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Eglise - Page 586

  • Liège, samedi 15 août 2020 à 10h00 : messe de l’Assomption chantée en grégorien et en polyphonie ancienne à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    Invitation :  

    Partageons ce samedi 15 août 2020 à 10h00 une belle liturgie en grégorien et en polyphonie ancienne chantée en l’honneur de la Madone de l’Assomption !

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    Compte tenu des mesures sanitaires édictées par le Conseil National de Sécurité (C.N.S.) pour juguler l’épidémie du Covid19,  le nombre de places disponible est limité à 100 et le port du masque est obligatoire.

    Pour tout renseignement ou précision, laissez-nous votre message par  téléphone 04 344 10 89  ou email  sursumcorda@skynet.be ou SMS : 04 70 94 70 05 

     

    °°°

    Faire un don pour le chantier de restauration de l'église

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    Vous pouvez aussi faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement (joyau de l’art classique du XVIIIe siècle) en versant votre montant au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.

    Tout don de minimum 40 € est fiscalement déductible des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l’impôt sur les revenus).

    Dernière nouvelle :

    Exceptionnellement pour les dons de l’année 2020, le gouvernement vient de décider de porter cette déductibilité fiscale à 60% du montant versé. 

    Saint Jean a Patmos.png

    la vidéo du projet en cours est accessible en cliquant ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=viKf2ESmNCQ

    diffusez-la, avec un mot de recommandation, dans le cercle de vos amis et connaissances

    _________________

    Sursum Corda asbl, association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. +32 (0)4 344.10.89 

    E-mail : sursumcorda@skynet.be

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    JPSC 

     

  • Cameroun : un nouveau carnage à l'actif de Boko Haram

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    De Philippe Oswald sur la Sélection du Jour :

    4 août 2020

    TERRORISME ISLAMIQUE : BOKO HARAM, 11 ANS D’HORREURS

    Le groupe terroriste islamiste Boko Haram vient de perpétrer un nouveau carnage. Au moins 16 personnes ont été tuées au nord du Cameroun dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 août, au cours de l’attaque d’un camp précisément destiné à servir de refuge aux populations locales… Radicalisé et constitué en groupe armé dans le Nord-Est du Nigeria en 2009, affilié depuis au groupe de l'État islamique ISWAP (Islamic State's West Africa), Boko Haram n’a cessé de multiplier les attaques sanglantes accompagnées de pillages : au Nigéria, le 9 juin dernier, un de ses raids a fait 62 morts, chrétiens et musulmans mêlés, parmi les villageois de Faduma Koloram, une localité située près du lac Tchad. Après cette tuerie perpétrée en représailles contre ce village tenu pour favorable aux forces de sécurité nigérianes, les assaillants ont emporté un millier de têtes de bétails. C’était la deuxième attaque d’envergure menée par ce groupe terroriste en deux semaines dans cette région du Nigéria.

    Depuis le début de l’année, Boko Haram concentre ses attaques autour du lac Tchad, une immense étendue d'eau et de marécages parsemée d'îlots que se partagent le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun. Ses raids lui permettent de voler du bétail et des vivres, en faisant le maximum de victimes. Lors de l’attaque de la nuit du 1er au 2 août dernier au Cameroun, les terroristes se sont vengés sur des civils sans défense de la perte de cinq des leurs, tués par l’armée camerounaise sept jours plus tôt. La lutte anti-terroriste des forces gouvernementales des pays de la région, théoriquement coordonnées depuis 2015 au sein d'une Force multinationale mixte (FMM), reste brouillonne et ponctuée d’échecs sanglants.

    Boko Haram est tenu pour responsable de plus de 30 000 morts et de l’exil de près de 3 millions de personnes. Coutumiers des enlèvements de jeunes filles (vieille tradition islamique), ces terroristes ne reculent devant aucune atrocité, jusqu’à utiliser des fillettes munies de ceintures d’explosifs pour perpétrer des attentats au cœur d’une foule. « Boko Haram, c’est la bête de l’Apocalypse ! », expliquait en janvier dernier à l’association internationale Aide à l’Église en Détresse, Mgr Bruno Ateba, évêque du diocèse de Maroua-Mokolo (nord du Cameroun), dans un entretien en lien ci-dessous : « Même si on coupe la tête, une autre repousse ! »

     
    Cameroun : Boko Haram, la bête de l’apocalypse
    AED-France 25-01-2020
    Cameroun : Boko Haram, la bête de l’apocalypse
    Lire sur le site de : AED-France
  • Le stade terminal de la déchristianisation ?

