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Foi - Page 248

  • Fête de la Croix Glorieuse (14 septembre)

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    10 MOSAIC NAPLES CRUCIFIX.jpgSur Missel.free.fr :

    Chacun se souvient comment la vraie croix avait été retrouvée par sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin[1] (voir au 18 août). En 335, l'empereur Constantin, invite pour le trentième anniversaire de son avènement, les Pères réunis à Tyr à la dédicace des deux basiliques[2] qui doit avoir lieu le 13 septembre à Jérusalem.

    Le lendemain de la dédicace, le dimanche 14 septembre, l'évêque de Jérusalem montre pour la première fois à la foule le bois sacré de la Croix (l'hyposis) et, sur ordre de Constantin, les Pères décrètent la célébration annuelle de la dédicace et de l'exaltation, au 14 septembre. Un morceau de la Croix étant apporté à Constantinople, on y célèbre la même fête avec l'hyposis. Cette fête est répandue dans tout l'Orient dès le VII° siècle, et on la trouve à Rome au plus tard au temps du pape Serge I° (687-701) à la notice duquel, dans le Liber pontificalis, on trouve la mention suivante : En la sacristie du bienheureux apôtre Pierre, se trouve un reliquaire où est renfermée un précieuse et considérable portion du bois salutaire de la croix du Sauveur ... Au jour de l'Exaltation de la sainte croix, le peuple chrétien baise et adore cette relique dans la basilique constantinienne du Saint-Sauveur[3].

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  • La Croix glorieuse (14 septembre)

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    croix_glorieuse1.jpg«  La Croix de Notre-Seigneur Jésus Christ fut double. Le Fils de Dieu a été crucifié visiblement sur la croix, mais invisiblement, sur cette croix, c’est le diable qui a été fixé à la croix avec ses principautés et ses puissances. Cela ne t’apparaîtra-t-il pas vrai, si je t’apporte le témoignage de Paul : Il a dépouillé les principautés et les puissances et les a livrées hardiment en spectacles, en triomphant d’elles par la croix. Il y a donc un double aspect de la croix du Seigneur : l’un, celui dont l’apôtre Pierre dit que le Christ crucifié nous a laissé un exemple, et ce second par laquelle cette croix fut le trophée de sa victoire sur le diable, par lequel il a été à la fois crucifié et glorifié ». (Origène - 3e siècle)

     

    Commentant ce texte, le futur cardinal Daniélou écrit * : « Nous voyons apparaître ici le fond de la doctrine de la rédemption paulinienne bien dégagée par Origène. Le diable et la mort sont une même puissance mauvaise. Elle a cru triompher du Christ son ennemi. Mais sa victoire apparente a été en réalité une défaite. Car le Christ au pouvoir de la mort a fait sauter la puissance de la mort en ressuscitant d’entre les morts. Le Diable a donc été trompé. C’est cette déception du démon sur laquelle les Pères ont mis l’accent. On a beaucoup critiqué cette doctrine. C’est faute d’en avoir compris le sens profond. Elle n’est que l’écho du mot de saint Paul, s’adressant ironiquement à la Mort après qu’elle a été dupée : ‘O mort, où est ta victoire ?’

            

    * Jean Daniélou, ORIGENE, Paris, Cerf, 1948 (p. 266-267)

     

    Lire aussi ce bel extrait d'un sermon de saint Grégoire de Nysse

  • La Croix glorieuse (14 septembre)

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    Croce gloriosa - Paolo Curtaz

    L'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ pour la fête de la Croix glorieuse :

    Homélie (Archive 2005) (homelies.fr)

    Les reliques de la vraie croix auraient été retrouvées par Sainte Hélène (249-329), mère de l’empereur Constantin, lors d’un pèlerinage en Palestine, qu’elle aurait entrepris en 326. Voici comment Saint Ambroise rapporte sa découverte : « Elle commença par visiter les lieux saints ; l’Esprit lui souffla de chercher le bois de la croix. Elle s’approcha du Golgotha et dit : “Voici le lieu du combat ; où est la victoire ? Je cherche l’étendard du salut et ne le vois pas”. Elle creuse donc le sol, en rejette au loin les décombres. Voici qu’elle trouve pêle-mêle trois gibets sur lesquels la ruine s’était abattue et que l’ennemi avait cachés. Mais le triomphe du Christ peut-il rester dans l’oubli ? Troublée, Hélène hésite, elle hésite comme une femme. Mue par l’Esprit Saint, elle se rappelle alors que deux larrons furent crucifiés avec le Seigneur. Elle cherche donc la croix du milieu. Mais, peut-être, dans la chute, ont-elles été confondues et interverties ? Elle revient à la lecture de l’Evangile et voit que la croix du milieu portait l’inscription : “Jésus de Nazareth, Roi des Juifs”. Par là fut terminée la démonstration de la vérité et, grâce au titre, fut reconnue la croix du salut ». La Sainte impératrice aurait par la même occasion retrouvé les clous par lesquels Notre-Seigneur avait été attaché. Sainte Hélène fit construire une basilique englobant le Calvaire et le Saint Sépulcre ; elle fit également ériger celles du Mont des Oliviers et de Bethléem.

