Sur CNews avec Aymeric Pourbaix (3/4/2022) : (cliquer sur l'image pour accéder à l'émission)
Foi - Page 278
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Des écrivains en quête de Dieu
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Erquelinnes : chemins de Carême avec Ste Thérèse de Lisieux et vénération des reliques
De RCF radio (Elise Vanesche) :
Les chemins de Carême avec Ste Thérèse de Lisieux et vénération des reliques à Erquelinnes
7/04/2022Alors que l’église Ste Thérèse d’Erquelinnes se prépare à accueillir son reliquaire, 4 conférences ont été organisées autour des textes de Sainte Thérèse de Lisieux.
Sainte Thérèse de LisieuxJe passerai mon Ciel à faire du bien sur la Terre, je ferai tomber une pluie de roses.
Telle est la promesse de l’intercession faite par sainte Thérèse avant de mourir. Son témoignage offre un véritable soutien pour garder la foi et porteur d’espérance.
4 rencontres avec Sainte Thérèse, pour se préparer à fêter Pâques.
Alors que l’église Ste Thérèse d’Erquelinnes se prépare à accueillir son reliquaire, 4 conférences ont été organisées autour des textes de Sainte Thérèse de Lisieux. 4 Rencontres auxquelles votre radio s’est rendue afin de vous les retransmettre en podcasts. Ils sont disponibles sur notre site rcf.be ou sur l’application RCF, radio 1RCF Belgique.
Les abbés Philippe Pêtre, Paul Scolas, Philippe Vermeersch et Jacques Hospied ont prêtés leur voix aux écrits de la petite Thérèse centrés autour de 4 thèmes : « Partage et souci des autres », « Pardon et miséricorde », « Pénitence et la petite voie... », « Prière et spiritualité ».
Thérèse novice, en janvier 1889 Laissez la petite Thérèse vous prendre par la main et vous accompagner sur ce chemin jusqu'à la lumière de Pâques.
Visite de Ste Thérèse à Erquelinnes du lundi 25 avril au dimanche 1er mai
Un pèlerinage sera organisé en l’église Ste Thérèse d’Erquelinnes à l’occasion de l’arrivée du « reliquaire de sainte Thérèse dit du Centenaire », du lundi 25 avril au dimanche 1er mai 2022. Ce reliquaire, qui tire son nom du centenaire de la mort de la sainte en 1997 (année où il a commencé à voyager) a depuis traversé de nombreux pays à travers le monde. Plusieurs événements seront organisés autour de cette venue exceptionnelle, dont une journée de pèlerinage présidée par Mgr Guy Harpigny, le 1er mai.
Les reliques de sainte Thérèse ©P.RAZZOCIRIC Quel est le sens de la vénération des reliques de sainte Thérèse ?
« Recevoir les reliques de sainte Thérèse, c’est recevoir la personne elle-même, car nous la croyons vivante, et nous croyons qu’elle intercède pour nous », explique le Père Olivier Ruffray.
« C’est comme recevoir une sœur, une amie qui nous veut du bien. » C'est aussi croire, comme le dit Thérèse qu'elle est « notre sœur, notre amie ».
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Bruxelles (Cambre), 13 avril : Concert du Mercredi Saint - Les Sonates du Rosaire - Les Mystères Douloureux (Biber)
Concert du Mercredi Saint - Les Sonates du Rosaire - Les Mystères Douloureux ce mercredi 13/04 2022 à 20H
Les Grandes Heures de la Cambre vous invitent à ouvrir le Triduum Pascal avec Les Sonates du Rosaire "les Mystères douloureux" de Heinrich Biber 1676
Un des grands chefs d'oeuvre de la musique baroque pour violon pour une impressionnante méditation dont l'écriture étonne par sa modernité.
Au violon Jeanne Mathieu
A l'orgue Lionel Desmeules
Lecteur : Claude Vonin
Prix d'entrée : 20 euros, Etudiants : 15 euros
Claude Vonin : comédien, violoniste, poète, réalisateur. Derniers spectacles et films : « Souffle Musical à travers le temps 2016 », « Totus Cordus 2017 », « La Vieille Dame et le Merle 2020 »… www.claudevonin.com -
«Soyons fiers d’être chrétiens catholiques» (l'archevêque de Brazzaville)
De Vatican News (Donatien Nyembo SJ) :
Mgr Manamika : «Soyons fiers d’être chrétiens catholiques»
En visite au Vatican, l’archevêque de Brazzaville, Monseigneur Bienvenu Manamika a rencontré le Pape François. Dans l’entretien qu’il a accordé à Vatican News, il évoque plusieurs sujets notamment la vie de son diocèse, la cause de canonisation du cardinal Émile Biayenda et le synode sur la synodalité.
