« Faut-il sauver la différence des sexes ? »
Ethique - Page 78
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Sauver la différence des sexes ?
Avec Eugénie Bastié sur Canal Académie : -
Guide EVRAS, retour sur un manuel contesté
De RCF :
Guide EVRAS, un manuel contesté
15.12.2022Le 16/17 présenté par Yves Thibaut de Maisières :
C'est un référentiel d'éducation à la vie relationnelle affective et sexuelle qui crée la discorde. Mais pourquoi ? Une lettre ouverte rassemble déjà près de 6500 signatures de parents, du corps enseignant et de pédopsychiatres pour dénoncer "l'hypersexualisation" dont pourraient être victimes les plus jeunes enfants, dès l'âge de 5 ans. Clotilde Stiernont revient sur cette mobilisation et les raisons qui poussent bon nombres de spécialistes de l'enfance à agir.
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ONU : grand retour en force contre l'idéologie du genre
De Stefano Gennarini sur le Friday Fax :
ANALYSE : Le grand retour en force de l'ONU contre l'idéologie du genre
15 décembre 2022
NEW YORK, 16 décembre (C-Fam) Les délégués des puissants pays occidentaux pensaient pouvoir faire passer les questions relatives aux homosexuels et aux transgenres à l'Assemblée générale cet automne. Ce qu'ils ont découvert, c'est la résistance croissante du monde en développement.
Au cours de l'Assemblée générale qui s'achèvera bientôt, les délégués occidentaux se sont heurtés à un mur de résistance à toute nouvelle mention de politiques sociales controversées, qu'elle soit explicite ou implicite. Les pays traditionnels ont bloqué les références à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre, à la diversité et à l'éducation sexuelle complète. En outre, ces gouvernements ont fait des dizaines de déclarations contre le programme sexuel de la gauche. Au total, plus de 60 pays se sont opposés à ce qu'ils considèrent comme un langage dangereux, voire radical.
Le contraste est saisissant avec l'année dernière, où les pays occidentaux s'étaient réjouis de l'ajout de l'"orientation sexuelle et de l'identité de genre" à une résolution sur la démocratie, la deuxième seulement à inclure cette expression très controversée. Cette nouvelle résistance n'est pas le fruit du hasard.
De plus en plus de pays réalisent que les États-Unis, l'Union européenne et les pays donateurs de Scandinavie utilisent la politique internationale et les droits de l'homme comme prétexte pour contourner et saper les débats législatifs démocratiques. La gauche sexuelle veut imposer au monde l'idéologie du genre et un droit international à l'avortement sans jamais avoir de débat démocratique à ce sujet.
Les pays occidentaux ont inondé les résolutions de termes ambigus comme "santé sexuelle et reproductive" et "formes croisées de discrimination" pour promouvoir des sujets controversés. Au départ, cela n'affecte que les politiques et les programmes de l'ONU par le biais des agences de l'ONU, mais il est prévu que cela se transforme en obligations à part entière en vertu de la théorie du droit international coutumier.
La théorie juridique avancée par les défenseurs de l'avortement et des homosexuels/transsexuels est que l'adoption continue de ces termes ambigus dans les résolutions des Nations unies, combinée aux pratiques des organisations internationales, peut, avec le temps, être interprétée comme un consentement au développement de normes internationales contraignantes. Une nouvelle norme internationale coutumière peut émerger lorsque des pays agissent universellement selon la même pratique, en se basant sur la croyance qu'elle est requise par la loi, mais elle ne peut pas être appliquée contre un pays qui s'oppose de manière persistante à son développement. De nombreux pays s'y opposent désormais.
Si les délégués des pays traditionnels bloquent régulièrement les références expresses à l'orientation sexuelle, à l'avortement et à d'autres questions controversées, ils ne bloquent pas toujours carrément les termes ambigus en raison de la pression exercée par les pays occidentaux sur leurs capitales. Ils se limitent donc à exprimer des réserves qui précisent leur compréhension des termes ambigus lors des réunions officielles. Ces déclarations ne peuvent pas empêcher le développement de politiques controversées, mais elles contribuent à empêcher le développement d'un nouveau droit international coutumier.
Le fait que les résolutions de l'ONU et leur mise en œuvre par les agences de l'ONU puissent être considérées comme la preuve de nouvelles normes internationales coutumières est bien attesté, même s'il n'est pas universellement accepté par les spécialistes. C'est ce qu'a déclaré la Commission du droit international.
Le gouvernement des États-Unis répète souvent des réserves générales affirmant que l'adoption de résolutions spécifiques avec lesquelles il est en désaccord n'a aucun effet sur le droit international coutumier. Étant donné que le gouvernement américain est le seul à émettre cette réserve et qu'il ne la formule souvent que lorsqu'il s'oppose au contenu de résolutions spécifiques, cela ne fait que renforcer la crédibilité des résolutions des Nations unies en tant qu'éléments constitutifs du droit international coutumier. Il est vrai que les résolutions des Nations Unies ne sont pas contraignantes pour les États et ne peuvent pas changer le droit international coutumier en elles-mêmes, mais elles peuvent néanmoins contribuer à la formation du droit international coutumier par la manière dont elles sont mises en œuvre par les agences internationales, combinée à leur adoption répétée au fil du temps.
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Le manque de respect de Joe Biden pour le mariage
De Tyler Arnold sur le National Catholic Register :
Le manque de respect de Joe Biden pour le mariage
Un pas de plus dans le rejet complet de ce que l'Église enseigne sur la vérité et la signification du mariage par le deuxième président catholique de la nation.
13 décembre 2022
Le président Joe Biden, deuxième président catholique de la nation, a signé mardi la loi sur le respect du mariage, marquant ainsi une nouvelle étape dans sa descente politique vers un rejet total de ce que l'Église enseigne sur la vérité et la signification du mariage.
La nouvelle loi fédérale, qui reconnaît le mariage homosexuel aux fins de toute loi, règle ou réglementation fédérale dans laquelle l'état matrimonial est un facteur, stipule que si deux personnes sont légalement mariées dans un État et vivent dans un autre État, le mariage continuera d'être reconnu au niveau fédéral et bénéficiera des protections juridiques fédérales, même si leur nouvel emplacement n'autorise pas les couples homosexuels à se marier. Il s'agit d'un revirement par rapport à la loi sur la défense du mariage de 1996, signée par l'ancien président Bill Clinton, qui ne reconnaissait que les mariages hétérosexuels au niveau fédéral.
