchies du Golfe et, dans l’autre, l’ingérence de l’Occident, alors que les « révolutions » égyptienne et tunisienne ont la gueule de bois et peinent à se débarrasser des establishments moubarakiste et benaliste qui contrôlent encore tous les rouages de la société et de l’État, tandis que le Bahreïn et, à présent, le Maroc (plus modestement) répriment la contestation dans la violence, la Syrie offre une autre variante encore de ce « Printemps arabe », qui détrompe l’analyste et démontre combien le monde arabe est pluriel et multiple. Bien loin du cliché véhiculé et appliqué partout sans nuance, le cas syrien, pas plus qu’en Libye ou ailleurs, ne saurait être décrit comme la révolution et l’élan démocratique d’un peuple opprimé déterminé à renverser une féroce dictature (celle de Bashar al-Assad et du parti Baath), vision que démentent, entre autres éléments, les gigantesques manifestations de soutien au gouvernement, qui bénéficient d’une réelle adhésion de la part d’une fraction non négligeable de la population et ne sauraient être expliquées simplement par les velléités propagandistes du régime."

    Lire la suite

  • Population : une curieuse dépêche de l'Agence Fides

    IMPRIMER

    Voici cette dépêche de l'Agence Fides, "Organe d'information des Oeuvres Pontificales Missionnaries depuis 1927", datée d'aujourd'hui :

    "La semaine prochaine sera célébrée la Journée mondiale de la Population. Selon l'ONU, au mois d'octobre, le nombre des habitants de la planète atteindra les 7 milliards. Les statistiques prévoient qu'au cours des dix prochaines années, certaines des nations les plus pauvres du monde verront leur population doubler, le seuil des 8 milliards d'êtres humains devant être atteint en 2025. A ce propos, vient d'être lancée la campagne « 7 milliards d'actions » ayant pour but de « faire prendre conscience de ce que veut dire vivre dans un monde ayant 7 milliards d'habitants et de commencer à prendre des mesures concernant des problématiques qui nous concernent tous » a déclaré le responsable exécutif du Fonds des Nations unies pour la Population (FNUAP), Babatunde Osotimehin, dans un communiqué diffusé par l'Inter Press Service.

    En outre, « nous devons nous engager pour l'avenir avec les jeunes, promouvoir les droits des adolescents et des femmes, sauvegarder les ressources naturelles desquelles nous dépendons tous » a-t-il ajouté. Il est prévu que cette augmentation aura un effet dévastateur sur environ 215 millions de femmes qui voudraient avoir accès aux services sanitaires en matière de « santé reproductive » et de « planification familiale » mais qui n'en auront pas la possibilité. Actuellement, les cinq pays les plus peuplés sont la Chine populaire (1,3 milliards d'habitants), l'Inde (1,2 milliards), les Etats-Unis (310,2 millions), l'Indonésie (242,9 millions) et le Brésil (201,1 millions).

    Une nouvelle recherche intitulée « La multiplication démographique de l'Afrique » relève que la population de ce continent a plus que triplé au cours de la seconde moitié du XX° siècle, passant de 230 à 811 millions de personnes. Le Nigeria, qui est le pays le plus peuplé d'Afrique, avec 158 millions d'habitants, arrivera à 730 millions d'habitants d'ici la fin du siècle, dépassant à lui seul l'ensemble de la population européenne, qui devrait quant à elle compter 675 millions de personnes. Actuellement, le Nigeria est la seule nation africaine ayant une population dépassant les 100 millions d'habitants mais il est prévu que ce seuil soit également atteint par la République démocratique du Congo, l'Egypte, l'Ethiopie, le Kenya, le Malawi, le Niger, le Soudan, la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie. (AP) (Agence Fides 14/07/2011)

    Sans entrer dans la discussion sur les perspectives d'accroissement démographique brandies par l'ONU, relevant de la politique de l'épouvantail, et qui mériteraient d'être analysées de plus près, il est curieux de voir Fides reproduire sans broncher les propos du responsable du FNUAP évoquant "215 millions de femmes qui voudraient avoir accès aux services sanitaires en matière de « santé reproductive » et de « planification familiale » mais qui n'en auront pas la possibilité."

    Sont-ce les 215 millions de femmes en question qui voudraient avoir accès à ces services ou sont-ce les lobbies de l'ONU qui voudraient le leur imposer, en sachant bien que derrière ces termes de "santé reproductive", il s'agit notamment de permettre et d'élargir le recours à l'avortement? Cela s'accompagne généralement de recommandations destinées à bannir les "discriminations basées sur l'identité sexuelle" pour combattre les dispositifs légaux existant dans les pays où l'on privilégie encore les unions hétérosexuelles et qui interdisent le "mariage" homosexuel et/ou l'adoption d'enfants par des couples de même sexe.

  • Les droits des personnes homosexuelles et la liberté de l'Eglise

    IMPRIMER

    Sur son blog, Jeanne Smits intitule une note (12 juillet) : 

    Quand l'ONU défend les droits gays, elle cherche à restreindre la liberté de l'Eglise

    "Tel est l'avis de Mgr Silvano Tomaso, représentant du Saint-Siège auprès du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, à propos de la récente résolution sur « l'orientation sexuelle et l'identité de genre » (voir ici le résumé du Salon beige). Pour l'archevêque, elle s'inscrit dans la cadre d'une politique générale de restriction de la liberté de l'Eglise."

    Voir la suite ici : Quand l'ONU...

    Voilà bien le péril que représente cette référence aux "Droits de l'Homme" (dont ne se privent pourtant pas certains milieux catholiques) dont le contenu n'est pas écrit une fois pour toutes mais est susceptible de modifications, d'ajouts, etc. On le voit bien avec l'enfant à naître qui ne bénéficie pas de protection au nom de ces droits; on le voit avec cette insistance sur les droits des personnes homosexuelles qui conduira bientôt à traîner devant les tribunaux ceux qui défendent la règle du mariage (par définition hétérosexuel), etc. La relativité de ces droits, susceptibles de redéfinitions sous l'action de lobbies, particulièrement aux Nations Unies, est évidente, et les conflits entre, d'une part, les partisans de ces droits à géométrie variable et, d'autre part, les tenants d'une loi naturelle immuable conforme à la vérité de l'homme apparaissent comme inévitables.