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Foi - Page 328

  • La Prière litanique d’intercession universelle de Saint Gélase Ier (Ϯ 496)

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    La « Prière litanique » du Pape Gélase Ier

    Voici la Prière litanique d’intercession universelle « Prions avec foi le Père tout-puissant, prions Jésus, le Fils unique, prions le Saint Esprit de Dieu » de Saint Gélase Ier (Ϯ 496), conseiller du Pape Felix III qui lui succède de 492 à 496 comme 49ième Pape sur le trône de Saint Pierre.

    La Prière d’intercession du Pape Gélase Ier « Prions avec foi le Père tout-puissant, prions Jésus, le Fils unique, prions le Saint Esprit de Dieu » :

    Invitatoire :

    Prions avec foi le Père tout-puissant, prions Jésus, le Fils unique, prions le Saint Esprit de Dieu.

    1. Pour l'Eglise immaculée du Dieu vivant, répandue par tout l'univers, invoquons la richesse des Grâces divines.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    2. Pour les ministres consacrés au Seigneur, pour le peuple qui adore Dieu en vérité, supplions le Christ, notre Seigneur.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    3. Pour ceux qui dispensent fidèlement la Parole, demandons la Sagesse infinie du Verbe de Dieu.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    4. Pour les vierges d'esprit et de corps à cause du règne de Dieu, pour ceux qui peinent sur le chemin de la vie parfaite, prions Celui qui donne l'Esprit.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    5. Pour ceux qui gouvernent les peuples, pour que règnent la justice et le droit, demandons la Force de Dieu.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    6. Pour l'alternance heureuse des saisons, pour les bienfaits de la pluie et des vents, invoquons le Seigneur qui gouverne le monde.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    7. Pour ceux que le Père attire à son Fils et qui se préparent au Baptême, supplions la Bonté du Dieu tout-puissant.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    8. Pour ceux que retiennent la faiblesse humaine, l'esprit de haine, d'envie et les erreurs du monde, implorons la Tendresse du Rédempteur.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    9. Pour les absents, pour les prisonniers, pour le faible qu'on opprime, le juste persécuté, supplions Jésus, le Sauveur.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    10. Pour les chrétiens divisés, pour les fils d'Israël, pour les musulmans, et les hommes de toutes religions, invoquons le Seigneur de Vérité.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    11. Pour les ouvriers de l'Evangile, pour ceux qui servent leurs frères avec amour, prions le Dieu des Miséricordes.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    12. Pour le repos des trépassés, invoquons le Seigneur des esprits et le Juge de toute chair.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    13. Pour les frères et sœurs ici réunis, qu'une même foi a rassemblés, invoquons le Seigneur de gloire.
    R./ : Ô Seigneur, écoute et prends pitié !

    Saint Gélase Ier (Ϯ 496)

  • A qui profite le refus du péché public par les évêques américains ?

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    De Luisella Scrosati sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    A qui profite le refus du péché public par les évêques américains ?

    (traduction avec https://www.deepl.com/fr/translator)

    21-06-2021

    Le péché public du souverain n'est jamais une affaire " personnelle " et les pasteurs de l'Église ont le devoir de protéger le peuple des fidèles du scandale : nous ne savons pas ce que l'éventuelle position claire des évêques américains peut provoquer au niveau politique ; mais une chose est certaine : la réitération de l'enseignement de l'Église sur la nécessité de refuser l'Eucharistie " à ceux qui persistent obstinément dans un péché grave et manifeste ", provoquera une réflexion salutaire sur Qui est substantiellement présent dans ce sacrement.

    "Promouvoir l'enseignement de l'Église et protéger l'intégrité du Saint-Sacrement" ; dans ces déclarations de l'archevêque Salvatore J. Cordileone de San Francisco, qui s'exprimait jeudi dernier dans le cadre de l'émission The World Over sur EWTN, se trouve la raison profonde qui a conduit les évêques américains à demander, à une majorité écrasante (environ 75%), que le sujet de la cohérence eucharistique soit produit dans le cadre d'un document sur l'Eucharistie (voir ici). Il faudra certainement attendre le contenu réel du document annoncé, mais il est certain que le signal provenant des États-Unis est un appel fort et sain pour ces temps où l'Eucharistie est devenue un simple moyen pour des revendications de toutes sortes.