Même si les États sont déjà tenus d'offrir des certificats de mariage aux couples de même sexe en vertu du précédent établi par la Cour suprême dans l'affaire Obergefell v. Hodges, le président a signé la loi pour s'assurer que ces règles fédérales soient en place si le précédent devait changer.
Bien que M. Biden se déclare catholique pratiquant, sa décision de redéfinir le mariage le met clairement en porte-à-faux avec les enseignements catholiques sur l'homosexualité et le mariage, ce qui lui a valu des reproches répétés de la part des chefs de l'Église américaine.
Selon le Catéchisme de l'Église catholique, les personnes qui ont une attirance pour le même sexe sont appelées à la chasteté. Dans les numéros 2357 et 2358 du Catéchisme, il est dit aux catholiques de respecter et d'avoir de la compassion pour les personnes ayant une attirance pour le même sexe, mais que les actes homosexuels sont intrinsèquement désordonnés, contraires à la loi naturelle, et ne devraient jamais être approuvés.
Le mariage, selon le n° 1601 du Catéchisme, est l'union d'un homme et d'une femme ordonnée au bien des époux et à la procréation et l'éducation de la progéniture.
La Conférence des évêques catholiques des États-Unis a critiqué la "loi sur le respect du mariage" comme étant contraire au bien commun.
"Des décennies de développements sociaux et juridiques ont séparé la sexualité, la procréation et le mariage dans la conscience publique", a écrit l'USCCB (Conférence des évêques catholiques des États-Unis) dans une déclaration du 1er décembre après l'adoption de la loi par le Sénat américain. "Une grande partie de la société a perdu de vue le but du mariage et l'assimile maintenant à la compagnie d'adultes".
Bien qu'un amendement du Sénat à la résolution prétende protéger les institutions religieuses d'être forcées de compromettre leurs croyances, l'USCCB a averti que les protections sont terriblement insuffisantes et pourraient mettre en danger la liberté religieuse dans le contexte des décisions d'emploi, de l'éligibilité aux subventions ou aux contrats, de l'accréditation et des exemptions fiscales.
"Ce projet de loi n'inclut pas les protections de conscience claires, complètes et affirmatives nécessaires pour les organisations religieuses et les individus qui défendent le caractère sacré du mariage traditionnel", a déclaré l'USCCB dans sa déclaration du 1er décembre. "Nous affirmons notre respect pour la dignité de tous ceux qui sont engagés dans ce débat, et reconnaissons les différentes perspectives dans notre société civile, mais l'impact de ce projet de loi ne fera que contribuer à la diminution du caractère sacré et de l'intégrité du mariage dans notre société."
Lorsque le correspondant d'EWTN à la Maison Blanche, Owen Jensen, a demandé la semaine dernière au président de répondre à la préoccupation de l'USCCB selon laquelle la liberté religieuse pourrait être en danger, il a simplement répondu : "Je ne suis pas d'accord" et s'est éloigné.
C'est loin d'être la première fois que Biden fait passer ses ambitions politiques avant sa foi catholique lorsqu'il s'agit de la question du mariage. Alors qu'il était vice-président de l'ancien président Barack Obama, en mai 2012, M. Biden a exprimé de manière inattendue son soutien au mariage homosexuel avant que M. Obama ne se prononce lui-même sur la question. La démarche unilatérale de Biden a poussé Obama à revenir sur sa propre déclaration de campagne en 2008, selon laquelle le mariage est une institution qui n'existe qu'entre un homme et une femme.
Par la suite, en août 2016, Biden a célébré un mariage homosexuel dans sa résidence vice-présidentielle à Washington. "Lorsqu'un homme politique catholique de premier plan officie publiquement et volontairement une cérémonie pour solenniser la relation de deux personnes du même sexe, une confusion s'installe concernant l'enseignement catholique sur le mariage et les obligations morales correspondantes des catholiques", a commenté l'USCCB dans une déclaration publiée après l'action de Biden. "Ce que nous voyons, c'est un contre témoignage, au lieu d'un témoignage fidèle fondé sur la vérité".
La déclaration fait également référence aux commentaires du pape François, dans son exhortation apostolique Amoris Laetitia de 2016, selon lesquels les relations homosexuelles ne peuvent être considérées comme étant "en aucune façon similaires ou même vaguement analogues au plan de Dieu pour le mariage et la famille."
Tyler Arnold est journaliste pour le National Catholic Register. Il travaillait auparavant à The Center Square et a été publié dans divers médias, dont The Associated Press, National Review, The American Conservative et The Federalist.
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RDC : Le cardinal Ambongo: «La nation congolaise est en danger»
Présent à Rome à l'occasion de la réunion du Conseil des cardinaux, l’archevêque de Kinshasa est passé dans les studios de Radio Vatican. Il revient avec préoccupation sur les violences dans l'Est de la République Démocratique du Congo ainsi que la responsabilité de la communauté internationale et critique la soif de pouvoir des élites congolaises.
Entretien réalisé par Olivier Bonnel - Cité du Vatican :
«Depuis près de 30 ans, l'Est congolais est en proie aux violences en raison de la présence de nombreux groupes armés dans l'indifférence quasi totale de la communauté internationale»… les mots sont du président congolais Félix Tshisekedi le 10 décembre dernier, dénonçant une nouvelle fois le Rwanda voisin, accusé d’armer le groupe rebelle M23.
L’Est de la RDC est en effet le théatre d’exactions quotidiennes. Fin novembre, un massacre a eu lieu dans les villages de Kishihe et Bambo. Selon l’Onu au moins 131 civils auraient été abattus. Mais le bilan pourrait être de plus de 300 morts. Le Pape François, qui se rendra fin janvier dans le pays ne fera pas l’étape de Goma en raison de la situation sécuritaire sur place. Le Saint-Père ne craint pas pour sa propre sécurité , mais pour celle des foules qui avaient prévu de le voir.
« La situation est devenue intenable, selon le cardinal Fridolin Ambongo Besungu, archevêque de Kinhasa, la capitale congolaise. Présent au Vatican début décembre pour participer à la réunion du Conseil des cardinaux, il est passé dans les studios de Radio Vatican pour dénoncer l’indifférence et l’impuissance de la communauté internationale dans ce conflit qui ravage son pays.
