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Ethique - Page 538

  • Marche pour la Vie : des questions et des réponses (suite)

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    - Se mobiliser pour la vie, est-ce seulement manifester? N'y aurait-il pas des initiatives concrètes à développer pour aider concrètement les femmes à accueillir leurs enfants?

    Tres souvent, l'alternative ne se pose pas entre aider les femmes à accueillir leurs enfants et manifester mais entre manifester et ne rien faire ! Toutefois, aller à la marche pour la Vie pour se donner bonne conscience et retourner ensuite à sa routine, sans se préoccuper de la Vie à naitre, est contraire à l'esprit de cette manifestation. La MPV est un réveil, pas un somnifère! Heureusement, nous constatons que, de ce point de vue, la Marche pour la Vie remplit plutôt bien son rôle puisqu'en deux ans, trois nouvelles associations pro-vie ont vu le jour en Belgique : Youth for Life, Mouvement saint Nicolas, Génération pour la Vie.

    - Le problème, aujourd'hui, n'est-il pas la disparition du sens moral chez les plus jeunes? La libération sexuelle est tellement inscrite dans les moeurs que l'on peut se demander si l'IVG n'est pas complètement banalisé au titre d'un "rattrapage" lorsque la contraception a échoué?

    Je crois que le sens moral est intrinsèque à l'Homme et à la Femme et qu'en conséquence il ne disparaît jamais. En revanche, il peut être enfoui, endormi... Ce doit être une invitation, non pas à se décourager mais à travailler davantage ! Vous remarquez d'ailleurs que tous les organisateurs de la MPV de Bruxelles ont moins de trente ans. N'est-ce pas un signe d'espérance ?
  • Quand une lycéenne dénonce les conditions dégradantes de la fin de vie

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    Une très jeune fille dénonce avec une éloquence émouvante la façon dont sont traitées les personnes âgées dans de très nombreuses institutions. Une indignation qui sonne juste. C'est ici : genevievejurgensen.blog50.com

  • Les médias belges et les abus sexuels

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    Nos amis du Forum laïc catholique romain reviennent sur l'initiative de Child Focus pour détecter les abus sur mineurs au sein de la société et sur la façon dont elle a été traitée par les médias. C'est éclairant; à consulter ici : Les abus sexuels sur mineurs et les médias belges

  • Euthanasier les malades en état végétatif par omission de principe

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    Telle est la proposition d'un médecin américain : « En l'absence d'un souhait contraire et connu du patient ou de sa famille, la décision de préserver la vie d'un patient en état d'insconcience basée sur le respect de la vie elle-même n'est pas davantage justifiée moralement que la décision de prendre cette vie ».

    Lire l'analyse de Jeanne Smits :Un médecin américain propose l'euthanasie par omission de principe sur les malades en état végétatif

  • La liberté individuelle, un absolu ?

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    C'est en tout cas la position défendue par les "Libertariens" aux Etats-Unis. Le plus connu d'entre eux est actuellement Ron Paul, candidat républicain à l'investiture pour les présidentielles de 2012. Sur le blogue "Nicomaque", Damien Theillier précise les contours de cette idéologie libertarienne qui séduit de plus en plus d'Américains.

    "Le libertarianisme est un courant qui est né dans les années 60 en opposition à la croissance ininterrompue de l’État au cours du XXe siècle. Mais il puise ses sources philosophiques dans l’histoire des États-Unis depuis ses origines. Selon le "Courrier International", « la révolution américaine a été un mouvement libertarien contre le pouvoir de la couronne britannique. La Constitution américaine est un texte libertarien qui limite le rôle de l’Etat à la couverture des besoins les plus basiques de la société en lui fournissant un corps législatif pour adopter des lois, un système judiciaire pour les interpréter et une armée pour la protéger (quoique certains des Pères fondateurs, comme Alexander Hamilton, aient voulu centraliser le pouvoir). »
     
    Toute la note est ici : Qui sont les libertariens?
     
    C'est intéressant parce que cela révèle l'ambiguïté de tout un courant conservateur américain qui suscite des sympathies auprès d'une certaine droite européenne, y compris dans certains milieux catholiques. Mais il ne suffit pas, comme Ron Paul, de dénoncer l'avortement pour entraîner notre adhésion. Cette idéologie ultra-libérale semble en effet faire bon marché d'une éthique sociale soucieuse des plus faibles. Entre le faible et le fort, selon le mot de Lacordaire, c'est la liberté qui opprime et la loi qui libère...

     

  • Prisonniers des choses ?

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    Temps de carême, temps de conversion. Et si notre liberté spirituelle était hypothéquée par notre attachement aux choses? A méditer à nouveau, cette "vieille" chanson de Jean-Jacques Goldman reproduite ci-dessous. Mais comment se "désengluer"?

