Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Famille - Page 114

  • Les jeunes hétérosexuels se montrent très ouverts face au mariage homosexuel et à l’homoparentalité

    IMPRIMER

    COMMUNIQUE DE PRESSE de l'UNIVERSITE de LIEGE :

    Les jeunes hétérosexuels se montrent très ouverts face au mariage homosexuel et à l’homoparentalité

    Une recherche internationale, dirigée par Salvatore D’Amore, psychologue, psychothérapeute et enseignant-chercheur à l’Université de Liège, livre ses premières conclusions quant au regard que portent les jeunes hétérosexuels envers les unions et les parentalités homosexuelles, et ce en Belgique, en Italie et en France. Il apparaît, via les réponses de plus de 10.000 étudiants sondés, que les jeunes générations – et particulièrement les filles – présentent des attitudes très favorables à l’égard des couples et des parents homosexuels

    LIEGE, 14 juillet 2014.  Une recherche internationale, dirigée par le Pr Salvatore D’Amore (Faculté de Psychologie, Université de Liège) et le Pr Robert-Jay Green (California Schoool of Professional Psychology, Alliant University de San Francisco), vient d’analyser, durant deux ans, les attitudes face au mariage et à la parentalité homosexuels de jeunes Belges, Français et Italiens âgés de 18 à 25 ans, s’auto-déclarant hétérosexuels. Il s’agit de la première étude transationale, au niveau européen, portant sur ce sujet précis.

    L’enquête en ligne a été menée auprès de plus de 10.700 étudiants universitaires, provenant de ces trois pays : 4621 en Belgique, 2263 en France et 3825 en Italie. L’objectif était de comprendre les facteurs qui s’associent aux attitudes favorables ou défavorables envers l’homosexualité, le mariage homosexuel et l’homoparentalité: genre, traditionalisme lié aux rôles homme/femme, religiosité, appartenance politique et degré de contact avec les personnes, les couples et les parents homosexuels.

    Les données quantitatives ont été analysées et révèlent plusieurs enseignements :

    • Plus de 75 % des filles et des garçons en Belgique, France et Italie soutiennent le mariage homosexuel.
    • Environ 75 % des filles en Belgique, France et Italie soutiennent la parentalité dans les couples gays et lesbiens, pour 55 à 68 % des hommes.
    • Les filles belges défendent davantage les droits au mariage homosexuels que leurs conseurs en Italie. Sur ce sujet, les résultats du côté des garçons étaient très semblables dans les trois pays.
    • Les analyses menées dans les trois pays montrent des variables similaires en fonction de trois facteurs :
      • le conservatisme politique et réligieux est corrélé avec un faible soutien envers le mariage et la parentalité homosexuels, 
      • le soutien envers le mariage entre personnes du même sexe et le soutien envers l’homoparentalité vont très souvent de pair, 
      • les filles des trois pays se montrent, de manière générale, plus favorables que les garçons envers l’homosexualité et l’homoparentalité.
    • De façon générale, un grand sentiment religieux et des idées traditionnelles à propos des rôles selon le genre (« les femmes devraient être davantage tournées vers leur famille », « les hommes devraient se montrer dominants et puissants ») sont associés à des attitudes défavorables face à l’homosexualité en général, au mariage et à la parentalité homosexuels.
    • Une grande satisfaction dans les relations sociales avec des personnes gays et lesbiennes est associée à des attitudes plus positives par rapport à l’homosexualité et l’homoparentalité.
    • La qualité des relations sociales avec des personnes gays et lesbiennes joue un rôle plus grand dans l’attitude positive face à l’homosexualité et l’homoparentalité que la quantité de ces mêmes relations.


    « Cette recherche est importante pour appréhender les attitudes qui existent dans différents pays et également pour comprendre les causes de résistance et de rejet par rapport au mariage gay et lesbien et aux droits parentaux des homosexuels. Le poids de la religion, les stéréotypes liés au genre et la reconnaissance ou non des droits civiques, selon les pays, influencent l’attitude » souligne Salvatore D’Amore.

    « Selon moi, poursuit-il, la forte acceptation dont font preuve les étudiants sondés suggère que les stigmates sociaux et les préjugés historiques relatifs à l’homosexualité ont tendance à grandement diminuer dans ces pays. J’y vois des signes d’espoir, avec des générations futures plus ouvertes, et un message important pour la société et la justice ».

