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Eglise - Page 12

  • Saint Ignace de Loyola (31 juillet)

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    En ce jour de la fête de saint Ignace, nous vous proposons cette prière qu'il a composée:

    Prends, Seigneur et reçois, 
    toute ma liberté, 
    ma mémoire, 
    mon intelligence 
    et toute ma volonté; 
    Tout ce que j'ai et possède, 
    c'est Toi qui me l'as donné: 
    A Toi, Seigneur, je le rends Tout est à Toi, 
    disposes-en 
    selon Ton entière volonté.
    Donne-moi, 
    ton amour et ta grâce :
    c'est assez pour moi. 

    Commentaire de Benoît XVI :

    Cette dernière partie justement me semble très importante: comprendre que le vrai trésor de notre vie est d'être dans l'amour du Seigneur et ne jamais perdre cet amour. Alors, nous sommes véritablement riches. Un homme qui a trouvé un grand amour se sent véritablement riche et sait que cela est la véritable perle, que cela est le trésor de sa vie et non toutes les autres choses qu'il peut posséder. Nous avons trouvé, mieux encore, nous avons été trouvés par l'amour du Seigneur et plus nous nous laissons toucher par son amour dans la vie sacramentelle, dans la vie de prière, dans la vie du travail, du temps libre, plus nous pouvons comprendre que oui, j'ai trouvé la perle véritable, tout le reste ne compte pas, tout le reste n'est important que dans la mesure où l'amour du Seigneur m'attribue ces choses. Je ne suis riche, je ne suis réellement riche et élevé que si je suis dans cet amour. Trouver ici le centre de la vie, la richesse. Puis laissons-nous guider, laissons la Providence décider ce qu'elle fera de nous.

    source

  • Âme du Christ: un commentaire sur la célèbre prière de saint Ignace de Loyola

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    Réflexion faite

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    Âme du Christ

    La célèbre prière de saint Ignace de Loyola n’est en réalité pas de lui. Ses origines remontent au XIVe siècle au moins. Elle s’inscrit dans la ligne de la « devotio moderna »  mais son auteur reste inconnu. C’est le fondateur de la Compagnie de Jésus qui la rendit vraiment populaire, jusqu’à nos jours. Elle figure en tête du Testament spirituel du pape Pie XII (dont le confesseur était un jésuite allemand, le futur cardinal Augustin Bea). Lu sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège cet article destiné à la Revue Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle : 

    « L’Anima Christi est une belle prière, éminemment eucharistique, qui convient particulièrement pour l’action de grâce après la communion, ou encore, à un bon moment d’adoration du Saint-Sacrement.  

    De quand date-t-elle ?

    Elle n’est pas récente mais on peut la prier avec un cœur toujours nouveau. Elle s’inscrit dans une tradition séculaire et vénérable. Ses origines remontent au XIVe siècle au moins, car le British Museum en garde un manuscrit, datant probablement de 1370, fût-ce sous une forme légèrement différente de celle qui est devenue classique. On l’a retrouvée aussi dans l’Alcazar de Séville (palais des rois), à l’époque de Pierre le Cruel (milieu du XIVe s.). 

    Qui est l’auteur ?

    Là, on se perd en conjectures. Elle fut attribuée à Bernardin de Feltre, un franciscain (mais celui-ci est de la 2e moitié du XVe s). On l’a mise sous la plume de saint Thomas d’Aquin (1225-1274), et aussi du pape Jean XXII (pape en 1315). Celui-ci accorda à la prière une indulgence de 3000 jours et contribua à sa popularité. Mais en définitive, l’auteur reste inconnu jusqu’à nos jours. 

    Saint Ignace de Loyola.

    Beaucoup d’éditions des Exercices spirituels de saint Ignace font figurer l’Anima Christi au tout début des exercices, même dès avant le texte des Exercices, comme une sorte de portail d’entrée. On ne peut imaginer une plus belle recommandation. Sans conteste, saint Ignace a contribué à un accroissement de la popularité de cette prière. Dès la première semaine des exercices, pour le triple « colloque » (oraison) conclusif de la méditation, saint Ignace la met au même pied que l’Ave Maria et le Pater noster. C’est dire tout le fruit spirituel que le saint escomptait voir retirer de sa pratique par le retraitant. Mais à l’époque elle était déjà bien entrée dans la dévotion, elle était supposée connue, ce qui dispensait les premiers éditeurs des Exercices de la mentionner dans son entier. 

    Actuellement.

    La prière a été traduite dans la plupart des langues. Le cardinal Newman l’a traduite en anglais.

    Pie XII avait coutume de prier l’Anima Christi. La dernière fois, semble-t-il, lorsqu’il reçut les derniers sacrements, peu avant sa mort.

    On aurait pu croire cette vieille prière passée de mode, désuète, mais à l’heure actuelle, il en existe plusieurs versions chantées. On peut l’écouter sur YouTube. C’est en dire toute la jeunesse. 

    Pour mémoire, en voici le texte :

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  • 31 juillet : saint Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus

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    Sur Radio Vatican :

    Jour de fête pour la communauté jésuite aujourd’hui, en ce jour où l’Eglise fait mémoire de Saint Ignace de Loyola (1491-1556), fondateur de la Compagnie de Jésus, une fête que le pape François a décidé de passer avec ses frères jésuites.

    Il a célébré ce matin une messe privée en l’église du Gesù, église-mère de la compagnie, située en plein cœur de Rome, entouré d'environ 800 personnes, dont quelque 250 prêtres.