Nous sommes très attristés par la situation récurrente à l'Est du Congo, qui dure pratiquement depuis au moins trois décennies, de groupes armés qu'on n'arrivait pas à maîtriser. Il y a des groupes qui sont plus sanguinaires que les autres, comme les ADF dans les diocèses de Beni-Butembo et actuellement avec ce qui se passe autour de Goma, avec le M23. Et malheureusement, d'après les informations de sources sûres que nous recevons, ce mouvement est soutenu par le Rwanda, voire par l'Ouganda pour semer la mort. Nous ne comprenons pas vraiment ce qui se passe parce que si c'est un conflit lié à des questions de nationalités ou de droits d'un peuple, il y a un autre cadre pour aborder ce genre de problème. On se retrouve autour d'une table, on discute, on se met d'accord, on trouve une solution, au lieu de passer du temps à massacrer de paisibles citoyens.
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"Vivre en réalité", thème de l’Université de la Vie 2023, avec Anne Lenotte sur RCF
De RCF :
Vivre en réalité, thème de l’Université de la Vie 2023, Anne Lenotte
Jacques Galloy - 1RCF Belgique, le 13/12/2022 - VerviersDurée: 58 min
Réalité virtuelle ? Métavers ? Quels liens avec le réel au niveau des grands enjeux bioéthiques: début et fin de vie, relations humaines, santé, temps, corps,... Parlons-en avec Anne Lenotte, co-responsable de l’Université de la Vie en Belgique, aumônière d’hôpital à Verviers et experte en communication visuelle.
Anne LenotteUne formation en bioéthique
L’Université de la vie est un cycle de formation en bioéthique organisé par l’association Alliance VITA, grâce à son réseau de volontaires déployé dans plus de 12 pays. Plus de 50.000 personnes ont déjà participé depuis plus de 15 ans. Début 2023, ce cycle de formation de 4 soirées en 4 semaines est proposé à Bruxelles, Louvain-la-Neuve, Mons, Tournai, Hannut et Liège. Des témoins et experts aborderont, cette année, l’importante question de la dignité humaine. Début et fin de vie, relations humaines, temps, santé, corps, réalité virtuelle, quels liens avec le réel ?
Chaque soirée aura un thème : soirée 1 : un monde à consoler, soirée 2 : une réalité à écouter, soirée 3 : une société à construire, soirée 4 : un futur à tisser. Parmi les intervenants, retrouvez Bertrand Vergely, Christian de Cacqueray, Emmanuel Leclercq, René Ecochard, Philippe Dewost, Pauline Quillon, Axelle Huber, Tugdual Derville, Blanche Streb ou encore Caroline Roux. Retrouvez le programme détaillé sur le site www.universitedelavie.fr et les formulaires d’inscriptions ci-dessous.
Le thème de cette année est une promesse
Anne Lenotte co-organise les soirées de Liège avec André, Sylvain et Marie. Son expérience de membre d’aumônerie d’hôpital à Verviers la motive à aborder ces grandes questions de sens. “Le thème de cette année est une promesse, dit-elle, car il y aura toujours une place pour l’humain et pour l’âme.” Sa vocation à accompagner les autres remonte à sa jeunesse. Elle visitait sa grande tante Emma qui naviguait entre sa maison de repos et les hôpitaux. C’est la première fois qu’elle a rencontré une visiteuse de malade. “Elle m’a appris à prendre le temps, à ralentir, à vivre tout simplement à un autre rythme.”
Elle est inspirée par la plume de Christian Bobin, qui a notamment écrit: “Noël est comme une brèche ouverte dans le temps. Quelque chose se passe qui semble avoir effacé pendant quelques heures toutes les déceptions de la vie. C’est comme si on attendait quelque chose, quoi je ne sais pas exactement, mais ce que l'on attend là, c'est ce que l'on attend toute la vie, car le meilleur du temps de Noël est presque invisible, faible, et suppose une passion infinie de l'attente.”
De la même façon, elle trouve beaucoup d’inspiration dans le livre “L'autre Dieu” de la pasteure Marion Muller-Colard. Dans ce texte bouleversant, elle mêle à une méditation sur le livre de Job le récit personnel d'une traversée. Elle donne des pistes pour résister à la souffrance qui absorbe l'existence tout entière dans la plainte. Elle-même a été membre d’une aumônerie d’hôpital. Elle rend le courage de vivre aux côtés de la menace qui plane sur toute vie humaine, marquée par la précarité.
Notre fierté meurt un quart d’heure après notre corps
Lorsqu’on lui demande une parole inspirante, Anne Lenotte cite volontiers saint François de Sales : “notre fierté meurt un quart d’heure après notre corps.” La visiteuse de malades entend beaucoup de questions et de colères aussi. La rencontre demande de la souplesse. “On n’est pas là pour faire du chiffre. On prend le temps. les patients ont le droit d’être informés de la possibilité de nous rencontrer. Récemment, elle a souri lorsqu’un visiteur l’a taquinée et qualifiée “d’Anne du Bon Dieu” car, dans le fond, cela souligne la patience et la qualité d’écoute de la visiteuse de malades.
L’Université de la vie a été lancée en 2004 en France. Depuis, et fort de son succès, l'Alliance VITA a décidé d’étendre ce cycle de formation à toute la France, la Belgique et d’autres pays à travers un système de visioconférence mêlant animation nationale et locale. L'Université de la Vie est ainsi devenue un événement international à partir de 2015, auquel participent l'Allemagne, la Belgique, le Canada, les États-Unis d'Amérique, la Grande-Bretagne et la Suisse. Aujourd'hui, cette université de la vie est organisée annuellement par plus de 140 villes en France et à l'étranger.