    Pour le trentième anniversaire de son avènement, le 13 septembre 335, l’empereur Constantin invita à Jérusalem les Pères, pour y célébrer la dédicace de la Basilique du Saint Sépulcre. Le lendemain, le dimanche 14, l’évêque de Jérusalem montra pour la première fois la Sainte Croix aux fidèles. Sur l’ordre de Constantin, une célébration annuelle fut décrétée au 14 septembre, portant le nom d’« Exaltation de la précieuse et vivifiante Croix » en raison de son rite principal, qui consistait dans l’ostension solennelle d’une relique de la vraie croix. Le bois de la croix découverte sur le Golgotha fut partagé en trois parts, conservées à Jérusalem, Constantinople et Rome.

    Ce bref rappel ne prétend pas garantir l’historicité des faits rapportés dans leurs détails, mais se veut un témoignage de la dévotion que le peuple de Dieu a toujours porté à l’instrument de supplice de son Seigneur et Sauveur. La fête de la Croix glorieuse nous invite en effet à revenir à cette réalité : Dieu a aimé le monde, jusqu’au sacrifice de son Fils. Dans sa Lettre encyclique sur la miséricorde divine, Jean-Paul II soulignait : « Dans la passion et la mort du Christ, c'est-à-dire dans le fait que le Père n’a pas épargné son Fils, mais “l’a fait péché pour nous”, s’exprime la justice absolue ; car le Christ subit la passion et la croix à cause des péchés de l’humanité. Il y a vraiment là une surabondance de justice, puisque les péchés de l’homme se trouvent “compensés” par le sacrifice de l’Homme-Dieu. Toutefois cette justice divine révélée dans la croix du Christ est à la mesure de Dieu, parce qu’elle naît de l’amour et s’accomplit dans l’amour, en portant des fruits de salut. Croire dans le Fils crucifié signifie donc croire que l’amour est présent dans le monde, et que cet amour est plus puissant que les maux de toutes sortes dans lesquels l’homme, l’humanité et le monde sont plongés. Croire en un tel amour signifie croire dans la miséricorde » (n°7).

    L’« exaltation » de la Sainte Croix n’est pas sans rappeler l’évangile de ce jour : Jésus sur la croix est « élevé » de terre comme le serpent de bronze au désert, « afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle ». La croix nous confronte simultanément à l’horreur du péché qui conduit à la mort, et à la démesure de l’amour de Notre-Seigneur Jésus-Christ pour nous, lui « qui n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu, mais qui s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix » (1ère lect.).

    Avant de prier l’Angélus depuis Castelgandolfo, ce 11 septembre, Benoît XVI rappelait que « dans l’Année consacrée à l’Eucharistie, la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix prend une signification particulière : elle nous invite à méditer sur le lien profond et indissoluble qui unit la Célébration Eucharistique et le Mystère de la Croix. Chaque Messe en effet rend actuel le sacrifice rédempteur du Christ ». L’Eucharistie nous rappelle quotidiennement que notre salut jaillit de ce mystérieux échange, dans lequel le Fils de Dieu épouse la mort des coupables que nous sommes, pour nous donner gratuitement part à sa vie divine. Aussi était-il juste et bon que celui qui par son sacrifice a réconcilié le ciel et la terre, fût « élevé au dessus de tout et reçoive le Nom qui surpasse tous les noms, afin qu’au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l’abîme, tout être vivant tombe à genoux et que toute langue proclame : “Jésus Christ est le Seigneur”, pour la gloire de Dieu le Père ».