    Les 168 évêques qui ont voté pour ont intelligemment et courageusement résisté au piège tendu par les médias de vouloir utiliser la cohérence eucharistique comme une arme politique anti-Biden (voir ici) ; et ils ont bien gardé à l'esprit, comme l'a rappelé Cordileone lui-même, que se prononcer sur des problèmes moraux qui ont nécessairement aussi des implications politiques, ne signifie pas tout jeter dans la politique.

    Au cours du débat, les objections ne manquaient pas, qui étaient déjà dans l'air. L'évêque Robert McElroy de San Diego, qui a été appelé il y a seulement deux mois au Dicastère du Vatican pour la promotion du développement humain intégral, a prévenu que l'exclusion de la Communion de ceux qui soutiennent publiquement l'avortement et l'euthanasie porterait atteinte à l'intégrité de la doctrine sociale de l'Église et diminuerait l'importance d'autres questions telles que le racisme, la pauvreté ou les atteintes à l'environnement.

    D'autres intervenants ont souligné le risque de provoquer des divisions. Le cardinal Blase Cupich avait l'air d'un martien lorsqu'il a mis en avant la perplexité de nombreux prêtres "d'entendre que maintenant les évêques veulent parler de l'exclusion des personnes à un moment où le vrai défi qui se présente à eux est d'accueillir les personnes à nouveau dans la pratique régulière de la foi". Il est évident que quelques lignes de droit canonique et quelques points essentiels de la théologie sacramentelle et morale leur ont échappé.

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  • Reconnaissance du martyre de dix religieuses assassinées par l’Armée rouge

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    De Marzena Devoud sur Aleteia.org :

    L’Église reconnaît le martyre de dix religieuses assassinées par l’Armée rouge

    Soeurs de la Congrégation de sainte Elisabeth

    20/06/21

    Parce qu’elles défendaient leur chasteté et la vie de ceux qui leur ont été confiés, sœur Marie Paschalis Jahn et ses neuf compagnes de la congrégation des Sœurs de sainte-Élisabeth ont été assassinées par des soldats soviétiques en 1945. Le pape François a reconnu leur martyre et annoncé leur béatification prochaine.

    « Ces dix sœurs élisabéthaines représentent plus d’une centaine de sœurs assassinées par les soldats soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale », a déclaré à Vatican News sœur Miriam Zając, postulante au procès de béatification qui s’est conclu par la reconnaissance de leur martyre ce samedi 19 juin 2021.

    Il a fallu attendre 76 ans pour entamer le procès de béatification débuté en 2011 : la situation politique avait exigé tout ce temps pour taire les raisons de leur mort héroïque. Selon Vatican News, la célébration de la béatification de ces dix sœurs de la Congrégation de sainte-Élisabeth aura lieu très prochainement à Wroclaw, (Pologne), ville de la région où elles habitaient.

    C’est dans une atmosphère de terreur et d’intimidation générale que les sœurs sont restées fidèles à leur vocation de samaritaines en exerçant leur ministère auprès des malades, des personnes âgées et des orphelins. Certaines d’entre elles ont été sauvagement torturées avant leur mort en 1945.

    Voici les noms de celles qui sont devenues un signe de contradiction et de fidélité au Christ : sœur M. Paschalis Jahn, assassinée le 11 mai 1945 ; sœur M. Rosaria Schilling, assassinée le 23 février 1945 ; sœur M. Adela Schramm, décédée avec les malades qu’elle servait le 25 février 1945 ; sœur M. Sabina Thienel, assassinée le 1er mars 1945 ; sœur M. Sapientia Heymann assassinée le 24 mars 1945 ; sœur M. Melusja Rybka, assassinée le 24 mars 1945 ; sœur M. Adelheidis Töpfer assassinée le 25 mars ; sœur M. Felicitas Ellmerer assassinée le 25 mars 1945 ; sœur M. Edelburgis Kubitzki assassinée le 20 février 1945 à Żary et enfin sœur M. Acutina Goldberg assassinée le 2 mai 1945.

