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Ethique - Page 530

  • Enfants victimes d'abus sexuels : Child Focus en point de mire

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    Cinq 'responsables' de la protection de l'enfance, en Wallonie et à Bruxelles, ont sorti une carte blanche pour dénoncer une campagne de Child Focus visant à protéger les enfants victimes d'abus sexuels ! Mais en plus, dans cette carte blanche, ils avouent sans honte que les organismes officiels de protection de l'enfance privilégient la discrétion et la non publicité sur tous les cas qui leur sont dénoncés. Autrement dit la dissimulation des abus sexuels. Quelle différence de traitement avec les prêtres livrés en pâture au lynchage populaire !

    C'est ici : yapaka.be/child-focus-ou-le-business-de-la-peur

    Lire notamment :

    « Et que mettre ainsi le focus sur les circonstances les plus extrêmes risquait de masquer les situations de maltraitance de l’enfant dans son milieu de vie , hélas nettement plus courantes et bien connues des intervenants chargés de venir quotidiennement en aide aux familles. Et là, bien souvent, il ne s’agit pas d’affronter un pervers démoniaque, mais de faire face, avec tact, à une complexité où viennent se combiner des aspects de santé mentale, de fragilité sociale, de précarité... Travail mené quotidiennement, dans la discrétion, depuis de nombreuses années par de multiples intervenants de l’aide à l’enfance et à la jeunesse. »

    Mais tout le reste est à l'avenant : « Surtout discrétion, ne pas en parler, pas de publicité ! » Que le juge De Troy aille donc enquêter dans ces dossiers « top secret », il y trouvera ce qu'il prétend chercher: des cas d'enfants abusés quotidiennement aujourd'hui, et pas il y a trente ans. Mais en réalité, il ne s'intéresse guère au sort des enfants abusés, mais bien à la démolition de l'image de l'Église. En tout cas, bravo à Child Focus d'avoir osé court-circuiter, et donc mettre en lumière, cette politique de l'omerta généralisée sur les abus sexuels.

    Voir : lesoir.be/debats/ yapaka.be/ rtl.be/info/ rtl.be/videos/ rtl.be/videos/ rtl.be/videos/

  • Quel dialogue entre Rome et Moscou ?

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    HilarionWhite.jpgLu sur les matinales du site de “La Vie” :

    “A l'occasion des premières journées du livre orthodoxe à Paris, samedi 18 février, dont La Vie était partenaire, Mgr Hilarion Alfeyev, métropolite de Volokolamsk et président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a visité le séminaire russe en France, inauguré il y a deux ans à Epinay-sous-Sénart. Une arrivée tout en sobriété qui n'a pas manqué pourtant de susciter une vague de respect parmi les séminaristes. Il faut dire que l'homme en impose par son parcours et le fait qu'il est aujourd'hui considéré comme le numéro deux d'une Eglise où le nombre de monastères est passé de 18 à plus de 800 en 25 ans depuis la fin de l'oppression soviétique. "Et nos monastères sont vraiment pleins ! a-t-il lancé avec une pointe d'humour. Nous ne connaissons pas vraiment de crise des vocations..." (…)

    Diplômé de l'Académie théologique de Moscou, polyglotte, il maîtrise le grec ancien et et le syriaque et il est l'auteur d'une trentaine de livres. Musicien hors pair, il a étudié le piano et le violon au conservatoire de Moscou, avant de composer une « Passion selon saint Matthieu » et un « Oratorio de Noёl »... Son amour de la musique a d'ailleurs beaucoup compté lors de ses rencontres avec Benoît XVI. 

    Perçant, son regard pétille lorsqu'il évoque le sujet : "Au niveau personnel, la musique a été l'un des facteurs du rapprochement. Une fois, j'ai même organisé un concert au Vatican avec de la musique russe... Le Pape a accepté cette initiative avec bienveillance". Aussitôt il ajoute : "En dehors des sympathies personnelles qui peuvent exister, nous recevons de manière très positive les pas que fait Benoît XVI pour sauvegarder des valeurs traditionnelles comme la famille et la fidélité conjugale".