    Du site des jésuites du Quebec et de Haïti :

    Vie d'Ignace de Loyola

    I. Entre les murs d'un château

    En 1491, au château de Loyola en Espagne, naît un enfant qu'on prénomme Inigo. Quelque trente ans plus tard, au début de ses études à Paris, Inigo changera son nom en celui d'Ignacio (Ignace, en français).

    En 1506-1507, Inigo, encore adolescent, se rend à Arévalo et devient page à la cour espagnole. Le jeune noble de Loyola s'initie alors à la vie de cour et au métier des armes.

    En 1521, engagé dans la défense de la forteresse de Pampelune, Inigo est blessé. Un boulet de canon lui brise la jambe droite et endommage sérieusement l'autre jambe.

    Premier bouleversement

    Celui qui, hier encore, rêvait d'exploits militaires et de vie chevaleresque se retrouve blessé, cloué à un lit, incapable de se déplacer seul. Un boulet de canon a soudainement bouleversé sa vie.

    Opéré une première fois à Pampelune, Inigo est ramené à Loyola. On doit se rendre à l'évidence, des os mal repris ou déplacés forment une saillie qui rend la jambe difforme. Parce qu'il veut retrouver son élégante démarche d'autrefois, par deux fois et à froid Inigo accepte de se faire briser la jambe et scier les os qui dépassent. Commence une longue convalescence Ignace souffre physiquement et moralement; il s'ennuie.

    Pour tuer le temps et se redonner un peu de courage, il aimerait bien lire quelques romans de chevalerie. Dans tout le château, malheureusement, on ne lui trouvera que deux livres: l'un portant sur la vie des saints et l'autre sur la vie de Jésus. Faute de mieux, le malade entreprend la lecture de ces ouvrages.

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  • Ignace, fondateur des jésuites (31 juillet)

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    Lst_ignatius_of_loyola_1491-1556_founder_of_the_jesuits.jpge mercredi 31 juillet 2013, le pape François a prononcé cette homélie en l'église du Gésu à Rome à l'occasion de la fête de saint Ignace :

    En cette Eucharistie au cours de laquelle nous célébrons notre Père Ignace de Loyola, à la lumière des lectures que nous avons écoutées, je voudrais proposer trois pensées simples, guidées par trois expressions : mettre au centre le Christ et l’Église ; se laisser conquérir par Lui pour servir ; ressentir de la honte pour nos limites et nos péchés, pour être humbles devant Lui et devant nos frères.

    1. Notre blason à nous, jésuites, est un monogramme, l’acronyme de Iesus Hominum Salvator (ihs). Chacun de vous pourra me dire : nous le savons parfaitement ! Mais ce blason nous rappelle constamment une réalité que nous ne devons jamais oublier : la place centrale du Christ pour chacun de nous et pour toute la Compagnie, que saint Ignace voulut précisément appeler « de Jésus » pour indiquer le point de référence. Du reste, même au début des Exercices spirituels, il nous place face à notre Seigneur Jésus Christ, à notre Créateur et Sauveur (cf. ee, 6). Et cela nous conduit, nous jésuites et toute la Compagnie, à être « décentrés », à avoir devant nous le « Christ toujours plus grand », le Deus semper maior, l’intimior intimo meo, qui nous fait sortir de nous-mêmes en permanence, qui nous conduit à une certaine kenosis, à « sortir de notre amour, de notre volonté et de notre intérêt » (ee, 189). Pour nous, pour nous tous, cette question n’est pas évidente : le Christ est-il le centre de ma vie ? Est-ce que je place vraiment le Christ au centre de ma vie ? Parce qu’il y a toujours la tentation de penser que c’est nous qui sommes au centre. Et quand un jésuite se met lui-même au centre et non pas le Christ, il commet une erreur. Dans la première lecture, Moïse répète avec insistance au peuple d’aimer le Seigneur, de marcher dans ses voies, « parce qu’Il est ta vie » (cf. Dt 30, 16.20). Le Christ est notre vie ! À la place centrale du Christ correspond aussi la place centrale de l’Église: ce sont deux feux que l’on ne peut séparer: je ne peux pas suivre le Christ sinon dans l’Eglise et avec l’Eglise. Et dans ce cas également, nous, jésuites, et l’ensemble de la Compagnie, nous ne sommes pas au centre, nous sommes, pour ainsi dire, « déplacés », nous sommes au service du Christ et de l’Église, l’Épouse du Christ notre Seigneur, qui est notre Sainte Mère l’Église hiérarchique (cf. ee, 353). Être des hommes enracinés et fondés dans l’Église : c’est ainsi que nous veut Jésus. Il ne peut pas y avoir de chemins parallèles ou isolés. Oui, des chemins de recherche, des chemins créatifs, oui, cela est important : aller vers les périphéries, les nombreuses périphéries. Cela exige de la créativité, mais toujours en communauté, dans l’Église, avec cette appartenance qui nous donne le courage d’aller de l’avant. Servir le Christ, c’est aimer cette Église concrète et la servir avec générosité et dans un esprit d’obéissance.