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  • Le succès fulgurant d'un prêtre sur TikTok

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    D'Alice Sangouard sur le HuffingtonPost :

    Pendant le confinement, il est devenu le curé star de TikTok

    Déjà présent sur Snapchat et Instagram, ce prêtre 2.0 s'est lancé sur TikTok en mars dernier. Depuis, il connaît un succès fulgurant.

    INSOLITE - Sur TikTok, on trouve des vidéos de tout, sur tous les sujets. Influenceurs, blogueurs, adolescents... Tous se prêtent au jeu, même les prêtres! Et oui, vous avez bien lu. Depuis qu’il s’est lancé en mars dernier pendant le confinement@LeCureDeTikTok rassemble pas moins de 39.000 abonnés.

    Ce prêtre du diocèse de Langres, en Haute-Marne, plus connu sous le nom de Père Vincent Cardot, n’en est pas ”à son coup d’essai”. Déjà présent sur Instagram et Snapchat, il ne s’attendait pourtant pas à tant de visibilité sur TikTok.

    Un succès qui demande du travail et de la rigueur, pour ce trentenaire qui officie à Langres depuis deux ans. À raison d′1h par jour en moyenne sur le réseau social, il poste régulièrement des vidéos, pour répondre aux questions des internautes, mais aussi partager sa vie de prêtre, comme vous pouvez le voir dans la vidéo (sur le site du Huffington Post).

    Son objectif? “Inspirer d’autres prêtres à se lancer sur les réseaux sociaux, pour toucher une communauté plus large.”

  • Anthropologie chrétienne : de l’Arbre de la Connaissance à l’Arbre de Vie

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    L'homme ne peut rien créer, il ne peut tout au plus que recomposer. Cette capacité lui permet, lorsqu'il se met humblement et respectueusement au service des idées qui sont déjà contenues dans la création, de se faire le collaborateur et le gardien du jardin de Dieu. Mais lorsqu'il se prétend l'auteur, la création est en danger.  

    Voilà qui aurait pu rencontrer aussi l’assentiment d’un avatar de la modernité :  le monde de l’écologie, s’il était autre chose qu’une nébuleuse socio-politique à la mode, ambigüe et superficielle.

    Plus intéressant est de relire à ce sujet quelques pages de l’un des livres d’entretiens de Peter Seewald avec Joseph Ratzinger, paru en 2000 sous le titre « Voici quel est notre Dieu » (Plon, Mame, pp. 91 à 95).

    Un extrait publié en 2011 par le site « Benoit et moi » nous y invitait déjà en ces termes : « depuis l’an 2000, la machine s'est emballée, mais les propos du Cardinal Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi à propos de la manipulation de la vie restent totalement d'actualité, et d'une certaine façon prophétiques ». A cet égard, rien n'a changé, au contraire, dans le monde pandémique qui submerge aujourd’hui la terre entière et pourrait utilement porter à la réflexion.

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    « -Peter Seewald. Si cueillir les fruits de l'arbre de la connaissance fut déjà une faute, le créateur, dans le récit biblique, met en garde avec insistance contre un autre tabou, plus grand, oui, le tabou absolu qu'est la mainmise sur l'arbre de la vie.

    Il est dit dans la Genèse que le Seigneur Dieu « posta les chérubins à l'orient du jardin d'Éden avec la flamme de l'épée foudroyante pour garder le chemin de l'arbre de vie » (Gn 3, 24b) jusqu'au dernier jour. Le Seigneur Dieu dit : « Voici que l'homme est devenu comme l'un de nous par la connaissance du bien et du mal. Maintenant, qu'il ne tende pas la main pour cueillir aussi le fruit de l'arbre de la vie, en manger et vivre à jamais ! » (Gn 3, 22) S agit-il là d'une ultime limite clairement fixée ? La franchir, est-ce à coup sûr aller vers notre propre destruction ?