    « Seigneur, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant, nous te rendons gloire et nous t’offrons notre action de grâce toujours et en tout lieu, car tu as attaché au bois de la croix le salut du genre humain, pour que la vie surgisse à nouveau d’un arbre qui donnait la mort, et que l’ennemi, victorieux par le bois, fût lui-même vaincu sur le bois, par Jésus-Christ, notre Seigneur. Aussi nous te supplions humblement : que cette communion au mémorial du Sacrifice rédempteur nous purifie de nos fautes et nous donne part à la gloire de la résurrection de celui qui nous a fait revivre par le bois de sa croix. »

    Père Joseph-Marie

  • Saint Albert de Jérusalem (14 septembre)

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    Du site du carmel en France :

    Albert de Jérusalem

    Albert de Jérusalem

    AIbert naquit vers le milieu du XIIe siècle à Castrum Gualterii, qui était alors dans le diocèse de Parme, de la famille Avogadro ou bien, plus probablement des comtes de Sabbioneta. Entré chez les Chanoines Réguliers de Santa Croce di Mortara (province de Pavie), il fut élu prieur en 1180. Quatre ans après, il fut nommé évêque de Bobbio et l’année suivante il fut transféré au diocèse de Verceil qu’il dirigea pendant vingt ans. En 1191, il réunit un synode diocésain, important pour les décrets disciplinaires qu’il promulgua, et il promut la culture dans sa cathédrale en stipulant que trois maîtres du Chapitre, un théologien, un grammairien et un copiste enseigneraient gratuitement.

    Albert fut très actif dans le domaine politique : il agit comme médiateur entre le pape Clément III et Frédéric Barberousse, dont le successeur Henri VI prit sous sa protection les biens ecclésiastiques de Verceil et fit d’Albert un prince d’Empire.

    En outre, il fut chargé par le pape Innocent III de missions de paix entre les villes de Milan et de Pavie (1194), de Parme et de Plaisance (1199). En 1194, il dicta des statuts pour les chanoines de Biella. Plus importante encore fut son intervention dans la question des Humiliés, un groupe spontané de religieux qui s’était développé dans l’Italie méridionale et qui désirait trouver sa place dans l’Église. Innocent III créa une Commission composée d’Albert et d’abbés cisterciens qui fut chargée d’examiner le problème. D’après les indications fournies par les Humiliés eux-mêmes, élaborées par la commission et revues par un groupe de cardinaux puis par le pape lui-même, une règle fut rédigée puis approuvée en 1201.

    A la suite de la renonciation de Soffred, cardinal de Sainte-Praxède et légat en Palestine, Albert fut désigné par les chanoi­nes du Saint-Sépulcre comme patriarche latin de Jérusalem. Ce choix s’explique par le fait que les chanoines étaient pour la plupart français et italiens, c’est-à-dire qu’ils connaissaient les prélats européens. L’élection, approuvée par le roi de Jérusalem, Amaury de Lusignan et par Pierre, patriarche d’Antioche, fut confirmée par Innocent III qui, en 1205, conféra le pallium d’archevêque à Albert et le nomma légat pontifical en Terre Sainte pour quatre ans, en lui donnant la faculté de recueillir des subsides pour la Croisade.

    S’étant embarqué sur un bateau génois, Albert arriva à destination dans les premiers mois de 1206 et établit son siège à Saint-Jean d’Acre. Même si cette ville avait déjà son propre évêque, il n’était pas possible de s’installer à Jérusalem qui était, depuis 1187, aux mains des musulmans.

    Sa principale préoccupation fut de sauvegarder la concorde entre les chefs croisés. Le 3 octobre 1210, il couronna roi de Jérusalem Jean de Brienne qui avait épousé Marie de Montferrat, héritière du royaume et à la mort de Marie survenue en 1213, il réussit à maintenir les princes croisés unis autour de Jean de Brienne. Il intervint auprès de Boémond IV, comte de Tripoli, pour qu’il libérât Pierre, patriarche d’Antioche, qu’il retenait prison­nier. Il opéra un échange de prisonniers avec le sultan d’Égypte et envoya des légats au sultan de Damas pour faire la paix en Terre Sainte. Son action politique et religieuse fut soutenue par Innocent III qui en approuvait la qualité et attribuait à son travail le fait que la Terre Sainte, à ce moment-là, ne tomba pas complètement sous la domination musulmane.

