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Eglise - Page 786

  • Abus sexuels : le pape a nommé les membres du Comité d’organisation de la rencontre sur la protection des mineurs dans l’Eglise

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Réunion de février 2019 sur les abus : le pape nomme les organisateurs

    Des victimes participeront à la préparation

    Le pape François a nommé les membres du Comité d’organisation de la rencontre sur la protection des mineurs dans l’Eglise, qui aura lieu au Vatican du 21 au 24 février 2019. Un événement « sans précédent », commente le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège Greg Burke ce 23 novembre 2018. Des victimes d’abus sexuels participeront à sa préparation.

    Les organisateurs seront le cardinal Blase J. Cupich, archevêque de Chicago (Etats-Unis), le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay (Inde), Mgr Charles Scicluna, archevêque de Malte et secrétaire adjoint de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le p. Hans Zollner, S.J., président du Centre pour la protection des mineurs de l’Université grégorienne et membre de la Commission pontificale pour la protection des mineurs, qui sera le référent du Comité.

    Un communiqué du Saint-Siège précise que le pape François participera à cette rencontre, ainsi que les chefs des Eglises orientales, les supérieurs de la Secrétairerie d’Etat, les préfets des Congrégations pour la doctrine de la foi, pour les Eglises orientales, pour les évêques, pour l’évangélisation des peuples, pour le clergé, pour les instituts de vie consacrée, et du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, les présidents des Conférences épiscopales et les représentants de l’Union des Supérieurs généraux et de l’Union internationale des supérieures générales.

    Les travaux de préparation impliqueront aussi Gabriella Gambino et Linda Ghisoni, sous-secrétaires du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, la Commission pontificale pour la protection des mineurs et des victimes d’abus commis par des membres du clergé.

    Cette rencontre est « sans précédent » et « montre que le pape François a fait de la protection des mineurs une priorité fondamentale pour l’Eglise », a souligné Greg Burke dans une déclaration. Il s’agit de « garder les enfants en sécurité dans le monde entier ».

    « Le pape François veut que les leaders de l’Eglise aient une pleine compréhension de l’impact dévastateur que les abus sexuels ont sur les victimes », a ajouté le directeur du Bureau de presse.

    Si cette réunion « est d’abord pour les évêques – et ils ont une grande responsabilité dans ce grave problème », cependant les laïcs experts dans ce domaine « donneront leur apport, et peuvent aider à affronter spécialement ce qui doit être fait pour assurer la transparence et la responsabilité ».

  • La vitalité exceptionnelle de l'Eglise au Vietnam

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    De Marzena Devoud sur le site aleteia.org :

    L’Église du Vietnam animée d’une vitalité exceptionnelle

    Jean-Marie Dufour

    Nous fêtons ce 24 novembre les 117 martyrs du Vietnam. Canonisés par le pape Jean Paul II, il y a trente ans, leur sacrifice a marqué très profondément l’histoire de l’Église catholique du Vietnam. Riche de 500 ans d'existence, celle-ci est animée aujourd’hui d’une vitalité exceptionnelle.

    À n’en pas douter, le sang de ses martyrs, les violences, les persécutions et l’hostilité du pouvoir communiste actuel portent leurs fruits : l’Église du Vietnam affiche aujourd’hui une incroyable vitalité, particulièrement dans le nord du pays. C’est ce que souligne Frédéric Mounier, commissaire de l’exposition « Vietnam : Une fille ainée de l’Église en Asie » dont l’inauguration aura lieu ce samedi 24 novembre aux Missions étrangères de Paris : « C’est une Église réellement ressuscitée ».

    Lire aussi : Il y a 500 ans, on plantait la première croix au Vietnam

    Autour de Hanoï, la capitale peuplée de près de dix millions d’habitants, les paroisses égrenées au fil des rizières de la vallée du Fleuve rouge tissent un réseau catholique exceptionnel. Les séminaires sont restés fermés de 1954 jusqu’au milieu des années 2000. Les élites intellectuelles ont été décimées. Des centaines de milliers de catholiques ont fui vers le sud. Pourtant, les églises sont pleines du matin au soir, ainsi que les salles de catéchismes et les séminaires. De nombreuses églises sont construites chaque année. Un jeune prêtre le constate : « Ce qui nous a sauvés, c’est le communisme. En nous persécutant, il a maintenu la foi des martyrs.»

