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Ethique - Page 416

  • Pologne : des milliers de médecins signent une déclaration de foi en faveur du respect de la vie (mise à jour)

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    La "déclaration de foi des médecins et étudiants en médecine" (voir le texte ci-dessous) a recueilli les signatures de plus de 3.000 médecins, et il existe à présent un autre site ou des non-médecins peuvent déclarer qu'ils soutiennent les médecins qui ont signé ce texte.

    Monseigneur Hoser, Archevêque de Varsovie-Praga, et médecin lui-même, a encouragé les médecins à signer cette déclaration qui parle, entre autres de la "priorité du droit Divin sur le droit humain" - C'est le testament de Jean-Paul II qui espérait une telle déclaration, surtout de la part du monde médical - a souligné Mgr Hoser à l'Agence Catholique d'Information. Cette initiative du Dr Wanda Półtawska soulève beaucoup de controverses. Sur Facebook, un groupe a surgi "je ne signerai pas la Déclaration de Foi", dans lequel des médecins expriment leur opposition à la loi divine concernant l'éthique de la profession.

    Les participants au pèlerinage national des professionnels de la santé à Notre-Dame de Jasna Gora ont déposé "deux panneaux de pierre avec l'engagement des médecins à "être fidèles à leur conscience chrétienne". Cette déclaration a été créée à l'occasion de la canonisation de Jean-Paul II, l'initiative de Madame Wanda Półtawska. Elle se compose de quelques points, dans lesquels les médecins affirment la supériorité de la loi divine sur l'éthique professionnelle. Selon la déclaration, un médecin catholique peut refuser de l'aide à un patient si le geste qu'il doit accomplir est contraire à sa conscience. On peut apposer sa signature sur un site Internet spécialement prévu.

    Une partie du milieu médical est indigné à l'idée de signer quelque chose qui, à leur avis, est tout à fait contraire au serment d'Hippocrate. Pour exprimer leur opposition à l'initiative du Dr Wanda Półtawska, certaines personnes ont donc créé un événement Facebook "je ne signerai pas la Déclaration de Foi".  Pour le moment, ce groupe ne compte que 860 personnes.

    Voici le texte intégral de la "déclaration de foi" des médecins :

    1. Je crois en un seul Dieu, Seigneur Universel, qui a créé l'homme et la femme à son image;

    2. J'admets que le corps humain et la vie, étant don de Dieu, sont sacrés et inviolables: - le corps est soumis aux lois de la nature, mais la nature a été créée par le Créateur;

    - Le moment de la conception humaine et son départ de ce monde dépendent exclusivement de la décision de Dieu.

    Si une telle décision est prise par l'homme, il viole non seulement les commandements fondamentaux du Décalogue, en commettant des actes tels que l'avortement, la contraception, l'insémination artificielle, l'euthanasie, et par la fécondation in vitro, il rejette le Créateur lui-même.

    3 J'accepte la vérité que le sexe, donné par Dieu à l'être humain, est déterminé biologiquement et est la manière d'exister de la personne humaine. C'est un anoblissement, un privilège, car l'homme a été pourvu d'un organe grâce auxquels les personnes, en étant parent, deviennent des "collaborateurs de Dieu Lui-même dans la création" - la vocation à la paternité-maternité fait partie du plan Divin et seuls ceux qui ont été choisis par Dieu et liés à lui par le saint sacrement du mariage ont le droit d'utiliser ces organes qui constituent le sacré dans le corps humain.

    4. Je certifie que le fondement de la dignité et de la liberté du médecin catholique est exclusivement sa conscience éclairée par l'Esprit Saint et par l'enseignement de l'Église, et qu'il a le droit d'agir en accord avec sa conscience et son éthique médicale, qui tient compte du droit à s'opposer à une activité incompatible avec sa conscience.

    5. je reconnais la priorité du droit Divin sur le droit humain

    - Le besoin actuel de s'opposer aux idéologies antihumaines imposées à la civilisation contemporaine,

    - le besoin d'approfondissement continu non seulement du savoir professionnel, mais également du savoir de l'anthropologie chrétienne et de la théologie du corps.

