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Ethique - Page 534

  • Mario Monti : la foi ne peut être réduite à une niche intime personnelle

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     Le nouveau président du gouvernement italien Mario Monti s’est rendu en  visite officielle chez Benoît XVI samedi 14 janvier. Répondant, le 18 janvier, aux questions de Radio Vatican et de   L’Osservatore Romano  , le président Monti s’est livré à une analyse précise des relations possibles entre Église et État, ainsi qu’à une évaluation éthique de la crise. Ses propos vont au-delà d’une simple évaluation de la situation italienne 

     « La relation entre les États et l’Église peut être considérée comme un pont, une ouverture qui abat les murs des égoïsmes nationaux, en affirmant le sens d’une appartenance qui signifie respect, responsabilité et solidarité », a-t-il tout d’abord déclaré (…) La crise est pour lui « de plus en plus une crise sociale ». Chacun doit s’interroger, selon Mario Monti, sur la manière de « mettre un terme au temps de la pauvreté, caractérisé par les exclusions, la perte d’espérance, la dénatalité, la désagrégation de la communauté, de la famille, des réalités associatives, tout en s’interrogeant sérieusement sur ce qu’est la véritable richesse » (…)

    À la question « Que signifie être crédible ? », Mario Monti répond : « Avant tout prendre en compte le bien commun face aux intérêts particuliers ». « Le sens de l’État, poursuit-il, se mesure à la volonté et au souci de cohérence de chacun pour traduire la conscience démocratique en règle de vie, exigeante pour soi-même et solidaire de tous » (…)

     S’appuyant sur l’expression utilisée par Benoît XVI peu après son élection (« Ne pas fuir, par peur, devant les loups »), le président du Conseil italien pense que « dans la tempête, nous devons cultiver, avec sagesse et patience, l’espérance ». Face à la crise, « les citoyens et les institutions ne doivent pas s’enfuir comme devant les loups, mais rester solidement unis ».

    Évoquant le rôle possible de la foi dans l’action publique, il confie : « La foi ne peut être réduite à une niche intime et personnelle. Au contraire, tout en respectant la nécessaire autonomie du politique, la foi ne peut pas être, comme le dit Joseph Ratzinger, “un simple corollaire théorique à une certaine vision du monde” ».

    Pour ce qui concerne la formation, l’intégration, la responsabilité civile et morale, la contribution de l’Église est, aux yeux de Mario Monti, « vraiment précieuse ». Il voit enfin dans « les mains du pape, des mains fortes, qui soutiennent les poids portés par beaucoup ».

     L’article complet dans « La Croix », sous la signature de Frédéric Mounier : Selon Mario Monti, « la foi ne peut être réduite à une niche intime et personnelle  Pourrait-on imaginer un tel propos dans la bouche d’un ministre du gouvernement belge ?

  • Opération Calice: c’est reparti pour un tour

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    A peine l’Eglise de Belgique avait-t-elle cru bon d’organiser une conférence de presse présentant une brochure de cinquante pages ( L’Église plus que jamais aux côtés des victimes d’abus sexuels ) pour montrer qu’elle tirait les leçons de la crise qui l’a secouée après les révélations en cascade dabus sexuels déclenchées par l’affaire Vangheluwe, voici que –réponse du berger à la bergère ?- le juge d’instruction Wim De Troy remet son petit carrousel  en route avec de nouvelles perquisitions. Dans la Libre d’aujourd’hui, Christian Laporte a le ton juste à cet égard :

     « Le jeu de mots est un peu "borderline", on en convient, mais il est vraiment permis de se demander si l’Eglise catholique belge va devoir boire le calice jusqu’à la lie Après les perquisitions, lundi, dans les évêchés d’Anvers et de Hasselt ainsi qu’à l’archevêché de Malines, les enquêteurs du parquet fédéral, conduits par le juge d’instruction Wim De Troy, ont mis le cap mardi matin sur Bruges avant de se rendre ensuite à Gand où ils ont non seulement perquisitionné à l’évêché mais aussi à la congrégation des Frères de la Charité (30 dossiers saisis en tout). L’objectif de ces nouvelles descentes dans les sièges des diocèses et sans doute encore dans les heures et jours à venir auprès d’autres ordres ou congrégations religieuses flamandes - avant de faire la même démarche du côté francophone ? - n’a pas changé. Comme l’a rappelé Lieve Pellens, la porte-parole du parquet fédéral, les enquêteurs sont "toujours à la recherche d’éléments fondamentaux dans une phase importante de l’opération Calice".