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Le cardinal Gerhard Müller s’exprime sur la crise des abus sexuels et sur celle de la foi dans l’Eglise

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Le cardinal Gerhard Müller s’exprime sur la crise des abus sexuels et sur celle de la foi dans l’Eglise : une interview de Maike Hickson pour LifeSiteNews

    Dans un important entretien mené par Maike Hickson pour LifeSiteNews, l’ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, le cardinal Gerhard Müller parle avec franchises des problèmes actuels au sein de l’Eglise, qu’il s’agisse de la gestion de la crise des abus sexuels de la part de clercs, de la question de l’homosexualité et de la reconnaissance dont celle-ci bénéficie de plus en plus, de sa propre éviction de ce qui était jadis le Saint-Office. Le problème n’est pas le cléricalisme, dit-il, mais l’athéisme qui s’est répandu au sein même de l’Eglise à travers le rejet de ce que l’on pourrait résumer sous les termes, droits de Dieu. Il n’est guère besoin de lire beaucoup entre les lignes pour comprendre que l’ancien gardien de la Doctrine estime celle-ci gravement menacée par la faute de la hiérarchie ecclésiastique elle-même. Voilà une interview importante, menée de la manière la plus directe par Maike Hickson, longue certainement mais qui mérite d’être lue attentivement jusqu’au bout. – J.S.

    Le cardinal Müller répond aux questions de Maike Hickson pour LifeSiteNews

    LifeSite : Les évêques des Etats-Unis viennent d’achever leur session d’automne à Baltimore ; à cette occasion ils n’ont pas été autorisés à voter sur les directives nationales à propos de l’implication épiscopale dans des cas d’abus sexuels (que ce soit par commission ou par omission ou par occultation), parce que le Vatican leur a dit de ne pas le faire. Les nouvelles directives auraient été notamment constituées d’un code de conduite et elles prévoyaient la mise en place d’un organisme de surveillance sous direction laïque chargé d’enquêter sur les évêques accusés d’inconduite. De nombreux catholiques aux Etats-Unis étaient dans l’attente de mesures concrètes, et ils sont aujourd’hui indignés. Pensez-vous que cette décision soit sage, ou pensez-vous que les évêques des Etats-Unis auraient dû pouvoir mettre en place leurs propres directives nationales et leur propre commission, de même que l’ont fait les évêques de France au début du mois ?

    Cardinal Gerhard Müller : Il faut faire une distinction stricte entre les crimes sexuels et les enquêtes à leur sujet par la justice civile – aux yeux de laquelle tous les citoyens sont égaux (de telle sorte qu’une lex séparée pour l’Eglise catholique contredirait l’état moderne, démocratique du droit) – et les procédures canoniques visant les clercs, où l’autorité ecclésiastique établit les pénalités relatives à toute inconduite qui contredit frontalement l’éthique sacerdotale.

    L’évêque dispose de la juridiction canonique vis-à-vis de chaque clerc au sein de son diocèse, en lien, pour les cas spéciaux, avec la Congrégation pour la Doctrine de la foi, qui agit de par l’autorité du pape. Si un évêque n’agit pas conformément à sa responsabilité, alors il peut être tenu pour responsable par le pape. Les conférences épiscopales peuvent établir des directives pour la prévention et pour les poursuites canoniques, ces deux choses constituant pour l’évêque dans son propre diocèse un instrument de valeur.

    Nous devons  garder l'esprit clair au milieu de cette situation de crise aux Etats-Unis. Nous n'arriverons à rien en nous aidant d’une loi de lynchage ou dans le cadre d’une suspicion générale visant l'épiscopat tout entier, ou « Rome ». Je ne considère pas que ce soit une bonne solution de voir les laïcs prendre le contrôle désormais, simplement parce que les évêques (comme le croient certains) ne sont pas capables de le faire de leurs propres forces. Nous ne pouvons pas compenser les manques en mettant sens dessus dessous la constitution hiérarchique-sacramentelle de l’Eglise. Catherine de Sienne en a appelé franchement et sans cesse aux consciences des papes et des évêques, mais elle ne les a pas remplacés dans leur position hiérarchique. C'est toute la différence avec Luther, à cause duquel nous souffrirons toujours de la scission de la chrétienté. Il serait important de voir la conférence des évêques des Etats-Unis assumer sa responsabilité avec indépendance et de manière autonome. Les évêques ne sont pas des employés du pape, sujets à des directives ; ils ne sont pas non plus, comme dans l'armée, des généraux qui doivent une obéissance absolue au haut commandement. Au contraire, ils portent ensemble avec le successeur de Pierre, en tant que pasteurs désigné par le Christ lui-même, la responsabilité de l'Eglise universelle. Mais nous pouvons attendre de Rome qu'elle serve l'unité dans la foi et dans la communion des sacrements. L’heure est à la bonne collaboration en vue de surmonter la crise, et non à la polarisation et au compromis, qui font qu'à Rome on est en colère à propos des évêques des Etats-Unis, et qu'aux Etats-Unis, les gens sont en colère à propos de Rome.

