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Ethique - Page 413

  • Québec : "Tuer n'est pas un soin"

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    La campagne de publicité "Tuer n'est pas un soin" bat actuellement son plein dans les grands médias québécois. Les organismes Vivre dans la Dignité et le Collectif de médecins du Refus Médical de l'Euthanasie ont joint leurs efforts afin de sensibiliser la population aux risques inhérents à une légalisation de la mort provoquée par un médecin. Le gouvernement du Québec prévoit actuellement de légaliser « l'aide médicale à mourir », ce qui n'est en réalité rien d'autre que l'euthanasie.

    Les 500 médecins et autres membres de ces deux regroupements expriment leur profond malaise face à l'éventualité d'un tel projet de loi. Ils affirment qu'avec les possibilités de la médecine moderne il n'y a aucun besoin d'euthanasie pour soulager les patients en fin de vie. L'expérience des pays où l'euthanasie est légale démontre également que des dérives graves sont inévitables et mettent en danger les personnes les plus vulnérables de notre société. www.vivredignite.com etwww.soignertoujours.com

    Signalé par @SDDFRANCE - Soigner dans la dignité (SDD) - via Liberté Politique

  • Espagne : soutien international au projet de loi restreignant l’IVG

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    Espagne : soutien international au projet de loi restreignant l’IVG

    Article rédigé par ECLJ (European Center for Law and Justice), le 07 juillet 2014, via Liberté Politique :

    Une conférence internationale de parlementaires pro-vie s’est réunie à Madrid pour étudier le projet de loi espagnol destiné à rééquilibrer les intérêts de la mère et de l’enfant.

    Les 3 et 4 juillet dernier se réunissaient dans l’enceinte du Parlement espagnol 150 représentants de 16 pays d’Europe et d’Amérique du Sud (Argentine, Arménie, Chili, Equateur, El Salvador, Slovaquie, Espagne, France, République fédérale de Yougoslavie Macédoine, Hongrie, Italie, Mexique, Pologne, Portugal, Royaume-Uni et République tchèque) en compagnie de députés espagnols à l’occasion d’une conférence organisée par L’Action mondiale des parlementaires et des gouvernants pour la vie et la famille et parrainée par le Parti populaire (Partido Popular-PP).

    Ses participants y discutaient du nouveau Projet de loi sur la protection de la vie de l’enfant à naître et des droits de la femme enceinte émis en décembre 2013 par le gouvernement espagnol et qui devrait être prochainement discuté par le Parlement. Celui-ci réforme la loi organique n° 2/2010 sur « la santé sexuelle et reproductive et l’interruption volontaire de grossesse », largement critiquée, en particulier lors des manifestations de 2009 où un million de personnes avaient exprimé leur désaccord.

    Après le discours introductif du député espagnol et secrétaire général de l’Action mondiale des parlementaires José Eugenio Azpiro, avec Angel Pintado, sénateur et président de cette organisation, le débat a fait intervenir divers professionnels. Un scientifique (Dr Nicolás Jouve), un médecin (Dr Ana Martin), un philosophe (Pr Christophe Tollefsen) et le juriste Grégor Puppinck se sont exprimés.

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  • William Cavanaugh : "le religieux est indissociable du politique"

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    54716_william-cavanaugh_440x260 (1).jpgPour « La Vie », Jean Mercier a interviewé William T. Cavanaugh théologien catholique enseignant à l’université DePaul à Chicago : un penseur membre du mouvement théologique Radical Orthodoxy (en français : Orthodoxie radicale). Une des caractéristiques clés du mouvement est de prendre au sérieux les premiers commandements du Décalogue jusque dans ses dernières conséquences. Déjà considéré comme l’un des plus grands de sa génération, Cavanaugh travaille la théologie sur trois fronts qu’il ne cesse de faire dialoguer : la politique, l’ecclésiologie et l’éthique économique. JPSC

     Pourquoi remettez-vous en cause la séparation entre le religieux et le politique, alors que cette séparation est pour les chrétiens un des acquis positifs de la modernité, qui évite la confusion du temporel et du spirituel ?

