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10 pensées personnelles (Jean-Pierre Snyers)
10 pensées personnelles proposées par Jean-Pierre Snyers :"Croire qu'il n'est de connaissance que rationnelle suppose d'être en mesure de prouver rationnellement qu'il n'est de connaissance que rationnelle""Si Dieu existe, pourquoi le mal? Si Dieu n'existe pas, pourquoi le bien?"Je ne crois qu'en ce que je vois, dit l'athée. Moi aussi, dit l'aveugle""Le non-être peut-il engendrer l'être, l'inanimé la vie, l'absence de conscience d'être la conscience d'être, la non-intelligence l'intelligence? Si tel état le cas, l'univers ne serait-il pas semblable à un meuble qui fabriquerait un menuisier?""Le corps physique est à l'âme ce qu'un ordinateur est à internet. Ce n'est parce que le premier cesse d'exister que le deuxième le cesse aussi""Non, ce n'est pas Dieu qui est trop loin; c'est notre vie spirituelle qui est trop courte""Le monde est une machine sans âme qui suit une trajectoire aveugle dans l'infini de l'espace et du temps, écrit Bertrand Russel...qui ne semble pas avoir réalisé que s'il a pu écrire cette phrase, c'est parce qu'elle est entièrement fausse""Le plus incroyable de tous les miracles serait qu'il n'y en ait jamais eu""Si Dieu n'existait pas, ce ne sont pas ceux qui ont cru en Lui qui auraient tort, c'est Lui qui aurait eu le tort de ne pas exister""Un croyant est quelqu'un qui n'a pas assez de foi pour être athée" -
Absurdité de l'esprit du temps
De Lukas Matuschek sur kath.net/news :
Absurdité de l'esprit du temps
29 février 2024
"En Jésus, nous rencontrons la vérité elle-même. Nous Le connaissons, Lui et Sa volonté, à travers Sa révélation. Malgré tout, cela déstabilise lorsque, dans les médias et les conversations, la science veut rivaliser avec la vérité éternelle." Contribution d'invité de Lukas Matuschek
Ce n'est pas seulement depuis ces années que l'Eglise est entourée d'erreurs qui masquent la beauté qui l'habite malgré tout, parce qu'elle vient de son époux. Voici une tentative d'aperçu sans prétention d'exhaustivité.
Nous devons nous opposer à ces erreurs et nous rappeler sans cesse la vérité, afin de pouvoir affronter nos combats la tête haute et plus forts. Surtout lorsqu'il s'agit de notre vocation de prophètes, de rois et de prêtres.
Prophétisme
En Jésus, nous rencontrons la vérité elle-même. Nous Le connaissons, Lui et Sa volonté, à travers Sa révélation. Malgré cela, nous sommes déstabilisés lorsque, dans les médias et dans les conversations, la science veut rivaliser avec la vérité éternelle. Pourquoi en effet ? Où se trouvent les sources de la science ? Elles se trouvent dans la recherche, plus précisément dans l'étude de la création de Dieu. La science est un savoir humain et donc limité, donc en partie vrai et en partie entaché d'erreurs. Mais surtout, la science n'est pas un trésor objectif de connaissances, mais chaque thèse est en fin de compte l'opinion d'un individu, sur la base de ses connaissances actuelles limitées.
L'exigence synodale "on devrait prendre en compte l'état actuel de la recherche" signifie donc en dernier lieu qu'on devrait intégrer les opinions individuelles des scientifiques actuellement célébrés (dans la vérité éternelle ? Le depositum fidei ?). Il semble alors prétentieux, voire ridicule. Avec quelle autorité devons-nous le suivre ?
Rien d'autre que l'intelligence artificielle en vogue. Là aussi, il s'agit d'un résultat extrapolé sur la base de données existantes. Ici aussi, la source du savoir est humaine, même si de nombreux ordinateurs font des calculs. Ainsi, chaque résultat reste une opinion individuelle. Cela peut être utile pour les prévisions météorologiques (car facilement vérifiables). Pour les systèmes plus complexes avec des prévisions sur plusieurs années, c'est une boule de cristal plus ou moins bonne. Ce qui est plus important ici que les résultats, ce sont les justifications. Et la phrase "c'est l'état actuel de la science" n'est pas un argument, mais une affirmation sur les opinions individuelles des chercheurs.
La vérité se trouve dans l'Évangile, non pas sur la base d'opinions et de décisions prises à la majorité, mais sur la base de l'autorité de notre Dieu. Soutenir cela est notre droit et notre devoir prophétique.
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"En 2000 ans, nous n'avons jamais vu autant de personnes s'opposer à une déclaration romaine" (Mgr Mutsaerts)
De Javier Arias sur InfoVaticana :
L'évêque Mutsaerts à InfoVaticana : "En 2000 ans, nous n'avons jamais vu autant de personnes s'opposer à une déclaration romaine".
27 février 2024
Beaucoup d'entre vous connaissent déjà Rob Mutsaerts, évêque auxiliaire de Bois-le-duc (Pays-Bas). Nous avons parlé de lui à plusieurs reprises dans ces pages.
