Prochaine
Marche des Pères de Famille
Belgique
22-23 Mars 2014
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Marche des Pères de Famille
Belgique
22-23 Mars 2014
Les évêques autrichiens se sont rendus en visite "ad limina" à Rome; le pape leur a adressé ce message (30 janvier) :
Discours du pape François
Chers confrères,
Je suis heureux parce que cette rencontre intense avec vous, dans le contexte de votre visite ad Limina, me fait le don de quelques-uns des fruits de l’Église qui est en Autriche et me permet aussi, à moi, de donner quelque chose à votre Église. Je remercie votre président, le cardinal Schönborn, pour les paroles courtoises qu’il m’a adressées, et qui me donnent l’assurance que nous poursuivons ensemble le chemin de l’annonce du salut du Christ. Chacun de nous représente le Christ, l’unique médiateur du salut, et rend son action sacerdotale accessible et perceptible à la communauté, permettant ainsi à l’amour de Dieu d’être toujours présent dans le monde.
Il y a environ huit ans, à l’occasion de sa visite ad Limina, la Conférence épiscopale autrichienne est venue en pélerinage sur les tombes des apôtres Pierre et Paul et a rencontré la Curie romaine pour une consultation. À cette circonstance, la majeure partie d’entre vous a aussi rencontré mon vénéré prédécesseur Benoît XVI qui, à cette époque, ne portait cette charge que depuis quelques mois. Les années qui ont immédiatement suivi ont été marquées par une sympathie de la part des Autrichiens pour l’Église et pour le Successeur de Pierre. Cela s’est manifesté, par exemple, dans l’accueil cordial, malgré la rigueur du temps, qui lui a été réservé par la population pendant la visite papale à l’occasion du 850ème anniversaire du sanctuaire de Mariazell, en 2007. L’Église a ensuite traversé une phase difficile : la tendance à la baisse du nombre des catholiques, par rapport à la population totale en Autriche, continue depuis désormais plusieurs décennies, est symptomatique. Une telle évolution ne doit pas nous laisser inertes, mais au contraire, doit stimuler nos efforts pour une nouvelle évangélisation toujours nécessaire.
Dans un célèbre film de Jean Renoir, « La grande illusion » (1936), qui met en scène deux officiers français internés en Allemagne pendant la « Grande Guerre » (1914-1918), le capitaine de Boëldieu (Pierre Fresnay) répond à son frère d’armes, le lieutenant Maréchal ( Jean Gabin) : « je dis vous à mon père, je dis vous à ma mère, pourquoi vous tutoierais-je ? ». Aucune morgue dans le ton de cette réplique, seulement ce qu’on appelait alors la bonne éducation.
Notons qu’elle n’était pas l’apanage des gens « bien-nés ». Dans nos dialectes populaires de Wallonie, l'utilisation du vos (=vous) était aussi l'usage (y compris pour s'adresser aux animaux domestiques !). Ti (=tu ) était considéré comme vulgaire, et généralement mal perçu par la personne à qui il s’ adresse. Même si le wallon disparait aujourd’hui, en tant que langue de conversation, il reste encore des traces de son influence sur l’emploi du pronom « tu », en Belgique francophone. Le vouvoiement exprime la politesse, le tutoiement est familier et ne s’emploie normalement pas sans la permission de l’interlocuteur.
Lorsque, voici un demi-siècle, au moment du concile Vatican II, les traductions liturgiques de la messe en français se mirent à tutoyer (en latin la question ne se pose pas) Dieu lui-même, elles ont choqué plus d’un fidèle. Ces familiarités ont aussi déteint sur la gestuelle et la dignité même du culte et, quelquefois, la manière dont s’expriment ses ministres dans leurs relations « pastorales ». Le pape François lui-même utilise volontiers le tutoiement "démocratique" ou un langage peu formel. Lors d’une visite à la paroisse Saint-Cyril à Rome le curé s’est d’ailleurs cru autorisé à le saluer à son tour en ces termes : « Merci, François, parce que tu es ici parmi nous ... nous avons vraiment besoin d'un pape qui réveille nos cœurs du long sommeil de l'ennui ». C’est le site « Benoît et moi » qui rapporte cette anecdote couleur du temps, tirée de www.papalepapale.com.