    En revanche, lorsqu'on l'interroge sur l'éventuelle rencontre du Pape et du Patriarche de Moscou, il sourit : "Je me serais étonné que vous ne posiez pas la question... Il n'y a rien de vraiment nouveau : nous pensons que cette rencontre est tout a fait possible mais elle ne nous intéresse pas si elle n'est que protocolaire. Il reste des points importants sur lesquels nous nous trouvons en désaccord, des questions qui influencent la vie de nos fidèles, comme celle de l'église gréco-catholique en Ukraine. Nous attendons des pas concrets de l'Eglise catholique pour créer une atmosphère bienveillante et propice.(…)”

    Voir ici: Le numéro deux de l'Eglise russe demande aux catholiques des "pas concrets" vers le dialogue

    Et Moscou est la troisième Rome après Constantinople ? Le dialogue œcuménique (et a fortiori le dialogue interreligieux) est une entreprise difficile dès lors qu’il faut gérer la cohabitation de communautés religieuses sur un même territoire et presqu’ impossible dès qu’on touche au cœur de différends dogmatiques multiséculaires. On voit déjà ce qu’il en est au sein même de l’Eglise romaine après quarante ans de disputes sur l’herméneutique de simples textes  « pastoraux » formulés par le Concile « Vatican II » en des matières aussi délicates que le dialogue interreligieux, l’œcuménisme ou la liberté religieuse.

    Mais que reste-t-il alors ? Entre chrétiens, un large patrimoine doctrinal commun et avec tous à approfondir ensemble le sens des valeurs déduites des options religieuses de base : là, comme disait Benoît XVI au sénateur Pera, le dialogue, la correction mutuelle et un enrichissement réciproque sont possibles et nécessaires. Et ce dialogue-là n’est pas rien pour éclairer les conduites humaines face au sécularisme libertaire de la (post)modernité avancée

     

  • Une pionnière des soins palliatifs s'est éteinte

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    Belgique : Hommage à Sr Léontine, pionnière des soins palliatifs

    La directrice de la clinique Saint-Jean s'est éteinte (source : Zenit.org)

    Soeur Léontine – au siècle, Jozefa de Buyscher  -, pionnière des soins palliatifs, s’est éteinte à Bruxelles, dimanche 19 février à l’âge de 88 ans, annonce la clinique bruxelloise Saint-Jean dont elle a été la directrice pendant 25 ans. Les évêques de Belgique lui rendent hommage. Ils reconnaissent à Sr Léontine « une place essentielle dans les débats sur la fin de vie ».

    Jozefa de Buysscher était née en 1924 à Anvers, benjamine d’une famille de huit enfants. Après la Seconde Guerre mondiale, une tante religieuse hospitalière, lui suggère de devenir aide-soignante à la clinique Saint-Jean à Bruxelles. Elle prononcera ses vœux dans la congrégation des Sœurs hospitalières augustines, en charge de cet hôpital, le plus vieux de Bruxelles, depuis le XVIe s. C’est sa supérieure qui lui a ensuite demandé d’étudier la médecine : c’est ainsi qu’elle deviendra directrice de la clinique Saint-Jean. Et, une fois à la retraite, elle se consacra aux malades en fin de vie et crée une unité de soins palliatifs, qui s’ouvre, en 1990, avec 12 lits.

    En 1990, soulignent les évêques belges, elle a en effet mis en place la première structure permettant aux malades de « mourir dans la dignité », « entourés de leurs familles ». « Les soins palliatifs, souligne le communiqué, prennent en compte la situation médicale, physique, humaine, et spirituelle du malade et l’accompagnent jusqu’à à la fin de sa vie en soulageant au maximum la douleur ». Après la Clinique Saint-Jean, d’autres cliniques et associations ont permis la création d’un tel service, certaines envisageant aussi les soins palliatifs à domicile.

    Les funérailles de Sœur Léontine sont prévues à Bruxelles, samedi prochain, 25 février, à 10 h 30, en l’église Notre-Dame du Finistère.

  • Rien de tel que l'école catholique...

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    Dans "De Standaard" du 14 février 2012 (Maxie Ecker)

    'Over seks willen we alles weten'(= Nous voulons tout savoir sur le sexe)

    Chlamydia in opmars bij jongeren (= La chlamydia (une MST) augmente chez les jeunes)

    ("Chapeau" de l'article :)

    MECHELEN - In welke vormen en maten kun je condooms kopen? Hoe zeg ik dat ik veilig wil vrijen? De leerlingen van het Sint-Romboutscollege nemen geen blad voor de mond. 'Open over seks praten beschermt hen tegen soa's.'

    (trad. : MALINES: Dans quelles formes et tailles acheter des préservatifs? Comment dire que je veux avoir des rapports sexuels en toute sécurité? Les élèves du Collège Saint-Rombaut ne ​​mâchent pas leurs mots. Un dialogue ouvert sur ​​le sexe les protège contre les MST.)

