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Foi - Page 279

  • Nigeria : le témoignage d'un survivant du massacre de la Pentecôte

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    Nigeria : Un survivant de l’attaque de la Pentecôte témoigne

    Le père Andrew Adeniyi Abayomi a vu ses paroissiens se presser autour de lui dans la sacristie ce dimanche 5 juin : « Père, s’il vous plaît, sauvez-nous ; père, priez ! ». Pendant ce temps, des terroristes massacraient les fidèles venus célébrer la Pentecôte en l’église St Francis Xavier à Owo, dans l’État d’Ondo. 41 sont morts et il y a eu de nombreux blessés. Le prêtre témoigne pour l’AED.

    Bénédiction de l’un des survivants de l’attaque terroriste du 5 juin 2022.

    Où étiez-vous quand l’attaque s’est produite ?

    J’étais encore dans le sanctuaire. J’avais fini la messe et j’étais en train de mettre l’encens dans l’encensoir pour préparer la procession devant l’église. C’est alors que j’ai entendu un bruit. J’ai cru que c’était une porte qui claquait, ou que quelqu’un était tombé, ou avait vu un serpent, parce que c’était déjà arrivé.

    Mais ensuite j’ai entendu un deuxième grand bruit et j’ai vu des paroissiens courir dans différentes directions dans l’église. Je suis resté là, sous le choc, me demandant ce qui se passait, quand quelqu’un a couru vers moi en criant : « Père, des inconnus armés ! »

    Avez-vous craint pour votre vie ?

    À ce moment-là, je ne craignais pas pour ma vie ; je pensais plutôt à sauver mes paroissiens. Certains d’entre eux ont trouvé le courage de verrouiller la porte d’entrée. J’ai exhorté les gens à se déplacer à travers le sanctuaire jusqu’à la sacristie. Certains paroissiens se sont échappés par là. Je suis resté dans la partie intérieure de la sacristie. Je ne pouvais pas bouger, car j’étais entouré d’enfants, tandis que des adultes se cramponnaient à moi, certains même à l’intérieur de ma chasuble. Je les ai protégés comme une poule protège ses poussins.

    J’ai entendu les voix de mes paroissiens : « Père, s’il vous plaît, sauvez-nous ; père, priez ! » Je les ai encouragés et calmés et je leur ai dit qu’ils ne devaient pas s’inquiéter, que j’étais en train de prier et que Dieu ferait quelque chose. J’ai entendu trois à quatre explosions, l’une après l’autre. Toute l’attaque était bien planifiée et a duré environ 20 à 25 minutes.

    Que s’est-il passé ensuite ?

    Enfin, nous avons reçu un message indiquant que les assaillants étaient partis. Nous avons quitté la sacristie et j’ai vu que certains paroissiens étaient morts, tandis que beaucoup étaient blessés. Mon esprit était troublé. J’ai supplié les gens de conduire nos frères et nos sœurs blessés à l’hôpital. J’ai commencé à déplacer certains des blessés à l’hôpital St. Louis et au centre médical fédéral (Federal Medical Centre) avec l’aide de paroissiens qui pouvaient conduire. Nous avons laissé les cadavres à l’église, tout en essayant de sauver les blessés.

    Le père Andrew Adeniyi Abayomi est le pasteur adjoint de l’église St Francis Xavier à Owo, dans l’État d’Ondo, au Nigeria

    L’État d’Ondo était calme, en particulier par rapport au nord du Nigéria et à la Middle Belt, bien qu’il y ait eu des tensions entre les bergers peuls et les agriculteurs chrétiens. Comment expliquez-vous ce soudain déchaînement de violence ?

    On a entendu dire que des groupes militants sont en train de mobiliser des gens dans le sud-ouest et dans d’autres régions du pays. On ne sait pas à quelle tribu, ou race ou groupe appartiennent les agresseurs. Même si pendant l’attaque, certains les ont vus, ils n’ont pas pu les identifier, car ils ne parlaient pas. Certains des agresseurs se sont déguisés en simples paroissiens pendant la messe. Ils ont prié avec nous pendant la messe jusqu’au début de l’attaque.

    Comment comptez-vous prendre soin des paroissiens blessés et endeuillés ?

    Nous avons déjà commencé à le faire en leur offrant des soins pastoraux, en leur rendant visite, en priant avec eux, en administrant le sacrement des malades et en les encourageant à garder vivante l’espérance. Nous sommes engagés davantage pour prendre soin de leurs familles et des personnes endeuillées. Le diocèse a fait appel à d’autres paroisses pour avoir du soutien. Des organisations gouvernementales et non gouvernementales, comme la Croix-Rouge, et d’autres groupes, même des groupes musulmans et des imams, nous aident matériellement et financièrement. La Croix-Rouge a été la plus active, faisant appel au grand public pour des dons de sang et du soutien matériel.

    Quels sont les plus grands besoins en ce moment ?

    Nous avons besoin d’un soutien matériel et financier pour prendre soin des victimes et des survivants. Nous avons également besoin de notre propre stratégie de sécurité. Pas très loin, il y avait du personnel de sécurité et la police, qui ne nous ont pas prêté secours, même si l’attaque a duré 20 minutes et que quatre artefacts ont explosé. Nous avons besoin de notre propre dispositif de sécurité.

