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Eglise - Page 585

  • Les ordinariats pour anglicans convertis : une initiative emblématique de l’œcuménisme du pape Benoît XVI

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    On célèbre chaque année, du 18 au 25 janvier, la semaine pour l’unité de l’Eglise. A ce propos, le site web « aleteia » publie aujourd’hui le témoignage d’un ancien « évêque » anglican rallié à une belle réussite du pape Benoît XVI: l’institution d’ordinariats personnels pour les fidèles de l '«Eglise» anglicane qui entrent dans la pleine communion avec l’Eglise catholique, en laquelle seule subsiste l’unique Eglise du Christ comme société constituée et organisée en ce monde (concile Vatican II, constitution dogmatique «Lumen gentium », 21 novembre 1964) :

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    « Il y a dix ans, le père Keith Newton, un ancien évêque anglican, rejoignait l'Église catholique. Il raconte son itinéraire singulier. Le 15 janvier 2011, trois anciens évêques anglicans, dont le père Keith Newton, étaient ordonnés prêtres par Mgr Vincent Nichols, archevêque de Westminster (Royaume-Uni). Le même jour, l’Ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham était fondé par un décret de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et le Père Keith Newton, nommé par le pape Benoît XVI, en devenait le premier Ordinaire. Dix ans après, il dresse un premier bilan et quelques perspectives sur l’avenir de l’Ordinariat.

    Il y a dix ans, vous et de nombreux anglicans rejoigniez l’Église catholique. À la demande du pape Benoît XVI, vous avez pris la tête du nouvel Ordinariat de Notre-Dame de Walsingham. Est-il déjà temps de faire un premier bilan ?

    Père Keith Newton : Je crois que nous le pouvons. Nombreux étaient ceux qui avaient prédit notre disparition rapide : cela n’a pas été le cas, nous sommes toujours là ! Bien entendu, nous avons fait face à beaucoup de défis pendant ces dix ans, mais il me semble que nous sommes plus préparés ; prêts à regarder vers l’avenir, car nous avons fait grandir nos racines au sein de l’Église catholique comme dans la société anglaise et galloise. Nous avons plus d’une centaine de prêtres, dont près de 70 ont moins de 75 ans. Une trentaine d’entre eux travaille à temps plein dans les paroisses de l’Ordinariat. Et nous tenons environ vingt-cinq paroisses de l’Église catholique en Grande-Bretagne, ce qui nous permet d’avoir de l’influence sur les communautés catholiques locales.

    lire la suite sur aleteia.org

    Lire aussi  à ce propos la Constitution Apostolique « Anglicanorum coetibus » du pape Benoit XVI, donnée à Rome  le 4 novembre 2009, en la mémoire de Saint Charles Borromée.

    JPSC

  • Dix ans déjà !

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    Cela fait dix ans que belgicatho prend journellement son tour de veille. C'est en janvier 2011 que tout a commencé. Il s'agissait alors de monter au créneau pour rétablir la vérité et apporter notre soutien quand Benoît XVI était sous le feu incessant des attaques médiatiques et quand Mgr Léonard devenu archevêque de Malines-Bruxelles pourfendait bravement le politiquement et culturellement correct. Depuis lors, la situation a évolué mais l'orientation du blog est restée la même, vigilante et critique à l'égard d'un monde et d'une Eglise malheureusement à la dérive. Depuis 2011, quotidiennement, nous rassemblons les informations publiées çà et là qui nous paraissent aptes à éclairer le jugement et nourrir la réflexion pour les livrer à nos lecteurs. Cette publication est ainsi la 21.896ème que nous leur fournissons. Plus de 800 personnes sont abonnées à la newslletter qui est livrée chaque jour dans leur boîte électronique. La moyenne des visites quotidiennes effectuées sur belgicatho est de 500 environ. C'est probablement dérisoire mais dans le contexte belge actuel ce n'est sans doute pas tout à fait insignifiant. C'est aussi gratuit : jamais un appel de fonds n'a été lancé pour soutenir une activité qui est totalement désintéressée. Nous continuerons, bien sûr, tant qu'il nous sera donné de pouvoir le faire, avec le soutien moral et spirituel de tous nos amis. 

  • Ne pas oublier les chrétiens persécutés du Kosovo

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    De Solène Tadié sur le National Catholic Register :

    La persécution silencieuse des chrétiens au Kosovo

    Arnaud Gouillon, 34, a naturalized Serb since 2015, was recently appointed secretary of state in charge of the diaspora in the Serbian government.

