Le troisième volet du parcours critique consacré à la saga de Harry Potter est accessible sur Liberté Politique :
Débats - Page 738
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Harry Potter : Dumbledore, l’homme sage ?
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À chacun son Yom Kippour ?
Alors qu’approche la prochaine rencontre interreligieuse convoquée par le pape pour le 27 octobre à Assise, un dialogue -sans doute moins consensuel mais non moins intéressant- a eu lieu dans les colonnes de l’ « Osservatore Romano », entre le cardinal Koch, président du conseil pontifical de l’unité des chrétiens, et le grand rabbin de Rome, Riccardo Di Segni. à propos de la célébration du « Yom Kippour ».
Le Yom Kippour, le jour de l'expiation, est la fête liturgique la plus importante de l'année juive. C’est le jour où la rémission des péchés est accordée, le seul où le grand prêtre entrait dans le "saint des saints" du temple et appelait Dieu par son nom. Il est précédé de jours de repentir et il est célébré dans les synagogues en présence d’une nombreuse assistance. On y lit principalement le livre de Jonas, représentation grandiose de la miséricorde divine. Le jeûne est total, pendant 25 heures on ne mange et on ne boit pas.
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Conseils pour écrire un courrier des lecteurs
"Didoc" met en ligne une note intitulée "Comment écrire un courrier des lecteurs ?" dont l'auteur est Stéphane Seminckx. Cela nous paraît du plus haut intérêt à l'heure où les campagnes médiatiques se multiplient et où nous sommes invités à réagir efficacement.
"Les courriers des lecteurs sont parmi les rubriques les plus lues d’un journal. Ils sont un moyen rapide et efficace pour communiquer un message à un large groupe de lecteurs. Ils sont acceptés comme traduisant l’opinion d’une vaste proportion de la société.
Les courriers des lecteurs peuvent soulever un problème et convaincre beaucoup de lecteurs. Ils sont également un outil pour corriger et clarifier des faits, ou pour contester ou soutenir une idée, une attitude, une revendication. Ils ont un véritable impact pour un investissement de 20 minutes de votre temps."
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Encore plus fort que l’abbé Marcel Gravet
Nous avons relaté - ICI , ICI et ici : Buissonville (Rochefort) : l'affaire est grave et Mgr Vancottem ne peut se dérober- les provocations de l’abbé Marcel Gravet (diocèse de Namur), bénéficiant du concours actif de son doyen et, jusqu’ici, du silence de son évêque.
Voici encore plus fort, lu sur le site « garrigues et sentiers ». C’est un appel à la désobéissance émanant de prêtres et diacres autrichiens, publié le 19 juin dernier :
« Le refus romain d’une réforme de l’Église nécessaire depuis bien longtemps et l’inaction des évêques non seulement nous autorisent, mais nous obligent à suivre notre conscience et à agir de notre propre initiative : Nous prêtres voulons porter à votre connaissance nos intentions futures :
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Dix raisons d'espérer un avenir pour la Belgique
Le Vif publie aujourd'hui un dossier qui démontre en dix points pourquoi la Belgique a un avenir devant elle.
Ce dossier, réalisé par Pierre Havaux, Olivier Rogeau et Laurence Van Ruymbeke, épingle les éléments qui rendent extrêmement improbable l'éclatement du pays : une scission bien trop compliquée, le coût d'une scission (plus élevé que celui d'une réforme de l'Etat), le fait que les séparatistes sont minoritaires, Bruxelles ("noeud gordien"), le rôle de la Belgique dans l'U.E., la présence des institutions internationales à Bruxelles, la dette publique, l'imbrication économique, l'attitude des marchés, le prestige du "made in Belgium".
C'est évident et plein de bon sens. A consulter ici : http://levif.rnews.be/fr/
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Comment et pourquoi le pape résiste-t-il aux attaques venant de toute part?
C'est la question qu'aborde Sandro Magister dans sa chronique de cette semaine. Il trouve un éclairage intéressant dans un débat qui avait opposé en 1999 le cardinal Ratzinger au cardinal français Eyt.
Introduction de S. Magister :
"Au cœur de l’été, les attaques contre Benoît XVI, en provenance de l’extérieur et de l’intérieur de l’Église, ont brusquement repris de la vigueur.