    Les choses

    Si j'avais si j'avais ça
    Je serais ceci je serais cela
    Sans chose je n'existe pas
    Les regards glissent sur moi
    J'envie ce que les autres ont
    Je crève de ce que je n'ai pas
    Le bonheur est possession
    Les supermarchés mes temples à moi

    Dans mes uniformes, rien que des marques identifiées
    Les choses me donnent une identité

    Je prie les choses et les choses m'ont pris
    Elles me posent, elles me donnent un prix
    Je prie les choses, elles comblent ma vie
    C'est plus 'je pense' mais 'j'ai' donc je suis

    Des choses à mettre, à vendre, à soumettre
    Une femme objet qui présente bien
    Sans trône ou sceptre je me déteste
    Roi nu, je ne vaux rien

    J'ai le parfum de Jordan
    Je suis un peu lui dans ses chaussures
    J'achète pour être, je suis
    Quelqu'un dans cette voiture
    Une vie de flash en flash
    Clip et club et clop et fast food
    Fastoche speed ou calmant
    Mais fast, tout le temps zap le vide
    Et l'angoisse

    Plus de bien de mal, mais est-ce que ça passe à la télé
    Nobel ou scandale ? on dit 'V.I.P'

    Je prie les choses...

    Des choses à mettre, à vendre, à soumettre
    Une femme objet qui présente bien
    Sans trône ou sceptre je me déteste
    Roi nu, je ne vaux rien

    Je prie les choses...

    Un tatouage, un piercing, un bijou
    Je veux l'image, l'image et c'est tout
    Le bon 'langage' les idées 'qu'il faut'
    C'est tout ce que je vaux

    Auteur et compositeur : Jean-Jacques Goldman
    Edition : JRG Editions musicales - Distributeur : Columbia

  • La campagne de Gleeden et la position du Jury d'Ethique Publicitaire

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    La campagne du site Gleeden incitant les gens à l'infidélité a déclenché de nombreuses réactions. Certains se sont tournés vers le Jury d'Ethique Publicitaire en se demandant si cette campagne en faveur de l'adultère n'était pas en contradiction avec la loi belge et si le slogan affirmant que "l'amant coûte moins cher à la société qu'un anti-dépresseur" ne constituait pas une publicité mensongère.

    Dans sa réponse, le J.E.P. fait observer que l'adultère est dépénalisé en Belgique et que faire de la publicité en sa faveur ne constitue donc pas un délit; quant à la référence à l'adultère, elle présenterait un caractère de second degré manifeste qui pousse le JEP à estimer que "personne ne verra ça comme une alternative à l'anti-dépresseur".

    Il est bien clair que cette position offusque notre sens de la moralité publique et du respect de liens aussi sacrés que ceux qui lient les époux l'un à l'autre. Mais il faut bien constater que nos convictions sont en porte à faux par rapport à celles de la société libérale dans laquelle nous vivons. Celle-ci fonde sa législation sur le vote majoritaire dans les assemblées parlementaires et ne se réfère aucunement à une loi naturelle dont l'existence est d'ailleurs récusée par les théoriciens de la démocratie moderne, de Jean-Jacques Rousseau à... Laurette Onkelinx. Pour ceux-ci, la majorité exprime la volonté générale des citoyens et contester ses décisions revient à commettre un délit de lèse démocratie...

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  • Les dinosaures se rebiffent

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    foto_1319616700_thumb.jpgLu sur le site Chiesa de Sandro Magister (extraits) : 

    « La revue internationale de théologie "Concilium" a consacré son dernier numéro à un thème plus que jamais actuel : "Économie et religion".

    Dans leur éditorial qui sert d’introduction, les deux responsables de ce numéro, le Brésilien Luiz Carlos Susin et le Néerlandais Erik Borgman, se fixent un objectif très ambitieux. Après l'"économie du salut" définie par Eusèbe de Césarée et l' "économie comme salut" théorisée par Max Weber, il faut aujourd’hui – écrivent-ils – un "salut de l'économie".(…)

    Parmi les neuf textes - dus au même nombre d’auteurs - qui composent ce numéro de "Concilium", il en est un qui analyse la doctrine sociale de l’Église telle qu’elle est contenue dans ceux de ses documents qui font le plus autorité.

    L'auteur de ce texte-là, Johan Verstraeten (photo), Belge, enseigne à l'Université Catholique de Louvain (ndlr : K.U.L.) et il est membre du comité de rédaction de la revue "Business Ethics" et de celui du "Journal of Catholic Social Thought".

    Il a intitulé son essai : "Repenser l'économie : une question d’amour ou de justice ? Le cas du 'Compendium de la doctrine sociale de l’Église et l'encyclique 'Caritas in veritate'".

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  • Suisse : le suicide assisté a la cote...

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    Source : revue de presse de genethique.org

    En Suisse, de nouveaux chiffres montrent que le nombre de personnes qui se sont tournées vers des organisations de suicides assistés pour se tuer a considérablement augmenté en 2011.
    Récemment, l'organisation Exit, qui propose des suicides assistés exclusivement aux résidents suisses, a annoncé qu'il avait "aidé" 416 patients à se suicider en 2011. Les adhésions à Exit sont également en plein essor : le groupe compte aujourd'hui 75 000 adhérents.
    Dignitas, autre organisme suisse de suicide assisté, a pour sa part "aidé" 144 personnes à se tuer en 2011, soit une augmentation de 35% selon le journal Sonntag Zeitung.