    Selon moi, le processus de sécularisation, commencé au XVIe siècle, est moins une séparation stricte entre le religieux et le politique qu’un déplacement de leurs frontières mutuelles. En fait, le sacré a progressivement migré de l’Église vers l’État : l’État moderne s’est constitué contre l’Église en absorbant ses prérogatives. Au fil des siècles, l’État s’est retrouvé toujours plus investi d’une dimension sacrée, surtout dans sa capacité à faire régner l’ordre et protéger socialement les citoyens, notamment par l’État providence, tandis que la religion a été progressivement reléguée vers l’espace intime, devenant de plus en plus inoffensive et insignifiante.

    Seriez-vous nostalgique de l’ère constantinienne ?

    Absolument pas ! Il est bon qu’on en soit sorti, et je n’ai aucune espèce de nostalgie pour l’alliance entre le trône et l’autel ! Mais je pense qu’il faut remettre en cause les termes mêmes de la division entre le religieux et le temporel. Je suis en faveur de la séparation entre l’État et l’Église, mais je m’oppose à une séparation entre le religieux et le politique. La distinction est cruciale.

    Comment les chrétiens doivent-ils donc s’engager dans l’arène politique ?

    Notre imagination s’est rétrécie en la matière. L’action politique n’est pas d’abord une stratégie d’influence pour faire pression sur ceux qui ont le pouvoir. Le lobbying ne doit pas être le premier réflexe du chrétien. Je ne dis pas que tout soit mauvais en la matière. Mais il faut une autre manière d’aborder les choses. Comme le dit Stanley Hauerwas, les chrétiens doivent désormais se penser comme des « résidents étrangers », comme des pèlerins conscients de leur vocation eschatologique et de leur appartenance au corps du Christ, qui est supérieure à leur citoyenneté terrestre. À cause de cela, ils doivent créer des ­communautés qui témoignent de cet autre ordre de valeurs auquel ils croient. Il faut que le corps du Christ se voie fortement à travers la vie radicalement différente de ses membres.

    N’y a-t-il pas un prophétisme vraiment spécifique des chrétiens, par exemple quand ils dénoncent certaines ruptures anthropologiques ?

    On peut toujours dénoncer… Ces derniers mois, les évêques américains ont été très en pointe sur le sujet. Ils ont fait campagne sur la liberté religieuse, contre la politique de santé d’Obama. Certes, le gouvernement n’a pas à nous imposer d’agir contre notre conscience. Mais je suis critique quand je vois comment la campagne a été menée, avec un discours apocalyptique sur la décadence de notre pays, sur fond d’exaltation nationaliste. Franchement, je pense qu’on irait mieux si les évêques se comportaient un peu moins comme des prophètes et un peu plus comme des pasteurs ! Quand on dénonce une situation, on doit toujours le faire dans une attitude prudentielle et déontologique. Il y a trop de rhétorique prophétique venant de l’Église, trop souvent sur la sexualité, alors qu’elle est trop réservée sur d’autres thèmes, comme la torture ou le traitement des immigrés de la frontière mexicaine.

    Les chrétiens sont-ils voués à lutter à contre-courant ?

    Les chrétiens peuvent avoir envie de se positionner en disant : nous rejetons la culture de mort, même si cela doit nous marginaliser car nous nous retrouvons minoritaires. Mais la marginalisation ne doit être acceptée que comme une conséquence de notre suivance du Christ, et non pas comme un but premier.

    Jusqu’où faut-il assumer ses choix ?

    Les catholiques américains qui sont montés à l’assaut d’Obama sur son programme de santé ont martelé le slogan selon lequel on n’a pas à choisir entre « être catholique » et « être américain ». Je crois au contraire que, si on a des convictions, on ne peut pas gagner sur tous les tableaux, et qu’il faut parfois choisir entre être un bon Américain et être un vrai catholique. Les évêques américains, souvent, ont choisi le patriotisme contre l’Évangile. Il est clair, par exemple, qu’au moment de la guerre en Irak, on ne pouvait pas être vraiment catholique – le pape avait sévèrement condamné la guerre – et passer pour un bon patriote aux yeux de tout le monde ! Si les catholiques avaient commencé par dire que ce n’était pas une juste guerre et qu’ils ne la feraient pas pour honorer la théorie catholique de la guerre juste, les choses auraient été différentes.

