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Ethique - Page 529

  • Suisse : le suicide assisté a la cote...

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    Source : revue de presse de genethique.org

    En Suisse, de nouveaux chiffres montrent que le nombre de personnes qui se sont tournées vers des organisations de suicides assistés pour se tuer a considérablement augmenté en 2011.
    Récemment, l'organisation Exit, qui propose des suicides assistés exclusivement aux résidents suisses, a annoncé qu'il avait "aidé" 416 patients à se suicider en 2011. Les adhésions à Exit sont également en plein essor : le groupe compte aujourd'hui 75 000 adhérents.
    Dignitas, autre organisme suisse de suicide assisté, a pour sa part "aidé" 144 personnes à se tuer en 2011, soit une augmentation de 35% selon le journal Sonntag Zeitung.

    Jérôme Sobel, président d'Exit pour les cantons suisses de langue française, estime que l'augmentation des suicides assistés est directement corrélée à l'augmentation des adhérents. "Il y a des gens qui nous appellent pour être réconfortés et qui fixeront une date [pour mettre fin à leurs jours] si leur situation se détériorait davantage. Il y a des gens pour lesquels le fait de nous appeler est un réconfort et d'autres que nous sommes allés voir mais qui en fait sont ensuite morts de mort naturelle", déclare-t-il.

    Dernièrement, des rapports sur le "tourisme du suicide" ont soulevé un débat houleux, tant national qu'international, faisant croître la pression sur le gouvernement Suisse pour qu'il durcisse ses lois sur le suicide assisté. En juin 2011, le gouvernement a rejeté l'introduction d'une nouvelle loi pour réglementer la pratique, mais il a proposé depuis une série de mesures pour renforcer la prévention du suicide et pour améliorer les offres de soins palliatifs.

    Soutenons la Fondation Jérôme Lejeune

  • Carême de partage : faire le bon choix

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    Voici le témoignage d’Isabelle de Bock, présidente de l’AAI Belgique

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    Isabelle, pourquoi êtes-vous devenue présidente de l’AAI Belgique ?

    En tant que jeune médecin ayant suivi une formation en médecine tropicale, je désirais servir dans un pays en voie de développement. J’ai rencontré Frère Jean-Philippe Renders qui m’a mis en contact avec l’hôpital de Kabinda soutenu par la communauté des Béatitudes en RDC. J’y ai travaillé quelques mois dans le service de pédiatrie et l’unité mère-enfant créée à cette période face au fléau de la malnutrition. Depuis mon retour, l’AAI-Belgique me permet de poursuivre cette mission en soutenant de façon très concrète l’équipe locale. L’AAI-Belgique m’a demandé d’en prendre la présidence.

    Qu’est-ce que l’AAI-Belgique ?

    Branche belge de l’AAI (Association Alliances Internationales), elle a été fondée en 2003 par Paul Vanden Dael dans le but d’offrir la déduction fiscale aux donateurs belges. Notre partenaire local prioritaire a toujours été l’hôpital de Kabinda desservant une très vaste zone sanitaire du Kasaï oriental RDC. Nous sommes aujourd’hui une dizaine de membres à nous investir dans le soutien de l’hôpital chacun avec nos compétences particulières. Nous travaillons en partenariat avec l’AAI-France tout en soutenant des projets propres. Vu l’histoire commune de nos deux pays, certaines voies de coopération avec le Congo existent de façon privilégiée. Ainsi l’armée belge nous offre régulièrement le transport de personnes et de matériel entre Bruxelles et Kinshasa.