Le 21 novembre 2021, le Saint Père avait accepté la renonciation au gouvernement apostolique de l’archidiocèse métropolitain de Brazzaville, en République du Congo, présentée par Mgr Anatole Milandou. Le même jour, il nommait pour lui succéder, Mgr Bienvenu Manamika, qui était son coadjuteur.
En visite, au Vatican où il a rencontré le Pape François, Mgr Manamika est revenu sur sa nouvelle charge, avouant que «plus un diocèse est grand, plus les difficultés le sont également. Et les joies de même». En d’autres termes, «les joies sont là, les difficultés sont là. Nous n'inventerons pas la roue, mais nous allons travailler pour consolider les acquis [...] Je me jette à l'eau en toute confiance, en essayant de faire la volonté de Dieu comme l'Église le veut», a-t-il déclaré.
Interrogé, par ailleurs, sur ses relations avec son prédécesseur, l’archevêque de la capitale congolaise a évoqué les souvenirs d’un père spirituel et d’un collaborateur dans la vigne du Seigneur. «Nos relations ont toujours été cordiales. J'ai été heureux de travailler avec lui et je continue à bénéficier de son appui spirituel et de ses conseils», nous a-t-il confié.
Assemblée du clergé de Brazzaville
Du 26 juin au 2 juillet 2022, se tiendra à Brazzaville une grande assemblée qui réunira les prêtres de Brazzaville au tour de leur évêque pour repenser leur identité sacerdotale, mieux la consolider. Cette assemblée qui portera sur la communion va se dérouler «dans un contexte marqué par de nouvelles mentalités dans la société et dans l’Église, contexte de tiraillement parfois entre la Tradition de l’Église et des habitudes acquises, de tension entre les intérêts personnels et communautaires». Pour l’ordinaire de Brazzaville, les consultations en cours en vue de cette assemblée concerne l’ensemble des baptisés dont les contributions se recueilleront à travers les conseils pastoraux paroissiaux.
«Le but de cette Assemblée est de consolider la communion au sein du Peuple de Dieu (communion entre clercs, consacrés et tous les baptisés pour un mieux-être en Eglise), cela implique de revisiter notre identité chrétienne en général et sacerdotale en particulier. Il s’agit aussi de remettre la confiance là où elle s’est émoussée, particulièrement dans la gestion du bien commun, de panser les blessures qui existent certainement, de recréer des passerelles là où elles sont défaites, de redonner de la crédibilité à nos services, bref d’insuffler un renouveau là où le sel s’est affadi et là où la lumière a pali.».
Après vingt ans à la tête de l’archidiocèse de Brazzaville, Mgr Anatole Milandou cède la place à Mgr Bienvenu Manamika.
Marche synodale à Brazzaville
En communion avec l’Église universelle, l’Église-famille de Dieu qui est à Brazzaville poursuit sa marche synodale vers le synode de 2023 sur la synodalité. Mgr Manamika remarque qu’il a fallu un travail de longue haleine, ayant impliqué «la conférence épiscopale, les prêtres jusqu'aux communautés religieuses, pour expliquer ce concept [de synodalité] à tous les fidèles». «Les gens sont enchantés de savoir qu’ils sont consultés par le Saint-Père. Vous voyez, c'est extraordinaire: “Nous sommes consultés, donc nous sommes“. On se sent Église.», a expliqué le prélat congolais pour qui les fidèles, loin d’être sceptiques, ont été joyeusement surpris par cette démarche synodale. Ainsi, ce synode est le fruit de l’Esprit-Saint qui souffle comme Il veut. «Mais il va falloir que tout le travail remonte dans toute sa pureté», avertit-il.