    - Card. Ratzinger : Ces grandes images bibliques resteront inépuisables pour nous et jamais totalement dépassées. Au-delà de toute connaissance elles recèlent des dimensions toujours nouvelles.

    Je voudrais d'abord m'arrêter à l'interprétation classique de cette image, telle que l'ont commentée les Pères dans la foi. Ils font remarquer que l'homme n'a été exclu de l'arbre de vie que lorsque, mangeant le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, il s'est hissé à un rang inconvenant pour lui. Il avait arraché quelque chose qui, s'il s'en attribue le pouvoir de façon égoïste, ne peut que lui être fatal. Répondant à cette nouvelle situation, Dieu dit que l'homme ne doit pas aussi tendre la main vers l'arbre de vie : être immortel dans ces conditions équivaudrait effectivement à une damnation.

    C'est pourquoi l'exclusion de l'arbre de vie, liée à la destinée mortelle, est une grâce. Si nous devions être immortels dans la condition qui est la nôtre actuellement, ce ne serait vraiment pas une situation enviable. Pour une vie caractérisée par tant d'égarements, la mort, tout en restant une contradiction et pour l'individu un événement tragique, ne constitue pas moins une grâce car, autrement, ce genre de vie serait éternel et le monde totalement inhabitable.

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  • Jean-Paul II, reviens !

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    Sur le site du magazine français « La Vie », ce billet d’Erwan Le Morhedec, avocat et essayiste :

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    masques et/ou baillons ?

    « Dimanche 26 juillet, Gérald Darmanin, nouveau ministre de l’Intérieur, est venu saluer la mémoire de Jacques Hamel en même temps que la contribution des catholiques à l’unité du pays. Cet anniversaire intervenait à la veille du retour du projet de loi bioéthique devant l’Assemblée nationale, et il n’y a pas de hasard en politique : Gérald Darmanin a ainsi conforté les catholiques dans la fonction décorative qu’ils assurent à merveille.

    Jacques Hamel, symbole de fraternité et d’une part de “l’âme nationale“

    On se souvient alors du discours d’Emmanuel Macron aux Bernardins, le 9 avril 2018, dont la relecture est amère. Prenant à témoin son propre itinéraire, il affirmait : « C’est pourquoi, en écoutant l’Église sur ces sujets, nous ne haussons pas les épaules. » Et pourtant si, ils les ont haussées, et de quelle manière ! Alors si, par bienveillance et malgré l’habitude, nous répétons à chaque discours que nous jugerons aux actes, aujourd’hui, les actes sont posés et ils rendent définitivement caduc le discours.

    Il est en vérité bien vain de célébrer la contribution des catholiques à l’unité de la nation lorsqu’on ignore à ce point leur parole. Nombre d’entre eux vivent aujourd’hui un arrachement, un retour déchirant à la situation des premiers chrétiens selon Diognète, n’habitant leur pays que comme « des étrangers domiciliés (…) dans leur propre patrie ». La patrie semble s’en moquer. Peut-elle mépriser pour autant cette sécession triste ?

    L’Église est inaudible et pourrait s’interroger sur ce qu’elle a jugé primordial de maintenir depuis 50 ans.

    Mais l’exécutif n’est pas seul en cause. Les catholiques aussi doivent s’interroger. Veulent-ils être prophètes, crier dans le désert, en accepter le sort, ou être efficaces ? Doivent-ils parler pour le principe de l’avoir fait, contempler l’inexorable régression de la dignité humaine avant de porter leur regard vers le front suivant, le recul d’après : demain, l’euthanasie ; après-demain, la GPA ? Nous sommes réduits à nous satisfaire de l’idée que la situation pourrait être pire sans nos mobilisations, en espérant seulement qu’elles ne facilitent pas l’adoption de ces textes. Quant à nos évêques, ils multiplient les tribunes, tantôt attristées tantôt courroucées, toujours impuissantes, qui parlent aux catholiques et sont ignorées de la société. L’Église est inaudible et pourrait s’interroger sur ce qu’elle a jugé primordial de maintenir depuis 50 ans et Humanæ vitæ… et ce qu’elle a regardé s’évanouir depuis, par voie de conséquence. Sauf bien sûr à se satisfaire de la figure plus romantique qu’évangélique du prophète maudit ».