    L'article, photo à l'appui, explique comment ces jeunes apprennent à se servir de préservatifs qu'ils enfilent sur des pénis en plastique, car, comme le souligne leur professeur de religion, "les jeunes parlent ouvertement de sexe, plus que jamais. Une bonne évolution, je pense"... C'est pour la bonne cause. Pour endiguer la chlamydia.

  • Quebec: Big brother pense désormais pour vous

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    Lu dans les matinales de “La Vie”:

    L'affaire a débuté en 2008. Jusque-là, l'enseignement public dans les écoles québécoises dispensait aux enfants, selon le choix des parents, un cours d'enseignement moral et religieux catholique ou protestant. Cette année-là, le gouvernement décide de mettre en place un cours d'éthique et de culture religieuse (ECR) qui propose non plus de l'instruction confessionnelle, mais de l'éducation morale et religieuse, c'est-à-dire une présentation laïque des différentes confessions et des cours de morale civique, dans tous les établissements publics et privés de la Belle-Province. Depuis sa mise en place, les demandes de dérogation, sans être nombreuses, ont été significatives, venant aussi bien de particuliers (2.300 demandes) que d'établissements privés confessionnels demandant à pouvoir enseigner ce cours selon leur propre positionnement religieux. Dans l'affaire dite de Drummondville, ce sont deux parents catholiques qui ont demandé aux tribunaux de pouvoir dispenser leurs enfants de ces cours, arguant que "le relativisme auquel seraient exposés les élèves qui suivent le cours ECR entraverait leur capacité de transmettre leur foi à leurs enfants". Déboutés par la Cour supérieure du Québec, puis par la Cour d'appel, les deux parents ont porté l'affaire devant la juridiction canadienne suprême. Celle-ci vient de les débouter également. Pour les juges suprêmes, en effet, l'obligation de suivre les cours d'ECR "ne contrevient pas à la liberté de conscience et de religion". "Suggérer que le fait même d'exposer des enfants à différents faits religieux porte atteinte à la liberté de religion de ceux-ci ou de leurs parents revient à rejeter la réalité multiculturelle de la société canadienne et méconnaître les obligations de l'État québécois en matière d'éducation publique", écrit ainsi l'une des juges, Mme Deschamps. Pour autant, bien qu'ayant pris cette décision à l'unanimité, deux des neuf juges de la Cour suprême ouvrent la porte à de futures poursuites pouvant cette fois-ci aboutir: "Par ailleurs, l'état de la preuve ne permet pas non plus de conclure que le programme et sa mise en application ne pourront éventuellement porter atteinte aux droits accordés aux appelants et à des personnes placées dans la même situation". Les regards se tournent maintenant vers l'affaire du collège Loyola, établissement privé catholique qui avait obtenu, lui de pouvoir dispenser les cours d'ECR "dans une perspective catholique" par un jugement de la Cour supérieure du Québec qui a été porté devant la Cour suprême par le gouvernement. Jugement attendu dans les prochains mois. Référence: Québec: les cours de culture religieuse jugés conformes aux libertés

    La Belgique n’en est pas encore là, mais le “melting pot” relativiste prêché dans les cours de religion et de morale prépare l’avènement de cette religion séculière unique. De lege ferenda, des projets  existent en ce sens, tant du côté flamand que francophone. Chers parents, Big brother vous veut du bien et il pense pour vous…

     

  • Faut-il éviter de se dire chrétien en politique ?

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     Lu sur le site de l’agence « cathobel » : 

    468007-d80055b81847266e4af5ab39eda1709d.jpgLe sénateur CD&V Rik Torfs, par ailleurs professeur de droit canon à la KUL, a lancé une pavé dans la mare ce week-end, en critiquant, entre autres, la mise en veilleuse de l’appartenance chrétienne de la doctrine de son parti (…)

    Faut-il avoir peur de se dire chrétien dans la vie active ? C’est un peu ce qu’on pourrait croire au vu de ce qui se passe en politique. Rappelons-nous le tollé qu’a fait la révélation de Jean-Michel Javeaux, co-président d’Ecolo lorsqu’il s’est dit croyant. Depuis quelques années, les politiques semblent, dans leur majorité, « frileux » de se revendiquer des valeurs de l’Evangile, qui sont pourtant des valeurs humanistes. Le Christ est le premier « humaniste ». Au fil des ans, le PSC est devenu cdH, l’Université Catholique de Louvain (UCL) a longtemps débattu sur l’opportunité de garder le « C » dans son appellation. Même les Scouts catholiques de Belgique sont devenus les scouts de Belgique. Exit le mot « catholique ».(…)