    « Bien plus, les résultats de cette enquête font penser que la tendance positive va augmenter puisque ces jeunes personnes, actuellement aux études, sont vouées à devenir, dans le futur, des leaders et décideurs sociaux et politiques, à la fois dans leurs pays respectifs et à l’échelle de l’Union européenne ».

     
    Cette première enquête transnationale s’inscrit dans une étude plus vaste, à laquelle ont participé environ 18.000 étudiants, dans sept pays européens (Belgique, France, Italie, Grèce, Portugal, Pologne et Espagne). Des données similaires sont par ailleurs collectées également en Turquie et en Afrique du Sud. D’autres résultats viendront donc compléter cette analyse, qui fera l’objet d’une publication internationale.

  • Une résolution de l’Onu sur la famille porte un coup aux festivités de la gay pride

    IMPRIMER

    Friday-Fax-Header-French.jpgDe Stefano Gennarini sur c-fam.org :

    Une résolution de l’Onu sur la famille porte un coup aux festivités de la gay pride

    NEW YORK, 4 juillet (C-FAM) En réaffirmant que la « famille naturelle » était l’unité fondamentale de la société, les Nations Unies viennent de porter un coup aux festivités de la gay pride de ce jeudi.

    Jeudi dernier, le Conseil des droits de l’homme adoptait une résolution sur la « protection de la famille » qui confirme la définition traditionnelle en vigueur jusque-là, et ce malgré le fait que le mouvement homosexuel s’apprêtait à fêter le week-end de la gay pride. Par là il reconnaît l’importance sociétale et individuelle de la famille, et que les Etats peuvent renforcer et protéger la famille. Cette résolution ne fait pas seulement écho aux termes de la déclaration universelle des droits de l’homme eût égard à la famille, « naturelle et fondamentale» de la société, elle affirme également que la famille est « l’environnement naturel » de l’éducation et du développement des enfants.

    Cette résolution n’a pas été bien reçue par les Etats qui accordent aux couples en cohabitation les mêmes droits qu’aux couples de même sexe, ou permettent aux personnes de même sexe de se marier. Certains Etats comme États-Unis, ont rejeté cette définition. Ils considèrent que la résolution menace les droits des individus issus de familles différentes, et essaie d’imposer un modèle unique de famille. La résolution était en cours de négociation depuis plus d’un an, mais elle a enfin été soumise au vote cette année. La dernière tentative d’inclure la phrase « différents types de famille » a échoué à la onzième heure. La résolution a été votée et a bénéficié d’une marge confortable avec 26 voix favorables et 14 contres, et 6 abstentions. Le vote a été accueilli avec des applaudissements enthousiastes.

    La seule résolution adoptée à l’Onu qui fasse mention de l’orientation sexuelle et à l’identité sexuelle a été passée à une marge bien plus étroite : 23 voix favorables contre 19 contre, et 3 abstentions. Les 71 Etats membres de l’Onu à l’origine de cette résolution ont estimé que c’était le moment opportun de passer une telle résolution, à l’occasion du vingtième anniversaire de l’Année internationale de la famille, et puisque le Conseil des droits de l’homme n’avait jamais adopté de résolution sur la famille.

    Ses partisans ont proposé un amendement reconnaissant le mariage comme une « union entre un homme et une femme » au cas où l’expression « différentes formes de familles » venait à l’emporter. Une fois assurée que la définition traditionnelle, approuvée de longue date dans la Déclaration universelle, était préservée, et la nouvelle définition rejetée, l’Arabie Saoudite le mariage homme-femme.

    Un représentant de l’Uruguay, également principal partisan des droits homosexuels à Genève, a déclaré que la famille « ne peut être définie » ou « limitée à un unique modèle ». Les Etats-Unis figurent parmi les 14 Etats membres qui ont voté contre la résolution. La « famille s’adapte avec le temps », a affirmé le représentant du pays, ajoutant qu’il existe une « myriade de structures familiales », sans mentionner explicitement les couples homosexuels qui vivent en cohabitation.

    Si Royaume-Uni n’avait pas proposé un vote sur la résolution, celle-ci aurait été adoptée par consensus. Le pays a explicitement inclus à sa définition de la famille les couples homosexuels en cohabitation et leurs enfants. L’Argentine a déclaré qu’il était « impossible de définir la famille », citant l’opinion d’un des experts de l’Onu.