Mgr Mutsaerts défend sans peur et avec courage la doctrine catholique de l'Europe du Nord par le biais de son blog personnel. Ces derniers mois, cet évêque néerlandais a pris position contre Fiducia supplicans, a pris la défense de Mgr Strickland, démis de ses fonctions il y a quelques mois par le pape François, et a critiqué le développement du Synode de la synodalité.
Sur ces questions et d'autres, Mgr Mutsaerts s'est exprimé à nouveau dans une interview avec InfoVaticana :
Nous vivons des temps difficiles au sein de l'Église. Comment définiriez-vous les temps que l'Église vit actuellement ?
Les temps sont extrêmement confus. L'une des principales tâches du pape est de créer de la clarté là où il y a de la confusion. Le pape François est sélectif dans ses réponses aux questions (certains "dubia" ne reçoivent jamais de réponse, d'autres en reçoivent rapidement) et, en outre, ses réponses sont souvent sujettes à de multiples interprétations, ce qui ne fait qu'accroître la confusion et la division. Prenons Amoris Laetitia : est-il permis à une personne qui n'est pas en état de grâce de recevoir la Sainte Communion ? La réponse sans équivoque de l'Église a toujours été un "non" retentissant. Amoris Laetitia contient de nombreuses déclarations dont l'imprécision ou l'ambiguïté permet des interprétations contraires à la foi ou à la morale, ou qui suggèrent une déclaration contraire à la foi et à la morale sans l'énoncer explicitement.
Je n'exclus pas que le pape François adopte d'autres mesures dans la direction qu'il a prise.
Dans votre blog, vous vous êtes exprimé très clairement contre la Fiducia supplians. Voyez-vous la possibilité qu'à l'avenir l'Eglise fasse un pas de plus dans cette direction ?
Un prêtre peut-il bénir les pécheurs ? De toute évidence, oui. Peut-il bénir le péché ? De toute évidence, non. C'est sur ce point que FS passe à côté de l'essentiel. FS affirme que les unions homosexuelles peuvent être bénies. Il s'agit d'une doctrine contraire aux enseignements de l'Église catholique. FS a suscité une grande controverse. Le fait que le cardinal Fernandez fasse une distinction artificielle entre "couple" et "union" en réponse aux critiques n'a pas aidé. Un prêtre peut bénir le "couple" mais pas l'"union", ce qui n'a aucun sens. Après tout, il s'agit d'un couple parce qu'il y a union. Ce qui n'aide pas non plus, c'est l'affirmation du pape François selon laquelle les prêtres dans les prisons peuvent aussi bénir les plus grands criminels. Oui, ils le peuvent, mais nous ne bénissons pas leurs activités. Je peux bénir les voleurs, mais pas leurs activités. Je peux bénir les homosexuels, mais pas leur union. Je n'exclus pas que le pape François fasse d'autres pas dans la direction qu'il a prise. Mais nous savons aussi que là où il n'y a pas de continuité, il y a une rupture avec la tradition. Nous n'avons jamais vu cela en 2 000 ans. Le fait qu'il y ait une rupture avec la tradition peut être évident au vu de la résistance. En 2 000 ans, nous n'avons jamais vu autant de personnes - pas même un continent entier - s'opposer à une déclaration romaine.
Vous avez également parlé de la révocation de l'évêque Strickland, pourquoi pensez-vous que le Vatican est si dur avec des évêques comme Strickland et que rien n'arrive aux Allemands qui s'expriment contre la doctrine et la moralité catholiques ?
"Tout le monde, tout le monde, tout le monde", dit le pape François : tout le monde est le bienvenu. Tout le monde ? Il semble qu'une exception soit faite pour les traditionalistes. Le ton de Traditiones Custodes est dur, et combien de fois sont-ils qualifiés de rigides et de termes plus extravagants ? Demandez la messe traditionnelle et vous serez annulé. Un homme à la voix douce comme Mgr Strickland en est un exemple parmi tant d'autres. Les évêques allemands et belges qui plaident sans cesse en faveur de changements dans la doctrine et la morale de l'Église sont traités avec gentillesse. C'est la marque du pontificat actuel.
Le Synode sur la synodalité s'achèvera en octobre prochain. Pensez-vous qu'il puisse en sortir quelque chose de bon ?
Le Synode sur la synodalité se poursuit. La session précédente, qui a duré un mois entier, n'a rien produit de concret. Le document de plus de 40 pages présente une succession de généralités, un langage confus et des descriptions confuses sur l'accompagnement et les personnes qui luttent avec leur orientation sexuelle. Il ne pouvait en être autrement lorsqu'il n'y a pas d'ordre du jour, que tout est négociable et que nous ne sommes autorisés qu'à écouter. J'espère que la prochaine session aura un résultat similaire.
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Troubles et divisions dans l’Église
Lu cet éditorial de la revue mensuelle « La Nef » de février 2024 :
« La Déclaration portant sur la bénédiction des « couples en situation irrégulière » a fait couler beaucoup d’encre. Pire, elle a semé troubles et divisions dans l’Église, créant une situation sans beaucoup de précédents. Ce qui ne laisse pas de nous étonner – et nous attriste –, c’est, face à ces réactions honnêtes venues d’une large partie du troupeau, la désinvolture qui semble régner en maître à la tête de l’Église.