    Pour en revenir à Rik Torfs, il a reçu ce dimanche le soutien de certains milieux chrétiens dui nord du pays, ainsi que de la section des jeunes de son parti. Rassurant ! Le président des jeunes du CD&V, Pieter Marechal, a jugé que Rik Torfs a, à tout le moins, formulé plusieurs remarques à bon escient et que « le chemin du redressement est encore long » pour ce parti lourdement défait aux dernières législatives, et actuellement toujours sous les 15% dans les sondages.  Les Jeunes CD&V plaident en faveur d’un « axe fort » Beke-Torfs pour remettre l’idéologie du parti sur les rails. Un congrès de refondation du parti s’impose, selon eux. Les étudiants chrétiens-démocrates (CDS) de Gand et d’Anvers suivent Rik Torfs, déplorant que le CD&V, « par crainte de perdre davantage de voix, repousse depuis des années le débat idéologique« . Pour les conservateurs de la Christenunie (Union chrétienne), le CD&V est devenu un « caméléon politique« . « S’il ne se reprend pas, il ferait mieux de disparaître et laisser la place à une nouvelle génération de chrétiens volontaires et fiers » .(…) Alors ?  A quand un vrai débat sur valeurs de l’Evangile en politique et en dans la vie active ? Ici : Faut-il éviter de se dire chrétien en politique ?

    Selon « La Libre », les critiques du sénateur Rik Torfs sur son parti le CD&V ne donneront pas lieu à une sanction à son égard mais les démocrates-chrétiens flamands en discuteront en interne, a indiqué dimanche le secrétaire d'Etat CD&V Servais Verherstraeten. (…) Le président du CD&V Wouter Beke a "invité" le professeur de droit canon pour une discussion. Il n'est pas question d'une exclusion du parti. Si Rik Torfs "veut porter avec nous les valeurs de la démocratie chrétienne auprès de l'électeur, je pense que l'on peut encore en récolter du succès", a-t-il commenté.  

    « La Libre » titre par ailleurs : Rik Torfs torpille son propre parti . Le point de vue d'un journal post-chrétien ?

  • Un "buzz" révélateur dans l'Hexagone

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    Les propos politiquement et culturellement "incorrects" d'un député du Nord lui ont valu un lynchage médiatique orchestré par les lobbies LGBT; à découvrir ici : libertepolitique.com

  • Unanimité des évêques des USA contre un mandat fédéral d'Obama

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    Nous lisons sur "Americatho" :

    C’est un fait, un fait massif, un fait que l’on n’aurait, à coup sûr, pas pu constater voici quelques années encore : selon le compte très précis de Thomas Peters, tous les évêques diocésains américains, sans aucune exception, se sont prononcés contre le mandat fédéral (décret du ministère de la Santé des États-Unis) promulgué en application de l’ObamaCare et obligeant les institutions catholiques à souscrire des polices d’assurance santé pour leurs employés, couvrant et remboursant la contraception (y compris les substances abortives, RU 487, pilules dites du “lendemain” ou du “surlendemain”) et la stérilisation. C’est l’honneur de l’épiscopat américain que d’avoir, dans cette folie idéologique d’Obama et de sa bande, défendu unanimement le droit à la liberté religieuse et à la liberté de conscience aux États-Unis, telles qu’elles sont constitutionnellement établies dans le Premier Amendement. L’épiscopat américain vient d’écrire une page particulièrement significative de l’histoire des États-Unis !

  • Les enjeux éthiques de combats qui se livrent au niveau international...

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    headerLogo.jpgAustin Ruse, président du C-Fam communique :

    Tim Herrmann était présent lors des séances du Comité des ONG du Conseil économique et social de l’ONU. Ce rassemblement de représentants est compétent pour approuver ou rejeter les demandes de statut officiel auprès de l’ONU soumises par les organisations non gouvernementales. Lors des réunions qui viennent de se terminer, un groupe anti catholique ainsi qu’un groupe radical d’homosexuels et transsexuels se sont tous deux vus refuser le statut d’ONG officiel, au moins temporairement. Voir ici : Un comité de l’ONU ferme temporairement ses portes aux groupes de pression anti catholiques