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

     

  • Le droit à la liberté religieuse est encore largement bafoué dans au moins 38 pays

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    D'Arnaud Bevilacqua sur le site du journal La Croix :

    21 pays mis en cause pour des atteintes graves à la liberté religieuse

    La fondation internationale Aide à l’Église en détresse (AED) a publié, jeudi 22 novembre, son rapport bisannuel sur la liberté religieuse dans le monde, un droit encore largement bafoué dans au moins 38 pays.

    « Nous constatons une banalisation des atteintes à la liberté religieuse dans une indifférence quasi générale. » Le directeur de l’œuvre catholique internationale Aide à l’Église en Détresse (AED) Marc Fromager a livré cette sombre observation lors de la présentation, jeudi 22 novembre à l’Assemblée nationale, du rapport 2018 sur la liberté religieuse dans le monde, préfacé par l’archevêque de Bangui (Centrafrique), le cardinal Dieudonné Nzapalainga.

    Des violations de la liberté religieuse dans 38 pays

    Cet état des lieux dans 196 pays intervient en 2018 pour le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée en décembre 1948 qui, dans l’article 18, garantit la liberté de religion. Or ce droit n’est pas respecté, selon le rapport rédigé par 21 journalistes et universitaires, dans au moins 38 pays. Des persécutions sont même attestées dans 21 d’entre eux, dont neuf dont la situation a tendance à s’aggraver, comme la Birmanie, la Chine, l’Inde ou encore le Pakistan où la chrétienne Asia Bibi, accusée de blasphème, a été récemment libérée, après huit ans de détention.

    Un pays sur cinq serait menacé par l’extrémisme radical, selon un rapport

    Ils apparaissent en rouge dans la carte du monde qui accompagne le rapport de l’AED présenté sous forme de fiche par pays avec des éléments sur la situation juridique et constitutionnelle, la description d’incidents récents et les perspectives pour la liberté religieuse. Ceux où des discriminations sont constatées apparaissent, eux, en orange, comme l’Algérie, l’Égypte ou la Turquie. La Russie et le Kirghizstan intègrent cette classification. Depuis le dernier rapport, la situation a évolué dans seulement deux pays : le Kenya et la Tanzanie. Ils ne figurent plus sur la « carte de l’intolérance religieuse ».

    « Ultranationalisme agressif » et « islam radical »

    D’après Marc Fromager, les atteintes à la liberté religieuse s’expliquent, d’un côté, par le développement de l’« ultranationalisme agressif » de certains États ou de mouvements plus ou moins soutenus par l’État, et d’un autre côté par la propagation de l’« islam radical » malgré l’affaiblissement de Daech.

    « Le recul militaire de l’État islamique n’a malheureusement pas permis une amélioration de la situation : le fondamentalisme constitue désormais une menace universelle, imminente et omniprésente, et certains acteurs étatiques organisent ou tolèrent des atteintes inadmissibles à la liberté religieuse », affirme le directeur de l’AED.

    Ce dernier a reconnu que la classification de certains pays a pu faire l’objet de débat comme pour l’Égypte, la Russie ou le Maroc. Dans ce dernier cas, Marc Fromager a expliqué que certaines initiatives « positives » récentes du roi Mohammed VI ont été prises en compte. Pour d’autres, notamment en Amérique latine, une inscription sur la carte de la « carte de l’intolérance religieuse » peut s’avérer « contre-productive » à l’instar de Cuba.

    Pour sensibiliser le grand public à la question des atteintes à la liberté religieuse, qui n’est « pas un concept mais que certains vivent dans leur chair », a souligné Marc Fromager, l’AED lance, jeudi 22 novembre à 17 h 30, une campagne d’illumination en rouge – la couleur du martyre, de lieux de culte parisiens : la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, la Grande synagogue, la cathédrale orthodoxe de la Sainte-Trinité et la Grande mosquée. En 2017, l’AED avait notamment illuminé le Colisée de Rome et le Christ Rédempteur de Rio.