    2. Quelle est la voie pour vivre ce double caractère central ? Regardons l’expérience de saint Paul, qui est également l’expérience de saint Ignace. Dans la deuxième lecture que nous avons écoutée, l’apôtre écrit : je m’efforce de courir vers la perfection du Christ « ayant été saisi moi-même par le Christ Jésus » (Ph 3, 12). Pour Paul, cela a eu lieu sur le chemin de Damas, pour Ignace dans sa maison de Loyola, mais le point fondamental est commun : se laisser conquérir par le Christ. Je cherche Jésus, je sers Jésus parce que lui m’a cherché en premier, parce que j’ai été conquis par Lui : et c’est là le cœur de notre expérience. Mais lui est premier, toujours. En espagnol, il existe un mot qui est très éloquent, qui l’explique bien : lui nous « primerea », « El nos primerea ». Il est toujours le premier. Quand nous arrivons, Il est arrivé et il nous attend. Et ici, je voudrais rappeler la méditation sur le Royaume pendant la Deuxième Semaine. Le Christ notre Seigneur, Roi éternel, appelle chacun de nous en nous disant : « Qui veut venir avec moi doit travailler avec moi, afin qu’en me suivant dans la souffrance, il me suive aussi dans la gloire » (ee, 95) : être conquis par le Christ pour offrir à ce Roi toute notre personne et tous nos efforts (cf. ee, 96) ; dire au Seigneur de vouloir tout faire pour son plus grand service et sa louange, l’imiter dans sa façon de supporter même les insultes, le mépris, la pauvreté (cf. ee, 98). Mais je pense à notre frère en Syrie en ce moment. Se laisser conquérir par le Christ signifie être toujours tendus vers ce qui se trouve devant moi, vers l’objectif du Christ (cf. Ph 3, 14) et se demander en vérité et avec sincérité : Qu’est-ce que j’ai fait pour le Christ ? Qu’est-ce que je fais pour le Christ ? Que dois-je faire pour le Christ ? (cf. ee, 53).

    3. Et j’en viens au dernier point. Dans l’Évangile, Jésus nous dit : « Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi, celui-là la sauvera »... « Celui qui aura rougi de moi...» (Lc 9, 23). Et ainsi de suite. La honte du jésuite. L’invitation que fait Jésus est de ne jamais rougir de Lui, mais de le suivre toujours avec un dévouement total, en se confiant et en se fiant à Lui. Mais en regardant Jésus, comme saint Ignace nous l’enseigne dans la Première Semaine, surtout en regardant le Christ crucifié, nous ressentons le sentiment si humain et si noble qu’est la honte de ne pas être à la hauteur ; nous regardons la sagesse du Christ et notre ignorance, sa toute-puissance et notre faiblesse, sa justice et notre iniquité, sa bonté et notre méchanceté (cf. ee, 59). Demander la grâce de la honte, la honte qui vient du dialogue constant de miséricorde avec Lui, la honte qui nous fait rougir devant Jésus Christ, la honte qui nous met en harmonie avec le cœur du Christ qui s’est fait péché pour moi, la honte qui met notre cœur en harmonie dans les larmes et qui nous accompagne dans la sequela quotidienne de « mon Seigneur ». Et cela nous conduit toujours, en tant qu’individus et en tant que Compagnie, à l’humilité, à vivre cette grande vertu. Une humilité qui nous fait prendre conscience chaque jour que ce n’est pas nous qui construisons le Royaume de Dieu, mais que c’est toujours la grâce du Seigneur qui agit en nous, l’humilité qui nous pousse à nous placer de tout notre être non pas au service de nous-mêmes ou de nos idées, mais au service du Christ et de l’Église, comme des vases d’argile, fragiles, inadéquats, insuffisants, mais dans lesquels se trouve un immense trésor que nous portons et que nous communiquons (2 Co 4, 7). J’ai toujours aimé penser au crépuscule du jésuite, lorsqu’un jésuite finit sa vie, quand il est à son crépuscule. Et me viennent toujours à l’esprit deux icônes de ce crépuscule du jésuite : l’une, classique, celle de saint François-Xavier, regardant la Chine. L’art l’a peint tant de fois ce crépuscule, cette fin de Xavier. Même la littérature, dans ce beau texte de Pemán. À la fin, sans rien, mais devant le Seigneur ; cela me fait du bien de penser à cela. L’autre crépuscule, l’autre icône qui vient comme un exemple, est celle de Père Arrupe lors de son dernier entretien dans le camp de réfugiés, quand il nous avait dit — ce que lui-même disait — « Je dis ceci comme si c’était mon chant du cygne : priez ». La prière, l’union avec Jésus. Et après avoir dit cela, il a pris l’avion, est arrivé à Rome et a eu cet ictus, qui a marqué le début de ce crépuscule si long et si exemplaire. Deux crépuscules, deux icônes qu’il sera bon pour nous tous de regarder, et d’y revenir. Et demander la grâce que nos crépuscules soient comme les leurs.

    Chers frères, tournons-nous vers Nuestra Señora, Elle qui a apporté le Christ dans son sein et qui a accompagné les premiers pas de l’Église, qu’elle nous aide à mettre au centre de notre vie et de notre ministère le Christ et son Église. Elle qui a été la première et la plus parfaite disciple de son Fils, qu’elle nous aide à nous laisser conquérir par le Christ pour le suivre et le servir dans toutes les situations. Elle qui répondit avec la plus profonde humilité à l’annonce de l’Ange : « Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m'advienne selon ta parole ! » ( Lc 1, 38), qu’elle nous fasse ressentir la honte de notre insuffisance face au trésor qui nous a été confié, pour vivre l’humilité devant Dieu. Que nous accompagne sur notre chemin l’intercession paternelle de saint Ignace et de tous les saints jésuites, qui continuent de nous enseigner à tout faire, avec humilité, ad maiorem Dei gloriam.

