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Foi - Page 332

  • Sombres perspectives pour l'Eglise d'Allemagne : 15000 églises ne seront plus nécessaires en 2060

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    De Kath.net :

    Prévisions sombres pour l'Allemagne : 15 000 églises ne seront plus nécessaires en 2060

    1er juin 2021

    Un tiers des bâtiments de l'église ne sera plus financé

    Francfort-sur-le-Main (kath.net) En Allemagne, un tiers de tous les bâtiments d'églises en Allemagne ne seront plus nécessaires en 2060. Le professeur de théologie Thomas Erne, directeur de l'Institut pour la construction d'églises à l'Université de Marbourg, représente ce sombre pronostic, selon un rapport du FAS. En chiffres absolus, cela concerne environ 15 000 bâtiments d'église qui ne peuvent tout simplement plus être financés, car en 2060, seuls 23 millions d'Allemands seront membres de l'une des deux grandes églises. Le théologien veut que les églises soient converties en crèches et en maisons. "Compte tenu de la pénurie de logements dans les grandes villes, convertir des églises inutilisées en espace de vie serait presque un acte de miséricorde", écrit Erne.

  • Les évêques d'Afrique pour une promotion authentique et sans équivoque du droit à la vie selon le dessein de Dieu

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    Du site de l'Eglise du Burkina :

    Pour une promotion authentique du droit à la vie selon le dessein de Dieu

    LETTRE PASTORALE DES EVEQUES DE LA CONFERENCE EPISCOPALE BURKINA NIGER

    Fils et filles de l’Eglise Famille de Dieu au Burkina-Faso et au Niger,

    Et vous tous,  frères et sœurs en humanité,

    Que la paix et la grâce du Christ Ressuscité soient toujours avec vous !

    1. La valeur de la vie humaine est, depuis toujours, reconnue dans toutes les sociétés humaines. C’est pourquoi toute culture humaine s’emploie, à sa manière, à sauvegarder, protéger, promouvoir et perpétuer toute vie humaine, qu’elle soit individuelle ou collective. Plus que par le passé, le rapport de l’humain à sa propre vie est devenu aujourd’hui très complexe, et constitue, à n’en pas douter, une préoccupation majeure de la société contemporaine. Aussi constate-t-on çà et là des initiatives, multiples et diverses, qui se donnent pour tâche de défendre et promouvoir la vie humaine. Si cet engagement quasi universel pour la vie est déterminant et nécessaire, il faut cependant reconnaître que depuis quelques décennies, des divergences remarquables, voire des oppositions réelles se manifestent dans la pratique, ce qui conduit à s’interroger sur les exigences et les conditions d’une promotion authentique de la vie humaine dans sa dignité propre. Le contexte singulièrement préoccupant dans lequel vit notre Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso et au Niger nous oblige, nous vos pasteurs, à vous inviter au discernement et à la vigilance pour rester fidèles aux exigences de notre foi au Dieu de vie révélé dans le Christ notre vie. Il s’agit, principalement, d’une part, de nous rappeler la valeur communément partagée de la vie humaine et relever le changement d’orientation globale actuelle en matière de sa promotion ; d’autre part, de considérer la promotion du droit à la vie et à la liberté telle qu’elle s’opère dans nos deux pays à la lumière de la révélation du dessein de Dieu et des valeurs chrétiennes. Nous vous proposerons, enfin, des perspectives pastorales pour un service de la vie selon les exigences de notre foi au Christ Ressuscité.

    Sur la valeur communément partagée de la vie humaine 

    1. On sait que toutes les Nations, d’un commun accord, ont consacré l’universalité du droit à la vie et veulent permettre de mener une vie qui a un sens. Le cadre primaire et référentiel au niveau international de cette défense et promotion de la vie humaine est bien connu : la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

    Inscrits de fait dans l’histoire, les droits humains, considérés comme essentiels à l’expression de la dignité humaine, représentent un système de protection destiné à préserver l’homme de la violence arbitraire et à éviter que ses besoins fondamentaux ne soient négligés. Ces droits sont dits fondamentaux, parce qu’ils sont inhérents à l’essence de la personne humaine ; et universels, parce qu’ils ont vocation à protéger l’être humain sans discrimination et sans considération de l’espace et du temps.