    Ref Catholiques : prophètes ou potiches ?

    JPSC

  • Le coronavirus et l'Eucharistie : des confusions regrettables

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    De Philippe Barthelet sur le site de Valeurs Actuelles

    “Présence réelle” : l'eucharistie et le coronavirus

    02/08/2020

    Le coronavirus accélère la confusion que l'on entretient dans l'esprit du public entre la réalité sensible et la réalité “virtuelle”, qui lui serait au fond bien supérieure.

    La messe de minuit de Noël 1948 à Notre-Dame fut la première messe télédiffusée. Le cardinal Suhard, archevêque de Paris, prononça une homélie mémorable en faveur de ce moyen nouveau mis au service de la liturgie, n'hésitant pas à parler des « miracles de l'Église à travers les murailles » « En faisant pénétrer dans les maisons la liturgie, la télévision la rend accessible à tous ceux qu'un cas de force majeure empêche d'y prendre part. »

    Quitter le Spectacle de la messe

    Loin de nous l'idée de faire une querelle de mots à un prince de l'Église, mais enfin, le cardinal Suhard ne semble pas distinguer très nettement le fait de « [rendre] accessible » (par l'image et le son) la liturgie et le fait « d'y prendre part » , c'est-à-dire, parlons français, le fait de communier.

    En 1948, il se trouvait donc un des grands noms du clergé de France pour, tout à son enthousiasme devant cette « invention naissante » , susceptible d'être « utilisée comme une extension providentielle de l'Église et du règne de Dieu » , pour, disions-nous, omettre de préciser ce qui peut-être allait encore de soi, savoir que la messe et le spectacle de la messe (sa retransmission parla télévision) étaient deux. Trois quarts de siècle ou presque sont passés et il semble bien que la distinction, qui n'était pas très nette chez le cardinal (mais sans doute sous-entendue) soit en voie d'effacement pour nos contemporains, clercs compris. Voilà bien la pierre d'achoppement.

    Une présence peut-elle n'être pas réelle ?

    Un ancien ministre de l'Intérieur, chargé des cultes, a réformé naguère la foi chrétienne en faisant de la messe une sorte de prière collective, un luxe pour temps de bonne santé, dont il fallait savoir se passer par temps d'épidémie en se confinant dans la prière intérieure.

    La présence virtuelle supérieure à la présence réelle ?

    Il semble n'avoir jamais entendu parler de ce que la théologie appelle la “présence réelle”, présence réelle du corps et du sang du Christ dans l'eucharistie. Étrange tautologie quand on y songe : une présence peut-elle n'être pas réelle ? C'est toute la question que posent, en dernière analyse, les réformés des diverses obédiences, qui « substituent en sa place une présence morale, une présence mystique, une présence d'objet et de vertu » ; Bossuet ajouterait aujourd'hui à cette liste des présences de substitution la présence virtuelle, au sens franglais de l'adjectif popularisé par l'ordinateur : non pas une possibilité, c'est-à-dire une vue de l'esprit, mais une réalité seconde, au moins équivalente à la réalité réelle et secrètement supérieure.

    C'est cette supériorité secrète que le virus a fait paraître au grand jour, et c'est la nouvelle bonne nouvelle que certains clercs ont annoncé, en prônant la « communion spirituelle » sur Internet. “Spirituel” doit s'entendre ici au sens d'immatériel, ou plutôt de “dématérialisé”, et la “dématérialisation” est en effet le nom du nouvel avenir radieux qu'on nous promet.

    Certains clercs ont, si l'on nous passe ce franglais, un problème avec la matière : l'eau bénite a été proscrite, elle chasse donc les démons mais transmettrait les virus ? Quant à la présence réelle du Christ dans l'eucharistie, certains religieux, comme le P. Nicolas Buttet, le fondateur de la fraternité Eucharistein, se demandent avec angoisse si nombre de prêtres croient à ce qu'ils disent, c'est-à-dire à ce qu'ils font, puisque pour eux dire c'est faire, faire advenir le corps et le sang du Christ sous les espèces, les apparences du pain et du vin consacrés.