    Le christianisme doit-il être une contre-culture ?

    Non ! Car cela supposerait qu’il existe, en soi, un gros truc monolithique qui s’appelle la culture, et qu’il faudrait être soit pour, soit contre. Or, cette culture monolithique est un mythe. Dans la société, il y a des domaines dans lesquels les chrétiens sont contre-culturels, et d’autres pas. J’ai demandé un jour à un moine trappiste de venir faire une conférence sur le monachisme comme contre-culture. Il a beaucoup déçu mes étudiants en leur disant que c’était un non-sens ! Selon lui, la vie monastique n’est pas un refus, mais une affirmation. En tant que chrétien, vous serez toujours plus attirant en vivant concrètement ce que vous pensez, en étant un témoin. Je préférerais, par exemple, que les chrétiens créent des communautés économiques vraiment différentes, et pas seulement qu’ils manifestent devant la Banque mondiale !

    Vous insistez souvent sur la dimension politique de l’eucharistie. Pourquoi ?

    La liturgie incarne notre refus de la séparation entre la religion et la politique. Il y a quelque chose de très politique dans l’adoration du saint sacrement, par exemple : on n’a rien à faire, on a juste à être dans la présence de Dieu. C’est l’une des rares activités où l’on n’est pas en train de consommer ! C’est un acte politique. J’aimerais que ceux qui adorent l’eucharistie et ceux qui s’occupent de la justice sociale soient les mêmes.

    Le témoignage doit-il aller jusqu’au martyre ?

    Il y a aujourd’hui beaucoup de vrais martyrs, bien plus que sous l’Empire romain, et donc je ne voudrais pas en faire un concept métaphorique. Je parlerais plutôt de témoignage ascétique, notamment dans notre monde marqué par le consumérisme. L’idée de ne pas gratifier ses instincts est une idée subversive. Lorsque je fais mon cours sur l’Église et le consumérisme, je propose à mes étudiants non seulement de renoncer pendant trois semaines au portable, à l’Internet, au sexe, au tabac, à l’alcool, au sucre et aux ingrédients artificiels dans la nourriture, mais aussi de prier une partie de la journée en silence. Ils disent que cela les transforme. Cela peut rejoindre aussi les préoccupations que l’on peut avoir sur l’écologie. La racine du problème écologique est précisément que nous nous faisons nous-mêmes des dieux. Vivre l’humilité est un acte politique.

    Réf : Pour William Cavanaugh, "le religieux est indissociable du politique"

  • Irak : « Les sociétés arabes ont été kidnappées par des extrémistes»

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    Interview de Mgr Yousif Mirkis, archevêque chaldéen de Kirkuk sur le site web de l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED) :

    Irak-2.jpgAED : votre Excellence, craignez-vous la fin de la chrétienté en Irak ?

    Mgr Mirkis: Absolument. Nous sommes en train d’en disparaître, comme ce fut déjà le cas des chrétiens en Turquie, en Arabie saoudite et en Afrique du Nord. Et même au Liban, ils ne sont plus entre-temps qu’une minorité.

    Qu’est-ce que l’Irak perdrait s’il n’y avait plus de chrétiens ?

    L’écologie sociale serait déstabilisée. Chaque société a besoin de toutes ses composantes. C’est ce que l’on a pu observer en Allemagne il y a 80 ans : à l’époque, tout un groupe a été exclu par la société. En Irak, nous sommes actuellement témoins d’un nouveau 1933. D’ailleurs, je perçois beaucoup de parallèles avec l’Europe d’entre-guerre. Tout comme l’Allemagne d’avant 1933 était instable à cause de sa défaite dans la Première Guerre mondiale, le monde arabe a été déséquilibré depuis 1967. C’est à cette époque que nous autres Arabes avons perdu la Guerre des Six-Jours contre Israël. Jusqu’à nos jours, c’est resté un traumatisme. Tout comme la Première Guerre mondiale a engendré la Seconde Guerre mondiale, la défaite de 1967 a engendré la crise actuelle.