  • Pourquoi l’arrestation de deux religieuses bouleverse la politique indienne

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    De Luke Coppen sur The Pillar :

    Pourquoi l’arrestation de deux religieuses bouleverse la politique indienne

    La plupart des incidents antichrétiens passent inaperçus. Pourquoi est-ce différent ?

    Sœur Preeti Mary et Sœur Vandana Francis après leur détention à la gare de Durg, dans l'État indien du Chhattisgarh, le 25 juillet 2025. Crédit : @TheChronology__/twitter.com.

    La plupart de ces arrestations passent inaperçues, sauf auprès des défenseurs des droits de l'homme. Mais l'arrestation de deux religieuses, le 25 juillet, a fait la une des journaux en Inde et a déclenché un débat politique national.

    Quel est le contexte ? Pourquoi les religieuses ont-elles été arrêtées ? Comment réagissent les dirigeants de l'Église et les responsables politiques ? Et pourquoi l'affaire a-t-elle retenu l'attention ?

    Le Pilier jette un œil.

    Quel est le contexte ?

    Seulement 2 % des quelque 1,4 milliard d'habitants de l'Inde sont chrétiens. La situation critique de la minorité chrétienne est donc rarement considérée comme un problème brûlant dans la société indienne.

    La Constitution du pays garantit la liberté de religion. Mais dans la pratique, les chrétiens indiens doivent exercer leur foi avec une grande discrétion, étant donné que le pays est à 80 % hindou et que le nationalisme hindou est une force culturelle majeure.

    La coalition au pouvoir est menée par le Bharatiya Janata Party (BJP) du Premier ministre Narendra Modi, qui affirme que l'hindouisme, ou « hindouisme », est le fondement de la culture du pays. Aux côtés du BJP, une multitude d'organisations défendent l'idéologie hindouiste, collectivement connue sous le nom de Sangh Parivar .

    Le Sangh Parivar comprend une organisation militante connue sous le nom de Bajrang Dal , qui est active dans l'État du Chhattisgarh, au centre de l'Inde, dirigé par le BJP.

    Ce qui s'est passé?

    Le 25 juillet, deux religieuses sont arrivées à la gare de Durg, dans l'État du Chhattisgarh, en provenance d'Agra, une ville de l'État d'Uttar Pradesh, au nord du pays.

    Les religieuses, Sœur Vandana Francis et Sœur Preeti Mary, sont originaires de l'État du Kerala, dans le sud de l'Inde, et appartiennent aux Sœurs d'Assise de Marie Immaculée , une congrégation religieuse fondée par le saint prêtre syro-malabar Mgr Joseph Kandathil .

    Les religieuses s'étaient rendues à Durg pour rencontrer trois jeunes femmes, toutes âgées de plus de 18 ans, qui devaient être embauchées par les sœurs à Agra. Les trois femmes étaient à la gare avec un jeune homme qui les avait accompagnées depuis leur domicile de Narayanpur jusqu'à Durg.

    Les deux religieuses, les trois jeunes femmes et le jeune homme auraient été encerclés à la gare par une foule composée notamment de membres du Bajrang Dal. La foule accusait les religieuses de vouloir enlever les jeunes femmes à des fins de conversion religieuse.

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  • « Notre ennemi aujourd’hui est le monde – l’esprit du monde » (Mgr Fulton J. Sheen en 1974)

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    De sur le NCR :

    L'avertissement de l'archevêque Sheen concernant une crise dans la chrétienté

    Avec une vision spirituelle sainte et à long terme, le Vénérable Fulton J. Sheen a vu les racines de la crise actuelle fermement plantées et en croissance en 1974, mais il nous a donné un antidote.

    Archevêque Fulton J. Sheen
    Archevêque Fulton J. Sheen (photo : Register Files / Wikimedia Commons)

    « Tout d'abord, nous sommes à la fin de la chrétienté », a déclaré solennellement l'archevêque Fulton Sheen lors d'une émission télévisée en 1974. « Ce n'est plus le christianisme, ce n'est plus l'Église. Souvenez-vous de ce que je dis. »

    Il a ensuite précisé ce qu'il entendait par là. « La chrétienté, c'est la vie économique, politique et sociale inspirée par les principes chrétiens. C'est la fin – nous l'avons vue mourir. Voyez les symptômes : l'éclatement de la famille, le divorce, l'avortement, l'immoralité, la malhonnêteté générale. »

    C'était en 1974. Aujourd'hui, nous savons que la situation est encore pire avec l'intégration de la définition du mariage et du genre, et la crise au sein de l'Église.

    Il a rappelé que sur 22 civilisations qui se sont délabrées depuis le début du monde, 19 ont pourri et péri de l’intérieur.

    « Nous vivons au jour le jour, et nous ne voyons pas le déclin. » Souvenez-vous, c'était en 1974. « Nous le tenons pour acquis, nous nous habituons aux choses et les acceptons presque comme la règle. » Malgré le déclin criant aujourd'hui, n'est-ce pas une règle ? Combien de catholiques acceptent un message contraire à Humanae Vitae ?

