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Eglise - Page 544

  • Liberté des cultes et prévention sanitaire du Covid19 en Belgique: un accord inter-religieux surréaliste

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    Suite à l'arrêt du conseil d'État publié ce mardi et invalidant la mesure interdisant les célébrations religieuses publiques, le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD) a rencontré ce mercredi les représentants des différents cultes.

    Il a été convenu, sous réserve d'un accord de gouvernement ce jeudi et d'un comité de concertation ce vendredi, que les célébrations publiques pourront reprendre dès ce dimanche avec un maximum de 15 personnes dans les églises, mosquées, temples ou synagogues, pour autant qu'il puisse n'y avoir qu'une personne par 10 mètres carrés, précise le cabinet du ministre de la Justice. Cette règle sera la même pour tous les cultes et nécessitera le respect des différentes mesures sanitaires, dont le port du masque.

    Philippe Markiewicz, président du Consistoire Central Israélite de Belgique considère que la rencontre fut "globalement positive". L'accord qui s'y est esquissé permettra de respecter les prescriptions de la religion juive qui enjoignent un minimum de 10 témoins aux mariages, règle qui fut au cœur de l'arrêt du Conseil d'État requis par des juifs. "Cette décision n'est bien sûre pas idéale, mais elle permet un accord entre nous tous, ce qui est le plus important, commente encore Philippe Markiewicz. Le ministre a par ailleurs promis de nous revoir début janvier pour envisager la suite."

    Ref. Les célébrations religieuses publiques pourront reprendre avec un maximum de 15 personnes

    Les représentants des cultes rassemblés par le Ministre de la Justice se moqueraient-ils des attendus de la décision du Conseil d’Etat ?

    Cet arrêt pris en référé invite clairement les parties à mettre fin à la disproportion flagrante entre les exigences sanitaires préventives et celles du respect de la liberté des cultes inscrites dans la constitution et les conventions internationales souscrites par l’Etat belge.

    Il y a en effet lieu de s’interroger sur le sort actuellement réservé aux lieux de culte par les pouvoirs publics, au moment où l’on assiste à la réouverture, par les mêmes pouvoirs, des musées, piscines, échoppes et autre lieux moins essentiels : pour qui a eu l’idée d’arpenter samedi dernier la rue neuve à Bruxelles ou la médiacité à Liège, l’inégalité de traitement tombe sous le sens.

    Le pouvoir du dernier mot appartient en l’occurrence aux pouvoirs exécutif et judiciaire. Affaire à suivre, donc…

    JPSC

     

  • Liberté de culte : y aura-t-il des messes à Noël?

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    L’arrêt surprise du Conseil d’Etat qui intime au Gouvernement de revoir son régime d’interdiction des cultes, ne fait pas suite à une requête catholique mais israélite. Une fois de plus, comme dirait saint Jean l’Evangéliste, « le salut vient des Juifs »…

    S’interrogeant sur le suivi de l’arrêt judiciaire, le site web « Cathobel », organe de presse de l’Episcopat, adopte un ton interrogatif, dans la ligne de la réserve que la Conférence des Evêques a toujours observée depuis le début du confinement :

    " En se réveillant ce matin, tout un chacun a cru entendre la bonne nouvelle: il y aura peut-être des messes à Noël. En effet, un arrêt du Conseil d’Etat ordonne au gouvernement de revoir les exceptions à l’interdiction d’exercice des cultes avant le 13 décembre 2020. Les autorités devront donc trouver l’équilibre entre respecter la liberté de culte (droit constitutionnel) et les mesures sanitaires. La prudence reste donc de mise. Analyse d’un possible retournement de situation.

    A l’origine de cet arrêt du Conseil d’Etat se trouve une requête en référé introduite par des organisations juives d’Anvers. Il est particulièrement mis en cause l’arrêté ministériel du 28 octobre 2020 portant sur des mesures d’urgence pour limiter la propagation du coronavirus COVID-19’.

    Restriction disproportionnée

    L’arrêt relève que, dans cet arrêté, l’autorité « n’a même pas prévu la possibilité d’exercer collectivement le culte, à titre exceptionnel et sous conditions, le cas échéant uniquement sur demande avec indication du lieu et du moment ». Il considère dès lors qu’il s’agit d’une restriction disproportionnée de la liberté de culte.