    Tous les pays membres du Groupe Africain ont voté en faveur de la résolution. Aucun état européen siégeant au Conseil n’a voté pour. Suite à cette résolution, une conférence sur la protection de la famille est prévue lors de la prochaine session du Conseil des droits de l’homme, en septembre.

    Participez à la campagne auprès de l'ONU pour inclure la famille : http://citizengo.org/fr/7760-campagne-aupres-lonu-pour-inclure-famille

  • Travailler le dimanche, est-ce une vraie liberté ?

    IMPRIMER

    François : pas de travail le dimanche !

    (Radio Vatican) Un pacte pour le travail : c’est le souhait exprimé par le Pape François lors de son premier rendez-vous à Campobasso, chef-lieu de la région du Molise, dans le centre-sud de l’Italie. Lors d’une rencontre avec le monde du travail au sein de l’université régionale, il s’est adressé aux travailleurs et aux entrepreneurs de cette région pour leur exprimer sa proximité par rapport « au drame du chômage ». « Tant de postes de travail pourraient être récupérés grâce à une stratégie mise en place avec les autorités nationales qui sache cueillir les opportunités offertes par les normes nationales et européennes. » Et d’encourager son public à aller de l’avant. 

    « C’est un des plus grands défis de notre époque : se convertir à un développement qui sache respecter la création ». Le Pape François a ainsi résumé l’importance qu’il y avait à promouvoir la formation des jeunes afin de « répondre aux nouvelles questions complexes que la crise économique actuelle pose, sur le plan local, national et international ». 

    Autre défi du monde du travail : « concilier le temps de travail avec le temps passé avec la famille ». « C’est un point qui permet de discerner, d’évaluer la qualité humaine du système économique dans lequel nous nous trouvons » a-t-il ajouté. 

    Le Pape en profite pour revenir sur le thème du travail dominical, « qui n’intéresse pas seulement les croyants mais qui intéressent tout le monde comme choix éthique ». « Le dimanche sans travail affirme que l’économie n’a pas la priorité sur l’humain, sur la gratuité et sur les relations non commerciales, sur les relations familiales et amicales, et, pour les croyants, sur la relation avec Dieu et avec la communauté ». Et de poser cette question : « travailler le dimanche est-ce une vraie liberté ? ». 

  • Des livres pour vos vacances

    IMPRIMER

    Voici la liste des livres « coup de cœur » que les Padre (padreblog.fr) vous recommandent d’emporter avec vous cet été. La lecture et la prière sont les deux lieux essentiels du renouvellement : n’oublions pas l’un ET l’autre !

    Ne manquez pas des ouvrages sortis cette année

    L’Eglise n’a pas dit son dernier mot du Père Matthieu ROUGE. Pour comprendre que le christianisme n’a pas fini de ré-enchanter le monde et pour sortir du déclinisme ambiant (Robert Laffont, 2014, 258 pages, 19.5 €).

    Le roman de Saint Louis de Philippe de VILLIERS. L’épopée d’un roi de France et père de famille, qui a su allier politique et sainteté. Sous la plume de l’auteur, on expérimente le rayonnement et la sainteté de celui dont on célèbre cette année le 800ème anniversaire de la naissance (Albin Michel, 2013, 504 pages, 22 €).

    Le prodigieux mystère de la joie du Père Matthieu DAUCHEZ. Un Padre au cœur de l’enfer, qui se laisse instruire par des miséreux qui ne possèdent rien mais qui ont tout (Artège, 2014, 160 pages, 15 €).

    Chrétiens en danger de Marc FROMAGER. Le christianisme est de loin la religion la plus persécutée dans le monde. Mais les raisons d’espérer sont nombreuses ! Un ouvrage pour redécouvrir la chance que nous avons de prier et de célébrer en paix (Les Béatitudes, 2013, 189 pages, 14 €).

    Aimer en vérité de l’abbé Pierre-Hervé GROSJEAN. On ne présente plus cet ouvrage que tous les jeunes entre 15 et 22 ans devraient avoir lu (Artège, 2014, 150 pages, 11 €). Pour les plus grands, L’Amour, une affaire sacrée, une sacrée affaire du Père Michel-Marie ZANOTTI-SORKINE explique également, avec flamboyance et vérité, comment s’aimer et s’aimer bien (Le Rocher, 2014, 120 pages, 12 €).