Face à la tourmente que vit l’Église, cette dernière a besoin d’écouter tous ses enfants par ce synode qui devient le kairos, le temps favorable pour réapprendre à marcher ensemble. Le message fort de l’archevêque de Brazzaville à tous les fidèles chrétiens du Congo-Brazzaville et d’ailleurs est le suivant : «Soyons fiers d'être chrétiens, soyons fiers d'être chrétiens. N'ayons pas peur d'afficher notre foi. Ne nous laissons pas embarquer par n'importe quoi et par n'importe qui. Nous sommes chrétiens catholiques. Nous avons des bases solides. Nous avons tout ce qu'il faut pour pouvoir continuer à être fort. N'ayons pas peur non plus. Le Christ l'a dit, il a aussi promis que les puissances de la mort ne l'emporteraient sur cette Église.».
Mgr Manamika au Vatican
Le mercredi 6 avril 2022, le Saint-Père a reçu en audience Monseigneur Bienvenu Manamika, archevêque de Brazzaville. C’était en marge d’une mission conjointe de la conférence épiscopale et de l’État congolais. «Nous avons parlé du futur voyage du Saint-Père dans le bassin et autour du bassin du Congo», a déclaré l’archevêque de Brazzaville sans plus de détails. Pour la ministre congolaise de l’environnement qui prenait également part à cette mission, l’État congolais sollicite, d’une part, une visite du Pape François au Congo-Brazzaville, à l’occasion de la célébration, l’année prochaine des 140 ans de l’évangélisation du pays ; et d’autre part, l’organisation d’un synode sur le bassin du Congo, à l’image de celui sur l’Amazonie.
Au Vatican, Mgr Manamika n’a pas manqué de s’informer sur l’évolution de la cause du serviteur de Dieu, le cardinal Émile Biayenda, affectueusement appelé «le Bon Cardinal» au Congo. Pour lui, le cardinal Biayenda est un saint et sa notoriété est incontestable. Malgré le retard enregistré par l’Église du Congo, «la cause est assez avancée. Il y a eu comme un sursaut, un ressaisissement de notre part [l’église du Congo]». Le procès se poursuit donc normalement, affirme Mgr Manamika. «J'ai rencontré les autorités compétentes et tous ceux qui travaillent là-dessus. J'en sors très satisfait tout en disant que nous devons continuer à y travailler.».
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Liège : Semaine Sainte & Semaine Pascale 2022 à l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy 132)
Plus d’informations : sursumcorda@skynet.be.
Tel. +32 (0) 4 344 10 89
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Le dernier conclave et ces questions négligées sur Dieu et l'homme
Un article de Sandro Magister sur Settimo Cielo (traduction de Diakonos.be) :
Le dernier conclave et ces questions négligées sur Dieu et l'homme
Il suffit de jeter un œil aux deux derniers actes du pontificat de François, la réforme décousue de la Curie et le procès surréaliste pour les catastrophes financières de la Secrétairerie d’État pour comprendre à quel point ce dernier s’achève à la dérive, d’autant plus qu’il s’agit de deux points clés de l’agenda que le conclave de 2013 avait confié à ce nouveau pape qu’on avait été cherché « au bout du monde ».
Ce conclave restera dans l’histoire comme le plus médiocre et le plus mondain du siècle dernier, puisqu’il s’est joué sur des questions terre à terre telles que les pouvoirs de la Curie, le mépris pour les candidats italiens, la rivalité entre centre et périphérie et les déboires financiers. C’est-à-dire ces questions mêmes qui avaient pris le pas sur le pontificat de Benoît XVI en repoussant à la marge ses propres priorités, qu’il aura prêchées inlassablement à une Église trop distraite pour en comprendre l’importance.
Les priorités sur lesquelles Joseph Ratzinger insistait étaient et restent ces questions capitales qui sont vitales pour l’Église. Il les avait évoquées dans sa mémorable homélie « pro eligendo pontefice » du 18 avril 2005, à la veille de son élection au pontificat. Ce sont ces mêmes questions qu’il avait répétées dans sa touchante lettre aux évêques du 10 mars 2009 :
« À notre époque où dans de vastes régions de la terre la foi risque de s’éteindre comme une flamme qui ne trouve plus à s’alimenter, la priorité qui prédomine est de rendre Dieu présent dans ce monde et d’ouvrir aux hommes l’accès à Dieu. Non pas à un dieu quelconque, mais à ce Dieu qui a parlé sur le Sinaï ; à ce Dieu dont nous reconnaissons le visage dans l’amour poussé jusqu’au bout (cf. Jn 13, 1) – en Jésus Christ crucifié et ressuscité. […] Conduire les hommes vers Dieu, vers le Dieu qui parle dans la Bible : c’est la priorité suprême et fondamentale de l’Église et du Successeur de Pierre aujourd’hui ».