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  • A l'origine de la crise économique, une mauvaise conception de l'homme et de la société

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    Sur le site de l'Homme Nouveau : Le cardinal Scola dénonce le noeud de la crise économique

    Le cardinal Angelo Scola, actuel archevêque de Milan, a inauguré, dimanche 26 février, la série des conférences de Carême à Notre-Dame de Paris, sur le thème « Éthique chrétienne et vie en société ? ». Voulant d'emblée écarter les lieux communs liés à la notion de solidarité, il s'est attelé à une longue déconstruction des idées fausses en la matière et à une reconstruction argumentée des liens entre solidarité, bien commun, subsidiarité et dignité humaine. Derrière Benoît XVI, il a ainsi remis la croix au centre même de la réflexion sociale catholique, remise en place qui dépasse le simple cadre du symbole :  « Nous pouvons tracer les interconnections entre ces quatre principes en plaçant la dignité de la personne au point d'intersection de deux axes, un axe horizontal qui représente la "solidarité" et la "subsidiarité", et un axe vertical, qui représente le bien commun (Benoît XVI) ». La doctrine sociale de l'Église ne peut donc être réduite à un seul aspect ni être pleinement comprise sans l'ensemble des principes qui la constituent.

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  • Après la suppression de l'enfant à naître, celle de l'enfant né ?

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    L'idée fait son chemin et s'inscrit dans la logique d'une mentalité qui n'accorde aucune importance au respect de la vie humaine, le sacrifiant au nom du mythe de "l'enfant désiré" et du "projet parental". Jeanne Smits, sur son blog, “Avortement post-natal” : une idée qui fait son chemin, analyse un article dont les auteurs plaident en faveur du droit des parents à supprimer un enfant non désiré après sa naissance :

    « Si des critères comme les coûts (sociaux, psychologiques, économiques) à supporter par les parents potentiels sont d'assez bonnes raisons pour recourir à l'avortement, même lorsque le fœtus est en bonne santé, si le statut moral du nouveau-né est le même que celui du nourrisson et si aucun des deux n'a de valeur morale du fait d'être une personne potentielle, alors les mêmes raisons qui justifient l'avortement doivent aussi justifier la mise à mort de la personne potentielle lorsqu'elle est au stade de nouveau-né. »

    Cette proposition a le terrible mérite de montrer que lorsqu'on s'est donné le droit de vie et de mort sur la personne humaine, que ce soit en début ou en fin de vie, il n'y a plus de limites dans l'extension de ce droit.

  • Répondre à l'infertilité de façon moralement acceptable

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    "En matière de procréation humaine, la recherche biomédicale est actuellement dominée par la scientificité et la logique du profit qui entravent des domaines de recherche autres que la fécondation in vitro. C’est un discours particulièrement ferme que le Pape a prononcé ce samedi matin à l'Académie pontificale pour la Vie, pointant du doigt l’appât du gain qui se cache derrière les méthodes proposées contre l’infertilité ou pire encore, l’arrogance de vouloir se substituer au Créateur. Dans certains milieux médicaux-scientifiques la dimension de la vérité est brouillée – regrette Benoît XVI. L’union d’un homme et d’une femme dans le mariage – a-t-il insisté - est le seul lieu digne d’accueillir l’appel à l’existence d’un nouvel être humain qui est toujours un don. Pour le Pape, la lutte contre l’infertilité exige une réponse moralement acceptable. L’Église est sensible à la souffrance des couples ayant des problèmes de fertilité. Leur aspiration légitime à la procréation doit recevoir, avec l’aide de la science, une réponse qui respecte pleinement leur dignité. L’Eglise encourage la recherche biomédicale mais elle rappelle que l’infertilité ne diminue pas la vocation baptismale et matrimoniale des époux. Enfin, Benoît XVI avertit que la science n’a pas une réponse à tout : il y a des réponses qui ne peuvent venir que du Christ lui-même."

    source : Radio Vatican : radiovaticana.org

    Lire l'intégralité de ce message en traduction française ici

  • L'avortement selon le sexe pratiqué au Royame-Uni ?

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    Source : info.catho.be

    Selon le « Daily Telegraph », des cliniques anglaises seraient prêtes à effectuer des avortements sur la base du sexe de l’embryon. Une enquête secrète dans neuf cliniques aurait permis de trouver trois médecins d’accord de réaliser une telle opération.

    Selon le quotidien, des journalistes ont anonymement accompagné quatre femmes enceintes qui ont fait une telle demande dans neuf cliniques. Si la majorité des médecins a rejeté une telle démarche en indiquant qu’elle était contraire à la loi, trois ont accepté.

