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Eglise - Page 517

  • Rome : la curie papale de plus en plus à l’image de son maître

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    Le site web « Benoit et moi » a réalisé et publié cette traduction d’un article de Nico Spunti paru dans la Nuova Bussola Quotidiana sous le titre « Via Sarah e Comastri : Curia sempre più specchio di Francesco » :

    Sarah Comastri Untitled-design-5.jpg

    « Robert Sarah n’est plus Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements. Huit mois après sa reconduction inattendue, à l’accomplissement de ses 75 ans, le pape François a accepté hier la démission du cardinal guinéen de son poste ainsi que celle du cardinal Angelo Comastri, 77 ans, de son rôle de vicaire général de Sa Sainteté pour la Cité du Vatican, archiprêtre de la basilique papale et président de la Fabrique de Saint-Pierre. Alors que pour ce dernier, on connaît déjà le nom de son successeur , qui sera le néo-cardinal Mauro Gambetti, le principal fauteuil du dicastère responsable de la liturgie restera vide pour le moment.

    Et pourtant, en juin dernier, la confirmation de Sarah sur le dépassement de l’âge canonique de la démission a été faite selon la formule « donec aliter provideatur », c’est-à-dire jusqu’à disposition ultérieure du Pape qui implique généralement l’identification d’un remplaçant. La nouvelle d’hier, donc, plus que pour la démission elle-même, a suscité l’étonnement du fait qu’elle a eu lieu sans l’indication d’un successeur. Ainsi se termine une collaboration qui n’a certainement pas été facile entre le Pontife et le préfet qu’il a lui-même nommé le 23 novembre 2014, marquée par des malentendus et même des corrections publiques, mais toujours avec le respect et l’obéissance professés par le cardinal.

    Les premiers signes d’une entente difficile entre les deux se sont manifestés lors des changements du Jeudi Saint lorsque François, qui avait déjà l’habitude de le faire en tant qu’archevêque de Buenos Aires et qui en 2013 avait lavé les pieds d’une jeune musulmane dans une prison pour mineurs, demanda à Sarah de modifier les rubriques du Missel romain afin que pour le rite du lavement des pieds, on ne choisisse pas seulement des hommes ou des garçons. Cette ordre, daté du 20 décembre 2014, ne fut exécuté par la Congrégation qu’en janvier 2016 avec la publication du décret « In Missa in Cena Domini », accompagné de la lettre avec la demande du Saint-Père, presque comme pour souligner la paternité de cette décision peu appréciée, confirmée un mois plus tard dans une interview où le cardinal Sarah avait parlé de l’admission des femmes en termes de possibilité et non d’obligation, précisant que le prêtre « doit décider selon sa propre conscience, et selon l’objectif pour lequel le Seigneur a institué cette célébration ».

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  • Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens...

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    L'Evangile du jour (source) :

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 6, 7-15 :

    En ce temps-là,  Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.
    Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé.
    Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
    que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
    Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
    Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs.
    Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.
    Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
    Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »

  • Le cardinal Müller répond à la question : avons-nous deux papes ?

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    Du cardinal Gerhard Ludwig Müller en traduction française sur le site de l'Homme Nouveau :

    Avons-nous deux papes ? La réponse du cardinal Müller

    22 février 2021

    Avons-nous deux papes ? La réponse du cardinal Müller

    Nous livrons à nos lecteurs un article de réflexion théologique du cardinal Gerhard Ludwig Müller. Un texte qui peut demander un certain effort de lecture, mais qui a pour mérite, à travers la question qu’il aborde, de raviver notre attachement théologal à la fonction pétrinienne au moment où l’Église et le monde traversent une période difficile, et, en plusieurs points, inédite de l’histoire.

    Théologien, ancien professeur de théologie dogmatique à l’université Louis-et-Maximilien de Munich, Gerhard Müller a été nommé évêque de Ratisbonne par le pape Jean-Paul II en 2002. Il prit alors comme devise épiscopale « Dominus Jesus ». En 2012, il devient préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, fonction importante qu’il occupera jusqu’en 2017 avant d’être remplacé par le cardinal Luis Francisco Ladaria Ferrer. Entre-temps, Mgr Müller fut élevé au titre de cardinal par François, en 2014. Ami personnel de Benoît XVI, dont il est chargé de publier les Opera omnia (les œuvres complètes), le cardinal Müller l’est aussi du père de la théologie de la libération, Gustavo Gutiérrez Merino.