    6. J'estime que – sans imposer à personne leurs opinions et croyances – les médecins catholiques ont le droit d'attendre et d'exiger le respect de leurs opinions et la liberté dans l'exercice de leurs activités professionnelles en accord avec leur conscience.

     

  • La crise du mariage : des rappels historiques de Francesco Agnoli

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    El-matrimonio-romano.jpgQuand Jésus promulgua le mariage chrétien, la situation de la famille était bien pire encore qu'aujourd'hui. Le  site « Benoît et moi » a traduit et publié, à cet égard, un excellent article de Francesco Agnoli repris sur « Religion en Libertad ». Extraits :


    «  Ce que le Christ a enseigné… et enseignerait

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    Comment se comporterait Celui qui est infiniment bon et miséricordieux, Jésus Christ, lui-même, s’il venait aujourd’hui ? Changerait-il la doctrine de l’indissolubilité du mariage, en la considérant en adéquation avec notre époque et non respectueuse du grand nombre de divorcés remariés qui existent aujourd’hui ? Introduirait-il des exceptions, de la casuistique, des problématiques différentes comme celles proposées par le cardinal Kasper ? Jésus rendrait-il un peu plus flexible ce laconique et lapidaire commandement qui dit : « Ce que Dieu a uni, l’homme ne le sépare pas » (Mt 19, 8)?

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  • L'euthanasie, qu'est-ce que j'en pense ?

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    Communiqué de presse

    Soirée Film-débat sur l’euthanasie

    « L’Euthanasie, qu’est-ce que j’en pense ? » Une question que plus de 300 personnes sont venues se poser hier soir à l’occasion d’une soirée film-débat qui se déroulait à l’Espace Lumen, Chaussée de Boondael à Bruxelles.

    En Belgique, 5 personnes meurent chaque jour à la suite d’une euthanasie (1807 personnes en 2013, soit 27% de plus qu’en 2012), selon le projet de rapport de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie de 2013. Un chiffre en hausse constante depuis que la loi de 2002 dépénalisant l’euthanasie a été adoptée dans le pays.  Après avoir augmenté de 25% de 2011 à 2012, le nombre d’euthanasies a bondi de 27% entre 2012 et 2013. Un constat impressionnant accentué par l’extension, il y a quelques semaines, de l’euthanasie aux mineurs, faisant ainsi de la Belgique le seul pays au monde autorisant l’euthanasie des enfants, sans limite d’âge.

    Pour nourrir leur réflexion, les participants ont d’abord assisté à la projection du très beau documentaire « Euthanasie, la confusion des sentiments », présenté par son réalisateur Frédéric Jacovlev, qui invite dans ce film à dépasser les clivages idéologiques, les réactions affectives et à réfléchir à ce qui se joue à travers la loi autorisant l’euthanasie en Belgique depuis 2002.

    Puis le public a participé à une séance de questions-réponses avec Étienne Montero, doyen de la faculté de droit de Namur et président de l’Institut Européen de Bioéthique ainsi qu’Isabelle de Bock, médecin spécialisé en soins palliatifs. Ces intervenants ont d’abord souligné la souffrance, physique et morale, des personnes réclamant l’euthanasie. Ils ont ensuite posé une question cruciale : la loi actuelle apporte-t-elle une véritable réponse à ces personnes en souffrance ? Répond-t-elle à leurs difficultés ?

    Observant l’élargissement implacable des conditions d’accès à l’euthanasie au-delà des balises prévues par le texte de 2002, Étienne Montero s’est inquiété du danger que « l’offre ne crée la demande », notamment auprès des personnes âgées qui sont tentées par ce que l’on appelle encore à demi-mots l’Interruption Volontaire de Vieillesse (IVV). Selon lui, l’euthanasie, lorsqu’elle est légalement proposée par la société, renvoie inéluctablement à chaque personne vulnérable l’idée qu’elle serait socialement inutile. S’appuyant sur son expérience, le Dr Isabelle de Bock a quant à elle pointé la pression sociale qui pesait sur beaucoup de ses patients en soins palliatifs : « Souvent, ils me chuchotent à l’oreille qu’ils sentent bien qu’il faudrait qu’ils demandent l’euthanasie pour ne plus être un poids pour leur famille ».