    …dont les chrétiens souffrent particulièrement ?

    Les chrétiens appartiennent à une société humiliée. Mais ils ont beaucoup travaillé. Regardez au Liban ou en Syrie. Et bien sûr ici aussi, en Irak. Il importe de savoir qu’il n’existait aucun ghetto chrétien en Irak. Les chrétiens étaient présents dans tous les domaines de la société. Ce sont eux qui démontrent le plus haut niveau d’alphabétisation. Avant 2003, le taux de population chrétienne de l’Irak ne s’élevait qu’à environ 3 %. Pourtant, presque 40 % des médecins étaient chrétiens. La même relation se retrouvait chez les ingénieurs. Je trouve que ce n’est pas anodin. Par ailleurs, nous étions très nombreux parmi les intellectuels, écrivains et journalistes. C’étaient des personnes cultivées, ouvertes face au monde occidental. Les chrétiens constituaient le moteur de la modernisation en Irak.

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  • Des bienfaits de l'institution

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    220px-ThierryDominique_Humbrecht.jpgLes scandales qui, dans l’Église, impliquent des fondateurs connus de communautés religieuses peuvent légitimement déstabiliser. Il n’est pas inutile de réfléchir aux causes de tels scandales, et notamment au contexte trop laxiste des années 70 et bien prendre en compte combien l’institution ecclésiale est nécessaire pour structurer et orienter les jeunes communautés.
    Une réflexion du P. Thierry-Dominique Humbrecht dans le n° 261 (juillet-août 2014) du mensuel « La Nef » (extrait) :

    Les années qui suivirent Vatican II furent celles d’une crise qui affecta l’institution. L’Église se vit contestée par ceux qui continuaient néanmoins à vivre d’elle, semant le trouble partout et poursuivant bourgeoisement leur marche au pouvoir culturel. D’innombrables lieux de formation intellectuelle et spirituelle fermèrent par autodestruction, sous les applaudissements des uns et l’aveuglement des autres.

    Dans les années 70, des prêtres ou des laïcs, dotés de fortes personnalités, réagirent et cherchèrent à sauver ce qui pouvait l’être. Certains fondèrent des communautés, qui virent affluer des centaines de jeunes en recherche de radicalité et de ferveur. La vitalité de ces communautés finit par s’imposer, et permit ainsi un certain renouveau. Tout cela avec l’accord de Rome, mais comme en marge des institutions locales, qui souvent comprenaient mal leurs objectifs, pour des raisons diverses de distance, entre idées, réseaux et géographie.

    Malgré les apparences, alors qu’il s’agissait pour ces jeunes fondations de sauver le sens de l’institution, c’est l’institution qui leur a cependant doublement fait défaut, à leur naissance et pendant leur croissance, obligées qu’elles étaient de se développer un pied dehors et un pied dedans. L’écosystème de l’Église leur a manqué, vivificateur, régulateur et facteur de pluralité. Les plus opposés à  cette époque soixante-huitarde, laquelle bradait toute forme d’autorité et d’institution, continuaient à dépendre d’elle sans le savoir. Ils reproduisaient à l’envers le déficit des normes, au moment où ils s’en réclamaient.

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  • Travailler le dimanche, est-ce une vraie liberté ?

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    François : pas de travail le dimanche !

    (Radio Vatican) Un pacte pour le travail : c’est le souhait exprimé par le Pape François lors de son premier rendez-vous à Campobasso, chef-lieu de la région du Molise, dans le centre-sud de l’Italie. Lors d’une rencontre avec le monde du travail au sein de l’université régionale, il s’est adressé aux travailleurs et aux entrepreneurs de cette région pour leur exprimer sa proximité par rapport « au drame du chômage ». « Tant de postes de travail pourraient être récupérés grâce à une stratégie mise en place avec les autorités nationales qui sache cueillir les opportunités offertes par les normes nationales et européennes. » Et d’encourager son public à aller de l’avant. 