    Et aussi

    En Chine, les symboles chrétiens remplacés par des portraits de Xi Jinping

    Alors qu’un rapprochement inédit entre le Saint-Siège et la Chine se met en place pour une double exposition commune au printemps 2018, à la Cité interdite et aux Musées du Vatican, Pékin interdit les symboles chrétiens dans la province de Jiangxi. Lire la suite 

  • Les diocèses belges démunis face à la crise des vocations et sans inspiration pour en susciter

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    On lit aujourd'hui sur la Libre (p. 5) :

    Les diocèses sont démunis devant la crise des vocations 

    Les chiffres sont très interpellants. En 1960, la Belgique comptait 10 400 prêtres diocésains (c’est-à-dire formés dans des séminaires et non dans des ordres ou des congrégations). Ils ne sont plus que 2 774 aujourd’hui. À ces derniers s’ajoutent 2 205 prêtres issus d’un ordre ou d’une congrégation. Mais parmi ces 5 000prêtres, une part est pensionnée. Si la proportion n’est pas connue, et si certains, bien qu’à la retraite, exercent toujours, la moyenne d’âge du clergé bruxellois était de 73 ans en 2017. Parmi ces prêtres, beaucoup (mais là non plus le nombre n’est pas divulgué) viennent de l’étranger pour secourir les paroisses belges. Et leur proportion ne devrait pas décroître : aux portes des séminaires le nombre des vocations connaît, lui aussi, un plancher critique. En 2016, on comptait seulement 212 candidats à la prêtrise. 127 d’entre eux étaient issus d’une congrégation ou d’un ordre, et parmi les 85 diocésains, 42 n’étaient pas de nationalité belge. En septembre, la tendance se confirmait : seuls deux jeunes franchissaient le seuil de l’important séminaire de Namur.

    Il n'empêche que, dans ces circonstances bien connues depuis longtemps, l'archevêque de Malines-Bruxelles n'a rien trouvé de plus urgent que de mettre fin à l'existence de la Fraternité des Saints Apôtres qui, elle, ne manquait pas de vocations...

    Quant à la religieuse coordinatrice du centre national des vocations, la sœur Marie-Jean Noville, elle ne trouve rien de plus adapté que d'envisager l'ordination d'hommes mariés (comme Mgr Kockerols l'a proposé au récent synode)... ou même de femmes. Elle doit pourtant bien savoir que Rome s'est prononcée de manière formelle et à plusieurs reprises en faveur du célibat ecclésiastique et n'envisage en aucune façon l'ouverture du sacerdoce aux femmes. Mais voilà, on préfère chez nous poursuivre une fuite en avant qui ne conduit nulle part alors que les instituts fidèles à la Tradition ne manquent pas de vocations. Ne devrait-on pas s'interroger sur les défaillances de l'enseignement dit catholique, sur les déficiences des cours de religion, sur les insuffisances de la catéchèse, sur le décrochage complet des mouvements de jeunesse autrefois catholiques à l'égard des paroisses et de l'Eglise en général ? Où les vocations sont-elles censées fleurir dans ce désert ?

    YW

  • Participons à l'adoration mondiale du Saint Sacrement

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    https://corpusdomini.iec2020.hu/#/

    Le programme en Belgique

    à Liège :

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  • « Le pape François doit rompre les négociations avec Pékin »

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    De Dorian Malovic sur le site du journal La Croix

    Cardinal Zen  : « Le pape François doit rompre les négociations avec Pékin »

    Recueilli par Dorian Malovic (à Hong Kong) , le 21/11/2018 à 12h35 

    Deux mois après l’accord provisoire signé entre le Vatican et Pékin sur la nomination des évêques chinois, le cardinal Joseph Zen, évêque émérite de Hong Kong, 86 ans, a accordé un entretien exclusif à l’envoyé spécial de La Croix

    Très hostile à l’accord signé avec Pékin le 22 septembre dernier, le cardinal Zen s’interroge sur le destin des évêques, prêtres et fidèles de l’Église souterraine chinoise fidèle à Rome depuis 70 ans.

    La Croix : Il y a quelques jours vous étiez à Rome. Quel était l’objectif de ce voyage ?

    Cardinal Joseph Zen : Je n’avais qu’un seul objectif : remettre une lettre personnelle en main propre au pape François pour partager avec lui mon sentiment à l’égard de l’accord signé le 22 septembre dernier entre le Vatican et Pékin sur la nomination des évêques chinois. Je voulais être certain que cette lettre de sept pages lui parvienne car je ne fais pas confiance à son entourage.

    Quelle est la substance de cette longue lettre ?

    C.J.Z. :Pour moi le pape ne connaît pas la situation de l’Église de Chine et la nature du régime chinois. Je lui ai demandé de mettre un terme au dialogue avec Pékin. Le pape n’a non seulement rien gagné en signant cet accord qui est un « faux », une illusion, mais Pékin lui a fait perdre son autorité. Les autorités chinoises considèrent toujours qu’elles gèrent l’Église de Chine de façon indépendante et qu’elles choisiront toujours les évêques. Le pape n’aura que le dernier mot.

    Vous ne croyez donc pas que Pékin tiendra sa parole ?