Retrouvez le programme détaillé sur le site www.universitedelavie.fr et les formulaires d’inscriptions ci-dessous:
Bruxelles
Lundis 16, 23, 30 janvier et 6 février 2023, 20H
Hotel Chambord, Rue de Namur 82, 1000 Bruxelles, Belgique
https://www.billetweb.fr/universite-de-la-vie-2023-bruxelles-belgiqueLouvain-la-Neuve
Lundis 9, 16, 23, 30 janvier 2023 à 19H30
UCLouvain Place Montesquieu, 2 College Thomas More, Auditoire More 53
https://www.billetweb.fr/universite-de-la-vie-2023-a-letranger-louvain-la-neuve-belgiqueMons (Obourg)
Lundis 9, 16, 23 et 30 janvier à 20H
Centre pastoral St-François Rue de France, 41 7034 Obourg Belgique
https://www.billetweb.fr/universite-de-la-vie-2023-mons-belgiqueTournai
Lundis 9, 16, 23 et 30 janvier à 20H
Cense de Rigaux, Chaussée de la Libération, 7910 Frasnes-lez-Anvaing, Belgique
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Dimanches 15, 22, 29 janvier et 5 février à 18H
Drève du Monastère 7, 4280 Hannut, Belgique
https://www.billetweb.fr/universite-de-la-vie-2023-hannut-belgiqueLiège
Jeudis 12-19-26 janvier et 2 février 2023 à 19H
Espace Loyola, Rue Saint-Gilles 102, 4000 Liège, Belgique
https://www.billetweb.fr/universite-de-la-vie-2023-a-letranger-liege-belgiqueNamur
Lundis 9, 16, 23 et 30 janvier à 20H
Home St Joseph Rue Ernotte 10, Namur, Belgique
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L'infinie richesse qu'offre l'altérité des sexes
“La différence des sexes n’est pas une malédiction, une faiblesse, mais un tremplin et une richesse”
"Le grand reporter au Figaro, Eugénie Bastié, était invitée à prononcer une communication à l'Académie des sciences morales et politiques, ce lundi 12 décembre. Contre les théoriciens de la déconstruction, elle défend l'infinie richesse qu'offre l'altérité des sexes." (Figaro Vox)
Extraits figurant sur le site du Salon Beige :
C’est par une citation de Chesterton que je voudrais ouvrir cette communication. Dans son recueil Hérétiques, il écrit que, demain,
« on allumera des feux pour attester que deux et deux font quatre. On tirera l’épée pour prouver que les feuilles sont vertes en été. (…) Nous combattrons pour des prodiges visibles comme s’ils étaient invisibles. »
À vous parler aujourd’hui de « sauver la différence des sexes », je me fais l’effet de tirer l’épée pour prouver que les feuilles sont vertes en été. Nous en sommes pourtant là. À l’heure de l’émoji « homme enceint », du dégenrage des barbecues, et du trans comme nouvelle figure iconique de la révolution planétaire, il semble qu’il faille en effet tirer sinon l’épée, du moins la plume, pour défendre ce prodige visible comme s’il était invisible qu’est la différence des sexes.
Aux États-Unis, en Angleterre, et même dans notre pays, des hommes et des femmes sont chassés des universités, voient leurs conférences annulées, et parfois même, c’est arrivé, leurs livres brûlés, parce qu’ils ont osé affirmer qu’il n’existait que deux sexes et qu’on ne pouvait pas passer de l’un à l’autre comme on changerait de chemise. Je n’exagère pas.
À Moscou, Pékin, Bamako ou Delhi, dans la partie non occidentale du monde on pense certainement bien différemment. Depuis toujours, l’humanité cherche à construire à partir de ce donné biologique brut qu’est la différence des sexes. Nous sommes la première civilisation qui veut la déconstruire.
Pourquoi est-ce grave ? Pourquoi ai-je choisi d’aborder ce sujet avec vous aujourd’hui ? La première raison est épidermique. Il m’est insupportable de voir un mensonge aussi énorme – il n’y a pas deux sexes – prospérer dans le débat public. Il faut noter ce paradoxe de notre temps : alors même qu’on proclame le culte de la science, la chasse aux obscurantismes, la lutte contre les fausses nouvelles, on accepte comme un fait non susceptible de débat l’idée que le sexe serait une pure construction sociale.
La seconde raison est plus profonde, presque métaphysique. La différence des sexes est, avec la maladie, le vieillissement et la mort, l’une des marques de notre finitude. En s’attaquant à cette frontière, les déconstructeurs révoquent l’inexpugnable part d’animalité de notre condition humaine. De plus, contrairement à la maladie, au vieillissement et la mort, limites aussi combattues par les modernes, la différence des sexes n’est pas une malédiction, une faiblesse, mais un tremplin et une richesse.
Les défenseurs de la déconstruction accusent de « panique morale » ceux qui osent dénoncer l’indifférenciation des sexes. Leur raisonnement emprunte à la logique du chaudron de Freud. A a emprunté à B un chaudron et lui rend avec un grand trou. Voici sa défense : « Premièrement je ne t’ai absolument pas emprunté de chaudron; deuxièmement le chaudron avait déjà un trou lorsque je l’ai reçu ; troisièmement je t’ai rendu le chaudron intact ». Premièrement, la différence des sexes n’existe pas, deuxièmement elle n’est pas du tout menacée, troisièmement ce n’est pas grave si elle est menacée, car sa destruction serait un bienfait pour l’humanité. Eh bien, laissez-moi répondre en trois parties à cet argumentaire : 1. La différence des sexes existe ; 2. Oui, elle est menacée ; 3. Il nous faut la défendre. […]
Mais venons-en à la différence essentielle, la maternité. Celle que les féministes ne veulent plus voir, car elles se font les syndicalistes d’un sujet, la femme, qu’elles vident de sa substance. La femme engendre dans son propre corps, l’homme engendre dans le corps d’autrui . De cette différence naissent toutes les autres. Mater certa est, la mère est toujours sûre, dit le droit romain. Pater est semper incertus, mais le père lui, ne l’est pas. Pater is est quem nuptiæ demonstrant Le père est celui que les noces démontrent. Le mariage fabrique des pères. La femme est reléguée au privé, où elle peut être surveillée pour que l’on soit sûr qu’elle ne soit pas fécondée par un autre. […]
Parlons de cette révolution. Elle a été progressive. Mais le moment décisif, est, il me semble, le contrôle de la procréation par les femmes, rendu possible dans les années 1960 par la contraception et l’avortement. Cela change tout. La pierre angulaire du patriarcat tombe. Il n’existe plus. D’où sans doute, l’attachement presque religieux qui entoure le droit à l’avortement dans nos démocraties. Il est au patriarcat ce que la souveraineté populaire fut à la monarchie : le point de bascule dans un nouveau régime. L’hégémonie masculine était universelle, elle ne l’est plus aujourd’hui en Occident. L’Ancien régime de la domination a été renversé. Mais ce qui est curieux, c’est que près de cinquante ans après la révolution, le discours progressiste dominant consiste à affirmer quelle n’a jamais eu lieu, et que tout reste à faire. C’est d’ailleurs à cela qu’on reconnaît une idéologie : à son vœu de perpétuelle table rase. […]
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Signez la lettre contre l'inacceptable Guide EVRAS (éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle)
Signer la lettre contre l'inacceptable Guide EVRAS (éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle)
Signer ici https://forms.gle/TdHra44hUg7J8eNc
Guide EVRAS :
On y trouve p. 63, dès 9 ans : « Prendre conscience qu’on peut choisir librement ses partenaires
P. 161, dès 5 ans : « Consolider sa propre identité de genre » et «Identifier et exprimer son identité de genre »
P. 162, dès 9 ans : « Se sentir libre de questionner les normes et stéréotypes de genre pour trouver son point de confort » « Il s’agit de l’ensemble des éléments pouvant être mis en place par une personne transgenre afin de favoriser le sentiment de bien-être par rapport à sa propre identité de genre : adopter une démarche différente (ou pas), changer sa façon de s’habiller (ou pas), prendre des hormones (ou pas), recourir à des opérations chirurgicales (ou pas)... »
P. 191, dès 9 ans : « Reconnaître que les partages de sextos et/ou de nudes peuvent être excitants et être source de plaisir, dans un cadre de confiance et de consentement avec l’autre. Se sentir libre d’envoyer des sextos et/ou des nudes dans le consentement »
Voir l'info ci-dessous et le texte de la lettre ouverte sur le site de la Libre : https://www.lalibre.be/debats/opinions/2022/12/13/non-a-lhypersexualisation-de-nos-enfants-653B6VFIFRFFVAPCK4OOWGOLOQ/
Le nouveau guide EVRAS contient certains conseils éducatifs tout à fait inadéquats et qui comprometteraient la santé mentale des enfants et adolescents qui y seraient confrontés au travers des professionnels EVRAS formés à cette éducation.
