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Eglise - Page 1535

  • La Gazette de Liège rend justice à Mariette Beco

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    Samedi, La Libre (Christian Laporte) avait annoncé le décès de Mariette Beco en des termes dont nous avons dénoncé le ton "froid et distancié". Le même journaliste récidive aujourd'hui en titrant : "Les zones d'ombre des apparitions". Fort heureusement, dans les pages de la Gazette de Liège, Paul Vaute rend justice à la voyante de Banneux, une femme qui n'a jamais prétendu se poser en modèle de piété ou de sainteté et dont la discrétion fut exemplaire.

    "Une dépêche de l’Agence France-Presse la présente comme "la Bernadette Soubirous belge". La vie de Mariette Beco, décédée vendredi à l’âge de 90 ans au home de la Vierge des Pauvres à Banneux (LLB, 3-4/12), ressemble pourtant bien peu à celle de la voyante de Lourdes devenue religieuse à Nevers. Elles se rejoignent dans les épreuves que l’une et l’autre traversèrent après avoir été gratifiées d’une expérience mystique extraordinaire. Des épreuves dont elles firent autant d’occasions de témoigner de leur foi.

    Pour la petite Banneutoise, le chemin de croix commença quand il fallut affronter le scepticisme, y compris celui des hommes d’Eglise. Comment croire que, quelques jours à peine après la dernière apparition de Beauraing, la Vierge était revenue à huit reprises, du 15 janvier au 2 mars 1933, dans ce petit hameau de Louveigné pour s’adresser à une enfant d’une famille non pratiquante ? ..." Lire la suite ici : http://www.lalibre.be/actu/gazette-de-liege/

  • Jésus, pourtant, se taisait (Jesus autem tacebat)

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    En France, deux spectacles programmés depuis plusieurs semaines ont soulevé l'indignation de nombreux croyants qui ont répondu à des appels à la mobilisation venant de mouvements appartenant le plus souvent à la mouvance traditionaliste. Il en résulte que ces spectacles ont fait le plein chaque soir, à Paris et dans plusieurs grandes villes de France. S'ils avaient été ignorés, auraient-ils eu tant de succès ? Il en résulte également que les catholiques - et même les évêques - se sont divisés sur la façon de répondre à ce qu'ils considèrent être des provocations et des outrages à l'égard de leur foi et, en particulier, de la personne du Christ. La polémique a fait rage sur divers blogs et sites opposant les tenants d'une ligne dure et ceux qui pensent qu'il y a d'autres moyens pour protester que de recourir à des manifestations qui génèrent l'incompréhension et le rejet de ceux que les médias présentent comme des intégristes, des fondamentalistes, des ultras, etc.

    Le Christ outragé et insulté se taisait. Devons-nous agir autrement que lui? Ne faut-il pas se méfier de mouvements qui exploitent l'indignation pour entretenir un activisme aux accents parfois douteux? Ici en Belgique, ne savons-nous pas que, sous la bannière du rexisme, des tribuns ont autrefois enflammé des foules au nom du Christ Roi et qu'ils ont dévoyé leurs adeptes en les égarant dans le fascisme et la collaboration ouverte avec le nazisme?

    Ces temps d'apostasie ressemblent étrangement au Vendredi Saint. Le cortège des faux témoins qui veulent en finir avec le christianisme n'arrête pas de grossir. Les insultes et les crachats pleuvent, dans ces spectacles notamment. Face à cela, l'archevêque de Paris a appelé ses fidèles à prier à Notre-Dame, en méditant les souffrances du Christ et en vénérant les reliques de la Passion. Sans doute est-ce cela qu'il faut faire pour agir en conformité avec l'exemple de Celui dont nous nous réclamons.

  • « Patience et longueur de temps font plus que force et que rage »

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    1657203293.jpg« Patience et longueur de temps font plus que force et que rage » (morale d’une fable de Jean de La Fontaine)

    À partir du dimanche 26 février 2012, on assistera au retour de la messe traditionnelle en latin, à Malmédy : ce sera à l’église des  Capucins (photo), rue J. Steinbach, 3, un dimanche par mois, à 18 heures (heure défiinitive à confirmer). Les médias locaux et régionaux ont consacré à cette nouvelle une importance…extraordinaire, montrant que parmi les chrétiens la question liturgique demeure encore très sensible quarante ans après les réformes du pape Paul VI.