    Wendy Wright quant à elle vous rapporte la résistance montante des gouvernements à l’encontre de l’agenda politique homosexuel et transsexuel. Alors que le gouvernement des Etats-Unis pousse un agenda de politique étrangère qui leur est favorable, les résistances s’intensifient même en Russie, qui a banni la propagande pro homosexuelle et transsexuelle. Voir ici : Les leaders politiques protègent le mariage et les enfants contre les doléances provenant des lobbys homosexuels et transsexuels

  • Pour une écologie intégrale

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    Sur le blog de Pneumatis :

    L'écologie humaine dans ses implications ultimes: sobriété, solidarité, respect de la vie

    L’écologie humaine n’entend pas simplement introduire une pensée humaniste dans les questions écologiques. Elle est bien plus que cela. Elle est une écologie intégrale qui absorbe dans un même élan de communion la personne humaine avec tout son environnement naturel et social. Théologiquement fondée sur l’universalité du salut qui embrasse tous les êtres vivants de cette terre et les ordonne au Christ, l’écologie humaine est un appel adressé à chacun d’entre nous pour qu’il reprenne conscience de ses responsabilités à l’égard du monde qui l’entoure. Elle est un décentrement, une redécouverte de la liberté intérieure et de ses responsabilités comme citoyen, qui doit nous conduire vers un témoignage de pauvreté évangélique, une sobriété choisie et vécue dans le partage, une solidarité universelle en actes et en définitive vers un amour inconditionnel de la vie, singulièrement celle des plus faibles.

    Lire la note ici : pneumatis.over-blog.com

  • USA : La droite chrétienne peut-elle emporter l’investiture républicaine ?

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    Le catholique conservateur Rick Santorum , étoile montante ou étoile filante des primaires au sein du  « Grand Old Party » ? De Laure Mandeville dans le « Figaro » de ce jour (extraits) :

    En pleine ascension dans les sondages jusque dans les terres du Michigan, Rick Santorum n'est-il que le dernier en date des candidats anti-Romney «du jour», comme l'ont successivement été avant lui Rick Perry, Herman Cain et Newt Gingrich? Ou va-t-il devenir le vrai candidat de la base conservatrice, susceptible de fédérer les oppositions à l'ancien gouverneur du Massachusetts et d'arracher la nomination, comme beaucoup d'analystes commencent sérieusement à l'envisager?

    Ce serait là un scénario spectaculaire, si l'on se souvient des débuts de campagne de Rick Santorum, un candidat à l'étiquette très prononcée de chrétien conservateur, auquel les experts ne prêtaient guère attention (…).

    La large victoire de son rival direct, Newt Gingrich lors de la primaire de Caroline du Sud, puis celle de Mitt Romney en Floride avaient semblé l'envoyer à nouveau par le fond. Mais la levée de boucliers de l'élite républicaine contre l'ancien speaker de la Chambre, un personnage doué mais désorganisé et imprévisible, a finalement ouvert la voie à un rebond de Santorum face à Romney, rejeté par la base conservatrice.

    La percée s'est produite le 7 février, quand l'ancien sénateur de Pennsylvanie a marqué un triplé gagnant lors des caucus du Missouri, du Minnesota et même du Colorado, où Mitt Romney avait gagné en 2008. Depuis, Rick Santorum monte dans les sondages nationaux, où il est au coude-à-coude avec son rival.

    Fibre populiste

    Le statut de favori de Romney est désormais remis en cause. C'est particulièrement visible dans le Michigan, grand État industriel où Mitt Romney se sent chez lui, y ayant grandi alors que son père George en était le gouverneur. Selon une enquête de l'Institut Pew Center, Santorum y recueille 30% des suffrages contre 28 à l'«enfant du pays», alors que la primaire du Michigan est prévue le 28 février. Il y a un mois, il n'y obtenait que 14% des intentions de vote.(…)

    Il y a chez lui une fibre populiste, sans doute héritée de son grand-père qui fut mineur dans la Pennsylvanie voisine, de quoi plaire aux couches populaires, rebutées par le profil de multimillionnaire froid et calculateur de Romney. Les catholiques et les évangélistes, très présents dans le Michigan, seraient aussi en train de se regrouper derrière lui. Un défi colossal pour Romney, qui compte sur son implantation de longue date pour contre-attaquer. «Si Romney perd le Michigan, la perception sera qu'il s'agit d'un immense échec… qui pourrait lui coûter la nomination», affirme le consultant Steve Mitchell.(…). Ici : Rick Santorum se sent pousser des ailes face à Romney

    Une alternative claire aux options du démocrate Obama dans le domaine éthique…