Autres temps, autre mœurs …
JPSC
Lu sur le blog de « La Nef » cet article rédigé par Annie Laurent le 01 février 2014 dans Religion :
« L’exemple du conflit syrien montre la méconnaissance profonde du monde occidental de la dimension religieuse qui imprègne la vie dans les pays du Moyen-Orient. D’où les mauvaises réactions et les décisions partisanes dont souffrent les chrétiens. Tour d'horizon et enquête.
La déception des chrétiens d'Orient
Dans un récent entretien à la revue trimestrielle Politique internationale, un jeune député libanais maronite, Samy Gemayel (34 ans), confie sa déception face à la politique de l’Occident envers les chrétiens du Liban et du monde arabe.
« Les chrétiens du Liban ne figurent pas sur la carte politique des pays occidentaux. Je peux comprendre leur point de vue : après tout, les chrétiens n’ont pas de valeur stratégique ; ils n’ont pas de rôle à jouer dans le conflit russo-américain ou le conflit chiites-sunnites. Mais au-delà des intérêts matériels, il y a aussi l’intérêt moral. Les chrétiens défendent, au cœur du Moyen-Orient, un mode de vie et des valeurs qui sont celles du monde occidental. En les abandonnant, c’est à ces principes qu’on renonce. C’est regrettable. » (N° 141, automne 2013.)
L’auteur de ces lignes n’est pas le seul à s’exprimer de la sorte. Ces derniers mois, d’autres voix orientales se sont plaintes de l’oubli ou de l’incompréhension d’un Occident auquel l’histoire et la civilisation les ont attachées. Voici un aperçu de ces regrets.
Communiqué du « Cœtus Internationalis Summorum Pontificum » 2 février 2014, en la fête de la Purification de la Bienheureuse Vierge Marie :
« Le CISP est très heureux d’annoncer que c’est le cardinal Raymond Leo Burke, préfet du Tribunal Suprême de la Signature Apostolique, qui célébrera à Saint-Pierre de Rome, le samedi 25 octobre 2014 à midi, pour les pèlerins du troisième pèlerinage du peuple Summorum Pontificum. Le CISP remercie Son Éminence, le cardinal Comastri, archiprêtre de Saint-Pierre, pour sa disponibilité et la rapidité avec laquelle il nous a permis de fixer dès aujourd’hui la date et l’heure de cette célébration qui représente désormais le temps fort de son pèlerinage ad Petri Sedem.
Nous pouvons ainsi donner bien plus tôt que d’habitude le feu vert aux préparatifs du pèlerinage, ce qui devrait aider les pèlerins non européens, même les plus éloignés de Rome, à se joindre plus facilement à nous. D’année en année, grâce au Motu Proprio Summorum Pontificum du pape Benoît XVI, les richesses de la forme extraordinaire du rite romain deviennent toujours plus accessibles à l’Église universelle (Instruction Universæ Ecclesiæ du 30 avril 2011) et il nous semble juste de permettre aux fidèles des périphéries de l’orbe catholique de pouvoir s’unir à ce moment de prière
et de témoignage.
Nous rappelons que le pèlerinage commencera le jeudi 23 octobre et se terminera pour la fête du Christ-Roi, dimanche 26 octobre. »
Référence : Le cardinal Burke à Saint-Pierre de Rome avec le peuple Summorum Pontificum
JPSC
Selon le « Figaro », une grande détermination a marqué ce dimanche les défilés de Paris et Lyon. La majorité des participants à la Manif pour tous a dénoncé la diffusion de la théorie du genre à l'école :
« Pari gagné pour cette première Manif pour tous de la «saison II». «Nous étions plus d'un demi-million à Paris!», s'est félicité dimanche soir le collectif, évoquant une «vague rose et bleue». La Préfecture de police, elle, a noté «beaucoup d'espaces entre les manifestants» et compté seulement 80.000 personnes. Un chiffre cependant plus élevé que ses prévisions en fin de semaine.