    La restauration de l’ « usus antiquior » à Malmédy fait suite à la demande introduite le 29 mars 2009 par un groupe d’une soixantaine de fidèles, conformément aux procédures établies par le motu proprio de Benoît XVI (2007) libéralisant l’usage du missel romain de 1962.

    Leur requête s’étant heurtée au refus du curé-doyen de Malmédy, M. l’abbé Henri Bastin (15 mai 2009) et de l’évêque de Liège, Mgr Aloys Jousten (28 juillet 2009), un recours contre la décision de ceux-ci fut formé à Rome devant la commission pontificale « Ecclesia Dei » (28 juin 2010) et réitéré un an plus tard (16 août 2011). Peu après ce rappel, l’évêque de Liège accéda à la demande des requérants (25 octobre 2011), après les avoir rencontrés, avec leur doyen, dans un véritable esprit de paix liturgique.

    La messe sera célébrée par trois prêtres que l’évêque a désignés conformément aux souhaits des demandeurs. Il s’agit des abbés Claude Germeau (Liège), Jean Schoonbroodt (Banneux) et du père Jos Vanderbruggen, o. praem. (Tancrémont).

    Dans l’esprit même de la lettre du Saint-Père accompagnant la promulgation du motu proprio « Summorum Pontificum », cette restauration du missel de 1962 à Malmédy peut contribuer à enrichir l’ « ars celebrandi » dans toute la région. La sacralité et la théologie du sacrifice si bien exprimées dans la messe traditionnelle aideront, espérons-le, à les manifester aussi toujours davantage dans les autres liturgies eucharistiques. Loin d’opposer une forme liturgique à l’autre, cette messe peut être, au contraire, un facteur de réconciliation et d’unité dans la charité du Christ.

    Le nombre des célébrations publiques hebdomadaires selon la forme liturgique traditionnelle autorisées dans le diocèse de Liège  s’élève actuellement à une dizaine (contre deux, au début des années 1980). Il faut maintenant y ajouter cette célébration mensuelle à Malmédy.

  • Le pape incite les chrétiens à s'inspirer du style de Jean le Baptiste

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    Radio Vatican se fait l'écho des paroles du pape à l'Angelus de ce dimanche midi (4 décembre) :

    A l’Angélus, ce dimanche, Benoît XVI a implicitement invité les fidèles à renoncer au luxe et à la richesse : le style de Jean le Baptiste devrait inciter les chrétiens à opter pour la sobriété, surtout en ce temps liturgique qui précède Noël. Jésus lui-même - a-t-il relevé - s'est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté. A l’occasion du II° dimanche de l’Avent, le Pape rappelé que deux figures ont joué un rôle prééminent dans la préparation de la venue historique de Jésus : la Vierge Marie et Saint Jean-Baptiste, le Précurseur, qui exhorte à la conversion, dont le baptême est un appel ardent à changer sa manière de penser et d’agir, un changement intérieur qui passe par la reconnaissance et la confession de son propre péché. Benoît XVI a donc encouragé les fidèles à profiter de ce temps liturgique pour rentrer en eux-mêmes et faire une introspection sincère de leur vie.
    Le Pape a résumé son allocution en plusieurs langues dont le français. A écouter ici : http://www.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=543422

    Texte de l'allocution du Pape en français

    Chers pèlerins francophones, la prière de l’Angélus me donne la joie de vous accueillir. À la suite de Jean-Baptiste, n’ayons pas peur de vivre dans l’espérance. Dans notre monde traversé par l’incertitude et la violence, que ce temps de l’Avent et de l’attente de la venue du Prince de la Paix, nous donne de méditer la Parole de Dieu. Évitons de nous endormir et préparons avec détermination le chemin du Seigneur, source de paix et de joie, d’amour et d’espérance, qui vient sans cesse consoler son peuple. Avec la Vierge Marie, soyons les messagers impatients de l’espérance dont notre monde a tant besoin ! Bonne et sainte préparation à la fête de Noël

    Après l’Angélus, le Pape a évoqué une fois encore la situation des migrants et des réfugiés. Trois anniversaires seront célébrés ces jours prochains : le cinquantenaire de l’institution de l’Organisation mondiale des Migrations, le 60° anniversaire de la Convention sur le statut des réfugiés et le cinquantenaire de la Convention sur la réduction des cas d’apatridie. Benoît XVI confie à Dieu ceux qui sont contraints de quitter leur pays et ceux qui n’ont pas de nationalité légale ; il invite à se montrer solidaires avec eux et il prie pour tous ceux qui s’efforcent de les protéger et de les assister, en s’exposant parfois à des vicissitudes et à des dangers.

