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Eglise - Page 1167

  • Le Jubilé de la Miséricorde présenté par Mgr Fisichella

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    Présentation du Jubilé de la Miséricorde par Mgr Fisichella

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    Président du Conseil pontifical pour la Nouvelle Evangélisation, Mgr Fisichella a présenté le logo, le site Internet dédié mais aussi le calendrier des célébrations du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde (8 décembre 2015 – 20 novembre 2016).

    Dans l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium qui demeure comme la carte de programmation du pontificat du Pape François, une expression est symptomatique pour saisir le sens du Jubilée extraordinaire qui a été proclamé le 11 avril dernier : « L’Eglise vit un désir inépuisable d’offrir la miséricorde, fruit de l’expérimentation de l’infinie miséricorde du Père et de sa force de diffusion.(Eg 24). C’est à partir de ce souhait qu’il faut relire la Bulle d’indiction du Jubilé Misericordiae Vultus où le Pape trace les finalités de l’Année Sainte.

    Comme on le sait, les deux dates indicatives seront le 8 décembre, la solennité de l’Immaculée Conception, marquant l’ouverture de la Porte Sainte à la Basilique Saint- Pierre, et le 20 novembre 2016la solennité de Jésus –Christ, Seigneur de l’Univers qui est la conclusion de cette Année Sainte. Il est bon d’affirmer d’abord, pour éviter des malentendus, que le Jubilé de la Miséricorde n’est pas et il ne veut pas être, le Grand Jubilé de l’An 2000. Toute comparaison est, donc, sans signification étant donné que chaque Année Sainte apporte ses caractéristiques et ses finalités.

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  • Séisme au Népal : mais que fait Dieu ?

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    Du site du diocèse d'Ajaccio :

    Séisme au Népal : que fait Dieu ?

    Editorial de l’Evêque d’Ajaccio

    Avec le récent séisme au Népal et son cortège de drames et de souffrances, c’est une nouvelle fois la question du mal qui revient à la surface. Les guerres et les injustices nous scandalisent – si du moins nous résistons à la « tentation de l’indifférence » comme dit le Pape François – mais, au moins, nous pouvons leur trouver une explication. En revanche, lorsqu’il s’agit d’une catastrophe naturelle, notre interrogation demeure et engendre souvent de la révolte. Car si certaines catastrophes proviennent de la négligence de l’homme (dérèglement climatique par exemple), dans bien d’autres cas, sa responsabilité ne saurait être mise en cause.

    Nous pouvons nous résigner et accepter la fatalité mais notre nature humaine est ainsi faite que nous avons besoin de comprendre. Et cette quête de vérité, qui en elle-même est bonne, se transforme parfois en besoin de trouver un coupable. La tentation est grande alors de désigner Dieu lui-même. Puisqu’il est le Créateur de toute chose, on peut lui reprocher un vice de fabrication ; puisqu’il est tout-puissant, il est au minimum coupable de non-assistance à personnes en danger.

    Notre nature humaine est ainsi faite que nous avons besoin de comprendre

    C’est une réaction qu’il faut respecter, surtout lorsqu’elle provient de personnes directement concernées par une catastrophe. Qui pourrait reprocher à des parents ayant perdu leurs enfants à Katmandou de se révolter contre Dieu ? Le livre de Job nous montre d’ailleurs que Dieu lui-même accueille cette révolte. Mais, le moment venu, il nous invite à aller plus loin.

    Comment aller plus loin ? En comprenant mieux ? Pour une part oui, et la révélation chrétienne nous éclaire sur ce grand mystère du mal ; pas tant d’ailleurs en l’expliquant qu’en mettant en évidence les fausses explications : non, Dieu n’a pas fait le mal ; non, Dieu ne s’amuse pas à nous faire souffrir ; non, Dieu ne se venge pas de l’homme. La révélation esquisse une explication, en particulier au moyen du récit symbolique de la faute originelle qui affirme que ni l’homme ni Dieu ne sont à l’origine du mal.