Venant de l’extérieur il y a eu l’attaque frontale – d’une violence sans précédent – du premier ministre irlandais Enda Kenny, qui a accusé la hiérarchie catholique, jusqu’à ses plus hauts niveaux, de protéger les prêtres pédophiles des foudres de la justice terrestre. Kenny a mis au banc des accusés Joseph Ratzinger lui-même pour cette phrase remontant à l’époque où il était encore cardinal : "Des normes de conduite qui sont appropriées à la société civile ou au fonctionnement d’une démocratie ne peuvent pas être appliquées purement et simplement à l’Église".Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Eglise, Foi, Hostilité au christianisme et à l'Eglise, Médias, Politique, Société 2 commentaires -
L'idéologie du terroriste norvégien n'est pas "catho-compatible"
Guillaume de Prémare et Patrice de Plunkett en font la démonstration sur le site "urgence com'catho" (vendredi 29 juillet 2011)
"Après le carnage provoqué par Anders Behring Breivik, présenté par les médias comme « fondamentaliste chrétien », il convient de décrypter les motivations affichées par le meurtrier norvégien. Y a-t-il un lien entre le christianisme et ce déchaînement de violence aussi soudain qu’inattendu ? Sur quelles bases idéologiques Breivik s’appuie-t-il ? Comment ces bases idéologiques peuvent-elles être appréhendées au regard de ce qu’est le christianisme ? La prose de Breivik lui-même, contenue dans un manifeste de 1500 pages qu’il a publié sur Internet, donne des éléments concrets pour répondre à certaines interrogations brûlantes..."
lire la suite : http://www.urgencecomcatho.com/
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Quand Jean Quatremer ausculte la crise belge...
Il y a une quinzaine de jours, J. Quatremer a accordé une interview à Paris-Match sur la situation de la Belgique. C'est peut-être la première fois qu'un Français analyse notre situation de façon aussi pertinente. Le texte de cette interview est disponible sur son blog : http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/07/la-crise-belge-auscult%C3%A9e.html#more Quand le matérialisme et le refus de la solidarité deviennent les valeurs dominantes d'une société, celle-ci a-t-elle encore un avenir devant elle?
Extrait :
"Si, par malheur, le nationalisme flamand parvient à faire exploser la Belgique, il est clair que cela ouvrira une période d'instabilité, en Belgique, bien sûr, mais aussi en Europe. Depuis 70 ans, la Belgique est, en effet, présentée comme un modèle de la cohabitation de deux communautés, celui qui doit inspirer l’Europe : une scission du royaume serait donc non seulement un échec belge, mais aussi un échec européen. D’autant que le combat de la N-VA ou du Vlaams Belang n’est pas seulement identitaire et nationaliste, il est aussi économique : ces deux partis rejettent la solidarité entre riches et pauvres, du moins avec les pauvres qui ne partagent pas leur culture, leur langue ou, dans le cas du Vlaams Belang, leur couleur de peau. On oublie trop souvent que le programme économique de la N-VA est proche du VOKA (le petit patronat flamand) et on peut se demander si les revendications sécessionnistes de la N-VA ne sont pas avant tout un cache-sexe qui vise à dissimuler la volonté de démanteler le modèle social belge et de rester entre soi. Bref, le nationalisme du XXIème siècle n’est pas expansionniste, il est juste petit bourgeois et égoïste. On retrouve, en Europe, ce même type de tensions, entre les riches du Nord et les pauvres du Sud : en Espagne, avec la Catalogne, ou en Italie, avec la Ligue du nord ou, plus largement, en Europe, avec la crise grecque, partout les riches refusent de payer pour les pauvres."
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Harry Potter : Liberté politique poursuit son travail de discernement
Liberté Politique poursuit son examen du "phénomène Harry Potter" :
"À propos de Harry Potter, Mona Mikaël et la rigueur scientifique par Antoine Gazeaud" (29 Juillet 2011)
"Dans le cadre de notre saga d’été sur Harry Potter, nombreux sont ceux qui nous ont indiqué un ouvrage qui dénoncerait l’influence maléfique de l’œuvre de J.K. Rowling. Après examen, il semble que cet ouvrage largement cité dans la blogosphère catholique ne présente pas les règles élémentaires de la rigueur scientifique. Petit aperçu d’une méthode problématique..."
Lire la suite ici : http://www.libertepolitique.com/
Liberté Politique publie également son deuxième article critique sur Harry Potter :"Harry Potter et l’au-delà de la fiction (2/5) : Voldemort, une allégorie du mal ?"
"Dans un second volet de notre série d’été sur la saga des Harry Potter et ses enseignements philosophiques, libertepolitique.com propose des pistes de réflexion sur la définition du mal à travers les sept tomes et tout particulièrement l’identité de l’ultime ennemi du héros : Voldemort. Cette analyse tentera de faire la lumière sur la conception du bien et du mal sous-jacente à la saga : un élément non déterminant mais essentiel pour juger d’une bonne ou une mauvaise littérature jeunesse."