    Les Veilleurs, enquête sur une résistance de Henrik LINDELL. L’ouvrage qui présente l’un des plus beaux fruits des mouvements sociétaux de l’année passée (Salvator, 2014, 139 pages, 14.90 €).

    Redécouvrez des grands classiques et des chefs d’oeuvre

    Le Maître de la terre, la crise des derniers temps de Robert Hugh BENSON. Un roman visionnaire, écrit en 1907. Une réflexion très actuelle sur les inévitables dérives d’un monde qui veut se construire sans Dieu (Téqui, 1993, 420 pages, 15 €). (Voir ICI, ndB)

    Mémoire et identité de JEAN-PAUL II. Le livre testament du Pape, publié à peine trois mois avant sa mort. Sous un ton très personnel, celui qui a été canonisé cette année décrit la mort d’un Occident qui perd sa mémoire et ne sait plus définir son identité. Un véritable bréviaire pour une Europe désincarnée (Flammarion, 2005, 250 pages, 17 €).

    Terre des hommes d’Antoine de SAINT-EXUPERY. Un petit livre superbement écrit, tout en caresses et en légèreté, sur le dos des nuages. Un sublime morceau de littérature française qui offre des réponses à une question essentielle : qu’est-ce qui permet de devenir vraiment un homme ? (Le texte est téléchargeable sur Internet ou chez Folio).

    Augustin ou le maître est là de Joseph MALEGUE. Le « Proust catholique » des années 1930, écrivain lu avec ferveur par Paul VI comme le conteur de l’histoire de l’âme et par le pape François comme le grand romancier moderne des « classes moyennes de la sainteté ». Un magnifique roman d’une confondante actualité sur la crise religieuse des sociétés d’abondance (Le Cerf, 2014, 832 pages, 30 €).

    (liste de l’été 2013; liste de l’été 2012; liste de l’été 2011)

  • Manif pour Tous : victoire pour les 700.000 pétitionnaires contre la loi Taubira

    IMPRIMER

    COMMUNIQUE DE PRESSE 

    Victoire pour les 700 000 pétitionnaires contre la loi Taubira :

    Le Tribunal Administratif annule le rejet de la pétition par le CESE !

    Mais peut-on réécrire l'Histoire quand elle a été manipulée ?

    Le Tribunal Administratif de Paris vient de déclarer recevable la pétition citoyenne sur le projet de loi Taubira déposée le 15 février 2013. Cependant, alors qu’il annule donc le délibéré du CESE sur ce sujet, le Tribunal n’a étonnamment pas retenu la demande d’enjoindre le CESE d’émettre un avis, ce qui était pourtant la conséquence logique de sa décision. Cela reste néanmoins une grande victoire pour les 700 000 signataires de la pétition citoyenne, dont l’affront est en partie réparé : ils voulaient faire respecter la filiation père/mère/enfant, mais le pouvoir a triché. Ils auront au moins fait reculer ceux qui ne respectent pas la démocratie.

    En février 2013, en plein débat sur la loi Taubira ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe, les équipes de La Manif Pour Tous récoltent en moins de 3 semaines 694.428 signatures, largement au-dessus des 500.000 signatures minimum nécessaires pour saisir le Conseil Economique Social et Environnemental, pour lui demander de rendre un avis sur le projet de loi. Cet avis aurait dû notamment être adressé ensuite au Premier Ministre, au président du Sénat, au président de l’Assemblée Nationale et au mandataire de la pétition, Philippe Brillault, porte-parole de La Manif Pour Tous et maire du Chesnay (78).

    Un tel avis de l’assemblée de la société civile qu’est le CESE était plus que légitime puisque d’une part la loi Taubira sur le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe concernait l’intérêt général, à commencer par l’intérêt supérieur de l’enfant  et que d’autre part, près de 700 000 personnes avaient participé à cette pétition, ce qui était historique. En outre, aucune étude d’impact préalable à l’examen de la loi Taubira n’avait été réalisée en dépit de ses conséquences majeures pour l’enfant et la société.

    Le 26 février 2013, le bureau du CESE déclarait pourtant cette pétition irrecevable au motif que la saisine de cette institution pour avis sur un projet de loi relèverait exclusivement du Premier ministre et ne pourrait donc être autorisée par voie de pétition. A la suite de cette décision stupéfiante, scandaleuse et anti-démocratique, le mandataire de la pétition, Philippe Brillault, avait déposé un recours auprès du Tribunal Administratif de Paris qui a été examiné le 16 juin 2014.