Nous vous invitons à lire une "lettre ouverte" et à la co-signer avant le mercredi 14 décembre 18h afin de la faire parvenir à la presse le plus rapidement possible.
Voici le lien sur lequel cliquer pour intégrer votre signature: https://forms.gle/ TdHra44hUg7J8eNc7
Pour consulter ce guide, vous pouvez cliquer ici: https://drive.google. com/file/d/ 1vFmKgGq0yPCLJS6VV52wbAorWMMVg 8rp/view?usp=sharing
En France, une demande similaire lancée par des spécialiste de la santé mentale, dont Maurice Berger, a été rédigée en 2018.
http://petitionpublique.fr/ PeticaoVer.aspx?pi=P2017N49527
Vous pouvez visionner, en cliquant sur les liens ci-dessous :
- le reportage de Chantal Monet passé sur RTL ce mardi 6 décembre au JT du soir. https://www.rtl.be/info/ belgique/societe/le-prochain- guide-d-education-sexuelle- distribue-aux-jeunes-enfants- serait-dangereux-et-inadequat- selon-une-pedopsychiatre- 1419673.aspx?dt=21:15
- l'interview live du professeur Jean-Yves Hayez le lendemain sur LN24 : https://www.ln24.be/2022-12- 07/face-face-y-t-il-un-age- pour-parler-sexualite
A faire suivre.
Sophie Dechêne, MRCPsych, Pédopsychiatre
Diane Drory, Psychologue-Psychanalyste
Serge Dupont, Docteur en Psychologie
Nicole Einaudi, Pédopsychiatre
Catherine Jongen, Thérapeute de couple, Sexothérapeute
Jean-Pierre Lebrun, Psychiatre, Psychanalyste
Beryl Koener, Pédopsychiatre et Docteur en Neuropsychopharmacologie
Muriel Meynckens-Fourez, Pédopsychiatre
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Non à l’hypersexualisation de nos enfants au nom d’un soi-disant progressisme !
Une lettre ouverte cosignée par 2500 personnes publiée sur le site de cathobel.be :
OPINION: « Non à l’hypersexualisation de nos enfants au nom d’un soi-disant progressisme ! »
Très inquiets concernant le contenu du nouveau guide EVRAS, pour l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle, des spécialistes de l’enfance et de nombreux parents cosignent une lettre ouverte, rassemblant plus de 2500 signatures.
Parmi les co-signataires de la lettre, des pédopsychiatres, inquiets de certaines positions défendues dans le nouveau guide EVRAS. Mais aussi sur leur temporalité. Doit-on aborder certaines questions liées à la sexualité dès l’âge de 5 ans? Leur grande inquiétude concerne notamment le principe d’autodétermination. Peut-on dire à un enfant de 8 ans qu’il a le droit de choisir son genre? S’ils ne rejettent pas l’ensemble du guide, les spécialistes émettent donc de sérieuses réserves.
Lire aussi: Edito – Oui à l’EVRAS. Mais pas à celle-là ! et Doit-on s’inquiéter de la future éducation affective et sexuelle de nos enfants à l’école?
« Lettre ouverte » adressée aux parents et à Madame la Ministre de l’Education de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Caroline Désir
Protégeons nos enfants qui, dès 5 ans, se verront bientôt « éduqués » dans les balises du nouveau guide Evras.
En tant que professionnels de la santé mentale des enfants et des adolescents, nous avons pris connaissance du «Guide pour l’EVRAS, Balises et apprentissages (1) – A destination des acteurs et actrices de l’éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle en milieu scolaire. Une approche basée sur les besoins des jeunes » (2).
Interpellés par certaines positions défendues par ce guide, nous avons proposé une rencontre, fin novembre 2022, avec Madame la Ministre de l’Education. Il n’y a pas été donné suite. Voici pourquoi nous recourons à cette « Lettre ouverte » afin de pouvoir espérer nous faire entendre, nous, les professionnels inquiets pour les enfants et adolescents qui risquent d’être soumis à cette éducation.
Nous dédions notre lettre à tous les parents, eux qui sont les premiers éducateurs de leurs enfants, en particulier en matière d’affectivité et de sexualité.
Un référentiel obligatoire
Depuis le 12 juillet 2012, l’Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (Evras) fait partie des missions de l’enseignement obligatoire et doit donc être intégrée au programme tout au long de la scolarité. Afin de coordonner sa mise en œuvre, la Communauté française, la Région wallonne et la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale ont conclu un protocole d’accord en juin 2013.
Un nouveau protocole d’accord est attendu pour fin 2022 avec comme objectif de labelliser les seuls et uniques acteurs ‘Evras’ qui devront utiliser ce nouveau guide comme référentiel obligatoire. Jusqu’à ce jour, la liberté est certes encore laissée aux pouvoirs organisateurs et aux directions d’écoles d’organiser l’Evras de la manière qu’ils pensent être la plus adéquate. Mais une « Commission Education » au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles se tiendra le 13 décembre prochain pour discuter notamment de cette liberté.
«Se sentir libre d’envoyer des sextos et/ou des nudes dans le consentement» (3) (dès 9 ans) Ce recueil de 303 pages est divisé en plusieurs thématiques, (relations interpersonnelles, identité de genre, expressions de genre et orientations sexuelles, les violences, …), déclinées à chaque fois en tranches d’âge. Il se veut « inclusif » et « non-hétéronormatif». Les auteurs refusent, en d’autres mots, le : « Principe de considérer le fait d’être hétérosexuel comme étant la norme, allant de soi, comme la référence par défaut et de marginaliser tout ce qui en sort (4)». Il comprend des pistes pédagogiques pour aborder ces questions avec les élèves.