    Les intervenants ont appelé de leurs vœux une société dans laquelle des signaux positifs d’entraide et de solidarité sont adressés aux personnes en souffrance. « Il est indispensable de recréer du tissu social, des relations interpersonnelles », a conclu Étienne Montero, appelant avec le Dr de Bock à un développement des soins palliatifs. Pour finir, Frédéric Jacovlev s’est interrogé sur la place faite aux plus fragiles dans notre société rappelant que, malgré la mort qui s’annonce, ceux-ci restent entièrement dignes d’intérêt et estimables. « La fin de vie a un sens pour les vivants…Une mort qui se vit jusqu’à son terme et qui nous rappelle que nous appartenons encore à la compagnie des hommes »

    La soirée était organisée par Le Figuier, un groupe d’information active, pour qui la famille, la vie de sa conception à sa mort naturelle et la dignité humaine sont des fruits à protéger. L’Institut Européen de Bioéthique, l’Institut Thomas More, la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe et l’association Action pour la Famille avaient apporté leur soutien actif à l’évènement.

    Contact : Dominique de Richecour euthanasieconference@gmail.com

  • L'embryon humain est-il une personne au regard de la loi ?

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    La Commission européenne a rejeté le 29 mai l'initiative citoyenne "Un de nous" qui demandait l'arrêt du financement des recherches impliquant la destruction d'embryons humains. La demande a été refusée en vertu de la définition que donne la Commission de l'embryon ... En voulant essayer de définir la nature de l’embryon, le droit ne peut qu’apporter sa propre conception des choses et mépriser le réel. Analyse de Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur de l’European Centre for Law and Justice (ECLJ) sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

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  • Bangui s’enfonce à son tour dans la violence et le chaos

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    De Florence Richard dans « La Libre » ce matin :

    « Des tirs, depuis le lever du jour, à un rythme régulier. Des tirs jusqu’au cœur de la capitale centrafricaine, Bangui, dans un centre-ville jusque-là relativement épargné par les violences qui ensanglantent le pays depuis des mois. En milieu de journée, vendredi, il y a eu l’espoir d’une accalmie dans le ciel noir, orageux, qui a menacé Bangui. Les fortes pluies attendues ne se sont finalement pas abattues. L’orage a tourné et la pluie courte et ténue n’a pas calmé les esprits ni dissipé les manifestants, très excités pour certains.

    Depuis jeudi, la ville est paralysée par des barricades fumantes érigées par la population au lendemain de la tuerie dans l’église Notre-Dame-de-Fatima, dans le quartier du même nom. Cette attaque perpétrée sur des civils catholiques par un groupe armé dont on ignore toujours précisément l’origine a fait une quinzaine de morts et des dizaines de blessés. "Cet acte terroriste", selon les mots de la présidente de transition centrafricaine Catherine Samba-Panza, constitue une des plus sanglantes attaques depuis de mois.

    Tensions interconfessionnelles exacerbées

    Le 5 décembre dernier, les miliciens anti-Balaka, en majorité des chrétiens, ont investi la ville tombée à la faveur d’un coup d’Etat en mars 2013 aux mains des ex-rebelles de la Séléka, majoritairement musulmans. Depuis, les tensions interconfessionnelles se sont exacerbées.

    Dès le lendemain de la tuerie de Fatima, la population s’est donc soulevée, érigeant des barricades constituées de pierres, de blocs de béton, de pneus enflammés, paralysant totalement la ville. La tension est encore montée d’un cran dans la nuit, les barricades se multipliant au même rythme que les coups de feu. Et vendredi matin, plusieurs milliers de manifestants se sont réunis très tôt pour appeler à la démission de la présidente de transition et au retrait du contingent burundais de la MISCA, accusé ne pas avoir protégé les catholiques tués dans l’église de Fatima. Des tirs ont éclaté.