    Le 19 Avril 1213, le Pape invita Albert à participer au Concile qui devait avoir lieu en 1215 à Rome et dans lequel on discuterait du problème de la Croisade. Toutefois, le patriarche de Jérusalem ne put y être présent : le 14 Septembre 1214, tandis qu’à Saint-Jean d’Acre il participait à une procession, il fut poignardé par le maître de l’Hôpital du Saint-Esprit qu’il avait déposé pour cau­se d’indignité.

    Albert est vénéré comme un saint. Sa fête commença à être célébrée par les Carmes en 1504 et fut fixée au 8 Avril. Abandonnée en 1574, elle fut reprise en 1609. Actuellement on la commémore le 14 Septembre.

  • Londres possède désormais le premier sanctuaire pour les chrétiens persécutés en Europe

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    De Marco respinti sur Bitter Winter :

    Londres possède désormais le premier sanctuaire pour les chrétiens persécutés en Europe

    09/08/2022

    Une initiative du père Benedict Kiely, qui rappelle au monde que les chrétiens sont la minorité la plus persécutée au niveau international.

    The icon at the new shrine of Mary, Mother of Persecuted Christians. Courtesy of Father Benedict Kiely.

    L'icône du nouveau sanctuaire de Marie, Mère des chrétiens persécutés. Avec l'aimable autorisation du père Benedict Kiely.

    Depuis le 8 septembre 2022, les chrétiens persécutés disposent du premier sanctuaire qui leur est dédié en Europe, inauguré à Londres, en Angleterre, à l'église de l'Ordinariat de Notre-Dame de l'Assomption et de Saint-Grégoire, dans le quartier de Soho. Le sanctuaire est officiellement intitulé "Marie, mère des chrétiens persécutés".

    En Europe (et, en fait, dans le monde entier), il existe bien sûr d'autres chapelles et lieux saints où les croyants peuvent prier pour les martyrs modernes, mais il s'agit du premier lieu du Vieux Continent spécifiquement dédié à cet objectif. C'est un projet du père Benedict Kiely, un prêtre anglais qui consacre sa vie aux chrétiens persécutés depuis l'été 2014.

    Né à Londres il y a 59 ans, et ordonné à Canterbury en 1994, le père Kiely partage son ministère sacerdotal entre l'Angleterre et les États-Unis. Il est incardiné dans l'Ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, établi le 15 janvier 2011 pour les anciens anglicans (principalement conservateurs) d'Angleterre et du Pays de Galles, conformément à la constitution apostolique de 2009 du pape Benoît XVI "Anglicanorum coetibus". L'Ordinariat fait partie du territoire de la Conférence des évêques catholiques d'Angleterre et du Pays de Galles, qui englobe également l'Écosse, et est directement soumis au Saint-Siège. Répandu dans de nombreux pays du monde, il est placé sous le patronage de l'ancien anglican John Henry Newman (1801-1890), devenu un saint catholique romain, et tire son nom du titre donné à la Vierge Marie dans le village de Walsingham, dans le Norfolk, en Angleterre. C'est là qu'eurent lieu des apparitions mariales en 1061, qui furent ensuite approuvées par le pape Léon XIII (1810-1903) et le pape Pie XII (1876-1958). Il est très intéressant de noter que Notre-Dame de Walsingham n'est pas seulement vénérée par les catholiques romains, mais aussi par les orthodoxes de rite occidental et certains anglicans.

    L'attention du P. Kiely pour les chrétiens persécutés (qu'il décrit comme un appel vocationnel au sein de son appel sacerdotal) a commencé face au terrible fardeau des chrétiens au Moyen-Orient, dans certains quartiers desquels ils sont menacés de génocide. Cela se reflète clairement dans Nasarean.org, l'organisation caritative qu'il a fondée à Stowe, dans le Vermont.

    Le sanctuaire londonien est construit autour d'une icône de Marie, peinte par Sœur Souraya, une religieuse syrienne grecque melkite catholique de l'ordre Basilien, qui a un studio d'art à Zouk, au Liban, près de Beyrouth. L'icône porte l'inscription "Mère des persécutés" en araméen, qui est censé être la langue parlée par Jésus.

    Le sanctuaire vise à attirer l'attention, par la prière, sur les plus persécutés de tous les groupes religieux du monde. Open Doors documente en effet que plus de 360 millions de chrétiens, soit environ un septième du total, souffrent de graves persécutions et discriminations dans le monde, tandis que Persecution.org a décerné le "Prix du persécuteur de l'année 2022" à l'Afghanistan et aux bergers fulanis au Nigeria.