C'est ici : http://www.libertepolitique.com/culture-et-societe
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Un enfant à tout prix ?
Généthique.org relaie les propos de deux spécialistes à propos de l'assistance médicale à la procréation :
Dans un article intitulé "Le désir d'enfant peut-il aller trop loin ?", le magazine Marie Claire donne la parole à Elisabeth Belghiti, psychologue et membre du Centre d'éthique clinique de l'hôpital Cochin à Paris et à Sophie Marinopoulos, psychanalyste au CHU de Nantes.
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L'improbable révolution syrienne
Nous avons déjà publié plusieurs notes à ce sujet (la dernière ICI) et nous avons dit toute notre méfiance à l'égard des approches superficielles des médias concernant "le printemps arabe", tout particulièrement en ce qui concerne la Syrie. Nous en trouvons la confirmation sur "Le Temps d'y Penser" :
"C’est à la superficialité des écrits journalistiques sur des sujets complexes que l’on mesure la qualité d’analyse de notre presse. Beaucoup de choses sont écrites sur le régime syrien et ce pays. Il serait heureux que pour l’avenir des peuples arabes, les dictatures s’écroulent. La réalité est différente."
à découvrir ici : letempsdypenser.fr
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Liberté ou servitude ?
La Libre met aujourd'hui en ligne une tribune consacrée au "consentement sexuel"; il s'agit d'une opinion de Luc VAN CAMPENHOUDT, Directeur de la Revue Nouvelle.
Bien sûr, l'auteur n'y fait pas l'apologie des valeurs que défendent les chrétiens, les catholiques en particulier, en matière de sexualité. Son approche part du constat selon lequel le "modèle normatif" d'autrefois (basé sur des références religieuses ou sur la loi naturelle) aurait disparu pour céder la place à un "second modèle normatif n’est plus basé sur des garants méta-humains, comme les lois divines ou celles de la Nature, mais sur le consentement entre "partenaires" égaux en droit comme en dignité, qui se choisissent librement et sont amants avant d’être parents." Ce glissement d'un modèle à l'autre (propre à l'Occident) devrait réjouir les partisans de la liberté individuelle, mais voilà, ce n'est pas si simple, et c'est là que cet article est intéressant parce qu'il met en évidence les limites et les dérives de ce "modèle libéré".
Ainsi dénonce-t-il les conséquences du contexte individualiste et consumériste qui pervertit le nouveau modèle :
"Dans la mode, les loisirs, les vacances, le spectacle, les médias, les soins et l’entretien du corps, partout où la dimension sexuelle est potentiellement présente, une certaine industrie a vite fait de construire et d’exploiter sans vergogne une vision réductrice et trompeuse mais rentable de la libération de la femme qui n’a plus grand-chose à voir avec le projet émancipateur du féminisme.
Il ajoute : "Souvent associée au dispositif de sexualité, la culture individualiste et hédoniste ambiante, n’est pas moins normative que la précédente; elle l’est seulement autrement. Elle impose des standards bien en phase avec ceux en vigueur dans d’autres domaines, comme les affaires, le sport ou la politique. En matière de sexualité aussi, il faut désormais être performant, c’est-à-dire sexuellement actif et capable d’y trouver un maximum de plaisir tout en prenant en compte celui de l’autre.
Ce "culte de la performance" a pour corollaire l’angoisse de ne pas être à la hauteur et incite à recourir à des formes de dopage (psychotropes, alcool, hallucinogènes, Red Bull, Viagra ) qui désinhibent et stimulent ce qui doit l’être, dans la tête et en dessous de la ceinture. L’injonction à être libre et autonome peut conduire à ne jamais s’engager vraiment, à considérer l’autre sinon comme un objet que l’on consomme, au moins comme un tiers avec lequel on passe un contrat, chacun se sentant quitte de toute obligation à partir du moment où il en a rempli sa part, et à n’être finalement dépendant que de ses intérêts et de ses pulsions. Liberté ou servitude ?"
Ces observations, nous les faisons nôtres même si nos conclusions ne vont évidemment pas dans le même sens. Là où l'auteur invite à repenser cette problématique dans l'optique du politiquement et culturellement correct actuel, avalisant les "conquêtes" de la libération sexuelle, nous plaidons pour l'approfondissement d'une vision authentiquement chrétienne de l'amour qui ne sacrifie pas les valeurs fondamentales (différence sexuelle, indissolubilité du mariage, accueil de la vie, défense de la famille "traditionnelle", etc) à l'air du temps.