    Sheen a souligné que « la presse que nous lisons, la télévision que nous regardons, ne sont en aucun cas inspirées par les principes chrétiens. En fait, beaucoup d'entre nous ont tendance à se soumettre au monde, plutôt qu'à l'élever. Nous avons peur d'être impopulaires, alors nous suivons la foule. »

    Le bon évêque a souligné que nous vivions la quatrième période de 500 ans de l'histoire de l'Église, expliquant que « l'Église n'est pas une chose continue ; elle meurt et ressuscite. Elle procède selon le principe du Christ lui-même, prêtre et victime. »

    « Et voici la défaite, l'apparente décadence, nous sommes mis au tombeau, puis nous ressuscitons. Nous avons connu quatre morts dans notre histoire chrétienne. » 

    Les trois premières chutes et montées

    La première fois que l'Église a connu une situation critique, c'était lors de la chute de Rome, au cours des cinq premiers siècles. Elle a connu une renaissance lorsque de grands saints missionnaires comme Augustin en Angleterre et Patrick en Irlande ont propagé la foi.

    Puis vint une seconde « décadence » vers l’an 1000 avec les invasions musulmanes et la scission de l’Église avec un schisme à Constantinople.

    « On aurait dit que c'était la fin de tout. Et puis nous avons repris vie », a déclaré Sheen.

    Au cours de la troisième période de 500 ans, il a déclaré que l'Église était devenue « pourrie » à mesure que les religieuses et les prêtres désertaient. Puis sont arrivés les réformateurs qui « réforment presque toujours les mauvaises choses. Et ils ont commencé à réformer la foi, et il n'y avait rien de mal dans la foi ; c'était la morale qui avait besoin d'être réformée. Ce n'est pas un renouveau, c'est une réforme morale qui est nécessaire aujourd'hui aussi. » Souvenez-vous, il a vu et parlé de cela sans crainte il y a 48 ans.

    D'autant plus de nos jours. Sur un seul point, combien ont écouté et pris à cœur Humanae Vitae ? Même des théologiens l'ont abandonnée.

    Après cette période, l’Église a repris vie, a déclaré Sheen.

    « Et maintenant, nous en sommes à la quatrième période, et nous pourrissons – nous sommes gâtés – sans grand zèle, sans grand savoir, sans grande passion. » Pourtant, il y a de l'espoir, car « quiconque connaît l'histoire n'est pas particulièrement perturbé ».

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  • Le pape Léon XIV : l'Américain tranquille

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    De François X. Rocca sur le NCR :

    Le pape Léon XIV : l'Américain tranquille

    Près de trois mois après l'élection du pape Léon XIV, il apparaît aussi rarement dans les médias qu'un nouveau pape peut l'être.

    Le pape Léon sourit à son arrivée pour une visite à la maison de retraite Santa Marta à Castel Gandolfo, en Italie, le 21 juillet 2015.
    Le pape Léon XIV sourit à son arrivée à la maison de retraite Santa Marta de Castel Gandolfo, en Italie, le 21 juillet 2015. (photo : Simone Risoluti / Vatican Media)

    Au moment où il a été annoncé depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre que le Collège des cardinaux avait choisi leur confrère Robert Prevost, né à Chicago, comme pape, j'ai partagé l'enthousiasme général de mes collègues journalistes, catholiques et non catholiques — et surtout des Américains. 

    Le résultat était encore plus médiatique que si les cardinaux avaient choisi un Africain ou un Asiatique, aussi enthousiasmant qu'il ait pu être. D'un point de vue purement journalistique, l'élection d'un pape né aux États-Unis – chose que la sagesse populaire considérait comme impossible jusqu'à ce que nous apprenions qu'elle avait eu lieu – ressemblait à la découverte d'une mine d'or. 

    Les Américains entendraient pour la première fois le chef de l'Église catholique parler anglais comme langue maternelle, et chacune de ses déclarations serait analysée, à juste titre ou non, comme un commentaire sur les actions du président Donald Trump. Les deux hommes apparaîtraient presque constamment sur un écran partagé, au sens figuré et parfois littéral. Rome deviendrait une capitale médiatique rivalisant avec Washington et New York. 

    C'est du moins ce que beaucoup d'entre nous pensaient. 

    Aujourd'hui, près de trois mois après l'élection du pape Léon XIV, la réalité médiatique défie ces attentes. Hormis les médias catholiques comme le National Catholic Register, qui ont naturellement couvert son histoire avec l'intensité et l'enthousiasme exigés par leur mission et leur public, Léon XIV est apparu rarement dans l'actualité. 

    Il est plus facile d’expliquer comment cela s’est produit que pourquoi, mais on peut spéculer sur les deux. 

    Rétrospectivement, nous aurions dû comprendre que pratiquement aucun successeur du pape François n'égalerait le pontife argentin en matière de comunication. Avec son style non conformiste, son goût pour la surprise et son goût pour l'ambiguïté, François a constamment suscité controverses et intérêt – depuis son choix de nom peu conventionnel au début de son pontificat jusqu'à son apparition spontanée, sans habit clérical, à Saint-Pierre peu avant sa fin. Sa tendance à sortir du texte officiel lors des événements officiels et son style informel lors des conférences de presse lui ont valu une multitude de déclarations mémorables, dont « Qui suis-je pour juger ? » n'était que la plus célèbre. 

    Léon, en revanche, a scrupuleusement suivi la tradition et le protocole pontificaux. Son langage est réfléchi et mesuré, sans toutefois être stylistiquement distinctif. Ses manières sont modestes, voire effacées, peut-être un héritage de ses origines du Midwest. Sa seule interview à la presse depuis son élection, accordée à la télévision italienne le mois dernier, a duré moins de trois minutes et n'a rien révélé. Il s'acquitte de sa fonction avec une assurance manifeste – « C'est comme s'il était pape depuis cent ans », m'a récemment confié un responsable du Vatican – mais au lieu de dominer la fonction, il s'y est substitué.  