  • Pakistan : le martyre des chrétiens ne connaît pas de répit

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    C'est sur Zenit.org :

    "Une « martyre de la foi » c’est le titre que la communauté catholique de Faisalabad, au Pakistan, a déjà conféré spontanément à une jeune fille tuée le 27 novembre : Mariah Manista, une « Maria Goretti » qui a refusé de renier le Christ.

    Son histoire tragique est rapportée à Rome notamment par l’agence vaticane Fides. La mission du Saint-Siège à l’ONU  lui rend hommage sur son site en ligne.

    Mariah Manista était une jeune catholique de 18 ans, des environs de Faisalabad, tuée le 27 novembre par un musulman de 28 ans, Arif Gujjar, toxicomane, et fils d’un riche propriétaire terrien, précise AsiaNews.

    Il voulait l’épouser et il l'a enlevée alors qu’elle allait puiser de l’eau avec sa mère, Razia Bibi, en les menaçant d’un pistolet. Comme elle refusait ses avances, il l’a tiré sur elle puis il a caché le corps, retrouvé plus tard par le père de la jeune fille, Mansha Masih, selon la même source.

    Le P. Zafal Iqbal, curé de Khushpur, où vit la famille de la jeune Mariah, confirme à Fides que « la jeune fille a résisté », qu’« elle n'a pas voulu se convertir à l'islam », refusant « d’épouser l'homme qui, pour cette raison, l'a tuée : il s'agit d'une martyre ».

    Le cas a été porté par le P. Iqbal devant la Commission Justice et Paix et devant l'évêque de Faisalabad, Mgr Joseph Cutts.

    « Le coupable a été arrêté et la police mène l'enquête. Espérons que la justice soit rendue alors que la communauté est triste et déconcertée » remarque le P. Iqbal.

    Un autre cas de persécution anti-chrétienne dans le Pendjab, est celui de Rehmat Masih, catholique de 72 ans, de Faisalabad, libéré voici une semaine, après deux ans de réclusion et de souffrances effroyables, conséquences d’une fausse accusation de blasphème, déplore Fides.

    Parmi d’autres cas, « Eglises d’Asie », l’agence des Missions étrangères de Paris, dénonce celui d’Akram Masih, un catholique militant contre les expropriations des chrétiens par les propriétaires terriens musulmans, abattu dans le district d’Okara, au Pendjab, dans la nuit du 23 au 24 novembre.

    Shahbaz Masih, un jeune chrétien a été tué par des musulmans à Kasur. Son père, Javed Masih, vient de parvenir déposer une plainte officielle (First Information Report) et maintenant, il demande à ce que justice soit faite, toujours selon Fides.

    Fides explique aussi que, par nécessité économique, les familles chrétiennes les plus pauvres envoient souvent leurs enfants mineurs travailler comme domestiques auprès de familles musulmanes. Là, les jeunes subissent des abus et des mauvais traitements comme cela est arrivé à Rebecca Bibi (pseudonyme), 12 ans, de Lahore, qui est revenue chez elle couverte d’ecchymoses et de blessures. Ces proches l’ont emmenée à l’hôpital et ils ont porté plainte, la fillette ayant perdu un œil. Le pasteur Gill déclare à Fides : « Au Pendjab, la situation des chrétiens est critique : ils sont victimes d’abus de la part des puissants et n’obtiennent pas justice vue la faiblesse du système légal qui constitue un grave problème ».

    Sonia Bibi, chrétienne âgée de 20 ans, de Kasur, également, a été violée par un groupe de jeunes musulmans.

    « Des cas comme celui-ci arrivent chaque jour au Pendjab » confirme à Fides le P. Khalid Rashid Asi, vicaire général du diocèse de Faisalabad, qui ajoute : « C’est très triste. Les chrétiens, souvent de jeunes femmes, sont des victimes sans défense »."

  • Chrétiens d'Orient : le pire serait-il à venir ?

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    Les perspectives semblent peu réjouissantes pour les chrétiens d'Orient. "L'Orient - Le jour" s'en fait l'écho:

    Des religieux prédisent "un avenir noir" et même affirment craindre un "génocide" des chrétiens.