    C.J. Z. :Comme cet accord est resté secret, les Chinois pensent que tout le processus est légalisé et qu’ils peuvent choisir les évêques. Ils pensent que le Saint-Siège a signé un chèque en blanc et qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent. Ils vont dire aux catholiques souterrains de sortir de la clandestinité et rejoindre l’Association patriotique des catholiques chinois de l’Église officielle. « Sortez, sortez, le pape est d’accord ! »vont-ils leur dire. Quant aux évêques, ce seront les autorités chinoises qui pourront les choisir mais le pape n’aura que le dernier mot !

    Le pape aura toujours la possibilité de refuser  ?

    C.J.Z. : Oui mais combien de fois pourra-t-il dire « non » ? À chaque fois le gouvernement proposera un nouveau nom.

    Le Vatican a pourtant bien souligné qu’il s’agissait d’un accord « provisoire » 

    C.J. Z. :Oui certes, il ne s’agit que d’un début mais on voit bien le chemin qui va être pris à l’avenir. Le pape a levé les excommunications de sept évêques et donné une juridiction à Mgr Guo pour le diocèse de Chengde. Le pape va attendre avant de légitimer les six autres. Ce n’est plus qu’une question de temps. Indirectement, le Vatican aide le gouvernement à annihiler l’Église souterraine que Pékin n’a pas réussi à écraser. Peut-on parler d’unité quand, sous la contrainte, on force les souterrains à entrer dans la cage officielle ? Il s’agit pour les souterrains de renoncer à leur fidélité au pape et à l’Église universelle pour rejoindre l’Église officielle et patriotique. Pendant près de 70 ans, beaucoup d’entre eux sont morts et d’autres vivent toujours dans la peur de la répression. Et depuis des années dans l’Église officielle, il y a des évêques qui ne sont pas à la hauteur, indignes de leur fonction. Certains évêques officiels sont même pires que certains évêques excommuniés.

    Un voyage du pape François en Chine serait-il une bonne chose ?

    C.J. Z. :Je ne pense pas. Le pape ne pourrait pas rencontrer les évêques souterrains. Tout serait organisé par le régime de Pékin. Le pape François serait manipulé par le régime alors que Xi Jinping gagnerait une crédibilité sur le plan international.

    Quelle serait pour vous, en ce moment, la meilleure solution ?

    C.J. Z. :La meilleure chose serait de ne rien faire avec le régime mais de renforcer l’Église souterraine chinoise qui a toujours une grande énergie. En ce moment, le régime détruit l’Église souterraine et déçoit les quelques très bons évêques au sein de l’Église officielle. Ces derniers résistent comme ils peuvent mais ils sont marginalisés. Quand une délégation de Rome arrive à Pékin, elle devrait demander à rencontrer les évêques qui sont en résidence surveillée mais maintenant ce n’est plus possible avec cet accord. On s’est agenouillé avant même de négocier. Je ne peux pas me battre contre le pape. Mais lorsqu’il légitimera les six évêques, je prendrai ma retraite dans un couvent pour prier et faire pénitence. Et je ne donnerai plus aucune interview aux journalistes. Je garderai le silence.

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    Repères

    L’accord historique du 22 septembre entre Rome et Pékin

    « L’objectif de cet accord n’est pas politique mais pastoral », avait expliqué Greg Burke, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, pour qui il s’agit « de permettre aux fidèles (12 millions de catholiques en Chine, NDLR) d’avoir des évêques en communion avec Rome mais, dans le même temps, reconnus par les autorités chinoises ».

    Concrètement, le pape a accepté de lever les excommunications qui pesaient sur sept évêques chinois ordonnés sans mandat pontifical, les réintégrant ainsi dans la pleine communion de l’Église.

    Le doute subsiste toutefois sur le sort et l’avenir des évêques reconnus par le Vatican mais non par les autorités chinoises. (35 évêques)

  • 52,76% de la population belge se déclarent catholiques

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    De Bosco d'Otreppe sur le site de La Libre :

    Un million de Belges se disent catholiques pratiquants

    Ce mercredi matin, pour la première fois, l'Église catholique de Belgique publie un rapport annuel chiffré sur son activité dans le pays. "En 88 pages, explique l'institution, ce rapport essaie de dessiner un panorama de la vie en Église : pastorale de la jeunesse, pèlerinages, lieux de séjour et de retraite en abbayes et cloîtres, enseignement catholique, formations pastorales, médias catholiques, …"

    Il en ressort quelques chiffres intéressants.

    Ainsi, si l'Église ne dispose pas de fichier reprenant le nombre de catholiques dans le pays, elle estime sur base de deux études statistiques ("European Social Survey – Round 8" (2016) et "Being Christian in Western Europe”, PEW, 2018) que 52,76% de la population belge se déclare catholique, et que 9,42% se déclare "pratiquante" (sans que ce terme soit très précisément défini). Ce dernier pourcentage correspond à 1 071 853 Belges. Notons que le troisième dimanche d'octobre de l'année dernière, l'Église a effectué un comptage qui avait recensé 286 393 fidèles dans les églises.