    « C’est un des plus grands défis de notre époque : se convertir à un développement qui sache respecter la création ». Le Pape François a ainsi résumé l’importance qu’il y avait à promouvoir la formation des jeunes afin de « répondre aux nouvelles questions complexes que la crise économique actuelle pose, sur le plan local, national et international ». 

    Autre défi du monde du travail : « concilier le temps de travail avec le temps passé avec la famille ». « C’est un point qui permet de discerner, d’évaluer la qualité humaine du système économique dans lequel nous nous trouvons » a-t-il ajouté. 

    Le Pape en profite pour revenir sur le thème du travail dominical, « qui n’intéresse pas seulement les croyants mais qui intéressent tout le monde comme choix éthique ». « Le dimanche sans travail affirme que l’économie n’a pas la priorité sur l’humain, sur la gratuité et sur les relations non commerciales, sur les relations familiales et amicales, et, pour les croyants, sur la relation avec Dieu et avec la communauté ». Et de poser cette question : « travailler le dimanche est-ce une vraie liberté ? ». 

  • Pour promouvoir la dignité de l'homme et défendre la vie, passer de l'incantation à l'incarnation

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    Liberté Politique publie une tribune de Sabine Faivre, co-fondatrice des "Maisons Bethléem", centres d’hébergement des femmes et des mères en situation précaire à Toulon depuis 2003 :

    Promouvoir la dignité de l'homme : de l’incantation à l’incarnation  

    Une chose est de condamner le mal, autre chose de faire le bien. «Tandis que vous dénonciez la décadence des politiques et l'inhumanité des lois, des vies ont été brisées faute de main tendue.» Pour donner cohérence à nos discours, il faut des actes.

    LE DISCOURS sur la dignité de l'homme est essentiel, et il ne peut, à moins d'être vide de sens, être doublé d'actions concrètes. Si nous disons que la vie doit être respectée depuis la conception, si nous nous érigeons en chantres de la dignité humaine, si nous glosons sur la nécessité de remettre l’homme au coeur du politique, nous n'avons pas d'autre choix que d'être des témoins, proposer des solutions et surtout, les mettre en oeuvre.

    Ceci nous met face à une responsabilité doublée d’une exigence : l'enracinement.

    L’engagement concret est une exigence morale. Sinon notre discours est une coquille vide, un pur effet oratoire, un artifice. Combien d’associations d’aide à la réinsertion auraient pu être créées avec les heures et les heures, de discours, de sermons, de publications, de débats ?

    Tout cela, pour quoi en bout de course ? De belles promesses, et pour finir, tant de femmes livrées à leur solitude, tant de familles abandonnées, tant de choix désespérés, guidés par l’abandon des pouvoirs publics, par l’absence de mains tendues.

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  • Soins utiles ou soins futiles ? Jusqu'où faut-il aller dans les traitements médicaux ?

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    Jeanne Smits, après quelques mois d'absence, est remontée au créneau de son blog voué à la défense de la vie. Aujourd'hui, elle expose le cas d'un homme de 73 ans auquel les médecins ont décidé de ne plus donner le traitement nécessaire à sa survie. Ce cas soulève de nombreuses et épineuses questions : "Jusqu'où faut-il aller dans les traitements médicaux ? Les médecins laissent-ils toujours la chance à la vie, quand elle existe ? Dans un contexte où la bioéthique fait bouger les frontières entre « soins utiles » et « soins futiles », où en sont les médecins confrontés aux cas réels ? Comment marquer la frontière entre le traitement qui fait « trop » souffrir pour être raisonnablement entrepris et celui qui pourra ajouter des jours aux jours et des mois aux mois ?" 

    C'est à lire ici : une nouvelle affaire d'arrêt de soins devant la justice.