    Après une expérience comme celle-ci, les gens se sentiront-ils en sécurité quand ils retourneront à l’église ?

    La peur s’est installée dans l’esprit de certains paroissiens. Cela dit, nous sommes déterminés à les aider à se remettre debout, à les garder forts dans la foi et à les réconforter en nous rapprochant de chacun, pas seulement de ceux et celles qui ont été directement touchés. Le but est d’établir un contact personnel avec eux, de les rendre plus forts et de leur rappeler que lorsque nous professons notre foi en Dieu, cela signifie que nous avons renoncé à toute notre vie. Cette vie n’est qu’un passage vers l’éternité – et l’éternité devrait être notre point focal.

    L’attaque a-t-elle renforcé ou affaibli leur foi ?

    Lors de ma rencontre avec mes paroissiens, j’ai vu que leur foi s’est renforcée, pas affaiblie.  Ils sont prêts et résolus. Je continue de prier pour eux, tous les jours, et la messe est offerte aux intentions de ceux qui sont encore à l’hôpital, pour les aider à se rétablir rapidement. La messe est également dite pour les âmes de ceux qui sont morts, qu’ils reposent en paix. Enfin, des messes sont offertes aux intentions de tous les membres de la paroisse afin qu’ils demeurent fermes dans la foi et vivants dans l’espérance.

  • 27 martyrs dominicains de la guerre civile espagnole sont désormais bienheureux

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    D'ALMUDENA MARTÍNEZ-BORDIÚ sur ACI Prensa :

    Héros de l'Église : 27 martyrs dominicains de la guerre civile espagnole sont désormais bienheureux !

    19 juin 2022

    Ce samedi 18 juin, le ciel et la terre - et surtout l'Espagne - sont en fête. La cathédrale de Séville a accueilli la cérémonie de béatification de 27 martyrs dominicains de la guerre civile espagnole.

    Parmi ces nouveaux héros de l'Église figurent 25 frères dominicains martyrisés à Almagro (Ciudad Real, Espagne) et à Almeria (Espagne), ainsi qu'un laïc dominicain qui a subi le martyre à Almeria et une moniale dominicaine de Huéscar (Espagne), qui est devenue la deuxième moniale dominicaine espagnole à être béatifiée dans l'histoire de l'Ordre.

    Il convient de noter que le pape François a approuvé la béatification de ces martyrs en décembre 2019, et bien que les préparatifs de la cérémonie aient commencé à ce moment-là, elle a finalement dû être reportée en raison de la pandémie de coronavirus.

    La cérémonie

    Par un samedi matin ensoleillé, il régnait une atmosphère de joie et d'attente dans la cathédrale de Séville. Parents, amis et membres de l'Ordre des Prêcheurs (Dominicains) occupaient les bancs de la partie centrale de l'église. 

    La messe a été présidée par le cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour les causes des saints. Dans son homélie, le cardinal Semeraro a rappelé la vie et le témoignage des nouveaux béatifiés et a souligné que Sœur Ascension, une religieuse dominicaine de Huéscar, a été tuée "après avoir été cruellement torturée pour avoir refusé de marcher sur le crucifix". Le cardinal a également souligné leur "témoignage sans paroles" et assuré que "la situation des chrétiens dans le monde n'est pas une vie facile, puisqu'ils sont appelés à la sainteté".

    Exécutés pour avoir défendu leur foi à Almagro

    Sur ces 27 martyrs, 20 étaient des frères du couvent de l'Assomption d'Almagro (Espagne). Au cours de l'été 1936, année du début de la guerre civile espagnole, ces frères ont été expulsés du couvent et détenus dans une maison, où ils ont été martyrisés. 

    La cause est dirigée par Ángel Marina Álvarez, prieur de la communauté, et avec lui les prêtres Manuel Fernández, Camazón Junquera, Antonio Trancho, Luis Suárez, Eduardo Sainz, Pedro López et José Garrido, professeurs responsables de la formation des plus jeunes frères, ont été béatifiés. Ainsi que les frères coopérateurs Arsenio de la Viuda, Ovidio Bravo, Dionisio Pérez et Mateo de Prado, chargés de l'organisation du couvent. Les frères étudiants Francisco Santos, Sebastián Sainz, Paulino Reoyo, Santiago Aparicio, Ricardo Manuel López et Justo Vicente, et enfin, les novices Fernando García de Dios et Antolín Martínez-Santos, les plus jeunes, qui ont perdu la vie en défendant leur foi alors qu'ils n'avaient que 20 ans.

    Les reliques de ces nouveaux bienheureux peuvent être vénérées au couvent Santo Tomás de Aquino à Séville. 