    On épinglera également le fait que la Belgique compte 3 846 paroisses qui peuvent s'appuyer sur l'engagement de 163 000 bénévoles actifs dans l'accueil, la catéchèse, la participation à la liturgie, la gestion administrative et l'entretien des locaux. Le pays compte aussi 2 774 prêtres diocésains actifs et pensionnés, et 2 205 prêtres appartenant à un ordre religieux ou à une congrégation.

    Par ailleurs, entre autres chiffres que contient ce rapport, l'Église note que la Belgique compte 10 262 religieux. 7 361 d'entre eux sont des religieuses, et la très grande majorité a plus de 70 ans.

    Lire aussi sur cathobel

    Le rapport est ICI

  • Quand des féministes quittent l'Eglise en claquant la porte...

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    Six féministes suisses-alémaniques quittent l'Église catholique

    à lire ici : https://www.cath.ch/newsf/six-feministes-suisses-alemaniques-quittent-leglise-catholique/

  • Ce qu'il advient aujourd'hui des catholiques chinois restés fidèles à Rome...

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    Lu ICI

    Après ce triste et scandaleux accord entre le Vatican et la Chine. Pauvres évêques catholiques. Pauvres prêtres catholiques

    Chine : après l’accord entre le Vatican et Pékin, les persécutions s’intensifient

    Quatre prêtres de la communauté clandestine de Zhangjiakou (de la province d’Hebei) sont détenus dans un lieu secret, soumis à un endoctrinement et à un lavage de cerveau pour les forcer à rejoindre l’Association patriotique, noyautée par les communistes et soumise au gouvernement, situation révélée par l’agence Asianews. Souvenons-nous dans nos prières de ces prêtres, abandonnés par Rome à leurs persécuteurs: les pères Zhang Guilin,Wang Zhong, de l’ancien diocèse de Xiwanzi, Zhang He, Su Guipeng de l’ancien diocèse de Xuanhua.

    On le voit, la persécution, loin de s’arrêter après l’accord entre le Saint Siège et Pékin, s’est intensifiée (voir Bulletin 2578.) Pouvait-il en être autrement ? Le pape François a reconnu les évêques schismatiques nommés par le régime, exhortant les héroïques catholiques, persécutés pour leur fidélité à Rome, à rejoindre « L’Eglise patriotique ». Les autorités chinoises n’exigent rien d’autre que ce ralliement en s’appuyant sur cet accord. Auparavant, la violente pression n’était pas moindre mais, depuis la « réconciliation » avec le pape François, les Chinois ont un argument d’autorité à opposer aux catholiques fidèles.

    De fait, plus de 50 jours après la signature de l’accord, le gouvernement chinois a lancé une nouvelle campagne visant à « convertir » les prêtres à l’Eglise patriotique désormais reconnue par Rome. Cela signifie qu’ils doivent participer aux cours organisés par le gouvernement pour s’aligner sur le « Front uni » et subir un lavage de cerveau en matière religieuse. La violence se fait de plus en plus forte pour les contraindre à accepter l’Association patriotique et le principe de « sinisation » lequel implique la rupture avec l’Eglise latine, occidentale, capitaliste.

    Les prêtres dissidents sont contraints par les fonctionnaires du régime à concélébrer avec les évêques officiels dirigés par le gouvernement, puis photographiés. Dans cette vague de « conversion » des prêtres clandestins, le Hebei est la région la plus influencée à cause de ses nombreux fidèles, (plus d’un million de catholiques.)

    Les prêtres que nous évoquons ont été emmenés le 11 octobre par des responsables gouvernementaux pour suivre un cours de « formation » d’une durée de 5/6 jours. Mais cela fait maintenant plus d’un mois que ces prêtres « étudient » et les autres ecclésiastiques comme les fidèles du diocèse sont très inquiets. Le gouvernement avait promis de les libérer le soir du sixième jour, mais le père Zhang a été arrêté peu après une éphémère libération comme le père Wang qui, après quelques jours passés dans la paroisse, a de nouveau été kidnappé.

    Ses proches et ses fidèles sont allés plusieurs fois demander des éclaircissements au gouvernement local. Les officiels répondent: « Zhang voyage, il sera de retour dans quelques jours. » Mais il n’est toujours pas revenu.