Lors de l'Angelus de ce 2 février, le pape a déclaré :
En Italie, on célèbre aujourd'hui la Journée pour la vie, qui a pour thème « Engendrer l'avenir ». J'adresse mon salut et mes encouragements aux associations, aux mouvements et aux centres culturels engagés dans la défense et la promotion de la vie. Je m'unis aux évêques italiens, pour rappeler que « tout enfant est voulu par le Seigneur qui aime la vie, don pour la famille et pour la société » (Message pour la XXXVIe Journée nationale pour la Vie). Que chacun, dans son rôle et dans son cadre de vie, se sente appelé à aimer et servir la vie, à l'accueillir, la respecter et la promouvoir, spécialement lorsqu'elle est fragile et qu'elle nécessite de l'attention et des soins, depuis le sein maternel jusqu'à sa fin sur cette terre ».
D’ Eric de Beukelaer, curé-doyen de Liège (rive gauche) sur son minisite web :
« L’archevêque de Malines-Bruxelles et ses trois auxiliaires invitent à observer ce jeudi 6 février une journée de jeûne et de prière, qui a pour but de « réveiller les consciences et provoquer un ultime débat public au moment où notre pays risque de se donner une législation étendant la possibilité de l’euthanasie à des personnes mineures ».
J’ai cru rêver ce matin en entendant à la radio (RTBF – la Première) le Président du Centre d’Action Laïque (CAL) réagir à cette initiative, en trouvant « inacceptable qu’une personnalité tente de s’ingérer dans le débat politique ». En effet, il suffit de se rendre sur le site du CAL pour se rappeler que, il y a quelques jours à peine, celui-ci invitait à manifester contre un projet de loi espagnol, visant à restreindre la dépénalisation de l’avortement. Comment expliquer ce curieux deux poids, deux mesures? Pourquoi ce qui est permis au Centre d’Action Laïque serait-il interdit à l’Eglise catholique? Quelqu’un n’a-t-il pas dit:« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » (Matthieu 7, 3)
La réponse m’a peut-être été donnée ce matin à la cathédrale de Liège, par un vénérable chanoine: « Le Président du Centre d’Action Laïque croit tellement en l’efficacité de la prière, qu’il la trouve un moyen de pression sur les politiques bien plus redoutable qu’une manifestation de rue ».
Réf : Débat sur l’euthanasie des mineurs – « La paille et la poutre »
Rappelons que le diocèse de Liège a décidé d’emboîter le pas à l’archidiocèse de Malines-
Bruxelles, en organisant le mardi 11 février prochain une journée de jeûne et de prière, avant le vote de la proposition de loi sur l’euthanasie des mineurs prévu au Parlement. " Nous aimerions, écrit Mgr Jean-Pierre Delville, éveiller les consciences et provoquer un ultime débat public au moment où notre pays risque de se donner une législation étendant la possibilité de l’euthanasie à des personnes mineures. Le diocèse de Liège a choisi pour cela la Journée mondiale des malades, le 11 février. C’est aussi la fête de Notre-Dame de Lourdes et l’anniversaire de la 5e apparition de Banneux, lorsque la Vierge dit à Mariette en 1933 : « Je viens soulager la souffrance ».
"Concrètement, précise notre évêque, outre l'appel au jeûne, nous organisons une veillée de prière à Liège à la cathédrale le mardi 11 février à 18 h. Chaque communauté est invitée à organiser une prière à cette fin (proposition à télécharger sur le site de l’évêché) ou à insérer une intention de prière (idem, proposition à télécharger) à ce sujet dans la prière universelle de la messe dominicale. "
Plus de détails ici ,Euthanasie des mineurs : le diocèse de Liège priera et jeûnera le 11 février
JPSC
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En accord avec le Conseil épiscopal de Liège et après concertation avec les évêques de Belgique, j’invite les communautés chrétiennes à vivre le mardi 11 février une journée de jeûne et de prière, avant le vote sur l’euthanasie prévu au Parlement. Nous aimerions éveiller les consciences et provoquer un ultime débat public au moment où notre pays risque de se donner une législation étendant la possibilité de l’euthanasie à des personnes mineures. Le diocèse de Liège a choisi pour cela la Journée mondiale des malades, le 11 février. C’est aussi la fête de Notre-Dame de Lourdes et l’anniversaire de la 5e apparition de Banneux, lorsque la Vierge dit à Mariette en 1933 : « Je viens soulager la souffrance ». Nous serions heureux si d’autres chrétiens, des croyants d’autres religions ainsi que des agnostiques ou des athées nous rejoignent dans cette démarche, qui est d’abord d’ordre philosophique, selon des modalités adaptées à leurs propres convictions. Dans cette ligne le Conseil de l’Europe ce jeudi 30 janvier a publié une forte critique envers le projet belge d’euthanasie des enfants. Nous invitons nos concitoyens à réfléchir aux points suivants :
Nous osons donc dire à nos concitoyens, en payant de notre personne : « Il n’est pas trop tard, mais il est temps ! » Secouons notre propre conscience et aussi, avec respect, celle de nos frères et sœurs en humanité. L’histoire ne sert jamais deux fois les mêmes plats ni les mêmes circonstances. C’est donc aujourd’hui qu’il faut agir.