    Arnaud Gouillon, un humanitaire chrétien et ministre nouvellement nommé par le gouvernement serbe, évoque la situation critique des communautés serbes chrétiennes au Kosovo et explique pourquoi leur disparition de cette région serait un terrible signal pour toute la chrétienté.

    15 janvier 2021

    Les Serbes chrétiens du Kosovo ont subi des persécutions sévères et presque systématiques depuis les années 1990 dans le contexte des guerres yougoslaves (1991-2001), en particulier depuis la guerre du Kosovo en 1999. 

    Situé au centre des Balkans dans le sud-est de l'Europe et bordé par la Serbie, l'Albanie, le Monténégro et la Macédoine, le Kosovo a longtemps été un territoire contesté, pour des raisons ethniques, religieuses et culturelles. 

    Lorsque le Kosovo a déclaré unilatéralement son indépendance de la Serbie en 2008, 100 000 à 150 000 Serbes - dont la plupart sont des chrétiens orthodoxes - ont choisi de rester sur cette terre, qu'ils considèrent comme le berceau de leur culture et de leur foi, malgré le contexte économique difficile qui y règne et la coexistence difficile avec la majorité albanaise musulmane (représentant 90 % de la population). 

    Les chrétiens, qui ont été majoritaires sur ce territoire pendant des siècles, ne représentent aujourd'hui qu'environ 6 % de l'ensemble de la population. Pourtant, ce territoire concentre toujours une part impressionnante de l'héritage orthodoxe, ainsi que les plus anciens monastères de Serbie.

    Alors que les persécutions sous-rapportées contre la minorité chrétienne du Kosovo se sont produites au cours des 20 dernières années, depuis que la Serbie a perdu le contrôle du territoire, la violence à leur encontre a atteint son apogée avec les pogroms de mars 2004, au cours desquels 935 maisons et une trentaine d'églises et de monastères orthodoxes ont été brûlés, laissant environ 4 000 Serbes déplacés.

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  • Un effondrement prévisible de la pratique religieuse

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    De Denis Crouan sur le site Pro Liturgia :

    15 janvier 2021

    Un récent article de « La Croix » nous annonçait qu’un tiers des pratiquants (déjà peu nombreux en temps ordinaire) n’avait pas repris le chemin des églises depuis le début de la pandémie.

    L’effondrement de la pratique était prévisible. Nos célébrations paroissiales étaient déjà pour la plupart des moments d’ennui pour beaucoup de fidèles à cause de la fadeur de la liturgie ; elles sont désormais, en plus, devenues des moments barrés d’interdits et de pesantes contraintes qui rendent à peu près impossible à beaucoup de fidèles une participation effective au Mystère célébré. La politique - suicidaire sur le plan pastoral - consistant à rendre obligatoire une pré-inscription des fidèles pour assister aux offices engendre une exclusion des plus démunis, des plus simples et en décourage beaucoup d’autres.

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    Il résulte de tout cela qu’à l’occasion de cette pandémie, et ce malgré le dévouement remarquable d’une minorité de prêtres et de fidèles, l’Église a clairement manqué son rendez-vous avec l'histoire. Une fois de plus.

    Nous payons aujourd’hui le prix de décennies de choix pastoraux désastreux qui ont engendré un catholicisme mou, attachés à une doctrine vague, à une spiritualité irénique et niaise, à des liturgies fades, médiocres et indigentes. Il est évident qu’un tel modèle ecclésial ne pouvait que s’effondrer dès qu’un événement un tant soit peu dramatique allait frapper la société. Cet effondrement - ou plutôt cette accélération d’un effondrement déjà en cours depuis longtemps - se réalise aujourd'hui sous nos yeux. Et les catholiques eux-mêmes - à commencer par leurs pasteurs, surtout ceux d’une certaine génération - en sont les premiers responsables.

    Il aurait fallu intensifier les actions de charité, de solidarité et d’aide aux plus démunis au niveau paroissial. Mais même dans ce domaine-là, à part quelques exceptions remarquables, nos paroisses moribondes n’ont pas été à la hauteur.

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  • Dialogue interreligieux : quand saint François de Sales rencontrait Théodore de Bèze

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    Saint François de Sales face à Théodore de Bèze (source)

    Calvin avait interdit le culte catholique à Genève. En 1597, son successeur, Théodore de Bèze, accepta pourtant de rencontrer saint François de Sales, qui s’était réfugié à Annecy.
    Passionnante entrevue.

    La première question

    Après les amabilités d’usage, François, avec un sens aigu de l’essentiel, pose une question très courte :

    Monsieur, peut-on faire son salut en l’Église romaine ?