    « Le rapporteur public avait alors souligné que le délibéré du bureau du CESE était entaché de vices de compétence, de procédure, de forme et d’erreur d’interprétation du droit » rappelle Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. « Le Tribunal Administratif a suivi le rapporteur public en déclarant nul le délibéré du bureau du CESE » poursuit-elle.

    Que le CESE, sur conseil du Premier ministre d’alors, ait pu prendre une décision hors-la-loi et oser fouler au pied la démocratie pose un problème majeur de légitimité. Que les élus ne s’étonnent pas de l'actuelle crise de confiance qu’ils subissent de la part de leurs électeurs !

    Par ailleurs, le Tribunal Administratif n’ayant pas enjoint le CESE de se saisir de la question posée par les pétitionnaires, La Manif Pour Tous et le mandataire de la pétition décideront prochainement de faire appel ou non.

  • L'Église catholique veut une solution pour les divorcés-remariés

    IMPRIMER

    Analyse de l’Instrumentum Laboris du prochain synode par Jean-Marie Guénois, dans le « Figaro » :

    On ne voit pas comment sur la question des divorcés-remariés l'Église catholique va pouvoir longtemps résister à la pression de… sa propre base. Car jamais l'aspiration pour un vent de changement n'a été à ce point exprimée, par le Vatican lui-même, dans un document officiel de 80 pages, publié jeudi à Rome. C'est à partir de ce texte - appelé Instrumentum Laboris - que deux cent évêques chargés de statuer sur toutes ces questions familiales vont débattre à Rome lors d'un synode, voulu par le pape François, en octobre 2014.Document qui est lui-même le fruit d'une enquête mondiale lancée en novembre 2013. L'Église catholique a interrogé toutes ses composantes, du fidèle au cardinal, en passant par les prêtres, les religieux et religieuses et les couples. L'idée était de dresser un état des lieux de l'enseignement moral de l'Église sur la famille et la sexualité.

    Le résultat est édifiant à double titre. D'une part, l'Église, dans la version finale de ce document, n'a rien filtré de la distance abyssale qu'elle constate entre ce qu'elle prône et la réalité de la pratique des fidèles en ces domaines. En exposant, d'autre part, très lucidement, certains problèmes délicats comme celui de l'accueil des divorcés-remariés, elle donne le signal très clair qu'elle entend vraiment trouver, cette fois, des solutions pour résoudre la question. En cohérence, du reste, avec la ligne fixée par le pape François sur ce point. Fut-ce au prix d'une vive controverse chez les cardinaux divisés théologiquement à ce propos.

    Lire la suite

  • L’Église prend le pouls de la crise des familles

    IMPRIMER

    De Sébastien Maillard à Rome, pour le journal « La Croix » (extraits) :

    (…) Le document de travail du futur Synode sur la famille, publié jeudi 26 juin, fait état d’une large méconnaissance chez les fidèles du magistère de l’Église catholique sur ce thème, d’une pastorale inadaptée à des circonstances devenues plus complexes et d’une incompréhension à l’égard des exigences de l’Église en matière de fécondité.

    ( …) Dressé à partir des réponses au questionnaire diffusé, d’une manière ouverte inédite, à la fin de l’année dernière, l’Instrumentum laboris (document de travail), rendu public à Rome ce jeudi 26 juin, offre un panorama mondial de la famille contemporaine auquel est confrontée l’Église catholique.

    Élaboré en vue de l’assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques sur les « défis pastoraux de la famille », que le pape François a convoqué pour octobre prochain, le document ne fournit ni statistiques, ni catalogue d’expériences concrètes, mais, sur 80 pages, prend toute la mesure d’un fossé croissant entre l’Église et les familles, au-delà de la diversité des situations locales.

    Lire la suite

  • Quand l'Appel fait une enquête auprès des catholiques belges...

    IMPRIMER

    La revue belge "l'Appel", dirigée notamment par l'abbé Gabriel Ringlet, a lancé une enquête afin de connaître l'avis des catholiques sur une série de positions de l'Église. N'hésitez pas à y répondre en toute sincérité. 
     