    Tant lundi à Anvers, Hasselt et Malines que mardi à Bruges et à Gand, le parquet fédéral a voulu remettre la main sur les dossiers personnels d’hommes d’Eglise dont les noms figurent dans les déclarations de victimes présumées d’abus sexuels. Il s’agit en fait de nouvelles investigations autour de 200 déclarations faites par des victimes et 87 parties civiles. Les enquêteurs recherchent les dossiers personnels de certains ecclésiastiques dont les noms figurent dans lesdites déclarations des victimes.

    Le parquet reste aussi muet sur des dossiers qui mentionnent le nom de religieux décédés. Ainsi dix dossiers de prêtres décédés ont été emportés à Malines, ce qui laisse à penser que l’objectif de l’enquête est de fermer toutes les portes sur les éventuelles poursuites encore possibles pour non-assistance à personnes en danger.

    Comme la veille, les responsables diocésains tout comme ceux des Frères de la Charité ont pleinement collaboré avec les enquêteurs, s’efforçant de sauvegarder aussi une copie de chaque dossier qui pourrait être très utile dans les semaines à venir avec la mise en place du centre d’arbitrage pour les victimes dont les dossiers ont été prescrits.

    Me Fernand Keuleneer, l’avocat de l’Eglise, s’étonne quand même de la façon dont les nouvelles perquisitions ont été menées. "Il ne fait plus l’ombre d’un doute que l’Eglise est toujours prête à collaborer. Pour les dossiers tels ceux qui ont été saisis, il aurait été parfaitement possible pour le juge de les obtenir auprès des responsables diocésains ou de congrégations sans devoir (re)passer par une perquisition qui frappe évidemment les esprits par sa médiatisation ! En ce sens, la démarche me paraît plus politique que purement juridique ; elle n’est pas très élégante même si cela s’est mieux passé que le 24 juin 2010."

    Le défenseur de l’institution ecclésiale fronce aussi les sourcils face au fait que les enquêteurs ont apparemment mis également la main sur des courriers qui n’étaient pas liés aux dossiers en question. Et se demande si les enquêteurs ne court-circuitent pas le tribunal arbitral en ayant pris des dossiers dont les victimes avaient clairement opté pour le recours à cette instance plutôt qu’à la justice. Sans parler d’une utilisation éventuelle des dossiers de feu la commission Adriaenssens dont la chambre des mises a pourtant clairement dit qu’ils ne pouvaient plus être utilisés.

    Mais l’avocat a une autre objection fondamentale : "Wim De Troy semble s’acharner à vouloir faire le procès de l’Histoire". "Les autorités ecclésiales ont admis clairement que les structures d’antan n’étaient ni appropriées ni efficaces pour lutter contre la pédophilie mais c’est encore autre chose de vouloir démontrer qu’il y a eu non-assistance à personnes en danger. En fait, on veut juridiser l’Histoire."

    Et de conclure que "ces nouvelles démarches judiciaires sont pour le moins surprenantes à l’heure où l’Eglise s’apprête à faire un nouveau pas en direction des victimes, après s’être concertée avec le Parlement".  C’est ici  Opération Calice : tout sauf fini

    Aux dernières nouvelles une quinzaine de policiers fédéraux ont  mené, depuis peu avant 9h, une perquisition à l'évêché de Tournai. Vers 11h15, le juge d'instruction Wim De Troy et plusieurs enquêteurs ont rejoint l'évêché de Namur d'où ils sont repartis pour Liège peu après 14h sans faire aucun commentaire. Arrivés au siège de l'Evêché de Liège vers 16H10, ils ont quitté les lieux vers 17H50.

    Un lecteur de la Libre y va de son commentaire : « Quel mic-mac. Ce juge d'instruction a déjà fait procéder a des saisies. Ces saisies ont été contestées et annulées. Puis le juge a démissionné mais il est toujours là. Et maintenant il recommence. Histoire sans doute d'avoir des pièces dont il possède déjà des copies.Les perquisitions c'est bien, on voudrait savoir ce qu'ils ont trouvé. Les anciennes recherches n'ont provoqué qu'un déménagement de dossiers et des trous dans des caveaux. Et maintenant ? J'ai l'impression que le juge De Troy se fout de leur gueule. Il perquisitionne, ça c'est le principal et ça fait son effet dans l'opinion publique, même si on ne trouve rien. » Wait and see…


     

     

  • Les agences de notation devraient faire preuve de plus de responsabilité

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    Sur le blog "Etats d'âme" de François Vercelletto, nous lisons l'information suivante :

    Le banquier du Vatican, Ettore Gotti Tedeschi, a jugé sur Radio Vatican que les agences de notation devraient être "davantage conscientes de la gravité et des conséquences" de leurs évaluations.