    Bèze voit tout de suite la difficulté : si l’Église catholique assure le salut de ses fidèles, pourquoi s’en séparer ? Il suffisait de l’améliorer par le dedans, comme avaient déjà fait tous les saints réformateurs depuis des siècles (saint Grégoire VII, saint François d’Assise, saint Dominique, sainte Catherine de Sienne, etc.) et comme avait aussi fait le concile de Trente.

    Mais si le salut est impossible dans l’Église romaine, quelle autre société religieuse a donc donné le Christ aux hommes et assuré leur salut, avant le protestantisme ?

    Théodore de Bèze demande à se retirer pour réfléchir. Après une longue réflexion, il revient pour répondre :

    Vous m’avez demandé si l’on pouvait faire son salut dans l’Église romaine. Certes je vous réponds affirmativement ; il est ainsi sans doute, et on ne peut nier avec vérité qu’elle ne soit la Mère-Église.

    Les pasteurs calvinistes Rotan et Morlas avaient été obligés de faire la même réponse au roi Henri IV, qui leur avait posé la même question, quatre ans plus tôt.

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  • Biden à la Maison Blanche : l’heure de vérité pour les catholiques américains ?

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso. (Traduction de Diakonos.be) :

    Biden à la Maison Blanche.  L’heure de vérité pour les catholiques américains ?

    À partir du 20 janvier, Joe Biden deviendra le deuxième président catholique des États-Unis, mais dans un paysage politique et religieux bien différent de celui de son prédécesseur, John. F. Kennedy.

    Le problème de Kennedy était d’assurer à tous les citoyens que sa foi catholique n’interférerait pas avec sa fidélité à l’Amérique.  Celui de Biden est en revanche de rassembler une nation profondément divisée, dans laquelle l’Église catholique elle-même s’est fracturée en deux moitiés, à tous les niveaux : dans la hiérarchie, parmi les fidèles, chez les électeurs et entre les électeurs du congrès et du sénat.

    Dans le graphique du Pew Research Center que nous reproduisons ci-dessus, on peut remarquer que chez les protestants, au Capitole, les républicains sont bien plus nombreux que les démocrates ; que chez les juifs les démocrates ont une majorité écrasante ; que tous les mormons sont républicains et que ceux qui appartiennent aux religions non judéo-chrétiennes sont tous démocrates.  Les lignes sont donc claires.

    Les catholiques en revanche sont ceux qui sont les plus divisés entre les deux camps, même s’ils sont un peu plus nombreux chez les démocrates que chez les républicains.  Et l’on sait que cette division est loin d’être pacifique, surtout après quatre ans de présidence de Donald Trump.

    Une autre donnée mise en évidence par le graphique, c’est que les membres actuels du congrès et du sénat semblent bien plus « religieux » que ne le sont les citoyens des États-Unis dans leur ensemble.

    Les catholiques, en particulier, représentent 30% des élus, bien au-dessus des 20% de leur moyenne nationale.  Et même les chrétiens, dans leur ensemble, catholiques et protestants, sont bien mieux représentés au Capitole que dans la population : 88% contre 65%.

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  • "L’unité chrétienne vraie ne peut se faire que dans la foi de l’Eglise catholique dont sa hiérarchie est dépositaire"

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    INSTRUCTION DE LA SUPREME S. CONGREGATION DU SAINT-OFFICE ADRESSEE A L’EPISCOPAT DU MONDE ENTIER SUR LE «MOUVEMENT ŒCUMENIQUE»

    SUPRÊME CONGRÉGATION DU SAINT-OFFICE

    INSTRUCTION AUX ORDINAIRES DES LIEUX SUR LE MOUVEMENT ŒCUMENIQUE

    Sous ces titres, l’Osservatore Romano du 1. 3. 1950, a publié le texte latin d’une instruction du Saint-Office du 20. 9. 1949, dont nous donnons ci-après la traduction.