    Il montre cependant que l’homme a sa part de responsabilité dans le fait que le mal soit entré dans le monde ; une responsabilité qui n’est pas seulement celle de nos premiers parents mais la nôtre dans la mesure où le mal progresse à chaque fois que nous en sommes les complices.

    Tout cela peut nous éclairer, mais reste insuffisant. Car lorsque la souffrance nous envahit, ce n’est pas d’explications dont nous avons besoin, mais d’amour. Non pas un amour qui s’imposerait et aurait la prétention de faire taire nos révoltes, mais un amour qui se propose dans la délicatesse d’une brise légère et sous les traits d’un homme lui-même broyé par la souffrance.

    La Croix est la réponse de Dieu au scandale du mal

    C’est le mystère de la Croix. La Croix est la réponse de Dieu au scandale du mal. Nous pouvons l’ignorer ou la rejeter, mais si nous voulons bien la regarder, elle dévoile un abime de miséricorde dans lequel nous pouvons déposer nos souffrances, nos incompréhensions et nos révoltes. Tel l’enfant consolé dans les bras de sa mère, nous n’y trouvons pas forcément la réponse à toutes nos questions ; mais la puissance de l’amour nous délivre de l’absurdité de la souffrance et nous ouvre un chemin.

    Dieu merci, il n’est pas nécessaire d’avoir connu une tragédie pour expérimenter combien l’amour divin console et guérit. C’est une expérience que nous pouvons faire à l’occasion des épreuves « ordinaires » de la vie. Ainsi, peu à peu, nous apprenons à grandir dans la confiance, nous découvrons le pouvoir de la compassion et nous nous sentons portés à prendre soin de ceux qui sont dans l’épreuve. C’est le cercle vertueux de l’amour ; c’est l’annonce, encore voilée, que le mal n’aura pas le dernier mot, que l’Amour manifesté en Jésus-Christ a ouvert au cœur de ce monde meurtri le chemin qui conduit à la Vie. A l’approche de la fête de Pentecôte, invoquons l’Esprit Saint pour qu’il nous guide sur cette voie.

    Olivier de Germay, Evëque d’Ajaccio.

  • Quelle générosité à l'égard des migrants ?

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    L'abbé Benoît Lobet, sur son blog, invite à la générosité à l'égard des migrants; et cela nous interpelle :

    Quelle générosité?

    Quelques personnes, ayant lu mon précédent post sur ce blog, me demandent ce que je préconiserais concrètement en matière d'accueil des migrants.

    Voilà donc.

    Si chaque famille "moyenne" pouvait accueillir une famille, pour un temps limité, dans des maisons où, par exemple, les grands enfants partis, on a de la place.

    Si les presbytères (le mien compris) et les églises pouvaient en faire autant, ainsi que les salles paroissiales et autres lieux publics qui ne sont pas régulièrement remplis.

    Si, dans ce contexte, on pouvait partager non seulement son toit, mais aussi sa nourriture.

    Et surtout, surtout, son amitié, son amour de l'autre, de celui, en particulier qui est en détresse, qui n'a plus d'espoir chez lui, qui va y mourir s'il y reste et qui risque d'en mourir s'il en part...

    Alors mon pays - et si ces mesures étaient collectives ou européennes, "mon" Europe - reprendraient à mes yeux la valeur qu'ils perdent de jour en jour en accumulant les restrictions, les réserves, les renoncements, en se barricadant.

    (Mes parents ont fait cela, en leur temps, en accueillant dans leur ferme des réfugiés républicains espagnols, pendant l'horrible guerre civile qui à la fin des années trente a ensanglanté ce pays magnifique. Je dois bien à leur mémoire d'écrire ici ce que j'écris, et de préconiser ce que je préconise. Et mes parents, qui n'étaient pas riches, qui étaient des paysans modestes,  n'étaient pas les seuls - beaucoup de Belges à l'époque  ont été généreux.)