    Dans un monde où tout semble s’acheter, l’homme est le seul qui n’a pas de prix : il a une dignité. Si tout doit être mesuré à l’aune d’une référence ultime, alors, la seule valeur qui ne saurait donner lieu à un marchandage, c’est la dignité de la personne humaine. Elle seule est sujet, source d’initiative, pôle de liberté et non simplement objet de manipulation extérieure. L’on comprend dès lors que nombre de constitutions proclament « sacrés » et « inviolables » aussi bien la personne humaine que le droit à la vie et à la liberté. Ces droits reposent sur un fondement extra juridique constitué par le postulat de la dignité de la personne humaine. Ce postulat de dignité humaine bénéficie du suffrage unanime de tous les courants de pensée, les philosophies, les morales, autant que les religions. En Afrique, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, adoptée en 1981 par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, s’inscrit dans ce cadre de respect et de promotion de vie humaine lorsqu’elle déclare en son article n°4 : « la personne humaine est inviolable. Tout être humain a droit au respect de sa vie et à l’intégrité physique et morale de sa personne : Nul ne peut être privé arbitrairement de ce droit ».

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  • 150ème anniversaire de la Commune de Paris : le souvenir des martyrs catholiques

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    De Solène Tadié sur le National Catholic Register :

    En souvenir des martyrs catholiques de la Commune de Paris

    À l'occasion du 150e anniversaire de la Commune de Paris, un gouvernement révolutionnaire et anticlérical qui a pris le contrôle de la capitale française pendant 72 jours, l'Église souhaite honorer la mémoire des ecclésiastiques arrêtés et tués en haine de la foi pendant la "Semaine sanglante".

    This photo montage depicts the execution of Paris Archbishop Georges Darboy and four other ‘hostages of the Commune’ at the Grande Roquette prison, May 24, 1871.

    L'exécution de l'archevêque de Paris Georges Darboy et de quatre autres "otages de la Commune" à la prison de la Grande Roquette, le 24 mai 1871.

    28 mai 2021

    PARIS - Le 28 mai 1871 s'achève le sombre épisode de la Commune de Paris, une guerre civile sanglante qui a opposé le gouvernement français légitime de la Troisième République aux républicains socialistes et révolutionnaires qui ont contrôlé Paris pendant 72 jours. 

    La terrible vague de répression qui a suivi cette période d'insurrection, considérée comme l'épisode le plus violent de l'histoire du pays depuis la Révolution française (avec environ 6 500 morts), tend à couvrir les exactions impitoyables commises par les Communards sur ceux qu'ils considéraient comme leurs ennemis, dont de nombreux ecclésiastiques. 

    Cent cinquante ans plus tard, la paroisse de Notre-Dame-des-Otages, à Paris, commémore les événements de la Commune par plusieurs manifestations, dont des nouvelles sur l'avancement de la cause de béatification des cinq ecclésiastiques morts aux mains des partisans de la Commune, appelés les Communards.

    La Commune a commencé peu après que la France a perdu la guerre contre le Royaume de Prusse à la bataille de Sedan, le 2 septembre 1870, entraînant la capture de l'empereur Napoléon III et l'effondrement du Second Empire. L'humiliation causée par la défaite, à laquelle s'ajoute l'extrême pauvreté qui se répand dans le pays, exacerbe une colère croissante au sein de la population. Le gouvernement national de la Troisième République nouvellement créée, à forte composante monarchiste, est fortement contesté par de nombreux citoyens parisiens, notamment les ouvriers et les petits-bourgeois, qui reprochent également au chef du nouveau gouvernement, Adolphe Thiers, de capituler devant les exigences de la Prusse. 