    Interrogé sur la récente dégradation de la note de neuf pays européens, dont la France et l'Italie, par Standard and Poor's, le président de l'Institut des œuvres de religion (IOR) a aussi invité l'Europe et les États-Unis à trouver "ensemble" une issue et "un système de relance de l'économie pour retrouver la compétitivité".

    Dans cette interview à Radio Vatican, M. Gotti Tedeschi revient sur les fondements de la crise économique et financière mondiale: "Nous avons coupé le monde en deux. Nous avons créé un monde de consommateurs en Occident et de producteurs non encore consommateurs en Orient", a-t-il tranché.

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  • La liberté d'expression de plus en plus menacée

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    Le Friday Fax publie une analyse d'une évolution qui conduirait à censurer le discours religieux, en particulier parce qu'il contrarie les revendications des lobbies holebi. On a pu s'en rendre compte, ces jours derniers, à travers les réactions exprimées par des politiques à l'égard des prises de position de Mgr Léonard ou de Benoît XVI (discours au corps diplomatique).
    Analyse : Des conflits de droits concurrents font craindre des entraves à la liberté d’expression

    NEW YORK, 13 Janvier (C-FAM) Des tensions sont apparues ces derniers temps entre les partisans de la liberté d’expression et ceux de la répression du « discours haineux », suite aux récentes initiatives prises à l’ONU en collaboration avec l’administration Obama.

    Les libertés d’opinion et d’expression sont toutes deux reconnus depuis longtemps comme fondamentales. C’est ce qui a été confirmé par dans de récentes “observations générales” du Comité des droits de l’homme de l’ONU, qualifiant ces libertés jumelles de “pierres angulaires de toute société libre et démocratique”.

    Lire la suite : http://www.c-fam.org/fridayfax

  • Catholique ou Franc-Maçon : Questions et Compatibilité

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    Une rencontre abordera  ce sujet le mercredi 25 janvier 2012 de 18h00 à 20h00 à l’Université de Liège dans le bâtiment du Rectorat (place du XX  août 7). Elle est organisée par le Groupe de réflexion « Ethique sociale » et l’Union des étudiants catholiques de Liège dans le cadre d’un cycle de « lunch-débats »  sur le thème « Neutralité ou Pluralisme ».

    conférence 23 novembre 031.JPGEntre liberté des consciences et marché libre de la pensée, quelle est la place légitime des religions et des idéologies dans l’espace public ? Entre neutralité et pluralisme, quelle doit être l’attitude des institutions de l’Etat ? Ce thème soulève beaucoup de questions de principe ou d’actualité introduites par huit orateurs spécialisés.

    Le mercredi 23 novembre et le lundi 5 décembre 2011, le Chanoine Éric de BEUKELAER, Doyen de l’Unité pastorale « Rive Gauche » de Liège, auteur du livre « Credo politique » et  Laurent de BRIEY, professeur aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur et Directeur du CEPESS, ont abordé, respectivement, le rapport des catholiques à la politique et l’analyse de trois courants de la pensée économique et sociale : libéralisme, socialisme, humanisme.

    Le mercredi 25 janvier 2012, c’est Philippe DEITZ, ancien fonctionnaire public fédéral et membre de la Grande Loge Régulière de Belgique (GLRB), qui sera soumis au feu des questions concernant le rôle de la franc-maçonnerie, la compatibilité de celle-ci avec le christianisme et ses rapports tumultueux (qu’une récente controverse médiatique belge vient encore d’illustrer) avec l’Eglise catholique. 

    La rencontre, intitulée QUESTIONS ET COMPATIBILITÉ ENTRE CHRISTIANISME ET FRANC-MAÇONNERIE  se tient à la salle des professeurs, dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20-Août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h. P.A.F. : 10 € (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours à l’avance par e-mail adressé à info@ethiquesociale.org ou par tél. 04.344.10.89

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  • Avortement : la surdité morale est devenue la norme éducative en Occident

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    C'est à lire sur le site "Benoît et moi" :

    La surdité morale par rapport à l’avortement est aujourd’hui la norme éducative occidentale
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    « La compréhension pour celui qui peut décider de par sa position de force de l’existence du faible n’est que l’autre face du traitement sans pitié infligé à la victime d’une inversion de toutes les valeurs de la vie et de l’amour. Qu’ils ne m’ennuient plus ces catholiques compréhensifs avec le thème de l’amour et de la solidarité ».