    Le bilan provisoire, recoupé auprès de plusieurs sources humanitaires, fait état de trois morts dans et en marge de cette manifestation ainsi que d’une dizaine de blessés. Il pourrait être beaucoup plus lourd selon le Comité international de la Croix-Rouge puisque des quartiers entiers restaient vendredi soir inaccessibles. "En ma qualité de chef suprême des armées, je prendrai toutes les mesures qui s’imposent pour que l’ordre soit rétabli dans les différents quartiers de Bangui et ses environs. Je prendrai toutes les dispositions pour que le désarmement tant demandé se fasse partout, y compris dans les 3e et 5e arrondissements de Bangui afin de permettre une libre circulation et un meilleur contrôle de tous les quartiers de Bangui", a déclaré dans la journée Catherine Samba Panza dans un discours relayé par la radio nationale.

    La France est encore là pour un moment

    Le désarmement du PK5, dernière enclave musulmane de la capitale, est une des autres revendications largement entendues hier chez les manifestants. "Nous ne sommes pas d’accord, l’état-major n’est pas d’accord avec cette décision", insiste le Capitaine Ahmad Nijad Ibrahi, porte-parole militaire des ex-rebelles Séléka, chassés de l’ouest et de la capitale du pays mais toujours présents à l’est et au nord. "Pourquoi ne pas chercher une solution politique ? La présidente fait comme si elle voulait faire disparaître tous les musulmans et encourager la partition du pays. Ils ne pourront plus se défendre s’ils sont désarmés. Si le gouvernement ne peut pas assurer leur sécurité, il faut que la communauté internationale prenne ses responsabilités et les évacue vers le nord".

    L’attaque dans l’église Notre-Dame de Fatima est attribuée par la population aux "ex-rebelles" ou aux "musulmans" - ce que réfutent formellement les ex-Séléka qui crient à la manipulation. Le 5 juin, cela fera six mois que les militaires français de l’opération Sangaris sont déployés en Centrafrique. Six mois, soit la durée de la mission annoncée avant leur déploiement par la France. Au regard de la journée d’hier, une des plus explosives et instables jamais enregistrée, et avec un fort sentiment anti-français qui se développe à Bangui, l’opération paraît bien loin d’être terminée.

     Ref : Bangui s’enfonce à son tour dans la violence et le chaos

    Guerres tribales et religieuses récurrentes, revival islamiste aujourd’hui en prime : comme nous l’avons souligné dès le début  « L’Afrique centrale n’en finit pas d’être mal partie… »En 1960, la France comme la Belgique ont tout à coup jeté les populations d’Afrique centrale dans le bain de l’indépendance, un peu comme on jette les jeunes chiens à l’eau. L’idéologie « tiers-mondiste » était à la mode. Mais voilà, les hommes ne sont pas des chiens. Ils ont besoin d’apprendre et non pas d’être, sans transition, abandonnés à la loi de la jungle nationale et internationale. Après un demi-siècle de déconvenues et de régressions en tous genres, le spectacle est désolant, de part et d’autre de l’Oubangui et de l’Uélé. JPSC

  • Les paroles de Jésus sont-elles encore actuelles ?

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    Pateau.jpgSelon l’évangile, en saint Matthieu 28, 16-20, Jésus s’approchant des disciples à la montagne où il leur avait donné rendez-vous en Galilée leur dit : allez, de toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et apprenez- leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés… Et en saint Marc : annoncez l’Évangile à toutes les créatures. (Mc 16,15).

     Les paroles de Jésus sont-elles encore actuelles ? Extrait de l’homélie du TRP Dom Jean Pateau, abbé de l’abbaye bénédictine de Fontgombault (Indre) pour la Fête de l’Ascension 2014 :

    « (…)  Annoncer le Christ ce n'est pas emprisonner l'homme sous un carcan de préceptes mais le libérer de l'asservissement à ses passions. Il a fallu plus de trois siècles pour que les sociétés de l'Antiquité comprennent l'extraordinaire grâce qu'est la visite de Dieu pour l'homme.

    Aujourd'hui le même chemin doit être parcouru. Il commence par notre propre conversion. Sommes-nous convaincus que choisir le Christ, c'est faire le bon choix ? Avons-nous donc choisi réellement le Christ ? Croyons-nous enfin qu'annoncer le Christ, c'est servir son prochain ?

    Le monde actuel est un monde de dictatures : dictature d'un seul, dictature des plus puissants, dictature d'une majorité.