    Le pape Benoît XVI a tenté une démarche similaire après son prédécesseur charismatique et extraverti. Mais le cardinal Joseph Ratzinger avait déjà passé deux décennies à être une figure internationale polarisante, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Église. Le cardinal Prévost n'était pas très connu avant son élection. 

    Le pape actuel a également minimisé l'identité américaine qui lui assure une place dans les livres d'histoire. Lorsqu'il est sorti sur la loggia pour s'adresser au monde pour la première fois, le pape Léon est passé de l'italien à l'espagnol pour saluer tout particulièrement son ancien diocèse de Chiclayo, au Pérou, mais il n'a pas parlé anglais ni mentionné sa ville natale de Chicago. Il a utilisé l'anglais avec parcimonie depuis lors, peut-être parce que parler la langue véhiculaire du monde amplifierait non seulement la portée, mais aussi l'analyse de ses propos, notamment sur les sujets controversés. 

    Les réactions de Léon XIV à des événements tels que le bombardement américain de l'Iran et la frappe israélienne qui a fait trois morts dans une église catholique de Gaza ont été remarquablement modérées par rapport à ce que l'on attendait de François, qui a comparé de manière provocatrice la campagne israélienne dans l'enclave palestinienne au terrorisme et a suggéré qu'elle pourrait être qualifiée de génocide. Le pape a honoré les migrants et les réfugiés comme des « messagers d'espoir », mais il n'a rien publié d'aussi puissant ni d'aussi profond que la lettre ouverte de François aux évêques américains de février dernier, dénonçant la politique d'expulsion de l'administration Trump. 

    Nombre d'entre nous qui gagnons notre vie en observant le Vatican étions certains que le nouveau pape, quel qu'il soit, susciterait une vive controverse s'il revenait sur les écarts à la tradition qui ont contribué à définir le pontificat de François aux yeux du public. Mais les décisions de Léon en ce sens – du port de la mozzetta lors de sa première apparition à ses vacances à la villa papale de Castel Gandolfo – n'ont suscité aucune critique significative, ni aucun avertissement de restauration rampante, de la part des admirateurs progressistes de son prédécesseur.  

    La plupart des catholiques, bien sûr, se contentent de laisser le pape diriger le pays comme il l'entend. Des minorités bruyantes, de gauche comme de droite, espèrent encore le revendiquer et, pour l'instant, se contentent de supposer qu'il partage leurs opinions, ce qui ne leur donne guère de raisons de se plaindre. 

    À l'approche du dernier conclave, cardinaux et catholiques ordinaires ont beaucoup parlé de la polarisation croissante de l'Église sous François, les débats sur les responsabilités de cette polarisation ne faisant qu'accroître les discordes. Léon a indiqué que l'unité de l'Église, valeur qu'il a mentionnée une demi-douzaine de fois dans l'homélie de sa messe inaugurale, serait une priorité de son règne. Pour l'instant, sa discrétion remarquable contribue à maintenir la paix. 

    « Il garde ses cartes secrètes », m'a confié une connaissance de longue date de Léon XIV peu après son élection, et d'autres qui ont collaboré étroitement avec lui sont du même avis. Mais tôt ou tard, il les révélera, que ce soit par des déclarations claires sur les controverses de l'Église ou par ce qu'il choisit de taire. Alors, le Pape reviendra sur la scène médiatique, qu'il le veuille ou non. 

  • Le message du pape aux influenceurs et missionnaires du numérique

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    SALUTATION DU PAPE LÉON XIV 
    AUX INFLUENCEURS ET MISSIONNAIRES DU NUMÉRIQUE

    Basilique Saint-Pierre
    Mardi 29 juillet 2025

    source

    Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,

    la paix soit avec vous !

    Chers frères et sœurs, nous avons commencé avec cette salutation : la paix soit avec vous !

    Et combien nous avons besoin de paix en cette période déchirée par l’hostilité et les guerres. Et combien le salut du Ressuscité, « La paix soit avec vous ! » (Jn 20, 19), nous invite aujourd’hui au témoignage. La paix soit avec nous tous, dans nos cœurs et dans nos actions.

    Telle est la mission de l’Église : annoncer la paix au monde ! La paix qui vient du Seigneur, qui a vaincu la mort, qui nous apporte le pardon de Dieu, qui nous donne la vie du Père, qui nous montre le chemin de l’Amour !

    1. C’est la mission que l’Église vous confie également aujourd’hui, à vous qui êtes ici à Rome pour votre Jubilé, venus renouveler votre engagement à nourrir d’espérance chrétienne les réseaux sociaux et les milieux numériques. La paix doit être recherchée, annoncée, partagée partout, tant dans les lieux dramatiques de la guerre que dans le cœur vide de ceux qui ont perdu le sens de l’existence et le goût de l’intériorité, le goût de la vie spirituelle. Et aujourd’hui, peut-être plus que jamais, nous avons besoin de disciples missionnaires qui portent dans le monde le don du Ressuscité ; qui donnent voix à l’espérance que nous donne Jésus vivant, jusqu’aux extrémités de la terre (cf. Ac 1, 3-8) ; qui arrivent partout où il y a un cœur qui attend, un cœur qui cherche, un cœur qui a besoin. Oui, jusqu’aux confins de la terre, aux confins existentiels où il n’y a pas d’espoir.