    La poussée islamiste dans le monde arabe est un facteur d'inquiétude pour les chrétiens d'Orient et leurs soutiens occidentaux sont partagés entre le désir de les défendre ouvertement et celui d'éviter de les singulariser.
    La difficulté de prévoir l'issue de la phase transitoire actuelle a été soulignée au long d'un colloque, organisé jeudi et vendredi par le Centre culturel français de Rome.
    En Egypte, en Tunisie, en Libye, au Maroc, en Syrie, au Yémen et en Irak, l'islamisme est en progression, et les menaces salafistes incitent des chrétiens à émigrer.
    Dans l'assistance, des religieux, notamment libanais, ont pris la parole pour prédire "un avenir noir" et, même craindre, pour l'un d'entre eux, un "génocide" des chrétiens.
    Alors que 30 000 à 40 000 coptes ont déjà quitté l’Égypte depuis mars, tous les intervenants ont souligné que le départ des chrétiens sert la cause des islamistes, et appauvrit "la diversité" de la région.

    Lire la suite ici : http://www.lorientlejour.com/

  • Une homélie d'Origène pour le 2e dimanche de l'Avent

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    source : http://www.catho.org/

    Homélie d'Origène (+ 253)

    Homélies sur saint Luc, 22, 1-4, SC 67, 300-302...

    Examinons comment l'avènement du Christ est proclamé, et d'abord ce qui est écrit au sujet de Jean: A travers le désert une voix crie: Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route. Ce qui suit concerne en propre le Seigneur notre Sauveur, car ce n'est pas par Jean Baptiste que tout ravin sera comblé, mais par le Seigneur notre Sauveur. Que chacun se considère soi-même, ce qu'il était avant de croire, et il découvrira qu'il a été une vallée basse, une vallée en pente rapide, plongeant vers les bas-fonds. Mais le Seigneur Jésus a envoyé l'Esprit Saint, son remplaçant. Alors toute vallée a été comblée, par les bonnes oeuvres et les fruits de l'Esprit Saint.

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  • Italie : de quel bois se chauffe le gouvernement ?

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    On a donc pris acte que le gouvernement italien de Monti était constitué, majoritairement de ministres catholiques. Certains célèbrent ainsi l'ouverture de "la saison de l'espoir" (Avvenire) et Radio Vatican y réserve un large écho à propos de la parution d'un ouvrage de Diotallevi intitulé : "La dernière chance. Pour une nouvelle génération de catholiques en politique".

    Sandro Magister, sur son blog, se montre beaucoup plus circonspect. Voici la traduction de sa note effectuée par notre amie de Benoit-et-moi sur cette page que l'on consultera avec intérêt : Les catholiques adultes du gouvernement Monti

    "Parmi les catholiques qui se sont réunis à Todi le 17 Octobre, l'appel du cardinal Angelo Bagnasco à ne pas exclure de l'engagement politique les principes fondateurs du «vivre ensemble» - début et fin de la vie humaine, la famille, la liberté religieuse et l'éducation - a glissé comme l'eau sur le marbre.

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  • Banneux Notre-Dame : Mariette Beco s’est éteinte hier

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    images15.jpgLa « Libre » annonce la nouvelle ce matin dans un court article signé Christian Laporte :

    « Mariette Beco qui vient de mourir à l’âge de 90 ans, dans un home de Banneux, était convaincue dur comme fer que la Vierge lui y était apparue 8 fois pendant les premiers mois de 1933. Après la première d’entre elles, le 15 janvier 1933, le scepticisme était d’autant plus de rigueur qu’on sortait à peine de celles de Beauraing (entre le 29 novembre 1932 et le 3 janvier 1933). D’aucuns se demandaient pourquoi la Mère du Christ s’attardait ainsi en Wallonie mais le doute fut aussi de mise en haut lieu. "Une apparition vraie en provoque facilement de purement imaginaires" , avait dit l’évêque de Liège, Mgr Louis-Joseph Kerkhofs, lorsqu’on lui en parla. Certes, le prélat crut rapidement les faits en raison de leur simplicité mais avait interdit de développer la dévotion sur place. Pourtant, une chapelle fut rapidement érigée pour celle qui s’était présentée à Mariette Beco comme la Vierge des

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  • L'évangélisaton des musulmans : un péril dont la RTBF s'inquiète

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    Ce samedi matin (3 décembre), une page du journal parlé de la RTBF est consacrée à un séminaire organisé par les protestants évangélistes pour se pencher sur l'évangélisation des musulmans. Suivant la "spécialiste" de service, c'est une démarche identitaire procédant d'une lecture fondamentaliste de la Bible. Un "musulman progressiste" appelé à s'exprimer sur nos ondes à ce sujet déplore cette détermination des chrétiens évangélistes à vouloir convertir ses coréligionnaires.