    Le Conseil d’Etat a donc ordonné ce 8 décembre 2020, dans son arrêt n° 249.177, que « l’État belge modifie son régime d’interdiction des cultes, à tout le moins provisoirement, de sorte qu’une restriction éventuelle de l’exercice collectif du culte ne soit plus disproportionnée. » De nombreux pratiquants – toutes religions confondues – estiment en effet disproportionné d’être interdits de célébrer leur foi – en communauté restreinte – alors qu’il est à  nouveau possible de faire ses courses. L’ultimatum du Conseil d’Etat a été fixé au 13 décembre.

    Concertation avant tout

    Ceci ne veut pas dire pour autant que les messes reprendront. En effet, le ministre de la justice, Vincent Van Quickenborne, organise ce mercredi à 14 heures une concertation avec les représentants des cultes reconnus afin de trouver « le juste équilibre entre la liberté de culte et la santé publique », selon ses propres mots. En effet, les chiffres de contamination progressent à nouveau. De nombreux spécialistes appellent donc à la plus grande prudence – sans vouloir pour autant durcir davantage les mesures – pour éviter une troisième vague. Ce besoin de concertation est aussi exprimé par les requérants – pour rappel un collectif juif d’Anvers. Cette communauté s’apprête par ailleurs à fêter Hanoukka du 10 au 18 décembre durant laquelle des prières collectives doivent être récitées par dix hommes.

    Des mesures qui violent la liberté de culte?

    Les requérants évoquent une violation de la liberté religieuse pourtant garantie par la Constitution belge, le Traité européen droits de l’homme ("CEDH”) et la Convention sur les droits civils et politiques (“BUPO”). Ils notent que « la reconnaissance de la liberté de culte faisait partie des principales exigences des insurgés belges en 1830. Cette garantie de la liberté de culte est devenue inviolable lors de la discussion de la Constitution de 1831. »

    Estimant que le gouvernement a eu le temps depuis le mois de mars de réfléchir aux mesures, ils dénoncent le manque de proportionnalité des mesures drastiques édictées. L’interdiction pure et simple ne tenant pas compte des protocoles mis en place et consciencieusement appliqués durant la période entre le premier et deuxième confinement.

    C’est pourquoi le Conseil d’État ordonne, « à titre de mesure provisoire, que le défendeur remplace, au plus tard le 13 décembre 2020, les articles 15(3) et 15(4), et 17 de l’arrêté ministériel du 28 octobre 2020 concernant ‘les mesures urgentes visant à contrôler la propagation du coronavirus COVID-19’, telle que modifiée par les décrets ministériels du 1er novembre 2020 et le 28 novembre 2020, par des mesures qui ne restreindront pas indûment l’exercice du culte ». Il invite les différentes communautés de foi à « élaborer un nouvel arrangement pour que les services de culte et les cérémonies de mariage religieux puissent avoir lieu à nouveau d’une manière correspondant aux règles de la foi, sous réserve du respect des règles de sécurité strictement nécessaires pour atteindre leur objectif, à savoir prévenir la propagation du Coronavirus ».

    Rester prudents

    Au vu des contaminations qui semblent à nouveau augmenter, on ne peut que conseiller à chacun de maintenir les plans actuels; à savoir repenser la célébration de Noël en mode confiné. Et, si la bonne nouvelle devait nous arriver que des célébrations puissent se dérouler en communautés, dans les églises, que chacun réfléchisse en âme et conscience sur la meilleure manière de prendre en compte les besoins collectifs et individuels. Affaire à suivre, donc.

    Nancy GOETHALS (avec JG) "

    Ref. Liberté de culte : y aura-t-il des messes à Noël?

    Bref, concluent les auteurs de ce texte, même si elle devait perdre le secours des ordonnances actuelles de son bras séculier, l’Eglise sera bien inspirée en se prescrivant à elle-même la ligne d'un rigoureux auto-confinement...

    JPSC

  • Chant sacré : la belle performance d'une famille versaillaise sur le plateau de M6

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    De Domitille Farret d'Astiès sur Aleteia.org :

    "La France a un incroyable talent" : la famille Lefèvre en finale !

    08/12/20

    En lice lors de la demi-finale de "La France a un incroyable talent" diffusée le 8 décembre, la famille Lefèvre a choisi de mettre en valeur le chant sacré. Et le résultat a subjugué le jury.

    Et c’est parti pour la finale ! Mardi soir, les huit membres de la famille Lefèvre affrontaient d’autres candidats lors de la demi-finale de « La France a un incroyable talent », devant un jury composé d’Hélène Ségara, Marianne James, Éric Antoine, Sugar Sammy, ainsi que de l’humoriste Issa Doumbia, invité spécial de cette deuxième demi-finale. Et leur prestation stupéfiante leur a valu de décrocher une place en finale.