    C'est dans ce contexte que, le 18 mars 1871, une foule soutenue par des régiments de la Garde nationale lance une insurrection contre le gouvernement, dont les membres quittent la ville et se réfugient dans la ville voisine de Versailles. Le 28 mars, la Commune de Paris - présentée comme un gouvernement populaire autonome contre la bourgeoisie et les aristocrates et soutenue par quelques unités militaires - est officiellement établie. Karl Marx décrira plus tard cette expérience politique (envers laquelle, aujourd'hui encore, de nombreux anarchistes et une partie importante de la gauche continuent de manifester leur nostalgie) comme le premier exemple de la dictature du prolétariat. 

    Un anticléricalisme féroce

    L'une des facettes peu connues de cette dictature éphémère du prolétariat était son anticléricalisme féroce, principalement parce que les communards - fidèles à leurs ancêtres de la Révolution française - associaient l'Église catholique au conservatisme, à l'aristocratie et au pouvoir impérial. Ils étaient en outre considérablement galvanisés par l'athéisme militant de l'une de leurs figures de proue, le socialiste révolutionnaire Auguste Blanqui. 

    Peu après sa création, la Commune révoque le Concordat de 1801 qui fait du catholicisme la "religion de la grande majorité des Français" et classe les membres du clergé parmi les fonctionnaires. Le 2 avril, les Communards ont ensuite proclamé la séparation entre l'Église et l'État, ce qui impliquait la sécularisation des biens des congrégations religieuses.

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  • L'histoire incroyable du miracle qui va porter Charles de Foucauld sur les autels

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    De Patrick Sbalchiero sur la Sélection du jour :

    29 mai 2021

    François Asselin, saint patron

    L'ÉTONNANT MIRACLE QUI VA PORTER CHARLES DE FOUCAULD SUR LES AUTELS

    L’histoire est proprement in-croyable ! Le 30 novembre 2016, soit la veille du 100e anniversaire de la mort de Charles de Foucauld (1858-1916), Charle, un jeune charpentier de 21 ans, fait une chute d’une extrême gravité après qu’une voûte en pierre menaçant ruine, sur laquelle il avait posé le pied, s’est effondrée. À l’arrivée, Charle s’empale sur le pied d’un banc retourné. Abdomen totalement perforé. Chances de survie extrêmement réduites. Un corps humain, pesant 70 ou 80 kg, tombant à plus de 60 km/h d’une hauteur de 16 mètres, ne laisse guère d’espoir quant à l’issue de l’accident.

    Un collègue, situé à quelques mètres, voit le corps de Charle s’écraser. Il est effrayé de ce qu’il voit alors : au bout de quelques secondes, le charpentier se relève et marche une cinquantaine de mètres pour donner l’alerte, le ventre traversé de part en part par le pied du banc d’un mètre de long ! On conduit le rescapé au CHU d’Angers où on l’opère. Les médecins ne comprennent rien à l’état médical de Charle, le « miraculé » : ni fracture ni aucune perforation d’un organe vital ! Deux mois plus tard, notre jeune ouvrier remonte sur un échafaudage. Outre l’homonymie du charpentier rescapé (Charle sans s) et du bienheureux, l’accident eut lieu dans la chapelle de l’institution scolaire Saint-Louis de Saumur (Maine-et-Loire), juste à côté de l’école de cavalerie de la ville d’où le jeune Charles de Foucauld sortit officier.

    De plus, Charle est l’un des 140 salariés de l’entreprise SAS Asselin, société de charpenterie spécialisée dans la rénovation de bâtiments historiques (parmi ses trophées commerciaux, on relève le parquet du château de Chantilly, les boiseries du salon Murat de l’Élysée et de la Villa Medicis à Rome, etc.). Cette entreprise familiale est présidée par François Asselin, né en 1964, issu d’une fratrie de charpentiers depuis cinq générations, catholique engagé qui assume en chrétien convaincu ses responsabilités profanes comme la direction de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME).

