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Eglise - Page 11

  • Le cardinal Roche voulait une constitution apostolique, il n'a eu qu'un rescrit

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    Lu sur Riposte Catholique :

    Rescrit : une humiliation pour le cardinal Roche ?

    Benoît-et-moi a traduit une analyse parue sur The Wanderer à propos du rescrit du pape François sur la liturgie traditionnelle :

    Un bref rescriptum ex audiencia Sanctissimi a été rendu public aujourd’hui. Ce type de document est une décision du Pontife romain communiquée oralement à un ecclésiastique de la Curie romaine reçu en audience, qui laisse ensuite une trace écrite de cette résolution orale (ce qu’on appelle l’oraculum vivae vocis), de sorte qu’elle est considérée comme valable à des fins de preuve et qu’elle est également efficace devant les tiers. En bref, il s’agit du document de rang le plus bas dans l’arsenal complexe dont dispose le Pontife Romain, qui peut être modifié demain par lui-même ou par son successeur.

  • Les archives de Pie XII concernant les juifs entièrement disponibles en version numérisée

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    D'agensir.it :

    Les archives de Pie XII sur les juifs sont entièrement disponibles en version numérisée

    21 février 2023

    Le traitement des dossiers pour rendre accessible l'ensemble de la série d'archives "Juifs" des Archives historiques de la Secrétairerie d'État - Section pour les relations avec les États et les organisations internationales (Asrs), composée de 170 volumes contenant des demandes d'aide adressées au Pape Pie XII par des Juifs, baptisés et non baptisés, de toute l'Europe, après le début des persécutions raciales, est terminé. Le Bureau de presse du Vatican rappelle que 70% de la documentation avait été rendue librement accessible sur Internet le 23 juin. Aujourd'hui, la publication virtuelle de la série est achevée, ce qui rend la consultation en ligne des documents numérisés complète. En outre, une deuxième édition élargie de l'inventaire analytique a également été mise à disposition, reprenant les noms de tous les demandeurs d'aide enregistrés dans les plus de 2500 dossiers qui composent la série.

  • La guerre contre l'ancienne messe révèle le bluff de la synodalité

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    De Stefano Chiappalone sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    La guerre contre l'ancienne messe révèle le bluff de la synodalité

    22-02-2023

    Du Saint-Siège vient un nouveau coup subtil au rite traditionnel, déresponsabilisant encore plus les évêques (libres de refuser mais pas d'accorder). Dans l'Église du synode permanent, ce n'est que face à la tradition liturgique que se dressent les murs qu'on dit vouloir abattre ailleurs.

    Alors qu'on parle partout de synodalité, laissant chacun choisir la voie qu'il préfère, qu'elle soit " à la française ", " à l'allemande " ou " à la sauce amazonienne ", le Saint-Siège ne transige pas sur un point : cette messe-là ne doit pas être faite. "Cette" messe, c'est-à-dire la forme de la liturgie célébrée pendant des siècles jusqu'en 1970, quand soudain - après quelques années d'expérimentation sauvage - un nouveau rite a été composé et imposé, et le précédent destiné à s'éteindre. Cependant, ce rite ne s'est pas éteint, et maintenant on essaie de le résoudre avec... la pitié (entre autres significations, la pitié était aussi le nom de la dague utilisée pour donner le coup de grâce à un adversaire blessé).

    Le nouveau coup stylistique porté au rite romain traditionnel a pris la forme d'un rescrit rendu public hier et daté du 20 février, qui soustrait pratiquement à l'évêque diocésain précisément ce rôle de "modérateur, promoteur et gardien" de la liturgie, pourtant affirmé à l'article 2 et dès les premiers mots du motu proprio Traditionis custodes ("Gardiens de la tradition" se réfère en fait aux évêques). Un rôle qui fait soudainement défaut sur deux aspects que le Saint-Siège a pris en charge depuis hier. En effet, le rescriptum ex audientia Sanctissimi indique que, lors de l'audience du 20 février, le Saint-Père a réservé "de manière spéciale au Siège apostolique" la concession de l'usage des églises paroissiales ou l'établissement de nouvelles paroisses personnelles et l'autorisation de célébrer selon le Missale Romanum de 1962 pour les presbytres ordonnés après Traditionis Custodes. Le Pape confirme l'autre ligne "fermetureniste" déjà exprimée (et appliquée) par le Cardinal Arthur Roche avec les Responsa du 18 décembre 2021, qui sont en fait explicitement cités et approuvés dans le rescriptum.