    2. Dans cette mission, il y a un deuxième défi : dans les espaces numériques, cherchez toujours la “chair souffrante du Christ” dans chaque frère et sœur. Nous vivons aujourd’hui dans une culture nouvelle, profondément marquée et construite avec et par la technologie. C’est à nous – c’est à vous – de faire en sorte que cette culture reste humaine.

    La science et la technique influencent notre façon d’être et de vivre dans le monde, jusqu’à impliquer même la compréhension de nous-mêmes et notre relation avec Dieu, notre relation les uns aux autres. Mais rien de ce qui vient de l’homme et de son ingéniosité ne doit être plié jusqu’à mortifier la dignité de l’autre. Notre mission, votre mission, est de nourrir une culture de l’humanisme chrétien, et de le faire ensemble. C’est là que réside pour nous tous la beauté du “réseau”.

    Face aux changements culturels, au cours de l’histoire, l’Église n’est jamais restée passive ; elle a toujours cherché à éclairer chaque époque de la lumière et de l’espérance du Christ, à discerner le bien du mal, ce qui était bon de ce qui devait être changé, transformé, purifié.

    Aujourd’hui, dans une culture où la dimension numérique est omniprésente, à une époque où la naissance de l’intelligence artificielle marque une nouvelle géographie dans la vie des personnes et de la société tout entière, tel est le défi que nous devons relever, en réfléchissant à la cohérence de notre témoignage, à notre capacité d’écouter et de parler, de comprendre et d’être compris. Nous avons le devoir d’élaborer ensemble une pensée, d’élaborer un langage qui, en tant qu’enfants de notre temps, donnent voix à l’Amour.

    Il ne s’agit pas simplement de produire du contenu, mais de rencontrer des cœurs, de rechercher ceux qui souffrent, ceux qui ont besoin de connaître le Seigneur pour guérir de leurs blessures, pour se relever et trouver un sens à leur vie. Ce processus commence avant tout par l’acceptation de notre pauvreté, l’abandon de toute prétention et la reconnaissance de notre besoin inhérent de l’Évangile. Et ce processus est une entreprise commune.

    3. Cela nous amène à un troisième appel pour vous et c’est pourquoi je lance un appel à vous tous : “que vous alliez réparer les filets”. Jésus a appelé ses premiers apôtres alors qu’ils réparaient leurs filets de pêche (cf. Mt 4, 21-22). Il le demande aussi nous, il nous demande même, aujourd’hui, de construire d’autres filets : des réseaux de relations, des réseaux d’amour, des réseaux de partage gratuit, où l’amitié est authentique et est profonde. Des réseaux où l’on peut recoudre ce qui est déchiré, où l’on peut guérir de la solitude, sans compter le nombre d’abonnés, mais en expérimentant dans chaque rencontre la grandeur infinie de l’Amour. Des réseaux qui donnent plus de place à l’autre qu’à soi-même, où aucune “bulle” ne peut couvrir la voix des plus faibles. Des réseaux qui libèrent, des réseaux qui sauvent. Des réseaux qui nous font redécouvrir la beauté de se regarder dans les yeux. Des réseaux de vérité. Ainsi, chaque histoire de bien partagé sera le nœud d’un réseau unique et immense : le réseau des réseaux, le réseau de Dieu.

    Soyez donc vous-mêmes des agents de communion, capables de briser les logiques de division et de polarisation, d’individualisme et d’égocentrisme. Soyez centrés sur le Christ, pour vaincre les logiques du monde, des fausses nouvelles, de la frivolité, avec la beauté et la lumière de la Vérité (cf. Jn 8, 31-32).

    Et maintenant, avant de vous saluer avec la Bénédiction, en confiant au Seigneur votre témoignage, je tiens à vous remercier pour tout le bien que vous avez fait et que vous faites dans votre vie, pour les rêves que vous poursuivez, pour votre amour du Seigneur Jésus, pour votre amour de l’Église, pour l’aide que vous apportez à ceux qui souffrent, pour votre cheminement sur les routes numériques.

  • Quand le pape discourt en français et "dénonce la culture de mort"

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    "Un discours très christocentrique, dans lequel le pape cite saint Ambroise et saint Augustin, et appelle les jeunes catéchumènes et néophytes à « renoncer à une culture de la mort, très présente dans nos sociétés »" (source) Mais on pourrait s'étonner que ni l'avortement ni l'euthanasie ne soient explicitement mentionnés parmi les symptômes de cette culture de mort...

  • La "parole d'or", inspirée et brève...

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    Alors que nombre de nos prédicateurs se croient obligés de pérorer de façon souvent interminable, le Père Bernard Pineau nous dit, à propos du saint du jour :

    "Depuis l'apôtre saint Pierre, nombreux ont été les saints et bienheureux à porter ce nom : on en compte une bonne vingtaine !

    La liturgie catholique fait aujourd'hui mémoire de saint Pierre Chrysologue. Il vécut en Italie au Ve siècle et devint évêque de Ravenne, qui était alors la résidence des empereurs d'Occident. Il fut avant tout un prédicateur très estimé du peuple et beaucoup de ses sermons sont parvenus jusqu'à nous. Sa prédication était cordiale et convaincante, avec comme qualités majeures la simplicité et surtout la brièveté !