    François Asselin est imprégné de la spiritualité de Charles de Foucauld. Est-ce le fait du hasard ? Sa paroisse d’appartenance à Saumur est dédiée au bienheureux ermite ! Mais le plus frappant est que lorsque l’accident eut lieu, cela faisait déjà bien un an que François et les siens priaient pour que l’Église reconnaisse un second miracle de Charles de Foucauld, qui ouvrirait la voie à sa canonisation ! Dès qu’il apprit la chute de son collaborateur, notre dirigeant contacta le père Artarit, curé de la paroisse Charles-de-Foucauld, pour lui demander de prier en faveur de son salarié accidenté.  Indiscutablement, leur prière est montée jusqu’au ciel. Aucune explication naturelle de la survie du jeune homme n’a jamais pu être avancée.

    Surprenante aussi est la trajectoire de Charle. Ni croyant ni baptisé, sauvé de façon inexplicable, il se vit sollicité par son employeur en 2017 pour accepter que son dossier médical soit communiqué à l’Église ! Ce qu’il fit de bon cœur. Le père Bernard Ardura, postulateur de la cause de Charles de Foucauld, se rendit à Saumur où il recueillit aux côtés de Mgr Delmas, évêque d’Angers, témoignages, dépositions et avis médicaux. Un fait sauta aux yeux des deux hommes : aucun praticien n’était capable de fournir la moindre explication naturelle. Les pièces de cette enquête diocésaine furent transmises à Rome en mars 2019. À l’automne suivant, une commission médicale groupant sept spécialistes rendit un avis identique. Le 14 novembre 2019, on jugea le fait « inexplicable naturellement ».

    Enfin, le 18 février 2020, la commission théologique de la congrégation pour les causes des saints déclara « miraculeux » le salut de Charle. Qualifié de « sauvetage de danger » par les cardinaux réunis en consistoire au printemps 2020, et de « cas de préservation dans un accident du travail » par Laurent Touchagues, président de l’association Les Amitiés Charles de Foucauld – c’est là un type de miracle assez rare, les guérisons inexplicables l’emportant d’assez loin dans les procès de béatification ou de canonisation. Le procès de Charles de Foucauld a été ouvert en 1926. C’est donc 95 ans après que le bienheureux va accéder aux autels, après qu’un premier miracle dû à son intercession a été reconnu par Benoît XVI en 2005. Le deuxième, nécessaire pour la canonisation prochaine de l’ermite de Tamanrasset, sera donc ce nouveau miracle, reconnu comme tel par le pape François le 3 mai dernier.

    Pour François Asselin (cf. notre sélection), croire, c’est savoir qu’un ami est chaque jour à nos côtés. Cet ami, c’est Jésus. Nul doute que le 30 novembre 2016, porté par la prière du futur saint, Charle, sans le savoir, est devenu l’ami invisible du Christ. 

    François Asselin, saint patron
    Le Point 27-05-2021
  • Trois pièces du répertoire grégorien en l'honneur de la Sainte Trinité

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    Gloria tibi Trinitas
    Aequalis una Deitas
    Et ante omnia saecula
    Et nunc et in perpetuum

    O lux beata Trinitas
    et principals Unitas,
    iam sol recedit igneus :
    infunde lumen cordibus.

    Lumière, heureuse Trinité
    qui es souveraine Unité,
    quand l'astre de feu se retire,
    répands en nos cœurs ta clarté.

    Te mane laudum carmine,
    te deprecemur vespere ;
    te nostra supplex gloria
    per cuncta laudet saecula.

    A toi nos hymnes du matin,
    à toi nos cantiques du soir,
    à toi, pour les siècles des siècles,
    la prière de notre gloire.