    C'est Giuliano Ferrara, un journaliste et homme politique atypique puisqu’il a commencé sa « carrière » au Parti Communiste Italien qui s’exprime ainsi. Certes il a bien gardé de ces origines une façon abrupte de s’exprimer mais sa « conversion » à la défense de la vie, même si elle n’a pas fait recette pour lui apporter des voix au niveau électoral, mérite d’être soulignée.
    Il n’est sûrement pas très loin de la porte du Temple, dans la cour des Gentils

    Lire la suite : http://benoit-et-moi.fr/

    Lire aussi "Redimensionner" la loi d'avortement, propose le patriarche de Lisbonne

  • Belgique : les catholiques bientôt privés de liberté d'expression ?

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    Lors des voeux adressés au corps diplomatique, le pape a rappelé l'importance de l'éducation et des lieux appropriés à celle-ci, en particulier la famille. A ce propos, il a insisté : "la famille, fondée sur le mariage d’un homme avec une femme. Il ne s’agit pas d’une simple convention sociale, mais bien de la cellule fondamentale de toute société. Par conséquent, les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l’avenir même de l’humanité."

    Cela suffit évidemment pour donner l'occasion au lobby "holebi" de fustiger le pape accusé d'homophobie. Dans notre pays où les lois autorisent non seulement le "mariage" homosexuel mais aussi l'adoption d'enfants par des couples de même sexe, ces paroles du pape - qui se situent dans la plus pure logique de la morale chrétienne - font évidemment grincer des dents. Ainsi, une sénatrice VLD demande au ministre de convoquer le nonce pour le rappeler à l'ordre, entendez au désordre institutionalisé codifié dans notre loi. Et la RTBF de titrer, en toute malhonnêteté : "Benoît XVI: "Le mariage homosexuel: une menace pour l'humanité", alors que le pape ne s'est pas exprimé en ces termes. En effet, il a déclaré : "les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l’avenir même de l'humanité."

    Il faut bien voir ce qui se trame après les déclarations de Madame Onkelinx, dimanche dernier, et avec cette nouvelle affaire. "Il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté", disait-on à l'époque de la Révolution française. Demain, ou après-demain, y aura-t-il encore la liberté de se réclamer des préceptes d'une morale catholique en contradiction avec des lois votées en Belgique sans risquer d'encourir des mesures répressives? 

  • Une Communauté Européenne de Solidarité et de Responsabilité

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    La COMECE et la Représentation de la République de Pologne auprès de l'UE

    vous invitent à une Conférence

     le jeudi 12 janvier 2012

     Une Communauté Européenne de Solidarité et de Responsabilité

     Présentation de la Déclaration des évêques de la COMECE sur

     l’objectif d’une  économie sociale de marché compétitive dans le Traité de l’UE

    12:30-13:30 suivie d'une réception

     Lieu:

     Représentation de la République

     de Pologne auprès de l'UE

     Rue Stevin 139, 1000 Bruxelles

     Plan d'accès

     Présentation par

     le Cardinal Reinhard Marx

     Archevêque de Munich et Freising

     Vice-Président de la COMECE

     Président de la Commission affaires sociales de la COMECE

     suivi d'une discussion avec

     M. Radosław Mleczko

     Sous-secrétaire d'État au Ministère du Travail et de la Politique Sociale

     Vittorio Prodi

     Député au Parlement européen

     modération:

     Sébastien Maillard  (la Croix)

     Veuillez vous inscrire avant le 11 janvier:  www.comece.eu/socialmarket

  • L'homme va-t-il devenir un "humanoïde incassable" ?

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    La synthèse de presse de bioéthique (genethique.org) s'interroge : "Transhumanisme, qu'allons-nous faire de nous" :

    "Le 6 janvier 2012, le quotidien La Croix s'est interrogé de la façon suivante : "Comment accueillir les fruits de la créativité scientifique sans que l'homme finisse par se perdre?" Le journal explicite les dangers du courant de pensée transhumaniste.

    L'idéologie transhumaniste, qui a émergé aux Etats-Unis dans les années 1980, souhaite "un nouvel homme devenu oeuvre de lui-même, l'outil et l'agent de sa propre transformation". Elle vise un dépassement de l'espèce humaine vers une "cyberhumanité", le but étant de vaincre à jamais la maladie, la vieillesse, voire la mort. En effet, niant les fondements du vivant, certains vont jusqu'à  revendiquer, grâce aux sciences et techniques, la conquête de l'immortalité.