    C’est en théologien et non en polémiste, en disciple de Jésus-Christ et de la sainte Église catholique que le cardinal Müller a choisi d’aborder la question de la présence inédite de deux papes au sein de l’Église. Nous le remercions de sa confiance et de l’honneur qu’il nous a fait en nous livrant cette réflexion ancrée dans la fidélité au trésor catholique.

    Tous les propos ont été entendus au sujet du pape émérite et du pape François. Y a-t-il deux papes en exercice ? Qu’en est-il de la fonction pétrinienne ? Réponse du cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et responsable de l’édition des œuvres complètes de Joseph?Ratzinger/Benoît XVI.

      La renonciation du pape Benoît?XVI à l’exercice de la fonction pétrinienne, le 23 février 2013, et l’élection de François au pontificat le 13 mars de la même année ont entraîné une situation entièrement nouvelle à la fois inconnue, voire impensable dans l’histoire de la papauté et de l’Église. Il nous manque jusqu’à présent un discours et une réflexion dogmatique adéquats qui font face aux deux idées suivantes : la première, hérétique, dit défendre la présence d’une double tête pour l’Église (c’est le discours dit « des deux papes ») ; la seconde dit que la présence nouvelle d’un évêque « émérite » – pour utiliser le qualificatif en usage aujourd’hui – et pape de Rome, correspond à une juste représentation de la situation actuelle, lequel personnage, cependant, ne détient plus la fonction pétrinienne au sein de l’Église. Si l’on se place sous l’angle de la vérité de la foi, le problème réside en ce que l’évêque de Rome est, en qualité de successeur de Pierre, le principe même de l’unité de l’Église, lequel principe s’accomplit au travers d’une seule personne. Du fait que l’exercice des pleins pouvoirs en qualité de pape dépend du siège qu’il investit à cette fin rend superflue la distinction qu’il y aurait à faire entre la renonciation à cette charge et l’exercice de celle-ci. Puisqu’il ne saurait y avoir de fait qu’un seul pape, procéder à une distinction terminologique entre un pape « en exercice » et un pape « émérite » ou bien, entre le détenteur actif du primat romain et un associé passif à ce détenteur et primat, n’est par conséquent d’aucun secours.

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  • La disparition d'un grand spécialiste du chant grégorien

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    Décès de M. Francis Pierrard (source)

    February 21, 2021

    Francis Pierrard est décédé. Comme le dit un de ses proches : « Nous devons à cet ami très cher une immense gratitude, car il nous a fait bénéficier de son abondante science du chant grégorien, de son talent de dirigeant, de son amour des arts inspirés de la foi catholique. C’est au cours de vingt-trois sessions estivales de chant grégorien, de cours et répétitions innombrables, de l’enregistrement de deux disques, de Semaines-Saintes très complètes et de fêtes grandioses qu’il nous a transmis la piété liturgique dont il était imprégné, et pour laquelle il suscitait l’enthousiasme."

  • Ils ont manifesté pour un assouplissement des mesures limitant les cultes

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    De l'Avenir.net :

    Juifs, musulmans et chrétiens manifestent à Bruxelles pour un assouplissement

    21 février 

    Des représentants des cultes juif, islamique et chrétien ont manifesté, dimanche, aux abords de la gare centrale à Bruxelles, pour réclamer des assouplissements aux mesures sanitaires qui touchent actuellement les cultes.

    Ils dénoncent notamment la limite de 15 personnes, qui selon eux entrave la liberté de culte, et demandent qu’elle soit adaptée.

    Depuis un arrêt du conseil d’État de début décembre, les lieux de culte sont accessibles et l’exercice collectif du culte y est autorisé. Les rassemblements y sont toutefois limités à 15 personnes, peu importe la taille ou le nombre de pièces dans le bâtiment de culte. Les enfants jusqu’à l’âge de 12 ans accomplis et le ministre du culte ne sont pas pris en compte.

    Les opposants à ces mesures jugées trop restrictives rappellent que la liberté de religion est garantie par la Constitution. Ils demandent également que la limitation du nombre de personnes au sein d’un lieu de culte tienne compte de la taille du bâtiment. Ils soulignent encore qu’il y a quelques mois, alors que la situation sanitaire n’était pas moins grave qu’actuellement, jusqu’à 200 personnes étaient admises lors d’une célébration religieuse.

  • "Pas de dialogue possible avec le Diable" (Pape François)

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    De Vatican News :

    Angélus: le Pape François appelle à suivre Jésus en résistant au Tentateur

    En ce premier dimanche du Carême, le Pape François est revenu sur le sens des 40 jours au désert vécus par Jésus, en invitant les chrétiens à résister, eux aussi, face à l’emprise de Satan.