Dans la thématique : « Identité de genre, expressions de genre et orientations sexuelles», dès 5 ans :
« Prendre conscience que son identité de genre peut être identique ou différente, se rapprocher, s’éloigner, correspondre, ne pas correspondre, différer, osciller, … de celle assignée à la naissance (5)».Toujours dès 5 ans : « Consolider sa propre identité de genre » et « Identifier et exprimer son identité de genre (6) ».
Dès 9 ans, il est proposé de : « Se sentir libre de questionner les normes et stéréotypes de genre pour trouver son point de confort ». « Il s’agit de l’ensemble des éléments pouvant être mis en place par une personne transgenre afin de favoriser le sentiment de bien-être par rapport à sa propre identité de genre : adopter une démarche différente (ou pas), changer sa façon de s’habiller (ou pas), prendre des hormones (ou pas), recourir à des opérations chirurgicales (ou pas)… ». Dès 9 ans : « Se questionner sur son identité de genre (7)».
N’encombrons pas le psychisme de l’enfant avec un référentiel sexuel adulte
Nous ne rejetons certainement pas l’ensemble du guide. Il accompagne les élèves dans des questions importantes et promeut la lutte contre les discriminations et les violences sexuelles, notamment via les réseaux sociaux, des combats que nous soutenons dans notre pratique. Cependant, de nombreux choix et positions nous inquiètent dans la mesure où ils risqueraient d’amener des préoccupations troublantes voire traumatiques chez les enfants.
L’autodétermination de l’enfant s’avère être une des clés de voûte soutenant la rédaction de ce guide. Littéralement, cela signifierait que, ipso facto, l’enfant saurait, mieux que personne, ce qui est bon pour lui. Son propre ressenti serait son seul guide. N’oublions pas qu’un enfant a, surtout, le droit d’être éduqué. Il a bel et bien le droit à de la transmission, tout comme il a le droit au respect des étapes de son développement.
Force est de constater qu’entre autres choses, ce module éducatif supprime la période dite de latence : à savoir cette période bien connue du développement de l’enfant, essentiellement axée sur la construction de sa socialisation et d’une compréhension plus large du monde. Travail psychique rendu possible lorsque l’enfant n’est précisément pas stimulé sexuellement, sachant qu’entre 6 et 11 ans, en moyenne, ses questionnements sur la sexualité sont alors partiellement refoulés.
Ce refoulement a une fonction capitale malheureusement de plus en plus souvent réduite à cause de l’hypersexualisation (8), tous azimuts, de notre société. Il est donc plus que jamais indispensable de respecter les étapes du développement psychique d’un enfant.
Notre société, notamment via les réseaux sociaux, impose un questionnement sur le quoi et le comment de la sexualité des enfants et des adolescents. Il serait donc utile que ce guide, au lieu d’imposer une compréhension «technique » des différents aspects de la sexualité, soutienne et protège les enfants contre une confrontation à des thématiques pour lesquelles ils ne sont pas prêts.
Car les jeunes sont aujourd’hui victimes d’une espèce d’acharnement tant la société impose ses questions, ses affirmations et insiste lourdement sur le devoir d’absolument tout expérimenter. Ces diktats sont des intrusions psychiques, source de souffrances inutiles.
Nous entendons dans les écoles secondaires, mais aussi dans nos cabinets, l’insistance avec laquelle les jeunes exercent ouvertement des pressions entre eux pour aller toujours plus loin dans l’exploration de la sexualité considérée comme un divertissement au même titre qu’un jeu ou un sport.
En conclusion, souvenons-nous que l’enfant n’est pas un adulte en miniature. Il convient donc de toujours bien faire la distinction entre l’enfant qui est sexué, l’émergence de la sexualité juvénile, et enfin la sexualité adulte. Cette distinction peine à se faire sentir tout au long du guide. Que les enfants apprennent la sexualité selon un rythme adéquat, voilà qui est souhaitable, mais ils n’ont pas à y être exposés de force.
Une vision idéologique : Parents, réveillez-vous !
Qu’en est-il in fine de l’autorisation que vous accordez, vous parents, à ce que ces thématiques si délicates soient abordées avec vos enfants de façon aussi technique où si peu de place est faite aux sentiments, aux émotions ou tout simplement à l’amour ? Le guide ne propose pas quelques balises, comme il le prétend ; il défend une vision idéologique de l’éducation sexuelle et affective, où chaque enfant jongle avec son genre et sa sexualité, selon son bon désir, pour peu qu’il y ait consentement mutuel entre partenaires (à partir de 9 ans…). Aucune place n’est laissée aux autres sensibilités sur ces sujets, aux valeurs familiales et culturelles et à leur transmission.
Ce que nous réclamons d’urgence
Rien moins qu’un moratoire sur l’imposition de ce tout nouveau guide Evras, le tout dans un esprit constructif et afin de le retravailler, cette fois-ci tous ensemble, et de manière réellement démocratique, en veillant notamment à inclure les parents ou autres gardiens, et pas seulement les enfants et les associations censées les représenter.
Premiers signataires :
Sophie Dechêne, MRCPsych, Pédopsychiatre
Diane Drory, Psychologue-Psychanalyste
Serge Dupont, Docteur en Psychologie
Nicole Einaudi, Pédopsychiatre
Catherine Jongen, Thérapeute de couple, Sexothérapeute
Beryl Koener, Pédopsychiatre, Docteur en Neuropsychopharmacologie
Jean-Pierre Lebrun, Psychiatre, Psychanalyste
Muriel Meynckens-Fourez, PédopsychiatreConsulter la liste complète des signataires
Les co-signataires invitent à rejoindre leur appel en signant la lettre via le lien suivant :
https://forms.gle/TdHra44hUg7J8eNc7
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Références
1.https://drive.google.com/u/0/uc?id=1vFmKgGq0yPCLJS6VV52wbAorWMMVg8rp&export=download- L’éditeur responsable est l’ASBL O’Yes, ‘Safe, Sex and Fun’, producteur de la chaîne « Moules frites » et la Fédération Laïque de Centres de Planning familial. La « Déclaration des droits sexuels » de l’IPPF (Fédération Internationale des Plannings Familiaux) (2008) et la publication des « Standards européens d’éducation à la sexualité » (2010) sous l’égide de l’OMS élaborés par divers lobbies, sont à l’origine du déploiement par nos décideurs politiques wallons d’une nouvelle forme d’ «éducation à la sexualité » destinée aux mineurs à partir de la maternelle.