    Alors, me semble-t-il,  les jeunes - les jeunes qui sont, paraît-il, le premier souci de la politique! - verraient ce qu'est une patrie,  digne de ce nom (le lieu où l'on reçoit et où l'on transmet le meilleur héritage de ses pères) : une communauté fraternelle, ouverte à l'universel, solidaire. Alors ils grandiraient d'un coup, hommes et femmes enfin mûris par l'exercice de la fraternité. Ils auraient appris qu'en ce monde rien ne se possède qui ne doive être partagé, sauf à devenir un poison pour qui veut tout garder sans rien donner. Ils deviendraient les amis d'autres jeunes, jeunes comme eux mais à l'inverse d'eux privés de tout, et ces nouveaux venus changeraient à jamais leur vie et leur regard sur le monde.

    Je ne suis pas économiste, mais je suis sûr, au plus profond de moi, que cela ne ferait aucun tort à l'économie, car on ne se fait jamais aucun tort quand on vient au secours de celui qui en a besoin.

    Je rêve d'un pays où l'on apprenne cela, où on le vive. 

    Et ce rêve est "par delà la religion", je le crois universel :

    "Cymodocée commençait à sentir une vive frayeur, qu'elle n'osait toutefois laisser paraître. Son étonnement n'eut plus de bornes lorsqu'elle vit son guide s'incliner devant un esclave délaissé qu'ils trouvèrent au bord d'un chemin, l'appeler son frère, et lui donner son manteau pour couvrir sa nudité. 'Etranger, dit la fille de Démodocus, tu as cru sans doute que cet esclave était quelque dieu caché sous la figure d'un mendiant, pour éprouver le cœur des mortels?' - 'Non, répondit Eudore; j'ai cru que c'était un homme.' " (CHATEAUBRIAND, Les Martyrs)

  • A propos de la prononciation gallicane du latin

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    De l’abbé Claude Barthe sur le « Forum Catholique » :

    « Le latin en général et le latin du culte en particulier se prononçait jadis selon les habitudes locales. Le latin "à la française", c'est-à-dire selon la prononciation parisienne ne s'est vraiment imposé partout en France qu'au XVIIe siècle. C'était la prononciation des juristes, des collèges, plus tard de l'Université napoléonienne, de la liturgie. C'est pourquoi on dit toujours un "Te Deom", ou on parle encore de la Bulle UnigenitUs. On est passé à la prononciation italienne assez tard, à partir de la Séparation (en même temps que les clercs ont commencé à abandonner le rabat français, mais pas l’élégant chapeau français à bords retournés). Ma grand-mère répondait encore la messe à la française et j'ai connu des prêtres qui en avaient conservé des restes (le gn dur, par exemple, pour Agnus Dei : AkgnUs Dei, comme dans gnose). Sans parler des films de don Camillo, version française : "DominUs vobiscom". Il existe une lettre de saint Pie X louant l'archevêque de Bourges d'encourager une prononciation se rapprochant de la prononciation romaine. Jusqu’à l’adoption de la prononciation "restituée", cicéronienne à ce qu’il paraît, l’Université prononçait à la française. Pierre Chaunu racontait qu’à la fin des repas d’agrégés, il n’était pas rare qu’un professeur improvisât un discours latin, prononcé comme l’eût fait Bossuet ou le cardinal Pie. Je crois que c’est ce dernier qui faisait taire les rires des prélats italiens à l’audition d’un de ses discours, lors du Concile du Vatican, par un rageur : "GallicUs som" ! »

    Ce que nous rappelle l’abbé Barthe est tout aussi valable pour la Belgique francophone. J’entends encore notre professeur du droit des obligations à l’université de Liège, dans les années 1960,  prononcer : « pacta sOnt servANda » et notre curé, qui parlait de la « missa pro defUNctis », chanter bien sûr  « DominUs vobiscOm », sans oublier d’annoncer  « Te DeOm » pour la Fête nationale. Tombant sur ces lignes, un catholique postconciliaire, sans mémoire ni racines, n’y perdrait même pas son latin puisque c’est déjà fait.

    JPSC  

  • Pape François : Non seulement un chrétien peut faire de la politique, mais il le doit !