    Les Éditions Sainte-Madeleine de l'abbaye du Barroux publient on ne peut plus opportunément le Traité de l'eucharistie de saint Thomas d'Aquin, avec les commentaires de Cajetan dans une traduction du frère André Aniorté, o.s.b. « De modo quo Christus existit in hoc sacramento » - “la manière d'exister du Christ dans ce sacrement” : y a-t-il proposition plus scandaleuse pour notre timidité moderne?

    L'Eucharistie (latin-français), textes de saint Thomas d'Aquin et Cajetan, Éditions Sainte-Madeleine, 800 pages, 65 €.

  • Un cardinal poursuivi en justice pour avoir célébré la messe

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    DR
     
    Allant contre les mesures prises par le gouvernement qui interdit les rassemblements de plus de dix personnes, l’archevêque de Barcelone, le cardinal Juan Jose Omella, a célébré dimanche 26 juillet une messe pour les victimes du Covid-19 à la Sagrada Familia, avec moins de 500 personnes, dans un sanctuaire qui peut en accueillir quatre fois plus. 

    Dénonçant une discrimination, l’archevêque a fait part de sa volonté d’intenter « une action en justice » contre les autorités catalanes. Les fidèles ont respecté les gestes barrières et portaient un masque. La cérémonie a été diffusée par différentes chaînes de télévision et de radio.

    Le président de la Généralité de Catalogne, Joaquim Torra, a annoncé des poursuites judiciaires contre l’archevêque de Barcelone.

    L’Église confirme son intention d’engager des poursuites judiciaires contre le gouvernement, considérant que la loi sur la liberté de religion a été violée.

    En Italie, toutes les processions mariales ont été supprimées. En France, des restrictions recommencent dans certains diocèses.

  • Le Père Damien : une figure de la culture patriarcale et suprémaciste blanche ?

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    De Matt Hadro sur le site de Catholic News Agency :

    Après que Alexandria Ocasio-Cortez ait dénoncé la statue, un catholique hawaïen affirme que St Damien de Molokai a "donné sa vie" au service des lépreux

    The bronze cast of Marisol Escobar's 'Father Damien' in the National Statuary Hall (detail). public domain.

    Le moulage en bronze du "Père Damien" de Marisol Escobar dans la Salle nationale des statues (détail). domaine public.

    Par Matt Hadro
    Washington, D.C. Salle de presse, 31 juillet 2020

    Un catéchiste catholique hawaïen a déclaré que Saint Damien de Molokaï est un "héros" pour le peuple hawaïen, après qu'une éminente députée ait déclaré que la statue qui l'honore au Capitole américain fait partie du colonialisme et de la "culture patriarcale et suprémaciste blanche".

    Saint Damien a "donné sa vie" au service de la colonie de lépreux isolée de la péninsule de Kalaupapa sur l'île hawaïenne de Molokai, a déclaré Dallas Carter, un natif d'Hawaï et un catéchiste pour le diocèse d'Honolulu, dans une interview avec CNA.

    "Tout Hawaïen ici présent qui est conscient de son histoire - ce que sont la plupart des Hawaïens - défendrait absolument, catholique ou non, l'héritage de Damien en tant qu'homme qui a été embrassé par le peuple, et qui est un héros pour nous en raison de son amour pour le peuple hawaïen", a déclaré M. Carter.

    "Nous ne l'avons pas jugé sur la couleur de sa peau. Nous l'avons jugé par l'amour qu'il avait pour notre peuple", a déclaré Carter à l'ANC.

    Dans un article publié dans Instagram jeudi, la représentante Alexandria Ocasio-Cortez (D-N.Y.) a demandé pourquoi il n'y avait pas plus de statues honorant des figures historiques féminines, dans la collection du National Statuary Hall du Capitole américain. La collection comprend des statues honorant des personnages historiques des 50 États, qui sont choisies par les États et envoyées par eux au Congrès pour être exposées.