    Comme le rappelle le présent document, c’est à la hiérarchie de l’Eglise et à la hiérarchie seule qu’il appartient, en ces délicates matières, de diriger l’action des catholiques, voire celle des théologiens. Il ne saurait être question, pour aboutir à un résultat que tous appellent de leurs vœux, de diminuer ou de voiler d’une façon quelconque, les exigences de la foi, premier pas vers l’unité. Nous sommes heureux de profiter de l’occasion que nous offre la publication du texte du Saint-Office pour rappeler une fois de plus que l’unité chrétienne vraie ne peut se faire que dans la foi de l’Eglise catholique dont sa hiérarchie est dépositaire, et que celle-ci seule a mandat et qualité de par Dieu pour préparer par son enseignement, pour diriger et réaliser par les modalités qu’elle juge convenables l’unité voulue par son divin Maître et à laquelle tous aspirent : Posuit Episcopos regere Ecclesiam Dei. (Act. xx, 28)

    Ainsi, dans le récent débat instauré en Grande-Bretagne autour du Times (cf. le dossier de la Documentation Catholique du 12. 2. 50, col. 204), la position prise par S. Exc. Mgr Beck, coadjuteur de Brentwood, indique les orientations de travail et les possibilités d’union d’une manière bien plus autorisée que ne le fait dom C. Cary-Elwes. En face de l’opinion d’un théologien et des directives d’un évêque, nous n’avons jamais hésité à défendre et à suivre celles-ci.

    L’ŒCUMENISME EST UN FAIT.

    Bien que l’Eglise catholique ne prenne point part aux Congrès et autres réunions «œcuméniques», elle n’a jamais cessé, comme il ressort de plusieurs documents pontificaux, et elle ne cessera jamais à l’avenir de suivre avec le plus grand intérêt et d’aider par d’instantes prières tout effort fait en vue d’obtenir ce que le Christ Notre-Seigneur a tant à cœur, à savoir que tous ceux qui croient en lui «soient consommés dans l’unité» (Jean, XVII, 23).

    Elle embrasse, en effet, d’une affection vraiment maternelle, tous ceux qui reviennent à elle comme à lunique véritable Eglise du Christ; on ne peut donc assez approuver et promouvoir tous les projets et entreprises qui, avec le consentement de l’autorité ecclésiastique, ont été réalisés et le sont encore, soit pour instruire dans la foi ceux qui sont en voie de se convertir, soit pour la faire connaître plus parfaitement aux convertis.

    Or, dans plusieurs parties du monde, soit à cause des événements extérieurs et du changement des dispositions intérieures, soit surtout grâce aux prières communes des fidèles, sous l’inspiration de la grâce du SaintEsprit, le désir s’est fait de jour en jour plus vif dans le cœur de beaucoup d’hommes séparés de l’Eglise catholique que tous ceux qui croient au Christ Notre-Seigneur reviennent à l’unité. Il y a là pour les fils de la véritable Eglise une source de sainte joie dans le Seigneur et une invitation à aider tous ceux qui cherchent sincèrement la vérité, en demandant pour eux à Dieu, par d’instantes prières, la lumière et la force nécessaires.

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 17 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de ce 2e dimanche après l’Épiphanie :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Omnis terra adoret Te »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo III (XVIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/gZTPMc2o-sM

     

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  • Que toute la terre T'adore

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    Introitus Introït
    Ps. 65, 4 Ps. 65,4
    OMNIS terra adóret te, Deus, et psallat tibi: psalmum dicat nómini tuo, Altíssime. Ps. ibid., 1-2 Iubiláte Deo, omnis terra, psalmum dícite nómini eius: date glóriam laudi eius. Que la terre T'adore et chante en Ton honneur, qu'elle dise une hymne à Ton nom. Ps. Poussez vers Dieu des cris de joie, ô terre entière; chantez un psaume à Son Nom : rendez glorieuse Sa louange.
  • 150ème anniversaire des apparitions de Pontmain

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    De Timothée Dhellemmes sur Aleteia.org :

    Vidéo : "Priez mes enfants", il y a 150 ans, la Vierge apparaissait à Pontmain

    OUR LADY OF HOPE
    15/01/21

    "Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps". Le 17 janvier 1871, alors que la Prusse menace de ravager l'Ouest de la France, la Vierge Marie apparait à Pontmain (Mayenne) à quatre enfants. Ils prieront et la paix reviendra dans le pays quelques jours plus tard.

    Comme un signe que le ciel était du côté des Français… Le 17 janvier 1871, en pleine guerre franco-prussienne, une « Belle Dame » souriante et couronnée d’étoiles apparait à Pontmain (Mayenne) et prie pendant plus de trois heures avec quatre enfants de 9 à 12 ans. Eugène, Joseph, Françoise et Jeanne-Marie sont officiellement reconnus comme les voyants de Pontmain un an après l’apparition.

    Ils eurent l’immense privilège de contempler la Sainte Vierge, alors que les autres villageois ne la voyaient pas. Un ovale bleu avec quatre bougies entourait Marie, et les étoiles se multipliaient autour d’elle au fur et à mesure de leurs prières. Elle leur délivra ce message : « Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Quelques jours après l’apparition, l’armistice fut signé avec la Prusse, épargnant l’Ouest de la France des ravages de la guerre.