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    Les chrétiens ont le devoir de s’engager en politique mais il ne faut pas créer des partis d’inspiration chrétienne, a affirmé le Pape à un groupe de laïcs italiens. Lu sur le site « aleteia », sous la plume d’Elisabeth de Baudüin :

     « Non seulement un chrétien peut faire de la politique, mais, si c’est sa vocation, il doit s’engager dans cette voie qui constitue l’une des formes les plus hautes de la charité. C’est ce que le Pape a affirmé, le 30 avril 2015, aux quelque 4 000 membres des Communautés de vie chrétienne italiennes et de la Ligue missionnaire des étudiants italiens présents salle Paul VI, à l’occasion de leur congrès national (Frascati, 30 avril-3 mai 2015). 

    Deux mouvements de laïcs chrétiens qui puisent à la même source

    Les communautés de vie chrétienne (ou CVX) sont une association internationale de laïcs catholiques de spiritualité ignacienne, qui compte près de 130 000 membres présents dans 59 pays. Fondée par des jésuites italiens, la Ligue missionnaire des étudiants (Lega missionnaria studenti) regroupe les élèves et anciens élèves des écoles et instituts dirigés par des jésuites. Les branches italiennes de ces deux mouvements distincts mais qui puisent à la même source (non seulement jésuite mais mariale), sont en lien et collaborent.  

    On ne peut se contenter de regarder depuis le balcon

    Certes, faire de la politique est difficile et c’est même une forme de martyre, a poursuivi le Pape. Cela comporte également le risque de se salir les mains. Mais on ne peut rester les bras croisés à se contenter de « regarder depuis le balcon » prospérer la culture du rejet ! En rappelant au passage, sur les terres de la démocratie chrétienne, que « fonder un parti politique catholique n’est pas la voie », le Pape jésuite aura sans doute fait grincer quelques dents… Mais le Christ Lui-même n’a-t-il pas appelé à la séparation des pouvoirs, en disant : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » ?

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  • « Ne refusez jamais le baptême », demande le pape François à 19 nouveaux prêtres

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    Lu , sous ce titre, dans le quotidien « La Croix » (extrait) :

    « Dans la basilique Saint-Pierre de Rome, le pape François a ordonné dimanche 26 avril 13 prêtres pour le diocèse de Rome (Italie) ainsi que six autres appartenant à différentes congrégations implantées dans le monde. Au fil d’une homélie largement inspirée du texte prévu par le rituel d’ordination, le pape François a ajouté quelques notes personnelles, invitant particulièrement les nouveaux pasteurs à construire l’Église à travers leurs paroles et leur témoignage.

    « Que vos homélies ne soient pas ennuyeuses, que vos homélies rejoignent le cœur des gens parce qu’elles sortent de votre cœur », a notamment demandé le pape aux nouveaux prêtres après avoir relevé que, comme chaque évêque, il prenait « le risque » de les ordonner.

    « Ne refusez jamais le baptême à ceux qui le demandent », a également demandé le pape François avant d’évoquer le sacrement de pénitence. « Je vous demande de ne jamais cesser d’être miséricordieux », a-t-il alors demandé aux nouveaux prêtres avant de leur lancer : « Vous serez dans le confessionnal pour pardonner, et non pour condamner »…

    Ref. « Ne refusez jamais le baptême », demande le pape François à 19 nouveaux prêtres

    Prises à la lettre, les formules «improvisées » du pape François sont toujours aussi discutables. Que fait-il  exactement de la parole du Christ concernant le sacrement de pénitence : « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (St Jean, 20, 22) et, s’agissant du baptême, de cette disposition canonique :" qu'il y ait un espoir fondé que l'enfant sera éduqué dans la religion catholique; si cet espoir fait totalement défaut, le baptême sera différé, selon les dispositions du droit particulier, et les parents informés du motif. » (CIC de 1983, article 843-2).