    Voir la suite : http://leblogdejeannesmits.blogspot.be/2014/07/fin-de-vie-non-le-malade-condamne-mort.html

  • Euthanasie, la confusion des sentiments (KTO)

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    DOCUMENTAIRE
    Euthanasie, la confusion des sentiments

    Diffusé le 25/06/2012 / Durée 52 mn

     

     

     

    Il y a tout juste dix ans, les Pays-Bas puis la Belgique dépénalisent l'euthanasie, initiant ainsi un processus qui semble irréversible... En France, durant sa campagne, François Hollande a fait un pas vers ce qu'il appelle une « exception d'euthanasie ». Il pourrait maintenant faire de cette loi le symbole de son quinquennat... Pour les militants de la dépénalisation, c'est le triomphe d'une idéologie : la prééminence absolue de la liberté individuelle. Mais à quel prix ? Celui des dérives de plus en plus nombreuses en Belgique : IVV (interruption volontaire de vieillesse), Alzheimer ou grands dépressifs, certains demandent aujourd'hui des extensions de la loi aux enfants de plus de 12 ans... Entre France et Belgique, entre soins palliatifs et euthanasie, il ne s'agit pas d'adopter des postures morales, de lancer des anathèmes, mais de dépasser la confusion des sentiments, des émotions pour saisir ce qui se joue à travers cette loi. Un film écrit et réalisé par Frédéric Jacovlev. Une coproduction Grand Angle Productions et KTO - Juin 2012

  • L'euthanasie d'Anne et de François : la Commission de contrôle va devoir statuer

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    Lu sur le Bulletin de l'IEB du 4 juillet :

    Euthanasie en duo : Anne et Francois

    04/07/2014 - Fin de vie

    Dans l'édition d'hier, le Magazine Humo confirme et relate l'euthanasie de ce couple de francophones octogénaires. Ils avaient annoncé leur euthanasie qu'ils voulaient simultanée. (Voir Bulletin de l'IEB du 20/06/2014).

    N'ayant pu trouver un médecin francophone qui les aurait euthanasiés ensemble, ils ont du recourir à un médecin néerlandophone. Celui-ci a donc accédé à leur demande le 17 juin dernier. Monsieur Jean-Paul Schiedts, leur fils, après les avoir conduits à l'hôpital, a prévenu la rédaction de Humo: "Bonjour, mes parents viennent de s’éteindre dans la sérénité et l’amour. 1133197.jpgMerci pour tout..." Il a aussi procuré la photo de ses parents découvrant l'article de leur mort annoncée. Il revient maintenant à la Commission de contrôle de l'euthanasie de statuer sur le dossier remis par le médecin et de voir si les termes de la loi et les conditions strictes de celle-ci ont été respectées, et ce afin que le praticien ne soit pas inquiété.
    Humo 01/07/2014

  • L'écologie chrétienne n'est pas ce que vous croyez

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    larminat.jpgSur Liberté Politique, Georges Leroy recense le livre de Stanislas de Larminat consacré à l'écologie chrétienne (préfacé par Mgr Léonard) :

    L'écologie chrétienne n'est pas ce que vous croyez

    Auteur : Stanislas de Larminat Editeur : Salvator Année : 2014 Nombre de pages : 384 Prix : 23,00 €

    On ne peut croire qu’en un seul Dieu, et Gaïa, la déesse de la Terre, est en trop. Tel est le propos de Stanislas de Larminat qui met en garde les chrétiens, dont il fait partie, contre un certain syncrétisme qui risque de s’infiltrer dans l’Église si les fidèles comprennent mal les enjeux véritables de l’écologie, mais aussi les fondements de leur foi.

    Le modèle de société qui nous est imposé depuis les années 1990 blesse l’homme et la nature. Il s’agit de changer la nature humaine pour l’ajuster au système économique, afin d’élargir sans fin le champ de la consommation. Les « nouvelles mœurs » n’ont pas d’autre origine que ce mécanisme d’extension permanente. Comme le soulignaient en 2013 les auteurs du livre La Vie marchandise (La Tengo), la logique d’accumulation commerciale et financière « exige impérativement le renouvellement de la consommation ». Ainsi, pour le PDG de Goldman-Sachs, Lloyd Blankfein, le mariage gay « is good business »... Et dans le mensuel La Décroissance, on pouvait lire : « La néo-domestication de l’homme dont nous subissons les prémisses est portée par une spécialisation presque exclusive sur la technologie et l’économie » (mars 2013).