    Le ministre de la santé Andrew Lansley s’est dit très préoccupé d’une telle révélation. L’avortement selon le sexe est non seulement illégal mais surtout immoral, a-t-il estimé. Il a également indiqué que ses services mèneraient une enquête à ce sujet.

    Le journal anglais se réfère aussi à une étude de l’université d’oxford en 2007 sur les avortements au sein de la minorité d’origine indienne en Angleterre et au Pays de Galles. Cette étude avait démontré que le nombre de naissances de garçons connaissait un pic, surtout lorsqu’il s’agissait du 3e enfant.

    L'information plus développée, avec les videos, est ici : lefigaro.fr/. C'est particulièrement édifiant et cela montre jusqu'où peut conduire ce laxisme assassin.

    Voir aussi : www.lalibre.be/avortement-selectif-en-grande-bretagne.html

  • Quand le cynisme de la finance donne froid dans le dos

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    Cette information est parue dans le Figaro :

    "Après la polémique suscitée par un produit financier spéculant sur des morts prématurées, Deutsche Bank propose de rembourser les investisseurs.

    La morale a peut être rattrapé la finance. Après la polémique et le tollé suscités par un fonds spéculant sur la mort, Deutsche Bank a été contrainte de faire machine arrière. La banque allemande va ainsi ressusciter non pas les morts sur lesquels pariait un de ses fonds spéculatif mais les mises des investisseurs qui ont souscrit à ce fonds morbide! Pour mettre fin à la polémique, Deutsche Bank propose en effet de rembourser à 100% les investisseurs souhaitant se retirer du fonds «Kompass Life 3» qui pèse environ 200 millions d'euros.

    Tout l'article peut être lu ici : Morale et finance ne font pas toujours bon ménage

  • L'Europe est très loin d'être favorable à l'euthanasie

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    Pierre-Olivier Arduin, sur Liberté Politique, réfute les arguments en faveur de l'instauration d'une euthanasie légalisée en France. Il insiste sur le fait que seule une petite minorité d'états européens l'ont légalisée : les états du Benelux où ce serait surtout la mouvance néerlandophone (qualifiée par l'auteur de "flamande") qui y est favorable.

    "28 millions contre 320 millions

    ...les trois Etats du Benelux ne représentent que 28 millions de personnes sur les 800 millions enregistrées au Conseil de l’Europe et sur les 320 millions habitants de l’Union européenne. De fait, nous ne saurions oublier que l’écrasante majorité des Européens ignore toute législation légalisant l’euthanasie. Ainsi que nous le rappelle fort opportunément le groupe Ethique, droit et santé du Collectif Plus digne la vie, « croire que 28 millions d’habitants du Benelux peuvent avoir raison tous seuls contre les 321 millions des 24 autres Etats de l’Union européenne qui ont fait un choix contraire, c’est refuser la réalité, c’est raisonner exclusivement avec des préjugés idéologiques [1]». 

     

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  • Belgique: le site “Ethique sociale” fait peau neuve

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    ethique sociale.jpg

     

    Le site “Ethique sociale” a été, en partie, mis à jour: vous pouvez y voir l’avis  de la prochaine conférence, le programme de l’année en cours et les membres

     

    http://www.ethiquesociale.org/avis/avis.html

    http://www.ethiquesociale.org/programas.htm

    http://www.ethiquesociale.org/miembros.htm

     

  • Le Nobel de l'économie à Benoît XVI ?

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    C'est ce que suggère Ettore Gotti Tedeschi. L'information est rapportée par zenit.org

    Au théologien Ratzinger, ce qu’il faudrait c’est le Nobel de l’Economie, déclare l’économiste italien Ettore Gotti-Tedeschi.

    L’économiste (cf. Zenit du 4 novembre 2011) a en effet présenté, ce 23 février, à Rome, au siège de la librairie Paul VI, dans le « palais » de la Propaganda Fide, près de la place d’Espagne, un livre intitulé « Raisons de l’économie » (« Ragioni dell’economia », Libreria Editrice Vaticana), qui rassemble ses articles parus dans L’Osservatore Romano.