    Par ailleurs, lors de l’audience donnée au cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a autorisé cette dernière à promulguer six autres décrets, un sur le martyre et cinq sur l’héroïcité des vertus.

  • L’étrange prédication du pape François aux séminaristes d'Ancône

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    Lu sur "Actualités" (Site de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X) :

    L’étrange enseignement du pape François à des séminaristes

    14 JUIN 2021

    Le pape François a reçu en audience le jeudi 10 juin 2021 la communauté du séminaire pontifical des Marches, séminaire « Pie XI », sis à Ancône. Il a encouragé les responsables à imiter saint Joseph pour former ceux qui leur sont confiés, et les séminaristes à pratiquer la docilité.

    Dans ce discours du pape, il y a des encouragements judicieux. Telle cette exhortation aux formateurs du séminaire d’imiter la figure de saint Joseph : qu’ils pratiquent eux-mêmes l’obéissance, le dévouement, la générosité et la chasteté, entendue comme le détachement de tout.

    Ou encore, aux séminaristes, l’encouragement à une vraie docilité, vertu bien oubliée dans notre monde, et qui doit être à la base de la formation sacerdotale.

    Mais il se trouve malheureusement des éléments qui sont de véritables déviations.

    Une erreur doctrinale

    Le pape donne aux séminaristes l’exemple de Jésus appliqué à obéir à saint Joseph et à la sainte Vierge dans son enfance. Il développe : « Dès son plus jeune âge, il a dû (…) se poser les grandes questions de la vie » explique-t-il. Vraiment ?

    Le pape ajoute : « Peut-être n’avons-nous pas assez réfléchi sur le jeune Jésus, engagé dans le discernement de sa propre vocation, dans l’écoute et la confidence à Marie et Joseph, dans le dialogue avec le Père pour comprendre sa mission. »

    Dans une pareille expression, le Fils de Dieu semble déconnecté de son humanité. Car, qui cherche un discernement sur sa vocation ? L’humanité du Christ ? mais elle n’a pas de personne, pas de « je ». Serait-ce le Fils de Dieu lui-même ?

    Un peu de théologie

    Dans le Christ, il y a deux natures et une seule personne : la personne incréée du Verbe, du Fils de Dieu. Cette personne divine, qui est identique à la nature divine, assume une nature humaine en Jésus-Christ, le Verbe incarné.

    Il faut affirmer que la personne divine du Verbe, le seul « moi » ou « je » que possède Jésus-Christ, sait parfaitement qu’il est Dieu. Le Verbe de Dieu incarné a de plus conscience de son incarnation.

    Le Verbe de Dieu a ainsi conscience de soi jusque dans sa nature humaine. Il est le seul sujet conscient de cette nature consciemment assumée, et cela dès le premier instant de son incarnation. Tel est l’objet de notre foi, et c’est un mystère proprement dit que nul ne peut comprendre.

    La nature humaine n’est pas une personne. Dans le Christ, il y a des sentiments humains, une intelligence et des pensées humaines, une volonté et des vouloirs humains, mais qui sont assumés par la personne divine.

    Ainsi, affirmer que le Christ devait faire un discernement humain ou comprendre sa vocation, revient à penser soit que le Christ était une personne humaine, ce qui est une hérésie.

    Soit à penser qu’il ne pouvait pas savoir, en tant que Dieu, ce qui se passait dans la nature humaine qui lui était unie par l’union hypostatique, ce qui revient à une autre hérésie : penser que Dieu peut ignorer quoi que ce soit, qu’il n’est pas la Sagesse infinie qui sait tout.