Et aujourd’hui ? Les questions qui occupent le devant de la scène dans l’Église sont celles qui sont imposées par la culture dominante : le clergé marié, les femmes prêtres, l’homosexualité érigée en vertu, la démocratie au lieu de la hiérarchie. Avec son « chemin synodal », l’Église d’Allemagne est emblématique de cette soumission à l’esprit du temps, même si le Pape François lui a donné une petite tape sur les doigts en public et en privé – la dernière fois, le 28 mars dernier, en recevant en audience le chef des évêques de Pologne, très inquiet – mais sans que les fauteurs de trouble ne reculent d’un pouce, du cardinal de Munich Reinhard Marx au président des évêques allemands Georg Bätzing, en passant par le cardinal et rapporteur général du synode sur la synodalité Jean-Claude Hollerich, qui considèrent tous que la morale sexuelle telle qu’elle se trouve dans le Catéchisme de l’Église catholique a vécu, et pas seulement elle.
Au prochain conclave, il ne fait aucun doute que certains cardinaux essayeront de remettre les mêmes thèmes au centre des débats pour le choix d’un nouveau Pape. En laissant à nouveau de côté les véritables questions sur lesquelles l’Église tient ou tombe.
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Corée du Sud : 40 jours de mobilisation pour la Vie
Du site des Missions Etrangères de Paris :
Séoul : les chrétiens sud-coréens invités à participer à la campagne « 40 jours pour la vie »
6/04/2022
Du 3 mars au 10 avril, à l’invitation de l’archidiocèse de Séoul, de l’organisation locale pro-vie Beautiful Picket et de la Pro-Life Medical Association, les chrétiens sud-coréens étaient invités à participer à la campagne « 40 jours pour la vie ». Depuis 2021, l’avortement a été décriminalisé dans le pays, mais sans loi pour l’encadrer. Le père Park Jung-woo, responsable du comité pour la vie de l’archidiocèse de Séoul, estime que « même les plus petites actions peuvent contribuer à sauver une vie ».Une chrétienne sud-coréenne à Séoul durant la campagne « 40 jours pour la vie ».
Du 3 mars au 10 avril, tout au long du temps du Carême, les chrétiens sud-coréens étaient invités à participer à la campagne internationale « 40 jours pour la vie », proposant des temps de prière, de jeûne et de volontariat afin de sensibiliser la population locale à la protection de la vie et contre l’avortement. Dans le cadre de cette initiative, selon une information du Catholic Times of Korea publiée le 3 avril, des catholiques coréens sont descendus dans la rue avec des affiches et des slogans pro-vie. À Séoul, la capitale, on pouvait ainsi voir un jeune catholique devant l’université de Hongik, en train de tenir une pancarte affichant « S’il vous plaît, protégez la vie ».
« Les fœtus sont des êtres humains dès leur conception. S’il vous plaît, protégez-les », demandait une autre affiche. Durant ces rassemblements pro-vie, des militants ont également distribué un livret contenant des textes et des photos soutenant des messages contre l’avortement et confiant des intentions de prière pour la fin de l’avortement. Ce livret a été préparé par Beautiful Picket, une organisation coréenne pro-vie. « Priez pour la fin de l’avortement, pour un monde sans avortement », demandait notamment un de ces messages. Le livret suggère également l’organisation d’une journée de prière pour les futures mères.
« Il y a des gens qui prient pour une société où la vie est respectée »
Cecilia Bae Seong-mi, une catholique de 53 ans de la paroisse de Sinsu-dong, à Séoul, a participé à la campagne en rejoignant une des marches pour la vie. « Je me suis sentie comme un fœtus dans cette situation. En priant silencieusement au milieu de la rue, en voyant les gens passer, je ne peux pas le dire haut et fort mais je crie silencieusement ‘je suis en vie’, comme le fœtus, même si j’ai l’impression de rester debout à ne rien faire. Je remercie Dieu de m’avoir donné cette opportunité de ressentir cela », raconte-t-elle.