    170 de ses homélies nous sont connues. Il fut proclamé docteur de l'Eglise en 1729.
    On l'avait surnommé chrysologue : parole d'or."

    source : http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Saints/Pierre-Chrysologue

  • Pierre au Verbe d'Or (30 juillet)

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    Fêté aujourd'hui : saint Pierre Chrysologue que Dom Guéranger, dans son Année Liturgique, présente ainsi :

    "Pierre, surnommé Chrysologue, pour l'or de son éloquence, naquit à Forum Cornelii, dans l'Emilie, de parents honnêtes. Dès l'enfance, tournant son esprit vers la religion,il s'attacha à l'Evêque de cette ville,Cornelius, romain, qui le forma rapidement à la science et à la sainteté de la vie, et l'ordonna Diacre. Peu après, l'Archevêque de  Ravenne étant mort,  comme les habitants de cette ville envoyèrent, selon l'usage, à Rome, le successeur qu'ils avaient élu solliciter  du  saint Pape Sixte III la confirmation de cette élection, Cornélius se joignit aux députés de Ravenne, et emmena avec lui  son  diacre. Cependant l'Apôtre saint Pierre  et le Martyr saint Apollinaire apparurent en songe au Pontife romain, ayant au milieu d'eux un jeune lévite, et lui ordonnant de ne pas placer un autre que lui sur le siège archiépiscopal de Ravenne. Le Pontife n'eut pas plus tôt vu Pierre, qu'il reconnut en lui l'élu du Seigneur. Rejetant donc celui qu'on lui présentait, il promut, l'an de Jésus-Christ 433, le jeune lévite au gouvernement de cette Eglise métropolitaine. Les députés de Ravenne, offensés d'abord, ayant appris la vision, se soumirent sans peine à la volonté divine et acceptèrent avec le plus grand respect le nouvel Archevêque.

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  • Un intérêt croissant pour la foi chez les jeunes de la génération Z ?

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    D'Edgar Beltran sur The Pillar :

    La « spiritualité » de la génération Z est-elle en plein essor ?

    De nouvelles données montrent un intérêt croissant pour la foi chez les jeunes de la génération Z, ou "Zoomers" (personnes nées entre la fin des années 1990 et le début des années 2010).

    28 juillet 2025

    Au milieu de deux décennies de prédictions sur une sécularisation inévitable, une nouvelle enquête internationale a révélé que l’intérêt pour la religion et le catholicisme augmente parmi les jeunes de toutes les cultures, en particulier dans les pays où la désaffiliation institutionnelle religieuse était considérée comme endémique.

    Pèlerins américains aux Journées mondiales de la jeunesse à Lisbonne, au Portugal, le 4 août 2023. Crédit : Filipe D'Avillez.

    Le projet « Empreintes : les jeunes, la foi et l’expérience religieuse », mené par l’Université pontificale de la Sainte-Croix avec des chercheurs de huit autres universités du monde entier, a mené une enquête auprès de près de 5 000 personnes âgées de 18 à 29 ans dans huit pays différents et a constaté une croissance générale de l’intérêt pour la spiritualité et la pratique religieuse dans ces pays.

    Certaines des conclusions du projet ont été présentées lors d'une conférence universitaire le 24 juillet et l'étude devrait être publiée en octobre.

    Alors que des preuves anecdotiques, telles que la croissance des baptêmes d’adultes en France et l’augmentation de la fréquentation des églises au Royaume-Uni, suggéraient que la génération Z semblait plus religieuse que les générations précédentes, l’enquête visait à aborder la question de la pratique religieuse de manière empirique.

    « Nous pensions que nous constaterions un intérêt croissant pour la religion dans cette tranche d'âge, mais certains résultats ont été surprenants, comme le fait que 12 % des catholiques [auto-identifiés] dans la tranche d'âge [18-29] vont à la messe quotidiennement, et dans des pays comme l'Espagne, c'est presque 2 catholiques sur 10 », a déclaré le professeur Norberto González, directeur du projet, à The Pillar .


    L’étude a interrogé des personnes âgées de 18 à 29 ans originaires d’Espagne, d’Italie, du Royaume-Uni, d’Argentine, du Mexique, des Philippines, du Brésil et du Kenya, soit un total de plus de 5 000 personnes interrogées qui ont répondu à un sondage de 68 questions.

    « L'enquête a été réalisée par GAD3, qui est le meilleur institut de sondage en Espagne, et qui travaille aussi souvent en Amérique latine et en Italie », a déclaré González.

    L'étude a constaté une augmentation de l'intérêt pour la spiritualité dans tous les pays étudiés, à l'exception de l'Italie, avec une croissance nette de 35 %, menée notamment par les répondants du Brésil, du Kenya et des Philippines.

    « Quand nous parlons d'une augmentation dans l'étude, nous entendons deux choses distinctes : que les répondants déclarent eux-mêmes une telle augmentation, ou [qu'une augmentation est observée] en comparaison avec les études précédentes dans chaque pays », a déclaré González à The Pillar .

    Alors que la plupart des études de sociologie des religions se contentent de diviser les répondants entre croyants et non-croyants, les chercheurs de « Footprints » visaient une évaluation catégorielle plus complète.

    Près de 34 % des répondants se sont identifiés à une certaine forme de non-croyance, mais les chercheurs ont élargi le questionnaire au-delà des positions traditionnelles athées ou agnostiques, y compris des positions plus nuancées telles que les « chercheurs », les non-croyants cherchant à croire en Dieu ; les « partants », ceux qui croyaient en Dieu et les « indifférents ».

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