La déclaration du Dicastère pour la Doctrine de la foi, Fiducia supplicans, « sur la signification pastorale des bénédictions », publiée le 18 décembre dernier, a choqué un grand nombre de chrétiens et ne cesse, depuis, de semer un trouble certain dans l’Église, malgré les précisions du 4 janvier de ce même Dicastère qui n’éclairent pas grand-chose. Jamais un texte romain n’avait soulevé une telle opposition, particulièrement de nombreux évêques et de conférences épiscopales entières.
On sait que le pape François porte en lui le souci d’aller aux « périphéries existentielles », afin de toucher les âmes éloignées du message évangélique. Quand on observe la sociologie du catholicisme français, dont les forces vives résident aujourd’hui principalement dans une bourgeoisie relativement aisée – honneur à elle d’avoir su conserver le flambeau et le transmettre –, on comprend l’urgence de s’adresser aux classes populaires et à cette « France périphérique » si délaissée par nos élites parisiennes. Il est en effet anormal que l’Église, qui honore tant la figure du pauvre, ne parvienne pas en France à toucher davantage les milieux les plus défavorisés, exception faite, il est vrai, de nombreux Antillais et Africains catholiques particulièrement fervents.
Corollaire de ce souci, le pape veut manifester l’amour inconditionnel de Dieu pour chaque homme, et ainsi donner la priorité au témoignage d’amour et de miséricorde de Dieu pour tous, et plus particulièrement pour les pécheurs – que nous sommes tous – comme le Christ en a lui-même montré l’exemple. Cette double préoccupation nous semble prophétique dans un monde qui a largement rejeté Dieu – ainsi beaucoup de nos contemporains sont indifférents à la question religieuse plus par ignorance que par une hostilité consciente et raisonnée envers le christianisme.
Amour, miséricorde et vérité
Dans l’Évangile, néanmoins, l’amour et la miséricorde infinis du Christ touchent le pécheur, mais jamais pour le conforter dans le péché, toujours pour l’en délivrer et le conduire vers une voie de sainteté. Approcher le pécheur avec amour et miséricorde est nécessaire, mais est-ce amour et miséricorde que de ne pas lui expliquer son péché ? La vérité n’est-elle pas la première des charités ? Et le monde lui-même, n’attend-il pas de l’Église cette parole de vérité ?
Or, si de bons théologiens peuvent sauver la rectitude doctrinale de Fiducia supplicans au prix de subtiles arguties, il est clair que le commun des mortels comme les grands médias ont compris que, désormais, l’Église permettait la bénédiction des « couples homosexuels » ou « divorcés remariés », leur conférant ainsi une légitimité de fait. Car la grande faiblesse de ce texte est son ambiguïté, son manque de clarté pourtant indispensable sur un sujet aussi controversé. Certes, la déclaration romaine affirme la stricte continuité de la doctrine catholique sur le mariage, mais n’explique pas deux points fondamentaux : comment passe-t-on d’une bénédiction de personnes homosexuelles ou divorcées remariées (qui se pratique déjà et ne pose aucun problème, nul besoin d’un texte pour cela) à une bénédiction du « couple » en tant que tel ? Et comment définir la différence entre une « union », qu’il n’est pas possible de bénir quand elle est irrégulière, et un « couple », tout aussi irrégulier, qui pourrait recevoir, lui, cette bénédiction ?
Ambiguïté et désinvolture
En n’ayant pas répondu à ces deux questions clés, Rome entretient une ambiguïté délétère qui sème troubles et divisions dans l’Église. Et c’est là sans doute le plus choquant : malgré le désarroi d’un grand nombre, bien que cette problématique ne concerne dans les faits que l’Occident déchristianisé, Rome n’explicite pas davantage son propos, et poursuit ainsi sa route avec une désinvolture désarmante, malgré les dégâts occasionnés, révélant au passage une certaine condescendance envers les Africains qui ne seraient pas encore parvenus au niveau de sophistication de la culture occidentale pro-LGBT. François, qui impose ses vues particulières avec autoritarisme (loin de l’esprit « synodal »), semble se moquer de ses opposants lorsqu’il affirme que, « dans la plupart des cas, quand on n’accepte pas les décisions, c’est parce que l’on ne connaît pas » (1), comme si ceux qui critiquent Fiducia supplicans ne l’avaient pas lue et n’y avaient pas réfléchi. Cette désinvolture à la tête de l’Église est une pratique qui nous attriste. C’était déjà le cas avec Amoris laetitia (2016), lorsque le pape a refusé de répondre aux dubia de quatre cardinaux, ou encore avec Traditionis custodes (2021), qui punit sévèrement toute une mouvance dynamique pour la déviance d’une minorité. De telles attitudes sont difficilement compréhensibles, alors que le pape est notre père, gardien de l’unité (Jn 17, 21) et chargé d’affermir la foi des fidèles (Lc 22, 32) »
Christophe Geffroy
(1) Cité par Jean-Marie Guénois, site du Figaro, le 4 janvier 2024.