    Pour son deuxième passage, le chœur familial, qui s’est préparé avec David, coach musical, s’est lancé dans un mashup, mixant « Nearer, My God, to Thee », une hymne chrétienne, et le célèbre « Hallelujah » de Leonard Cohen revisité. Une prestation qui a fait mouche, bouleversant complètement le jury bouche bée qui s’est spontanément levé pour les ovationner.

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    À chaque fois, vous nous décapsulez le cœur. C’est magnifique, bravo !

    « J’ai vraiment énormément aimé. Toujours je suis très émue », a applaudi une Marianne James admirative. « Bien évidemment que des groupes vocaux, des octuors, et même plus, on en a souvent entendu avec de très belles partitions. Mais je ne sais pas pourquoi, chez vous, il y a quelques chose en plus. […] Écoutez les Versaillais, à chaque fois, vous nous décapsulez le cœur. C’est magnifique, bravo ! ». « Ce genre de musique, c’est pas censé être ma came », a renchéri Sugar Sammy avec la franchise qu’on lui connaît, confessant avoir ressenti des « frissons ». « Il est  hors de question que vous nous quittiez », a conclu Hélène Ségara à la fin de l’émission, signifiant par là aux huit choristes versaillais qu’ils étaient qualifiés pour la finale. Le chant sacré a encore de belles années devant lui.

  • Du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021 : une année dédiée à saint Joseph

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    De Vatican News :

    Le Pape décrète une année spéciale dédiée à saint Joseph

    Avec la Lettre Apostolique Patris corde (avec un cœur de père), François rappelle le 150e anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme Patron de l’Église universelle. À cette occasion, une «année spéciale saint Joseph» se tiendra du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021.

    Un père aimé, un père dans la tendresse, dans l’obéissance et dans l’accueil, un père au courage créatif, un travailleur, toujours dans l’ombre: ce sont avec ces mots, empreints de tendresse, que le Pape François décrit saint Joseph dans la Lettre apostolique Patris corde, publiée mardi 8 décembre à l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de l’Époux de la Vierge Marie comme Patron de l’Église universelle. C’est en effet par le décret “Quemadmodum Deus”, signé le 8 décembre 1870, que le bienheureux Pie IX a voulu que ce titre soit attribué à saint Joseph. Pour célébrer cet anniversaire, le Souverain pontife décrète une Année spéciale dédiée au père putatif de Jésus.

    La pandémie de Covid-19, écrit le Pape, nous fait comprendre l’importance des personnes ordinaires, celles qui, éloignées des projecteurs, font preuve de patience, insufflent l’espérance et veillent à créer une vraie co-responsabilité. À l’image de saint Joseph, «l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée», et qui, pourtant, «joue un rôle inégalé dans l’histoire du salut».

    Père aimé, tendre et obéissant

    Saint Joseph, en effet, a exprimé concrètement sa paternité en ayant «fait de sa vie une oblation de soi, de son cœur et de toute capacité d’amour mise au service du Messie» (Paul VI, homélie, 19 mars 1966). C’est précisément en raison de son «rôle charnière qui unit l’Ancien et le Nouveau testament» qu’il a «toujours été très aimé par le peuple chrétien». En lui, «Jésus a vu la tendresse de Dieu», «celle qui nous fait accueillir notre faiblesse», parce c’est «à travers, et en dépit de notre faiblesse» que se réalise la plus grande partie des desseins de Dieu. «Seule la tendresse nous sauvera de l’œuvre de l’Accusateur», souligne le Saint-Père, et c’est en rencontrant la miséricorde de Dieu, «notamment dans le Sacrement de la Réconciliation, que nous pouvons faire une expérience de vérité et de tendresse», parce que «Dieu ne nous condamne pas, mais nous accueille, nous embrasse, nous soutient, nous pardonne». Joseph est également père dans l’obéissance à Dieu : avec son “fiat”, il sauve Marie et Jésus et enseigne à son Fils à «faire la volonté du Père». Appelé par Dieu à servir la mission de Jésus, «il coopère dans la plénitude du temps au grand mystère de la Rédemption et il est véritablement ministre du salut».

    Un père qui accueille la volonté de Dieu et du prochain

    Dans le même temps, Joseph est «père dans l’accueil», parce qu’il reçoit Marie «sans conditions préalables», un geste important encore aujourd’hui, «en ce monde où la violence psychologique, verbale et physique envers la femme est patente». L’Époux de Marie est celui qui, confiant dans le Seigneur, accueille dans sa vie des événements qu’il ne comprend pas, laissant de côté ses raisonnements et se réconciliant avec sa propre histoire. La vie spirituelle de Joseph «n’est pas un chemin qui explique, mais un chemin qui accueille», ce qui ne fait pas de lui un «homme passivement résigné» pour autant. Au contraire: «il est fortement et courageusement engagé», car avec la force pleine d’espérance de l’Esprit-saint, Joseph a su faire aussi place «à cette partie contradictoire, inattendue, décevante de l’existence».