    Les fonctionnaires communistes conduisent d’ordinaire les réfractaires à Pékin pour les faire rencontrer plusieurs évêques officiels et les convaincre d’accepter les conditions du gouvernement, de prendre la carte de l’Association patriotique, puis de rallier l’église officielle. Mais les prêtres rejettent cette proposition. Leur conviction s’appuie sur la Lettre de Benoît XVI aux catholiques de Chine (2007) qui interdit la participation à l’Association patriotique. Le pape François n’a pas hésité à désavouer ses prédécesseurs qui avaient tous la même position : Pie XII, Jean XXIII, Jean-Paul II.

    D’autre part, Mgr Shao Zhumin, évêque de Wenzhou, de l’église clandestine, a été arrêté le 9 novembre et emmené « en vacances » (sic) loin de son diocèse pour « dix à quinze jours », comprenez : une période de lavage de cerveau obligatoire et d’endoctrinement. Le Vatican ne proteste pas. Le pape ne dit rien.

    P.R

    (Source: le Bulletin d’André Noël)

  • Turbulences et silences vaticans

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register en traduction sur le site "Benoît et moi" :

    Un Vatican silencieux dans un temps de crise

    Edward Pentin récapitule tous les récents silences du Pape, et de son entourage, à propos des crises qui secouent l'Eglise et des inquiètudes légitimes des fidèles. (19/11/2018) 

    UN VATICAN SILENCIEUX DANS UN TEMPS DE CRISE

    Le Saint-Siège est devenu de plus en plus muet face aux critiques fréquentes - une approche qui a un effet néfaste sur le Vatican, le pontificat et l'Église.

    Qu'il s'agisse de la crise des abus sexuels, du récent accord historique du Saint-Siège avec la Chine ou des accusations soulevées dans les témoignages de l'Archevêque Carlo Maria Viganò, le Vatican est souvent soumis à un tir de barrage de questions importantes de la part des fidèles désireux d'obtenir des explications et réponses officielles convaincantes.

    Mais en ce moment, la réponse du Vatican à ces demandes est en général obscure ou, plus communément, le silence.

    Quand la Congrégation pour les évêques a émis sa directive non publiée à l'intention des évêques américains réunis à Baltimore cette semaine, leur demandant de ne pas voter sur deux propositions concernant le traitement des abus sexuels du clergé, le Register a contacté six dicastères du Vatican, dont le Bureau de presse du Saint-Siège, pour connaître les motifs de leur décision.

    Aucun n'a répondu, à l'exception du cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, qui a fait une brève déclaration d'une phrase, que la plupart des gens ont estimé ne pas éclaircir de façon satisfaisante les raisons de cette décision.

    Cette tendance à ignorer les questions des médias s'est accrue ces dernières années. Les questions ne sont pas non plus triviales, concernant souvent la survie même d'un groupe particulier de fidèles, ou plus important encore, le bien-être de leur âme éternelle.

    Lorsqu'une controverse éclate sur une question doctrinale, par exemple, le Vatican omet souvent de réaffirmer l'enseignement de l'Église ou de réfuter la substance des revendications. Un exemple a eu lieu en mars de cette année, lorsque des rapports ont fait état d'une interview donnée par le Pape à l'athée Eugenio Scalfari. François aurait nié l'existence de l'enfer et l'histoire s'est répandue rapidement dans le monde entier, mais le Vatican a répondu tardivement, et par une déclaration vague qui n'a pas réussi à réaffirmer l'enseignement de l'Église face à cette affirmation.

    Malgré le - ou certains disent à cause du - récent accord entre le Saint-Siège et la Chine, les autorités chinoises auraient fait subir un lavage de cerveau à quatre prêtres pour qu'ils rejoignent l'église officielle, et pour la cinquième fois en deux ans, l'évêque Shao Zhuyin de Wenzhou a été arrêté. Mais cette semaine, les demandes de commentaires ou de réactions du Vatican sont restées sans réponse jusqu'à présent.

    Le silence n'est pas toujours d'or

    Quelques exemples d'autres requêtes qui sont restées sans réponse incluent une demande de clarification officielle des objectifs du Pape pour le synode panamazonien de l'année prochaine, en particulier en ce qui concerne le célibat clérical; pourquoi le Pape a continué à accorder des interviews à Scalfari, malgré les récits peu fiables de ces interviews par l'homme de 94 ans; pourquoi le document final du récent synode des jeunes contenait très peu de choses sur la morale de l'Eglise; et s'il y a des développements concernant l'enquête du Vatican sur l'Archevêque Theodore McCarrick.

    Ce silence s'étend également au-delà des questions concernant les fidèles et concerne le bien-être du Pape lui-même. Quand l'Archevêque Viganò, lors de son premier témoignage, a demandé à François de démissionner le Vatican est resté silencieux, ne défendant pas le Pape face à une charge aussi forte et n'offrant aucune réaction (la réponse du cardinal Ouellet n'est parue que deux mois plus tard, et c'était en réponse au défi de l'Archevêque Viganò, lors de son deuxième témoignage).