Gloria Lee Ye-jeong, une paroissienne de 31 ans de l’église Gocheok-dong, à Séoul, explique qu’elle n’a cessé de prier silencieusement pour la protection de la vie depuis qu’elle a découvert la campagne pro-vie. « La prière pour enfin reconnaître et défendre le caractère sacré de la vie est essentielle dans une société qui considère la sexualité simplement comme un divertissement et non comme la conception de la vie », confie-t-elle.
Gloria Lee ajoute qu’elle a été surprise quand elle a entendu parler de la campagne pour la première fois. « Je pensais que c’était seulement à l’étranger, mais j’ai été surprise d’apprendre qu’ils faisaient cela aussi dans notre pays. Je suis heureuse qu’il y ait des gens qui prient ici pour une société où la vie est respectée », ajoute-t-elle.
Soutien de l’archidiocèse de Séoul, de la Pro-Life Medical Association et de Beautiful Picket
Le père Park Jung-woo, responsable du comité pour la vie de l’archidiocèse de Séoul, estime que même si une petite action peut aider à sauver une vie, c’est déjà merveilleux. « Un petit acte militant peut contribuer à sauver une vie, en changeant les cœurs de ceux qui croient en la puissance de la prière pour changer la situation et de celles qui songent à avorter », confie le prêtre. La campagne chrétienne internationale « 40 jours pour la vie » a été lancée initialement en 2007 par un groupe pro-vie au Texas, dans le but de dénoncer « l’injustice de l’avortement ». La campagne a attiré plus d’un million de personnes dans le monde entier, dans près de mille villes et 63 pays, et contribuant, selon le groupe, à sauver près de 20 786 vies de l’avortement. La campagne aurait incité 229 personnes à cesser des activités liées à l’avortement et elle aurait conduit à la fermeture de 114 centres d’avortement.
En juin 2021, le comité pour la vie de l’archidiocèse de Séoul, la Pro-Life Medical Association et l’organisation Beautiful Picket se sont associés pour exprimer leur solidarité avec la campagne en décidant de marquer l’événement tous les ans en Corée du Sud. En avril 2020, la Cour constitutionnelle sud-coréenne avait jugé l’interdiction de l’IVG contraire à la Constitution, et demandé au gouvernement de modifier la législation. En janvier 2021, le Parlement a voté des mesures législatives déclarant la criminalisation de l’avortement comme anticonstitutionnelle et en appelant à abroger les lois précédentes. Aujourd’hui, l’avortement est décriminalisé dans le pays mais sans loi pour l’encadrer ; une loi serait en préparation pour décriminaliser l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse, en cas de viol jusqu’à la 24e semaine.
(Avec Ucanews)
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PAYS-BAS - La solitude des catholiques et le rêve d'un nouveau mouvement missionnaire en Europe
Une dépêche de l'Agence Fides :
EUROPE/PAYS-BAS - La solitude des catholiques néerlandais et le redémarrage de l'évangélisation à partir de petits groupes
5 avril 2022
Utrecht (Agence Fides) - La solitude des catholiques et la difficulté des jeunes générations insérées dans le contexte culturel actuel à comprendre et à reconnaître le langage de l'Église : tels sont les thèmes cruciaux qui sont ressortis de la discussion d'hier, lors de la rencontre des Directeurs Diocésains des Œuvres Pontificales Missionnaires aux Pays-Bas, à laquelle a participé le Père Dinh Anh Nhue Nguyen O.F.M. Conv., Secrétaire général de l'Union Pontificale Missionnaire.
"Je rêve d'un nouveau mouvement missionnaire en Europe, y compris aux Pays-Bas, dans lequel les petits groupes sont dirigés par le Saint-Esprit. Une mission, donc, qui part des origines et qui est aussi vitale que la respiration, qui est "l'essence de la vie quotidienne".
La mission, c'est être envoyé pour évangéliser, pour annoncer l'Evangile", a déclaré le Secrétaire Général de l'UPM (PUM) dans son discours sur le charisme des OPM et sa mission en Europe. Chaque baptisé a cette tâche, que Jésus a confiée à ses premiers disciples. La mission et l'évangélisation sont l'œuvre du Saint-Esprit, nous, les humains, n'en sommes que l'instrument. Il n'y a pas de stratégie pour la mission. Nous n'avons que notre cœur avec lequel nous parlons et le feu de l'Esprit Saint".