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  • Le Conseil d’Etat ordonne au gouvernement de revoir les exceptions à l’interdiction d’exercice des cultes avant le 13 décembre 2020

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    De Jacques Galloy (RCF) :

    Le Conseil d’Etat ordonne au gouvernement de revoir les exceptions à l’interdiction d’exercice des cultes avant le 13 décembre 2020.

    Sur base d’une requête en référé introduit par des organisations juives d’Anvers, le Conseil d’Etat a ordonné ce 8 décembre 2020 dans son arrêt n° 249.177 que l’État belge modifie son régime d’interdiction des cultes, à tout le moins provisoirement, de sorte qu’une restriction éventuelle de l’exercice collectif du culte ne soit plus disproportionnée.

    En effet, l’arrêt considère qu’il est question d’une restriction disproportionnée de la liberté de culte du fait que l’autorité n’a même pas prévu la possibilité que l’exercice collectif du culte puisse au moins se dérouler dans certains cas, à titre exceptionnel et sous conditions, le cas échéant uniquement sur demande avec indication du lieu et du moment.

    L’action a été introduite le 4 décembre 2020 par un collectif juif d’Anvers: deux associations propriétaires d’une synagogue anversoise, deux membres pratiquant de la communauté juive d’Anvers ainsi qu’un couple sur le point de se marier le 14 décembre selon la tradition juive. Cette communauté s’apprête par ailleurs à fêter Hanoukka du 10 au 18 décembre 2020 durant laquelle des prières collectives doivent être récitées par dix hommes.

    Ils demandaient en particulier, dans un bref délai, et en étroite consultation avec les différents communautés de foi « à élaborer un nouvel arrangement pour que les services de culte et les cérémonies de mariage religieux puissent avoir lieu à nouveau d’une manière correspondant aux règles de la foi, sous réserve du respect les règles de sécurité strictement nécessaires pour atteindre leur objectif, à savoir prévenir la propagation du Coronavirus ».

    Les requérants ont relevé une violation de la liberté religieuse telle que garantie par la constitution belge, le traité européen droits de l'homme (CEDH”) et la Convention sur les droits civils et politiques (“BUPO”). Ils notent que “la reconnaissance de la liberté de culte faisait partie des principales exigences des insurgés belges en 1830. Cette garantie de la liberté de culte est devenue inviolable lors de la discussion de la Constitution de 1831. Les quelques exceptions à l’interdiction du culte ne sont adaptées qu'à une seule communauté de foi, c'est-à-dire les catholiques romains. Ils observent que, même en temps de guerre, les célébrations eucharistiques et l'exercice des sacrements n’ont jamais été interdits. Ces exceptions n’offrent pas de réconfort aux Juifs croyants. Par ailleurs, le fait de regarder un service religieux sur un écran ne permet pas à un croyant catholique, par exemple, de recevoir la communion,ou de permettre le déroulement de certaines traditions religieuses des Juifs orthodoxes. Par exemple, la prière juive doit absolument se faire en présence physique de dix hommes.”

    Les demandeurs notent que “dans l'obscurité et le froid les mois d'hiver pendant lesquels les contacts sociaux ont été considérablement réduits, ils ont un besoin particulier de sens et de spiritualité. En outre, depuis plus de 2 000 ans à la même époque en décembre ont lieu des fêtes religieuses qui peuvent être célébrées, priées dans la synagogue.”

    Ils pensent que le gouvernement a eu le temps depuis le mois de mars d’élaborer des mesures proportionnées et dénoncent le manque de proportionnalité des mesures drastiques édictées. Les effets précis de certaines mesures ne peuvent être estimés avec une certitude scientifique totale, et les pouvoirs publics, agissant en appliquant le principe de précaution, optent pour des mesures fortes. L’interdiction pure et simple ne tient pas compte des protocoles mis en place et consciencieusement appliqués durant la période entre le premier et deuxième lockdown. Par ailleurs, il n'y a pas d'interdiction de mouvements non essentiels ou de visite de lieux non essentiels, ce qui permet la libre circulation dans l'espace public. Bref, les mesures gouvernementales doivent être davantage proportionnées.