    Ainsi, il faut affirmer que le Christ savait parfaitement qu’il était Dieu, puisque sa personne divine le savait parfaitement. Sa nature humaine en avait d’ailleurs une perception nette : en effet, dès le premier instant de sa conception, l’intelligence de la nature humaine du Christ possède la vision béatifique.

    Autrement dit, elle voit Dieu immédiatement, comme les saints du Ciel, et dans un degré qu’aucun saint n’atteindra jamais. Ainsi, même à travers son intelligence humaine, la personne du Verbe incarné possède la pleine possession de Dieu.

    Comment dès lors le Christ pourrait-il avoir besoin de « discerner sa vocation » et de « dialoguer avec le Père », alors qu’il n’a, en tant que Dieu, qu’une seule intelligence, une seule volonté, une seule nature avec son Père ?

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  • Irlande : des messes pour "le renouveau de la foi” sur les autels du temps de la persécution

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Des messes dans toute l’Irlande sur les autels du temps de la persécution, pour "le renouveau de la foi”

    18 juin 2021


    Les 26 autels de pierre qui parsèment la campagne en Irlande, témoins des temps de persécution du XVIIe siècle où les catholiques se retrouvaient dans des lieux isolés pour assister clandestinement à la messe en plein air, ont tous renoué avec cette tradition ces derniers jours.
     
    C’est à l’initiative de l’Aide à l’Eglise en Détresse que les messes ont été organisées dans l’ensemble des diocèses d’Irlande sur les célèbres « Mass Rocks » diocésains – les « rochers pour la messe » – pour demander une grâce bien précise : « le renouveau de la foi » dans le pays.
     
    Celui-ci s’est vu envahir par la culture de mort à une vitesse vertigineuse, avec l’approbation par référendum de l’avortement légal, la légalisation du « mariage » des couples de même sexe, et le rejet croissant de l’Eglise catholique par la population jadis profondément croyante – mélange de sécularisme et de dégoût face aux multiples cas d’abus sexuels de mineurs ou de maltraitances de la part d’instituts religieux qui ont été mis au jour (et dûment exploités par la presse).
     

     
    Aide à l’Eglise en détresse a donc décidé de faire célébrer une messe dans chacun des diocèses d’Irlande pendant les jours qui mènent au 20 juin, fête des martyrs d’Irlande, afin d’obtenir par leur intercession un retour et un renouvellement de la foi. Il s’agit de catholiques tués en haine de la foi entre 1537 et 1714, tels Olivier Plunkett, archevêque d’Armargh, béatifié en 1920, canonisé en 1975, et une vingtaine d’autres Irlandais, prêtres ou religieux pour la plupart.
     
    Pour l’abbé Gerard Quirke, de l’archidiocèse de Tuam, ce ne fut pas une première, puisqu’il avait pris l’initiative d’aller dire sa messe de Pâques face au soleil levant en avril dernier en raison des restrictions COVID qui l’empêchaient de célébrer les offices publiquement en son église. Image poignante, qui témoignait d’une autre sorte de persécution que celle à laquelle l’Irlande catholique fut soumise il y a plus de trois siècles.
     
    Ces derniers jours, il s’est joint aux 25 autres prêtres et moines qui ont renoué avec la tradition de la messe célébrée sur un autel en pierre naturelle, parfois difficilement reconnaissable comme tel – il s’agissait de se cacher des autorité – et situé bien souvent sur une hauteur afin de permettre au célébrant et à l’assistance de surveiller les environs afin de pouvoir deviner l’ennemi au loin.
     

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  • Robert Schuman est désormais « vénérable »

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    De zenit.org () :

    Causes des saints : Robert Schuman désormais « vénérable »

    Un miracle, des martyres et les vertus héroïques de cinq baptisés

    En recevant le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal Marcello Semeraro, ce 19 juin 2021 au Vatican, le pape François a en effet approuvé la publication de sept décrets, concernant un miracle, des martyres et les vertus héroïques de cinq baptisés.

    Parmi ces derniers, Robert Schuman, l’un des fondateurs de l’Union européenne. Il faudra la reconnaissance d’un miracle attribué à son intercession pour qu’il soit béatifié.