    «Mercredi dernier, avec le rite pénitentiel des Cendres, nous avons commencé le voyage du Carême», a expliqué le Pape François au début de sa méditation. En ce premier dimanche de ce temps liturgique, «la Parole de Dieu nous montre la manière de vivre fructueusement les quarante jours qui précèdent la célébration annuelle de Pâques». Il s’agit de se mettre dans les pas de Jésus, qui s’est retiré 40 jours dans le désert, où il a affronté le Tentateur.

    Le Pape François s’est arrêté sur la signification du désert, un environnement à la fois «naturel et symbolique» qui est souvent évoqué dans la Bible. Le désert est le lieu de la solitude, qui permet une disponibilité à la Parole de Dieu, a expliqué François. «Mais c'est aussi le lieu de l'épreuve et de la tentation, où le Tentateur, profitant de la fragilité et des besoins humains, insinue sa voix mensongère, une alternative à celle de Dieu».

    La défaite apparente de Jésus est en réalité le prélude à sa victoire

    «Pendant les quarante jours vécus par Jésus dans le désert, commence le "duel" entre Jésus et le diable, qui se terminera par la Passion et la Croix», a expliqué l’évêque de Rome. «Tout le ministère du Christ est une lutte contre le Malin dans ses nombreuses manifestations: guérisons de maladies, exorcismes sur les possédés, pardon des péchés.»

    Le Pape a alors relevé ce paradoxe fondamental de la foi chrétienne: «Après la première phase au cours de laquelle Jésus démontre qu'il parle et agit avec la puissance de Dieu, il semble que le Diable ait le dessus, lorsque le Fils de Dieu est rejeté, abandonné et finalement capturé et condamné à mort. C’est comme si le Diable avait gagné. En réalité, la mort a été le tout dernier "désert" à traverser pour vaincre définitivement Satan et nous libérer tous de son pouvoir. Jésus a vaincu le désert de la mort, avec sa Résurrection.»

    Ne jamais dialoguer avec le Diable

    Tout comme la vie de Jésus, la vie du chrétien est «une lutte contre l'esprit du mal». Le Tentateur est toujours présent, prêt à nous séduire et à nous piéger. «Nous devons être conscients de la présence de cet ennemi rusé, intéressé par notre condamnation éternelle, par notre échec, et nous préparer à nous défendre contre lui et à le combattre. La grâce de Dieu nous assure, par la foi, la prière et la pénitence, la victoire sur l'ennemi», a expliqué le Pape, tout en rappelant que dans les tentations, «Jésus ne dialogue jamais avec le Diable: il le chasse. S’il répond au Diable, c’est toujours avec des Paroles de Dieu, des passages des Écritures. Il ne faut jamais chercher à dialoguer avec le Diable. Il n’y a pas de dialogue possible», avec nos propres mots, sinon nous serons vaincus, a averti François, en sortant de son texte. «Seulement la Parole de Dieu», a-t-il redit avec fermeté.

    Pendant le Carême, l'Esprit Saint nous pousse aussi, comme Jésus, à entrer dans le désert, non pas comme un lieu physique mais comme une «dimension existentielle dans laquelle nous pouvons nous taire, écouter la parole de Dieu, afin que s'accomplisse en nous la véritable conversion». C’est donc cela, le vrai chemin du Carême: «marcher dans les voies de Dieu, en renouvelant les promesses de notre Baptême: renoncer à Satan, à toutes ses œuvres et à toutes ses séductions», a conclu François, avant de confier les fidèles à l’intercession de la Vierge Marie.

    Le salut aux fidèles polonais: écouter le message de la Divine Miséricorde

    En saluant les fidèles après la prière de l'Angélus, le Pape a adressé un salut particulier aux Polonais. «Aujourd'hui, mes pensées vont au sanctuaire de Płock, en Pologne, où il y a 90 ans le Seigneur Jésus s'est manifesté à sainte Faustine Kowalska, en lui confiant un message spécial de la Divine Miséricorde. Avec saint Jean-Paul II, ce message est parvenu au monde entier, et ce n'est pas autre chose que l'Évangile de Jésus-Christ, mort et ressuscité, qui nous donne la miséricorde du Père. Ouvrons-lui le cœur, en disant avec foi: "Jésus, j'ai confiance en Toi".»