    Dans la foulée du motu proprio, certains évêques avaient dérogé à l'interdiction de célébrer en rite ancien dans les églises paroissiales - d'autres lieux de culte comme les chapelles, les oratoires, etc. sont répandus en Italie, mais pas dans tous les pays - tandis que la possibilité d'autoriser les nouveaux prêtres à utiliser le missel avant les réformes était établie par la même Traditionis Custodes comme une prérogative de l'évêque (art. 4), assignant au Saint-Siège un rôle de consultation et non de décision finale - en ce sens, on peut parler d'une modification encore plus restrictive du motu proprio de juillet 2021. Mais Roche a parlé et agi différemment, et le soutien du pape est désormais explicite. Même les décisions déjà prises ne sont pas sauvées, puisque le rescriptum précise que "si un évêque diocésain a accordé des dispenses dans les deux cas mentionnés ci-dessus, il est tenu d'en informer le Dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements, qui évaluera les cas individuels". La direction dans laquelle il évaluera semble assez claire, étant donné les précédents, par exemple à Savannah, en Géorgie, où l'année dernière l'évêque, bien que favorable, a dû "consulter" le dicastère, qui a imposé une "date limite" pour les célébrations.

    Au moins, maintenant, c'est écrit noir sur blanc : les évêques sont libres, oui, mais seulement pour refuser, avec tout le respect dû à la synodalité.  Les trop bienveillants devront compter avec Roche, dont l'hostilité à l'égard de l'ancien rite est bien connue depuis l'époque du Summorum Pontificum de Benoît XVI, comme le rappelait récemment le blog Messainlatino. Le mystère demeure entier quant à la raison pour laquelle le pontife de l'époque l'a appelé à Rome en 2012, précisément pour s'occuper de la liturgie (un fait curieux, qui montre à quel point les voix de la dissidence étaient plus libres précisément sous le pontificat du soi-disant "pasteur allemand"). Par rapport à la rumeur d'une "constitution apostolique" (qui pourrait encore arriver) ou à tout autre document plus percutant, ce bref rescrit arrive doucement, presque en sourdine, mais touche une corde plus profonde, laissant entre les mains du cardinal Roche les éventuelles failles restantes pour les fidèles et les prêtres liés à la liturgie traditionnelle. Avez-vous besoin de prêtres ? Et je ne les autorise pas. L'église non paroissiale la plus proche est à 50 km ? Et je refuse la dispense. Ils visent l'extinction, comme cela a déjà été dit explicitement, de l'article 6 du motu proprio aux déclarations répétées du pontife et du cardinal.

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  • Le pape François resserre l'étau autour des traditionalistes

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro :

    Le pape François donne un nouveau tour de vis pour contenir les communautés traditionalistes

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  • Tu as pitié de tous, Seigneur, et Tu ne hais rien de tout ce que Tu as fait (Introit du Mercredi des Cendres)

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    Introitus Introït
    Sap. 11, 24, 25 et 27  
    MISERÉRIS ómnium, Dómine, et nihil odísti eórum quae fecísti, dissímulans peccáta hóminum propter paeniténtiam et parcens illis: quia tu es Dóminus Deus noster. Ps. 56, 2 Miserére mei, Deus, miserére mei: quóniam in te confídit ánima mea. V/. Glória Patri. Tu as pitié de tous, Seigneur, et Tu ne haïs rien de tout ce que Tu as fait, et Tu dissimules les péchés des hommes à cause du repentir et Tu leur pardonnes, car Tu es le Seigneur notre Dieu. Ps. 56, 2. Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi, car mon âme a confiance en Toi. V/. Gloire au Père.
  • "Car tu es glaise et tu retourneras à la glaise"; homélie pour le Mercredi des Cendres

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    Homéllie du pape Benoît XVI en la Basilique Sainte-Sabine le mercredi des Cendres, 22 février 2012   

    Vénérés frères, chers frères et sœurs !

    Avec ce jour de pénitence et de jeûne — le mercredi des cendres — nous commençons un nouveau chemin vers la Pâque de la Résurrection: le chemin du carême. Je voudrais m’arrêter brièvement pour réfléchir sur le signe liturgique de la cendre, un signe matériel, un élément de la nature, qui dans la liturgie devient un symbole sacré, très important en cette journée qui marque le début de l’itinéraire quadragésimal. Dans l’antiquité, dans la culture juive, l’usage de déposer de la cendre sur la tête comme signe de pénitence était commun, souvent associé à celui de s’habiller d’un sac ou de haillons. Pour nous chrétiens, en revanche, il n’y a que cet unique moment, qui possède par ailleurs une grande importance rituelle et spirituelle.