Concrètement, outre l'appel au jeûne, nous organisons une veillée de prière à Liège à la cathédrale le mardi 11 février à 18 h. Chaque communauté est invitée à organiser une prière à cette fin (proposition à télécharger) ou à insérer une intention de prière (idem, proposition à télécharger) à ce sujet dans la prière universelle de la messe dominicale. Un article éclairant sur ce sujet, signé par de nombreux pédiatres, est à télécharger également : Fin de vie des enfants : une loi inutile et précipitée (dans La Libre Belgique).
Nous vous remercions de votre collaboration et vous disons avec insistance notre attente, en ce moment très grave où nous devons absolument en appeler, par un engagement résolu, au débat public et citoyen.
+ Jean-Pierre Delville, évêque de Liège
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| Téléchargements :
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Les milieux laïcs belges considèrent que l'initiative des évêques de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles invitant les fidèles à prier et à jeûner le 6 février prochain (dans le cadre du débat qui se déroule au Parlement sur l'extension de l'euthanasie aux mineurs) est insupportable et antidémocratique.
Dans lalibre.be, l'éditorial de Francis Van De Woestyne évoque "la sagesse de l'Eglise belge" :
Dans quelques jours, la Chambre votera le projet de loi qui étend, sous certaines conditions, l’euthanasie aux mineurs. Afin de sensibiliser les consciences, l’archevêque André-Joseph Léonard a décidé d’organiser une journée de jeûne et de prière. Certains ont jugé cette initiative déplacée. (...)
Il est cependant tout à fait légitime, pour qui désire manifester une crainte à l’égard d’un texte en préparation, de s’y opposer par tous les moyens démocratiques possibles. Et l’on reste éberlué devant les protestations des partisans de la loi élargissant l’euthanasie aux mineurs. Selon eux, l’Eglise belge ferait preuve d’une ingérence inacceptable dans ce débat. Où sont les intolérants ? Pourquoi l’Eglise ne pourrait-elle donc pas intervenir dans un débat aussi sensible ? L’Eglise considère que ce texte heurte ses convictions. Elle n’est pas la seule. Le monde médical est divisé. Des pédiatres ont expliqué, il y a deux jours dans "La Libre", en quoi la loi en préparation était inutile et précipitée. C’est aussi notre sentiment. (...)
Il s'agit des évêques du "Triveneto" (nord-est de l'Italie) (source) :
Vie, famille, liberté de l'éducation, « genre »: une déclaration des évêques de Triveneto
À l'occasion de la journée nationale pour la vie du 2 février, les évêques publient une réflexion pastorale sur les importantes questions d'éducation, comme "contribution au bien commun"
Elle s'intitule « la tâche éducative est une mission clé! ». La note pastorale des évêques du Triveneto est consacrée à "certaines questions urgentes de caractère anthropologique et éducatif".
Le texte - qui paraît à la veille de la Journée nationale pour la Vie du 2 février -a été approuvé à l'unanimité, ces derniers jours, par les évêques du Triveneto et entend offrir à chacun une réflexion faisant autorité, en communion avec le magistère du Pape François et une contribution positive au bien commun. Il se penche sur les questions d'éducation "qui touchent des aspects fondamentaux et très délicats de l'être humain, avec des conséquences nombreuses et préoccupantes dans le domaine de la culture, de la formation, de l'éducation, et, par conséquent, de notre société (du Triveneto, de l'Italie, de l'Europe) et qui touchent et affectent directement la vie des gens, des familles et de l'école."