Bref, on conclut sans conclure :
« Rome entretient une ambiguïté délétère qui sème troubles et divisions dans l’Église. De telles attitudes sont difficilement compréhensibles, alors que le pape est notre père, gardien de l’unité (Jn 17, 21) et chargé d’affermir la foi des fidèles (Lc 22, 32) »
Mais alors ? (NdRed).
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Le cardinal Sarah met en garde contre la désunion des chrétiens, qu'il considère comme un contre-témoignage
De Catholic News Agency :
Le cardinal Sarah met en garde contre la désunion des chrétiens, qu'il considère comme un contre-témoignage
26 février 2024
La désunion entre les disciples du Christ est contre-productive pour la mission de témoignage du message évangélique et d'évangélisation, a récemment déclaré le cardinal Robert Sarah lors d'un symposium au Kenya.
Le cardinal Sarah, qui a été préfet du Dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements de 2014 à 2021, a prononcé le discours principal lors du Symposium théologique 2024 organisé par l'École de théologie du Tangaza University College (TUC), basé au Kenya, et a averti que les divisions entre les chrétiens les exposaient à l'"exploitation".
"Si nous ne sommes pas un, si nous sommes divisés, alors notre témoignage du Christ est divisé et le monde ne croira pas en l'Évangile", a déclaré Sarah le 22 février, le premier jour de cet événement de deux jours.
Sarah a exhorté les disciples de Jésus-Christ en Afrique à donner la priorité à leur adhésion au message de l'Évangile, en permettant aux principes de la foi chrétienne de l'emporter sur toutes les autres identités, y compris la tribu, la nationalité et la race, entre autres affiliations.
Cherchez l'unité d'abord dans la foi chrétienne, puis avec nos compatriotes et nos frères africains", a-t-il déclaré dans son discours intitulé "Faites de toutes les nations des disciples" : Le mandat missionnaire du Christ".
Pour souligner la nécessité de l'unité entre les disciples de Jésus-Christ, le cardinal de 78 ans, d'origine guinéenne, a mis en garde contre les divisions qui rendent les chrétiens "vulnérables à l'exploitation".
"Si nous ne nous efforçons pas de parvenir à l'unité dans le Christ, notre situation sera encore pire. Les divisions entre nous - religieuses, ethniques et politiques - sont vulnérables à l'exploitation ; elles peuvent être exploitées par des politiciens corrompus ou même par des puissances étrangères", a-t-il déclaré.
Sarah a déjà exprimé son opposition à Fiducia Supplicans, la déclaration du Dicastère du Vatican pour la Doctrine de la Foi (DDF) qui a suscité des réactions mitigées et de profondes divisions au sein du peuple de Dieu en général et des évêques catholiques du monde entier en particulier depuis sa publication le 18 décembre 2023.
Dans une réflexion du 6 janvier qu'il a partagée avec Settimo Cielo, un blog italien, Sarah a maintenu sa position précédente de ne pas s'opposer au Saint-Père.
"Nous ne nous opposons pas au pape François, mais nous nous opposons fermement et radicalement à une hérésie qui mine gravement l'Église, le corps du Christ", a déclaré Mgr Sarah, précisant son opposition aux recommandations de Fiducia Supplicans, qui autorisent les membres du clergé à bénir les "couples de même sexe" et les couples se trouvant dans d'autres "situations irrégulières".
Les personnes pratiquant l'homosexualité sont "dans la prison" du péché et ont besoin de la vérité de "la parole de Dieu" pour les libérer, a-t-il ajouté : "La vérité est la première des miséricordes que Jésus offre au pécheur".
"La liberté que nous devons offrir aux personnes vivant dans des unions homosexuelles réside dans la vérité de la parole de Dieu", a-t-il déclaré. "Comment oserions-nous leur faire croire qu'il serait bon et voulu par Dieu qu'elles restent dans la prison de leur péché ?
Le manque de clarté de la déclaration du DDF "n'a fait qu'amplifier la confusion qui règne dans les cœurs, et certains s'en sont même emparés pour appuyer leur tentative de manipulation", a écrit Sarah dans sa réflexion du 6 janvier, faisant référence aux divisions causées par les recommandations de Fiducia Supplicans.
Dans son discours du 22 février au Kenya, Sarah a établi un lien entre l'unité des disciples de Jésus-Christ et le progrès. "Ce n'est qu'ensemble que nous pourrons prospérer", a-t-il déclaré.
Selon lui, les défis qui entravent la mission de témoignage du message de l'Évangile et le ministère d'évangélisation peuvent être relevés "en se tournant vers Dieu dans la prière et le jeûne".
"En nous tournant vers le Seigneur dans la prière et le jeûne, Dieu nous élève. Il nous libère de l'égoïsme et de l'étroitesse et se révèle à nous d'une manière ou d'une autre. Il nous discipline afin que nous ne laissions pas de légères différences nous empêcher de travailler ensemble de toutes les manières possibles", a-t-il déclaré.
Le cardinal a ensuite souligné la nécessité de combiner la prière et le jeûne, deux des trois piliers du Carême, avec la charité par l'aumône.