    "Même lorsque nous sélectionnons des personnages pour raconter l'histoire des lieux colonisés, ce sont les colonisateurs et les colons qui sont racontés - et pratiquement personne d'autre", a déclaré Ocasio-Cortez, avec une photo de la statue du père Damien au Capitole américain en arrière-plan.

    En 1969, Hawaii a choisi d'honorer Saint Damien aux côtés de Kamehameha I dans la collection du National Statuary Hall au Capitole américain.

    Ocasio-Cortez a noté jeudi que la statue d'Hawaii était celle du Père Damien et non celle de la "Reine Lili'uokalani d'Hawaii, la seule Reine régnante d'Hawaii", ce qui implique qu'il s'agit d'un exemple de "colonisateurs" honorés à la place de personnages historiques originaires d'Etats.

    "Il ne s'agit pas de contester chaque statue individuellement", a-t-elle déclaré, arguant que les "modèles" parmi la "totalité" des statues du Capitole révèlent qu'elles honorent "pratiquement tous les hommes, tous les blancs, et surtout les deux".

    "Voilà à quoi ressemble le patriarcat et la culture suprémaciste blanche !" a déclaré Ocasio-Cortez. "Ce n'est pas radical ou fou de comprendre l'influence que la culture suprémaciste blanche a eu historiquement dans notre culture globale et comment elle a un impact sur le présent."

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  • Répéter sans se lasser ce que Jean-Paul II proclamait à la face du monde

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    C'était le 7 octobre 1979, à Washington (source) :

    "Je n’hésite pas à proclamer devant vous et devant le monde que toute vie humaine — depuis la conception et à tous ses stades — est sacrée parce que la vie humaine est créée à l’image et à la ressemblance de Dieu. Rien ne dépasse la personne humaine en grandeur et dignité. La vie humaine n’est pas seulement une idée ou une abstraction ; elle est la réalité concrète d’un être qui vit, agit, grandit et se développe, d’un être qui est capable d’aimer et de servir l’humanité.

    Permettez-moi de rappeler ce que j’ai dit au cours de mon pèlerinage dans ma patrie : « Si l’on enfreint le droit de l’homme à la vie au moment où il commence à être conçu dans le sein maternel, on porte aussi atteinte indirectement à tout l’ordre moral qui sert à assurer les biens inviolables de l’homme. La vie occupe la première place parmi ceux-ci. L’Église défend le droit à la vie non seulement eu égard à la majesté du Créateur qui est le premier donateur de cette vie, mais aussi par respect envers le bien essentiel de l’homme. » (8 juin 1979.)

    La vie humaine est précieuse parce qu’elle est le don d’un Dieu dont l’amour est infini. Et quand Dieu donne la vie, il la donne pour toujours. En outre, la vie est précieuse parce qu’elle est l’expression et le fruit de l’amour. C’est pourquoi la vie doit prendre son origine dans le contexte du mariage, et c’est pourquoi le mariage et l’amour réciproque des parents doivent être caractérisés par la générosité dans le don mutuel. Le grand péril pour la vie de la famille dans une société où les idoles sont le plaisir, le confort et l’indépendance, c’est que les hommes ferment leurs cœurs et deviennent égoïstes. La peur d’un engagement permanent peut changer l’amour mutuel entre le mari et la femme en deux amours d’eux-mêmes — deux amours qui existent l’un à côté de l’autre jusqu’à ce qu’ils finissent dans la séparation.

  • L'Archevêque de Managua souligne le caractère terroriste de l'incendie de la Cathédrale

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    AMERIQUE/NICARAGUA - Déclarations de l'Archevêque de Managua sur le caractère terroriste de l'incendie de la Cathédrale