    Tout d’abord, la cendre est l’un des signes matériels qui introduisent l’univers au sein de la liturgie. Les principaux sont évidemment ceux des sacrements : l’eau, l’huile, le pain et le vin, qui deviennent une véritable matière sacramentelle, un instrument à travers lequel se transmet la grâce du Christ qui parvient jusqu’à nous. Dans le cas de la cendre, il s’agit en revanche d’un signe non sacramentel, mais toutefois toujours lié à la prière et à la sanctification du peuple chrétien : en effet, avant l’imposition individuelle sur la tête, une bénédiction spécifique des cendres est prévue — que nous accomplirons dans quelques instants —, avec deux formules possibles. Dans la première, celles-ci sont définies « austère symbole » ; dans la deuxième, on invoque directement sur elles la bénédiction et on fait référence au texte du Livre de la Genèse, qui peut également accompagner le geste de l’imposition : « Car tu es glaise et tu retourneras à la glaise » (cf. Gn 3, 19).

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  • Le message du pape pour le carême 2023

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    Message de Carême du pape François. Ascèse de Carême, itinéraire synodal.

    source

    Chers frères et sœurs,

    Les Évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc concordent pour raconter l’épisode de la Transfiguration de Jésus. Dans cet événement, nous voyons la réponse du Seigneur à l’incompréhension manifestée par les disciples à son égard. Peu avant, en effet, un accrochage sérieux s’était produit entre le Maître et Simon-Pierre qui, après avoir professé sa foi dans le fait que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, avait repoussé son annonce de la passion et de la croix.

    Jésus l’avait repris avec force : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes » (Mt16,23). Et voici que « six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l’écart, sur une haute montagne » (Mt17,1).

    L’Évangile de la Transfiguration est proclamé chaque année, le deuxième dimanche du Carême. Durant ce temps liturgique, en effet, le Seigneur nous prend avec lui et nous emmène à l’écart. Même si nos activités ordinaires requièrent que nous restions aux lieux habituels, en vivant un quotidien souvent répétitif et parfois ennuyant, pendant le Carême nous sommes invités à monter “sur une haute montagne” avec Jésus, pour vivre avec le Peuple saint de Dieu une expérience d’ascèse particulière.

    L’ascèse de Carême est un effort, toujours animé par la Grâce, pour surmonter nos manques de foi et nos résistances à suivre Jésus sur le chemin de la croix. Précisément ce dont avaient besoin Pierre et les autres disciples. Pour approfondir notre connaissance du Maître, pour comprendre et accueillir à fond le mystère du salut divin, réalisé dans le don total de soi par amour, il faut se laisser conduire par lui à l’écart et en hauteur, en se détachant des médiocrités et des vanités. Il faut se mettre en chemin, un chemin qui monte, qui exige effort, sacrifice, concentration, comme une excursion en montagne. Ces conditions sont également importantes pour le chemin synodal dans lequel nous nous sommes engagés, en tant qu’Église. Il nous sera bon de réfléchir sur cette relation qui existe entre l’ascèse de Carême et l’expérience synodale.

    Pour cette “retraite” sur le mont Thabor, Jésus emmène avec lui trois disciples, choisis pour être témoins d’un événement unique. Il veut que cette expérience de grâce ne soit pas solitaire, mais partagée, comme l’est, du reste, toute notre vie de foi. Jésus, on doit le suivre ensemble. Et c’est ensemble, comme Église pérégrinant dans le temps, que l’on vit l’année liturgique et, à l’intérieur de celle-ci, le Carême, en marchant avec ceux que le Seigneur a placés à nos côtés comme compagnons de voyage. Par analogie avec la montée de Jésus et des disciples au Thabor, nous pouvons dire que notre chemin de Carême est “synodal”, car nous l’accomplissons ensemble sur le même chemin, disciples de l’unique Maître. Bien plus, nous savons qu’il est lui-même la Voie, et donc, que ce soit dans l’itinéraire liturgique ou dans celui du Synode, l’Église ne fait rien d’autre que d’entrer toujours plus profondément et pleinement dans le mystère du Christ Sauveur.

    Et nous arrivons au moment culminant. L’Évangile raconte que Jésus « fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière » (Mt17,2). Voilà le “sommet”, le but du chemin. Au terme de la montée, lorsqu’ils sont sur la montagne avec Jésus, la grâce est donnée aux trois disciples de le voir dans sa gloire, resplendissant de lumière surnaturelle, qui ne venait pas du dehors, mais qui irradiait de Lui-même. La divine beauté de cette vision fut incomparablement supérieure à toute la fatigue que les disciples avaient pu accumuler pour monter au Thabor. Comme pour toute excursion exigeante en montagne, il faut en montant tenir le regard bien fixé sur le sentier ; mais le panorama qui se déploie à la fin surprend et récompense par son émerveillement. Le processus synodal apparaît lui aussi souvent ardu et nous pourrions parfois nous décourager. Mais ce qui nous attend à la fin est sans aucun doute quelque chose de merveilleux et de surprenant, qui nous aidera à mieux comprendre la volonté de Dieu et notre mission au service de son Royaume.