    Né à Clausen (Luxembourg) et mort à Scy-Chazelles (France), Robert Schuman a été ministre français des Affaires étrangères entre 1948 et 1952 ainsi que président du Parlement européen de 1958 à 1960.

    Déporté en Allemagne en 1940, il réussit à fuir et s’unit à la résistance française, mais les souffrances vécues sous le nazisme l’ont convaincu que l’unité de l’Europe ne pouvait être solide que basée sur une réconciliation durable avec l’Allemagne.

    En collaboration avec Jean Monnet, il rédige la Déclaration Schuman prononcée le 9 mai 1950, considéré comme la date de naissance de l’Union européenne. La Déclaration reste une référence, notamment pour ces passages : « La paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent.. […] L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble: elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait ».

    Robert Schuman y propose la création d’une « Communauté européenne du charbon et de l’acier » (CECA), dont les pays membres mettraient en commun leur production de charbon et d’acier, non seulement pour un avantage économique, mais pour transformer les rivalités – notamment entre la France et l’Allemagne – en collaboration.

    En 1951, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas adhèrent à l’accord pour la création de la CECA.

    Le procès diocésain pour la canonisation de Robert Schuman a été clôturé en mai 2004.

    Six autres décrets

    Le dicastère publie aussi les décrets regardant :

    – un miracle attribué à l’intercession du vénérable Johann Philipp Jeningen, prêtre jésuite allemand du XVIIe siècle (1642-1704). Cette reconnaissance ouvre la voie à sa béatification.

    – le martyre de Paschalina Jahn (de son nom de naissance Maria Maddalena) et de 9 compagnes, religieuses de la Congrégation des Soeurs de Sainte-Elisabeth, tuées en haine de la foi en Pologne, en 1945. Elles pourront donc être béatifiées prochainement.

    – les vertus héroïques du prêtre diocésain italien Severino Fabriani, fondateur de la Congrégation des “Filles de la Providence pour les sourds-muets” (1792-1849).

    – les vertus héroïques d’Angela Rosa Godecka, fondatrice del la Congrégation des Petites Soeurs du Coeur Immaculé de Marie, née en 1861 à Korczew nad Wołgą en Russie et morte en Pologne à Częstochowa en 1937.

    – les vertus héroïques d’Orsola Donati, religieuse italienne de la Congrégation des Suore Minime dell’Addolorata (1849-1935).

    – les vertus héroïques de Maria Stella di Jesus (de son nom de naissance Maria Aurelia Iglesias Fidalgo), religieuse espagnole de la Congrégation des religieuses de Marie Immaculée (1899-1982).

    Lire : «Robert Schuman a créé une société dans laquelle l’homme a pu s’épanouir»

  • Myanmar et Chine, l'appel du cardinal Bo pour les chrétiens persécutés

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    De Nico Spuntoni sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Myanmar et Chine, l'appel de Bo pour les chrétiens persécutés

    19-06-2021

    Avec le régime militaire au Myanmar et après les quatre églises attaquées à Loikaw, "nous sommes profondément préoccupés par la sûreté et la sécurité de notre peuple, de centaines de religieux et de prêtres". En outre, il est nécessaire de trouver "des solutions durables pour mettre fin à la grande souffrance des catholiques en Chine". La Bussola interviewe le cardinal Charles Bo.

    Depuis plus de quatre mois, #WhatsHappeninglnMyanmar est l'un des hashtags qui reviennent régulièrement sur Twitter. Que se passe-t-il au Myanmar ? En février dernier, avant l'entrée en fonction du nouveau parlement dominé par la Ligue nationale pour la démocratie, les militaires ont fait un coup d'État, déclarant l'état d'urgence pendant un an et transférant le pouvoir aux généraux Min Aung Hlaing et Myint Swe.