    Les héros d'Almeria

    À Almería, six membres de l'ordre des prêcheurs ont été arrêtés, emprisonnés et finalement abattus dans différentes parties de la province. Les restes de certains d'entre eux sont conservés dans le panthéon dominicain du cimetière de la ville, mais d'autres n'ont jamais pu être localisés. Du couvent de la ville ont été martyrisés les prêtres Juan Aguilar, un musicien, Tomás Morales, un enseignant, et Fernando Grund, un orateur renommé. Ainsi que les frères coopérateurs Fernando de Pablos et Luis Mª (Ceferino) Fernández. Le laïc Fructuoso Pérez Márquez, journaliste et éditeur du journal espagnol La Independencia, a également été béatifié pour la même cause. 

    Une deuxième moniale dominicaine béatifiée

    La religieuse dominicaine Sœur Ascensión de San José, du monastère Madre de Dios à Huéscar, a également été béatifiée. Elle a été torturée puis assassinée en février 1937, à l'âge de 76 ans. Elle est la deuxième moniale dominicaine à être béatifiée en Espagne à ce jour. Ses restes sont conservés dans le monastère dominicain de Baza.

  • Solennité du « Corpus Domini  » (Fête Dieu) : une homélie de Benoît XVI

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    Solennité du « Corpus Domini  » (Fête Dieu) : Homélie de Benoît XVI

    archive 3 juin 2010 (zenit.org)

    Chers frères et sœurs !

    Le sacerdoce du Nouveau Testament est étroitement lié à l’Eucharistie. C’est pourquoi aujourd’hui, en la solennité du Corpus Domini, presque au terme de l’Année sacerdotale, nous sommes invités à méditer sur la relation entre l’Eucharistie et le Sacerdoce du Christ. C’est dans cette direction que nous orientent également la première lecture et le psaume responsorial, qui présentent la figure de Melchisédech. Le bref passage du Livre de la Genèse (cf. 14, 18-20) affirme que Melchisédech, roi de Shalem, était « prêtre du Dieu Très Haut », et pour cette raison « apporta du pain et du vin » et « bénit Abraham », qui venait de vaincre une bataille ; Abraham lui-même lui donna le dixième de chaque chose. Le psaume, à son tour, contient dans la dernière strophe une expression solennelle, un serment de Dieu lui-même, qui déclare au Roi Messie : « Tu es prêtre à jamais selon l’ordre de Melchisédech » (Ps 110, 4) ; ainsi le Messie est proclamé non seulement Roi, mais également Prêtre. C’est de ce passage que s’inspire l’auteur de la Lettre aux Hébreux pour son discours ample et articulé. Et nous lui avons fait écho dans le refrain : « Tu es prêtre pour toujours, Christ Seigneur » : comme une profession de foi, qui acquiert une signification particulière en la fête d’aujourd’hui. C’est la joie de la communauté, la joie de l’Eglise entière, qui, en contemplant et en adorant le Très Saint Sacrement, reconnaît en celui-ci la présence réelle et permanente de Jésus Prêtre souverain et éternel.

    La deuxième lecture et l’Evangile portent en revanche l’attention sur le mystère eucharistique. C’est de la Première Lettre aux Corinthiens (cf. 11, 23-26) qu’est tiré le passage fondamental où saint Paul rappelle à cette communauté la signification et la valeur de la « Cène du Seigneur », que l’apôtre avait transmises et enseignées, mais qui risquaient de se perdre. L’Evangile est, en revanche, le récit du miracle des pains et des poissons, rapporté par saint Luc : un signe attesté par tous les évangélistes et qui pré-annonce le don que le Christ fera de lui-même, pour donner la vie éternelle à l’humanité. Ces deux textes mettent en relief la prière du Christ, alors qu’il rompt le pain. Il y a naturellement une nette différence entre les deux moments : lorsqu’il partage les pains et les poissons pour les foules, Jésus remercie le Père céleste pour sa providence, certain qu’il ne fera pas manquer de nourriture à toutes ces personnes. Au cours de la Dernière Cène, en revanche, Jésus transforme le pain et le vin en son propre Corps et Sang, afin que les disciples puissent se nourrir de Lui et vivre en communion intime et réelle avec Lui.

    La première chose qu’il est nécessaire de toujours se rappeler est que Jésus n’était pas un prêtre selon la tradition hébraïque. Sa famille n’était pas sacerdotale. Il n’appartenait pas à la descendance d’Aaron, mais à celle de Juda, et juridiquement la voie du sacerdoce lui était donc fermée. La personne et l’activité de Jésus de Nazareth ne se situent pas dans le sillage des prêtres antiques, mais davantage dans celui des prophètes. Et dans ce sillage, Jésus prit ses distances d’une conception rituelle de la religion, critiquant l’ordre qui accordait de la valeur aux préceptes humains liés à la pureté rituelle plutôt qu’à l’observance des commandements de Dieu, c’est-à-dire à l’amour pour Dieu et pour son prochain qui, comme le dit le Seigneur, « vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices » (Mc 12, 33). Même à l’intérieur du Temple de Jérusalem, lieu sacré par excellence, Jésus accomplit un geste purement prophétique, lorsqu’il chasse les changeurs et les marchands d’animaux, toutes ces choses servant pour l’offrande des sacrifices traditionnels. Jésus n’est donc pas reconnu comme un Messie sacerdotal, mais prophétique et royal. Même sa mort, que nous chrétiens appelons à juste titre « sacrifice », n’avait rien des sacrifices antiques, elle était même tout le contraire : l’exécution d’une condamnation à mort, par crucifixion, la plus infamante qui eut lieu à l’extérieur des murs de Jérusalem.