    Il définit ces articles comme des « éditoriaux techniques, conçus et écrits selon une vision catholique, avec cette conviction que les lois naturelles sont les prémisses essentielles des lois économiques et que ces dernières ne marchent pas si elles ne prennent pas en compte les premières ».

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  • Pédophilie dans l’Église de Belgique: environ 500 cas signalés ?

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    Selon les criminologues Ivo Aertsen et Nele De Ranter,  il y aurait, en Belgique, environ 500 cas d’abus sexuels au sein de l’Eglise qui ont été signalés.

    Un chiffre obtenu en recoupant les données des Commissions Halsberghe et Adriaenssens, du procureur fédéral, de l’association « Mensenrechten in de Kerk », des services CAW (Centra voor Algemeen Welzijnswerk), des évêchés, des ordres et des congrégations. Le nombre de prêtres et de religieux impliqués dans ces dossiers reste cependant inconnu.  Les faits remontent surtout aux années 60 et 70 et seraient trois fois plus importants en Flandre qu’en Wallonie. Ils se concentrent davantage dans les ordres et les congrégations.
    Les chercheurs estiment que 70% des cas ont fait l’objet d’une intervention policière ou judiciaire et qu’un cas sur trois a été condamné au pénal. Ils avancent aussi que les autorités ecclésiastiques ont ordonné, de leur côté, des tâches limitées et des conditions spéciales (dans 25% des cas), des mutations (15%) ou des interdictions d’exercer des activités pastorales (15%). Référence cathobel :
    Pédophilie dans l’Église: environ 500 cas signalés ?

     D’une part, le concile Vatican II puis mai 68 furent des événements sociétaux qui ont été compris comme une libération de toutes entraves, une levée des vannes. D’autre part, 500 dossiers, comme le remarque justement la note, ne signifient pas 500 personnes incriminées : un chiffre probablement très inférieur (plusieurs plaintes peuvent concerner une même personne et d’autres se révéler sans fondement). 

  • Des inédits très actuels de Mère Teresa

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    Teresa-198x300.jpgMère Teresa : Quand l’amour est là, Dieu est là

    C’est un gros livre, de plus de 400 pages, qui ne place plus le lecteur face à l’aridité d’un foi vécue dans la souffrance mais aborde les grandes questions de l’existence et montre les réponses apportées par Mère Teresa. Toutes se résument en Dieu, même si les situations concrètes abordées sont bien humaines. Il s’agit pour Mère Teresa de conduire le lecteur à une plus grande union avec Dieu, laquelle permet de faire rayonner véritablement l’amour dans le monde. 

    « Dans la mesure où elle se trouvait constamment en relation avec des gens d’origines et de milieux divers, aucune situation ne lui était étrangère »,  précise dans sa préface le Père Brian Kolodiejchuk, missionnaire de la Charité et postulateur de la cause de canonisation de la bienheureuse de Calcutta. D’inspiration très clairement ignacienne, cette spiritualité s’énonce parfois avec des formules fortes.

    Mère Teresa n’hésite pas, par exemple, à faire l’éloge du silence afin de se « débarrasser de l’amertume et de la haine », souligne que « Cela n’a pas de sens d’entrer dans une congrégation religieuse si vous ne voulez pas être saintes »  ou que l’adoration, qu’elle avait instituée en 1973 a des effets très concrets : « Depuis ce temps, l’amour intime de Jésus a beaucoup grandi. Nous avons une meilleure compréhension de la souffrance des pauvres, de la façon de leur donner. » Sans oublier, bien sûr, l’avortement : « tout pays qui accepte l’avortement enseigne à ses citoyens à recourir à n’importe quelle violence pour obtenir ce qu’ils veulent » ; le divorce : « parce que les familles ne prient plus elles ne peuvent pas rester ensemble » ou la femme : « la maternité est le don de Dieu aux femmes ; nous pouvons détruire ce don en pensant qu’un emploi et un poste sont plus importants qu’aimer et se donner aux autres. »