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  • Mettre fin aux célébrations dominicales sans prêtres : un objectif du cardinal Eijk

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    De Luke Coppen sur The Pillar :

    Le cardinal néerlandais défend son projet de mettre fin aux célébrations dominicales sans prêtre

    Le cardinal Willem Eijk s'engage à éliminer les services de la parole et de la communion dominicales en l'absence de prêtre au cours des cinq prochaines années.

    16 février 2023

    Un cardinal néerlandais a déclaré qu'il poursuivait son projet de supprimer progressivement les services de la parole et de la communion dominicales en l'absence de prêtre sur son territoire.

    Le cardinal Willem Eijk, archevêque d'Utrecht, a déclaré dans une lettre datée du 14 février qu'il s'engageait à supprimer les célébrations dominicales sans prêtre au cours des cinq prochaines années, afin que la messe puisse "occuper la place centrale qui lui revient" parmi les catholiques locaux, malgré les protestations de certains membres de l'archidiocèse.

    Dans les régions d'Europe qui ont connu une forte baisse des vocations sacerdotales, les catholiques se réunissent régulièrement en semaine pour des célébrations de la parole et de la communion, dirigées par un diacre ou un laïc permanent. Les lectures de l'Écriture et la proclamation de l'Évangile sont suivies de la distribution de la Sainte Communion, consacrée lors d'une messe précédente.

    Lorsqu'aucun prêtre n'est disponible pour célébrer la messe dominicale, les communautés catholiques peuvent être autorisées à organiser des services de parole et de communion, conformément aux directives locales et au "Directoire pour les célébrations dominicales en l'absence de prêtre" publié en 1988 par le dicastère de la liturgie du Vatican.

    Malgré la prévalence croissante de ces liturgies dans certains endroits, Eijk, le primat des Pays-Bas, a d'abord signalé son intention de mettre fin aux célébrations dominicales sans prêtre dans une lettre pastorale de 2019, alors que son archidiocèse marquait une Année de l'Eucharistie.

    Le cardinal a dévoilé un plan pour l'élimination progressive de ces célébrations - qui ont eu lieu dans l'archidiocèse pendant des décennies - dans une lettre datée du 27 octobre 2022, qui, selon lui, est le fruit d'une consultation dans l'archidiocèse. Il a annoncé qu'"à partir du 1er janvier 2028, les services de la parole et de la communion le dimanche ne seront autorisés que dans des situations exceptionnelles."

    "J'espère qu'ainsi la célébration de l'Eucharistie retrouvera davantage sa place centrale les dimanches et solennités dans l'archidiocèse d'Utrecht comme la célébration du mystère pascal le jour du Seigneur, le dimanche, jour où nous commémorons spécialement que le Seigneur est ressuscité d'entre les morts", a-t-il écrit.

    Le Katholiek Nieuwsblad, un hebdomadaire catholique néerlandais, a rapporté en janvier que ce projet avait "provoqué une grande agitation parmi un groupe de fidèles de l'archidiocèse", qui ont lancé une pétition demandant au cardinal de changer de cap.

    Dans sa lettre du 14 février, écrite en réponse aux signataires de la pétition, le cardinal de 69 ans a répondu à la suggestion selon laquelle, étant donné que de nombreuses églises où cette pratique a lieu sont vouées à la fermeture en raison d'une baisse constante de la participation à la messe, le plan du cardinal est inutile et elles devraient être autorisées à poursuivre les célébrations dominicales pour le moment.

    Eijk a déclaré : "Cependant, il existe des paroisses dans lesquelles le processus de fermeture des églises n'a pas encore commencé et où, par conséquent, pour le moment, de nombreuses églises resteront ouvertes, de sorte que si la politique reste inchangée, le nombre de célébrations de la parole et de la communion - au moins dans ces paroisses - restera élevé, et donc la célébration eucharistique ne pourra pas occuper la place centrale qui lui revient pendant de nombreuses années."

    Mais Mgr Eijk, qui dirige l'archevêché depuis 2008, a rassuré les catholiques locaux en affirmant que les services de la parole et de la communion continueraient d'être disponibles en semaine dans les paroisses et le dimanche dans les établissements de soins.

    En novembre dernier, les évêques néerlandais ont publié un rapport sévère avant leur visite ad limina à Rome, dans lequel ils notaient que le nombre de catholiques aux Pays-Bas était passé de 4 millions en 2012 à 3,7 millions en 2021.

    Les catholiques d'Utrecht ont fait appel au pape François en 2015 après que Mgr Eijk ait proposé de transformer les 326 paroisses de l'archidiocèse en 48 communautés plus grandes, chacune dotée d'un seul "centre eucharistique".