Au début, la note, après avoir mis en évidence les multiples aspects liés à la défense et la promotion de la vie dans le contexte actuel, se réfère - à titre d'exemple - à des questions soulevées par l'actualité récente (l'idéologie du genre et la traduction législative de la lutte contre l'homophobie, certaines lignes directrices sur l'éducation sexuelle des enfants dans les écoles, l'utilisation des termes « père » et « mère » dans l'espace public, la signification et la valeur de la notion de « famille » avec les risques de distorsion auxquels elle est aujourd'hui soumise). Tout cela explique pourquoi les évêques sont amenés à assumer "la responsabilité et le devoir de rappeler à tous l'importance d'une formation correcte des nouvelles générations - à partir d'une vision intégrale et solidaire de l'homme - pour s'orienter dans la vie, discerner le bien du mal, acquérir des critères de discernement et se fixer des objectifs forts sur lesquels miser au mieux son existence.
Les évêques réaffirment, en premier lieu, "la dignité et la valeur de la personne humaine, la protection et le respect qui sont dus à chaque personne, en particulier dans les situations de fragilité, ainsi que la nécessité de continuer à combattre vigoureusement toute forme de discrimination ou de violence"; ils invitent à reconnaître "la richesse inestimable de la différence" (en commençant par celle - fondamentale - entre le masculin et le féminin") et " la spécificité absolue de la famille "en tant qu'"Union stable de l'homme et la femme dans le mariage" sans sous-estimer « le grave danger qui découle du mépris ou de la déformation des faits fondamentaux et des principes de la nature qui concernent le bien de la vie, de la la famille et de l'éducation, en confondant les éléments objectifs avec des éléments subjectifs véhiculés par de douteuses conceptions idéologiques de la personne qui ne mènent pas au bien réel, ni de l'individu ni de la société ». Ce faisant, les évêques se référent à plusieurs reprises aux paroles du pape François - la moitié des citations sont reprises à son enseignement -, mais aussi à des textes « laïques », comme la Constitution italienne, la Déclaration universelle des droits de l'homme et la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.
Les évêques - reprenant ce qui fut qu'exprimé récemment par le Saint Siège à la Commission des Nations Unies relative à la Convention sur les droits de l'enfant - affirment "que l'on ne peut accepter l'idéologie du gender qui nie la base objective de la différence et de la complémentarité des sexes, tout en devenant également source de confusion sur le plan juridique". Et ils ajoutent: "Nous invitons à ne pas avoir peur ni à nourrir d'injustifiables pudeurs ou réticences pour continuer à utiliser, même dans le contexte public, les mots les plus doux et les plus vrais qu'il soit jamais donné de pouvoir prononcer: « père », « mère », « mari », « femme », « famille » « fondée sur le mariage entre un homme et une femme ».
La Note soutient et encourage "l'engagement et les efforts de ceux qui affrontent tous les jours, et aussi dans le contexte public et en vue d'une véritable "laïcité positive", les questions anthropologiques et éducatives les plus importantes de notre temps et qui concernent en particulier : la défense de la vie de la conception jusqu'à la mort naturelle, la famille, le mariage et la différence sexuelle, la liberté religieuse et d'éducation". Et rappelle que "la proposition chrétienne vise au bien intégral de l'homme et contribue de manière décisive au bien commun et à la promesse d'un bon avenir pour tous. Et même dans un contexte de sécularisation généralisée, comme le rappelle le Pape François, personne ne peut exiger de nous que nous reléguions la religion dans le secret de l'intimité des personnes, sans aucune influence sur la vie sociale et nationale, sans se soucier de la santé des institutions et de la société civile, sans s'exprimert sur les événements qui affectent les citoyens ".
La diffusion de la Note pour la Journée pour la Vie veut, en outre, mettre aussi en évidence que l'Eglise prend à cœur "la vie des gens sous tous ses aspects. Une vie qui est un don de Dieu et un don précieux, mais qui est menacé et rendu fragile par des causes multiples. » Le texte des évêques - qui évoque expressément les nombreuses personnes, familles et situations troublées existant aujourd'hui, notamment et surtout en raison de la crise économique -, manifeste la volonté de l'Eglise du Triveneto de "continuer, ensemble avec tous les hommes de bonne volonté, pour soutenir la vie humaine en tout temps et en toutes circonstances, en mettant l'accent sur la dignité inviolable de l'homme et en offrant une aide concrète à ceux qui vivent la fragilité et la souffrance". Y compris, bien sûr, sur le très délicat et décisif front de l'éducation et de l'anthropologie.