"L'évangélisation doit impliquer la prière et le jeûne ensemble, même avec ceux d'autres traditions religieuses, en réponse à des maux que nous reconnaissons ensemble. En priant et en jeûnant, les obstacles à l'évangélisation seront surmontés", a déclaré Sarah.
Ce récit a d'abord été publiée par ACI Africa, le partenaire d'information de CNA en Afrique, et a été adaptée par CNA.
ACI Africa (www.aciafricanews.com) est un service de EWTN News Inc. (www.ewtnnews.com) et de Catholic News Agency. Elle a été officiellement inaugurée le 17 août 2019 en tant qu'agence de presse catholique continentale au service de l'Église en Afrique. Basé dans la capitale du Kenya, Nairobi, cet apostolat médiatique s'efforcera de raconter les nouvelles de l'Afrique en fournissant une couverture médiatique des événements catholiques sur le continent africain et en donnant de la visibilité aux activités de l'Église à travers l'Afrique. Le rédacteur en chef d'ACI Africa est le père Don Bosco Onyalla.
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Les fidèles qui adhèrent aux loges maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent absolument pas avoir accès à la communion
De Federico Piana sur Vatican News :
26 février 2024
Mgr Staglianò: Église et franc-maçonnerie sont profondément inconciliables
Dans une interview accordée aux médias du Vatican, le président de l'Académie pontificale de théologie réitère les raisons de l'incompatibilité entre la foi catholique et la pensée maçonnique. Mgr Antonio Staglianò, souligne que «notre idée de Dieu n'est pas dictée par la raison humaine, mais par la révélation». «Les fidèles qui adhèrent aux loges sont en état de péché grave: ils ne peuvent pas recevoir la communion», a-t-il affirmé.«L'hérésie maçonnique est une hérésie fondamentalement alignée sur l'hérésie arienne». C’est ce qu’a laissé entendre le président de l'Académie pontificale de théologie, évoquant clairement aux médias du Vatican l'inconciliabilité entre l'Église catholique et la franc-maçonnerie. «Après tout, a déclaré Mgr Antonio Staglianò, c'est précisément Arius qui s’imaginait que Jésus était un "Grand Architecte de l'Univers", (comme la franc-maçonnerie considère l'Être Suprême, ndlr), niant la divinité du Christ». C'est pourquoi «le Concile de Nicée, dont nous célébrerons bientôt le 1700e anniversaire, affirme avec force la vérité sur Jésus qui est engendré, non pas créé, il est Dieu né de Dieu, Lumière née de Lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu».
«Le Grand Architecte de l'Univers»
Et c'est précisément l'idée de «l'Architecte de l'Univers» ou du grand «Horloger» défendue par la franc-maçonnerie qui est incompatible avec l'idée catholique de Dieu. «Cette idée, a expliqué Mgr Staglianò, est le fruit d'un raisonnement humain qui tente d'imaginer un dieu, alors que le Dieu des catholiques est le fruit de la révélation même de Dieu dans le Christ Jésus». Il s'agit essentiellement du fruit d'un événement historique, a-t-il ajouté, au cours duquel Dieu s'est fait chair, s'est approché des hommes, a parlé à tous les êtres humains et les a destinés à son salut.
Les distances sidérales
«Même le concept de fraternité exprimé par la franc-maçonnerie est à des années-lumière de celui de la foi catholique». Le président de l'Académie pontificale de théologie soutient que «notre fraternité est établie sur le sacrement de l'amour de Dieu en Jésus; elle est établie sur l'Eucharistie, et pas seulement sur l'idée générique d'être frères». Le même raisonnement, a ajouté l'évêque, peut être appliqué à la charité chrétienne qui «n'a rien à voir avec la philanthropie maçonnique». La charité chrétienne correspond à l'événement historique «d'un Dieu mort et ressuscité pour nous, et qui demande à ses enfants de ne pas être simplement philanthropes mais d'être, éventuellement, crucifiés par amour».
Le chrétien aime la vraie lumière
Le président de l'Académie pontificale de théologie a souligné l'incompatibilité totale entre être catholique et adhérer à la franc-maçonnerie, en rappelant «qu’au sein de la franc-maçonnerie se développent des intrigues de pouvoir occulte qui sont en contradiction avec l'action chrétienne». En somme, «lorsque nous parlons d'inconciliabilité, nous nous référons à des contradictions profondes. On ne peut même pas faire appel à l'opposition polaire du théologien Romano Guardini pour dire qu'ils peuvent être ensemble».
Mystère et ésotérisme
L'ésotérisme -constitué de doctrines spirituelles très souvent secrètes et réservées aux initiés- qui imprègne l'enseignement maçonnique constitue un autre élément important de la distance entre catholiques et franc-maçons. «Même dans le catholicisme, précise Mgr Staglianò, on parle de Mystère. Cependant les Évangiles nous disent que le Mystère caché au cours des siècles ne cesse pas d'être Mystère, mais qu'il cesse d'être caché. Car le Mystère caché au cours des siècles a été révélé».