    L’arrêté ministériel prévoit comme exceptions à l’interdiction de cultes d’une part la possibilité de mariage à 5 personnes maximum et d’autre part la retransmission filmée de cultes. Or, pour une cérémonie de mariage juif, au moins dix hommes juifs (un "minjan") doivent être présents. Par ailleurs, la foi juive ne permet pas de filmer dans une synagogue pendant que les gens prient ni que ces images soient diffusées à tous les croyants.

    En conclusion, le Conseil d'État ordonne, “à titre de mesure provisoire, que le défendeur remplace, au plus tard le 13 décembre 2020, les articles 15(3) et 15(4), et 17 de l'arrêté ministériel du 28 octobre 2020 concernant "les mesures urgentes visant à contrôler la propagation du coronavirus COVID-19", telle que modifiée par les décrets ministériels du 1er novembre 2020 et le 28 novembre 2020, par des mesures qui ne restreindront pas indûment l'exercice du culte. Il invite les différentes communautés de foi à élaborer un nouvel arrangement pour que les services de culte et les cérémonies de mariage religieux puissent avoir lieu à nouveau d'une manière correspondant aux règles de la foi, sous réserve du respect des règles de sécurité strictement nécessaires pour atteindre leur objectif, à savoir prévenir la propagation du Coronavirus".

    Source : http://www.raadvst-consetat.be/?page=news&lang=fr&newsitem=648
    Lisez l'arrêt complet en français deepl.com : https://www.pourlamesse-voordemis.be/decision-du-conseil-detat-besluit-van-de-raad-van-state/

  • La figure et les enseignements de sainte Hildegarde (Benoît XVI) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Belgique : un retour des messes avant 2021?

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    Publiée le 2 décembre, une carte blanche réclamant la reprise du culte en Belgique a réuni plus de 10.000 signatures en à peine deux jours

    La veille, les évêques de Belgique demandaient au gouvernement une concertation sur un retour des célébrations religieuses publiques.

    Le 7 décembre, sur le site « Cathobel », le Père Tommy Scholtes, s.j., (porte-parole francophone de la Conférence des évêques de Belgique) et l’abbé Benoît de Baenst, (co-auteur de la carte blanche) ont échangé leurs points de vue sur cette question qui anime le monde catholique belge. Le débat était présenté par Manu Van Lier :

    La question reste posée de savoir si la conviction de la conférence épiscopale, interlocuteur naturel des autorités gouvernementales, pèsera au moins le même poids que celle du lobby des coiffeurs dont on dit qu’ils pourraient obtenir gain de cause le 18 décembre.

    Entretemps les signatures au bas de la carte blanche adressée au Premier Ministre approcheront bientôt le nombre de 15.000…

    Ref. un retour des messes avant 2021?

    JPSC

  • Le pape n'a pas manqué son rendez-vous du 8 décembre place d'Espagne

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    Le Pape en prière devant la colonne de l'Immaculée Conception

    De Vatican News :

    Immaculée Conception: le Pape confie le monde à la Vierge Marie

    En ce 8 décembre, le Saint-Père s’est finalement rendu sur la Place d’Espagne au pied de la colonne de l’Immaculée, puis à la Basilique de Sainte Marie Majeure où il a célébré la messe.

    Il y a quelques jours, la Salle de presse du Saint-Siège avait informé que le Pape François ne se rendrait pas sur la Place d’Espagne cette année pour éviter des rassemblements propices à la propagation du virus. Mais le choix d’un horaire matinal a finalement permis à l’évêque de Rome ne de pas déroger à cette belle tradition.

    C’est donc aux aurores  et sous une pluie battante qu’il s’est rendu devant la colonne de l’Immaculée Conception et a déposé un bouquet de roses blanches à ses pieds, précise un communiqué de la Salle de presse du Saint-Siège. Durant cet acte de dévotion privé, il s’est «tourné vers elle en prière, afin qu’elle veille avec amour sur Rome et ses habitants, et lui a confié tous ceux qui, dans cette ville et dans le monde, sont affligés par la maladie et le découragement».

    Vers 7h15, après avoir quitté la Place d’Espagne sous les applaudissements des pompiers présents, François a gagné la Basilique de Sainte Marie Majeure où il s’est recueilli en prière devant l’icône de la «Salus Populi Romani» (Salut du peuple romain), avant de célébrer la messe dans la chapelle de la Nativité.

    La vénération de la Vierge, place d’Espagne, le 8 décembre se déroule d’habitude dans l’après-midi, selon une tradition romaine qui remonte à la moitié du XXe siècle. Le Pape Pie XII avait fait déposer des fleurs au pied de la colonne de l’Immaculée Conception dans les années 1950. Cette œuvre de l’architecte Luigi Poletti (1792-1869) inaugurée en 1857, est un cadeau de Ferdinand II des Deux-Siciles au Pape Pie IX, au terme d’un litige entre le Royaume de Naples et le Saint-Siège.