    Dans une lettre pastorale, le cardinal a déclaré : "Lorsque j'ai parlé au pape, j'ai prévenu que les anciennes structures de l'Église n'existeraient plus au moment où je prendrais ma retraite - et qu'en 2025, les deux tiers de nos églises auraient été retirées du culte divin. Le pape a été choqué, mais a répété que nous devions aller de l'avant et ne pas céder à la nostalgie d'un passé qui ne réapparaîtra jamais."

    Les catholiques d'autres régions des Pays-Bas sont également confrontés à la perspective de fermetures d'églises. L'évêque Jan Hendricks a annoncé en septembre que 60 % des églises de son diocèse de Haarlem-Amsterdam devaient fermer dans les cinq prochaines années en raison de la diminution du nombre de fidèles, de bénévoles et de revenus.

    Le cardinal Eijk, ancien médecin, est connu aux Pays-Bas pour sa forte opposition aux lois permissives du pays sur l'euthanasie.

    Le cardinal Eijk a également attiré l'attention des médias lorsqu'il a demandé au pape François de "clarifier" l'interprétation de son exhortation apostolique Amoris laetitia. Il a récemment demandé aux évêques belges de retirer un texte autorisant la bénédiction rituelle des couples homosexuels et a suggéré que le pape rédige une encyclique sur la théorie du genre.

  • Les anglicans rejettent Justin Welby à la tête de l'Église mondiale

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    D'Harriet Sherwood sur The Guardian :

    Les anglicans rejettent Justin Welby à la tête de l'Église mondiale, en raison de la colère suscitée par les bénédictions accordées aux couples de même sexe.

    Les chefs d'Eglise de certains pays en développement affirment que l'Église d'Angleterre s'est disqualifiée en tant qu'"Église mère".

    20 février 2023

    Les dirigeants des églises anglicanes de certains pays en développement, dont le Sud-Soudan, l'Ouganda et la République démocratique du Congo, ont déclaré qu'ils ne reconnaissaient plus Justin Welby, l'archevêque de Canterbury, comme le chef de l'église mondiale.

    Leur décision découle de la décision prise ce mois-ci par l'organe directeur de l'Église d'Angleterre, le Synode général, d'autoriser le clergé à bénir les couples mariés de même sexe.

    L'organisation conservatrice Global South Fellowship of Anglican Churches (GSFA), qui prétend parler au nom de 75 % des anglicans du monde entier, a déclaré lundi dans une déclaration que l'Église d'Angleterre avait "quitté la foi historique" et s'était disqualifiée en tant qu'"Église mère" de la communion anglicane.

    La déclaration, signée par 10 primats, dit : "La GFSA n'est plus en mesure de reconnaître l'actuel archevêque de Canterbury, le Rt Hon & Most Revd Justin Welby, comme le leader 'premier parmi les égaux' de la communion mondiale".

    Welby avait conduit ses évêques à recommander que le clergé soit autorisé à bénir les couples mariés de même sexe, sachant que cela était "contraire à la foi et à l'ordre des provinces orthodoxes de la communion dont le peuple constitue la majorité du troupeau mondial".

    Selon la déclaration, l'Église d'Angleterre et d'autres Églises, y compris celles d'Écosse, du Pays de Galles, des États-Unis et de Nouvelle-Zélande, qui autorisent le mariage ou la bénédiction de couples de même sexe ont "emprunté la voie de l'enseignement erroné". "Cela nous brise le cœur".

    La recommandation présentée par les évêques du C of E d'approuver les bénédictions facultatives, mais de continuer à interdire les mariages homosexuels à l'église, se voulait un compromis qui mettrait fin à des décennies de divisions douloureuses sur la sexualité.

    Mais les progressistes étaient furieux que, selon eux, l'Église continue à traiter les couples homosexuels comme des personnes de "seconde classe", et les conservateurs étaient en colère que l'Église semble tourner le dos à l'enseignement traditionnel sur le mariage et la sexualité.

    Welby s'est félicité de cette nouvelle position, mais a déclaré qu'il n'offrirait pas personnellement de bénédictions aux couples de même sexe au nom de l'unité de l'Église anglicane mondiale. Il aurait également déclaré aux députés qu'il préférait voir l'Église d'Angleterre dissoute plutôt que de voir l'Église mondiale se diviser sur la question de la sexualité.

    Immédiatement après la réunion du synode à Londres, Welby s'est rendu à Accra, la capitale du Ghana, pour rencontrer les dirigeants de l'Église mondiale. Il leur a dit : "J'ai été convoqué deux fois au parlement et menacé d'une action parlementaire pour nous imposer le mariage homosexuel".