  • La reconnaissance des vertus héroïques de trois missionnaires italiennes mortes d'Ebola au Congo

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    VATICAN - Reconnaissance des vertus héroïques de trois missionnaires italiennes mortes d'Ebola au Congo

    lundi, 22 février 2021

    Le 20 février, le Saint-Père François a autorisé la Congrégation pour la Cause des Saints à promulguer un certain nombre de décrets dont ceux concernant la reconnaissance des vertus héroïques de trois religieuses missionnaires italiennes appartenant à la Congrégation des Sœurs des Pauvres, Institut Palazzolo, mortes en République démocratique du Congo – alors Zaïre – en 1995 suite à l'épidémie d'Ebola. Les religieuses, qui avaient passé plusieurs décennies en mission en Afrique, engagées dans l'assistance sanitaire, trouvèrent la mort pour ne pas laisser sans soin ceux qui avaient été contaminés. A Kikwit, l'Ebola fit 220 victimes dont 176 moururent des suites de la maladie.

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 21 février 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 1er dimanche du carême

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Invocabit me »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/xLLoMSlODLw

    Ce dimanche, le premier de ceux qui se rencontrent dans la sainte « Quarantaine » (Carême), est aussi l’un des plus solennels de l’année. C’est aujourd’hui que le Carême apparaît dans toute sa solennité. On sait que les quatre jours qui précèdent ont été ajoutés assez tardivement, pour former le nombre de quarante jours de jeûne, et que, le Mercredi des Cendres, les fidèles n’ont pas l’obligation d’entendre la Messe.

    L’Introït est tiré du Psaume 90, qui forme à lui seul la matière de tous les chants de cette Messe. Tout nous y entretient de l’espérance que l’âme chrétienne doit concevoir dans le secours divin, en ces jours où elle a résolu de se livrer entièrement à la prière et à la lutte contre les ennemis de Dieu et d’elle-même. Le Seigneur lui promet, dans l’Introït, que sa confiance ne sera pas vaine.

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  • Va-t-on enfin entendre les cultes ?

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    D'

    Les cultes seront-ils (cette fois) entendus ?

    Revenir à un protocole sanitaire plus juste, c’est la demande adressée par des milliers de chrétiens, juifs et musulmans, signataires d’une nouvelle pétition adressée au gouvernement.

    Une nouvelle pétition a été lancée mercredi dernier. Elle circule sur les réseaux sociaux et dans les lieux de culte, pour demander que les mesures restrictives à la fréquentation des églises, synagogues et mosquées soient assouplies. Les initiateurs de cette pétition « Libérez nos  » veulent ainsi montrer au  qu’un grand nombre de croyants demandent la suppression de cette limite de 15 personnes par office. Le premier protocole sanitaire qui avait été établi l’année dernière après le déconfinement prévoyait une limite définie en fonction de la taille de l’édifice, qui allait jusqu’à 200 personnes, tout en respectant évidemment le port du masque, gel hydroalcoolique, distances entre les fidèles… La pétition rappelle que : « Un élargissement du nombre de personnes pouvant participer au culte est possible tout en prenant de justes mesures sanitaires. »

    Le père Marc Leroy, responsable de la pastorale francophone de la basilique de Koekelberg, est à l’initiative, avec d’autres, de cette pétition : « Dans quelques jours, se tiendra le prochain comité de concertation. Nous espérons pouvoir récolter un maximum de signatures pour montrer qu’il y a tout un peuple derrière. Des centaines de milliers de personnes pour qui Dieu a une place essentielle. » Des citoyens chrétiens, juifs et musulmans font cause commune à travers cette pétition mise en ligne depuis le 16 février.

    Se faire entendre

    Si l’objectif de 25.000 signatures était atteint, les initiateurs de cette mobilisation citoyenne pourraient aller la porter au Parlement pour faire entendre la voix des cultes. Lors des 24 premières heures, près de 5.000 signatures avaient déjà été récoltées. Du côté catholique, beaucoup de prêtres s’y sont engagés ainsi que Mgr Jousten, évêque émérite de Liège. Cette mobilisation prendra une autre forme visible ce dimanche puisqu’une délégation de 100 personnes représentatifs des différents cultes se rassemblera au carrefour de l’Europe.