    Saint Thomas d'Aquin a donné un critère éminent de discernement politique : le bien commun. Les différents régimes de dictatures sont mauvais en tant qu'ils se proposent de promouvoir le bien d'une partie des membres du groupe. Un bon régime politique se doit de discerner et de promouvoir le bien commun de tous les membres du groupe.

    Il est difficile de discerner dans la vie politique actuelle une volonté de promotion du bien commun.

    Le but de la loi est plutôt d'encadrer un maximum de permissivité, offrant ainsi à chacun d'assouvir tranquillement ses passions, tout en recherchant un minimum de conséquence sur autrui ; ce qui permet d'éviter un trop grand nombre de mécontents. Une nouvelle humanité se construit laissant sur le bord de la route les êtres gênants ou encombrants : les enfants non désirés ou handicapés, les personnes âgées, les ratés de la société où prennent place tant de jeunes qui ne trouveront de réponse à leur misère que dans l'alcool, la drogue ou le suicide. La société, sûre de son bon droit, se bornera à constater le fait dans des statistiques sans âme, cachant derrière l'anonymat du chiffre ceux qui sont ses propres victimes et dont il ne faut pas parler.

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  • Protection de l'embryon : l'Europe inféodée à l'ONU ?

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    D'Adélaïde Pouchol sur le site de l'Homme Nouveau :

    Protection de l’embryon : quand l’Europe est soumise à l’Onu

    Rédigé par Adélaïde Pouchol le 30 mai 2014 dans Éthique et tac

    Protection de l’embryon : quand l’Europe est soumise à l’Onu

    « User de son veto, le dernier jour de son exercice, pour refuser de transmettre l'Initiative “Un de Nous” au Parlement et au Conseil européens, ce serait, pour la Commission, abuser d'un pouvoir que les citoyens lui ont déjà retiré et agir de façon antidémocratique ».Ce que redoutait Grégor Puppinck, président de l’European Center for Law and Justice(ECJL) est finalement arrivé. Le 28 mai dernier, la Commission européenne a mis à la poubelle les deux millions de signatures recueillies dans le cadre de l’initiative citoyenne « Un de nous » pour demander l’arrêt du financement public des pratiques impliquant la destruction d’embryons humains.

    La démocratie selon la Commission européenne

    La possibilité de recourir à une initiative citoyenne avait été introduite par le traité de Lisbonne, le 13 décembre 2007, pour, selon les mots de la Commission européenne, « encourager une plus grande participation démocratique des citoyens aux affaires européennes ». « Un de nous » avait recueilli près du double du million de signatures requis et remplissait toutes les conditions de recevabilité. Cela n’a pas empêché la Commission européenne de rejeter la plus grande pétition de l’histoire des institutions européennes, et cela le dernier jour du délai qui lui était imparti.

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  • Belgique : quand le nombre d'euthanasies explose

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    Du figaro :

    Belgique: le nombre d'euthanasies explose

    Selon un rapport officiel, 1.807 Belges ont choisi de mourir euthanasiés l'an dernier. Une hausse de 27 % par rapport à 2012.

    Chaque année, c'est un nouveau record. Depuis que la Belgique est devenue, en 2002, l'un des rares pays au monde à autoriser l'euthanasie, les chiffres connaissent une croissance exponentielle. En 2013, selon un projet de rapport de la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie, 1.807 personnes ont choisi de mourir euthanasiées. Soit cinq par jour.

    C'est une hausse de 27 % par rapport aux 1.432 cas enregistrés en 2012. Après un bond de 25 % par rapport à 2011… «Peut-on vraiment croire qu'il y ait eu une si forte hausse des maladies incurables en Belgique?, interroge Étienne Dujardin, coordinateur des Dossards jaunes, un mouvement citoyen qui réclame un contrôle plus strict de l'euthanasie. Il n'y a jamais eu aucun signalement, par la commission de contrôle, de cas jugés non conformes à la loi. Ce qui est statistiquement étonnant, en comparaison de ce qui se passe aux Pays-Bas… Alors que les critères deviennent de plus en plus souples, on voit clairement qu'il y a une dérive!»