    Il est symptômatique que la RTBF choisisse de présenter des chrétiens comme des fondamentalistes inquiétants tandis que des musulmans tiennent le discours tolérant d'un Islam progressiste. Cela signifie que tout vaut mieux que de donner droit de cité au Christ et à l'Evangile - ce qui est présenté comme une menace - tandis que la présence de plus en plus importante de l'Islam est présentée comme inoffensive et, somme toute, sympathique... (comme on pourra le constater ici)

  • Une théologie vraiment catholique plus que jamais nécessaire

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    Radio Vatican :

    Benoît XVI a reçu ce vendredi matin en audience les membres de la commission théologique internationale, réunis ces jours-ci en assemblée plénière au Vatican. Dans son discours le Pape s’est longuement attardé sur le rôle de la théologie catholique. « Une théologie vraiment catholique est aujourd’hui plus que jamais nécessaire pour rendre possible une symphonie des sciences et pour éviter les dérives violente d’une religiosité qui s’oppose à la raison et d’une raison qui s’oppose à la religion. » L’Eglise a besoin de la compétente et fidèle réflexion des théologiens souligne Benoît XVI qui rappelle que « le monothéisme trinitaire est la véritable source de la paix personnelle et universelle ». Le Pape est par ailleurs revenu sur l’un des thèmes de la plénière : la Doctrine sociale de l’Eglise. Dans la nécessaire collaboration en faveur du bien commun, notamment avec ceux qui ne partagent pas notre foi, a déclaré Benoît XVI « nous devons présenter les véritables et profondes motivations religieuses de notre engagement social, tout comme nous attendons des autres qu’ils nous manifestent leurs motivations", afin que la collaboration puissent se faire dans la clarté. »

  • Chrétiens en politique

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    Nous avons rendu compte ici  Les catholiques et la vie politique : un lunch-débat animé par le chanoine Eric de Beukelaer à l’Université de Liège du débat organisé à l’Université de Liège sur « les catholiques et la vie politique » par l’Union des étudiants catholiques de Liège, avec le concours du chanoine Eric de Beukelaer.

    Sur un autre registre, l’agence interdiocésaine « Cathobel » se fait l’écho aujourd’hui d’un texte de l’évêque de Liège, Mgr  Aloys Jousten, paru dans la  revue mensuelle « Eglise de Liège » de décembre.

    Ce texte épiscopal invite les « chrétiens, qui en ont le don et les capacités » à  « s’engager avec tous les hommes de bonne volonté non seulement dans l’action associative et syndicale, mais également dans l’action politique, afin de réagir contre l’individualisme ambiant » « Stéphane Hessel, observe l’évêque, a invité les “indignés” à manifester contre le système socio-économique ; aujourd’hui il les appelle à l’engagement.  Car l’indignation, bien que compréhensible, ne suffit pas, et la résignation ne change rien. Il faut regarder l’avenir avec courage et imagination ». Cependant, précise Mgr Jousten, « l’évangile, pas plus que la foi chrétienne, n’est une doctrine politique, mais il n’est pas neutre par rapport à la politique ; il offre aux chrétiens un éclairage et des priorités dont, en mai dernier, Enzo Bianchi a parlé à Bruxelles. »

    Stéphane Hessel  est une personnalité socialiste d’origine allemande mais naturalisé français, ancien résistant et militant des droits de l’homme, défenseur de la cause palestinienne et chantre nonagénaire du mouvement des indignés. Enzo Bianchi, prieur du monastère de Bose (dans le Piémont), est notamment connu pour son interprétation radicale du concile Vatican II. Il est le co-auteur d’une célèbre histoire de ce concile privilégiant une rupture et de nouveaux commencements peu en phase avec l’herméneutique de la continuité défendue par le Saint-Père Benoît XVI.

    L’article complet se trouve ici :  Chrétiens en politique