La condamnation constante de l'Église
Retraçant la condamnation constante de la franc-maçonnerie par l'Église au cours des siècles, l'évêque a tenu à rappeler la dernière réponse du dicastère pour la Doctrine de la foi à un évêque des Philippines, datant du 13 novembre 2023 et approuvée par le Pape François, dans laquelle il réaffirme que l'adhésion active reste interdite. «Les fidèles qui adhèrent aux loges sont en état de péché grave et ne peuvent absolument pas avoir accès à la communion», a-t-il conclu.
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Des pensées inspirantes
... glanées par Jean-Pierre Snyers :
"Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont il chérissent les causes" (D'après Bossuet)"Dieu et l'homme sont comme deux amants qui se sont trompés sur le lieu du rendez-vous: l'homme attend Dieu dans le temps et Dieu attend l'homme dans l'éternité" (S Weil)"Ceux qui ne croient pas en Dieu font preuve d'une crédulité qui n'a rien à envier à celle qu'ils reprochent aux croyants" (J d'Ormesson)"Dieu existe, le reste n'est qu'hypothèse" (A Frossard)"Qui cherche à plaire à tous, finit par ne plus plaire à personne" (D'après J-J Rousseau)
"L'escalier de la science est comme l'échelle de Jacob; il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu" (A Einstein)
"L'homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux" (Lamartine)
"Alors même que l'univers entier l'écraserait, l'homme serait encore plus grand que lui, car lui n'en saurait rien tandis que l'homme le saurait" (D'après B Pascal)
"Dieu est la totalité vivante de ce vers quoi notre coeur s'élance" (St Thomas d'Aquin)
"La vie est un rêve dont la mort nous réveille" (D'après St Jérôme)
"Qu'Elle était belle; si belle que quand on l'a vue il tarde de mourir pour la revoir" (Ste Bernadette Soubirous)
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Un évêque mozambicain dénonce l'oubli des violences antichrétiennes commises par les djihadistes
De Ngala Killian Chimtom sur Crux :
Un évêque mozambicain met en garde contre l'ignorance des violences antichrétiennes commises par les djihadistes
26 février 2024
Un évêque mozambicain met en garde contre l'ignorance des violences antichrétiennes commises par les djihadistes.
Face à l'escalade de la violence et à ce qu'il décrit comme un "exode de population" dû à une campagne djihadiste ciblant principalement les chrétiens, l'évêque catholique du nord du Mozambique avertit que le conflit meurtrier et la crise humanitaire risquent d'être ignorés alors que la communauté internationale se concentre sur d'autres points chauds tels que l'Ukraine et la bande de Gaza.
"Le plus grand risque est que [les victimes] soient oubliées en raison d'autres guerres dans le monde", a déclaré l'évêque António Juliasse Ferreira Sandramo de Pemba, dans la province septentrionale de Cabo Delgado, au Mozambique.
"Nous ne pouvons absolument rien faire", a déclaré Mgr Juliasse dans un récent message adressé à l'organisation caritative pontificale Aide à l'Église en détresse, précisant que dans son propre diocèse, des villages entiers ont été détruits, entraînant la fuite de milliers de personnes.
Il a ajouté que des missionnaires se joignaient aux populations en fuite pour tenter de répondre à leurs besoins en exil.
Selon l'Organisation internationale pour les migrations des Nations unies, une nouvelle flambée d'insurrection djihadiste à Cabo Delgado a déraciné au moins 14 000 personnes au cours des dernières semaines, dont de nombreux enfants fuyant la violence en bus, en canoë ou à pied. La plupart des violences ont été dirigées contre des cibles chrétiennes, dans un pays où le christianisme représente environ 60 % de la population.
Juliasse a confirmé que la situation s'aggravait.
"Les violences perpétrées dans ce district au cours des deux dernières semaines ont été telles qu'une douzaine de villages, dont certains très peuplés, ont été pris pour cible, avec la destruction de maisons et d'institutions", a-t-il déclaré. "Dans ces villages, toutes les chapelles chrétiennes ont été détruites.
"Le point culminant a été l'attaque de Mazeze, le poste administratif du district de Chiúre, avec la destruction de nombreuses infrastructures publiques et sociales gérées par le gouvernement, ainsi que de notre mission, qui apportait un soutien social important aux habitants de la région", a ajouté Mgr Juliasse.
L'évêque a parlé d'un "drame de la fuite" et d'un "véritable exode de la population", alors que les groupes armés continuent de frapper diverses communautés.
"Les populations des villages déjà réduits en cendres fuient, tout comme les populations des villages qui risquent maintenant d'être attaqués. Beaucoup suivent un chemin dont on n'est sûr que du point de départ", a déclaré Mme Juliasse.
"Ils partent à la recherche d'un lieu sûr. Je ne sais pas où ils le trouveront... peut-être, [simplement] le moins dangereux", a-t-il ajouté.
L'évêque de 55 ans a noté que de nombreuses personnes fuient en portant "un baluchon sur la tête ou sur le seul vélo de la famille. C'est tout ce qui leur reste. La faim, la soif et la maladie ne tarderont certainement pas à arriver".
Il a ajouté qu'ils fuyaient pour sauver leur vie, de peur de subir "le même sort que ceux qui ont été décapités et fusillés".