    Le père Marc Leroy confie au micro de Régine Kerzmann (RCF Liège), la genèse de cette initiative

    http://audiostream.cathobel.be/uploads/2021/02/210219_Marc_Leroy.mp3

    La pétition en cours ainsi que la manifestation de dimanche prochain sont les nouvelles tentatives pour que les cultes soient reconnus lors des décisions gouvernementales dans la crise du coronavirus. Mi-janvier, une lettre avait été adressée de la part des représentants des cultes, au ministre de la Justice. Aucune réponse n’avait été apportée en retour. Et même plus grave, une heure avant que les représentants des cultes soient reçus au ministère, l’arrêté fixant les mesures sanitaires pour les cultes était publié. « Nous avons vu comment les évêques sont peu considérés« , résume le père Marc Leroy en colère. « Nous représentons aussi une activité essentielle« , ajoute-t-il

  • Le combat que le Christ mène pour ramener le cœur de chaque être humain à Dieu (homélie pour le 1er dimanche du carême)

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    Homélie de l'abbé Christophe Cossement, sur son blog, pour le 1er Dimanche du Carême :

    Le combat de Dieu pour nous

    21 février 2021

    En commençant ce carême, nous méditons une nouvelle fois sur le combat que le Christ mène pour ramener le cœur de l’humanité, de chaque être humain, à Dieu. Puisque Dieu nous veut libre il ne serait pas convenable qu’il nous ramène à lui d’un coup de baguette magique. L’homme est « père de ses actes », il est l’auteur authentique de ce qu’il veut faire. Ce ne serait donc pas juste que Dieu efface nos péchés, pur produit de notre volonté, d’un coup d’éponge. Agir ainsi serait tenir notre liberté pour une parenthèse irréelle, et nos actes pour des pacotilles, des égratignures sur le monde, alors que l’injustice sociale planétaire ou les désastres écologiques montrent bien l’impact de nos choix — et encore, ce n’en est que la partie visible, semblable à la partie émergée de l’iceberg. Si Dieu agissait ainsi, notre volonté ne serait pour lui qu’une vague gesticulation. Notre intériorité ne serait qu’un décor, et en réalité nous serions pour lui des objets qu’il récupérerait comme un joueur de billes récupère ses billes. Les gens qui pensent que Dieu peut nous pardonner comme ça d’une simple déclaration ne prennent pas au sérieux la liberté qu’il leur a donnée.

    Au contraire, pour nous ramener à lui, Dieu se fait homme. Il devient vrai homme et demeure vrai Dieu. En lui, l’humanité et Dieu se rencontrent enfin. Il devient vrai homme et choisit de s’exposer à ce qui a introduit la rupture entre l’homme et Dieu : la tentation du mal. Tous les hommes ont été tentés par satan, l’adversaire (c’est ce que ce nom signifie en hébreu : adversaire, accusateur). Et tous les hommes sont tombés, ils ont choisi de façons diverses le chemin du diable plutôt que celui de Dieu. Dans le cœur de tout homme il y a cette profonde blessure d’avoir choisi le mal. Tous sont tombés, sauf un seul, qui peut maintenant nous porter sur ses épaules : au désert le Christ est tenté par satan et lui résiste. En lui, l’humanité remporte la victoire.

    Pour l’instant, cette victoire n’est que la sienne, mais il l’étendra à tous ceux qui lui ouvrent leur cœur. Il l’étendra en vivant sa passion et en mourant sur la croix. Par sa passion — qu’il vit pour nous car sur lui le mal n’a aucune prise — il nous porte et nous fait traverser le péché et la mort. Nous n’avons plus qu’à lui tenir la main, à accueillir la grâce de sa victoire, à vivre des sacrements qu’il nous a laissés pour nous recréer intérieurement.

    Par sa passion et sa mort sur la croix, le Christ acquiert même le pouvoir d’aller prêcher aux esprits rebelles mort avant la Rédemption. Saint Pierre évoque « ceux qui jadis avaient refusé de croire lorsque se prolongeait la patience de Dieu, aux jours où Noé construisait l’Arche » (1 P 3,19-20). On peut imaginer que cela inclut aussi tous les peuples de toutes les époques qui n’ont pas eu l’occasion d’entendre annoncer le message de l’Évangile. Dieu donne aux justes de tous les temps l’occasion de connaître le salut par le Christ. C’est ce que nous disons lorsque dans le Credo nous affirmons que le Christ descendu aux enfers. Comme dit le Catéchisme, « il y est descendu en Sauveur, proclamant la bonne nouvelle aux esprits qui y étaient détenus » (CEC 632).