    Le Pape a lui-même répondu aux affirmations de l'archevêque Viganò lorsqu'il a demandé aux journalistes d'enquêter sur la véracité des accusations de l'ex-nonce apostolique - efforts qui naturellement impliquaient la coopération du Vatican - mais le Saint-Siège n'a ni fait de commentaires ni coopéré.

    Au moins cinq raisons possibles expliquent les silences du Vatican et les réponses inadéquates aux médias: il souhaite ignorer les questions controversées sachant que, dans le cycle rapide des nouvelles d'aujourd'hui, elles sont rapidement oubliées; il est incapable de fournir une réponse parce que les fonctionnaires vaticans ne sont pas au courant des raisons qui ont motivé les mesures prises; il ne veut pas être transparent car cela exposerait un programme caché; le Vatican n'est pas en mesure ou ne veut défendre l'injustifiable; ou simplement il ne peut fournir de réponses opportunes et concrètes aux nouvelles controversées provenant du Vatican. (Un truisme romain est de ne jamais sous-estimer au Vatican tout ce qu'on peut mettre sur le compte de l'incompétence).

    Quelle qu'en soit la véritable raison, et c'est peut-être un mélange de tout ce qui précède, le silence et le manque de réponses adéquates aux médias sur de nombreuses questions cruciales ne peuvent qu'avoir un effet néfaste sur le Vatican, le pontificat et l'Église dans son ensemble.

    C'est une vérité des communications sociales que si une institution n'intervient pas pour apporter une réponse officielle véridique et convaincante à une question pertinente, en particulier pendant une crise, alors d'autres viendront combler le vide - et ce sont généralement ceux qui crient le plus fort, et ne sont pas toujours suffisamment informés, qui seront entendus.

    Il n'est donc pas surprenant que certains au Vatican se perçoivent comme fréquemment attaqués et souvent critiqués. En l'absence d'un récit officiel et digne de confiance, les fidèles ne peuvent être blâmés s'ils commencent à croire qu'il n'y en a pas, et que la situation est peut-être aussi mauvaise qu'elle le paraît.

  • Les chrétiens de la province de Ninive (Iraq) dépossédés de leurs maisons

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/IRAQ - Centaines de maisons soustraites abusivement aux chrétiens dans la province de Ninive

    Mossoul (Agence Fides) – Au moins 350 habitations appartenant à des chrétiens ont été soustraites illégalement à leurs légitimes possesseurs au cours de ces dernières années, en profitant de l’absence de ces derniers et au travers de la production de faux documents rendant très compliquée leur récupération de la part de leurs propriétaires. C’est ce qu’indique une enquête réalisée par le réseau télévisé irakien al Sumaria reprise par le site Internet ankawa.com.

    Selon des sources gouvernementales citées dans le reportage, les autorités irakiennes étaient au courant des escroqueries immobilières montées au détriment des chrétiens et auraient donné des dispositions à l’ensemble des départements régionaux compétents afin qu’ils n’autorisent pas de transaction d’immeubles appartenant à des membres de la composante chrétienne sans avoir auparavant vérifié de manière stricte que la vente de ces maisons et terrains était réellement voulue et autorisée par les propriétaires légitimes. Le renforcement des contrôles auraient permis de déjouer au cours de ces derniers mois au moins 50 tentatives de fausses ventes qui intéressaient des propriétés immobilières appartenant à des chrétiens.

    Le phénomène des soustractions illégales de biens immobiliers à des propriétaires chrétiens, enregistré et dénoncé par le passé également à Bagdad, Kirkuk et dans d’autres zones du pays (voir Fides 23/07/2015), a pu prendre pied également grâce à des connivences et à des couvertures de la part de fonctionnaires corrompus et malhonnêtes qui se mettent au service des imposteurs et de groupes organisés d’escrocs.

    Le vol légalisé des propriétés des familles chrétiennes est étroitement lié à l’exode massif de chrétiens irakiens suite aux interventions militaires conduites par les Etats-Unis pour abattre le régime de Saddam Hussein. Les escrocs s’approprient de maisons et d’immeubles demeurés vide, en comptant sur le fait qu’aucun des propriétaires ne reviendra pour réclamer la propriété. Des parlementaires et associations chrétiens ont, par le passé, fait appel à plusieurs reprises, aux institutions administratives locales, leur demandant de mettre un terme au phénomène des fausses certifications sur lequel se base ce type d’escroquerie. (GV) (Agence Fides 16/11/2018)