L'ecclésiastique a décrit l'histoire d'une jeune mère, nièce d'un employé de la curie diocésaine, qui s'est enfuie en emportant son nouveau-né.
"Entre la chaleur et la poussière, elle a bu l'eau qu'elle a trouvée, a eu des diarrhées et des vomissements et a succombé [à la maladie]. Le petit bébé s'est retrouvé sans mère, sans culpabilité et sans paix", a-t-il déclaré.
Cette nouvelle vague d'attaques survient alors que les autorités mozambicaines, avec l'aide des troupes rwandaises et d'un contingent militaire de la Communauté de développement de l'Afrique australe, semblaient initialement avoir maîtrisé la situation. À la mi-décembre, l'armée mozambicaine a affirmé que 90 % du Cabo Delgado avaient été sécurisés, mais des analystes indépendants ont prévenu que les djihadistes n'avaient fait qu'opérer un repli tactique et qu'ils allaient riposter.
Le président du Mozambique, Philippe Nyusi, a exprimé son inquiétude face à cette nouvelle vague d'attentats.
"Il y a un nombre important de personnes qui se déplacent d'une région à l'autre et se plaignent du soutien dont elles bénéficient", a déclaré M. Nyusi à l'issue d'une réunion avec les commandants militaires du pays.
"Les terroristes essaient de recruter dans cette province, c'est pourquoi nous voyons ces mouvements", a-t-il déclaré.
Selon le HCR, au moins deux millions de personnes ont été contraintes de fuir leur domicile depuis que les combats ont éclaté dans la région en 2017. Au moins 5 000 personnes ont été tuées.
La Commission européenne estime que quelque 3,5 millions de personnes sont désormais confrontées à la perspective d'une insécurité alimentaire aiguë dans le nord du Mozambique.
Le 18 février, le pape François s'est exprimé sur la situation, offrant des paroles de réconfort à un peuple désespéré, souffrant et en fuite.
"La violence contre les populations sans défense, la destruction des infrastructures et l'insécurité sévissent à nouveau dans la province de Cabo Delgado, au Mozambique, où la mission catholique de Notre-Dame d'Afrique à Mazezeze a également été incendiée ces derniers jours", a déclaré le pape François lors de la prière de l'Angélus.
"Prions pour que la paix revienne dans cette région tourmentée", a-t-il ajouté. "N'oublions pas que la guerre est toujours une défaite : La guerre est toujours une défaite. Toujours", a-t-il ajouté.
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Samedi 16 mars : Pèlerinage de Bruxelles à Louvain en l'honneur de saint Joseph (FSSP)
La Paroisse des Saints Jean et Étienne « aux Minimes » vous invite au
Pèlerinage en l’honneur de saint Joseph :
Samedi 16 mars 2024 de Bruxelles à Leuven
Pèlerinage en l’honneur de saint Joseph pour les hommes (à partir 18 ans) :
« Édifiez-vous sur le fondement de votre très sainte foi » (Jude 20),organisé par la Fraternité Sacerdotale Saint Pierre
Au programme :
Messe à 8h à l'église des Saints-Jean-et-Etienne aux Minimes (62 rue des Minimes, 1000 Bruxelles).
Puis rendez-vous à la gare de Bruxelles-Central pour prendre le train jusque Zaventem. De là, marche jusque Leuven (+- 20km), avec chapelets, chants, enseignements, confessions. Retour en train jusque Bruxelles.
Inscription obligatoire par mail à fsspbru@gmail.com
www.fssp.be -
Il fut transfiguré devant eux (2e dimanche du carême)
Du Père Simon Noël OSB, cette homélie publiée sur son blog :
27 février 2021
Le carême est un temps de conversion et de pénitence. Alors on peut se demander pourquoi l’Église nous fait lire en ce dimanche le récit lumineux et glorieux de la Transfiguration. Mais c'est parce que le carême nous prépare à la fête de Pâques, qui sera le triomphe de la lumière divine sur toutes nos ténèbres, la victoire de la vie sur la mort.Jésus prend avec lui trois de ses apôtres et monte sur une montagne pour se livrer avec eux à la prière. Ainsi Jésus nous invite à prier avec lui, à nous retirer de nos occupations pour nous livrer à la méditation, à la contemplation et à la prière. Pensons-nous, lorsque nous prions, que nous sommes en compagnie du Christ qui prie avec nous et pour nous ? Notre prière rejoint celle du Christ. Le Saint-Esprit prie en nous, car nous ne savons prier comme il faut, et Jésus au ciel est notre médiateur et notre avocat auprès du Père. Il offre sans cesse ses saintes plaies pour qu'il nous soit fait miséricorde. N'oublions pas aussi la Sainte Vierge, qui nous soutient auprès de son divin Fils par son intercession maternelle et toute-puissante.