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  • Dimanche de la solennité du Saint-Sacrement (Fête-Dieu)

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    Pain vivant qui êtes descendu du ciel, ayez pitié de nous.
    Pain de vie et d'intelligence, ayez pitié de nous.
    Notre pain qui êtes au-dessus de toute substance, ayez pitié de nous.
    Pain qui fortifiez le cœur de l'homme, ayez pitié de nous.
    Pain qui faites goûter les délices aux rois, ayez pitié de nous.
    Pain qui êtes la chair de Jésus-Christ pour la vie du monde, ayez pitié de nous.
    Pain qui contenez en vous toute sorte de douceur, ayez pitié de nous.
    Pain qui donnez la vie éternelle, ayez pitié de nous.
    Nourriture des Anges, ayez pitié de nous.
    Manne cachée, ayez pitié de nous.
    Mémorial des merveilles de Dieu, ayez pitié de nous.
    Froment des élus, ayez pitié de nous.
    Vin qui produisez les Vierges, ayez pitié de nous.
    Oblation très pure, ayez pitié de nous.
    Oblation très digne de Dieu, ayez pitié de nous.
    Mémoire de la mort du Seigneur, ayez pitié de nous.
    Hostie pacifique, ayez pitié de nous.
    Hostie pour les péchés, ayez pitié de nous.
    Sacrifice continuel, ayez pitié de nous.
    Sacrifice qui êtes toujours offert, ayez pitié de nous.

    (Extrait des Litanies du Saint-Sacrement)
  • C'est qui le diable ? Pourquoi existe-t-il ?

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    Du Padreblog :

    C'est qui le diable ? Pourquoi il existe ? Pour mieux comprendre le sujet, nous avons pris un café avec le père Gaultier de Chaillé, ancien du Padreblog et auteur de l'excellent livre "Petite conversation sur le diable" aux éditions Mame.

  • Liège : ce samedi 18 juin, l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) anime la Fête-Dieu en présence de l’évêque du lieu :

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    Programme 

    De 10h à 12h00 et de 14h00 à 16h00, visites en libre accès de l’exposition « La Fête-Dieu, mémoire de Liège : souvenirs et traditions populaires » avec projection en boucle de films anciens sur les fastes du VIIe centenaire (1946):

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    À 16h00, audition concertante : florilège de chants médiévaux interprétés par le chœur féminin de « Flores Myrtae »:

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    Flores Myrtae rassemble une dizaine de jeunes chanteurs professionnels qui ont tous étudié la musique ancienne dans des conservatoires ou des écoles de musique à Paris. L’Ensemble a été fondé en 2016 par Anna Zakova, qui, après sa formation musicale dans son pays natal, la Slovaquie, a continué à étudier les traditions musicales de la Bohême à Prague. À Paris, elle étudie le chant grégorien au Conservatoire national supérieur de musique et de danse et à l'École du Choeur Grégorien.

    À 18h00, Solennité de la Messe de la Fête: célébrée selon le missel de 1962 par Mgr Jean-Pierre Delville, Evêque de Liège, avec le concours du Chœur grégorien Flores Myrtae (dir. Anna Zakova) et l’Ensemble polyphonique liégeois « Praeludium » (direction et orgue : Patrick Wilwerth),

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    À 18h30, bénédiction du Saint-Sacrement et vénération des reliques de sainte Julienne suivies d’une réception offerte à tous. 

     

    Renseignements: tel. 04 344 10 89 ou email: sursumcorda@skynet.be

  • Monde : des millions de chrétiens déplacés de force à cause de leur identité religieuse

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Journée mondiale des réfugiés : plusieurs millions de chrétiens déplacés dans le monde selon un rapport

    17/06/2022

    Quelques jours avant la Journée mondiale des réfugiés (célébrée le 20 juin prochain), l’ONG chrétienne internationale Portes Ouvertes a publié un nouveau rapport intitulé « The Church on the run » (« l’Église en fuite ») sur la situation des populations chrétiennes déplacées et réfugiées. Ainsi, parmi les pays analysés par l’organisation via son Index mondial de persécution des chrétiens 2022, dans 58 pays sur 76, on compte des chrétiens affirmant avoir été déplacés de force à cause de leur identité religieuse.

    Des réfugiés Karen au bord du fleuve Salouen, le 29 mars à Mae Hong Son, Thaïlande.

    En amont de la Journée mondiale des réfugiés (célébrée le 20 juin par les Nations unies, à l’occasion du 50e anniversaire de l’adoption de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés), l’organisation internationale Portes Ouvertes, qui soutient les chrétiens persécutés, a publié un nouveau rapport via son Index mondial de persécution des chrétiens 2022. Le rapport, intitulé The Church on the run « l’Église en fuite » et qui porte sur les personnes déplacées internes et sur les réfugiés, croise ses chiffres sur la liberté religieuse avec ceux de l’UNHCR (Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés), qui a élevé récemment à 100 millions le nombre de personnes dans le monde forcées de fuir leur communauté.