    Vous me direz : et qu’en est-il de ceux qui, parce qu’ils n’ont pas entendu parler de l’œuvre du Christ, ou qu’il n’en ont entendu parler que d’une façon déformée ou mièvre, n’ont pas eu l’occasion de se convertir ? Il me semble que nous ne pouvons rien dire au sujet de ceux qui sont morts dans l’injustice, la perversité ou le mensonge, mais seulement prier pour eux. La miséricorde de Dieu a des chemins qui nous surprendront, mais qui toujours prennent au sérieux la liberté humaine et le pouvoir de notre volonté.

    Quant à nous, reconnaissons le grand don de notre liberté et exposons-la toute entière à la volonté de Dieu. Que notre joie soit de dire : « que ta volonté soit faite ! » Et de la faire !

  • Ce que voit et expérimente de nos jours un catholique européen

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    Le site Pro Liturgia traduit ces réflexions du cardinal Walter Brandmüller figurant dans un article paru sur le site kath.net (19 février) :

    La deuxième décennie du troisième millénaire du calendrier chrétien - autrement dit de celui auquel appartient l’histoire de l’Église - a commencé. Et que voit et expérimente de nos jours un catholique européen ?

    Réponse : un exode massif hors des églises ; un esprit du temps anti-chrétien, « anti-divin », qui telles des bourrasques souffle dans l’Église et balaie des feuilles fanées ; le catholique européen voit le développement de ce qu’on pourrait appeler un « christianisme crypto-apostat ». Autant de réalités qui auraient été impensables... même sous les dictatures du 20e siècle.

    Chose nouvelle : désormais, ce ne sont plus seulement les chrétiens tièdes et peu intéressés à la foi de leur baptême qui quittent l’Église ; ce sont aussi ceux qui souhaitent protester contre des structures ecclésiales qui n’ont jamais produit quoi que ce soit et qui sont aujourd’hui en ruine. Ces structures tournent à vide sans inviter ceux qui en font partie à regarder ce qui se passe autour d’elles et sans se soucier de ce que devrait être l’Église de Jésus-Christ.

    Un bon nombre de fidèles sont actuellement déçus, perdus, ne reconnaissant plus l’Église qui leur était familière. Certains cherchent alors un havre spirituel dans les communautés davantage liées aux valeurs stables et sûres de la Tradition chrétienne, sans pour autant être « traditionalistes » au sens où on l’entend actuellement.

    Mais cette apostasie de masse et cette perte de la foi n’ont-elles pas été évoquées par Jésus lui-même lorsqu’il parlait des signes annonçant son retour imminent ? Il est vrai que les germes du modernisme sont à nouveau à l’œuvre. Au XXe siècle, les deux guerres mondiales et la résistance aux idéologies de l’époque n’avaient fait qu’interrompre les avancées de ce modernisme. Mais le voici de nouveau à l’œuvre. On peut dire que dans l’Église, il s’est réveillé en 1968, lors de la publication de l’encyclique « Humanae vitae » de Paul VI. Un grand nombre de théologiens alors bien en vue refusèrent immédiatement ce document qui abordait les questions de l’amour humain. À y regarder de plus près, leur prise de position correspondait à l’incompréhension croissante du célibat sacerdotal : au nom de l’amour humain, il n’était pas rare, à cette époque, de voir des assemblées paroissiales applaudir lorsqu’à la fin d’une messe, le célébrant annonçait qu’il allait se marier. Les Pays-Bas furent à la pointe de ces manifestations ; la Belgique et la France rejoignirent rapidement le mouvement qui était alors présenté comme un « printemps de l’Église ».

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  • Autre "départ" : celui du cardinal Comastri

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    20 février 2021

    Résultat de recherche d'images pour "cardinale comastri"

    Avec le cardinal Sarah, un autre cardinal très apprécié a été remercié par le Pape François à 77 ans. Ils s'agit du cardinal Comastri, président de la Fabrique de Saint-Pierre, vicaire général pour la Cité du Vatican et archiprêtre de la basilique Saint-Pierre.

    Le Pape François l'a remplacé par un cardinal franciscain (réputé "progressiste" ndB) de 55 ans assez peu connu, Mauro Gambetti, qu'il vient de créer cardinal l'automne dernier.

    Dernièrement, le cardinal Comastri, auteur d'une série de livres sur la foi, avait lancé une longue série de méditations du Saint-Siège pour invoquer l'aide de la Vierge Marie contre la pandémie. Il était profondément lié à saint Jean-Paul II et à Mère Teresa qu'il avait rencontrée à de nombreuses reprises, comme il le raconte dans cette vidéo, traduite par nos soins :