    Comment sortir de cette dérive, à la fois culturelle, sociale et économique ? En créant un soulèvement de l’esprit, en nourrissant une prise de conscience, en mettant en lumière les causes de ce qui blesse l’humanité. L’écologie, comme retour au respect du réel, constitue une prise de conscience salutaire. Mais son absolutisation idéologique — l’écologie comme contre-système — peut être un remède pire que le mal, affirme Stanislas de Larminat.

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  • Manif pour Tous : victoire pour les 700.000 pétitionnaires contre la loi Taubira

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    COMMUNIQUE DE PRESSE 

    Victoire pour les 700 000 pétitionnaires contre la loi Taubira :

    Le Tribunal Administratif annule le rejet de la pétition par le CESE !

    Mais peut-on réécrire l'Histoire quand elle a été manipulée ?

    Le Tribunal Administratif de Paris vient de déclarer recevable la pétition citoyenne sur le projet de loi Taubira déposée le 15 février 2013. Cependant, alors qu’il annule donc le délibéré du CESE sur ce sujet, le Tribunal n’a étonnamment pas retenu la demande d’enjoindre le CESE d’émettre un avis, ce qui était pourtant la conséquence logique de sa décision. Cela reste néanmoins une grande victoire pour les 700 000 signataires de la pétition citoyenne, dont l’affront est en partie réparé : ils voulaient faire respecter la filiation père/mère/enfant, mais le pouvoir a triché. Ils auront au moins fait reculer ceux qui ne respectent pas la démocratie.

    En février 2013, en plein débat sur la loi Taubira ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe, les équipes de La Manif Pour Tous récoltent en moins de 3 semaines 694.428 signatures, largement au-dessus des 500.000 signatures minimum nécessaires pour saisir le Conseil Economique Social et Environnemental, pour lui demander de rendre un avis sur le projet de loi. Cet avis aurait dû notamment être adressé ensuite au Premier Ministre, au président du Sénat, au président de l’Assemblée Nationale et au mandataire de la pétition, Philippe Brillault, porte-parole de La Manif Pour Tous et maire du Chesnay (78).

    Un tel avis de l’assemblée de la société civile qu’est le CESE était plus que légitime puisque d’une part la loi Taubira sur le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe concernait l’intérêt général, à commencer par l’intérêt supérieur de l’enfant  et que d’autre part, près de 700 000 personnes avaient participé à cette pétition, ce qui était historique. En outre, aucune étude d’impact préalable à l’examen de la loi Taubira n’avait été réalisée en dépit de ses conséquences majeures pour l’enfant et la société.

    Le 26 février 2013, le bureau du CESE déclarait pourtant cette pétition irrecevable au motif que la saisine de cette institution pour avis sur un projet de loi relèverait exclusivement du Premier ministre et ne pourrait donc être autorisée par voie de pétition. A la suite de cette décision stupéfiante, scandaleuse et anti-démocratique, le mandataire de la pétition, Philippe Brillault, avait déposé un recours auprès du Tribunal Administratif de Paris qui a été examiné le 16 juin 2014.

    « Le rapporteur public avait alors souligné que le délibéré du bureau du CESE était entaché de vices de compétence, de procédure, de forme et d’erreur d’interprétation du droit » rappelle Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. « Le Tribunal Administratif a suivi le rapporteur public en déclarant nul le délibéré du bureau du CESE » poursuit-elle.

    Que le CESE, sur conseil du Premier ministre d’alors, ait pu prendre une décision hors-la-loi et oser fouler au pied la démocratie pose un problème majeur de légitimité. Que les élus ne s’étonnent pas de l'actuelle crise de confiance qu’ils subissent de la part de leurs électeurs !

    Par ailleurs, le Tribunal Administratif n’ayant pas enjoint le CESE de se saisir de la question posée par les pétitionnaires, La Manif Pour Tous et le mandataire de la pétition décideront prochainement de faire appel ou non.