    Tout en exhortant les évêques intéressés par la création de sanctuaires analogues à se mettre en contact avec lui, le père Kiely annonce déjà l'inauguration du prochain, qui aura lieu dans une église de Worcester, dans le Massachusetts, en octobre. Ce sera la deuxième en Amérique. La première a été inaugurée dans l'église St. Michael, à Manhattan, New York, le 12 juin 2018.

    Commentant le nouveau, premier sanctuaire européen qui honore les chrétiens persécutés à Londres, le père Kiely a déclaré à "Bitter Winter" : "C'est très important. Cela montrera que l'Église occidentale se soucie de la persécution des chrétiens dans le monde. De nombreuses fois, des évêques et des prêtres irakiens, syriens et nigérians m'ont dit qu'ils croyaient, au fond d'eux-mêmes, que l'Église occidentale ne s'en souciait pas."

  • Invitation à l’inauguration de la Croix de Jeumont (17 septembre)

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    Du site de la Fraternité de Tibériade :

    Invitation à l’inauguration de la Croix de Jeumont

    Le samedi 17 septembre à 16h, le doyen Jules Solot, vicaire épiscopal, célébrera l'Eucharistie et bénira la Croix.

    Quelques témoins partagerons sur l'histoire de la Croix, sa conception, sa mise en œuvre et sa symbolique. Prenez votre parapluie. Pour les plus aînés, prenez une chaise pliante si vous le souhaitez.

    Pour nous rejoindre, deux possibilités :

    Depuis Wellin :

    1– Au rond-point de Wellin prendre la direction de Halma,

    2– Au rond-point de Halma, prendre la rue de Dinant (à gauche). Vous passez devant le grand garage Dozot,

    3– Prendre la deuxième petite route à droite.

    Depuis l'autoroute :

    1– Prendre la sortie 23 [Wellin]

    2– Prendre la rue de Dinant en direction de Wellin

    3– Prendre la première petite route à gauche.

    Les voitures seront garées sur l'ancienne route [des jeunes vous guideront]. Les personnes âgées prendront des voitures relais pour arriver au pied de la colline.

    Aider au financement de la croix

  • Saint Jean Chrysostome (13 septembre)

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    De Patristique.org :

    1. Famille et formation intellectuelle

    Jean naît en 344 à Antioche de parents chrétiens. Son père, Secundus, est un officier (princeps militum), peu de temps après la naissance de son fils, il meurt. Sa mère, Anthousa, très pieuse, est une grecque de pure race. Elle demeure veuve à 20 ans, elle perd aussi sa fille aînée et elle se dévoue entièrement à l’éducation de son fils unique. 
    Après avoir parcouru le cycle de la paideia (programme d’éducation classique des jeunes Grecs), Jean étudie sous la direction du célèbre rhéteur Libanios, païen convaincu. Parmi ses condisciples, il faut mentionner Théodore, le futur évêque de Mopsueste. 
    Les empereurs comblaient Libanios d’honneurs ! Jean raconte lui-même qu’un jour son maître fit publiquement l’éloge de sa mère. Apprenant qu’âgée maintenant de 40 ans, elle était veuve depuis 20 ans, il s’était écrié : « Ah ! Quelles femmes il y a chez les chrétiens ! » Devenu vieux, il aurait répondu à quelqu’un qui lui avait demandé qui il désirait avoir pour successeur : « Jean, mais les chrétiens me l’ont enlevé ! »

    2. Baptême, formation théologique et monachisme

    En 369, Jean reçoit le baptême. Il aimerait vivre en moine avec son ami Basile, le futur évêque de Raphanée en Syrie, dans l’école cléricale et monacale de Diodore de Tarse, mais sa mère s’y oppose ! Tandis que Basile devient moine, Jean demeure élève externe ! Pendant trois ans, il s’initie dans cette célèbre école d’Antioche aux côtés de son ami, Théodore de Mopsueste, à l’exégèse littérale et à la théologie. 
    En 370, il est ordonné lecteur par Mélèce, l’évêque d’Antioche. C’est en cette même année qu’à Césarée en Cappadoce, Basile le Grand était élu évêque. 
    En 374, Jean épris de perfection fuit au désert malgré sa répugnance instinctive.