    Après le vote du synode, Henry Ndukuba, l'archevêque de l'Église du Nigeria, qui représente environ un tiers des anglicans dans le monde, a déclaré que le changement de position était "déviant" et qu'il expliquait le "terrible déclin, la perte et l'absence de pertinence de l'Église d'Angleterre dans le monde occidental séculaire et post-chrétien".

    Jackson Ole Sapit, archevêque du Kenya, a critiqué les "puissantes voix séculières qui se sont emparées de l'Église d'Angleterre" et s'est dit "attristé par le fait que notre Église mère s'écarte du véritable Évangile".

    Stephen Kaziimba, l'archevêque d'Ouganda, a déclaré : "Les membres de l'Église d'Angleterre se sont éloignés de la foi anglicane et sont maintenant de faux enseignants".

    Depuis qu'il est devenu archevêque de Canterbury il y a 10 ans, M. Welby a cherché à maintenir l'unité de l'Église mondiale face à d'âpres désaccords sur la sexualité. Son approche a consisté à essayer de persuader les évêques, le clergé et les paroissiens de "marcher ensemble" malgré des différences apparemment irréconciliables.

    L'été dernier, la conférence de Lambeth, qui réunit une fois par décennie les évêques anglicans du monde entier, a été boycottée par les primats du Nigeria, du Rwanda et de l'Ouganda, qui représentent ensemble quelque 30 millions d'anglicans, en raison de la question de la sexualité.

    Dans sa déclaration de lundi, le GSFA a déclaré que le retrait de leur soutien à Welby en tant que leader de l'église mondiale devrait être reçu par lui comme "un avertissement dans l'amour".

    Un porte-parole du Palais de Lambeth a déclaré : "Les profonds désaccords qui existent au sein de la communion anglicane sur la sexualité et le mariage ne sont pas nouveaux."

    En ce qui concerne la déclaration, il a déclaré : "Nous comprenons parfaitement leur position", mais "aucun changement ne peut être apporté aux structures formelles de la communion anglicane sans l'accord" de tous les dirigeants et conseils de l'organisme.

    Toutefois, le porte-parole a ajouté que M. Welby avait déclaré lors de la réunion de la semaine dernière au Ghana que "ces structures sont toujours en mesure de changer avec le temps".

  • François : un pape qui agit comme un monarque plutôt autoritaire

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    D'Andrea Gagliarducci sur Monday Vatican :

    Pape François, les attributs du pouvoir

    20 février 2023

    Le pape François a diverses méthodes de gouvernement, mais la technique de relativisation du pouvoir, ou en tout cas de retrait du pouvoir, est sa plus courante. Chaque fois que le Pape veut prendre le contrôle de certaines situations, il ne change pas la gestion ou n'initie pas de réforme. Il retire d'abord le pouvoir et la crédibilité à ceux qui occupent les fonctions à réformer éventuellement.

    Ces derniers temps, cette méthode de gouvernement est devenue de plus en plus visible. L'exemple le plus clair concerne le vicariat du diocèse de Rome. La réforme du vicariat, qui centralise les pouvoirs principalement sur le Pape, a été le point culminant d'une série d'initiatives qui ont conduit le Pape à essayer de briser toutes les chaînes possibles de contrôle interne. Mais surtout, elle est venue au terme d'une réflexion qui a conduit le pape à évincer de fait son vicaire pour le diocèse de Rome, le cardinal Angelo de Donatis.

    Petit à petit, le pape François a fait en sorte que de Donatis soit considéré comme un auxiliaire comme les autres. Même le "vice gerente", qui serait le vice-vicaire, est un poste que le pape a laissé vacant, puis donné à l'évêque Palmieri, et enfin laissé à nouveau vacant en envoyant Palmieri comme évêque à Ascoli. Ce n'est qu'avec la réforme que le pape a nommé un "vicegerente" en la personne de Baldassarre Reina, un jeune évêque extérieur au vicariat qui était arrivé comme évêque auxiliaire seulement un an auparavant.

    Et, dans le plus classique des scénarios, le vicegerente a pris en charge la gestion de l'opération. Car c'est Reina qui a convoqué les curés de Rome le 2 mars dernier précisément pour discuter de la réforme du vicariat, et c'est Reina qui coordonnera des travaux qui s'annoncent tendus et caractérisés par un solide absentéisme. Entre-temps, le pape François a nommé le comité de surveillance des aspects financiers du vicariat, un organe déjà prévu par la réforme.

    Le pape François a procédé de la sorte dans de nombreux autres cas. Dès qu'il constate une concentration de pouvoir, le pape s'efforce de retirer le pouvoir aux responsables, même en acceptant une délégitimation.