  • La Sainte-Trinité : un trésor de la foi chrétienne

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    Une homélie de l'abbé Christophe Cossement, sur son blog :

    La vie de Dieu et nous

    homélie du dimanche de la Sainte-Trinité, 30 mai 2021

    J’ai rencontré des chrétiens pour qui la Trinité c’était surtout des complications dont ils se passeraient bien, des vains débats de théologiens qui n’apportent rien. Pourtant, la connaissance de la Sainte-Trinité est un trésor de la foi chrétienne. Dieu nous fait le cadeau merveilleux de connaître un peu de son intimité. Et non pas pour satisfaire notre curiosité, mais pour que nous nous préparions à y entrer et que déjà maintenant nous en vivions. Voilà pourquoi accueillir et méditer le mystère de la Sainte-Trinité est incontournable pour un chrétien  : Dieu nous le fait connaître car nous y sommes destinés.

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  • Des échos des pèlerinages belges de Notre-Dame de Chrétienté lors de la Pentecôte

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    Le Comité du chapitre Notre-Dame de Foy nous communique : 

    Ce pèlerinage fut pour nous un moment de joie, bien sûr, et de pénitences physique pour certains qui nous obtiendront, je l'espère de grandes grâces pour la Belgique et les pèlerinages de NDC à venir. 

    Il y a eu 6 pèlerinages dont les destinations respectives sont :  basilique de Hal, Notre-Dame-au-Bois (Jezus-Eik), basilique de Basse-Wavre, Sanctuaire de Banneux, Sanctuaire de Beauraing, la Chapelle de La Cavée (Ath). 200 Pèlerins se sont répartis, de manière plus ou moins égale, entre ces pèlerinages locaux. Chacun a pu suivre, à son rythme et à sa manière, les méditations et prières contenues dans le livret proposé par Notre-Dame de Chrétienté. Elles ont bien entendu été accompagnés de chants, et espacées par des conversations amicales et prises de contact, comme à tout pèlerinage. Cela nous a permis de rencontrer de nombreuses personnes qui ne participent habituellement pas au pèlerinage de NDC. Nous étions heureux de pouvoir pèleriner dans notre beau pays, en découvrant ces lieux de dévotion, d'apparitions ou de miracles. 

    Avec les membres du comité responsable de l'organisation, nous avons terminé ce week-end de Pentecôte par un rendez-vous virtuel. Nous vous proposons de visionner le live (informatif et humoristique) qui a précédé la Messe de clôture à 15h en la cathédrale de Chartres.

    Tradition vit, tradition grandit ! Le prochain pèlerinage aura lieu à la prochaine Pentecôte et comptera sûrement davantage de pèlerins que les années précédentes. Si vous souhaitez être tenus au courant, envoyez votre adresse e-mail à parischartres.belgium@gmail.com

    Pour revivre ces grands moments, découvrez les photos et vidéos à l'adresse : www.pelefoy.be/pelechartres/photos-videos/2021

  • Le monde n'a que faire de "chrétiens light"

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    Du site de Famille Chrétienne :

    « Le monde n’a pas besoin de chrétiens lights » : l’homélie de Mgr Rey au pèlerinage de Chartres

    <p>Mgr Domnique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, était invité à célébrer la messe de clôture du pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté, le 24 mai.</p>

    Mgr Domnique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, était invité à célébrer la messe de clôture du pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté, le 24 mai.

    « Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,

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    Chers frères et sœurs,

    Nous nous retrouvons en ce lundi de Pentecôte dans un contexte marqué par une crise sanitaire dont nous avons peine à sortir, qui signe la fragilité de notre monde, mobilisé jusqu’alors par l’idéologie du progrès sans fin. Certains parlent même de collapsologie, de signe de fin du temps, de fin du monde.

    La question de la mort revient d’actualité dans ce climat anxiogène de psychose virale. Cette peur généralisée de mourir nous fait redécouvrir le caractère sacré de la vie humaine mais laisse transparaître la détresse des âmes, la perte de sens, l’extraordinaire solitude de beaucoup. On est à la fois victime et otage d’une hystérisation médiatique alimentée par les réseaux sociaux lorsqu’on nous matraque par exemple chaque jour le chiffre des morts.