    JPSC

  • 6 mai : la démission de Mgr Léonard

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    phpthumb_generated_thumbnailjpg-g.jpgDe la page facebook du Père T. Scholtes S.J. :

    "Le mercredi 6 mai 2015, Mgr. André-Joseph Léonard aura 75 ans et remettra au Pape François, sa démission comme Archevêque de Malines-Bruxelles et Président de la Conférence épiscopale de Belgique, conformément au canon 401§1 du Code de Droit canonique (“L’Evêque diocésain qui a atteint soixante-quinze ans accomplis est prié de présenter la renonciation à son office au Pontife Suprême qui y pourvoira après examen de toutes les circonstances.”). Pour ce faire, il remet sa lettre au Nonce Apostolique, Mgr Giacinto Berloco, Ambassadeur du Saint-Siège dans notre pays.

    Les semaines et les mois à venir, trois scénarios sont possibles.

    1) Le Pape peut immédiatement accepter la démission de Mgr. A.-J. Léonard et demander au Collège des consulteurs de désigner un administrateur pour l'Archidiocèse jusqu’à la nomination d’un nouvel Archevêque de Malines-Bruxelles.
    2) Le Pape peut également demander à Mgr Léonard de rester en fonction jusqu’à l'arrivée du nouvel Archevêque.
    3) La troisième possibilité est la prolongation du mandat de l'Archevêque pour une période spécifique.

    Le Nonce apostolique joue un rôle central dans la succession de Mgr. Léonard comme Archevêque de Malines-Bruxelles. Il doit établir la liste de trois candidats - la «terna» - et l’envoyer à Rome (cf. Canon 377 §3). Cette liste est une compilation des suggestions de l'Archevêque et de tous les évêques diocésains. Le Nonce note aussi sa préférence personnelle. Il doit également entendre l’avis de certains membres du Collège des consulteurs et du Chapitre des chanoines. Le Nonce est libre de demander l'avis d'autres membres du clergé ou de laïcs. Le Pape garde la liberté de confirmer un choix ou non (cf. Canon 377 §1; 378 §2)."

     

    Nous regretterons le départ de Mgr Léonard qui a eu à coeur, durant ses années d'épiscopat à Namur et d'archiépiscopat à Malines-Bruxelles, de veiller avec sollicitude sur les communautés diocésaines qui lui ont été confiées. Soucieux des réalités de terrain, il a consacré son temps et ses énergies à de nombreuses visites pastorales à la rencontre des paroisses. Cela ne l'a pas empêché de se dépenser pour la relève sacerdotale avec le succès que l'on sait et qui fait des séminaires dont il a assuré la responsabilité de notables exceptions à l'affaissement généralisé observé dans nos régions. La Fraternité des Saints Apôtres représente, grâce à lui, un espoir de renouveau et de relève sacerdotale dont bénéficie déjà l'église Sainte-Catherine au coeur de la capitale. Mais nous avons surtout apprécié le courage avec lequel, malgré un climat d'hostilité entretenu à son égard par les médias et par certains politiques, il a su, à temps et à contretemps, rappeler les positions de l'Eglise concernant notamment le respect de la vie, le mariage, la famille et la morale sexuelle. Espérons que Rome veillera à placer à la tête de l'Eglise de Belgique une personnalité forte capable de maintenir le cap avec cette même détermination au service de la foi et de l'Eglise. Nous prierons pour cela.

    belgicatho

  • Le pape aux luthériens suédois : ayons le courage de défendre la vie

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    (VIS) Ce matin (4 mai), le Pape a reçu l'Archevêque luthérienne de Upsala (Suède), Mme. Antje Jackelén, venue avec une délégation de l'Eglise évangélique-luthérienne suédoise. Il les a salués cordialement, soulignant que l'an passé on a célébré le 50 anniversaire du décret sur l'œcuménisme du Concile Vatican II, Unitatis Redintegratio, qui constitue la référence de l'engagement œcuménique de l'Eglise catholique. (...)