    • Je me demandais d’où me viendraient les provisions nécessaires, s’il me serait encore possible de manger du pain frais du jour, si l’on ne m’obligerait pas à me servir de la même huile pour ma lampe et pour ma nourriture, si l’on ne me réduirait pas au pauvre régime des légumes et si l’on ne m’obligerait pas à un travail pénible comme de bêcher, de porter du bois et de l’eau et de faire toutes sortes de travaux de ce genre. Je me souciais beaucoup de tout ce qui est confortable.
      De compunctione ad Demetrium, 1, 6

    Pendant quatre ans, Jean mène la vie cénobitique. Ensuite, il passe deux ans solitaire dans une caverne. Son austérité, sans être extravagante, est effrayante et sa santé en demeurera marquée.

    • Pendant deux ans, il passa la plus grande partie du temps sans dormir. Il apprit par cœur le Testament du Christ afin de se débarrasser complètement de l’ignorance. Jamais il ne s’est couché ni de jour ni de nuit.
      Palladius, V

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  • Evocation de Jean Chrysostome (fêté aujourd'hui) par Benoît XVI

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    505px-Johnchrysostom.jpgLors de l'audience générale du mercredi 19 septembre 2007, le pape a consacré sa catéchèse à cette grande figure de l'Eglise au IVème siècle : saint Jean Chrysostome (source : Vatican.va):

    Chers frères et sœurs!

    On célèbre cette année le seizième centenaire de la mort de saint Jean Chrysostome (407-2007). Jean d'Antioche, appelé Chrysostome, c'est-à-dire "Bouche d'or" en raison de son éloquence, peut se dire encore vivant aujourd'hui, également en raison de ses œuvres. Un copiste anonyme écrivit que celles-ci "traversent le monde entier comme des éclairs foudroyants". Ses écrits nous permettent également, ainsi qu'aux fidèles de son temps, qui furent à plusieurs reprises privés de sa présence en raison de ses exils, de vivre avec ses livres, malgré son absence. C'est ce qu'il suggérait lui-même dans l'une de ses lettres (cf. A Olympiade, Lettre 8, 45).

    Né autour de 349 à Antioche de Syrie (aujourd'hui Antakya, au sud de la Turquie), il y exerça son ministère pastoral pendant environ onze ans, jusqu'en 397, puis, ayant été nommé Evêque de Constantinople, il exerça le ministère épiscopal dans la capitale de l'Empire avant ses deux exils, qui se suivirent à brève distance l'un de l'autre, entre 403 et 407. Nous nous limitons aujourd'hui à prendre en considération les années de Chrysostome vécues à Antioche.

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  • Le Saint Nom de Marie (12 septembre)

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    17thcentury163-1683-austria-siege-of-vienna-03.jpg

    De missel.free.fr :

    La fête du Saint Nom de Marie, disparue aujourd'hui du calendrier liturgique, venait de la ville de Cuenca, en Espagne (Nouvelle-Castille), à qui elle fut concédée en 1513, sous le rite double. Un temps abrogée par saint Pie V (1570), la fête du Saint Nom de Marie fut rétablie par Sixte V (1585-1590) et assignée au 17 septembre. Réservée à Cuenca, au diocèse de Tolède, puis à toute l'Espagne, la fête du Saint Nom de Marie fut ensuite permise par Clément X au royaume de Naples (1671) ; le diocèse de Milan la célébra le 11 septembre et d'autres le 22 septembre. La fête du Saint Nom de Marie ne fut instituée à Rome qu'en 1683, par Innocent XI, en action de grâce pour la délivrance de Vienne assiégée par les Turcs (12 septembre 1683).