    En 1958, le Pape Jean XXIII se rendit à son tour place d’Espagne, comme le firent après lui, chaque année, tous ses successeurs au siège de Pierre.

  • Il est prophétique et impérieux de défendre la liberté de culte

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    De Monseigneur Marc Aillet, évêque de Lescar, Bayonne et Oléron :

    Il est prophétique et impérieux de défendre la liberté de culte

    Editorial de Mgr Marc Aillet pour la revue diocésaine "Notre Eglise" de décembre 2020

    Nous vivons une situation inédite qui ne laisse pas d’inquiéter. Sans doute traversons-nous une crise sanitaire sans précédent, pas tant par l’ampleur de l’épidémie que par sa gestion et son impact sur la vie des personnes. La peur, qui s’est emparée de beaucoup, est entretenue par le discours anxiogène et alarmiste des pouvoirs publics, relayé en boucle par la plupart des grands médias. Il en résulte une difficulté croissante à réfléchir, un manque de recul évident par rapport aux événements, un consentement quasi généralisé des citoyens à la perte de libertés pourtant fondamentales. Au sein de l’Eglise, on observe des réactions pour le moins inattendues : ceux qui dénonçaient naguère l’autoritarisme de la Hiérarchie et contestaient systématiquement son Magistère, en particulier en matière de morale, se soumettent aujourd’hui sans sourciller à l’Etat, semblant perdre tout sens critique, et s’érigent en moralisateurs, culpabilisant et dénonçant sans appel ceux qui osent poser des questions sur la doxa officielle ou défendre des libertés fondamentales. La peur n’est pas bonne conseillère : elle conduit à des attitudes inconsidérées, elle monte les gens les uns contre les autres, elle génère un climat de tension, voire de violence. Nous pourrions bien être au bord de l’explosion !

    Voir, juger, agir : ces trois étapes, bien connues de l’Action catholique et présentées par le Pape saint Jean XXIII, dans son encyclique Mater et Magistra, comme caractéristiques de la réflexion sociale de l’Eglise, pourraient bien éclairer la situation de crise que nous traversons.

    Voir, c’est-à-dire ouvrir les yeux sur la réalité dans son intégralité et cesser de rétrécir le point de vue à la seule épidémie. Il y a certes l’épidémie de la Covid-19 qui a causé, il est vrai, surtout lors de la « première vague », des situations dramatiques et un certain épuisement des personnels soignants. Mais, avec le recul, comment ne pas en relativiser la gravité par rapport à d’autres détresses qui sont trop souvent passées sous silence. Il y a d’abord les chiffres, que l’on présente comme révélateurs de la gravité inédite de la situation : après le décompte quotidien des décès lors de la « première vague », c’est l’annonce quotidienne des cas dits « positifs », sans que l’on puisse faire le tri entre ceux qui sont malades et ceux qui ne le sont pas. Ne faudrait-il pas comparer avec d’autres pathologies aussi graves et plus mortelles, dont on ne parle pas et dont les protocoles ont pu être ajournés, pour cause de Covid-19, avec parfois des aggravations fatales ? En 2018, on dénombrait 157000 décès pour cause de cancer en France ! On a mis du temps à communiquer sur le traitement inhumain qui a été imposé dans les EHPAD aux personnes âgées, enfermées, parfois à clé, dans leur chambre, avec interdiction de visite des familles : les témoignages abondent sur les perturbations psychologiques, voire les décès prématurés de nos aînés. On parle peu de l’augmentation sensible des états dépressifs chez des sujets qui n’étaient pas prédisposés : les hôpitaux psychiatriques sont ici ou là surchargés, les salles d’attente des psys encombrées, signe que la santé mentale des Français se dégrade de manière inquiétante, ce que le Ministre de la santé vient de reconnaître publiquement. On a dénoncé un risque d’« euthanasie sociale »,  quand on estime que 4 millions de nos concitoyens sont dans une situation d’extrême solitude, sans compter le million de Français supplémentaires qui, depuis le premier confinement, sont passés en-dessous du seuil de pauvreté. Et que dire des PME, des petits commerçants étranglés qui seront condamnés à déposer le bilan ? Parmi eux, on compte déjà des cas de suicides. Et les bars et restaurants, qui avaient pourtant consenti à des protocoles sanitaires drastiques. Et l’interdiction des célébrations cultuelles, même avec des mesures sanitaires raisonnables, remisées au rang des activités « non essentielles » : c’est du jamais vu en France, sauf à Paris sous la Commune !