    L'appel à l'unité exige aussi "un fort encouragement à un engagement commun caritatif, en faveur de tous ceux qui souffrent dans le monde à cause de la misère et de la violence, et qui ont besoin tout particulièrement de notre miséricorde; en particulier le témoignage de nos frères et sœurs persécutés doit nous encourager à grandir dans la communion fraternelle. La question de la dignité de la vie humaine qui doit toujours être protégée, est de grande actualité, ainsi que les questions concernant la famille, le mariage et la sexualité qui ne peuvent être tues ou ignorées de peur de mettre en danger l'accord œcuménique déjà atteint. Il serait un péché, sur des questions aussi importantes, de voir apparaître de nouvelles différences confessionnelles". (...)

  • L'appel aux jeunes apôtres d'aujourd'hui

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    Une école de mission diocésaine à Montpellier, Cap Missio, lance son appel aux jeunes apôtres grâce à un teaser "Et aujourd'hui, qui va répondre ?". Avec la bénédiction du Pape François.

  • Pour le pape François, les missionnaires qui portèrent l’Evangile au Nouveau monde ont défendu les autochtones contre les abus des colonisateurs

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    De Radio Vatican :

    Le Pape coupe court aux polémiques sur Junipero Serra

    (RV) Le Collège pontifical d’Amérique du Nord accueille ce samedi une journée de réflexion consacrée à la figure du missionnaire Junipero Serra, évangélisateur de la Californie. Cette journée est organisée par la Commission pontificale pour l’Amérique latine, sous le patronage du diocèse de Los Angeles.

    Béatifié par Jean-Paul II en 1988, ce franciscain espagnol sera canonisé par le Pape François, en septembre prochain, dans le cadre de son déplacement apostolique aux Etats-Unis. Pour l’Eglise américaine, ce sera la première canonisation d’un saint hispanique. Elle se déroulera au sanctuaire national de l’Immaculée Conception à Washington.

    Junipero Serra dirigea, au 18° siècle, les missions de Basse et Haute-Californie et fonda de nombreuses missions entre San Diego et San Francisco.

    Au cours d’une messe à midi, dans la chapelle du Collège pontifical d’Amérique du Nord, le Saint-Père a fermement coupé court à la polémique sur le rôle des missionnaires dans l’Ouest américain. Il a même affirmé que Junipero Serra avait été un des pères fondateurs des Etats Unis, protecteur des hispaniques.

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  • France : après les crèches, la Libre Pensée s’en prend à une statue de Jean Paul II

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    L'intolérance antichrétienne a encore frappé : la statue du saint Pape à Ploërmel devra quitter le domaine public, a jugé le tribunal administratif de Rennes. Lu sur le site « aleteia » :

    Après les crèches, et les affiches dans les couloirs du métro, les statues... Une statue de Jean-Paul II sur une place de Ploërmel constitue donc un « symbole ostentatoire de la religion ». L'affaire courait depuis des années déjà, mais elle vient d’être tranchée par le tribunal administratif de Rennes. C'est en 2006 que le maire de la ville avait fait ériger sur une place une imposante statue du pape, une statue en bronze de huit mètres de haut offerte par l'artiste russe Zurab Tsereli. Haro sur le symbole ! La Libre Pensée locale et autres défenseurs d’une conception extrême du respect de la laïcité ont d’emblée attaqué le projet. « Délire mégalo papal d’un maire UMP, protestait Vigilance Laïque en 2006. « Après la messe électoraliste de Bertrand Delanoë lors de l'inauguration de la place Jean Paul II à Paris, voici à présent la statue de Jean Paul II chez les Bretons ! » Dressée à Ploermel depuis maintenant trois ans, la statut de jean paul II dérange toujours les défenseurs de la laïcité et les citoyens soucieux de l’utilisation des fonds publics, se plaignent les Libres Penseurs sur leur blog. Elle est érigée sur une place publique. Des fonds publics ont servis à financer son installation, son inauguration... Elle est donc illégale au regard de la loi de 1905 de "séparation de l'église et de l'état ». » En 2009, la Libre pensée du Morbihan avait déjà réussi à faire annuler la subvention accordée par le conseil général du Morbihan pour la construction du socle pour atteinte à la laïcité. La ville avait dû rembourser la somme.73559bc2-7e8f-4a46-93ba-b779edcf7664_d.jpg