    Tandis que la Hongrie se révoltait contre les Habsbourgs, les trois cent mille hommes des armées turques conduites par le grand vizir de Mehmed IV, Kara Mustapha Pacha, et guidées par le comte hongrois et protestant Tököly, bloquaient Vienne depuis le 14 juillet 1683. L'empereur Léopold I° (1640-1705) et son beau-frère, Charles de Lorraine, avaient déserté la ville où treize mille hommes attendaient sous le commandement du comte de Sarhenberg. Innocent XI qui eût voulu former une ligue catholique contre les Turcs, ne put compter que sur l'alliance de Jean III Sobieski  (1624-1696), roi de Pologne depuis 1674, que l'on joignit lors d'un pèlerinage à Chestokowa dont il partit le 15 août. Le dimanche 12 septembre 1683, Jean Sobieski servit la messe, communia, arma son fils chevalier et prit le commandement de l'armée catholique où, en plus de ses troupes polonaises, il y avait celles du duc de Lorraine et du prince de Waldeck ; « Aujourd'hui, s'écria-t-il, il y va tout ensemble de la délivrance de Vienne, de la conservation de la Pologne et du salut de la chrétienté entière ! » Puis, il se mit à la tête des coalisés et chargea en criant : « Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam ! » Les Ottomans furent battus à Kahlenberg et, dans Vienne délivrée, Jean Sobieski vint se prosterner avec ses généraux devant la statue de Notre-Dame de Lorette vénérée dans l'église des Augustins où l'on chanta un Te Deum ; ce jour-là, on avait fait à Rome une grande procession suivie, malgré sa goutte,  par la pape ; le 24 septembre, le cardinal-vicaire prescrit des sonneries de cloches et des prières d'action de grâces et, le 25 novembre, un décret établissait la fête du Saint Nom de Marie et l'assignait au dimanche dans l'octave de la Nativité de la Bienheureuse Vierge.

    Innocent XIII étendit la fête du Saint Nom de Marie à l'Eglise universelle en 1721. La fête du Saint Nom de Marie fut placée au 12 septembre par Pie X lors de la grande réforme du  Bréviaire romain[1]. La fête du Saint Nom de Marie a disparu lors de la réforme du calendrier par Paul VI (1969), mais lui a laissé une messe votive ce qu'a ratifié Jean-Paul II dans Les messes en l'honneur de la Vierge Marie, publié à Rome le 15 août 1986, où la vingt-et-unième messe est en l'honneur du saint Nom de Marie.


    [1] Pie X : constitution apostolique « Divino afflatu », 1° novembre 1911.

  • Saint Guy d'Anderlecht (12 septembre)

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    Lu sur wikipedia :

    Saint Guidon d'Anderlecht (également connu comme Guy d'Anderlecht), né vers 950 à Anderlecht et mort le 1, parfois surnommé « le pauvre d'Anderlecht », fut sacristain à la chapelle Notre-Dame de Laeken. Il devint marchand, puis pèlerin à Rome et à Jérusalem, avant de revenir enseigner dans son Brabant natal. Liturgiquement il est commémoré le .

    Biographie

    Fils de pauvres paysans brabançons Guidon se fait très tôt remarquer pour sa charité chrétienne, si bien qu'à l'âge de 15 ans, on le surnommait déjà « l'ange du village » (d'Anderlecht). Ce village du duché de Brabant se trouvait à quelques kilomètres à l'ouest de la ville de Bruxelles. Anderlecht est aujourd'hui une commune de Bruxelles.

    D'après des récits dont la valeur historique est incertaine, un riche négociant lui propose, un jour, de le prendre à son service l'assurant qu'avec un travail rétribué il lui serait plus facile d'aider les pauvres. Quelques jours plus tard, la cargaison dont Guy avait la responsabilité est perdue lorsque le bateau qui la transportait coule dans la Senne. Son employeur le chasse.

    Guidon part alors pour un long pèlerinage à Rome, puis à Jérusalem. À Rome, il rencontre le doyen du chapitre d'Anderlecht, Wonedulphe (ou Onulphe), qui le supplie de revenir dans son village pour le faire profiter de ses conseils de piété. Ses compagnons de voyage meurent les uns après les autres au cours du voyage de retour. Guy rentre seul en Brabant.

    Le , Guidon meurt de dysenterie à Anderlecht après de longues années d'enseignement.

    Culte et souvenir

    Dans les années qui suivent sa mort des miracles se produisent sur sa tombe. La vénération des fidèles augmente.

    • Guidon a été canonisé le , sous Odon évêque de Cambrai, ceci explique pourquoi on a fêté longtemps la Saint Guidon le 2, mais liturgiquement il est en fait commémoré le . Les reliques de ce saint homme sont conservées dans la basilique Saint-Servais, à Grimbergen, sous l'autel de saint Servais.
    • Guidon est le saint patron des commerçants, des marchands de bestiaux, des paysans, des domestiques, des sacristains, des carillonneurs et sonneurs de cloches, des pèlerins, des célibataires3 et des transporteurs de marchandises. On l'invoque également contre la dysenterie.
    • À Anderlecht, la collégiale Saints-Pierre-et-Guidon perpétue sa mémoire car elle a donné son nom au quartier populaire du centre d'Anderlecht et à la station de métro qui le dessert.