    Il en résulte que dans 58 pays sur 76, on compte des chrétiens qui affirment avoir été déplacés de force de leur domicile à cause de leur identité religieuse. Parmi les déplacés internes – c’est-à-dire au sein des frontières de leur propre pays –, presque la moitié (46 %) viennent de cinq pays qui sont sur la liste des lieux où les chrétiens sont les plus persécutés (notamment en Afghanistan et au Yemen). Par ailleurs, 68 % des réfugiés (qui ont dû quitter leur pays à cause de la guerre ou de la violence) viennent de cinq pays considérés parmi le plus dangereux en termes de discriminations et de persécutions religieuses, notamment en Birmanie.

    « Pour bien comprendre la situation des persécutions religieuses, il faut regarder à la fois l’Église dans les pays d’origine et l’Église en fuite », commente Hélène Fisher, une experte de l’équipe de recherche de Portes Ouvertes« Diviser les communautés religieuses, cela fait partie d’une stratégie délibérée. Les déplacements ne sont pas qu’une conséquence des persécutions, mais dans beaucoup de cas, il s’agit de tentatives délibérées d’éradiquer le christianisme de leur communauté ou de leur pays. »

    L’instabilité politique a aggravé la situation des réfugiés internes en Birmanie

    En Asie, les principaux facteurs poussant les gens à quitter leur maison sont la famille et la communauté locale, avec de fortes pressions imposées à ceux qui se convertissent d’une autre religion au christianisme. La situation est particulièrement grave au Pakistan, où les minorités religieuses subissent des lois contre l’apostasie et le blasphème, ce qui veut dire que même au sein des familles, une conversion peut être vue comme une menace bafouant leur honneur. L’instabilité politique et la montée de l’extrémisme religieux sont d’autres facteurs alimentant les déplacements sur le continent asiatique, comme c’est le cas en Birmanie, particulièrement dans les États Karen, Chin, Kayah et Kachin.

    Par ailleurs, en Corée du Nord, où aucune religion n’est autorisée, ceux qui fuient recherchent une plus grande liberté en tentant de traverser la frontière, par exemple en rejoignant la Chine. Mais selon un expert régional, le Covid-19 a compliqué la situation alors que les hommes nord-coréens sont encore plus exposés aux dénonciations des employeurs chinois, et les femmes nord-coréennes risquent d’être victimes de trafics en Chine continentale.

    Portes Ouvertes conclut son rapport en appelant à prendre conscience de la présence de nombreux chrétiens parmi les personnes déplacées internes et les demandeurs d’asile, afin « de mieux les protéger dans leur exode ». « Il y a en fait des situations où leurs souffrances se poursuivent même dans les camps, justement à cause de violences religieuses, ce qui n’est pas suffisamment évoqué », explique l’ONG. « Dans certains cas », explique Eva Brown, analyste pour l’organisation, « les gouvernements et même des ONG internationales bien intentionnées peuvent malheureusement se montrer complices de discriminations contre les chrétiens déplacés ». « C’est pourquoi il est vital d’informer sur cette vulnérabilité à différents niveaux, pour mieux répondre aux besoins des déplacés et des réfugiés marginalisés. »

    (Avec Asianews)

  • Le bienheureux Marie-Joseph Cassant (17 juin) : une vie consacrée à l'amour du Coeur de Jésus

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    Du site de l'Eglise en Lot et Garonne :

    Histoire du Père Marie-Joseph Cassant

    L'histoire commence à Casseneuil sur Lot en 1878.

    Joseph Cassant naît le 6 mars. Il est le 2ème enfant de Pierre et Marie-Anaïs Cassant, il arrive 9 ans après la naissance d'Emile son frère aîné. La famille Cassant travaille dur à la vigne et aux pruniers de la ferme des Gaillots. La tâche est rude mais elle leur assure à tous une vie confortable. La famille Cassant est très croyante et comme cela se fait fréquemment à l'époque, le petit Joseph est baptisé le lendemain de sa naissance à l'église Saint Pierre de Casseneuil. On y trouve aujourd'hui encore les fonds baptismaux au-dessus desquels l'enfant fût baptisé. (Ils se situent sous le vitrail offert par la famille Cassant à droite en entrant).

    Le petit enfant grandit dans l'amour de ses parents, de son frère, d'une grand-mère très pieuse et de ses tantes religieuses. Très vite, on remarque cette attitude très priante qu'à le petit bonhomme à la messe. En grandissant, il se fabriquera des habits liturgiques avec du papier journal et des autels pour dire la messe... Tout petit aussi, il dit « je veux être turé ». Son frère Emile dira « sa vie était prière ». Bien des témoignages de l'époque ont confirmés cette « prédisposition » de Joseph.

    Mais comme tout enfant, le 7 mars 1884, il prend le chemin du pensionnat de Saint Jean dirigé par les frères de saint Jean Baptiste de la Salle. Il y passera 9 ans comme demi-pensionnaire. Les deux premières années sont satisfaisantes mais l'adaptation est rude car Joseph n'aime pas le bruit, le chahut, il préfère souvent se réfugier dans la chapelle...