    Aung San Suu Kyi, lauréate du prix Nobel de la paix et chef du parti qui a remporté les élections contestées de novembre, est de retour derrière les barreaux alors que les rues du pays sont devenues le théâtre de manifestations réprimées dans le sang par les forces armées. Plus de 800 personnes ont été tuées et 5 000 autres arrêtées par l'armée et les groupes paramilitaires, qui n'ont pas hésité à tirer sur des mineurs et des ambulances. Jusqu'à présent, cependant, la violence des militaires birmans n'a pas été clairement condamnée par les Nations unies, car la Chine - principal partenaire commercial et protecteur historique du pays - a bloqué le projet de résolution du Conseil de sécurité en faveur de la restauration de la (fragile) démocratie birmane.

    Sur la situation tragique dans laquelle le Myanmar s'est à nouveau enfoncé et sur ses relations avec son puissant voisin chinois, la Nuova Bussola a interrogé le cardinal Charles Bo, archevêque de Yangon, chef des évêques birmans et président de la Fédération des conférences épiscopales d'Asie.

    Votre Éminence, une grande partie de la dette nationale du Myanmar est entre les mains de Pékin. Vous avez déclaré il y a plus d'un an que le gouvernement chinois devrait compenser les dommages causés par le Covid-19, notamment aux pays les plus pauvres. À la lumière de nouvelles informations sur les négligences dans la gestion de l'épidémie de pandémie, ne pensez-vous pas qu'une solution souhaitable serait d'effacer une partie de la dette nationale du Myanmar ?

    C'est une question sur laquelle les organisations internationales devraient se prononcer. Les scientifiques et autres experts continuent d'étudier ces nouvelles informations. Une fois que l'image est claire, nous pouvons prendre une décision forte basée sur la vérité. De nombreux pays riches doivent annuler les dettes des pays pauvres, tout comme les organisations multilatérales. Tel était l'objectif de la campagne du Jubilé de l'Église catholique.

    Dans un appel public, la Conférence des évêques du Myanmar a demandé le respect du caractère sacré des lieux de culte. Que s'est-il passé à Loikaw ? Vous sentez-vous attaqué ?

    Personnellement, je ne me sens pas attaqué. Je vis à Yangon, loin de Loikaw. Mais nous sommes profondément préoccupés par la sûreté et la sécurité de notre peuple, de centaines de religieux et de prêtres. En interprétant pleinement le sens du mot "pastoral", beaucoup d'entre eux sont aux côtés des gens dans les endroits les plus hostiles et les plus difficiles du pays. À Loikaw, quatre églises ont été attaquées jusqu'à présent. Nous avons lancé un appel sincère car il est vraiment triste que cette spirale de la violence se poursuive. En tant que Conférence des évêques du Myanmar, nous essayons de l'arrêter.

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  • Avortement et communion, les évêques américains votent oui à un document destiné aux politiciens catholiques

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    De Salvatore Cernuzio sur Vatican News (it) :

    18 juin 2021

    Avortement et communion, les évêques américains votent oui à un document destiné aux politiciens catholiques

    Annoncé lors de la session plénière de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB) le vote favorable de 168 évêques pour la rédaction d'un texte sur l'Eucharistie, avec une section sur l'importance d'être digne de la recevoir. Plusieurs évêques ont demandé d'établir des principes pour décider de donner ou non l'accès au sacrement à des croyants occupant des fonctions publiques qui soutiennent des lois en faveur de l'avortement et de l'euthanasie. 55 contre, 6 abstentions. Discours d'ouverture du Nonce Christophe Pierre : "L'objectif est l'unité".

    Cent soixante-huit évêques des États-Unis ont voté en faveur de la rédaction d'une "déclaration formelle sur la signification de l'Eucharistie dans la vie de l'Église". Ce document devrait inclure une section sur la "cohérence eucharistique" pour les politiciens catholiques, puis la "dignité" pour accéder à la communion en référence à tous ces croyants, comme le président Joe Biden, qui occupent une fonction publique mais soutiennent une législation favorable à l'avortement, à l'euthanasie, aux unions entre personnes de même sexe,.... La décision a été annoncée il y a quelques minutes au cours de l'Assemblée plénière - qui a débuté le 16 juin en mode en ligne en raison des restrictions liées à la pandémie - diffusée en direct sur le site Internet de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis.