    LE MAGAZINE L'APPEL INTERROGE SES LECTEURS
     
    En octobre prochain, un Synode sur la famille se tiendra à Rome. On devrait y discuter du positionnement de l'Eglise catholique face à l'évolution de la famille, à l'éthique etc. Que pensent de ces questions les catholiques belges, et parmi ceux-ci les lecteurs du magazine chrétien indépendant "L'appel"?
     
    Pour le savoir, le mensuel lance une grande enquête en ligne, via internet. Il y invite ses lecteurs à se prononcer à propos de quelques grands dossiers qui concernent l'évolution de l'Eglise en ce début de XXIe siècle et entend recueillir leur sentiment face à l'avenir de l'institution.
     
    Cette enquête, à laquelle on peut répondre sur internet jusqu'à la fin août, fait suite à d'autres sondages de même type réalisés précédemment par le magazine. Les résultats 2014 permettront de mesurer l'état actuel de l'opinion de chrétiens vis-à-vis d'une série de thème épineux qui interpellent toujours les croyants soucieux de vivre avec leur siècle.
     
    Pour prendre connaissance du questionnaire proposé au public cliquez sur ce lien:
    https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dDBPc0hlODRWSXZ2ZzJadlBDT3FHMnc6MA ou se rendre sur le site internet du magazine L'appel (www.magazine-appel.be
     
    ) où un onglet donne directement accès au questionnaire.

  • Pèlerinage de Pentecôte Paris-Chartres : pourquoi ils marchent

    IMPRIMER

    Dans l’hebdomadaire « Famille Chrétienne », une interview réalisée par Jean-Marie Dumont :

    « Quelque 10 000 pèlerins relieront Paris et Chartres, à pied, ce week-end de Pentecôte, à l’invitation de l’association Notre-Dame de chrétienté. Le témoignage de l’un des pèlerins, Xavier de Lustrac, père de famille de 3 enfants.

     Vous partez ce week-end, pendant trois jours, sur les routes de Chartres. Pourquoi ?

    le-pelerinage-notre-dame-de-chretiente-trois-jours-de-marche-de-paris-a-chartres_article.jpgPour moi, c’est vraiment un temps fort de l’année. C’est comme une retraite spirituelle, mais en marchant. On sort du tumulte de la vie ordinaire pour aller vers autre chose, vers l’Essentiel. C’est aussi une expérience de partage avec nos enfants : on est sous la tente avec eux, ils voient leurs parents dans un contexte différent, partagent la foi avec eux.

    Êtes-vous des habitués de ce pèlerinage ?

    C’est la quatrième fois que nous le faisons. Nous l’avons connu par des amis qui vont régulièrement à la messe de saint Pie V et nous y ont invités. La première année, nous l’avons fait par curiosité et nous avons été très chaleureusement accueillis. La deuxième année, on se posait la question avec mon épouse et ce sont nos enfants qui nous ont poussés à le refaire. C’est d’autant plus étonnant que c’est toujours un effort pour eux d’aller à la messe. Pourtant, le pèlerinage de Chartres, ils ne veulent pas le manquer, alors que c’est messe en latin, communion sur la langue et à genoux…

    Lire la suite

  • Quelle famille « chrétienne » pour demain ?

    IMPRIMER

    De Sandro Magister sur son site « Chiesa » :

    « Les réponses des évêques du Japon et de pays du centre de l’Europe au questionnaire du synode consacré à la famille montrent que les catholiques cèdent à la "pensée unique" dominante. Mais aussi que les pasteurs sont incapables de diriger 

    ROME, le 6 juin 2014 – Jusqu’à présent, six conférences épiscopales ont rendu publiques les réponses aux 39 questions du questionnaire préparatoire au prochain synode des évêques, convoqué pour traiter le thème de la famille. Ce faisant, elles ont violé la consigne de confidentialité qu’elles avaient reçue. 

    La conférence des évêques d’Allemagne :

    > Pastoral challenges to the family…

    La conférence des évêques d’Autriche :

    > Fragebogen zur Bischofssynode...

    La conférence des évêques de Suisse :

    > Consultation sur la pastorale de couple…

    La conférence des évêques de Belgique :

    > Rapport de synthèse...

    La conférence des évêques de France :

    > Les défis pastoraux de la famille...

    La conférence des évêques du Japon :

    > Response to the Secretariat...

    Comme on peut le constater, cinq de ces conférences sur six appartiennent à cette zone géographique, située au centre de l’Europe, qui a été l’aile marchante des innovations du concile Vatican II mais qui, ultérieurement, a également été la plus touchée par le phénomène de la sécularisation.