    Puis arrivent les difficultés, Joseph ne mémorise pas. Il travaille beaucoup pour peu de résultats, pourtant il est attentif et se voit régulièrement décerner des billets d'honneur pour application. Il écrit beaucoup pour essayer de compenser le peu de mémoire. Les maîtres successifs lui trouvent des capacités à juger et du bon sens (ce qui contredit les rumeurs du village qui le présentent parfois comme un peu simple... )

    Cependant, plus l'enfant s'applique moins les résultats sont bons et à 14 ans, il écrit: "Seigneur, le premier jour de l'an 1892, je viens vous demander la grâce d'arriver sur les autels. Seigneur, donnez-moi l'intelligence et tout ce qui sera utile pour être un bon prêtre."

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  • Inde : les attaques contre les chrétiens se multiplient

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Un forum chrétien alerte New Delhi contre une hausse des attaques visant les chrétiens indiens

    15/06/2022

    Le 13 juin, le Forum chrétien uni (UCF) a demandé à la justice indienne et au gouvernement d’intervenir face à une hausse du nombre de cas de violences, de pressions et d’arrestations injustifiées contre les minorités chrétiennes. Le groupe a évoqué 207 affaires enregistrées depuis début 2022, et 505 en 2021. « Cela contredit honteusement les autorités qui affirment qu’il n’y a que quelques rares incidents provoqués par des individus marginaux », a déclaré Michael Williams, président du forum. « Ces chiffres sont loin d’être exhaustifs », a également affirmé A. C. Michael, un responsable d’UCF.

    Le Forum chrétien uni UCF (United Christian Forum), basé à New Delhi, a demandé au gouvernement fédéral et à la justice indienne d’intervenir immédiatement face à une hausse rapide du nombre de cas de violences, de pressions et d’arrestations injustifiées visant les minorités chrétiennes. Le groupe UCF a appuyé sa demande en évoquant 207 cas de persécutions survenus au cours des premiers mois de 2022, et 505 cas en 2021.

    « Ces chiffres contredisent honteusement les affirmations des fonctionnaires du gouvernement et des responsables du parti au pouvoir à l’échelle nationale et régionale, qui disent qu’il n’y a pas de persécutions et qu’il n’y a que quelques rares incidents provoqués par des individus marginaux », a déclaré Michael Williams, président national d’UCF, dans un communiqué de presse publié le 13 juin.

    Pour ce dernier, il est ironique de voir les coupables, dont beaucoup ont même filmé des actes de vandalisme et de violence physique contre des hommes et des femmes désarmés, défier la loi en toute impunité tandis que des responsables et fidèles chrétiens rassemblés en prière sont arrêtés pour de fausses accusations de conversions forcées. « Dans toutes ces affaires, soit la police laisse faire en silence, soit elle y participe activement. Dans tous ces cas, malgré nos appels envers les autorités, la police n’a suivi ni le protocole, ni les règles en vigueur, et elle n’a pas mené d’enquêtes », a-t-il ajouté.

    En se basant sur des données collectées par son numéro d’assistance téléphonique, UCF a souligné qu’au moins 57 cas de persécutions contre des chrétiens ont été enregistrés rien qu’au cours du mois de mai 2022. La situation est particulièrement préoccupante dans les États de l’Uttar Pradesh et du Madhya Pradesh, dans le nord du pays, et dans les États du Chhattisgarh et du Karnataka, dans l’est et dans le sud de l’Inde. Au cours des mois précédents, 40 cas ont été enregistrés en janvier, 35 en février, 33 en mars et 40 en avril.

    Des chiffres loin d’être exhaustifs pour UCF

    Selon les chiffres collectés par l’organisation, outre les cas de violences et d’attaques physiques, il y a également des cas de vandalisme, de fermeture forcée d’églises, d’interruption des liturgies dominicales ou encore des situations d’exclusion sociale, en particulier dans les villages et les petites villes. Ainsi, le 2 mai dans le district de Bastar (Chhattisgarh), une femme chrétienne de 65 ans et son fils ont été menacés d’ostracisme social par les autres villageois s’ils ne renonçaient pas à leur foi. Face à leur refus, la mère et le fils ont été attaqués. La femme a subi de multiples blessures, notamment à la tête, et a dû être hospitalisée. Une plainte a été déposée auprès de la police et du district local.

    Dans une autre affaire, survenue le 31 mai dans le district de Jaunpur (Uttar Pradesh), une foule a interrompu un temps de prière dans une église protestante locale ; le pasteur a été traîné dehors de force et battu après avoir été accusé de convertir les gens de force. La police, au lieu d’agir contre les attaquants, a arrêté le pasteur. Ce dernier est resté derrière les barreaux jusqu’à sa libération sous caution le 3 juin. De son côté, A. C. Michael, un responsable d’UCF, s’inquiète d’une montée des cas de violence contre les chrétiens à travers l’Inde. « Les chiffres collectés à ce jour sont loin d’être exhaustifs car beaucoup de cas ne sont pas rapportés et n’ont donc pas été enregistrés. »

    (Avec Ucanews)

  • Belgique : les interrogations du nonce apostolique

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    De La Libre (Bosco d'Otreppe) de ce 16 juin, pp. 34-35; extraits :

    "Je m’interroge : le financement des cultes rend-il l’Église vraiment libre ?"