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  • Un voyage pontifical en Irak en mars prochain

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    De Massimiliano Menichetti sur Vatican News :

    Le Pape reprend ses voyages avec l’Irak en mars 2021

    Ce sera le premier voyage du Pape depuis novembre 2019. L’annonce en a été faite par la Salle de presse du Saint-Siège, lundi 7 décembre. Le Pape François visitera cinq lieux irakiens, Bagdad, la plaine d’Ur, Erbil, Mossoul et Qaraqosh, du 5 au 8 mars 2021.

    Un déplacement de quatre jours en Irak. Après 15 mois d’interruption en raison de la pandémie, le Souverain pontife reprend exceptionnellement ses voyages apostoliques.

    «Accueillant l'invitation de la République d'Irak et de l'Église catholique locale, le Pape François effectuera un voyage apostolique dans ce pays du 5 au 8 mars 2021, visitant Bagdad, la plaine d'Ur liée à la mémoire d'Abraham, la ville d'Erbil, ainsi que Mossoul et Qaraqosh dans la plaine de Ninive. Le programme du voyage sera publié ultérieurement, en tenant compte de l'évolution de la crise sanitaire mondiale».

    La proximité à un pays martyrisé

    Ce voyage représente résolument un geste concret de proximité à toute la population de ce pays martyrisé. François avait clairement exprimé son intention de visiter l’Irak le 10 juin 2019, lors de l'audience aux participants à la Rencontre des œuvres d'aide aux églises orientales, la Roaco. 

    «Une pensée récurrente m'accompagne en pensant à l'Irak- avait-il déclaré, partageant sa volonté d'y venir en 2020- et souhaitant que le pays «puisse regarder vers l’avant à travers la participation pacifique et partagée à la construction du bien commun de toutes les composantes – y compris religieuses – de la société, et ne retombe pas dans les tensions venant des conflits jamais éteints des puissances régionales».

    Préserver la présence historique des chrétiens

    Une possibilité qui est apparue de plus en plus concrète, lorsque le 25 janvier 2020, le Pape a reçu au Vatican, Barham Salih, président de la République d'Irak. Le chef de l'État irakien avait également rencontré le cardinal-Secrétaire d'État, Pietro Parolin, et Mgr Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les Eelations avec les États. Les défis du pays avaient été évoqués, comme celui de «favoriser la stabilité et le processus de reconstruction, en encourageant la voie du dialogue et la recherche de solutions adéquates en faveur des citoyens et dans le respect de la souveraineté nationale», soulignait une note de la Salle de Presse du Saint-Siège,  où «l'importance de préserver la présence historique des chrétiens» et «la nécessité de leur garantir la sécurité et une place dans l'avenir» du pays, figuraient au centre.

    Les chantiers de la paix, la sécurité et la stabilité

    Il y avait en Irak avant 2003, l'année du conflit qui a conduit à la chute de Saddam Hussein, 1 à 1,4 million de chrétiens. L'horreur des guerres successives puis l'occupation de la plaine de Ninive par le groupe État islamique, entre 2014 et 2017, les ont réduites à environ 300-400 000. Le président Salih a souligné à plusieurs reprises la valeur des chrétiens et leur rôle dans la construction, tout comme le Premier ministre, Mustafa Al-Kazemi, qui a invité les chrétiens, qui ont fui l'Irak en raison de la violence, à revenir pour contribuer à la reconstruction.

    Cependant, les chantiers de la paix, de la sécurité et de la stabilité sont toujours ouverts. La crise économique, le chômage, la corruption et la tragédie des quelques 1,7 million de personnes déplacées à l'intérieur du pays mettent les projets de développement à rude épreuve. L'Unicef estime que plus de 4 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire, dont la moitié sont des enfants. Dans ce contexte, où les hôpitaux et les médicaments font défaut, la pandémie de Covid-19 a tué des milliers de personnes.

    François réalise le rêve de Jean-Paul II

    En première ligne, sur tous les fronts, l'Église locale attend maintenant l'arrivée du Successeur de Pierre qui mettra en œuvre le projet, pensé en 2000 par Saint Jean-Paul II. «Le Pape François est un homme ouvert, un chercheur de paix et de fraternité. Tout le monde en Irak, chrétiens et musulmans, l'estime pour sa simplicité et sa proximité», déclarait le cardinal Louis Raphaël Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens, à l'agence Sir il y a un an. «Ses paroles touchent le cœur de tous, car elles sont celles d'un pasteur. C'est un homme qui peut apporter la paix. Plusieurs millions de musulmans ont suivi la visite du Pape à Abou Dhabi. Il en sera de même en Irak», ajoutait-il.