    Il l'a fait notamment avec la situation en Italie, témoignant d'un préjugé important contre le contrôle italien des affaires du Vatican. Lorsque le pape François a voulu changer la présidence de la Conférence épiscopale italienne, il a commencé à rencontrer le vice-président, l'archevêque de Pérouse Gualtiero Bassetti, créé ensuite cardinal. Cette démarche a mis en grande difficulté le président des évêques italiens de l'époque, le cardinal Angelo Bagnasco. Cependant, il a résisté jusqu'à la date limite, prouvant ainsi qu'il savait tenir bon...

    Entre-temps, le pape François a demandé aux évêques italiens de modifier la règle, qui prévoit que le pape choisit leur président et leur secrétaire général, pour ensuite utiliser cette faculté de décision de manière presque brutale. C'est ce qu'il a fait, par exemple, lorsqu'il a choisi Mgr Nunzio Galantino comme secrétaire des évêques, alors qu'il ne figurait sur aucune des listes qui lui avaient été présentées par les évêques.

    Le Pape retire également le pouvoir en le coupant tout simplement, comme il l'a fait avec le cardinal Gerhard Ludwig Müller, qui est "gelé" depuis qu'il a terminé son mandat de cinq ans comme préfet du dicastère de la Doctrine de la Foi ; avec l'archevêque Clemens, mis à la retraite en tant que secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs à l'âge de 69 ans (il était le secrétaire de Benoît XVI avant l'archevêque Georg Gaenswein) ; et avec l'archevêque Gaenswein, formellement laissé en poste en tant que préfet de la Maison pontificale mais en réalité empêché d'exercer sa fonction.

    Un autre modus operandi du pape François consiste à nommer des évêques dont il pense qu'ils devraient être ses collaborateurs ou lorsqu'il veut renforcer une position. Cela s'est bien passé avec Rolandas Mackrickas, commissaire de Santa Maria Maggiore, qui a dû opérer dans une situation financière difficile. Mais, avec l'épiscopat, le pape veut retirer du pouvoir à l'archiprêtre de Santa Maria Maggiore, renforcer un commissaire et éventuellement envisager des réformes internes.

    Et la semaine dernière, on a appris que le doyen de la Rote romaine, Alejandro Arellano Cedillo, sera également ordonné évêque. Bien sûr, il n'est pas habituel que le doyen de la Rote soit un évêque, même si cela s'est déjà produit auparavant. Il est tout de même frappant que cela n'ait pas échu au prédécesseur d'Arellano, Pio Vito Pinto, qui avait également travaillé dur pour démontrer qu'il était en phase avec la pensée du pape François, en soutenant l'application des nouvelles normes sur la nullité matrimoniale.

    Encore une fois, ce n'est pas la première fois. Parmi les premiers actes de gouvernement du pape François figure l'ordination épiscopale de Victor Fernandez, alors recteur de l'Université catholique d'Argentine. Une ordination qui sonnait comme une vengeance car le pape avait voulu que Fernandez dirige l'Université catholique contre l'avis de la Congrégation pour l'éducation catholique, en particulier du secrétaire de l'époque, Jean-Louis Brugues, qui est devenu par la suite bibliothécaire de la Sainte Église romaine.

    Ce n'est pas un hasard si Brugues n'a jamais été créé cardinal malgré sa position, alors que Tolentino Mendonça l'a été, peu après avoir été nommé successeur. Tout comme ce n'est pas une coïncidence si, dans chaque liste de cardinaux, le pape François inclut des cardinaux de plus de quatre-vingts ans qui peuvent être considérés comme des "cardinaux de remédiation." Ce sont les cardinaux créés pour montrer le désaccord du pape avec certaines décisions prises dans le passé et donc créés pour légitimer ces opinions qui avaient été au contraire marginalisées.

    En bref, le pape François semble avoir un langage précis du pouvoir, qui se nourrit de gestes, de chapeaux rouges et violets, d'affectations officielles quand il n'y en a pas besoin, et de pouvoir retiré de manière informelle pour ne pas faire de bruit.

    En bref, ce n'est pas un pape qui agit avec désinvolture. Et peut-être devrions-nous nous résigner à perdre la patine d'un Pape qui pratique la synodalité, car le Pape François a plutôt centralisé le pouvoir et les décisions. Bien sûr, tous les Papes sont des monarques, mais peu utilisent toutes les prérogatives régaliennes. Le Pape François le fait. Cela ne peut être nié.

  • On a marché pour la vie à Manille

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PHILIPPINES - En route, ensemble, pour la protection de la vie

    20 février 2023

    Manille (Agence Fides) - Marchant et priant côte à côte, religieux, laïcs, prêtres, évêques pour la protection et la dignité de la vie, de la naissance à la mort naturelle, pour la promotion de la famille, pour la défense de toute vie abusée ou écartée : C'est dans cet esprit que les fidèles philippins ont tenu à nouveau, après la suspension due à la pandémie, le rassemblement annuel baptisé "Walk for Life" le 18 février 2023, organisé par le Conseil des laïcs des Philippines, en collaboration avec la Commission pour les laïcs de la Conférence épiscopale des Philippines. (...)