    « Pour empêcher de mourir, on empêche de vivre »

    Cet effroi collectif illustre le paradoxe de cette phrase terrible : « les hommes vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu ». La peur de mourir constitue aussi le terreau de toutes les formes de violence, de complotisme, mais aussi d’intrusion de l’état dans la vie privée et dans la liberté religieuse.

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  • Messe traditionnelle : vers l'affrontement ?

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    La Lettre de Paix liturgique (lettre 799)

    28 Mai 2021

    LA GALAXIE SUMMORUM PONTIFICUM SE PREPARE UNE NOUVELLE FOIS A LA RESISTANCE 

    Les dispositions du motu proprio Summorum Pontificum étaient des dispositions de paix. Totalement atypiques du point de vue de la législation liturgique, Summorum Pontificum répondait efficacement à une situation elle-même atypique : il organisait un modus vivendi entre la liturgie ancienne et la liturgie nouvelle, reconnaissant un droit au ritus antiquior pour tout prêtre latin, tout en organisant des conditions d’exercice pour sa mise en œuvre publique. Il visait à pacifier liturgiquement une Église qui s’enfonçait toujours plus dans la crise.

    Mais voilà que ce droit enfin reconnu apparaît insupportable aux hommes au pouvoir depuis 2013. En leur sein, est en train de prévaloir la thèse que ce texte devait être, sinon abrogé, du moins détricoté, comme on dit, pour perdre l’essentiel de sa signification. Selon eux, la messe d’avant Vatican II ne peut disposer au mieux que d’une tolérance dûment encadrée.

    Leur forme mentale idéologique fait qu’ils prennent « d’un cœur léger », pour évoquer les paroles d’Émile Olivier lançant la France dans la guerre de 1870 ( avec les conséquences que l’on sait ) , la responsabilité d’une reprise des hostilités liturgiques. On risque fort de se retrouver, à cause d’eux, dans une situation semblable à celle des années de l’après-Concile, mais dans des conditions pires pour l’institution ecclésiale.

    Célébrer la messe tridentine : un droit conquis

    Il faut avoir bien conscience que c’est sous la pression d’une contestation qui n’a pu être jugulée que le législateur romain en est venu, par étapes (en 1984 avec Quattuor abhinc annos, en 1988 avec Ecclesia Dei, en 2007 avec Summorum Pontificum), à interpréter la promulgation du missel de 1969 comme non obligatoire.

    C’est qu’en effet, en France, mais aussi partout dans le monde, des curés de paroisse avaient imperturbablement continué à célébrer la messe tridentine. En même temps se sont organisées en, maints endroits des chapelles « sauvages », les sanctions prises par certains évêques ne faisant qu’activer la propagation de ces célébrations. Elles prirent plus encore de consistance lorsque des jeunes prêtres formés et ordonnés par Mgr Lefebvre commencèrent à exercer leur ministère sacerdotal, tant dans des maisons indépendantes fondées à cet effet pour les recevoir, que dans des lieux aménagés pour le culte, souvent de manière sommaire, en ville ou dans les campagnes.

    La suspense a divinis de Mgr Lefebvre, en 1976, donna en outre à sa démarche une très grande notoriété. Cet événement fut suivi d’un autre : l’occupation tranquille de l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, à Paris, par Mgr Ducaud-Bourget et ses fidèles, qui y entrèrent un dimanche et qui y sont toujours. Semblablement, 10 ans plus tard, en 1986, près de Versailles, les paroissiens de la messe traditionnelle de Saint-Louis du Port-Marly, qu’on avait chassés de leur église, et dont on avait pour ce faire muré les portes, les défoncèrent tout simplement pour s’installer à nouveau dans les lieux. Ils n’en sont pas sortis.