Pendant qu'il priait ainsi sur la montagne, Jésus fut transfiguré devant ses apôtres. La lumière de gloire qui émanait du Christ à ce moment-là était celle de sa divinité éternelle. Bien que tant que nous sommes sur terre, il nous soit impossible de savoir comment cela pourra se faire, quand nous serons au ciel, la vision de la gloire du Dieu Trinité nous remplira d'un bonheur qui ne cessera jamais et dont nous ne nous lasserons jamais. Jamais cela ne nous ennuiera, comme le prétendent certains, car nous ne cesserons de découvrir dans les perfections divines de nouvelles beautés. En outre nous jouirons au ciel d'un nombre incalculable d'autres bienfaits secondaires et notre éternité se passera dans un bonheur qui ne cessera jamais de grandir. Que cette magnifique espérance nous soutienne dans toutes les épreuves de cette vie.
Avant sa douloureuse passion, qui allait tellement les déconcerter, Notre-Seigneur a voulu aussi par cette transfiguration annoncer sa résurrection à ses apôtres. Ce sont les trois mêmes disciples qui assisteront à l'agonie sanglante du Christ au Jardin des oliviers. Cela nous rappelle que si cette vie sur terre est souvent remplie de peines, de souffrances, de tentations et d'épreuves, après la mort, ce sera la gloire du ciel, si nous avons été fidèles à Dieu.
Saint Pierre, devant cette vision du Christ transfiguré, va dire à Jésus : Maître, il est bon pour nous d'être ici. Nous ne devons jamais dans la prière et la contemplation rechercher à sentir quoi que ce soit, à rechercher quelque forme de dévotion sensible que ce soit. Souvent notre prière est un combat, nous ne sentons rien, nous sommes dans la sècheresse et l'aridité. Mais si nous persévérons et ne nous décourageons pas, à certains moments et de manière inattendue, le Seigneur nous rend visite et nous remplit de lumière, d'amour et de consolation sensible. Alors nous devons rendre grâce, car ces moments nous sont accordés comme un avant-goût du paradis. Mais tout cela n'arrive que de temps en temps.
Ensuite, c'est la nuée qui vint les couvrir tous. La nuée c'est la gloire divine et la voix qui va se faire entendre dans cette nuée est celle du Père éternel. Dans cette grâce qui leur était faite, les trois apôtres ne pouvaient qu'adorer Dieu. Dieu est l'être absolu, créateur et souverain maître de tout ce qui existe. Notre premier devoir envers lui est donc celui de l'adoration et de la louange. Car nous lui devons tout et il est infiniment parfait et souverainement aimable en lui-même. On raconte qu'une abbaye connaissait des problèmes communautaires. Lors d'une visite canonique, le visiteur conseilla au père abbé de demander à ses moines de faire sept fois par jour un acte bref mais profond d'adoration de la majesté divine. En peu de temps les problèmes disparurent. L'adoration et la louange gratuite en effet nous libèrent intérieurement et notre vie s'améliore.
Celui-ci est mon fils bien-aimé ; écoutez-le, dit la voix au sein de la nuée. Peu de temps auparavant, saint Pierre avait confessé que le Jésus était le Christ, le Fils de Dieu. La voix vient confirmer cette profession de foi du premier des apôtres. Le Père glorifie son Fils, et il le fera de manière définitive par la résurrection et l'ascension de Jésus, quand Jésus dira : Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre. Nous devons donc écouter Jésus, le suivre et lui obéir. Nous écoutons Jésus en lisant l’Évangile, la vie des saints et en écoutant l’Église qui nous parle en son nom.
Voilà quelques points mis en lumière par l'évangile de ce jour. Tournons-nous vers le Christ et servons-le de notre mieux, lui qui est maintenant au ciel dans toute sa gloire, et qui est présent caché dans le saint-sacrement de l'Eucharistie.
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La lumière qui ne s'éteint jamais
(Archive 2012)
Le pape Benoît XVI a développé cette thématique lors de l'angelus, en ce dimanche de la Transfiguration (source : ZENIT.ORG) :
Ce dimanche, deuxième dimanche de carême, est caractérisé par la Transfiguration du Christ. En effet, durant ce parcours de carême, la liturgie, après nous avoir invités à suivre Jésus dans le désert, pour affronter et vaincre avec Lui les tentations, nous propose de gravir avec Lui la « montagne » de la prière, pour contempler sur son visage humain la lumière glorieuse de Dieu. L’épisode de la transfiguration du Christ est rapporté de manière unanime par les évangélistes Matthieu, Marc et Luc. On y trouve deux éléments essentiels : tout d’abord, Jésus monte avec les disciples Pierre, Jacques et Jean sur une haute montagne, où « il est transfiguré devant eux » (Mc 9,2), son visage et ses vêtements resplendissent de lumière, tandis qu’à côté de Lui apparaissent Moïse et Elie; deuxièmement, une nuée couvre le sommet de la montagne et d’elle sort une voix qui dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le! » (Mc 9,7). Donc la lumière et la voix: la lumière divine qui resplendit sur le visage de Jésus, et la voix du Père céleste qui témoigne pour Lui et ordonne de l’écouter.
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Celui-ci est mon fils bien-aimé
la Transfiguration par fra Angelico, San Marco, Florence
Commentaire pour le 2e dimanche de carême proposé par l'Evangile au Quotidien
Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Opera Omnia, p. 41 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 292) :Lien permanent Catégories : Au rythme de l'année liturgique, Eglise, Foi, Spiritualité 1 commentaire