- P.191
- P.25
- P.160
- P.161
- P.163
- « On sait bien qu’on pourrait bloquer l’accès à beaucoup de sites pornographiques en exigeant un paiement par carte… mais personne ne se décide à le faire » M. Berger, Les Dangers de l’éducation à la sexualité pour les enfants et les adolescents p.17. Au lieu de cette mesure, les Standards européens ont comme but « de leur apprendre à composer avec le sexe dans les médias »…
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L'éthique que promeut l'Académie Pontificale pour la Vie est contraire à la morale catholique
De Luisella Scrosati sur la Nuova Bussola Quotidiana :
Académie pour la vie, l'éthique contre la morale catholique
13-12-2022
Le texte de base de l'Académie Pontificale pour la Vie est incompatible avec l'encyclique Veritatis Splendor de 1993 de St Jean Paul II. Le nouveau cours de l'Académie pontificale pour la vie réfute l'affirmation selon laquelle il existe des actions qui ne peuvent jamais devenir bonnes. Aller au-delà de ces absolus moraux conduit à renverser tout l'enseignement de l'Église sur le péché, sur le mérite, sur la réalité de l'enfer, sur le sens de la création et de l'incarnation rédemptrice. Et aussi sur le martyre, dont le sens disparaît. Réflexions en conclusion de la conférence Une réponse à l'Académie pontificale pour la vie.
Le texte de base, esquissé pour le séminaire d'étude (30 octobre - 1er novembre 2021) promu par l'Académie pontificale pour la vie, récemment publié dans le volume Éthique théologique de la vie, est à toutes fins utiles un renversement de Veritatis Splendor. La preuve la plus claire en a été fournie au cours de la conférence de trois jours intitulée "A Response to the Pontifical Academy for Life's Publication : The Theological Ethics of Life. Écriture, tradition, défis pratiques", qui a vu, entre autres, la participation de Mgr Livio Melina, doyen de l'Institut Jean-Paul II depuis dix ans, et du père José Granados, actuellement professeur de théologie du sacrement du mariage au même institut.
"Je ne peux pas oublier que Franz Böckle, alors parmi les principaux théologiens moralistes de langue allemande, [...], en vue des décisions possibles de Veritatis Splendor, a déclaré que si l'encyclique avait décidé qu'il y a des actions qui doivent toujours et en toutes circonstances être considérées comme mauvaises, contre cela il aurait élevé la voix de toutes ses forces. Le bon Dieu lui a épargné l'accomplissement de son dessein ; Böckle est décédé le 8 juillet 1991. L'encyclique a été publiée le 6 août 1993 et contenait en fait la déclaration selon laquelle il existe des actions qui ne peuvent jamais devenir "bonnes". C'est ainsi que Benoît XVI s'était exprimé dans les fameuses "notes" publiées en 2019 dans le Klerusblatt. L'encyclique de Jean-Paul II avait vraiment été publiée dans l'intention spécifique de blinder l'affirmation des absolus moraux face à des arguments qui trouvaient de plus en plus d'espace dans la théologie morale académique; des positions qui voulaient souligner la présence de circonstances et de situations pouvant conduire à des exceptions à la règle morale générale (VS, 56). L'encyclique les avait à l'esprit, tout comme elle avait à l'esprit les "solutions dites "pastorales"", le "créateur" herméneutique, une idée de l'option fondamentale dissociée des choix individuels concrets (VS, 65), "de fausses solutions, liées notamment à une compréhension inadéquate de l'objet de l'action morale" (VS, 75), de facture proportionnaliste et conséquentialiste. Veritatis Splendor les avait présentés et explicitement condamnés.
La conférence a mis en évidence cette incompatibilité irrésoluble entre le Texte de base (TB) et l'encyclique de 1993, entre l'anthropologie qui sous-tend les thèses du premier et celle portée par l'encyclique. On ne peut passer sous silence le fait que VS exprime l'enseignement du Magistère de l'Église de manière positive et "négative", avec la condamnation explicite de certaines erreurs ; on ne peut non plus passer sous silence le fait que l'encyclique elle-même considère "la question de la moralité des actes humains" et, en particulier, "l'existence d'actes intrinsèquement mauvais" comme des aspects décisifs, car en eux "se concentre en un certain sens la question même de l'homme, de sa vérité et des conséquences morales qui en découlent" (VS, 83).
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"Nous espérons garder François quelques années de plus, ses successeurs achèveront ses réformes" (cardinal Kasper)
Eclairant et inquiétant :
De Franca Giansoldati sur Il Messaggero :
"Nous espérons garder François quelques années de plus, ses successeurs achèveront ses réformes", déclare le cardinal Kasper.
11 décembre 2022
"Le succès du pontificat actuel sera décidé par les successeurs de la papauté actuelle. J'espère seulement que le pontificat actuel n'est pas un accident mais le début d'une nouvelle ère" et que "nous pourrons le conserver encore quelques années". Le théologien allemand Walter Kasper, l'un des cardinaux qui ont le plus contribué à l'élection de Bergoglio lors du conclave de 2013, parle de l'action réformatrice que le pape François a initiée au cours de ces dix années et qui, sur le papier, est destinée à changer la relation entre l'Église et le Magistère. La prédiction de Kasper est basée sur une analyse de grande envergure.
Selon lui, la poussée innovatrice qui pourrait changer la doctrine sur l'homosexualité, la fin de vie, l'avortement, le célibat des prêtres et la représentativité dans l'Église ne sera certainement pas terminée par François. "Un tel processus de transformation ne peut pas être accompli du jour au lendemain, mais nécessite du temps et une longue respiration. Cela ne peut se faire en un seul pontificat, il faudra deux ou trois pontificats". En effet, le chemin de la réforme est semé d'embûches et il faut beaucoup de temps pour opérer un changement culturel durable. Pour Kasper, le concept de désinodalité " signifie la fin de l'ancien cléricalisme hiérarchique ". L'analyse du théologien allemand a été faite au Latran lors d'une réunion organisée par l'Ordine dei Giornalisti del Lazio consacrée à la papauté de François. " François est un pape évangélique, non pas au sens confessionnel mais au sens premier du terme. La priorité absolue pour lui n'est pas la doctrine, mais l'Évangile, le message vivant de Dieu le Père miséricordieux, qui nous a rachetés par son Fils et qui est présent en permanence dans l'Église dans l'Esprit Saint. Or, dans le Praedicate evangelium, le dicastère de l'évangélisation prime sur le dicastère de la doctrine de la foi. Il ne prêche plus le Dieu qui menace, condamne et punit, mais le Dieu qui accueille, accepte, pardonne et réconcilie tout le monde dans l'amour. C'est un ton nouveau, qui est bon pour l'Église, mais qui ne plaît pas à tout le monde et qui est aussi parfois mal compris comme du "relativisme".