    samedi, 1 août 2020

    Dans le cadre d'une conférence de presse improvisée dans la cour de la Cathédrale, le Cardinal a déclaré que « il existe des indications selon lesquels l'incendie de l'un des biens les plus précieux des catholiques du Nicaragua a été planifié très calmement ». Il a lié l'incendie à un autre événement, intervenu quant à lui le 20 juillet, lorsqu'un homme dans une camionnette a détruit les portes de la Cathédrale, endommageant une partie des grilles. Ce passage a servi de voie d'extraction pour les personnes ayant provoqué l'incendie. « Ils ont tout calculer : où entrer, comment le faire puis comment et où s'enfuir. Tout était parfaitement planifié » a déclaré le Cardinal.
    De son coté, le Vice-président, Rosario Murillo, a déclaré que l'incendie a été le résultat d'un accident causé par les fidèles. « Ce feu a débuté à cause des cierges des fidèles qui ont brûlé les tentures et les fleurs » a-t-elle déclaré. La version officielle a cependant été démentie par l'Archevêque de Managua, lequel a confirmé : « Il n'y a pas de cierges et nous n'avons pas de tentures. Nous ne pouvons par suite pas penser que le feu puisse être le résultat d'un cierge qui tombe. Ceci a constitué un acte de terrorisme incendiaire causé par une bombe puissante » a souligné le Cardinal.

    Les rapports entre l'Eglise au Nicaragua et le Président Ortega se sont interrompues depuis que la majeure partie des religieux a risqué la vie pour sauver la vie de milliers de personnes participant aux protestations antigouvernementales de 2018 (voir Fides 22/10/2018), lesquelles se sont traduites par l'arrestation de centaines de personnes devenues prisonniers politiques, par des morts, des disparus et le départ pour l'exil de plus de 100.000 personnes.

    L'incendie arrive alors que différentes institutions gouvernementales ont promu des activités populaires dans le cadre des célébrations de Saint Dominique de Guzmán, patron de la capitale, sachant que celles-ci avaient été suspendues par l'Archidiocèse (voir Fides 16/07/2020). « Ce qui est arrivé a constitué une douloureuse blessure dans le cœur du peuple catholique du Nicaragua » a écrit l'Evêque auxiliaire de Managua, S.Exc. Mgr Silvio Báez, exilé depuis 2019 après avoir reçu des menaces de mort, probablement provenant de groupes liés au gouvernement.

    Selon la presse locale, l'attaque vient s'ajouter à d'autres « actes de vandalisme perpétrés ces jours derniers à l'encontre d'églises d'autres villes du pays. Les faits représentent une grave persécution contre l'Eglise, ses responsables et les fidèles, attaquant la liberté religieuse reconnue par notre Constitution ». (CE) (Agence Fides 01/08/2020)

  • L'état de santé de Benoît XVI suscite des inquiétudes

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    Lu sur le site du Figaro :

    L'ancien pape Benoît XVI est dans un état «extrêmement fragile»

    Le pape émérite est atteint par une maladie infectieuse au visage.

    3 août 2020

    Atteint par une maladie infectieuse au visage, Benoît XVI, 93 ans, est «extrêmement fragile», selon un article du quotidien régional allemand Passauer Neue Presse, qui cite un biographe de l'ancien pape, Peter Seewald.

    Benoît XVI souffre d'érysipèle au visage, une maladie infectieuse caractérisée par une tuméfaction rougeâtre, qui entraîne de fortes démangeaisons et des douleurs intenses, a indiqué le journal.

    «D'après Seewald, le Pape émérite est désormais extrêmement fragile (...). Ses capacités intellectuelles et sa mémoire ne sont pas affectées, mais sa voix est à peine audible», a écrit le Passauer Neue Presse. Peter Seewald a rencontré samedi à Rome Benoît XVI pour lui présenter sa biographie, selon le quotidien. «Lors de cette rencontre, le pape émérite, en dépit de sa maladie, s'est montré optimiste et a déclaré que si ses forces augmentaient à nouveau, il reprendrait peut-être sa plume», a-t-il ajouté.

    Benoît XVI a rendu visite à son frère aîné Georg, malade, en Allemagne en juin, marquant ainsi son premier voyage hors d'Italie depuis sa démission surprise en 2013. Georg Ratzinger est mort deux semaines plus tard.

    Les deux frères, tous deux ordonnés prêtres le même jour en juin 1951, étaient très proches.

    Premier pape à démissionner en près de 600 ans, Benoît XVI, qui avait invoqué des raisons de santé, mène une vie retirée dans un petit monastère du Vatican depuis sa renonciation.