Parmi les participants à la réunion figuraient Mgr Van den Hout, Évêque de Groningen-Leeuwarden et responsable de la mission et du développement, les secrétaires des missions des diocèses, le directeur du bureau missionnaire du diocèse de Roermond, le directeur national de Missio Pays-Bas, le père Vincent Goulmy, et le coordinateur du bureau de Missio Pays-Bas.
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Bruxelles (église du Saint-Sacrement), 14 mai : Consécration de l'Union Européenne et de ses institutions au Seigneur Jésus
Consulter le PDF pour des précisions sur cette initiative
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Quentin Moreau réédite les Trois Ages de la Vie Intérieure du Père Garrigou-Lagrange
par Réginald Garrigou-Lagrange
La vie de la grâce est le commencement de la vie du ciel. Née au baptême, elle atteint son plein épanouissement dans la sainteté, antichambre de la gloire céleste.
Voilà la doctrine que le père Réginald Garrigou-Lagrange expose et développe dans son maître-ouvrage qui vient de paraître et que nous avons la joie de vous présenter.
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Dans son rêve de fraternité, François oublierait-il le péché originel ?
De Sandro Magister sur Settimo Cielo :
Dans son rêve de fraternité, François oublie le péché originel
(s.m.) Reçu et publié. L'auteur de la lettre, Antonio Caragliu, est avocat au barreau de Trieste et membre de l'Union italienne des juristes catholiques.
*
Cher Magister,
Je pense que les oscillations de jugement et les contradictions du pape François sur le sujet de la guerre remontent essentiellement à son redimensionnement du péché originel.
Comme l'a vivement souligné Pietro De Marco dans son article paru dans Settimo Cielo il y a quelques jours, il verse dans l'utopisme typique du socialisme humanitaire, qui se fonde sur l'évitement plus ou moins conscient du péché originel. D'où son appel à une fraternité chrétiennement équivoque (Caïn et Abel n'étaient-ils pas frères ?). D'où sa dénonciation de la production et du trafic d'armes comme cause ultime et déterminante des guerres (une affirmation qui, entre autres, contredit le Catéchisme de l'Église catholique au paragraphe 2316).
Le fait est que Jorge Mario Bergoglio est le fils spirituel de ce "marxisme du cœur" bien représenté par le personnage de Don Benedetto dans le roman d'Ignazio Silone "Le pain et le vin" (1936). Pour Don Benedetto, le christianisme et le marxisme ont le même objectif, à savoir transformer la société actuelle, haineuse et corrompue, afin que "la vérité et la fraternité règnent au lieu de la haine et de la tromperie ; le travail vivant règne au lieu de l'argent".
En définitive, les oscillations et les incertitudes qui entourent la doctrine de la guerre juste sont le produit d'une anthropologie chrétienne incertaine. Cela semble être apparu avec une clarté particulière dans la célèbre interview du pape avec Fabio Fazio. Partout où la référence au mystère du péché originel aurait pu éclairer le discours (par exemple, dans l'examen du passage de la création de l'homme au fratricide de Caïn et Abel, ou dans l'examen de la souffrance innocente des enfants) Bergoglio est resté silencieux : il ne l'a même pas mentionné.
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Guerre, avortement, migrants : Malte plutôt froide pour le pape
De Nico Spuntoni sur la Nuova Bussola Quotidiana :
Guerre, avortement, migrants : Malte plutôt froide pour le pape
4-04-2022
La visite apostolique de François à Malte s'est achevée, marquée par l'absence de la présidente du Parlement européen, la Maltaise Metsola, par les débarquements interdits au moment où il parlait d'accueillir les gens, par le voyage à Kiev "malvenu" à Moscou et par un message anti-avortement.
Hier s'est achevée une visite apostolique dont le mot d'ordre était "accueil", même si Malte aurait peut-être pu faire un plus grand effort pour accueillir le troisième Pape à poser le pied sur l'île. Samedi, en effet, dans les mêmes heures où Bergoglio rappelait aux Maltais qu'ils se trouvent dans "une position géographique cruciale, donnant sur la Méditerranée comme pôle d'attraction et lieu de salut pour tant de personnes ballottées par les tempêtes de la vie qui, pour différentes raisons, arrivent sur vos côtes", les autorités de La Valette ont refusé le débarquement à 106 migrants à bord du Sea Eye 4, qui s'est ensuite dirigé vers les côtes siciliennes.