    Représenté notamment par l'Association internationale de transhumanisme (World transhumanism association, WTA), présidée par le philosophe suédois Nick Böstrom de l'Université d'Oxford, ce courant de pensée est très à la mode chez les scientifiques, souvent membres d'organismes officiels aux USA, ou encore chez les philosophes, mathématiciens et informaticiens, de chez Google par exemple.

    La volonté première des transhumanistes est d'améliorer radicalement la condition humaine grâce aux nouvelles technologies, ils prônent pour cela un remodelage complet du corps humain par des greffes et prothèses, des implants électroniques, etc. Cet homme "augmenté", hybride, aurait alors des capacités physiques, émotionnelles, sensorielles, cognitives très améliorées. Selon Tugdual Derville, de l'Alliance Vita, "ils entendent donc fabriquer un humanoïde incassable, éternel et omniscient. Terrible rupture ontologique, reléguant l'humain basique à l'animalité".

    Compte-tenu des recherches en cours, cet objectif de l'homme-machine n'appartient plus complètement à la science-fiction. Certains soulignent l'impératif d'une prise de conscience que le "progrès n'est pas une fin en soi""

  • Le droit de tuer serait-il en péril ?

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    Le vent serait-il en train de tourner ? La "culture de mort" serait-elle en perte de vitesse? Le droit d'éliminer tranquillement l'enfant à naître serait-il en danger? C'est ce que l'on pourrait déduire de cette mobilisation alarmiste des milieux pro-avortement qui en appellent aux signatures et aux manifestations. Lisez plutôt :

    "Depuis le 20ème anniversaire de la loi de dépénalisation de l’avortement en Belgique,  vous aurez remarqué que les offensives se multiplient pour revenir sur cet acquis majeur de santé publique et d’émancipation. Il ne se passe pas une semaine sans que des nouvelles alarmantes nous parviennent, et pas seulement d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique du Sud ! Chez nos voisins proches, comme en Belgique d’ailleurs, les intimidations à l’égard des femmes ou envers des professionnels de la santé pratiquant des avortements se multiplient, tout comme les velléités de faire échec aux législations en vigueur.

    C’est pourquoi le Centre d’Action Laïque, avec ses partenaires historiques - la Fédération Laïque de Centres de Planning Familial et les Centres de Planning Familial des FPS  - ont créé une plateforme de défense du droit à l’avortement pour toutes les femmes du monde.  Cette plateforme regroupe actuellement les associations membres effectifs suivantes :

    Centre du Libre Examen, Centre Séverine, Conseil des Femmes Francophone de Belgique (CFFB), Fédération des Centres de Planning et de Consultations, Fédération des Centres Pluralistes de Planning Familial, GACEHPA, LUNA, Mutualité Socialiste, Nederlandstalige Vrouwen Raad (NVR), Comité belge Ni putes Ni Soumises asbl, R.A.P.P.E.L (fr/nl), Sensoa, Université des femmes, VIVA-Socialistische Vrouwen Vereniging, VOK- Vrouwen Overleg Komitee, FGTB-ABVV."

  • Les voeux de Benoît XVI aux membres du corps diplomatique

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    On trouvera l'intégralité du discours adressé par le pape aux diplomates accrédités auprès du Vatican sur le site de Radio Vatican : http://www.oecumene.radiovaticana.org/fr1/articolo.asp?c=552978

    Extraits :

    "La crise peut et doit être un aiguillon pour réfléchir sur l’existence humaine et sur l’importance de sa dimension éthique, avant même de le faire sur les mécanismes qui gouvernent la vie économique : non seulement pour chercher à endiguer les pertes individuelles ou celles des économies nationales, mais pour nous donner de nouvelles règles qui assurent à tous la possibilité de vivre dignement et de développer leurs capacités au bénéfice de la communauté dans son ensemble. (...)

    "Il est difficile actuellement de tracer un bilan définitif des récents événements (en Afrique du Nord) et d’en comprendre pleinement les conséquences pour les équilibres de la Région. L’optimisme initial a cependant cédé le pas à la reconnaissance des difficultés de ce moment de transition et de changement, et il me semble évident que la voie adéquate pour continuer le chemin entrepris passe par la reconnaissance de la dignité inaliénable de toute personne humaine et de ses droits fondamentaux. Le respect de la personne doit être au centre des institutions et des lois, il doit conduire à la fin de toute violence et prévenir le risque que l’attention due aux demandes des citoyens et la nécessaire solidarité sociale se transforment en simples instruments pour garder ou conquérir le pouvoir." (...)

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