    L’ Irak, dans la plaine d'Ur des Chaldéens, devait être la première étape du pèlerinage jubilaire de Jean-Paul II pour l'an 2000. Le voyage du Pape polonais était prévu du 1er au 3 décembre 1999. Mais ce projet ne s'est pas concrétisé, car Saddam Hussein, après des négociations de plusieurs mois, avait décidé d'un report. Plus de 20 ans plus tard, le rêve de Jean-Paul II devrait donc se réaliser pour son second successeur.

  • A 20 ans, ils suivent le Christ

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    De KTO :

    Dans le monde d'aujourd'hui, quatre jeunes, de trajectoire différente, ont décidé de suivre le Christ et d'en faire le centre de leur vie. Agnès l'étudiante en droit, Ambroise le séminariste, Adrien le jeune professionnel et Jeanne la postulante religieuse. Ils évoquent leur foi dans le monde d'aujourd'hui. Ils nous parlent de leurs difficultés pour suivre Jésus dans un monde éloigné de Dieu. Ils nous font part de leur « combat » pour vivre selon l'Evangile et partager leur foi.Ils nous racontent leur rencontre avec le Christ, leur engagement dans l'Eglise, leur vie de prière, leurs projets et leurs problèmes. Ils nous font partager leurs doutes et aussi leur joie de suivre Jésus. À 20 ANS, ils suivent le Christ aujourd'hui - Une coproduction KTO/ZORN PRODUCTION 2020 - Réalisée par Jean-Baptiste Farran

  • Le 150ème anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme patron de l'Eglise universelle

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Le 8 décembre 1870, S. Joseph est proclamé patron de l’Église universelle

    Et il y a 30 ans, publication de Redemptoris Custos par Jean-Paul II

    On célèbre donc, ce 8 décembre 2020 le 150e anniversaire de cette proclamation, au moment où l’Eglise et le monde traversent une autre période critique notamment en raison de la pandémie.

    En 2019, on a fêté les 30 ans de la publication de l’exhortation apostolique de saint Jean-Paul II sur saint Joseph, Redemptoris Custos : le Gardien du Rédempteur.

    Le p. Jan Pelczarski, supérieur général des Oblats de saint Joseph, fondés à Asti en 1878 par saint Joseph Marello, rappelle ces deux anniversaires dans un entretien publié par le quotidien catholique italien Avvenire (Enrico Lenzi), le 5 décembre 2020 (avec une traduction de Zenit , Hélène Ginabat).

    « Nous traversons un temps marqué par la crise de la foi en Dieu, par la fragilité à laquelle sont exposées les familles et par diverses formes de pauvreté. L’espérance est que notre engagement et l’intercession du patron de l’Église universelle puisse aider à renouveler l’esprit de foi et à créer un monde plus juste et fraternel », déclare le p. Pelczarski.

    Une simplicité fascinante

    Il cite les encouragements du pape François à sa Congrégation: « Nous trouvons également un stimulant dans les paroles du pape François qui nous a dit, après notre Chapitre général, à l’audience du 30 août 2018 : « J’aime saint Joseph, il est si “puissant” ! Depuis plus de quarante ans, je récite une prière que j’ai trouvée dans un vieux missel français, qui dit de saint Joseph : “ … dont la puissance sait rendre possibles les choses impossibles“. Le pouvoir de saint Joseph. Jamais, jamais il n’a dit non. Nous devons y puiser notre courage ». »

    Un congrès a été organisé le week end passé par les Instituts religieux qui s’inspirent de saint Joseph, de façon à « approfondir une lecture christocentrique de sa figure et inviter à invoquer son patronage de celui qui, à son époque, savait accompagner Jésus avec un amour paternel et prendre soin de lui ».

    Le p. Tarcisio Stramare, mort cette année de covid-19, disait que « saint Joseph est très aimé mais peu connu »: c’est un bibliste insigne et parmi les plus grands experts de saint Joseph, qui « constatait la réticence d’une certaine théologie vis à vis du Gardien du Rédempteur »: « Dans sa vaste production théologique, il faisait émerger une figure de saint Joseph d’une simplicité fascinante et capable d’interpeller également le croyant d’aujourd’hui. Il ne se lassait pas de souligner le fait que sa vocation se cache dans la lumière du mystère du Verbe incarné et entre les quelques lignes de l’Évangile qui, au passage, tracent les traits essentiels de sa personnalité spirituelle. »

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