    Lire la suite

  • La crise du mariage : des rappels historiques de Francesco Agnoli

    IMPRIMER

    El-matrimonio-romano.jpgQuand Jésus promulgua le mariage chrétien, la situation de la famille était bien pire encore qu'aujourd'hui. Le  site « Benoît et moi » a traduit et publié, à cet égard, un excellent article de Francesco Agnoli repris sur « Religion en Libertad ». Extraits :


    «  Ce que le Christ a enseigné… et enseignerait

    ------

    Comment se comporterait Celui qui est infiniment bon et miséricordieux, Jésus Christ, lui-même, s’il venait aujourd’hui ? Changerait-il la doctrine de l’indissolubilité du mariage, en la considérant en adéquation avec notre époque et non respectueuse du grand nombre de divorcés remariés qui existent aujourd’hui ? Introduirait-il des exceptions, de la casuistique, des problématiques différentes comme celles proposées par le cardinal Kasper ? Jésus rendrait-il un peu plus flexible ce laconique et lapidaire commandement qui dit : « Ce que Dieu a uni, l’homme ne le sépare pas » (Mt 19, 8)?

    Lire la suite

  • Les "seconds mariages" chez les orthodoxes : mythe et réalité

    IMPRIMER

    De Sandro Magister sur chiesa.espresso :

    Mythe et réalité des seconds mariages chez les orthodoxes

    Selon une opinion très répandue, les Églises orientales admettent que l’on se marie à nouveau après avoir divorcé et elles donnent la communion à ceux qui se sont remariés. Mais ce n’est pas la vérité, explique Nicola Bux. Seul le premier mariage est célébré comme un véritable sacrement 


    ROME, le 30 mai 2014 – Dans l’avion qui le ramenait de la Terre Sainte, on a demandé au pape François si "l’Église catholique pourra apprendre quelque chose des Églises orthodoxes" en ce qui concerne les prêtres mariés et l'acceptation des remariages pour les divorcés.

    Sur le premier de ces deux points comme sur le second, le pape a répondu de manière évasive. Cependant tout le monde se souvient de ce qu’il avait déclaré à propos des remariages lors d’une précédente interview en avion, pendant son voyage de Rio de Janeiro à Rome :

    "J’ouvre une parenthèse : les orthodoxes suivent la théologie de l'économie, comme ils l’appellent, et ils donnent une seconde possibilité [de mariage], ils le permettent. Je crois que ce problème – je ferme la parenthèse – doit être étudié dans le cadre de la pastorale du mariage".

    Le cardinal Walter Kasper a lui aussi fait référence à cette pratique des Églises orientales lorsque, au consistoire du mois de février dernier, il a prononcé le discours d’ouverture : il a focalisé la discussion en vue du synode consacré à la famille sur la question de l’accès des divorcés remariés à la communion.

    Les gens pensent en général que, dans les Églises orthodoxes, les deuxièmes et même les troisièmes mariages sont célébrés sacramentellement et que l’on donne la communion aux divorcés remariés.

    Or ce n’est pas du tout de cette manière que les choses se passent en réalité. Entre la célébration du premier mariage et celle du second, l'orthodoxie a toujours établi une différence non seulement quant à la cérémonie mais également quant au fond, comme le montre bien la tonalité fortement pénitentielle des prières dites lors du second mariage.

    Il suffit, pour s’en rendre compte, de lire, à ce sujet, la reconstitution historique qui a été publiée il y a deux mois par Basilio Petrà, prêtre catholique de rite latin mais d’origine grecque, spécialiste de cette question et professeur à l’Institut Pontifical Oriental :

    B. Petrà, "Divorzio e seconde nozze nella tradizione greca. Un'altra via", Cittadella Editrice, Assise, 2014, 212 pp., 15,90 euros.

    Quant au texte que l’on peut lire ci-dessous, c’est un éclaircissement à propos de ce que sont, en réalité, les seconds mariages dans la théologie et dans la pratique des Églises orthodoxes.

    L'auteur, Nicola Bux, expert en liturgie et enseignant à la faculté de théologie de Bari, est consulteur de la congrégation pour la doctrine de la foi et de la congrégation pour les causes des saints. Il a pris part au synode de 2005 consacré à l'eucharistie, dont il raconte ici un épisode intéressant.

    à lire sur chiesa.espresso