    Un sondage historique de l’IFOP, en 1976, publié par Le Progrès, quotidien de Lyon, montrait que 48% des catholiques pratiquants réguliers estimaient que l’Église était allé trop loin dans les réformes et que 35% restaient favorables à la messe en latin. Les sondages successifs, réalisés ensuite en France et dans le monde entier par Paix liturgique jusqu’à aujourd’hui, mettent en évidence une tendance lourde : la demande de célébration de la messe traditionnelle dans leurs paroisses par une partie notable, parfois majoritaire, des fidèles pratiquants.

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  • Les instructions de Rome n'apportent aucune paix parmi les évêques américains

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    Un article de Sandro Magister (Settimo Cielo) :

    Les instructions de Rome n'apportent aucune paix parmi les évêques américains.

    Événements et documents d'une guerre sans fin

    Aux États-Unis, la discussion à ce sujet devient parfois passionnée, mais curieusement, aucune des deux instructions émises par le Saint-Siège en 2004 et 2021 pour régler l'interminable controverse sur l'opportunité de donner ou non la communion eucharistique aux politiciens américains "pro-choix" n'a jamais été publiée officiellement, ni à Rome ni à Washington.

    En 2004, il a fallu le blog jumeau de Settimo Cielo, "www.chiesa", pour faire connaître l'instruction, signée par le cardinal préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, Joseph Ratzinger.

    Alors que l'instruction de 2021, sous la forme d'une lettre de l'actuel cardinal préfet de la même congrégation, Luis F. Ladaria, est restée jusqu'à présent presque introuvable sur le web.

    L'une et l'autre sont reproduites intégralement ci-dessous, à des fins de documentation.

    On trouvera également ci-dessous, dans le même but, une reconstitution sommaire de ce conflit de longue date, qui a explosé et s'est apparemment calmé en 2004, mais qui a éclaté à nouveau entre 2020 et 2021, avec un scénario presque identique, avec les mêmes protagonistes jouant leur rôle et avec une issue qui, lorsqu'elle arrivera, sera probablement la même.

    *

    En 2004, année d'élection présidentielle aux États-Unis, le candidat démocrate à la Maison Blanche était le catholique "pro-choix" John Kerry, celui-là même que le pape François a reçu en audience le 15 mai en sa qualité d'envoyé spécial de l'actuel président Joe Biden, lui aussi catholique et en même temps partisan déclaré de l'avortement comme droit constitutionnel.

    En se rendant à Rome pour une visite "ad limina" au début de 2004, les évêques des États-Unis se sont montrés divisés sur la question de savoir s'il fallait ou non donner la communion à Kerry. Alors que certains, dont l'archevêque de Saint-Louis de l'époque, Raymond L. Burke, s'y opposaient, d'autres, plus nombreux, menés par le cardinal-archevêque de Washington de l'époque, Theodore McCarrick, y étaient au contraire favorables.

    La congrégation pour la doctrine de la foi dirigée par Ratzinger - comme le rappelle aujourd'hui Ladaria dans sa lettre - a rappelé à chacun des évêques en visite à Rome ce qui était écrit dans la note doctrinale émise par la même congrégation en 2002 "sur certaines questions concernant la participation des catholiques à la vie politique", où le non à l'avortement était donné comme "non négociable". Mais sans parvenir à aplanir le conflit, qui est réapparu intact à la veille de l'assemblée plénière des évêques des États-Unis, convoquée pour la mi-juin et présidée à l'époque par l'évêque de Belleville, Wilton Gregory, celui-là même que le pape François promouvra à Washington en 2019 et fera cardinal en 2020.

    Ratzinger décide alors d'envoyer au cardinal McCarrick, en tant que responsable de la commission sur la "politique intérieure" des évêques américains, une note sur les "principes généraux" qui pourraient conduire au refus de la communion pour les politiciens catholiques pro-avortement.

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  • Aux temps heureux de l'avant-concile...

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    La visite pastorale de Mgr Montini (futur Paul VI) à Basiglio, commune située au sud de la ville métropolitaine de Milan, pour la confirmation d'enfants de la paroisse, le 7 avril 1957. (Youtube) (via le Forum catholique)