Kasper ne cache pas les difficultés du pontificat et même les erreurs commises jusqu'à présent. Il espère qu'elle durera encore quelques années : "Chaque pape a donc ses points forts, mais aussi des aspects qu'il doit laisser à son successeur. J'ai voulu parler des points forts du pontificat ; je laisse aux journalistes le soin de parler des déficits qui existent aussi et deviennent évidents au fur et à mesure que le pontificat s'allonge. Néanmoins, j'espère que, si Dieu le veut, nous pourrons garder ce pape pendant quelques années encore".
PROGRESSISTES
Cette situation complexe est due à une combinaison de facteurs, notamment le fossé qui s'est creusé dans l'Église entre réformateurs et conservateurs. "Le pape François se trouve dans une situation difficile. D'un côté les conservateurs fondamentalistes, de l'autre les progressistes idéologiques, qui sont aussi devenus entre-temps des détracteurs. Entre les deux, il y a une grande zone intermédiaire qui est satisfaite et heureuse ou souvent indifférente. Les conservateurs fondamentalistes ont été les critiques du pontificat depuis le début. Ils n'ont jamais aimé ce pape. "Il ne se comporte pas et ne parle pas comme un pape devrait le faire." Mais la critique du style n'est que la forme extérieure. C'est profond : ils demandent : Est-il encore vraiment catholique ? En même temps, en étant catholiques, ils prennent en partie des formes identitaires, ils font une fixation sur l'avortement et contre les parades et les homosexuels, comme l'a fait aussi le patriarche Kirill".
De l'autre côté, à "gauche", il y a les critiques progressistes. "Ils disent : ce pape ne veut pas de réformes. En fait, il fait beaucoup de réformes, pour la droite même trop, mais il ne veut pas toutes les réformes libérales comme dans la voie synodale allemande. Il n'est pas un réformateur libéral, mais un réformateur radical qui veut réformer l'Église à partir de la racine (radix), c'est-à-dire à partir de l'Évangile".
L'Église, selon le cardinal Kasper, est confrontée à une crise d'identité : "Le changement est synonyme de désordre et entraîne une crise, et il serait malhonnête de ne pas le dire ouvertement : l'Église est en crise profonde. On peut même parler d'une crise d'identité. Qu'est-ce qui est encore valable dans le processus de transformation dans lequel nous nous trouvons, qu'est-ce qui doit rester valable et qu'est-ce qui doit être réformé de toute urgence ? "
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Une encyclique condamnant la théorie du genre s'impose d'urgence
De Mgr Willem Jacobus Eijk, cardinal et archevêque d'Utrecht, sur la Nuova Bussola Quotidiana:
Une encyclique condamnant le genre s'impose d'urgence
12-12-2022
La théorie du genre contredit gravement la nature de l'homme et a de graves implications pour la proclamation des fondements de la foi chrétienne en sapant le rôle du père, de la mère, du mariage et de la relation entre les enfants et les parents. De nombreux fidèles et évêques estiment qu'il est urgent de rédiger un document exposant la vision de l'Église catholique.
Le terme "genre" fait référence aux deux catégories, mâle et femelle, dans lesquelles les humains et la plupart des êtres vivants sont divisés sur la base de différences anatomiques et physiologiques dans les organes reproducteurs et les caractéristiques sexuelles secondaires. Le terme "genre" a été introduit dans les années 1950. Il s'agit principalement des rôles sociaux des hommes et des femmes. L'idée est que dans le passé, le rôle (le genre) des hommes et des femmes était imposé par la société. Dans la société occidentale actuelle, avec son hyper-individualisme et l'éthique autonome qui lui est associée, on suppose que l'individu n'accepte pas un rôle imposé par la société, mais choisit son propre genre.
Ce rôle que l'individu se choisit est appelé identité de genre. L'individu peut choisir un genre indépendamment de son sexe biologique. En fonction de son orientation ou de ses préférences sexuelles, l'individu peut décider d'être hétérosexuel, homosexuel, lesbien, transgenre ou non binaire. Non-binaire signifie qu'une personne ne veut pas encore être un homme ou une femme. Un transsexuel est une personne qui est convaincue que son identité de genre ne coïncide pas avec son sexe biologique. Par exemple, un homme peut avoir l'impression d'être une femme, alors que biologiquement il est un homme, ou vice versa. Lorsqu'une personne est malheureuse et se débat avec son sexe biologique pour cette raison, on parle de dysphorie de genre.
Une personne transgenre est un transsexuel qui a l'intention de changer son sexe biologique pour celui correspondant à son identité de genre ou qui l'a déjà fait grâce à des traitements médicaux et des procédures chirurgicales. Parallèlement à la théorie du genre, il existe la théorie dite "queer", selon laquelle il n'existe pas d'identités de genre fixes, mais des frontières fluides entre elles. Par exemple, il y a des jeunes qui ont parfois des relations avec une personne du même sexe et d'autres fois avec une personne du sexe opposé, selon les sentiments et l'humeur du moment.
Les organisations internationales, telles que les Nations Unies, encouragent la mise en œuvre de la théorie du genre au niveau mondial dans les entreprises, les organisations gouvernementales et les établissements de santé. Ils le font également par le biais de programmes éducatifs qui encouragent les enfants et les jeunes, dès l'école primaire, à réfléchir à l'identité de genre qu'ils souhaitent choisir ou qui les attire.
Chez les enfants qui ne sont pas sûrs de vouloir devenir transgenres, l'administration d'un agent hormonal, la tryptoréline, peut ralentir le début du développement pubertaire dans le but de donner à l'enfant le temps de réfléchir à cette question. Tout d'abord, cette hormone peut provoquer des effets secondaires graves. En outre, il convient de rappeler que les adolescents et les jeunes gens doutent souvent de leur identité sexuelle pendant un certain temps. Cependant, dans la plupart des cas, la dysphorie de genre passe sans problème. En outre, de nombreuses personnes transgenres se repentent après avoir changé de sexe biologique. Cependant, surtout après un changement chirurgical du sexe biologique, il n'y a pas de retour en arrière possible.
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