L'absence de la présidente du Parlement européen, la catholique maltaise Roberta Metsola, est également à noter. Dans les mêmes heures où le pape lançait un appel à l'UE parce que "certains pays ne peuvent pas assumer tout le problème dans l'indifférence des autres", depuis son pays natal, Malte, la représentante populaire qui a succédé à David Sassoli était de retour après le succès international de son étape à Kiev, qui a même quelque peu éclipsé l'événement papal de deux jours.
Et en parlant du conflit en cours, dans le vol qui l'a conduit à l'aéroport de Luqa, François a expliqué que l'idée de son voyage dans la capitale ukrainienne est "sur la table". C'est un coup de théâtre si l'on considère qu'il y a quelques jours seulement, le jésuite Michael Czerny, l'un des deux cardinaux envoyés à la frontière polonaise en signe de solidarité de l'Église catholique avec le peuple ukrainien, avait rejeté l'hypothèse, affirmant que "le pape ne fait pas de parades" et qu'"avant de faire des gestes spectaculaires, nous devons œuvrer pour un cessez-le-feu immédiat".
Dans une interview accordée à Giovanni Panettiere du Quotidiano Nazionale, le préfet intérimaire du Dicastère pour le service du développement humain intégral avait également déclaré que le Pape "ne se déplace pas en se faisant tirer la soutane par l'un ou l'autre".
L'invitation à visiter Kiev avait été remise à Santa Marta par le maire Vitalij Klyčko, l'ambassadeur extraordinaire d'Ukraine auprès du Saint-Siège Andriy Yurash et le président Volodymyr Zelenskyj. Toutefois, un tel scénario pourrait ne pas plaire à Moscou s'il est vrai, comme le rapporte Massimo Franco de Corsera qui fait autorité, que les autorités russes ont informé la Secrétairerie d'État qu'elles sont prêtes à considérer un éventuel voyage du pape dans la capitale ukrainienne comme "une faveur pour les États-Unis". Il est difficile d'imaginer que François puisse atterrir à Kiev sans annuler en même temps la rencontre - toujours considérée comme probable - avec le patriarche de Moscou, Kirill. Compte tenu de l'importance des équilibres œcuméniques en jeu, il est permis d'imaginer que pour voir le Pape en Ukraine, il faudra d'abord surmonter l'opposition des dirigeants de l'Eglise orthodoxe russe.
La guerre n'a pas été le seul sujet au centre de la visite papale de deux jours : la question des migrants, qui figurait déjà en bonne place dans l'ordre du jour avant le départ, a pris une importance dramatique avec la nouvelle de la mort en mer Méditerranée de plus de 90 migrants partis de Libye. François a prié pour eux hier au centre "John XXIII Peace Lab" à Hal Far et a exprimé l'espoir que les migrants "deviendront des témoins des valeurs humaines essentielles pour une vie digne et fraternelle (...) une fois que la blessure du déchirement, du déracinement, sera guérie". S'adressant aux migrants présents dans le centre maltais, le pape a comparé leur expérience à celle des réfugiés ukrainiens vivant une guerre qu'il a qualifiée d'"injuste et sauvage".
Dans l'un des derniers pays qui n'a pas dépénalisé l'avortement, le Souverain Pontife a défendu cette législation, encourageant les Maltais à "continuer à défendre la vie depuis son commencement jusqu'à sa fin naturelle", les invitant toutefois à "la sauvegarder également à tout moment du rejet et de la négligence". Cela implique donc de préserver la "dignité des travailleurs, des personnes âgées et des malades" et de protéger les jeunes des "mirages qui laissent tant de vide à l'intérieur" : c'est-à-dire, selon François, "le consumérisme exaspéré, la fermeture aux besoins des autres et le fléau des drogues, qui étouffent la liberté en créant la dépendance".
Les politiciens maltais se souviendront-ils du message pro-vie du pape ? L'année dernière, un député indépendant a déposé un projet de loi visant à dépénaliser l'avortement. L'opposition nationaliste est clairement contre, la majorité travailliste aussi, mais avec plus de nuances, tandis que le président de la République George William Vella a déjà annoncé qu'il ne signerait jamais une telle mesure, et qu'il préfèrerait démissionner.
Lire aussi : https://www.kath.net/news/78036
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