    Approbation du document en novembre

    Cinquante-cinq voix contre, six abstentions. Une victoire, donc, d'environ 75% des voix. Le Comité épiscopal de doctrine, actuellement présidé par l'évêque Kevin Rhoades de Fort Wayne-South Bend (Indiana), va maintenant commencer à travailler sur le document en vue de l'assemblée générale des évêques américains en novembre, au cours de laquelle le texte doit être approuvé avec une majorité d'au moins 2/3. Le quorum est largement dépassé avec le vote d'aujourd'hui. Mgr Rhoades a précisé que les évêques qui ne font pas partie du comité auront la possibilité d'apporter leur contribution et que le projet final fera l'objet d'amendements avant d'être soumis au vote. En outre, a expliqué l'évêque, le document ne mentionnera pas le nom de Biden ou d'autres personnes et se contentera de fournir des lignes directrices plutôt que d'imposer une politique nationale obligatoire.

    Le projet "Réveil eucharistique".

    Immédiatement après l'annonce, l'évêque Andrew Cozzens de l'archidiocèse de St.Paul a pris la parole et a présenté le projet de "Réveil eucharistique". L'initiative, prévue pour un an, s'inspire d'une étude du Pew Research Center qui a montré la mauvaise compréhension du sacrement par de nombreux catholiques, ainsi que l'impact de la pandémie sur la pratique religieuse. "Nous avons besoin d'un renouvellement spirituel de la foi eucharistique dans nos cœurs en tant qu'évêques", a déclaré M. Cozzens. "Si nous voulons que notre peuple et nos prêtres savourent le don de l'Eucharistie, nous devons renouveler l'amour de ce don." 

    La confrontation entre les évêques

    Les deux jours précédents de la session plénière ont été marqués par une vive confrontation entre les prélats de l'USCCB, les discussions se prolongeant au-delà du temps prévu. Lors de l'examen préliminaire de l'ordre du jour, Mgr Mitchell Rozanski, archevêque de Saint-Louis, a proposé que le vote sur le point relatif à la communion soit précédé d'une discussion ouverte afin que chaque évêque puisse faire entendre sa voix. La motion a également reçu l'avis contraire de plusieurs évêques.

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  • Autriche : le président coréen Moon Jae-in et le président fédéral Alexander Van der Bellen ont visité l'abbaye de Heiligenkreuz

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    Heiligenkreuz 75506_4.jpg

    Heiligenkreuz (kath.net/pm)
    Dans le cadre de la visite d'État du président coréen Moon Jae-in en Autriche cette semaine, le président de la République de Corée avec son épouse Kim Jung-sook, le ministre des Affaires étrangères Chung Eui-Yong et le président autrichien Alexander Van der Bellen se sont rendus à l'abbaye de Heiligenkreuz . Après avoir été accueillis par l'abbé Maximilian Heim, les invités ont participé à la prière du chœur des moines en chant grégorien et à un concert sur notre célèbre orgue Kober avec chant par la schola des moines dans l'église abbatiale. Ensuite, il y a eu une visite guidée du monastère et une rencontre avec des étudiants prêtres, d'autres étudiants et des enseignants de l'Université des sciences appliquées de Heiligenkreuz. Les mots du président Moon Jae-in étaient touchants, qui a décrit sa foi catholique comme la base de sa vie et de son action politique et a demandé la prière pour le processus de paix dans la péninsule coréenne. C'était aussi émouvant de voir le couple présidentiel en prière silencieuse à l'église.

    Pour la prière silencieuse à l'abbaye de Heiligenkreuz

    Spiritus ubi vult spirat : deflorescit in Europa, efflorescit in Asia…

    JPSC

  • Les ordinations sacerdotales en France (2020-2021) : un sombre tableau et de sombres perspectives

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    Source : laveritedeschiffres.net

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  • « Heiliger Vater », « Querido hermano » : le duel épistolaire entre Rome et l’Église d’Allemagne

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, en traduction française sur Diakonos.be :

    16 juin 2021

    « Heiliger Vater », « Querido hermano ». Duel épistolaire entre Rome et l’Église d’Allemagne

    Les jours passent, mais quant à savoir où mènera cet échange de lettres entre le cardinal Reinhard Marx et le Pape, cela reste une énigme.