    Jérôme Sobel, président d'Exit pour les cantons suisses de langue française, estime que l'augmentation des suicides assistés est directement corrélée à l'augmentation des adhérents. "Il y a des gens qui nous appellent pour être réconfortés et qui fixeront une date [pour mettre fin à leurs jours] si leur situation se détériorait davantage. Il y a des gens pour lesquels le fait de nous appeler est un réconfort et d'autres que nous sommes allés voir mais qui en fait sont ensuite morts de mort naturelle", déclare-t-il.

    Dernièrement, des rapports sur le "tourisme du suicide" ont soulevé un débat houleux, tant national qu'international, faisant croître la pression sur le gouvernement Suisse pour qu'il durcisse ses lois sur le suicide assisté. En juin 2011, le gouvernement a rejeté l'introduction d'une nouvelle loi pour réglementer la pratique, mais il a proposé depuis une série de mesures pour renforcer la prévention du suicide et pour améliorer les offres de soins palliatifs.

    Soutenons la Fondation Jérôme Lejeune

  • Carême de partage : faire le bon choix

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    Voici le témoignage d’Isabelle de Bock, présidente de l’AAI Belgique

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    Isabelle, pourquoi êtes-vous devenue présidente de l’AAI Belgique ?

    En tant que jeune médecin ayant suivi une formation en médecine tropicale, je désirais servir dans un pays en voie de développement. J’ai rencontré Frère Jean-Philippe Renders qui m’a mis en contact avec l’hôpital de Kabinda soutenu par la communauté des Béatitudes en RDC. J’y ai travaillé quelques mois dans le service de pédiatrie et l’unité mère-enfant créée à cette période face au fléau de la malnutrition. Depuis mon retour, l’AAI-Belgique me permet de poursuivre cette mission en soutenant de façon très concrète l’équipe locale. L’AAI-Belgique m’a demandé d’en prendre la présidence.

    Qu’est-ce que l’AAI-Belgique ?

    Branche belge de l’AAI (Association Alliances Internationales), elle a été fondée en 2003 par Paul Vanden Dael dans le but d’offrir la déduction fiscale aux donateurs belges. Notre partenaire local prioritaire a toujours été l’hôpital de Kabinda desservant une très vaste zone sanitaire du Kasaï oriental RDC. Nous sommes aujourd’hui une dizaine de membres à nous investir dans le soutien de l’hôpital chacun avec nos compétences particulières. Nous travaillons en partenariat avec l’AAI-France tout en soutenant des projets propres. Vu l’histoire commune de nos deux pays, certaines voies de coopération avec le Congo existent de façon privilégiée. Ainsi l’armée belge nous offre régulièrement le transport de personnes et de matériel entre Bruxelles et Kinshasa.

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  • A l'origine de la crise économique, une mauvaise conception de l'homme et de la société

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    Sur le site de l'Homme Nouveau : Le cardinal Scola dénonce le noeud de la crise économique

    Le cardinal Angelo Scola, actuel archevêque de Milan, a inauguré, dimanche 26 février, la série des conférences de Carême à Notre-Dame de Paris, sur le thème « Éthique chrétienne et vie en société ? ». Voulant d'emblée écarter les lieux communs liés à la notion de solidarité, il s'est attelé à une longue déconstruction des idées fausses en la matière et à une reconstruction argumentée des liens entre solidarité, bien commun, subsidiarité et dignité humaine. Derrière Benoît XVI, il a ainsi remis la croix au centre même de la réflexion sociale catholique, remise en place qui dépasse le simple cadre du symbole :  « Nous pouvons tracer les interconnections entre ces quatre principes en plaçant la dignité de la personne au point d'intersection de deux axes, un axe horizontal qui représente la "solidarité" et la "subsidiarité", et un axe vertical, qui représente le bien commun (Benoît XVI) ». La doctrine sociale de l'Église ne peut donc être réduite à un seul aspect ni être pleinement comprise sans l'ensemble des principes qui la constituent.

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  • Après la suppression de l'enfant à naître, celle de l'enfant né ?

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    L'idée fait son chemin et s'inscrit dans la logique d'une mentalité qui n'accorde aucune importance au respect de la vie humaine, le sacrifiant au nom du mythe de "l'enfant désiré" et du "projet parental". Jeanne Smits, sur son blog, “Avortement post-natal” : une idée qui fait son chemin, analyse un article dont les auteurs plaident en faveur du droit des parents à supprimer un enfant non désiré après sa naissance :

    « Si des critères comme les coûts (sociaux, psychologiques, économiques) à supporter par les parents potentiels sont d'assez bonnes raisons pour recourir à l'avortement, même lorsque le fœtus est en bonne santé, si le statut moral du nouveau-né est le même que celui du nourrisson et si aucun des deux n'a de valeur morale du fait d'être une personne potentielle, alors les mêmes raisons qui justifient l'avortement doivent aussi justifier la mise à mort de la personne potentielle lorsqu'elle est au stade de nouveau-né. »

    Cette proposition a le terrible mérite de montrer que lorsqu'on s'est donné le droit de vie et de mort sur la personne humaine, que ce soit en début ou en fin de vie, il n'y a plus de limites dans l'extension de ce droit.