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    1. Le prénom de Guy se transforme parfois en Guidon.
    2.  Histoire de Saint Guidon [archive]
    3.  « Célibataires, il existe un saint pour vous ! » [archive], sur fr.aleteia.org.
  • L'ECLJ présente un nouveau rapport sur “La persécution des chrétiens ex-musulmans en France et en Europe”

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    Titre

    Madame, Monsieur,

    L'ECLJ (European Centre for Law & Justice) est fier de vous présenter son nouveau rapport sur “La persécution des chrétiens ex-musulmans en France et en Europe” (cliquez ici pour lire).

    Depuis mars 2021, l’ECLJ va à la rencontre d’anciens musulmans convertis au christianisme, en France et dans d’autres pays européens. Partout le constat est le même : si quitter l’islam est déjà difficile, se convertir au christianisme est encore plus dangereux.

    De nombreux convertis nous ont témoigné des menaces et violences qu’ils ont subies en raison de leur amour pour le Christ. Des convertis sont battus, des jeunes filles sont séquestrées ou renvoyées « au bled » pour y être mariées de force… Souvent, les liens familiaux sont rompus : le converti doit se résigner à tout quitter pour suivre le Christ : sa famille, son emploi, son quartier. Il sont plusieurs centaines chaque année à témoigner ainsi de leur foi, souvent dans l’indifférence des pouvoirs publics, mais aussi, trop souvent, des autres chrétiens.

    Un tel contrôle social et une telle violence ne sont pas acceptables en Europe: la liberté de quitter l’islam doit être garantie.

    Téléchargez et partagez ce rapport sur cette page de notre site internet.

    Signez notre pétition pour la défense de la liberté de religion

  • Elizabeth II : la dernière souveraine chrétienne ?

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    D'Amélie Gazeau  sur RCF :

    ELIZABETH II ÉTAIT-ELLE LA DERNIÈRE REINE CHRÉTIENNE ?

    9 septembre 2022

    Elisabeth II et son mari à l'église

    Elisabeth II et son mari à l'église

    Après 70 ans de règne, la reine Elizabeth II s’est éteinte hier après-midi à l’âge de 96 ans. Son sacre eut lieu le 2 juin 1953 à l’abbaye de Westminster. Lors de cette cérémonie a eu lieu le rite sacré de l’onction.  Un rite qui remonte à Salomon et qui fit d’elle le gouverneur suprême de l’Eglise d’Angleterre. Que symbolise-t-il ? Peut-on dire que “le dernier monarque chrétien” est mort ?

    Le couronnement d’Elizabeth II, entre tradition et modernité

    Le 2 juin 1953, le monde entier a les yeux rivés sur son écran de télévision. Elizabeth Alexandra Mary Windsor s’apprête à devenir reine d’Angleterre un an après la mort de son père, le roi George VI. Pour la première fois, le couronnement d’un souverain va être entièrement retransmis à la télévision. Plus de 750 commentateurs décryptent la cérémonie en 39 langues pour plus de 275 millions de téléspectateurs à travers le monde.

    Dans l’abbaye de Westminster, 8000 invités attendent la sixième femme à monter sur le trône de l’Empire britannique. Ce jour-là, Elizabeth II accepte de régner sur les peuples d’Angleterre et du Commonwealth mais, elle est avant tout sacrée reine devant Dieu. Elle devient ainsi “Reine par la grâce de Dieu, défenseur de la foi” (Dei Gratia Regina Fidei Defensor). Au moment le plus solennel de la cérémonie, dirigée par l’archevêque de Canterburry, Elizabeth II est ointe avec du Saint chrême, un rite qui remonte à Salomon et qui fait de la nouvelle souveraine une servante de Dieu. Sacré, ce moment est le seul à ne pas avoir été filmé.

    L’onction : Elizabeth II est choisie par Dieu

    Avant de s’agenouiller sur la chaise du roi Edouard ou chaise du couronnement, Elizabeth quitte tous les symboles royaux qu’elle porte. Quittant son lourd manteau de pourpre et ses bijoux, la reine revêt une simple robe en lin blanc, l’une des septs tenues de la cérémonie, symbolisant son dépouillement devant Dieu. On tend au-dessus d’elle un “dais”, un linge blanc en dentelle.

    Lire la suite