    En octobre dernier, l'euthanasie de Nathan, un transsexuel de 44 ans, avait ému la Belgique: il n'était pas atteint de «maladie grave et incurable», mais, après une opération de changement de sexe ratée, ses souffrances psychiques lui étaient devenues «insupportables». Quelques mois auparavant, c'était deux frères sourds de 45 ans qui avaient choisi de mourir ensemble, parce qu'ils perdaient la vue. Et en janvier, «le plus vieil athlète» du royaume était décédé à 95 ans par euthanasie après avoir «célébré» son départ avec une centaine de proches, une coupe de champagne à la main.

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  • One of us, ou bien pas ?

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    Sur le blog de l'abbé Christophe Cossement :

    One of us, ou bien pas?

    « Puisqu’ilone of us logo manque les fonds nécessaires à la recherche en matière de santé, il sera possible d’utiliser de l’argent sale à cette fin, à condition de ne pas savoir d’où provient cet argent et de ne pas pratiquer soi-même les activités de trafic d’êtres humains, d’armes ou de drogue qui procurent ces fonds. » Voilà l’esprit de la réponse que la Commission européenne a adressée à l’initiative « One of us » qui avait recueilli près de 2 millions de signatures dans l’Union européenne.

    Les arguments pour refuser que l’embryon humain soit considéré comme l’un de nous

    La Commission imagine tous les bénéfices qu’apportera au traitement de nombreuses maladies l’utilisation d’embryons humains. Bien qu’aucun traitement de ce genre ne se profile à l’horizon (j’espère qu’il y en aura qui auront le courage de résister à ces traitements afin de ne pas guérir à n’importe quel prix), on y croit, on s’en convainc par toutes sortes d’incantations, depuis au moins 10 ans, et l’industrie pharmaceutique met la pression qu’il faut.

    C’est pourquoi la Commission dit que l’Union peut financer des recherches utilisant des cellules souches provenant de la destruction d’embryons humains, du moment que les chercheurs financés ne les détruisent pas eux-mêmes mais bénéficient de lignées déjà constituées (voir p.4-6 et 29 du rapport ci-joint). C’est ce raisonnement d’autruche qui a valu la phrase introduisant mon article. Mais la Commission dit que c’est responsable et raisonnable…

    De la même manière la Commission défend l’intervention de l’Europe dans le financement international de l’avortement, puisque 287 000 femmes sont décédées dans le monde en 2010 des suites d’une grossesse et qu’un moyen de réduire ces décès est d’interrompre les grossesses (p. 10 du rapport). En 2010, 44 000 femmes sont mortes d’un avortement peu sûr, c’est pourquoi il semble important à beaucoup que l’avortement soit accessible partout dans le monde comme chez nous, afin d’obtenir un nombre d’environ 40 à 50  millions d’avortements sécurisés dans le monde chaque année.

    Lire la suite sur le blog de "Don Christophe"

  • La Commission Européenne a rejeté la pétition "One of us"

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    Rejet de la pétition de « One of us » contre la recherche sur l’embryon et l’avortement (source)

    La Commission Barroso a décidé de rejeter la pétition de l’initiative One of us contre la recherche sur l’embryon et l’avortement. Pour mémoire, elle avait réussi à recueillir 1.2 million de signatures contre ce projet dont 100 000 en France. L’initiative réagit à ce refus, voici son communiqué de presse : 

    Un de nous« Ce 28 mai, au dernier jour de son mandat, l’ancienne « Commission Barroso » a opposé son veto à l’initiative citoyenne « UN DE NOUS / ONE OF US», la plus grande pétition de l’histoire des institutions européennes. Cette Initiative, portée par deux millions de citoyens, demande l’arrêt du financement public européen des pratiques impliquant la destruction volontaire de vies humaines avant la naissance.

    L’initiative citoyenne européenne (ICE) est un mécanisme de démocratie participative créé par le Traité de Lisbonne par lequel un million de citoyens peut introduire un projet législatif dans les rouages bruxellois.

    Le Comité de UN DE NOUS exprime sa profonde déception face à une Commission sourde qui exerce ce jour un pouvoir illégitime, car c’est au législateur européen qu’il appartient de se prononcer politiquement sur le fond de l’Initiative, et non pas à la Commission.