    Lire aussi :
    L’abbé Michel Guérin, « le petit curé de Pontmain »

    Lire également : Pontmain, il y a 150 ans

  • Quand le catholicisme plonge progressivement dans le néant

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    De l'abbé Claude Barthe sur res Novae :

    Une plongée progressive du catholicisme dans le néant

    16 janvier 2021

    Le processus de réforme (réforme de la Curie ? réforme de l’Église ?) engagé par le pape François comme un développement maximal de l’« esprit du Concile » nous paraît, ainsi que nous l’avons dit à plusieurs reprises, déphasé d’avec la réalité ecclésiale actuelle de deux manières :

    – d’une part, ce processus va à rebours de ce qu’attend le petit reste catholique, lequel, avec bien des nuances, est identitaire et en réaction contre 
    l’« enfouissement » des chrétiens dans le monde, qui était le mot d’ordre de la période conciliaire.

    – Et d’autre part, la tentative de s’adapter au monde de ce temps qu’il porte à son apogée est dépassé par le catholicisme postmoderne, tel qu’il est théorisé par un ensemble de théologiens qui épousent bien mieux qu’Amoris lætitia et Tutti fratelli l’ultra-modernité.

    Qui l’épousent en s’y dissolvant. Car, au fur et à mesure qu’avance, sous des formes renouvelées, le catholicisme libéral, dont la prétention est de conformer autant qu’il est possible l’Évangile avec la modernité afin qu’il soit autorisé à y faire entendre sa voix, il perd par le fait même en substance, au point de finir par s’y dissoudre.

    Nous voudrions évoquer ici certains courants ou certaines pensées théologiques « avancées », en les énumérant selon une gradation plus ou moins progressive vers le néant religieux. Il ne faudrait pourtant pas croire que, la matrice libérale engendrant le vide, ces courants s’autodétruiront sans qu’il soit besoin de prendre aucune peine. Aussi longtemps que les autorités de l’Église n’useront pas de leur pouvoir – et de leur devoir – de retrancher les branches mortes ou mourantes, c’est l’arbre tout entier qui en sera malade au point de paraître devoir mourir.

    La désintégration de la pénitence :
    « l’eucharistie pour le christianisme qui nous attend »

    Le projet de retrouver la communauté chrétienne comme « une communauté de la table » se veut beaucoup plus « avancé ». Dans un article de la revue Recherches de Science religieuse, de janvier-mars 2019, Goffredo Boselli, du studium du monastère de Bose, en Piémont, qui abrite une communauté d’hommes et de femmes de confessions chrétiennes différentes, publie sur ce thème un article qui cherche à « penser une théologie eucharistique pour notre temps ».

    Il s’agit de ramener l’eucharistie et ses rites à leurs racines néotestamentaires. Or on le sait, la vie de Jésus montre maints exemples de cette convivialité joyeuse qu’il a pratiquée avec toutes sortes d’invités, spécialement avec les pécheurs. Dans ce partage de la table, à l’époque de Jésus comme aujourd’hui, les convives se reconnaissent dépendants les uns des autres dans le partage du pain comme de la parole.

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  • Quand le Royaume de Dieu se fait proche (3e dimanche du Temps ordinaire)

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    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (fsJ) (source)

    Après que Jean eut été « livré », Jésus se retire en Galilée. Mais au village de Nazareth, perché dans la montagne, Notre-Seigneur préfère les bords du lac de Génésareth. Il s’installe dans la ville douanière de Capharnaüm, cité populeuse, étape sur la route de la mer, entre Damas et Césarée-Maritime. Jésus n’inaugure donc pas son ministère à Jérusalem, ni même en Judée, mais sur une terre cosmopolite en « Galilée, carrefour des païens ». Voilà la région que Jésus a choisie, c’est là qu’il veut annoncer la Bonne Nouvelle d’abord à son peuple, tout en s’ouvrant aux nations, car tous sont appelés à partager la joie du salut. Ce sera également en Galilée qu’il donnera rendez-vous à ses disciples après la Résurrection, et c’est encore de là qu’il les enverra en mission dans le monde entier. « Le peuple qui habitait les ténèbres a vu se lever une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays de l’ombre et de la mort, une lumière s’est levée » : le premier évangile nous présentera l’événement pascal comme l’accomplissement de l’oracle messianique rapporté dans la première lecture, qui s’adressait aux familles disséminées de Zabulon et Nephtali, que le Seigneur a pris en pitié.

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