    Un historique de cette affaire peut nous aider à comprendre, mais il faut avant tout garder en tête le contexte, celui du « Chemin synodal » que l’Église d’Allemagne a lancé il y a trois ans et dont les grandes orientations sont déjà écrites, et réclamées à corps et à cris par une majorité écrasante d’évêques et de laïcs : des charges électives, la fin du célibat des prêtres, les ordres sacrés pour les femmes, une révolution de la morale sexuelle. Un cauchemar même pour le Pape François, qui a essayé en vain dans une lettre du 29 juin 2019 « au peuple de Dieu qui est en chemin en Allemagne », de freiner cette dérive. Et il essayera peut-être encore une fois, justement dans sa réponse à la lettre de Marx.

    Le premier acte de cet échange épistolaire se trouve précisément dans la lettre que le cardinal Marx envoie au pape le 21 mai.

    Dans cette lettre, Marx insiste exagérément sur le poids des abus sexuels sur le destin de l’Église. Il affirme qu’on est arrivé à « un échec institutionnel et systémique », dont tous sont « coresponsables ». Mais « le point de basculement pour sortir de cette crise » existe, écrit-il, « et c’est uniquement le ‘Chemin synodal’ ». Et dans ce but, il présente sa démission de ses fonctions d’archevêque de Munich et de Freising, comme « un signal personnel pour un nouveau départ de l’Église et pas seulement en Allemagne ».

    Dans un premier temps, personne ne sait rien de cette lettre, mais le 4 juin, Marx, affirmant en avoir reçu l’autorisation du Pape, la publie le même jour.

    Le lendemain, le 5 juin, le président de la conférence épiscopale allemande, Georg Bätzing, évêque du Limbourg soutient ouvertement dans une interview à la chaîne de télévision Ardmediathek la thèse exprimée par Marx :

    « On a ressenti dans l’Église un tel échec systémique qu’il ne peut il y avoir que des réponses systémiques, et ces réponses doivent être fondamentales. Tel est le message que le cardinal Marx dit avec clarté et qui nous renforce dans notre volonté d’aller de l’avant avec le ‘Chemin synodal’ ».

    Mais ensuite, le 8 juin, en première page de « L’Osservatore Romano », apparaît quelque chose d’inhabituel : une lettre au directeur du journal du Vatican signée par un vieux cardinal jouissant d’une grande estime, Julian Herranz, grand canoniste et, en cette qualité, co-auteur des réformes juridiques des deux derniers pontificats en matière d’abus sexuels.

    Le cardinal Herranz ne fait pas la moindre allusion explicite à la lettre du cardinal Marx, mais il en conteste la thèse principale, celle du caractère « systémique » de la crise. Ce n’est pas tout le monde qui est responsable des abus, ce n’est pas toute l’Église, mais il s’agit de la responsabilité personnelle de celui qui les commet. L’Église peut être entachée des péchés de ses membres et discréditée par les « puissants » de ce monde, mais elle n’en reste pas moins toujours sainte et salvatrice, et c’est pour cela qu’il faut la défendre d’autant plus.

    « On n’abandonne pas sa Mère quand elle est blessée », conclut Herranz en citant François. Difficile d’imaginer qu’il ait publié cette lettre, à ce point en évidence dans « L’Osservatore Romano », sans l’accord du Pape.

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    Au sommaire:

    • Edito de Joseph Darantière
    • En revenant de Chartres: Jean de Tauriers, Président de NDC
    • Reconstruire: Philippe Maxence
    • La semaine Aquinas: Père Augustin-Marie
    • Portrait de pèlerin: Hervé, restaurateur du 7ème Vin