    Des milliers de fidèles ont participé à la marche et à la veillée de prière, qui est partie de la rotonde de bienvenue à Quezon City et s'est terminée dans l'enceinte de l'université de Santo Tomas à Manille, où s'est tenue la célébration eucharistique solennelle. "Notre esprit de soutien à la vie n'a jamais faibli, même pendant la pandémie. Nous sommes devenus plus profondément conscients du caractère sacré de la vie et nous prions sans cesse et travaillons énormément pour la préserver. Dans notre société, les diverses questions qui touchent à la vie humaine sont urgentes et, en tant que croyants, nous sommes constamment appelés à nous rappeler le caractère sacré et la dignité de chaque vie humaine", a déclaré Raymond Daniel Cruz Jr, président du Conseil des laïcs des Philippines.

    La Marche pour la Vie entend sensibiliser et offrir un soutien concret aux communautés locales afin que les fidèles prennent à cœur le respect et la protection de la vie humaine, à tous ses moments et dans toutes ses conditions : de l'enfant dans le ventre de sa mère, aux enfants des rues maltraités, aux femmes victimes de la traite et de la violence, aux familles démunies, aux personnes âgées abandonnées. Le thème de 2023, "Synodalité, accompagnement et proximité", a déclaré les organisateurs, entend mettre l'accent sur les moyens de proximité avec chaque personne humaine et les difficultés qu'elle rencontre à chaque âge de la vie.

    Exprimant son soutien sans réserve à l'initiative, le Cardinal Luis Antonio Tagle, Pro-préfet du Dicastère pour l'évangélisation du Vatican, a expliqué dans une interview accordée à Radio Veritas Manille : "Il ne s'agit pas seulement d'une marche, mais d'un voyage de chacun d'entre nous, qui dure toute la vie, car la vie est le don le plus important de Dieu à chacun d'entre nous. J'espère que dans chacun de nos voyages à travers l'histoire, nous ne la gaspillerons pas et que nous protégerons toujours le don de la vie".

    (PA) (Agence Fides 20/2/2023)

  • Le Mardi Gras est aussi le jour où l'on célèbre la fête de la Sainte Face

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    Au XIX° siècle, Marie de Saint-Pierre et de la Sainte Famille est connue pour avoir initié la dévotion à la Sainte Face de Jésus et Maria Pierina De Micheli réputée pour avoir été une « apôtre de la Sainte Face ». Ce siècle ouvre en effet la voie à l'ensemble de la dévotion romaine des reliques, des corps saints et images miraculeuses, dans un processus de « recharge sacrale » ou de relance dévotionnelle des sanctuaires de pèlerinage, ébranlées par la contestation interne du XVIII° siècle, appelé le « siècle des Lumières. »

    La dévotion à la Sainte-Face de Jésus a été approuvée par le Pape Léon XIII en 1885

    La première médaille de la Sainte-Face a été offerte au Pape Pie XII qui a approuvé la dévotion et la médaille. En 1958, le pape a officiellement déclaré que la fête de la Sainte-Face de Jésus, serait le mardi précédant le mercredi des Cendres (mardi gras) pour tous les catholiques romains. La Sainte Face, manifestée dans le voile de Manoppello en Italie, miraculeusement apparu, attire de nombreux pèlerins qui viennent adorer la Sainte Face de Jésus. (source)

    D'Ermes Dovico sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le visage de Jésus, la lumière pour notre millénaire

    21-02-2023

    Ce mardi, c'est la fête de la Sainte Face, souhaitée par Jésus et encore peu répandue, mais qui a une base solide dans les Écritures et dans les enseignements des saints. Parmi eux, le pape Jean-Paul II, qui, dans Novo millennio ineunte, a indiqué la "contemplation du visage du Christ" comme la voie à suivre pour l'Église et le monde.

    "Ta face, Seigneur, je la cherche" [Ps 27 (26), 8]. Les paroles du psalmiste résonnent avec une intensité particulière en ce mardi précédant le mercredi des Cendres et coïncident donc avec le jour indiqué par Jésus, dans ses révélations à la bienheureuse Maria Pierina de Micheli, pour célébrer la fête de sa Sainte Face. Cette fête n'est pas encore très répandue dans l'Église (comme l'a rapporté à plusieurs reprises la Nuova Bussola) et se limite surtout à l'initiative de prêtres dévots et de quelques instituts religieux ayant le charisme spécifique de l'adoration de la Sainte Face.

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