    Nonce apostolique, Franco Coppola est depuis cette année le "diplomate du Pape" en Belgique. Son rôle est capital : il contribuera à nommer une génération de quatre nouveaux évêques. Il interpelle le catholique sur son rapport à Dieu, à l’argent et à l’avenir. (...)

    L’ambassadeur du Pape, qui entretient des relations aussi bien avec l’État (auprès duquel il défend la liberté religieuse) qu’avec l’Église locale, aura la lourde tâche, en moins de deux ans, de conseiller le Pape en vue de la nomination de quatre nouveaux évêques (devraient en effet partir à la retraite - si le Pape le permet - Mgr Hudsyn dans le Brabant wallon, le cardinal De Kesel à Malines-Bruxelles qui fête ses 75 ans ce 17 juin, Mgr Harpigny à Tournai et Mgr Warin à Namur). (...)

    Vous voici en Belgique, avec ses églises vides et sa crise des vocations. La Belgique inquiète-t-elle le Vatican ?

    Je suis présent depuis quatre mois, je constate la difficulté qu’a l’Église de transmettre la foi, et le fait que les Belges ne semblent pas (je dis bien semblent) avoir besoin du catholicisme pour vivre. Je ne voudrais cependant pas souligner des causes ou des conclusions trop hâtives.

    Vous avez été dans des pays où l’Église n’était pas reconnue par l’État. En Belgique, celui-ci la finance. Est-ce un modèle à revoir, alors que les Belges semblent ne plus avoir besoin du catholicisme ? Est-ce que cette situation rend l’Église suffisamment libre ?

    C’est une question délicate et je souhaite rester prudent, mais je ne suis pas certain que cela la rende très libre. Je vous confie une réflexion. Dans la Bible, lorsque le petit David doit affronter le géant Goliath, le roi Saül lui offre son armure. David la prend avant de la retirer : elle lui assure une belle protection, mais elle est trop lourde pour lui, le bloque et entrave ses mouvements. Il préfère s’armer de sa seule fronde.

    Que voulez-vous dire ? Que les catholiques devraient se départir de toute armure financière pour être plus audacieux et plus libres de secouer l’époque contemporaine ?

    Les moyens financiers sont une garantie, mais ils sont aussi un poids et une tentation : celle de l’autosuffisance. Or, l’Église doit vivre et avancer en faisant confiance en Dieu, pas en se reposant uniquement sur des garanties financières. J’aime beaucoup une phrase d’un ancien archevêque de Paris qui disait que l’Église doit vivre d’une façon qu’on ne peut pas expliquer, sinon par la foi. Elle doit donc se jeter à l’eau, comme l’apôtre Pierre dans l’Évangile qui veut rejoindre Jésus qui marche sur les eaux. Si elle ne regarde que les dangers et les risques qu’elle prend en se jetant à l’eau, elle coulera. Si elle garde les yeux rivés sur Jésus, elle avancera. J’ajoute également un point suite à votre question. Les catholiques ne doivent pas être dans une position frontale face à l’époque dans laquelle ils vivent. Lorsqu’il rencontre les pèlerins d’Emmaüs qui ne croient pas en sa résurrection, Jésus "fait route avec eux" pour discuter et les comprendre davantage. Voilà l’attitude de l’Église, elle doit se faire compagnon de route, comprendre les problèmes, les défis et la fatigue de nos contemporains. Vous savez, quelque chose me marque en Belgique. Tout y est bien organisé par rapport à des pays d’Afrique ou d’Amérique du Sud que j’ai pu connaître. L’aisance matérielle y est réelle pour de nombreuses personnes, l’entraide est développée… Une chose m’interroge cependant : pourquoi tant de personnes y recourent-elles à l’euthanasie ? Ce n’est pas un jugement, mais une vraie question pour moi, et qui affleure comme une note étrange dans le beau tableau que la Belgique offre à voir. Je crois que sans donner une réponse, l’Église doit se faire compagnon de route du pays dans lequel elle est, et chercher à comprendre : pourquoi cela ?

  • Avec François : un changement révolutionnaire dans la théologie morale ?

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    De Larry Chapp, docteur en théologie, sur le National Catholic Register :

    Comprendre le Pape François : C'est de la théologie morale, idiot !

    COMMENTAIRE : Quelque chose de sérieux semble se préparer avec ce pontificat qui diffère nettement de ses prédécesseurs, et ce "quelque chose" est un changement révolutionnaire dans la théologie morale.

    14 juin 2022

    En 1992, alors que l'Amérique était en pleine récession, Bill Clinton, alors candidat à la présidence, avait un message simple : "C'est de l'économie, idiot!" En paraphrasant un peu, je dirais quelque chose de similaire en ce qui concerne l'énigme qu'est le pape François : "C'est de la théologie morale, idiot!"  