    UN VETO injustifié qui ne tient pas compte l’objet même de la demande : La Commission souhaite continuer à financer des pratiques biotechnologiques qui se sont révélées sans avenir et non éthiques et à financer l’avortement dans les pays en développement y compris dans des pays où il est pénalement interdit.

    UN VETO injustifiable qui bafoue le processus démocratique : La Commission, plutôt que de constater le succès de l’initiative et de la transmettre au Parlement et au Conseil européens a abusé de son pouvoir de contrôle formel pour porter un jugement sur l’opportunité politique de « Un de Nous » et pour bloquer la procédure. La Commission essaie ainsi de défendre son privilège de pouvoir d’Initiative, car elle était jusqu’à la création du mécanisme d’ICE la seule à pouvoir initier des procédures législatives. La Commission européenne a fait ainsi du mécanisme d’ICE un simulacre alors que les députés voulaient au contraire en faire un véritable instrument de démocratie participative. La Commission donne ainsi un nouveau témoignage de son absence de culture démocratique.

    Sur le fond, la réponse de la Commission est hypocrite et dédaigneuse car elle fait semblant de ne pas comprendre l’objet de notre demande et consiste en trente pages d’autosatisfaction sur sa propre politique.

    Pour le Comité de Citoyens de « Un de Nous », la procédure n’est pas close : d’une part, la décision de la Commission est susceptible d’un recours auprès de la Cour de Luxembourg – qui a reconnue quant à elle le respect dû à la vie humaine dès la conception, d’autre part, un nouveau Parlement a été élu et une nouvelle Commission va être nommée.

    « Un de Nous » demande à l’Europe plus d’éthique et plus de démocratie. »

  • BXL, 3 juin : l'euthanasie : qu'est-ce que j'en pense ?

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    L'euthanasie est dépénalisée depuis plus de dix ans en Belgique. L'euthanasie de mineurs est autorisée depuis quelques semaines.
    Il est temps de faire le point et de réfléchir à l'impact et aux enjeux de ces lois.
    L'euthanasie serait-elle la seule solution à proposer face aux situations de souffrance ou d'isolement qui nous interpellent ?
    Quel impact a-t-elle sur notre société contemporaine, sur la valeur que nous donnons à la vie ?
    Les soins palliatifs offrent-ils de nouvelles voies lorsqu'arrive la fin de vie ?

    Nous vous invitons chaleureusement à réserver votre soirée du mardi 3 juin et à vous inscrire dès maintenant par mail à l'adresse suivante :
    euthanasieconference@gmail.com
    La projection du documentaire sera suivie d'une séance de questions/réponses.
    Vous pouvez dès à présent nous faire parvenir vos questions à la même adresse mail.

  • Famille Chrétienne ? A Liège, une conférence du Président du Conseil pontifical pour la famille

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    Le diocèse de Liège accueillait ce lundi 26 mai Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille: à l'église Saint-Jacques, celui-ci a donné une conférence et répondu ensuite à plusieurs questions concernant le Synode des évêques, la pastorale du mariage et la situation de la famille dans la société actuelle.

    C’est Mgr Jean-Pierre Delville qui a accueilli le prélat devant un parterre d'invités et une très nombreuse assistance,

     Le texte de la  conférence de Mgr Paglia se trouve sur le site web de l’évêché de Liège. Extraits :

     « Devant nos yeux, la crise profonde que la famille traverse partout dans le monde est évidente, en particulier là où le niveau de vie augmente. L’hégémonie d’une culture de l’individualisme et du consumérisme –qui va de pair avec la mondialisation du marché pur et simple– semble avoir pour premier effet l’affaiblissement d’abord, et la destruction de la famille ensuite, et avec la famille, la destruction de toutes les formes de vie associée stables. Il ne s’agit pas d’un projet explicite, parce que tout le monde se rend compte de la grande utilité de l’institution familiale dans la création d’une forme stable de tissu social. La crise est plutôt la conséquence d’une série de processus économiques, sociaux et culturels mis en mouvement par le progrès économique et la modernisation culturelle. (…) Dans cette perspective, la famille n’est plus niée, mais elle est placée à côté des nouvelles formes d’expérience relationnelle qui sont apparemment compatibles avec elle, même si en vérité, elles la démontent ".

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