    Le tribunal propose d’enlever la croix

    La religion, à commencer par la religion catholique, doit-elle, au nom d’une conception extrême de la la‑incité, demeurer cloîtrée, cachée, voire rejoindre les catacombes ? Le tribunal administratif de Rennes vient de donner raison à la Libre pensée : la statue de Jean-Paul II et la croix qui la surplombe ne doivent pas rester sur le domaine public de la ville. Le rapporteur public avait proposé d’enlever la croix et l’arche, « symboles ostentatoires de la religion ». Le tribunal administratif a suivi sa proposition. Enlever la croix ? Pas question, ni pour le maire ni pour l’artiste. La municipalité a maintenant six mois pour décider ou non de faire appel devant le conseil d’Etat de cette décision d’autant plus inepte que la statue est érigée sur… la place Saint Jean-Paul II. Faudra-t-il demain déménager la statue du saint pape polonais ? Rebaptiser la place ? Ou plus simplement déclasser la place du domaine public ? Quoiqu’il en soit, tant ce recours de la part d’extrémistes laïcs que la décision du tribunal amènent à se demander une fois de plus en ces temps si peu tolérants si, oui ou non, les chrétiens sont encore des citoyens à part entière en France. 

    Ref. après les crèches, la Libre Pensée s’en prend à une statue de Jean Paul II

    JPSC

  • Laïcisme en Afrique : le coup de gueule de l'archevêque de Jos, au Nigéria

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    kagaima.jpgMgr Kaigama, Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, appelle médecins et infirmiers africains à ne pas se laisser phagocyter par les « valeurs » laïcistes occidentales. Lu sur le site « aleteia », sous la signature d’Isabelle Cousturié :

    « On ne saurait se laisser phagocyter par les pressions despotiques  de certains gouvernements ou organisations non gouvernementales qui veulent dicter les tendances morales mondiales en les fondant sur leurs « valeurs » laïcistes », a déclaré  Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque de Jos et Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, aux médecins et infirmiers  catholiques du pays, lors de l’ouverture de leur séminaire au Centre pastoral de Jos.

    S’inspirant du thème de la conférence, « La pratique de l’assistance sanitaire et les enseignements sociaux de l’Eglise catholique », l’archevêque de Jos, est parti des critiques souvent faites à l’Eglise pour ses positions concernant la défense de la vie et la morale sexuelle qui dérivent selon lui de  « positions préjudicielles »,  fruit d’une « connaissance insuffisante des enseignements catholiques », rapporte l’agence Fides. .

    « L’Eglise catholique est fréquemment jugée par des personnes qui ne se soucient pas de savoir ce en quoi elle croit réellement. Ces préjugés, transmis de génération en génération, ont rendu aveugles les critiques de l’Eglise catholique et ainsi, aujourd’hui, beaucoup ne sont pas en mesure d’être objectifs sur ce qui relève de la tradition et des croyances catholiques », déplore l’archevêque de Jos.
     
    En Afrique, lorsqu’il s’agit de contrôle de la population, d’usage du préservatif, d’homosexualité ou autre, « les positions occidentales sont parfois imposées par la force au travers de subsides financiers », faisant croire aux africains que tout ce qui provient de l’Occident est juste, regrette Mgr Kaigama.

    L’archevêque de Jos a conclu son discours en appelant les médecins et infirmiers catholiques à ne pas perdre ce «  discernement culturel ou intellectuel » qui les protège du risque de « perdre » les valeurs auxquelles ils ont toujours tenu, et du risque de «  ne devenir ni africains ni occidentaux ».

     « Ne soyez pas des imitateurs », a-t-il insisté, « restez fidèles à votre héritage religieux même si une partie de ceux qui nous ont introduits au Christianisme sont devenus des critiques véhéments et que certains nourrissent une haine pathologique vis-à-vis des directives ou des analyses morales de l’Eglise ».

    Ref. Laïcisme en Afrique : le coup de gueule de l'archevêque de Jos, au Nigéria

    JPSC

    Légende photo: Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque de Jos (Nigéria)