    Et je dis qu'il est une énigme parce que le récit commun à son sujet semble être qu'il est un "libéral", et pourtant il n'a accordé à l'aile libérale de l'Église aucun de ses objectifs les plus chers. Il n'a pas mis fin au célibat obligatoire, n'a pas ordonné de femmes à la prêtrise ou au diaconat, n'a pas modifié les enseignements de l'Église sur la sexualité humaine, n'a pas ouvert la réception de l'Eucharistie aux protestants en vertu du droit canonique officiel, ni même donné carte blanche aux divorcés-remariés pour recevoir la communion. Et pourtant, quelque chose de sérieux semble se préparer avec ce pontificat qui diffère nettement de ses prédécesseurs, et ce "quelque chose", je pense que c'est un changement révolutionnaire dans la théologie morale.  

    Je prétends que le pape François semble favorablement disposé à l'égard d'une forme de théologie morale communément appelée "proportionnalisme" ou "conséquentialisme". À tout le moins, je pense que le pape François voit dans le proportionnalisme une sorte de contrepoids "correctif" à ce qu'il considère comme une insistance excessive dans l'Église sur le raisonnement moral de droit naturel, avec l'accent central désignant certains objets moraux comme intrinsèquement mauvais.  

    Le proportionnalisme nie qu'il existe des actes intrinsèquement mauvais et considèrent que la moralité d'un acte ne peut être jugée qu'à la lumière de ses résultats ou "conséquences". Les proportionnalistes catholiques ne nient pas l'existence de principes moraux fondamentaux (c'est en cela qu'ils diffèrent de l'utilitarisme pur et dur), mais que, à la lumière d'un jugement rationnel des résultats potentiels probables, un principe moral peut être considéré comme non applicable dans un cas particulier s'il existe une raison "proportionnée" de le faire.  

    Cette forme de théologie morale a été très influente dans l'ère post-conciliaire et a gagné en force parmi ceux qui ont violemment contesté Humanae Vitae. Ceux d'entre nous qui ont vécu ces débats savent bien à quel point ils ont été source de division, et certains théologiens moraux qui ont défendu la théologie traditionnelle du droit naturel de l'Église (par exemple, Germain Grisez, Janet Smith, etc.) ont payé un lourd tribut professionnel à leur position. 

    Quelles sont donc mes preuves que le pape François favorise le proportionnalisme, même s'il ne l'a jamais dit explicitement ? 

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  • "Jésus est avec moi", déclare Justin Bieber alors qu'il lutte contre le syndrome de Ramsay Hunt

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    De Lily Waddell sur Evenig Standard :

    Justin Bieber dit que Jésus lui donne la paix dans une "horrible tempête" alors qu'il lutte contre la paralysie faciale.

    Le syndrome de Ramsay-Hunt (SRH) est l'une des 60 causes de paralysie faciale, ou paralysie faciale.

    14 juin 2022

    Justin Bieber a déclaré que Jésus lui a donné "la paix pendant cette horrible tempête" alors qu'il poursuit son rétablissement du syndrome de Ramsay Hunt. Le chanteur, âgé de 27 ans, s'est reposé après avoir été contraint d'annuler les prochaines dates de sa tournée Purpose. Le syndrome de Ramsay Hunt (SRH) est dû à une réactivation virale. C'est l'une des 60 causes de paralysie faciale, ou paralysie faciale, comme on l'appelle aux États-Unis. Le chanteur de Sorry a révélé que "chaque jour s'est amélioré" en donnant à sa légion de 241 millions de fans fidèles une mise à jour sur sa lutte contre le syndrome de Ramsay Hunt. "Je voulais partager un peu de ce que je ressens", a-t-il posté sur sa story Instagram. "Chaque jour s'est amélioré et à travers tout l'inconfort, j'ai trouvé du réconfort dans celui qui m'a conçu et qui me connaît. Je me suis rappelé qu'il me connaît en entier. Il connaît les parties les plus sombres de moi que je veux que personne ne connaisse et il m'accueille constamment dans ses bras aimants. Cette perspective m'a apporté la paix pendant cette horrible tempête à laquelle je suis confronté." "Je sais que cette tempête va passer, mais en attendant, je sais que Jésus est avec moi."

    Plusieurs de ses amis célèbres ont partagé leur soutien sur Instagram. Parmi eux, sa femme Hailey Bieber a écrit : "Je t'aime bébé". Auparavant, il s'était excusé d'avoir dû annuler ses spectacles après avoir été frappé par la maladie. "Pour ceux qui sont frustrés par mes annulations des prochains spectacles, je ne suis juste physiquement, évidemment pas capable de les faire", a-t-il déclaré. "Mon corps me dit qu'il faut que je ralentisse. J'espère que vous comprenez."

    En mars, sa femme a été transportée d'urgence à l'hôpital avec un caillot de sang au cerveau.

    Bieber a donné le coup d'envoi de sa tournée mondiale avec une étape nord-américaine de 52 dates en 2022, qui a débuté à San Diego le 18 février. L'étape nord-américaine de sa tournée mondiale doit se terminer en juillet.